• Du juste exercice de la #force
    https://www.mediapart.fr/journal/france/300617/du-juste-exercice-de-la-force

    Un livre du conseiller d’État Christian #Vigouroux met en garde contre les risques induits par le culte de la force, critique les cas dans lesquels l’État en fait un mauvais usage et insiste sur la primauté du #droit.

    #France #antiterrorisme #Droits_de_l'homme #état_d'urgence #institutions #Justice #Libertés #Loi #maintien_de_l'ordre #Police #usage_de_la_force #violences_policières

  • Education : retour sur 15 ans d’une réforme permanente (JDD.fr)
    http://www.lejdd.fr/societe/education/education-retour-sur-15-ans-dune-reforme-permanente-3354935

    L’article n’a rien d’exceptionnel, mais la notion de #réforme_permanente est à creuser :
    – tout change pour que rien ne change
    – découragement des enseignant.e.s les plus actif.ve.s et lassitude de tou.te.s
    – désorganisation générale des services, des établissements, du travail
    – gabegie. Exemple : le peu d’argent qui reste sur une formation continue atrophiée sert à « (in)former » sur des réformes (collège) ou des dispositifs ("plus de maîtres que de classes") qui sont « détricotés » en suivant…

    À qui profite tout cela ? Aux écoles privées, hors contrat, confessionnelles ou différentes qui ont le vent en poupe et le soutien du nouveau ministre…

    Redoublement, rythmes scolaires, devoirs… on connait un peu mieux la feuille de route du nouveau ministre choisi par Emmanuel Macron, Jean-Michel Blanquer. Un sujet qui depuis 15 ans a connu de nombreuses réformes.

    #éducation #réforme #MEN #institution #courir_comme_un_mammouth_sans_tête

  • Sites Seveso en #France : la future loi travail va-t-elle aggraver le risque de catastrophes industrielles majeures ?
    http://multinationales.org/Sites-Seveso-en-France-la-future-loi-travail-va-t-elle-aggraver-le-

    « Un accident comme celui d’AZF est toujours possible », rappellent ceux qui travaillent au sein de sites industriels classés « Seveso », considérés comme très dangereux pour les salariés et l’environnement en cas d’accidents. La pression de la rentabilité, la perte des savoir-faire, le recours à la sous-traitance massive font peser une menace sur la sécurité de tous. Peu, voire pas formés, les salariés sous-traitants accomplissent les tâches les plus difficiles et les plus dangereuses, mettant leur santé en (...)

    #Enquêtes

    / A la une, France, #Total, #Sanofi, #Santé_et_sécurité_au_travail, #conditions_de_travail, #santé_et_sécurité_au_travail, institutions représentatives du (...)

    #institutions_représentatives_du_personnel
    « http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/Risques-accidentels.html »

  • Au détour d’une phrase… : Macron et la refonte du système de protection sociale
    https://blogs.mediapart.fr/lutzel/blog/090617/au-detour-d-une-phrase-macron-et-la-refonte-du-systeme-de-protection

    J’écoute la radio et, au détour d’une conversation, crois entendre qu’Emmanuel Macron entend supprimer les cotisations chômage et assurance maladie des salariés. J’ai dû mal comprendre, enfin, on ne supprime pas une source de financement majeure de notre système de sécurité sociale actuel sans que personne ne lève le petit doigt. Je regarde donc sur internet, et, à ma grande surprise, c’est bien ce qu’entend faire notre nouveau Président, en remplaçant les ressources perdues par une hausse de la Contribution Sociale Généralisée (CSG, impôt). Source : Le blog de Lutzel

  • @gata cite ce texte :

    « Avec moi » (le 7 mai)
    Pierre Tevanian, Les Mots Sont Importants, le 30 avril 2017
    http://lmsi.net/Avec-moi-le-7-mai

    Avec ce commentaire (https://seenthis.net/messages/594094) :

    Je ne sais pas trop quoi en penser mais Tevanian (dans son long texte, très bon et honnête, texte évoqué dans ce fil mais jamais cité pour l’instant, je crois) parle aussi de la peur (de sa peur) à la fin et il écrit aussi ça :

    J’ai évoqué le paternalisme, c’est-à-dire ce mélange de posture antiraciste protectrice, de condescendance raciste et de tolérance sans limites à l’égard des discriminations, que Macron partage par exemple avec François Hollande. Mais dans beaucoup des prises de positions que j’ai lues, la question du racisme n’est même pas évoquée, et on se contente d’affirmer un lien mécanique entre l’ultralibéralisme de Macron et le triomphe du lepénisme dans cinq ans. Je reconnais dans ces équations simplistes une pauvreté intellectuelle typiquement franchouillarde, qui consiste d’une part à réduire le vote FN à un vote de protestation sociale, un vote ouvrier, un vote de pauvre, de perdant de la mondialisation libérale, bref un cri de souffrance, en minorant gravement la centralité du racisme dans ce vote (pourtant maintes fois revendiquée par les électeurs eux-mêmes, dans les enquêtes « sortie des urnes »), y compris dans sa frange ouvrière (qui par ailleurs ne représente qu’un septième du vote FN), et d’autre part à ne parler du racisme de cet électorat que comme un réflexe mécanique de peur de l’autre lié à la conjoncture économique – ce qui revient à nier les mécanismes sociaux, culturels et idéologiques spécifiques qui alimentent le racisme ou au contraire le battent en brèche.

    –---------------------------------------------------

    Je respecte et j’apprécie le travail de Tevanian, mais cette fois ci je ne suis pas d’accord, je ne sais pas ce que les autres en pensent.

    Mona Chollet, Dominique Vidal et Pierre Tevanian, parmi d’autres, avancent cet argument : Macron ce sera le capitalisme, alors que Le Pen ce sera le capitalisme + le racisme. Ils ajoutent que le racisme est le point qui leur semble le plus important, et que c’est trop facile de s’abstenir pour des blancs qui n’en subiront pas les conséquences.

    Je suis effectivement un blanc, un bourgeois relativement épargné par l’avenir sombre que nous proposent Trump et Le Pen, et aussi un marxiste qui pense que tout est d’abord question de domination sociale. Je suis conscient que l’un des effets les plus sévère, violent, injuste, cruel, insupportable est celui du racisme, de la discrimination de populations entières à cause de leurs origines, de leur aspect ou de leurs pratiques, et je suis aussi de ceux qui pensent que c’est l’une des questions les plus urgentes à régler, à combattre, et à laquelle il faut s’adresser. Néanmoins, je ne confonds pas l’effet et la cause. Je continue de croire (j’ai peut-être tort, mais je ne suis pas naïf) que le racisme n’est qu’une conséquence des inégalités sociales, du malaise social, de la crise sociale.

    Je ne dis pas que le vote FN n’est qu’un vote d’ouvrier et de pauvres, mais oui, en total désaccord avec Pierre Tevanian, je dis que le vote FN est un vote de colère, de protestation, de perdants de la mondialisation libérale, de réflexe lié à la conjoncture économique, de laissés pour compte qui voient une classe dirigeante et financière s’enrichir de façon indécente tout en nous disant que c’est la crise et qu’il faut se serrer la ceinture, qu’on ne pourra plus avoir une retraite, une éducation et des soins gratuits, alors que notre pays et notre planète n’ont jamais été aussi riches, etc. C’est un vote de perte de confiance envers les hommes et les femmes politiques et leurs partis qui nous gouvernent et nous ruinent depuis des décennies, et qui assombrissent notre avenir. Cette perte de confiance, elle me touche aussi. Je ne vote pas Le Pen parce que je ne pense pas que ce soit la solution, mais je comprends la colère, et je comprends aussi le majeur dressé sous forme de Brexit, de Trump ou de Le Pen.

    Alors oui, je pense que dans un tel contexte, le racisme n’est qu’une conséquence, la recherche d’une solution facile, d’un bouc émissaire à faire payer en temps de crise. Oui, je remarque que là où la crise est moins sévère, le fascisme et le racisme avancent moins fortement. Et nos dirigeants actuels en sont, à mon avis, triplement responsables : 1) car ce sont également eux qui, dans leurs discours, ont pointé du doigt ces boucs émissaires ; 2) parce que dans leurs pratiques, ils n’ont pas attendu le FN pour commencer déjà à les opprimer socialement, géographiquement, judiciairement etc. 3) parce que, ils le savent, le capitalisme pourra fleurir tout aussi bien sous un gouvernement FN.

    Donc je suis convaincu que Macron n’est pas la solution à Le Pen. Macron est la cause de Le Pen, et celui qui jette de l’huile sur son feu. Pour combattre le racisme de Le Pen, il faut combattre sa source qui est, selon moi, dans l’ultralibéralisme de Macron. Je me demande même si on n’a pas perdu trop de temps à combattre le racisme sans combattre le capitalisme, car pendant ce temps, plus de 7 millions de Français ont rejoint le vote FN. Ce sont ces 7 millions de Français qui devraient poser question. Toute solution cherchée ailleurs, chez les abstentionnistes par exemple, est d’une myopie qui, me semble-t-il, ne résoudra rien, ni à court ni à long terme...

    #France #Elections_présidentielles_2017 #Abstention #Barrage
    #Pierre_Tevanian #Vote_FN #FN #Racisme

    • Je n’ai pas lu le même passage, surtout la fin. Je n’avance pas un avis en ce qui me concerne car ce n’est pas clair pour moi non plus, mais au niveau de son argumentation, il ne dit pas « ils sont racistes et c’est comme ça ».

      À la fin de l’extrait, à l’exact inverse, il dit clairement que l’argumentation dont vous parlez qui consiste à dire que ça vient surtout de la cause économique empêche de prendre en compte tous « les mécanismes sociaux, culturels et idéologiques spécifiques [autres qu’économiques] qui alimentent le racisme ou au contraire le battent en brèche ».

      Donc il parle bien, non pas d’un fait qui arrive de nul part, mais de causes, et d’autres causes que celle économique. Ça me parait beaucoup moins simpliste qu’une raison juste morale, ce qui d’ailleurs serait bizarre puisque Tevanian fait partie du courant de pensée qui récuse complètement l’anti-racisme moral, et qui dit que le racisme est systémique. Mais systémique ne veut pas dire forcément que des raisons économiques.

      C’est comme ça que j’ai compris le passage, moi, pour l’instant.

    • Pas plus que les raisons économiques du racisme, Tévanian ne récuse l’antiracisme moral, sinon l’usage dépolitisant qui peut en être fait (SOS racisme par exemple).

      « dépasser l’antiracisme moral » (dont je ne comprends pas bien pourquoi il devrait être dépassé [2]).

      [2] Il faudra un jour revenir sur ce fait singulier, et à vrai dire problématique : le discrédit absolu de l’adjectif « moral » dans le monde militant, et la plus-value symbolique, la présomption de clairvoyance, de lucidité, d’intelligence stratégique et de courage que suffit à donner la mise en congé ostensible et théâtralisée de tout soucis moral.

    • ❝[Mona Chollet, Dominique Vidal et Pierre Tevanian, parmi d’autres] avancent que le racisme est le point qui leur semble le plus important, et que c’est trop facile de s’abstenir pour des blancs qui n’en subiront pas les conséquences.❝
      En termes de paternalisme, et précisément tel que décrit par Tevanian ( i.e. , « ce mélange de posture antiraciste protectrice, de condescendance raciste et de tolérance sans limites à l’égard des discriminations ») c’est déjà pas mal ! Ou alors, c’est une rime qui s’est arrimée de travers.
      Je ne pense être fondamentalement contre la démocratie (on me brulerait vif pour moins) mais dans le contexte français, des français, ma foi vacille entre les bêtes de l’apocalypse et les agités de la révolution.

      Être jeune biaise certainement mon sens des responsabilités - mais je ne crois pas que le vote utile (dont le résultat est un des axiome de notre raisonnement aujourd’hui) prenne en compte des considérations politiques à long terme.

      ❝Les gens sont fous, les temps sont flous.❝ scandait Jacques Dutronc , et ça ne fait qu’empirer.
      [Edit : merci, ça me paraissait aussi un peu élever pour du Antoine.. :s]

    • J’ai dit ça, moi ? Heureuse de l’apprendre.

      Il y a des non-Blancs qui clament qu’ils n’iront jamais voter Macron et des Blancs qui n’hésitent pas une seconde, donc on va éviter les résumés simplistes. Mais le nombrilisme blanc qui se fout du racisme et ne comprend pas la peur de certains face à la perspective d’un FN au pouvoir, ça existe, et on en a des témoignages éclatants ci-dessus.

      En ce qui me concerne j’ai la faiblesse de vouloir éviter de vivre dans un pays dirigé par des fascistes si je peux y faire quelque chose (ou de préférer que ça arrive dans 5 ans, si c’est inévitable, plutôt que tout de suite), mais c’est très personnel.

      Envie de hurler dès que je lis que parler de racisme serait avoir une posture « morale », je suppose que c’est le signe que cette campagne se termine.

      Si le problème n’était que de désespoir économique tout le monde aurait voté Mélenchon, non ? Pour autant personne ne parle de « racisme intrinsèque ». On en fait quoi de la stratégie du bouc émissaire et de ce racisme déversé à jet continu par tous les médias, dans tous les secteurs de la société, depuis bien 15 ans ? (Un autre choix des élites qui suscite nettement moins d’indignation que la fabrication de la candidature Macron, tiens.) Le racisme existe indépendamment de la situation économique (il y a des riches racistes, des pays riches et racistes, il y a l’héritage colonial, etc.) mais il flambe lorsqu’il est attisé pour faire oublier un système économique inique. On n’est pas condamnés à la pensée binaire, hein.

      « Je me demande même si on n’a pas perdu trop de temps à combattre le racisme sans combattre le capitalisme. » Arf... Lire ça avec un FN à 21%. Les bras m’en tombent.

    • Ce que je voulais dire c’est que tu étais l’une de celles et ceux qui, à raison, ramenait la question du racisme au centre du choix du second tour :

      Mais est-ce que c’est la seule explication ? Pour beaucoup de militants de gauche, le racisme et l’islamophobie sont des questions secondaires, abstraites, voire inexistantes, qui ne les concernent pas et qui les mettent profondément mal à l’aise ; souvent, même, ils les partagent plus ou moins consciemment. Et même si on flaire l’imposture de sa vitrine « sociale », le programme économique du FN ne suscite pas la même vindicte que les mesures (objectivement terrifiantes) annoncées sans complexes par les macroniens.

      https://seenthis.net/messages/593585

      De même, je ne lis ici ni nombrilisme blanc, ni personne qui se fout du racisme, ni personne qui n’a pas peur de la perspective d’un FN au pouvoir, ni même personne qui voudrait aussi, si possible, éviter de vivre dans un pays dirigé par des fascistes, aujourd’hui ou dans 5 ans. On peut au moins être d’accord là dessus, plutôt que de s’invectiver sur de mauvaises raisons.

      La question est de savoir si voter Macron est une solution, ou s’il continue à alimenter la source qui fait monter mécaniquement le score du FN.

      De cette question résulte celle du rôle de l’ultralibéralisme mis en place depuis 30 ans, et qui va être continué par Macron, dans la montée du FN, et dans la montée du racisme.

      Cette question semble plus difficile que je ne le croyais, puisque le lien me semblait évident, alors qu’à @mona il ne l’est pas, même si elle reconnaît que le racisme « flambe lorsqu’il est attisé pour faire oublier un système économique inique ».

      C’est dans cette hypothèse que je posais la question, mais je me trompe peut-être, qu’il est donc peut-être plus efficace de se battre contre ce « système économique inique » que contre sa conséquence, le racisme, sans que ça veuille dire que je me fous de la conséquence, juste que je cherche ce qui est plus efficace !

      @mona pose une autre question intéressante : « Si le problème n’était que de désespoir économique tout le monde aurait voté Mélenchon, non ? » que je reformule ainsi : « quand l’ultralibéralisme engendre la colère, pourquoi cette colère va plus vers l’extrême droite que vers l’extrême gauche ? » Je pense que les réponses sont complexes et contextuelles, mais j’en vois quelques unes :
      –les réponses de l’extrême droite sont plus simples à comprendre (c’est la faute aux immigrés)
      –les réponses de l’extrême droite qui flattent l’égoïsme sont plus populaires en temps de crise, quand on a moins envie de partager
      –les réponses de l’extrême droite donnent l’illusion qu’on peut s’en sortir sans complètement renverser le système capitaliste
      –les réponses de l’extrême droite, le racisme en particulier, sont bien relayées dans les médias et par les grands partis en France
      –beaucoup de membres de l’extrême gauche viennent de la gauche, et cette gauche en France est jugée (à tort ou à raison, mais parce qu’elle a participé à plusieurs gouvernements) comme complice du « système » et du marasme ultralibéral dans lequel on se trouve
      –peut-être aussi qu’en effet la gauche et l’extrême gauche, en France mais aussi dans le monde entier, on mal fait leur boulot d’explication et que, depuis 30 ans, on n’entend plus beaucoup les idéaux de gauche, et ils ne sont plus si clairs que ça
      –si le but de certains électeurs est de faire un gros « FUCK », de se venger en faisant chier le monde, alors voter FN est plus efficace que voter à l’extrême gauche
      Il y en a sûrement d’autres, qu’en pensez-vous ?

    • Qui vote FN et pour quelles raisons, demande @reka ici :
      https://seenthis.net/messages/595617

      Et quelques pistes :

      –Pourquoi les pauvres votent à droite, de Thomas Frank (livre, 2013)

      –Retour à Forbach, de Régis Sauder (film, 2017)

      –Les Français d’abord, de Valérie Igounet (livre, 2017)

      –Le Vote FN au village, Violaine Girard (livre 2017)
      https://seenthis.net/messages/595570

      –Mon voisin vote Front national, par Willy Pelletier (article, 2017)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/PELLETIER/56999
      (mais #paywall)
      Et une causerie sur le même sujet ici :
      https://seenthis.net/messages/594804

    • je trouve épouvantable de pouvoir encore exonérer la gauche ainsi :

      ...cette gauche en France est jugée (à tort ou à raison, mais parce qu’elle a participé à plusieurs gouvernements) comme complice du « système » et du marasme ultralibéral dans lequel on se trouve

      Complice ? du début de destruction des droits des chômeurs dès 1982 à la création des centres de rétention, du blocage des salaires au déblocage des loyers, de la modernisation de la police à coups de milliards (depuis 1981) à l’état d’urgence, de la glorification de l’entreprise comme coeur de la société aux privatisations, de l’explosion - sous l’égide du « mérite »- des inégalités de revenu à la multiplication des pauvres, de la multiplication des stages et d’innombrables de précarisation... bon j’arrête là une liste interminable des ACTES de cette gauche (de droite) depuis 36 ans.

      le fondé de pouvoir du capital Macron vient après l’élève d’Hec Hollande. Ni "trahison, ni « complicité », un rôle premier, décisif, majeur dans la restauration capitaliste.

      Si « la gauche et l’extrême gauche, en France mais aussi dans le monde entier, on mal fait leur boulot d’explication » (une foi dans la pédagogie dont le rapport avec l’émancipation n’ a rien d’évident), c’est peut-être aussi de ne toujours pas réussir à déciller sur le rôle de cette gauche. Qui éduquera les éducateurs ?

    • J’ai tenté de comprendre le vote FN et le rôle de Macron et ses copains banquiers dans tout ça.

      J’aimerais préciser une chose : quand je dis qu’il me semble que la crise pousse les gens vers le FN, je ne veux pas forcement dire que je pense qu’elle ne pousse que les plus pauvres vers le FN. En partie, cela pourrait être vrai, mais en partie les plus pauvres finissent surtout par cesser de voter.

      Le phénomène qui est probablement le plus efficace pour le FN est celui des classes moyennes qui s’appauvrissent un peu, mais surtout qui voient des gens en dessous d’eux s’appauvrir beaucoup et qui sont terrorisés de devenir comme eux (c’est d’ailleurs une stratégie connue du capitalisme : avoir un fort taux de chômage permet de faire pression sur ceux qui ONT un emploi pour qu’ils soient tellement « contents » qu’ils ne réclament ni augmentation de salaire, ni amélioration des conditions de travail, de chômage, de retraite ou même de transport, d’éducation et de soins de santé).

      Le reste du raisonnement reste valable : la terreur entraîne la recherche d’un bouc émissaire, ce bouc émissaire (l’immigration qui, effectivement, peuple les couches inférieures du confort moderne) est soufflé par ceux qui ne veulent pas être rendus responsables et, finalement, le racisme du FN est surtout une conséquence indirecte (bien que grave) du capitalisme. Macron et ses copains en étant la principale cause. C’est mon opinion en tout cas, mais je peux me tromper...

      Néanmoins, revenons aux plus pauvres...

      Depuis quelques semaines j’ai parfois eu du mal à expliquer pourquoi je m’abstenais, quel était le calcul, la motivation etc. Et puis hier soir, je suis allé voir (en retard par rapport à tout le monde), I, Daniel Blake, le dernier film de Ken Loach. En sortant de ce film, j’ai compris rétrospectivement pourquoi je n’ai pas voté et pourquoi je ne pourrai jamais voter pour Macron. La politique de Macron et ses amis banquiers est celle qui désespère le monde, qui donne envie, au choix, de pleurer, de tuer, de se suicider et/ou de voter FN. On a gagné 5 ans, mais on a pris le plus court chemin pour s’y rendre...

      #Ken_Loach #Cinéma #Daniel_Blake

      https://seenthis.net/messages/534010
      https://seenthis.net/messages/539415
      https://seenthis.net/messages/542080
      https://seenthis.net/messages/596365

      Et la réalité dépasse clairement la fiction :

      Prison ferme pour vol d’une valeur de 20 euros
      Le Figaro, le 25 avril 2017
      https://seenthis.net/messages/593354

      #Justice #Injustice #Vol #Prison

    • Je dis tout ça, et je m’aperçois qu’au même moment, l’équipe de #Osons_Causer (quoi qu’on en pense) dit à peu près la même chose ici :

      10.6 millions d’électeurs FN : Diaboliser ou entendre ?
      Osons Causer, Youtube, le 10 mai 2017
      https://www.youtube.com/watch?v=-qiNlCkiqII

      Critiqué là :
      https://seenthis.net/messages/597540

      Avec des références, ce qui donne (je n’ai pas tout lu) :
      https://seenthis.net/messages/597642

    • Donc je suis convaincu que Macron n’est pas la solution à Le Pen. Macron est la cause de Le Pen, et celui qui jette de l’huile sur son feu. Pour combattre le racisme de Le Pen, il faut combattre sa source qui est, selon moi, dans l’ultralibéralisme de Macron. Je me demande même si on n’a pas perdu trop de temps à combattre le racisme sans combattre le capitalisme, car pendant ce temps, plus de 7 millions de Français ont rejoint le vote FN. Ce sont ces 7 millions de Français qui devraient poser question. Toute solution cherchée ailleurs, chez les abstentionnistes par exemple, est d’une myopie qui, me semble-t-il, ne résoudra rien, ni à court ni à long terme...

      Tout à fait @sinehebdo et je suis persuadée que combattre le racisme c’eut été de voter au premier tour pour le programme le plus égalitaire, celui de L’avenir en commun de la France Insoumise même si on éprouvait de l’aversion pour JLM, le meilleur programme selon Jean Gadrey.

      « Pour que les choses soient (encore plus) claires, je n’ai pas voté pour B. Hamon mais pour J.L. Mélenchon. Pour son programme, le meilleur selon mes critères, plus que pour sa personnalité... »
      http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2017/05/10/l%e2%80%99echec-de-benoit-hamon-s%e2%80%99explique-aussi-pa

    • Bon, je ne veux pas trop en rajouter sur Tevanian que j’aime bien par ailleurs, et dont j’aime bien aussi la « La mécanique raciste », mais il me semble ici qu’il passe à côté de la question posée.

      Qu’il y ait des racistes pauvres et des racistes riches, et des mécanismes spécifiques, ne fait aucun doute.
      Que le racisme soit au minimum l’un des ressorts du vote FN, ne fait aucun doute non plus.

      La question posée à laquelle il ne répond pas est : y a-t-il d’autres raisons que le racisme qui peut pousser quelqu’un, riche ou pauvre, à voter FN ?

    • Virginie Despentes est d’accord avec Tevanian et les autres... :

      #Virginie_Despentes : “Ma colère est une colère de vaincu”
      Nelly Kaprièlian, Les Inrocks, le 26 mai 2017
      https://seenthis.net/messages/601851

      D’après toi, les gens votent FN par détresse ou par ignorance de ce qu’est vraiment ce parti ?

      Je ne crois pas trop à l’ignorance dans ce pays. Je ne crois pas que le vote FN soit un vote contestataire, c’est un vote raciste, un vote pro-répression policière, un vote pro-torture, un vote de gens qui croient qu’il suffit de taper fort pour que tout rentre dans l’ordre. Un vote d’enfant qui croit qu’il faut que papa soit autoritaire et qu’alors tout va bien se passer. Il me semble que les électeurs FN imaginent que ça ne va s’appliquer qu’aux délinquants ou aux Arabes, et comme on leur explique que le problème en France, c’est pas la pauvreté et la confiscation des richesses, mais les Arabes, ils se disent que ça ira mieux.

      #paywall

    • Je copie à la main une autre citation de la fin de l’entretien, qui contredit (il me semble) la précédente :

      C’est clair que je suis plus en colère.
      La crise de 2008, on commence seulement à comprendre qu’elle est sous-tendue par une théorie. Dans La Stratégie du choc, Naomi Klein écrit sur les théories de Chicago : si un groupe est choqué par une tempête, ou un attentat, et si tu provoques un deuxième choc, les gens feront ce que tu veux, un gouvernement pourra faire passer toutes les lois qu’il veut, ils ne réagiront pas. Je pense que c’est concerté ; les plus riches ont décidé de nous faire une guerre, ce que dit aussi la sociologue Monique Pinçon-Charlot. Je suis furieuse de ne pas l’avoir compris à ce point-là, et furieuse car ça provoque la montée des populismes en Hongrie, en Pologne, en France.

      Alors, le Vote FN, contestataire ou raciste ?

    • Pourquoi c’est forcement l’un à l’exclusion de l’autre ? Les personnes subissant la stratégie du choc décrit par Naomi Klein ET qui sont racistes votent FN. Les gens qui subissent la même chose mais ne sont pas racistes ne votent pas FN. Et il y a des gens qui ne subissent pas la stratégie du choc mais en bénéficient largement et qui sont racistes et qui votent FN. Le gros de l’electorat FN ce sont les commerçants, les militaires, les flics, les agriculteurs et après tout ca il y a des ouvriers.

      S’en ficher du racisme au point de voter FN pour être prétendument contestataire c’est être raciste. Voter FN c’est choisir un vote réactionnaire qui est aussi une regression pour les femmes et la persecuution des homos assurés. Les gens qui choisissent de contester de cette manière ne peuvent pas être dispensé du caractère raciste (sexiste et homophobe) de leur choix.

    • La crise de 2008, on commence seulement à comprendre qu’elle est sous-tendue par une théorie.

      Vraiment ?
      Je trouve cela particulièrement lent à la détente, parce qu’il suffit d’être du côté de la cognée pour comprendre très très vite de quoi il en retourne vraiment : https://blog.monolecte.fr/2008/10/09/ceci-nest-pas-une-crise

      Pour le racisme et le FN, ça marche tant que tu penses que le FN est raciste. Si tu as un tout petit peu d’historicité, tu sais que le FN est raciste, mais…

      Le markéting politique, ça marche. Pas tout le temps (hein, Fillon, mais la marche était tout de même vachement haute !) et pas sur tout le monde, mais ça marche.
      Donc oui, le #pinkwashing de Marine Le Pen a marché et il faut avouer que les médias industriels l’ont bien aidée en banalisant totalement son parti. Bien sûr, pas sur tout le monde, mais quand même. Il y a aujourd’hui des gens racisés qui pensent réellement que le Pen fille n’est pas sous-tendue par une pensée raciste et qui croient en toute bonne foi qu’elle s’est vraiment fritée avec son père pour des questions idéologiques (et non stratégiques). Y a des gens qui pensent que le FN sera totalement normalisé quand le père Le Pen passera l’arme à gauche. Il y a des jeunes qui ne connaissent pas la vie et l’œuvre du père Le Pen, qui ont une éducation historique limitée et qui trouvent dans le FN un parti accueillant pour les jeunes. Y a même des gens qui croient que le FN est vraiment un parti populaire, c’est à dire, préoccupé par le petit peuple et qu’il a un programme social.

      Ne pas oublier non plus le #confusionnisme cultivé avec beaucoup de soin et de cynisme par l’extrême droit en général et le FN en particulier : quand on voit les empoignades que ça a pu créer chez des gens politisés, éduqués et prévenus, je ne vois pas comment ça n’aurait pas fait des ravages dans la population que l’on va qualifier de moins attentive, ceux qui s’informent devant TF1 ( France 2 ou M6) et se distraient devant Hanouna, par exemple. D’ailleurs, leur rhétorique #anti-système a tellement bien marché que tout le monde s’en est emparé pour grappiller des voix, avec le succès que l’on connait. Donc, ce serait bien de ne pas négliger l’efficience de la #propagande de #banalisation et de confusion que nous nous tapons depuis des années.

      Ne pas négliger non plus le fait que comme un bateau qui coule, tout le landernau politique donne sévèrement de la gite à droite, ces derniers temps et que quand tu entends un Premier ministre socialiste tenir publiquement et revendiquer des propos délibérément racistes, avec l’approbation plus ou moins prononcée d’une part des classes politiques et médiatiques, il y a de quoi être confus quant à ce qui définit le #racisme : « Bah, c’est pas raciste de dire que les gitans, c’est tous des voleurs, hein, tout le monde sait ça ».
      De la même manière que nos #institutions sont à présent et de manière évidente, devenues profondément racistes : pour qu’on s’émeuve des crimes policiers contre les racisés, il a fallu qu’un gars se prenne 10 cm de matraque dans l’anus… Rien que d’énoncer les faits me file le vertige. Et encore, j’ai comme l’impression que l’émotion est bien passée et que tout le monde trouve plus ou moins normal aujourd’hui que les racisés risquent tout le temps d’être brutalisés ou tués par la #police. De la même manière que la plupart des gens ne s’émeuvent pas plus que cela du fait que les racisés prennent systématiquement des peines de prison fermes pour des délits mineurs quand les blancs prennent du sursit pour des faits plus lourds et que les riches ne sont jamais inquiétés, même pour des crimes.

      Tout cela est devenu banal, normal, tout comme tout le monde s’est habitué à l’idée qu’à une #manifestation, tu prends le risque réel et tangible d’être grièvement blessé…

      Donc oui, le FN est un parti raciste, oui les racistes continuent à voter massivement et fidèlement pour ce parti qui leur correspond, mais non, ce n’est pas la seule composante de l’électorat FN. Eh oui, des gens croient sincèrement que le FN n’est pas raciste, mais que cet honorable parti fait l’objet d’une campagne de dénigrement organisé par les #merdias (ce mot est un indicateur encore plus précis que celui d’anti-système) qui veulent saboter le seul parti anti-système !

      Oui, ne pas oublier que le #complotisme et la #victimisation font aussi partie de la #stratégie de #contamination des esprits du FN…

    • Ne pas négliger non plus le fait que comme un bateau qui coule, tout le landernau politique donne sévèrement de la gite à droite, ces derniers temps et que quand tu entends un premier ministre socialiste tenir publiquement et revendiquer des propos délibérément racistes, avec l’approbation plus ou moins prononcée d’une part des classes politiques et médiatiques, il y a de quoi être confus quant à ce qui définit le #racisme.

      Ah oui, on peut affirmer que lorsque le bateau société fait eau de toute part, le Landernau politique (et l’opinion par conséquent) se réfugie à tribord. Les « bons-vieux » fantasmes de retour à « l’ordre et à la morale » ne mourront jamais complètement.
      La plus grande confusion s’est emparée de l’équipage et des passagers mais ce qui définit le racisme n’a pas changé : c’est principalement ceux ou celles qui le définissent qui sont à la ramasse.

    • Perso je ne comprends pas comment le FN est banalisé. Tout ce que j’ai vu c’était des journalistes qui cognaient de manière agressive sur des représentants du FN qui étaient invités, contrairement à toutes les autres formations politiques. L’auditeur de radio (ou de télé j’imagine) qui en a marre et qui veut tout changer, je le trouve pas idiot de se dire que le parti anti-système c’est le FN vu le traitement médiatique qui en est fait.

    • Je suis d’accord avec la confusion qu’il y a avec le mot racisme aujourd’hui et l’impacte de la TV. J’ai pas la TV et les seuls personnes susceptibles de voter FN que je croise dans la vie sont dans la bourgeoisie, du coup j’ai une vision probablement déformée des choses.

      Admettons que les programme à la Hanouna influent sur la normalisation des idées du FN, faut quand même être à la base homophobe et sexiste pour regarder ce programme et s’en divertir. Qu’il y ai beaucoup de personnes des classes populaires qui regardent ca c’est possible mais faut déjà être des classes populaires ET homophobe pour trouver ca amusant. Et je pense pas que être de classe populaire implique automatiquement d’être homophobe ou que l’homophobie soit plus rependue chez les classes populaires que dans les autres classes. Par contre il faut être homophobe pour trouver « l’humour » de cette émission divertissante.

      Je pense qu’il est important de parler du racisme, de la xénophobie, (et aussi sexisme, homophobie) le définir et rappeler l’historique du racisme au sein du FN, et de surtout pas faire comme si la spécificité du FN ne reposait pas là dedans. C’est la clé du problème. Si il y a quelques ouvriers qui sont ignorants du racisme du FN il faut les en informé et pas faire comme si le FN n’était pas/plus raciste. J’ai l’impression que le fait de parler en terme de « contestation OU racisme » ou dire que le vote ouvrier FN pourrait ne pas être raciste (+sexiste+homophobe+) c’est encore banalisé le FN. Même pensé sérieusement que le FN soit un vote contestataire ca me dérange. C’est pas vraiment ce que j’appellerai « contestataire » ou alors c’est de la contestation « réactionnaire » car le FN est un parti qui prône un retour vers un système et des valeurs traditionnelles.
      J’ai pas de contacte avec ces ouvriers qui votent FN et ne savaient pas que c’était un parti raciste, sexiste, homophobe dont le programme est réactionnaire. Peut être qu’ils sont nombreux, mais je peu pas croire que ce soit vraiment le cas. Je pense que les gens (ouvriers ou pas) comprennent très bien le fond de ce qu’est la « préférence nationale » et que ceux qui votent FN entendent profité de leur privilèges au détriment d’autres personnes. Qu’ils fassent les hypocrites ou qu’ils soient dans le déni de dominants est typique, c’est comme ca que ca fonctionne, mais c’est pas parce que c’est des ouvriers qui se comportent ainsi qu’on devrait jouer le déni qu’ils demandent.

    • J’ai écrit mon message du dessu après celui de @monolecte du coup je suis en retard.

      Sur le fait que les médias ne banalisent pas le FN, j’ai quant même souvent l’impression que le vocabulaire et les thématiques du FN sont banalisées par les partis et les médias. Mais je ne sais pas comment sont traité les candidat·e·s puisque c’est pas le genre de choses que je regarde dans la press.
      Par rapport à la banalisation du FN il y a cet article de libé trouvé ce matin qui me semble exemplaire :
      https://seenthis.net/messages/603160

      edit sur le sois disant éléctorat ouvrier du FN voire ceci https://seenthis.net/messages/603055

    • #racisme (banalisation du) : certains l’assument ouvertement

      Lu ce matin dans la presse locale :

      Un garçon originaire du Rwanda a été insulté, son ami frappé, dans et devant un bar de la rue Bressigny à Angers, dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 mai.
      Cette nuit-là, les deux amis se rendent dans cet établissement pour boire un verre.
      A peine sont-ils entrés dans le bar qu’ils sont alpagués par un individu, qui s’adresse au garçon blanc (le pote du Rwandais) : « Ton pote, c’est une sous-race. Sa race est inférieure à celle de mon chien ».
      Un autre individu y va de ses remarques : « Vive la race blanche ».
      Propos agrémentés de saluts nazis. Ambiance.

      Après enquête, trois jeunes garçons ont été identifiés et sont convoqués en justice le 28 juin prochain.

      Parmi eux François-Aubert Gannat , fils de Pascal Gannat , chef de file régional du Front national.

      Un détail de poids, au-delà de l’étiquette politique (tiens ? on dirait que l’étiquette politique a quand même de l’importance) , quand on sait que ce même garçon a été condamné pour des faits similaires… deux jours seulement avant ces nouveaux actes !

      En savoir plus sur le lascar :
      https://www.google.fr/search?q=francois+aubert+gannat&sa=X&sqi=2&ved=0ahUKEwi5rtaLjZ3UAhXGtBoKHa2JD

  • L’État ouvre une instance Mastodon, réservée à ses agents
    https://www.nextinpact.com/news/104077-letat-ouvre-instance-mastodon-reservee-a-ses-agents.htm

    La particularité de l’instance hébergées chez la DINSIC est qu’elle est réservé aux détenteurs d’une adresse email finissant par .gouv.fr, à savoir les agents de l’État. Ce choix n’est pas anodin sur un réseau décentralisé, où la question de la certification des comptes est importante. Comment peut-on s’assurer qu’un compte créé sur une instance donnée est bien celui d’une personne ou d’une institution ? Quid dans le cas de l’utilisation de plusieurs comptes ? Le meilleur moyen semble donc être de créer une instance elle-même officielle, avec un contrôle des comptes à leur enregistrement.

    #mastodon #certification #institution #communautés

  • Au programme (11). Changer de République ou rafistoler la Cinquième ?
    https://www.mediapart.fr/journal/france/190417/au-programme-11-changer-de-republique-ou-rafistoler-la-cinquieme

    Carte électorale Rarement la question des #institutions a été autant mise en avant que pour cette élection présidentielle. Pour répondre à la crise démocratique, certains candidats appellent à une VIe République, d’autres misent sur le renouvellement des pratiques et du personnel politique.

    #France #Constitution #démocratie #élection_présidentielle_2017

  • En direct de Mediapart. Trois appels citoyens pour une autre société
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050417/en-direct-de-mediapart-trois-appels-citoyens-pour-une-autre-societe

    Mercredi 5 avril, à partir de 20h30 heures, notre émission hebdomadaire en accès libre « En direct de Mediapart » vous invite à retrouver le bouillonnement de la société, par-delà la campagne présidentielle. Avec les représentants de plusieurs appels citoyens : l’appel des Jours heureux avec ses 25 mesures prioritaires, l’appel des solidarités et l’appel du monde de demain. Et dès 20h00, retour sur la crise sociale en Guyane et nos chroniques « Les Détricoteuses » et « Dans la chambre d’Osons Causer ».

    #France #8_mars #démocratie #Denis_Baupin #droits_des_femmes #institutions

  • Une enfance crucifiée

    Jusqu’en 1981 plus de 100’000 enfants en Suisse ont été placés de force dans des familles ou dans des institutions. Parce que leurs parents étaient trop pauvres ou jugés peu vertueux. Véritable enfer, l’institut Marini, dans le canton de Fribourg a hébergé des milliers d’enfants. Beaucoup y ont été battus, violés, certains même sont peut-être décédés suite à des mauvais traitements. Temps Présent a enquêté sur cette réalité souvent insoutenable. Car si pendant des années, la souffrance de ces malheureux est restée cachée, aujourd’hui l’Eglise a choisi de faire face à son passé aussi sombre soit-il et d’ouvrir ses dossiers.

    Ils s’appellent Michel, Daniel, Bernard, Jean-Louis ou encore Jacques… Ils ont tous bientôt 80 ans et pourtant ils sont encore marqués par leur passage à l’institut Marini. Les coups au quotidien, les humiliations, la peur de s’endormir dans le dortoir car le surveillant venait les chercher pour les violer…. Tout est encore présent dans leur mémoire. Pendant des années, ils ont vécu avec cette souffrance enfouie car personne ne voulait les écouter. Mais aujourd’hui grâce à la persévérance et au combat de l’un d’eux, l’évêque, Monseigneur Morerod a accepté de regarder le passé en face. Il a mandaté deux historiens pour dépouiller les archives de l’institut Marini et recueillir la parole des témoins encore vivants. Leurs conclusions sont accablantes. Les enfants, qui pour la plupart étaient des enfants placés, étaient à la merci des prêtres. Certains même étaient devenus des objets sexuels qu’ils se passaient entre eux.

    Le travail des historiens permet aussi de mesurer toute la stratégie d’occultation de l’Eglise, une institution intouchable dans le canton de Fribourg de l’époque. Il s’écoule toujours 10 ans entre les premières dénonciations et les sanctions... quand il y en a ! Car force est de constater que les prêtres pouvaient agir en toute #impunité. La punition la plus sévère consistait juste à les déplacer.

    Temps Présent a eu accès au dossier des enfants de Marini et expose l’ampleur de ce scandale.


    https://pages.rts.ch/emissions/temps-present/8388461-une-enfance-crucifiee.html#8388463
    #enfants_placés #prêtres #Fribourg #Institut_Marini #viols #abus_sexuels #maltraitance #histoire #enfants #enfance #Suisse #Eglise #violence
    cc @daphne @marty

    • Malgré une « réparation », tout n’est pas réglé

      Enfant, #Rita_Soltermann fut placée dans une ferme de la vallée d’Emmental. Dès cet instant, elle devint un être humain de seconde zone. Les mesures prises au niveau national pour réparer la souffrance subie, lui semblent justifiées ce qui ne veut pas dire que les cicatrices qui subsistent de cette époque disparaissent pour autant.

      Il y a des fleurs, des fleurs, des fleurs partout dans la salle de séjour de Rita Soltermann, la presque octogénaire de Niederönz (BE)... et 350 petits cochons en porcelaine qui font sourire le visiteur mais rappellent à Rita Soltermann sa jeunesse qui était tout autre que rose. À l’âge de six ans, Rita Soltermann fut placée dans une famille de fermiers de montagne sans enfants. Rita était alors le quatorzième enfant placé de suite dans cette famille – une main-d’œuvre gratuite qui peinait sur les pentes abruptes de cette ferme isolée de montagne.

      Il fallait se lever à 6h, nourrir d’abord les poules et ensuite les cochons. Ses vêtements restaient imprégnés des odeurs de l’étable quand elle se hâtait à rejoindre l’école sans possibilité de pouvoir auparavant faire sa toilette. Rita Soltermann l’admet sans ambages : « Je puais. » Une fois l’école finie, il fallait se changer et retourner travailler. Faire ses devoirs un jour de semaine était impensable, donc rien d’étonnant que ses résultats scolaires laissaient à désirer et ne lui permettaient pas de suivre un quelconque apprentissage. Dès le départ, ses cartes étaient faussées : « Si tu débutes comme ça, tu restes toute ta vie bouche-trou. On reste un être de seconde zone. »
      À dos de cochon

      Nourrir les cochons était un moment privilégié dans la vie de l’enfant. Elle aimait bien les cochons, devenus ses compagnons de peine qui lui procurent des rares moments de bonheur : « Parfois, je montais à dos d’une truie et quittais la porcherie. » À l’école, on l’appelait la « Söirittere » – Rita, la dompteuse de cochons.

      Rita Soltermann est l’une des milliers de victimes des mesures de coercition prises par l’État. Son destin est typique de celui des enfants auxquels l’administration a volé la jeunesse – et ceci à des fins d’assistance. Les enfants issus de familles défavorisées étaient placés, d’autres étaient détenus dans des centres ou proposés à l’adoption. Les enfants des communautés yéniches ont été enlevés à leurs familles sous le prétexte de leur assurer un avenir convenable. D’autres ont été castrés ou stérilisés sur demande de l’État. Depuis des années, les débats sont vifs en Suisse au sujet de la réparation et réhabilitation des personnes lésées durant ce sombre chapitre de l’histoire suisse qui a pris fin en 1981.

      Le Conseil fédéral et le Parlement ont fait un grand pas en avant en s’attelant à un travail de mémoire en concertation étroite avec les victimes qui bénéficieront d’un montant de solidarité de CHF 25 000. Ils sont plus de 9000 victimes, pour la plupart âgées, qui ont déposé une demande (voir également la « Revue » 4/2018). Rita Soltermann est l’une d’elles.

      Est-ce que ce geste changera le regard que l’on jette sur son propre destin ? Ce n’est pas si simple, pense Rita Soltermann. Il est certes très important que l’injustice subie soit reconnue comme telle mais en fin de compte, il ne pourra pas y avoir de véritable réparation. « Le fait, étant enfant, de ne pas avoir ressenti d’amour, de ne jamais avoir été serré dans les bras de ses parents, est une expérience irréversible. » Elle ne pourra pas non plus effacer le souvenir du désespoir qui l’a submergée quand, jeune maman, elle a dû lutter pour que son propre enfant ne lui soit pas enlevé. Le geste de solidarité de la part de la Confédération est important : « Mais ce n’est qu’une goutte d’eau dans un océan. »

      Les associations des victimes s’insurgent également contre cette solution en disant qu’une réparation ne suffira pas à effacer les traces. Robert Blaser, membre de l’organisation « Fremdplatziert » (placé chez autrui) constate que l’État a certes fait beaucoup mais a également sous-estimé des réactions comme par exemple le réflexe de défense contre tout ce qui est représentatif de l’administration : « Nombreux sont ceux qui considèrent que l’autorité – l’État, le canton, la commune et l’Église – a joué le rôle d’auteur des mesures. Et nombreux sont ceux qui ne comprennent pas que cet auteur veuille leur donner de l’argent. » La contribution de solidarité est, selon Blaser, plutôt « une reconnaissance de l’injustice commise » sans que les conditions de vie se soient pour autant améliorées. Pour les victimes vivant aujourd’hui dans une situation précaire, le montant serait même désastreux, insiste Blaser : « À savoir cinq salaires mensuels en contrepartie d’une vie salopée. » Selon lui, ce geste n’a rien d’une réparation. Luzius Mader, en charge du dossier, mandaté par le gouvernement, ne lui donne pas tout à fait tort. Il parle de geste de solidarité et non de réparation (voir interview en page 19).
      Appel aux fermiers

      Werner Zwahlen, membre de l’association « Netzwerk verdingt » (réseau placé) est d’avis que les prestations de solidarité ne peuvent en aucun cas changer l’histoire d’une vie. Son réseau avait espéré qu’un versement régulier tel une rente serait retenue à la place d’un versement unique. Une petite aide financière mensuelle aurait constitué une sorte de « coupure avec le passé ». Zwahlen et ses coéquipiers considèrent en outre que ce n’est pas à la Confédération seule de s’occuper du travail de mémoire historique. Les communes, cantons et organisations rurales sont réticents à s’y engager à fond. Kurt Gäggeler du « Netzwerk verdingt » regrette que les fermiers n’envisagent pas de « réhabiliter leurs fermes, à savoir de les laver de la malédiction du passé ». À ce jour, il n’existe pas encore d’initiative à ce sujet. Hans Jörg Rüeggsegger, président de la puissante Union suisse des paysans (USP) à Berne, a récemment commenté la suggestion de Gäggeler en disant qu’il ne connaissait aucune ferme qui se sentirait stigmatisée pour les événements passés.

      Que la réparation versée par l’État ne suffise pas à elle seule, est également l’avis de Daniel Huber de la « Radgenossenschaft der Landstrasse » (Association des gens du voyage) qui s’engage en faveur des Sinté et des Yéniches. Donner de l’argent comme geste de solidarité est « bien et justifié ». Toujours est-il que dans la vie de tous les jours, les gens du voyage tels les Yéniches et les Sinté ne sont pas bien accueillis. Selon Huber : « L’espace vital des gens du voyage rétrécit, les fermiers sont tenus de ne pas leur accorder d’aires de stationnement. » Le contraste entre la position bienveillante de la Confédération et la réalité serait simplement trop frappant.
      Une grand-mère entourée d’une multitude de fleurs

      De retour à Niederönz, Rita Soltermann revient sur d’autres facettes d’une vie sans jeunesse. Elle a fait la connaissance de sa sœur cadette seulement à l’âge de 68 ans. Une preuve de plus qu’en tant qu’enfant placé, on appartient à « une famille sans histoire commune ». Et elle ajoute que le risque de perpétrer la violence et la maltraitance est grand : « Je ne me suis rendu compte que j’étais une mère très sévère, jusqu’à donner des claques. » Elle en est aujourd’hui désolée mais cette violence doit être en elle ce qui ne l’empêche pas de ressentir un grand bonheur : dans sa vie de couple, elle se sent aujourd’hui protégée, entourée par une famille aimante.

      Selon toute vraisemblance, il y a des choses qui s’arrangent. La « dompteuse de cochons » d’antan se consacre aujourd’hui à ses fleurs et est devenue « ds Margritli-Grosi », la « grand-mère aux marguerites » : c’est ainsi que ses petits-enfants l’appellent quand elle leur sourit parmi ses fleurs.


      https://www.revue.ch/fr/editions/2018/05/detail/news/detail/News/malgre-une-reparation-tout-nest-pas-regle

    • « Le montant est une preuve de solidarité »

      Luzius Mader* était chargé de la part du gouvernement fédéral du dossier « Mesures de coercition à des fins d’assistance et de placement extrafamilial ». Voici son constat à demi-parcours, somme toute positif.

      « Revue Suisse » : Jusqu’en 1980, l’État a infligé des souffrances à de nombreux enfants. Êtes-vous satisfait de ce qui a été réalisé en matière de réparation ?

      Luzius Mader : Oui, je suis globalement satisfait, d’autant plus que par rapport aux approches précédentes, nous avons su lancer le processus politique d’un travail de mémoire indispensable. Ce processus politique est achevé tandis que le travail sur les aspects scientifiques et humains se poursuit.

      Vous étiez confronté au problème de devoir trouver des solutions politiquement applicables. Est-ce que ce volet politique pourra répondre aux attentes des victimes ?

      Dans la mesure où nous voulions obtenir des résultats concrets, nous devions, dans un premier temps, tenir compte du cadre politique. Un échec de plus aurait été fatal.

      Vous vous êtes réunis autour d’une table avec les victimes. C’était une expérience douloureuse ?

      Dans un premier temps, nous devions créer une confiance réciproque. Il fallait dépasser le stade de confrontation « auteurs-victimes ». C’était à moi de leur faire comprendre que les personnes réunies autour de la table n’étaient ni l’un ni l’autre, qu’elles étaient seulement désireuses de contribuer au travail de mémoire.

      Pour beaucoup parmi elles, la perspective restait donc inchangée : En tant que victimes, elles devaient soumettre leur demande à l’instance incriminée, à savoir l’État.

      Il n’y avait pas d’autre solution. C’était à l’État de nommer une institution prête à prendre en charge la lourde tâche. C’est tout à fait justifié : l’État doit assumer le rôle qu’il a joué, qu’il y a eu injustice et que de ce fait, il endossera sa responsabilité. Cette prise de position est au cœur même du problème.

      Au maximum 20 000 personnes auraient pu faire valoir le statut de victimes, 9000 demandes ont été déposées.

      Un chiffre qui correspond tout à fait à nos attentes, d’autant plus qu’il démontre que les obstacles psychologiques pour déposer une requête ont pu être surmontés par les victimes.

      Les victimes reconnues comme telles bénéficient de CHF 25 000. Est-ce qu’un tel montant est suffisant pour remédier à une vie semée d’injustices ?

      Je ne pense pas, j’évite toujours de parler d’indemnisation ou de réparation. Le montant est seulement une preuve de solidarité. Un geste nécessaire car une attestation du statut de victime couchée sur papier ne pourra suffire. Vu les courriers de remerciements, nombreuses sont les victimes qui l’ont compris ainsi.

      Le montant ne suffira pas à faire changer la situation financière d’une personne qui, suite aux souffrances subies, bénéficie aujourd’hui d’aides sociales.

      Tout à fait. Ce ne sont pas CHF 25 000 qui changeront fondamentalement une vie, d’autant plus que nombreux sont les ayants droit qui ont atteint un âge avancé. Mais le montant est exonéré d’impôt et n’engendre pas de réduction des prestations complémentaires. Dans ce contexte, ce n’est pas à l’État de donner d’une main pour mieux reprendre de l’autre.

      Les mesures mises à ce jour en œuvre ont été prises au niveau national. Mais ce sont les communes et cantons qui ont pris à l’époque les décisions qui ont fait souffrir tant de personnes. Ils s’en lavent les mains ?

      Non, les communes et cantons ont fait un travail remarquable lorsqu’il s’agissait de faire des recherches dans leurs archives et de créer des guichets d’accueil. Les communes comme Berne et Köniz ont entre autres versé des montants conséquents à une aide d’urgence. À l’heure actuelle, huit cantons ont financièrement contribué au budget de solidarité. Le fait qu’ils contribuent est plus important que le montant versé.

      Fin mai, vous avez pris votre retraite en abandonnant votre poste de directeur suppléant de l’Office fédéral de la justice. Pour vous, le thème est donc clos ?

      Je continuerai à m’occuper du sujet et diriger la commission consultative qui étudie les contributions de solidarité et à représenter les intérêts de la Confédération quant au travail de mémoire scientifique.

      * Luzius Mader était directeur suppléant de l’Office fédéral de la justice et dirigeait la table ronde en faveur des victimes des mesures de coercition à des fins d’assistance et de placement extrafamilial.

      https://www.revue.ch/fr/editions/2018/05/detail/news/detail/News/le-montant-est-une-preuve-de-solidarite

  • Programme du FN (3). #institutions : la fin des contre-pouvoirs démocratiques
    https://www.mediapart.fr/journal/france/230317/programme-du-fn-3-institutions-la-fin-des-contre-pouvoirs-democratiques

    Longtemps fâché avec la République, le FN se dit désormais « profondément républicain ». Mais les réformes qu’il préconise, en court-circuitant le Parlement et en affaiblissement les contre-pouvoirs, visent d’abord à construire un État fort, vertical et autoritaire.

    #France #Programme_FN_2017 #référendum

  • La démocratie d’influence et du copinage : nudge me tender
    https://reflets.info/la-democratie-dinfluence-et-du-copinage-nudge-me-tender

    Cette vidéo de 26 minutes — très pédagogique et amusante à la fois — est idéale pour comprendre de nombreuses choses en lien avec : l’opinion, l’information, les #Sondages, les emballements populaires électoraux, le populisme, […]

    #Breves #France #Politique #Video #BFM #CSA #démocratie_d'influence #démocratie_d'opinion #IFOP #influence_des_masses #Instituts_de_sondage #IPSOS #Lobbying_politique #Medef #Oligarchie #Opinion_Way #Philippot #Pouvoir_économique #pouvoir_politique

  • A Rome, #Jean-Luc_Mélenchon en tribun du peuple européen
    https://www.mediapart.fr/journal/international/120317/rome-jean-luc-melenchon-en-tribun-du-peuple-europeen

    Jean-Luc Mélenchon à Rome, samedi 11 mars © CG Le candidat de la #France insoumise participait samedi au quatrième sommet du #plan_B. L’occasion pour lui, en pleine campagne, de montrer que son projet – sortir des traités de gré ou de force – est partagé en #europe. À une quarantaine de jours du premier tour, Mélenchon estime qu’un vent favorable s’est levé.

    #International #France_insoumise #institutions #union_européenne

  • En direct de Mediapart. Réanimer notre #démocratie, changer de République ?
    https://www.mediapart.fr/journal/france/090317/en-direct-de-mediapart-reanimer-notre-democratie-changer-de-republique

    Prévue à Lyon puis rapatriée à Paris après l’oukase municipale (lire notre billet), notre émission vidéo hebdomadaire et en accès libre questionne ce jeudi soir l’évolution de nos #institutions. En première partie, de 20h00 à 20h30, retour sur l’affaire Baupin, les violences faites aux femmes et la journée du #8_mars. Et pour finir, carte blanche au vidéaste Usul.

    #France #Denis_Baupin #droits_des_femmes

  • La sémiotique visuelle : grands paradigmes et tendances lourdes

    http://signata.revues.org/287

    La #sémiotique_visuelle : grands paradigmes et tendances lourdes
    Jean-Marie Klinkenberg

    p. 91-109

    Le fil directeur de l’article, qui part du constat de l’hétérogénéité institutionnelle de la #sémiotique visuelle, est fourni par le relevé de quelques hypothèques qui ont pesé sur la naissance et le développement de la discipline : méfiance séculaire vis-à-vis de l’image, due à son caractère prétendument matériel, refus de la confrontation avec d’autres systèmes sémiotique, application mal comprise du principe d’immanence, qui a hypothéqué le débat sur l’iconicité, cousinage avec la critique d’art. Parmi les préoccupations nouvelles, susceptibles de renouveler la sémiotique dans son ensemble, on pointera l’intérêt pour la perception et la cognition.

    #image #institutions #immanence #iconicité #perception #cognition

  • #Auvergne-Rhône-Alpes : la #Culture asphyxiée par la #Politique (Libération)
    https://www.wereport.fr/politique-2/auvergne-rhone-alpes-la-culture-asphyxiee-par-la-politique-liberation

    Les instituts culturels de la région ont vu leurs #subventions baisser drastiquement en 2016. Une situation concomitante à la fusion des régions et à l’arrivée du nouveau président, Laurent Wauquiez. Et qui varie selon l’orientation partisane des villes. Mais que se passe-t-il dans les #institutions_culturelles de la région Auvergne-Rhône-Alpes ? Le musée des Tissus de Lyon est au bord de la noyade,...

    #Economie #financement

  • Cette fameuse séparation des pouvoirs
    http://www.laviedesidees.fr/Cette-fameuse-separation-des-pouvoirs.html

    La cour constitutionnelle est-elle une instance démocratique ? Non, répond J. Waldron, qui considère que le pouvoir judiciaire n’a pas à se substituer aux citoyens pour déterminer leurs droits. Mais sa conception de la séparation des pouvoirs est-elle encore d’actualité ?

    Livres & études

    / #philosophie_politique, #constitution, #représentation_politique, #institutions, #droits_de_l'homme

    #Livres_&_études

  • De jeunes diplômés européens dénoncent les conditions de stage, proches de l’exploitation RTBF - Myriam Baele - 21 Février 2017
    http://www.rtbf.be/info/regions/detail_de-jeunes-diplomes-europeens-denoncent-les-conditions-de-stage-proches-d

    Une cinquantaine de jeunes diplômés européens ont déplié leurs banderoles lundi au rond-point Schuman. Ils dénoncent les conditions des stages dans les institutions européennes mais aussi dans les associations et lobbys européens. De premières expériences de travail après le diplôme mais qui ne sont pas ou peu payées.

    Aux yeux de ces jeunes travailleurs européens, il ne s’agit pas de stages. Ces embauches n’ont rien à voir avec des études, mais bien d’emplois au rabais, en contradiction avec la loi belge.
    Enchaîner les stages, sans être payé (ou presque)

    Pour espérer un emploi lié à l’Union européenne, Nuno Loureiro a enchaîné sept stages. Soit 3,5 ans sans paye, ou presque, à Bruxelles. "C’était une période assez difficile. J’ai dû demander de l’aide financièrement à ma compagne, à mes parents."

    Des milliers de jeunes diplômés travaillent ainsi gratuitement ou pour des salaires largement en dessous du minimum légal à Bruxelles, dans des associations et lobbys, mais aussi dans les institutions européennes.

    Des stages synonymes d’exploitation, voire d’exclusion ?
     » Il y a à peu près 200 stagiaires par pays dans la Commission européenne, précise Bryn Watkins, pour la campagne Just Pay. On a fait il y a quelques semaines un sondage auprès des stagiaires chez les députés européens : il y en a le tiers qui reçoit 600 euros ou moins par mois, et 1 sur 10 qui ne reçoit rien de rien, et parfois pour des stages de 6 mois…"

    Et ne rien recevoir, c’est de l’exploitation, dit-il, mais aussi de l’exclusion.  « Ça exclut ceux qui n’ont pas la chance de venir de familles riches. Ça empêche une vraie diversité dans ce petit monde européen qui a beaucoup d’influence, et je crois que c’est très important d’avoir une diversité ici, qui est le miroir de la diversité des sociétés européennes. »

    Selon la loi belge, une embauche après les études s’appelle un emploi et doit être rémunérée, répètent ces jeunes diplômés qui publient sur Internet les noms de dizaines de structures concernées.

    #UE #UEF #union_européenne #Bruxelles #Stagiaires #institutions_européenne #lobbys #exclusion #exploitation #salaire

  • La Corporatocratie éclipse la démocratie. Liliane Held-Khawam
    https://lilianeheldkhawam.com/2017/02/17/la-corporatocratie-eclipse-la-democratie-liliane-held-khawam

    ❞Un Conseil fédéral sous le signe de l’éclipse ou de la disparition. Photo prémonitoire ou informatrice de la fin de l’Etat traditionnel souverain, dirigé par une Constitution ?

    Lorsque la démocratie dépérit, cela revient à admettre que de nouvelles entités – pouvant être commerciales et privées- sont potentiellement en train de récupérer les pouvoirs et l’autorité qui reviennent au pays concerné.

    Le concept qui est lové au cœur de cette problématique est celui de la « souveraineté« . En voici une définition :

    « La souveraineté est le principe de l’autorité suprême. En matière de politique, la souveraineté est le droit absolu d’exercer une autorité (législative, judiciaire et/ou exécutive) sur une région, un pays ou sur un peuple.

    La souveraineté nationale caractérise l’indépendance de l’État-nation par rapport à d’autres États ou à des instances internationales, hormis pour les autorités que cet état a librement accepté de céder (Cf. fédéralisme)."

    Historiquement, la souveraineté a pu être détenue par différents groupes :

    La souveraineté peut être détenue par :

    Dieu ou ses prêtres (théocratie)

    une seule personne (monarchie),

    un groupe de personnes (oligarchie),

    la nation (démocratie représentative),

    le peuple (démocratie directe)

    Les firmes transnationales (Corporatocratie)

    La définition traditionnelle est lacunaire. La corporatocratie, terme non reconnu encore dans les dictionnaires français existe pourtant bel et bien dans les faits. Cette nouvelle gouvernance se réfère à un système économique et politique contrôlé par les firmes transnationales ou les représentants de leurs intérêts.

    Nous vivons actuellement sous ce régime. Ne pas intégrer ce concept revient à ne pas comprendre les mutations et les bouleversements sociologiques environnants.

    Récemment, les autorités « suprêmes » de deux pays -Suisse et France- ont été sévèrement reprises par des organismes « INDEPENDANTS » des États auxquels ils sont supposés être rattachés.

    Le Conseil fédéral suisse décrédibilisé
    Le Conseil fédéral défendait récemment une loi soumise à votation. Elle concernait l’imposition des entreprises et les cadeaux fiscaux extravagants qu’il souhaitait leur offrir. Des modules faits sur mesure à l’industrie pharmaceutique, les big pharmas, ne devaient être compris que par les bénéficiaires eux-mêmes tant les textes alambiqués étaient illisibles pour le commun des mortels et donc des votants.

    Les spin doctors étaient de sortie pour en minimiser l’impact sur les finances publiques et pour menacer de la perte d’emplois en cas de refus par le petit peuple. Évidemment que les spin doctors au service du Conseil fédéral et probablement des lobbies ont omis de faire part du sponsoring offert à l’année sous différentes formes de soutiens aux entreprises financés par l’argent du contribuable !

    Les spin doctors avaient oublié de dire que les entreprises se servent en Suisse goulûment en matière de Recherche et Développement et vont à l’étranger pour passer en phase industrielle. Toute l’infrastructure coûteuse des Universités, HES, Ecoles Polytechniques, HEC, des pôles technologiques et autres arrangements cantonaux et fédéraux ne recevaient pas de contreparties.

    Les spin doctors, les as ès-manipulations des votations auraient pu gagner. Mais c’était sans compter avec les ennemis tapis à l’intérieur des arcanes du pouvoir !

    Un personnage inattendu a émergé d’un jour à l’autre sur la scène médiatique. Mme Eveline Widmer-Schlumpf, ancienne conseillère fédérale des Finances, a alerté le bon peuple sur les méfaits de cette réforme fiscale (RIE III). Ce que Madame a oublié de préciser, c’est que c’est elle-même qui avait initié cette réforme quelque temps avant de démissionner. Il fallait oser venir critiquer ses anciens collègues… C’est fait !

    Un autre imprévu dans la vie de ce Conseil fédéral qui se définit comme l’autorité suprême de la Suisse est venu achever de le décrédibiliser. L’auteur en question est le Contrôle fédéral des finances, un des multiples offices fédéraux qui ont été discrètement détachés de l’administration publique et qui ont été rendus INDEPENDANTS.

    Cet organisme, lui-même contrôlé récemment par la COUR DES COMPTES ALLEMANDE s’il vous plaît, n’a pas eu de mots assez durs envers le conseil fédéral. A le lire, cet organisme qui défend la réputation de la Suisse est incompétent. Voilà ce que nous lisions dans la TDG :

    « Pronostics peu fiables, réflexions pas abouties, conclusions orientées. La qualité du travail du Conseil fédéral laisse à désirer lorsqu’il prépare une loi. L’estocade est portée par le Contrôle fédéral des finances, qui s’est penché sur une cinquantaine de messages et leur évaluation. Le verdict est sévère : un tiers ne correspondent pas aux critères fixés par le gendarme financier de la Confédération. Or les messages du gouvernement sont essentiels : ils servent à définir la meilleure option à adopter, mais aussi à informer les parlementaires et le public.

    « Ces études d’impact sont souvent réalisées trop tard. Elles devraient aussi tenir compte dès le départ de plusieurs variantes »

    « Quinze pour cent des messages de notre échantillon sont clairement insuffisants, détaille Emmanuel Sangra, responsable des évaluations au Contrôle fédéral des finances. Trente pour cent ne présentent pas assez d’informations sur les répercussions pour les cantons. » Si les conséquences financières sont régulièrement évaluées – avec plus ou moins de fiabilité –, celles sur l’environnement ou la société sont quasi absentes. « Ces études d’impact sont souvent réalisées trop tard, ajoute encore Emmanuel Sangra. Elles devraient aussi tenir compte dès le départ de plusieurs variantes. »

    Les critiques ne s’arrêtent pas là. Le rapport montre que les outils dont disposent les différents offices de l’administration pour analyser l’impact d’un projet sont sous-utilisés. Une partie des collaborateurs ne sont d’ailleurs pas formés de façon adéquate. Il pointe ainsi du doigt la fiabilité défaillante des prévisions. Et de citer l’introduction du principe du Cassis de Dijon, dont on cherche encore les 2 milliards d’économies promis aux consommateurs. Plus grave, de nombreux messages ne font l’objet d’aucune analyse. Pour le Contrôle fédéral des finances, il faut améliorer la formation des collaborateurs et instaurer un contrôle de qualité, idéalement sous l’égide de la Chancellerie fédérale. »

    Voilà qui fait désordre à quelques jours des votations !!!

    L’État Français, un mauvais actionnaire
    La Cour des comptes française, autre organisme détaché de l’administration publique française étrille l’État en tant qu’actionnaire et met toute la pression possible afin de faire mettre en place la réforme qui n’est autre que le transfert, aux entreprises privées de la haute finance internationale, de son portefeuille-actions au travers d’un programme de cessions !

    Pour cela des dysfonctionnements majeurs sont relevés. Ils sont nombreux et contradictoires. Un exemple tout simple concerne le cumul de fonctions entre l’État actionnaire et en même temps régulateur. Le rapport ne semble pas se souvenir que les autorités de régulation sont elles-mêmes des entités de l’administration décentralisée, à l’image donc de la cour des comptes elle-même…

    Le rapport relève aussi l’hypertrophie du secteur public en France, qui représente près de 800.000 salariés. Ce constat est repris par le patron du Medef dans son programme pour la France. M Gattaz plaidait récemment dans le Figaro pour « ne remplacer qu’un départ à la retraite sur trois dans les trois fonctions publiques (État, collectivités et hôpitaux), afin de maîtriser les dépenses publiques. Il veut aussi aligner le temps de travail des fonctionnaires sur le privé. »

    Questions
    En quoi le fonctionnement du secteur public concernerait le représentant des entreprises si ce n’est parce qu’il se sent concerné par la gouvernance du pays, devenu propriété (grâce à l’endettement public) des corporations ?
    Qui pilote ces Cours des comptes et autre Contrôle fédéral des finances ? Nous ne croyons pas une seule seconde que des bouts de l’administration publique puissent être livrés à eux-mêmes. Par conséquent, les députés à qui la souveraineté a été déléguée, qui défendent la démocratie et qui sont payés par le contribuable devraient être invités à informer le public des mandants finaux des organismes qui les contrôlent…

    Nous sommes dans une situation inédite historiquement. La Constitution qui définit en droit comment s’exerce la souveraineté, quelles sont les institutions qui détiennent le pouvoir et comment elles sont contrôlées n’est plus la référence finale. Celle-ci est contournée, détournée, contorsionnée pour satisfaire les besoins de bénéficiaires finaux privés inconnus.

    Par un jeu d’éclatements et d’autonomisation des institutions publiques, la tête gouvernant les États en perd toujours plus le contrôle et finit par devenir rachitique et passablement atrophiée. Elle semble de plus en plus prendre l’eau de toutes parts emportant avec elle l’État lui-même en tant qu’entité.

    Cette observation de transfert des pouvoirs publics au privé n’est rien d’autre qu’une éclipse de la gouvernance publique traditionnelle au profit des… corporations et leurs lobbies (ONG comprises)…

    Liliane Held-Khawam❞

    Rappel utile (toupie.org) :
    « La souveraineté a été définie par Jean Bodin (1530-1596) dans son traité « Les Six livres de La République » comme un attribut essentiel de l’État : « La souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d’une République. » Aucun pouvoir n’est supérieur à la puissance souveraine qui ne peut être anéantie, mais elle n’est pas sans limite (s’exerce sur le domaine public et non privé). Pour Jean-Jacques Rousseau, le peuple est le seul détenteur légitime de la souveraineté. »

    #corporatocratie #Démocratie #corporation #barons_voleurs #Souveraineté #Oligarchie #multinationale #cadeaux_fiscaux #spin_doctors #lobbies #évaluation #Etat #reforme #secteur_public #Cours_des_comptes #institutions_publiques #administration_publique #Liliane_Held-Khawam #banque #finance #escroquerie #Hyper_Classe

  • L’adhésion des Balkans à l’Union européenne a-t-elle toujours un sens ?
    http://fr.myeurop.info/2017/02/07/l-adh-sion-des-balkans-l-union-europ-enne-a-t-elle-toujours-un-sens-150

    Face à la remise en question interne de l’Union européenne – incarnée par le Brexit – et à l’instabilité politique dans la région balkanique, notamment en Bosnie-Herzégovine et au Monténégro, la question semble plus que jamais se poser : l’adhésion des Balkans a-t-elle toujours un sens ?

    Adhésion sous conditions

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    #Institutions #INFO

  • #Trump & #Bannon big mistake: they do not realize that could get most if not all of what they want in terms of the revanchism of race, gender & class, the white Christian nation that they seem to wish for, without strongman politics. American #institutions offer more than enough resources for crushing their opposition quietly & efficiently. The experienced Republicans understand that so, if Trump or Bannon falls, the disaster will be less spectacular but actually worse.
    http://coreyrobin.com/2017/01/31/the-american-terrible #USA #government #gouvernement

  • Frédéric Lordon : soutenir Mélenchon ?
    https://blogs.mediapart.fr/edition/actualite-et-verites-de-la-campagne-de-la-france-insoumise/article/280117/frederic-lordon-soutenir-melenchon

    Retranscription de la vidéo-entretien de Daniel Mermet de « Là-bas si j’y suis ». Lordon analyse la situation politique et géopolitique actuelle ainsi que le positionnement de Mélenchon et de son apport dans le champ politique.

    L’élection de Mélenchon et des insoumis serait-elle une étape vers une alternative claire au capitalisme, un début d’un processus politique d’une toute autre ampleur qui passerait nécessairement par des mobilisations populaires et par une contestation de fond de l’ordolibéralisme. Il y aurait-il donc une occasion historique à saisir ?

    #pantomine_électorale #institutions_vè_république #sanctuarisation_des_traités_européens

  • #Luc_Béraud reprend à zéro le #Cinéma de #Jean_Eustache
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/270117/luc-beraud-reprend-zero-le-cinema-de-jean-eustache

    Photo prise par #Pierre_Zucca sur le tournage d’une des dernières scènes de « #Mes_petites_amoureuses ». Copyright : #Sylvie_Zucca. Assistant du cinéaste sur trois de ses grands films, Luc Béraud publie Au travail avec Eustache (making of). Une approche à neuf de l’œuvre de l’auteur de #La_Maman_et_la_putain. Compte-rendu et entretien.

    #Culture-Idées #Actes_Sud #Boris_Eustache #Institut_Lumière #Jean-Pierre_Léaud #Une_sale_histoire

  • #Pologne : les soldats américains accueillis en héros
    http://fr.myeurop.info/2017/01/19/pologne-les-soldats-am-ricains-accueillis-en-h-ros-14996

    P margin-bottom : 0.21cm ; Quelques jours avant la passation de pouvoir à Washington, une brigade de soldats de l’Otan a pris position en Pologne. Objectif : montrer les muscles face à la Russie de Vladimir Poutine.

    P margin-bottom : 0.21cm ; lire la suite

    #Institutions #OTAN

  • Pour en finir avec l’élection présidentielle - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/Pour-en-finir-avec-l-election.html

    L’élection du #président de la République au #suffrage-universel est, dit-on, une avancée démocratique incontestable, en ce qu’elle permet au peuple de choisir directement un homme et une politique. Selon P. Brunet et A. Le Pillouer, au contraire, l’élection présidentielle au suffrage universel déséquilibre nos #institutions et fragilise la vie politique.