#insularite

  • Emmanuel Macron défend la suppression du droit du sol sur l’île de Mayotte, devenue « la première maternité de France »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/19/emmanuel-macron-defend-la-suppression-du-droit-du-sol-sur-l-ile-de-mayotte-d

    Emmanuel Macron défend la suppression du droit du sol sur l’île de Mayotte, devenue « la première maternité de France »
    Le Monde avec AFP
    Le président de la République, Emmanuel Macron, a défendu, dans un entretien à l’Humanité publié dimanche 18 février au soir, le projet de loi, controversé, du gouvernement consistant à supprimer le droit du sol à Mayotte, département français d’outre-mer, pour endiguer l’immigration illégale, en majorité en provenance de l’archipel des Comores. « Il est légitime de poser cette question, car les Mahorais souffrent. Ils ont d’ailleurs accueilli très positivement cette proposition, quelles que soient leurs sensibilités politiques. Nous devons casser le phénomène migratoire à Mayotte, au risque d’un effondrement des services publics sur l’île », plaide-t-il.
    Mayotte est un département français situé dans l’archipel très pauvre des Comores. « Des familles y circulent et arrivent en France, via Mayotte, où elles ont accès à des prestations complètement décorrélées de la réalité socioéconomique de l’archipel », juge le président. « Mayotte est la première maternité de France, avec des femmes qui viennent y accoucher pour faire des petits Français. Objectivement, il faut pouvoir répondre à cette situation », affirme-t-il.« A cela s’ajoute un nouveau phénomène, ces derniers mois, compte tenu des difficultés sécuritaires dans la région des Grands Lacs : une arrivée massive de personnes en provenance de Tanzanie et d’autres pays », explique-t-il. Pour « casser ce phénomène migratoire », M. Macron veut aussi « restreindre l’accès aux droits sociaux pour les personnes en situation irrégulière ». Mais le président assure que « restreindre le droit du sol pour Mayotte ne signifie pas le faire pour le reste du pays », comme le réclament la droite et l’extrême droite. « Je reste très profondément attaché à ce droit pour la France », assure-t-il.

    #Covid-19#migrant#migration#france#mayotte#droitdusol#tanzanie#archipel#insularite#maternite#afrique#sante#constitution

  • François Héran, sociologue : « A Mayotte, de quel droit du sol parle-t-on ? »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/02/13/francois-heran-sociologue-a-mayotte-de-quel-droit-du-sol-parle-t-on_6216345_

    François Héran, sociologue : « A Mayotte, de quel droit du sol parle-t-on ? »
    Tribune François Héran
    Professeur au Collège de France
    Lors d’un voyage à Mayotte, en août 2022, Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur et des outre-mer, avait annoncé la couleur : pour réduire l’immigration des Comoriens, il fallait « lutter contre l’attractivité sociale et administrative » de Mayotte. La volonté récente d’abolir le droit du sol dans l’île en modifiant la Constitution s’inscrit dans cette ligne. Elle figurait déjà dans le programme du Rassemblement national (RN). Elle part d’un postulat : si l’immigration est si forte à Mayotte, au point que la moitié des habitants de l’île sont désormais, selon l’Insee, de nationalité étrangère, la faute en reviendrait essentiellement au droit du sol.
    C’est oublier que l’attractivité de Mayotte est d’abord géographique et économique. La politique d’influence menée par la France dans l’océan Indien dans les années 1970 a détaché les Mahorais des Comores en leur faisant miroiter une prospérité inespérée. Dans un rapport d’information, en octobre 2021, le Sénat a bien décrit la situation : les migrations entre les Comores et Mayotte sont typiques de la mobilité humaine des archipels. Elles s’expliquent par la faiblesse des distances, la communauté de langue et de culture, les liens familiaux, les écarts de salaire.
    En montant en épingle les rivalités historiques entre Mamoudzou et Anjouan, des familles de notables civils et religieux ont réussi à mobiliser la population de Mayotte en faveur du ralliement à la France lors du référendum de 1976, processus couronné par l’approbation massive de la départementalisation en 2009. Les Mahorais ont sincèrement cru que le référendum serait l’instrument magique permettant de grimper à bord du paquebot France et de larguer les amarres en abandonnant les Comores à leur sort.
    On s’est imaginé qu’il suffisait de requalifier les migrations internes de l’archipel en migrations « étrangères » pour s’en débarrasser. Ce n’était pas seulement nier les réalités géographiques, économiques et culturelles, c’était surestimer les capacités de la France à garantir, au sein de l’océan Indien, le développement d’un îlot de prospérité.
    Frontière redoutable
    Certes, nul ne peut nier les réformes majeures qui ont rapproché Mayotte de la métropole : instauration d’un état civil à la française, fin de la polygamie, suppression de la justice des cadis, mise en place de droits sociaux. Mais la distance reste considérable. Si l’on retient pour critère le PIB par habitant, l’île est désormais six fois plus riche que les Comores, tout en demeurant le plus pauvre des départements français.
    Entre Mayotte et l’île d’Anjouan, située seulement à 70 kilomètres, la France a creusé l’écart en installant une frontière redoutable : celle qui sépare les pays du Nord des pays du Sud. Comme l’a rappelé le géographe Stéphane Rosière, la nouvelle frontière entre Mayotte et les Comores a créé l’un des écarts de développement entre pays limitrophes les plus marqués au monde, derrière ceux qui séparent Israël de l’Egypte (16 contre 1), l’Iran de l’Afghanistan (10) ou les Etats-Unis du Mexique (7). Comment s’étonner que Mayotte continue d’attirer les populations voisines ? Comment ne pas mesurer le caractère tragique d’une mobilité de cousinage traitée dorénavant comme une invasion ennemie ?
    Dans l’essai Immigration : le grand déni (Seuil, 2023), je doutais qu’on puisse perpétuer « le paradoxe consistant à placer Mayotte en dehors de la légalité républicaine pour mieux affirmer son appartenance à la République ». La liste est longue des exceptions censées « adapter » le droit aux particularités des territoires d’outre-mer, en vertu de l’article 73 de la Constitution : pas de commission du titre de séjour, pas de recours face à l’OQTF (obligation de quitter le territoire français), pas d’allocation pour les demandeurs d’asile, pas d’accueil des enfants mineurs par l’aide sociale, pas d’accès au RSA avant un délai de 15 ans. Et, déjà, un droit du sol limité.
    Mais de quel droit du sol parle-t-on ? C’est par un abus de langage que l’on identifie le droit du sol simple à une acquisition « automatique » de la nationalité française. Il faut en réalité remplir trois conditions : être né en France, y avoir vécu pendant au moins cinq ans et toujours y résider à sa majorité. A Mayotte, une quatrième condition s’y ajoute depuis 2018 : être né sur place de parents qui étaient en situation régulière depuis trois mois. Comment justifier qu’on réduise ainsi le droit des enfants au nom d’une « faute » ancienne des parents ?
    La loi de 1889, qui a créé le droit du sol simple, fait partie des législations qui ont fait la République. Comme l’ont montré Patrick Weil et Rogers Brubaker, il ne s’agissait pas d’opposer un droit du sol « universaliste » à un droit du sang à base « ethnique ». On l’oublie souvent, le droit du sang fait partie intégrante du droit français de la nationalité : est française toute personne née d’un parent français. Le droit du sol ne s’oppose pas au droit du sang, il le complète. Dans les pays d’immigration (Amérique du Nord et Amérique latine, à quelques exceptions près), le droit du sang va de pair avec le droit du sol immédiat. Dans les pays d’immigration plus récente (l’essentiel de l’Europe, dont la France), il est complété par un droit du sol différé : toute personne née en France de parents nés à l’étranger devient française à sa majorité (dès 13 ans sur demande des parents, à 18 ans sinon). Les pays du Sahel et du Moyen-Orient privilégient un droit du sang patrilinéaire, tandis qu’en Russie et dans la plupart des pays asiatiques, le droit du sang exclut tout droit du sol, une façon de ne pas perdre ses émigrés.
    Notre droit de la nationalité est donc le fruit d’une longue histoire et d’un savant équilibre. Le RN prétend extrapoler la situation de Mayotte à l’ensemble de la métropole, comme si un milieu insulaire coupé de son archipel pouvait en quoi que ce soit préfigurer le reste du pays. Mais que ne ferait-on pas pour rallier l’opinion en liant les thèmes de l’immigration, de l’insécurité et du « grand remplacement » ? Si le parti Les Républicains et d’autres acteurs de notre vie politique lui emboîtaient le pas par simple calcul électoral, la République serait clairement en danger.

    #Covid-19#migrant#migration#france#mayotte#droitdusol#naturalisation#insularite#archipel#constitution#sante

  • Covid-19 : l’Australie rouvre ses frontières aux touristes vaccinés, après presque deux ans de fermeture
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/02/20/covid-19-l-australie-rouvre-ses-frontieres-aux-touristes-vaccines-apres-pres

    Covid-19 : l’Australie rouvre ses frontières aux touristes vaccinés, après presque deux ans de fermeture. Seuls cinquante-six vols internationaux devraient atterrir dans le pays dans les vingt-quatre heures suivant la réouverture, bien en deçà des niveaux d’avant la pandémie.
    Le premier vol international vers l’aéroport de Sydney devait arriver de Los Angeles lundi à 6 heures, heure australienne (20 heures dimanche, heure de Paris). Ici à l’aéroport de Sydney, le 1er novembre 2021, lorsque des Australiens avaient été autorisés à voyager pour la première fois. Près de deux ans que les touristes ne peuvent plus franchir les frontières australiennes, bloquées par des restrictions sur les voyages parmi les plus sévères au monde pour lutter contre la propagation du Covid-19. Mais « l’attente est terminée », a déclaré dimanche soir le premier ministre australien, Scott Morrison, lors d’une conférence de presse. L’Australie a rouvert, lundi 21 février, ses frontières extérieures à tous les touristes vaccinés « Faites vos valises », a lancé M. Morrison aux visiteurs potentiels de l’île-continent, en ajoutant : « N’oubliez pas d’apporter votre argent avec vous, car vous trouverez de nombreux endroits pour le dépenser ». La fermeture des frontières a coûté chaque mois 2,27 milliards d’euros, selon la Chambre de commerce et d’industrie du pays.
    Le premier vol international vers l’aéroport de Sydney a atterri de Los Angeles lundi matin à 6 h 20, heure australienne (dimanche à 20 h 20, heure de Paris), suivi d’autres en provenance de Tokyo, de Vancouver ou encore de Singapour. Seuls cinquante-six vols internationaux devraient atterrir en Australie dans les vingt-quatre heures suivant la réouverture des frontières, bien en deçà des niveaux d’avant la pandémie. Scott Morrison a cependant dit n’avoir « aucun doute » sur le fait que ce nombre augmenterait avec le temps.Pour attirer les touristes, le gouvernement australien a lancé une campagne publicitaire de 40 millions de dollars australiens (25 millions d’euros). Mais le Conseil australien (ATEC) chargé du tourisme international a évoqué des « signes inquiétants » concernant une possible réticence des étrangers à revenir en Australie, en raison des diverses restrictions internes sur les voyages, et de l’image qu’aurait laissée la fermeture draconienne du pays depuis deux ans.
    Les voyageurs ne pourront par exemple pas rejoindre le vaste Etat d’Australie-Occidentale avant le 3 mars. Dans cette région, les autorités ont conduit ces derniers mois une politique particulièrement stricte dite « zéro Covid », la coupant du reste de l’Australie.L’Australie avait fermé ses frontières en mars 2020, essayant de tirer partie de son insularité pour se protéger de la pandémie. Dans un premier temps, pendant plusieurs mois, cette fermeture draconienne et une politique stricte de dépistage et de traçage ont permis de contenir les effets du virus.L’arrivée du variant Omicron du SARS-CoV-2 a ensuite aggravé la situation, conduisant à des dizaines de milliers de contaminations et des dizaines de morts par jour. Au total, en près de deux ans, le Covid-19 a fait 4 913 morts en Australie. Plus de 15 200 nouveaux cas y ont été recensés dimanche, très en dessous du pic historique des 277 619 cas du 30 janvier.Pendant ces deux années, les Australiens n’ont, la plupart du temps, pas été autorisés à sortir de leur pays, et seuls quelques visiteurs ont obtenu une dérogation pour entrer sur le territoire, ce qui a valu au pays le surnom de « forteresse Australie ». Ces restrictions ont séparé des familles, mis à mal le secteur du tourisme et suscité des débats sur le statut de l’Australie comme pays ouvert, moderne et tourné vers l’extérieur.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#frontiere#pandemie#tourisme#economie#insularite#zerocovid#vaccination

  • Iles Tonga : des vivres envoyés depuis Tahiti par la Polynésie française
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/26/iles-tonga-des-vivres-envoyes-depuis-tahiti-par-la-polynesie-francaise_61110

    Iles Tonga : des vivres envoyés depuis Tahiti par la Polynésie française
    Un navire militaire australien, où un foyer de Covid-19 est apparu, a accosté mercredi dans cet archipel du Pacifique Sud afin d’y débarquer l’aide d’urgence attendue.
    Les secours continuent d’être acheminés vers l’archipel. La Polynésie française va envoyer vendredi de Tahiti des vivres, de l’eau et des vêtements vers les îles Tonga, meurtries par une éruption volcanique et un tsunami, ont annoncé, mercredi 26 janvier, les services de cette collectivité d’outre-mer.Ces missions d’assistance sont compliquées par le refus des Tonga d’entrer en contact avec les équipages, afin de se préserver du Covid-19, celui-ci n’ayant pas encore atteint ces îles reculées du Pacifique Sud.
    Lire aussi Iles Tonga : des images satellites montrent l’étendue des dégâts après l’éruption qui a fait au moins deux morts sur l’archipel. « J’essaie d’obtenir du premier ministre, Siaosi Sovaleni, qu’on descende pendant une heure, mais ils n’ont fait aucune exception, pour personne », a déclaré à l’Agence France-Presse Manuel Terai, délégué aux affaires internationales de la Polynésie française, et coordonnateur de cette mission pour la collectivité ultramarine.
    Le navire Tahiti Nui doit apporter 120 citernes d’eau potable de 500 à 2 000 litres, l’eau sur l’archipel ayant été polluée par les retombées de cendres. La Polynésie française livre aussi 210 bâches destinées à protéger les toits des maisons, ainsi que des tronçonneuses.Le gouvernement local a mobilisé les églises et la population pour des dons de vivres et de vêtements, pour un total d’un millier de mètres cubes de fret, a assuré Manuel Terai.Le voyage du Tahiti Nui, qui devrait durer quatre jours et demi, pourrait être perturbé, selon M. Terai, par une dépression tropicale attendue le 29 janvier et par les signes de réveil d’un autre volcan, dans les îles Vanuatu.
    Un patrouilleur français, l’Arago, a quitté Papeete vendredi avec 40 tonnes de fret à son bord pour une arrivée prévue le 29 janvier à Tonga. Il livrera notamment du matériel permettant de construire des abris d’urgence (500 tentes, des cordages, des outils), des kits d’hygiène et des lampes solaires, ainsi que de l’eau et des rations alimentaires.Un autre patrouilleur français, La Glorieuse, achemine dix tonnes de fret depuis la Nouvelle-Calédonie. Le matériel sera déposé sur une île de l’archipel, en fonction des besoins recensés sur place, avant d’être récupéré par les Tongiens.La France a aussi déployé mardi de Nouméa un avion Falcon Guardian pour un vol de reconnaissance sur les îles isolées, et un avion Casa devrait livrer des ressources d’urgence mercredi. En Océanie, l’assistance en cas de catastrophe humanitaire est déployée par le mécanisme Franz : la France, l’Australie et la Nouvelle-Zélande coordonnent leurs moyens, notamment militaires.
    Un navire militaire australien, où un foyer de Covid-19 est apparu, a accosté mercredi aux Tonga afin de débarquer l’aide d’urgence attendue par cet archipel. Le ministre tongien de la santé, Saia Piukala, a précisé que l’équipage du HMAS Adelaïde déchargera sa cargaison « sans contact », conformément aux mesures drastiques en vigueur dans ce royaume isolé de 100 000 habitants, qui reste l’un des rares pays au monde encore épargné par le Covid-19.L’Adelaide achemine environ 80 tonnes de produits de première nécessité, dont quelque 250 000 litres d’eau, des kits médicaux et du matériel technique. Tous les membres d’équipage du navire avaient été testés négatifs avant leur départ de Brisbane, mais 23 cas ont été découverts mardi. Ce nombre est passé mercredi à 29, selon M. Piukala.
    Le navire compte plus de 600 membres d’équipage, tous vaccinés. Le ministre australien de la défense, Peter Dutton, a expliqué mardi que les 23 personnes positives étaient asymptomatiques ou montrant des symptômes légers. Le bateau compte 40 lits d’hôpital, des blocs opératoires et un service de soins intensifs.

    #Covid-19#migrant#migration#tonga#polynesie#france#australie#nouvellezelande#pacifiquesud#frontiere#circulation#insularité#humanitaire#catastrophenaturelle#circulationthérapeutique

  • The hermit kingdom: how a proudly multicultural country became ‘fortress Australia’ | Australia news | The Guardian
    http://www.theguardian.com/australia-news/2021/may/14/the-hermit-kingdom-how-a-proudly-multicultural-country-became-fortress-
    https://i.guim.co.uk/img/media/13ea95e6ec08d82c37b19396e341d51d04bb0b76/0_480_7105_4262/master/7105.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    The hermit kingdom: how a proudly multicultural country became ‘fortress Australia’ As Covid wreaks havoc overseas Australia risks regressing culturally and economically if borders don’t reopen. A recent Lowy Institute showed only one third of Australians believe the government should do more to repatriate citizens. Tony Sammartino has no idea when he will next hug his three-year-old daughter, but it’s almost guaranteed it won’t be for another year at the earliest.“These are the best years of her life, and they should be the best of mine too. And they’re slipping away.”Tony hasn’t seen Maria Teresa, nor her mother and his partner, Maria Pena, since March 2020, when he was in the Philippines with their other daughter, Liliana.Before the pandemic, the family of four split their lives between Melbourne and Subic, a coastal city north-west of Manila, spending roughly half a year in each parent’s home country. Now, the Sammartinos are one of countless Australian families that find themselves separated by an almost hermetically-sealed border, an enduring aspect of Australia’s harsh response to the pandemic that continues to prevent even its own citizens from freely returning to or leaving their country. Some 40,000 Australians have at any one time remained stranded overseas, missing births, funerals, losing jobs, and even dying from Covid despite pleas for help to return home.As countries around the world vaccinate their populations and reopen to freer travel, Australia – which has recorded 910 deaths from Covid-19 and zero community transmission for most of this year – is progressively tightening its borders. The hardline approach appears to have gained support among the Australian public, with demographers and sociologists observing Australian leaders’ attitudes towards risk management had shifted Australians’ views about being global citizens, with other experts pondering: what does it say about the collective Australian psyche that a proudly multicultural country can be so supportive of such strict border closures?
    At the beginning of the pandemic, a permit system was introduced for those wanting to leave Australia, with even some compassionate pleas rejected.
    A strict mandatory hotel quarantine system was introduced to absorb an influx of returning citizens – about one million Australians lived overseas pre-pandemic. Then in July 2020, a cap was placed on the number of people quarantine hotels would process, leading to months of flight cancellations, and an almost impossible equation for airlines to remain profitable on Australian routes.Seat prices on airlines that continued to fly into the country soared by tens of thousands of dollars, with jumbos flying as few as 20 passengers per flight. Meanwhile, the prime minister, Scott Morrison, routinely rejected calls to build purpose-built facilities to repatriate more citizens, insisting state governments were responsible for quarantine.The country’s border crackdown peaked at the end of April this year, when Morrison used sweeping biosecurity laws to issue a directive threatening to imprison any citizens who attempted to fly to Australia from India via a third country while a temporary direct flight ban was in place during the recent outbreak. While a travel bubble was established with New Zealand in April, repeated delays to Australia’s vaccine rollout have made the government hesitant to announce a timeframe to reopen its borders. After the government revealed an assumption in its annual budget last week that the border would remain shut to international travel until after mid-2022, Tony is struggling with the lack of outrage at the policy.
    “I haven’t really absorbed that, because I know for me there has to be a solution sooner, it can’t take that long for them to come home.”
    Like many Australians, Tony’s partner was born overseas, and was not a citizen or permanent resident when the pandemic began. As the parent of an Australian born child, she could apply for a visa and exemption to Australia’s border ban on all non-citizens, however she cares for a child from a previous relationship in the Philippines, who would not be able to gain entry to Australia. Meanwhile, Maria Teresa is too young to travel alone, while Tony cannot secure an exemption and flights for him to travel to escort her to Australia, where he had been planning to enrol her in preschool. He does not want to risk becoming stranded in the Philippines indefinitely.
    This hasn’t stopped Tony waking up at 4am most mornings from the stress of his situation, and going online to search for flights. He has become obsessed with flight radars, to monitor the few passenger flights that still enter Australia each day, to calculate how many passengers they are carrying and what a route home for his daughter and partner might look like.“I just don’t have the money to fly there, and pay $11,000 each to fly home, and then quarantine (about $5,000). If you had money, could you get here easily,” he said, a reference to international celebrities who have paid their way into Australia. The family FaceTime call everyday, but Tony is worried their other daughter, Liliana, is losing interest in her mother, frustrated she is missing milestones in her life.“The embassy in Manila doesn’t help, but they sent us a link to a charter flight company in Hong Kong. The government has left us on our own. They haven’t beaten Covid at all, they’ve just shut us off entirely from it,” Tony said.
    Only one-third of Australians believe the government should do more to repatriate citizens, a recent Lowy Institute poll showed, and the Morrison government appears to be banking on the political safety of a harsh border policy as a federal election looms on the horizon. Dr Liz Allen, a demographer at the Australian National University, said the popularity of Australia’s Covid strategy was not surprising. She said despite the fact that about one in three Australians born overseas, “protectionist narratives have operated quite successfully in Australia”, particularly because of an older population. Prof Andrew Jakubowicz, a sociologist at the University of Technology Sydney, is not surprised by the “cognitive dissonance” occurring in a multicultural nation supportive of the border closures.“Something deep in the Australian psyche is the memory of how easy it was to invade this place, the idea that the moment you let them in, you’re in trouble,” he said. Jakubowicz pointed out that migrants to Australia are often the most opposed to further migration. “There’s a long history of pulling the gate shut once they’re through the door.“It’s this learned apprehension of letting in, it’s allowed us to accept hardline immigration policies in the past, and it’s allowed us to reprogram quickly to the stress of being stuck here in the pandemic. “The government has looked at the states’ popularity with their borders, and it’s comfortable with this Noah’s Ark model of survival,” Jakubowicz said. Allen agrees, and believes the government’s strategy plays into Australians’ sense of security.
    “Australia has not done anything marvellous or miraculous in containing Covid, it’s been about geography and dumb luck. We’ve dug a hole and stuck our head in it and that’s where we will remain.
    “We like to view ourselves as larrikins and irreverent people who stand up to authority, but in reality we are scared, we’re petrified. We’ve become so comfortable because of our geography that we’re losing our greatness.
    “We’re not even able to have a conversation about risk, the government is too scared of championing new quarantine facilities out of fear if something goes wrong,” she said. Allen believes the country “risks regressing” both culturally and economically without reopening to immigration, tourism and family reunions.On Friday, a coalition of business, law, arts and academic figures echoed this call, urging the government to adopt a “living with Covid” strategy to avoid reputational damage to Australia.“Australia benefits tremendously from our migrants and tourism. Year on year, this country has spruiked the wondrous kind of living conditions in this place to all corners of the world, to come join us.”“But now, so many who have made Australia their home, and taken a risk on us, we tell them to go home. Well they were home,” Allen said.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#biosecurite#multiculturalisme#frontiere#insularite#tourisme#economie#immigration#variant#vaccination#psyche

  • Thai tourist island of Phuket gets Covid jabs first in race to offer quarantine-free holidays | Coronavirus | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2021/apr/05/thailand-tourism-phuket-covid-jabs-quarantine-holidays
    https://i.guim.co.uk/img/media/a16b2af4b005eb95347dcbebef19cff43add11a5/0_232_3500_2101/master/3500.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    InThailand, it’s the all-important tourism sector that has jumped to the head of the Covid-19 vaccination line, with the country’s most popular resort island embarking on a mass inoculation programme two months ahead of the rest of Thailand.The island of Phuket aims to deliver shots to at least 460,000 people – the majority of its population – as it gears up for 1 July, when vaccinated overseas visitors will no longer be required to quarantine. Phuket also has its own international airport, which means tourists should be able to visit the island without posing any coronavirus risk to the rest of Thailand’s population.“If we can build immunity for 70-80% of the population on the island, we can receive foreign tourists who have been vaccinated without the need for quarantine,” Phuket’s Vice Governor Piyapong Choowong told Reuters.
    While medical workers, members of the cabinet and elderly people were the first to be vaccinated, Thailand’s decision to prioritise Phuket over other parts of the country underscores the central role of tourism to the economy.
    Spending by foreign tourists accounted for 11-12% of GDP pre-pandemic and the sector has been devastated by the virus with 1.45m jobs lost since last year.Just 6.7 million foreign tourists visited Thailand in 2020, spending $11bn. That compares with nearly 40 million in 2019, when they spent $61bn. The government wants to see at least 100,000 tourists come to Phuket in the third quarter. It also hopes that as vaccinations worldwide progress it will see a spike in demand in the fourth quarter and that nationwide 6.5 million visitors will have spent 350bn baht ($11bn) by the end of the year.

    #Covid-19#migrant#migration#thailande#vaccination#sante#tourisme#economie#insularite

  • The smell of gum trees and rejection: the Australians locked out of ’home’ by Covid border closures | Coronavirus | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2021/mar/28/the-smell-of-gum-trees-and-rejection-the-australians-locked-out-of-home
    https://i.guim.co.uk/img/media/bccd3e8865f13c1ef056228c8d59f518371da439/0_521_4032_2419/master/4032.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    The smell of gum trees and rejection: the Australians locked out of ’home’ by Covid border closures. A year on, Australia has become virtually unreachable for thousands of citizens
    “Whenever I come home, the first thing that always hits me is the light and the sunshine,” David Mack says. “New York has brilliant blue skies, but there’s something about Australian light. It sounds ridiculous, but you get hit with that sunshine and it’s just restorative.”Mack has been living in the United States for seven years, but now, in the midst of the pandemic, he misses Australia more than ever. “When Qantas stops flying … you realise very quickly Australia is an island and you have only one way easily to get in,” he says. “When everything stopped, I definitely felt cut off.”
    Home can be an amorphous concept. Often we associate it with our friends and loved ones, or perhaps the more abstract notion of national identity. But equally home is in the landscapes we have grown to know and love.
    “Landscape has exerted a kind of force on me that is every bit as geological as family,” Tim Winton wrote in his nonfiction book Island Home in 2017. “Like many Australians, I feel this tectonic grind – call it familial ache – most keenly when abroad.”But what happens when our connection to the place we consider home is suddenly severed? When it becomes a location we can’t reach? Or when we feel that the government of our home country has abandoned us?Australia’s international border shut on 20 March 2020. A week later, 14 days of hotel quarantine was mandated for returned travellers. While citizens and permanent residents have been allowed to return, the prohibitive cost (and risk) of flights and hotel quarantine combined with two weeks of isolation makes the prospect unappealing, if not unachievable, for many.
    “That Australia’s very physically far away is not comfortable for me,” Rachel Maher says. Maher works for the United Nations on its European migration response and has been based between Athens, Afghanistan and Geneva since 2016.“I miss the sunsets and the desert [areas] I grew up in [around the] wheatbelt, the silhouettes of eucalyptus trees – and the birds. The birds … The minute you call somebody in Australia, there’s some kind of bird in the background of the call, and that makes me very nostalgic.”
    Sary Zananiri, an Australian academic living in the Dutch city of Leiden, says he really longs for the sense of physical space in Australia, “which you just don’t get in Europe”.“The Netherlands is a beautiful and green country, but it’s small and it really is impossible to get away from human beings,” he says. “And there’s no wilderness, it’s all reclaimed land. It’s really a very different sort of a space. “I think the Australian psyche is very much linked to its landscape, you know … There’s something about that smell of gum trees and pine trees, and that damp of the [family] farm in the morning that I really do miss.”For many expats, the ability to dip in back home to reconnect at regular intervals made them feel at ease living so far away. Now the pandemic has put that on hold, anxiety has begun to creep in.
    “I guess I’d already made peace that I was probably going to be in the States for a while and the thing that allowed me to mentally accept that was the ability to get home relatively easily,” Mack says. “Having that ease of travel [taken away] really does force you to confront the tyranny of distance.”
    Elizabeth, who asked that only her first name be used, still calls Australia home despite working as teacher in Hong Kong for 23 years. Pre-pandemic, she would return at least once a year, usually for two weeks at lunar new year. Now the combined quarantine requirements – two weeks on arrival in Sydney and three weeks on return to Hong Kong – have made such a trip impossible.“That’s a total of five weeks’ quarantine and I get 16 days [of leave]. So I couldn’t even meet the demands of one quarantine, let alone to quarantine and then still have time to see family,” she says. “So pragmatically, any travel is out of the question.For Zananiri, who is fifth generation Australian on his mother’s side and Palestinian on his father’s side, the pandemic has strained his relationship with his home country.“My dad, being Palestinian, was made stateless so I think I always grew up with this idea that my Australian passport was my protection in the world, you know, and seeing how Australians abroad are being treated – the lack of consular assistance, the border measures that are in place – I do feel like [we’ve] been completely cut off.”Currently in Athens, where he is not a citizen and has no right to healthcare, Zananiri wonders how he will get vaccinated and, if he can’t, whether that will affect his chances of returning.
    Australia’s deputy chief medical officer, Prof Michael Kidd, says the federal government has no plan to vaccinate its citizens abroad. Rather it will vaccinate everyone in Australia regardless of citizenship, and “we hope that other countries will be doing the same”. For a country where almost a third of the population was born overseas, that policy feels like rejection to some.
    “Many of us have very multi-centred lives … a lot of us have multiple homes and multiple identifications with different places by virtue of the multiculturalism of Australia,” Zananiri says. “And I don’t think that’s really been recognised very much in government policy. There’s a projection of a very particular type of Australian in this that’s going on.”
    ‘A state of suspension’As Australian universities struggled with the absence of international students, the pandemic accelerated the shift in Zananiri’s mindset towards cultivating roots elsewhere.
    “Watching what happened in Australia in the context of Covid, particularly around higher education and this complete destruction of university systems, there’s something depressing about watching that from afar – especially given that I left Australia precisely because I was struggling to find funding in Australia, struggling to get a permanent job.
    “I recently bought an apartment in Athens and I think part of that is realising that I don’t have a lot of security in being Australian any more.”
    Maher says she makes new homes wherever she goes, but she tries to maintain small connections to Australia within them. (...)Maher says it’s a “privilege” and “heart-bursting experience” to be connected to different communities, in different geographies and cities and cultures, but she worries about the long-term impacts of the “state of suspension” the pandemic has created.“I think I was fine when it was periods of short-term departure for work and I always knew I was coming back. Suspending that semi-permanently is a whole different state of mind.”

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#retour#frontiere#insularité#santementale#distance#famille

  • En Nouvelle-Calédonie reconfinée, « on a tenu un an, c’est déjà incroyable »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/03/11/en-nouvelle-caledonie-reconfinee-on-a-tenu-un-an-c-est-deja-incroyable_60727

    En Nouvelle-Calédonie reconfinée, « on a tenu un an, c’est déjà incroyable »Jusqu’à la semaine dernière, le territoire était l’un des derniers au monde exempts de cas de Covid-19. Comptant 16 personnes atteintes jeudi, les autorités ont décidé de frapper vite et fort.Dimanche 7 mars, les autorités de Nouvelle-Calédonie ont décrété un confinement de deux semaines après l’apparition de cas de Covid-19 dans le territoire jusqu’ici épargné par l’épidémie.« On attend l’astéroïde », plaisante un internaute, à propos de la série noire qui frappe la Nouvelle-Calédonie. En une semaine, les habitants ont vécu une attaque mortelle de requin, une alerte au tsunami, un cyclone, et, pour parachever le tout, l’annonce, dimanche 7 mars, d’un confinement strict de deux semaines, à la suite du dépistage de neuf premiers cas de Covid-19.Sans parler de la chute du gouvernement collégial le 2 février et de l’incapacité de la nouvelle équipe élue à désigner un président, sur fond de querelle entre indépendantistes. En attendant, l’exécutif démissionnaire est cantonné à l’expédition des affaires courantes, qui, vu le contexte, portent bien mal leur nom.
    Sous cloche, l’archipel n’avait connu qu’un mois de confinement au début de la crise, du 23 mars au 20 avril 2020, et a dressé un sas sanitaire à ses frontières, imposant à tout arrivant un isolement de quatorze jours dans des hôtels réquisitionnés, dont la sortie n’est autorisée qu’après deux tests PCR négatifs.
    Depuis presque un an, le Caillou pouvait ainsi se targuer d’être l’un des derniers havres « du monde d’avant » avec restaurants, boîtes de nuit, cinéma, dîners entre amis et embrassades. Dimanche, « la bamboche » a brutalement pris fin. Selon des éléments qui restent à confirmer, le virus est arrivé par l’archipel voisin de Wallis-et-Futuna, avec lequel une bulle sanitaire avait été instaurée.Une « fuite » dans l’organisation de la quatorzaine en hôtel, également imposée à Wallis-et-Futuna à tout passager entrant, semble à l’origine de l’introduction de la maladie dans ce petit archipel de 11 500 habitants (un premier cas samedi, 129 jeudi 11 mars), laquelle s’est ensuite propagée en Nouvelle-Calédonie, où, jeudi, le compteur affichait 16 cas, dont un porteur du variant anglais.
    Tous ces patients sont récemment revenus de Wallis-et-Futuna ou sont des cas contacts. « Ça devait arriver, on ne pouvait pas rester indéfiniment dans notre bulle. On a tenu un an, c’est déjà incroyable », confie avec flegme Marianne, directrice d’une agence de communication, qui a mis son salarié en télétravail et redoute un confinement long dans un contexte déjà dégradé.
    « Le Covid s’ajoute à la crise politique, à celle du nickel et aux incertitudes sur l’avenir. C’est un peu la totale », déplore la quinquagénaire, en faisant allusion aux déboires de l’industrie métallurgique et à la tenue, au plus tard en octobre 2022, d’un troisième et dernier référendum sur l’indépendance, dans le cadre de l’accord de Nouméa (1998) et du processus de décolonisation. Les deux premiers, en 2018 et 2020, ont été gagnés par les partisans du maintien dans la République française. « C’était miraculeux qu’on y ait échappé jusque-là. Les Calédoniens sont des gens plutôt civiques et je pense qu’on va réussir à limiter la casse », se persuade pour sa part Andrée, retraitée, réajustant « ce masque qui tient chaud » en plein été austral. Pour contrer le risque d’épidémie, le gouvernement local et le Haut-Commissariat de la République ont décidé de frapper vite et fort. « On adopte la stratégie “zéro Covid” de nos voisins australiens et néo-zélandais, qui a fait ses preuves. On écrase une mouche avec un trente tonnes », explique Christopher Gygés, porte-parole du gouvernement, alors que le confinement strict est entré en vigueur dès lundi minuit.Pour deux semaines au moins, tous les établissements scolaires et universitaires sont fermés, les déplacements non impérieux sont limités à une heure par jour dans un rayon d’un kilomètre, le port du masque est obligatoire dans l’espace public, tandis que les vols internationaux dans le sens des arrivées sont suspendus, à l’instar des vols domestiques interîles. « Nous n’avons pas été pris de court car depuis un an, même si on était “Covid-free”, une cellule d’anticipation était en place en cas d’arrivée du virus », poursuit M. Gygès, qui précise qu’un stock de 5 millions de masques est disponible. Les autorités ont en outre demandé à toutes les personnes revenues de Wallis-et-Futuna depuis le 25 janvier, environ 600, de s’isoler et de se signaler aux services sanitaires. Président du Sénat coutumier, Justin Gaïa a de son côté demandé de surseoir à toutes les cérémonies traditionnelles et « de fermer les accès de toutes les tribus [kanak] » où la vie en communauté favorise la circulation du virus.

    #Covid-19#migrant#migration#france#nouvellecalédonie#sante#covidfree#casimporte#insularite#circulation#frontiere

  • L’île de Bornholm, laboratoire d’une existence déconfinée au Danemark
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/03/04/au-danemark-une-ile-est-devenue-le-laboratoire-d-une-existence-deconfinee_60

    Pendant les semaines qui viennent, l’île de 40 000 habitants va faire office de laboratoire, utilisé par Copenhague pour y tester la sortie du semi-confinement, imposé depuis Noël afin d’endiguer la recrudescence des contaminations causées alors par le variant britannique du Covid-19.
    Les tatoueurs, masseurs, esthéticiens, mais aussi les écoles de conduite ont également rouvert lundi, ainsi que l’ensemble des établissements scolaires. Condition : les élèves de plus de 12 ans et leurs enseignants vont devoir se faire tester deux fois par semaine. Le reste de la population, au moins une fois. Chez le coiffeur, il faudra présenter un certificat de test négatif datant de moins de 72 heures. Le même est exigé à l’entrée et à la sortie de l’île.
    Pour permettre ce dépistage à grande échelle, huit centres de tests ont été installés à Bornholm. Les enfants et leurs professeurs se feront, eux, dépister à l’école. Joint par téléphone, le maire social-démocrate, Thomas Thors, assure que « les habitants sont prêts à se plier à ces contraintes, si cela permet de revenir plus vite à une vie presque normale ». Les bars et les restaurants restent fermés, mais la jauge pour les rassemblements a été relevée de cinq à dix personnes. Avec un taux d’incidence de 5 cas pour 100 000 habitants, Bornholm n’a pas été choisie au hasard : « Son très bas niveau de contamination et son insularité en font un endroit idéal pour étudier comment le dépistage de masse peut être utilisé pour prévenir les transmissions, et pas seulement comme un outil de management de la pandémie », explique Jens Lundgren, spécialiste des maladies infectieuses au Rigshospitalet de Copenhague.

    #Covid-19#migrant#migration#danemark#insularite#sante#circulation#depistage#tauxincidence#transmission

  • Seventy per cent of Australians think border should stay shut until global Covid crisis has passed – poll | Essential poll | The Guardian
    http://www.theguardian.com/australia-news/2021/feb/16/seventy-per-cent-of-australians-think-border-should-stay-shut-until-glo
    https://i.guim.co.uk/img/media/bc96de42d81055907c050111aebf6bccdbb0d2cf/0_44_3497_2099/master/3497.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    A significant majority of Australians think the Morrison government should keep the border closed until after the pandemic is under control globally, and most voters think Canberra should be responsible for managing quarantine for returning travellers, according to the latest Guardian Essential poll.The latest survey of 1,109 respondents suggests voters have adopted a fortress Australia disposition as concerns are heightened about more virulent variants of Covid.
    Some 71% of the survey think the border needs to remain shut until the public health crisis has passed and 62% agree with the statement: “It should be the federal government’s responsibility to protect Australia’s international borders and manage the hotel quarantine system.”The sentiment follows the Victorian premier, Daniel Andrews, flagging last week the need for a “cold, hard discussion” about whether Australia should reduce international arrivals further, given the increased rate of transmission associated with new variants and the impending vaccination program in Australia.Andrews on Monday declared the only way to eliminate the risk of cases spreading from hotel quarantine into the community was to reduce the number of international arrivals to zero.But the premier said it was possible the current risks could be better managed if quarantine occurred in purpose-built facilities – a concept the Morrison government has pushed back against.While a majority of survey respondents want to isolate the country right now, the instinct is situational. Some 67% of the sample say the border should be reopened “slowly and safely” after the Covid vaccines have been rolled out to the public.This fortnight’s survey indicates Australians are fatigued with the crisis, with more than 70% of respondents saying they want life to return to how it was before the pandemic, and 43% of the sample agreeing with the statement: “I don’t think I could stand another lockdown.”

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#frontiere#isolement#insularite#zerocovid#hotelquarantaine

  • Covid-19 : comment l’Australie et la Nouvelle-Zélande réussissent à éradiquer le virus sur leur territoire
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/15/covid-19-comment-l-australie-et-la-nouvelle-zelande-reussissent-a-eradiquer-

    Viser un taux d’incidence faible de l’ordre de 10 cas pour 100 000 habitants, très peu pour la Nouvelle-Zélande et l’Australie. Les deux pays océaniens estiment que, pour garder le contrôle sur l’épidémie, il faut tendre vers un objectif zéro. Wellington suit une politique « d’élimination » du Covid-19. Canberra de « neutralisation agressive ». Sous ces différences sémantiques se cache une même stratégie : empêcher toute circulation du virus sur le territoire national en écrasant la moindre flambée épidémique. Fin janvier, l’Institut Lowy de Sydney, qui a évalué la qualité de la gestion de la pandémie par une centaine de pays sur la base de six critères, a classé la Nouvelle-Zélande première, l’Australie huitième et la France soixante-treizième.
    Pierre angulaire de ce succès des antipodes : la fermeture des frontières aux étrangers non résidents et la mise en quatorzaine obligatoire de toute personne entrant dans le pays. Un système instauré précocement, dès le mois de mars 2020, et particulièrement étanche. Les voyageurs, qui pendant les premières semaines avaient été autorisés à s’auto-isoler, ont rapidement été envoyés dans des « hôtels de quarantaine » surveillés par la police et l’armée. « C’est un élément fondamental de notre politique de neutralisation, explique l’infectiologue australien Paul Griffin. Ces établissements agissent comme des barrières de protection vis-à-vis de notre population. Evidemment, le système n’est pas parfait. Il y a parfois des fuites. Mais, dès lors qu’elles sont rares, nos services sanitaires peuvent déployer efficacement nos autres outils de défense comme les technologies de traçage. »
    Pendant leur quatorzaine, les voyageurs sont testés à deux reprises. Depuis l’apparition des nouveaux variants, les fonctionnaires et salariés en contact avec ces personnes doivent se plier à des tests quotidiens. Grâce à ce cordon sanitaire frontalier, la plupart des habitants de ces pays n’ont subi qu’un confinement de quelques semaines depuis le début de la pandémie.
    « Coupe-circuits » En Nouvelle-Zélande, c’est le 23 mars que la première ministre, Jacinda Ardern, a donné quarante-huit heures à ses concitoyens pour se préparer à la fermeture de tous les magasins non essentiels et des écoles. L’archipel n’enregistre alors pourtant que quelques dizaines de cas quotidiens. Il faut « frapper vite et fort », martèle l’élue travailliste, qui vient de faire le pari de l’élimination, à contre-courant des autres pays occidentaux, qui misent soit sur un « contrôle de la courbe », soit sur l’immunité collective. Ce confinement strict durera un peu plus d’un mois avant d’être levé à pas comptés. Entre-temps, le virus a effectivement été éradiqué du sol « kiwi ». De l’autre côté de la mer de Tasman, Canberra a opté pour un confinement plus souple, mais a atteint pratiquement le même résultat. En mai, le Covid-19 a quasiment disparu sur l’île-continent. Depuis, les cas d’infection acquise localement sont rares et ils proviennent systématiquement de brèches dans le dispositif frontalier.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#nouvellezelande#sante#frontiere#depistage#quarantaine#insularité#confinement#cordonsanitaire

  • Scientist calls for curbs on UK arrivals to halt South African Covid variant | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2021/feb/02/scientist-calls-for-curbs-on-uk-arrivals-to-halt-south-african-covid-va
    https://i.guim.co.uk/img/media/aa3b7579911469c975c4eaf88b936c9e0b2acb6b/0_98_4413_2648/master/4413.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    One of the UK government’s scientific advisers has said there must be a “significant reduction” in people coming into the country to combat the South African coronavirus variant, but closing borders completely was impractical.Prof Calum Semple, who sits on the Scientific Advisory Group for Emergencies (Sage), was speaking after Downing Street denied Boris Johnson had been told by Sage scientists two weeks ago to halt all travel or enforce mandatory hotel quarantines on arrivals from all countries to stop new variants. After the health secretary, Matt Hancock, announced that cases of the South African variant had been found across England, Labour said it bolstered the argument for closing UK borders or enforcing hotel quarantine for all new arrivals.Semple, a professor of child health and outbreak medicine at the University of Liverpool, said it was “incredibly important” to “snuff out” the South African variant but there were limits to what could be done.“It’s much easier if you’re a small island such as the Isle of Man to close the borders,” he told BBC Radio 4’s Today programme. “Britain is a complex transit country and it’s a much harder decision to make there. But, in general, I do support restricting movement, particularly of people in this time. You can’t do it altogether when you get a country that’s dependent on imports for food and other essential processes, it’s just not practical, but yes a significant reduction in the movement of people is incredibly important at present.”

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#variant#sante#frontiere#insularité#quarantaine#paystransit

  • L’Australie et la Nouvelle-Zélande craignent les nouveaux variants du Covid-19
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/01/31/en-australie-et-en-nouvelle-zelande-la-peur-des-nouveaux-variants-du-covid-1

    Le gouvernement de l’Etat d’Australie-Occidentale n’a pas attendu les résultats du séquençage génomique : dimanche, il a immédiatement décidé de confiner la ville de Perth pour cinq jours, quand il a appris qu’un agent de sécurité, travaillant dans un hôtel reconverti en centre d’accueil pour voyageurs en quarantaine, avait été testé positif au SARS-CoV-2. L’homme était affecté à l’étage où séjournait un malade porteur du variant britannique.Ce nouveau variant, plus contagieux, inquiète les autorités australiennes et néo-zélandaises qui ont réussi à limiter la propagation du coronavirus sur leur territoire en fermant leurs frontières aux étrangers non-résidents et en instaurant un système de quatorzaine obligatoire dans des hôtels. C’est la troisième fois, en quelques semaines, qu’une personne est contaminée à l’intérieur même de ces établissements.
    « Des dizaines de milliers de personnes ont transité par ces structures avec succès, mais nous cherchons comment rendre le système encore plus étanche », avait déclaré, jeudi 28 janvier, la première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, après la découverte de trois cas, porteurs du variant sud-africain, infectés dans un hôtel d’Auckland et diagnostiqués seulement plusieurs jours après leur sortie. Si le virus ne semble pas s’être propagé dans la population, l’incident a provoqué une onde de choc dans ce pays qui n’a connu que deux flambées épidémiques très rapidement éradiquées grâce à des confinements stricts (l’un national, l’autre local) : fermeture des magasins non essentiels et des établissements scolaires. Depuis le 18 novembre, les seules personnes testées positives l’avaient été dans ces hôtels où sont isolés tous les voyageurs revenant de l’étranger, érigés comme des remparts face à la pandémie.
    Pour s’assurer de leur étanchéité, la Nouvelle-Zélande et l’Australie ont multiplié les mesures de précaution : les confinés sont surveillés par la police ou l’armée, toute interaction avec les employés leur est interdite – les plateaux-repas sont livrés devant les portes et le ménage n’est pas fait – et ils ne doivent pas sortir de leurs chambres, sauf en Nouvelle-Zélande pour prendre brièvement l’air. Après l’émergence du variant britannique, les deux pays ont renforcé leur dispositif, exigeant des voyageurs qu’ils fournissent un test négatif avant même de monter dans l’avion. Canberra a également imposé au personnel navigant de se faire tester à l’arrivée sur l’île-continent et a provisoirement réduit, de 6 000 à moins de 4 000, le nombre de personnes autorisées à entrer dans le pays chaque semaine.
    « Ces nouveaux variants, plus contagieux, représentent un défi majeur. Ils peuvent se propager plus facilement dans les hôtels et, s’ils parviennent à s’échapper, le risque épidémique est évidemment accru », souligne l’épidémiologiste australien Tony Blakely. Mi-janvier, Sydney a noté que le nombre de confinés infectés par ces variants avait doublé en une semaine.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#nouvellezelande#variant#frontiere#isolement#insularite#test#quarantaine#personnelnavigant

  • Covid-19 : la Corse demande aux voyageurs venant pour les fêtes de présenter un test négatif
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/12/12/covid-19-la-corse-demande-aux-voyageurs-venant-pour-les-fetes-de-presenter-u

    Les personnes souhaitant se rendre en Corse durant les fêtes de fin d’année devront avoir fait un test PCR ou antigénique soixante-douze heures avant d’embarquer sur un bateau ou dans un avion vers l’île, a annoncé le préfet samedi 12 décembre. L’obtention d’un test négatif sera une condition requise à compter du 19 décembre et jusqu’au 8 janvier pour pouvoir se rendre en Corse pour toutes les personnes âgées de plus de 11 ans, ont précisé le préfet, Pascal Lelarge, et la directrice générale de l’agence régionale de santé (ARS) de Corse, Marie-Hélène Lecenne, lors d’une conférence de presse à Ajaccio. Ils ont déclaré avoir mené une « large consultation » avec les acteurs économiques et sanitaires de l’île avant d’arriver à ces mesures. « Cette obligation va consister à réaliser un test dans les soixante-douze heures avant l’embarquement. Nous considérons que la très grande disponibilité de tests, que ce soit PCR ou antigéniques, ne doit pas poser de difficulté aux visiteurs », a expliqué le préfet.
    Si les résultats de ces tests ne seront pas directement demandés par les compagnies aériennes ou maritimes aux passagers, ces derniers devront remplir une attestation sur l’honneur avant d’embarquer certifiant qu’ils ne sont pas positifs au Covid-19 et ne présentent pas de symptômes. Ils devront en outre être en possession d’un justificatif d’un laboratoire ou d’une pharmacie. « Les personnes devront avoir sur elles et pouvoir présenter, en cas de contrôle de police, un justificatif du laboratoire ou de la pharmacie prouvant qu’ils ont passé le test », a souligné le préfet. Toute infraction sera punie d’une amende de 135 euros. Pour s’assurer de la bonne marche de ce dispositif, des contrôles seront mis en place dans les ports et aéroports insulaires, à l’arrivée et au départ. Mais ces contrôles ne pourront pas donner lieu à un refus d’embarquement. Pour justifier la mise en place de cette nouvelle mesure en Corse, la directrice de l’ARS a mis en exergue la « situation très particulière » de l’île, où le taux d’incidence du virus a fortement diminué, au moment où des flux importants de visiteurs sont attendus en provenance de territoires où le taux d’incidence est encore élevé.

    #Covid-19#migration#migrant#france#corse#sante#test#frontiere#tourisme#insularite

  • Samoa records its first Covid-19 case – imported from Australia | World news | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2020/nov/27/samoa-records-its-first-covid-19-case-imported-from-australia
    https://i.guim.co.uk/img/media/d31fc551ef61f8aa022dee1f9a515e7032ac1f12/219_0_1488_893/master/1488.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Samoa has confirmed its first case of coronavirus – a case imported from Australia – after nearly 11 months keeping Covid from its shores.The positive case was detected in a 70-year-old Samoan citizen who travelled to Apia from Melbourne, landing in the capital on a repatriation flight on 13 November.“We confirm that there is one positive case after we tested all 274 passengers in quarantine yesterday, in view of the end of their quarantine period tomorrow,” the chief executive of Samoa’s ministry of health, Leausa Dr Take Naseri told a press conference on Friday.
    Earlier in the week, there’d been significant confusion over whether Samoa had recorded a case of Covid-19.A sailor who had been on the same flight back to Samoa had initially tested positive, but this was later inconclusive.
    “The sailor on his left nostril tested positive and on his right one tested negative,” Samoa’s prime minister Tuila’epa Sailele Malielegaoi declared on television.Naseri said the 70-year-old positive case and his wife have been moved to a dedicated Covid-19 isolation ward at the Tupua Tamasese Meaole II Hospital.“His wife tested negative. He has an underlying condition, but at this time, he has no symptoms, no fever, cough, and displays no symptoms like pneumonia and flu.”
    The hotel in Apia, Samoa, where the country’s first case of Covid-19 has been confirmed. The patient, a 70-year-old male Samoan citizen, has been moved to isolation.Naseri said healthcare staff, hotel employees, and airport workers had been placed on high alert over potential interactions with passengers currently quarantined.Samoa has now moved to alert level 1 on its national risk matrix, with the public asked to practice social distancing and wear face masks.After months keeping the virus from the archipelago’s shores, the confirmation of a positive case has engendered a sense of disquiet, if not panic, in the Samoan capital. Security guards outside government buildings are asking people to wear masks, and dispensing hand sanitise – lifestyle changes familiar around the world for months now, but new to Samoans.Like many Pacific nations, Samoa quickly shut its borders as the pandemic began to spread, leveraging its geographic isolation to keep the virus out.Many Pacific nations have fragile public health systems, and populations with significant levels of comorbidities. There remain fears an unchecked outbreak could quickly overwhelm any medical response.But the isolation has devastated Pacific economies, leading to calls from business leaders, particularly in tourism-dependent countries, to relax restrictions. Governments, too, have been torn between the imperative to repatriate thousands of citizens stranded abroad, and keeping their islands free from the virus.

    #Covid-19#migration#samoa#australie#pacifique#insularite#sante#systemesante#santepublique#rapatriement

  • Vanuatu records first COVID-19 case in man who returned from US | Vanuatu | Al Jazeera
    https://www.aljazeera.com/news/2020/11/11/vanuatu-records-first-covid-19-case-in-man-who-returned-from-us

    Vanuatu has officially recorded its first case of COVID-19, health officials announced on Wednesday, ending the Pacific nation’s status as one of the few countries in the world to remain virus-free.Len Tarivonda, the director of Vanuatu Public Health, said the 23-year-old man had recently returned from the United States and was confirmed to have the virus on Tuesday after being tested on the fifth day of his quarantine.
    “A case detected in quarantine is considered a border case and not an outbreak,” the department said in a statement, adding that health protocols were in place to contain the virus. It added that the asymptomatic man, had been isolated from other passengers during his flight to Vanuatu because he had been in a high-risk location. He had transited in Auckland, New Zealand.The statement said the patient had adhered to all social-distancing rules on arrival and that contract-tracing of all the people who had been near to him was under way.“I want to assure all citizens and the public that the situation is under control and the government through the COVID-19 task force is prepared and ready to address this case,” Prime Minister Bob Loughman said at a press conference, according to Radio New Zealand.
    Vanuatu closed its borders in March as part its efforts to keep the pandemic at bay, only recently allowing in strictly controlled repatriation flights.
    Many Pacific island nations were concerned their poor health infrastructure made them particularly vulnerable to the pandemic. The remote island nations and territories of Kiribati, Micronesia, Nauru, Palau, Samoa, Tonga and Tuvalu are all believed still to be free of the virus.
    The Solomon Islands and Marshall Islands confirmed cases among returnees last month, although they have not reported community transmission.

    #Covid-19#migrant#migration#vanuatu#casimporte#frontiere#nouvellezelande#australie#etatsunis#test#quarantaine#insularite#pacifique

  • Contre le Covid-19, la Chine ferme ses frontières
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/11/06/covid-19-pour-se-proteger-d-une-nouvelle-vague-la-chine-s-est-coupee-du-mond

    Les Français, les Britanniques, les Belges, les Philippins et les Indiens ne sont plus, sauf exception, autorisés à se rendre en Chine. A quelques heures d’intervalle, les 4 et 5 novembre, les sites Internet des ambassades de Chine à Londres, Bruxelles puis Paris ont publié un message similaire : « En raison de l’épidémie Covid-19, la Chine a décidé de suspendre temporairement l’entrée en Chine de ressortissants étrangers titulaires de visas ou de permis de séjour (…) en République française encore valable au moment de cette annonce. » Alors que l’Europe se reconfine, le retour depuis plusieurs mois à une vie quasiment normale en Chine interroge. Mais comment font-ils ? L’explication tient en partie dans ce message. Elle se referme. Fin octobre, Pékin avait déjà annoncé imposer dès la première semaine de novembre que les voyageurs se rendant en Chine fassent au préalable non plus seulement un test PCR mais également un test sérologique. Des tests à effectuer dans les quarante-huit heures précédant l’embarquement. Les résultats doivent être négatifs, ce qui signifie qu’une personne ayant eu le Covid-19 mais ayant développé des anticorps ne peut pas entrer en Chine. Enfin, en cas d’escale, les tests perdent leur validité.
    Il suffit de suivre les échanges sur les réseaux sociaux entre les prétendants au voyage pour se rendre compte de la quadrature du cercle. « Pour moi, cela signifie purement et simplement une fermeture des frontières », résumait un ambassadeur européen le 2 novembre. Les faits ont confirmé cette analyse. Pour se protéger du Covid-19, la Chine est en fait devenue une île. Après avoir quasiment fermé ses frontières fin mars, elle les avait légèrement entrouvertes en août pour faciliter le retour des familles au moment de la rentrée scolaire. Mais, face à la deuxième vague de l’épidémie ailleurs dans le monde, elle est à nouveau en train de les refermer. Outre les deux tests avant le départ, les voyageurs restent soumis à un troisième test à leur arrivée et à au moins deux semaines de quarantaine extrêmement stricte dans un hôtel choisi par les autorités chinoises mais payé par le voyageur.D’ailleurs, encore faut-il qu’il y ait des avions. Les autorités civiles de l’aviation chinoise ont publié le 23 octobre les plans de vols pour les mois à venir. Entre le 25 octobre et le 27 mars 2021, 592 vols internationaux (dans les deux sens) sont prévus, soit 96,8 % de moins que durant la période comparable douze mois plus tôt

    #Covid-19#migrant#migration#chine#france#grandebretagne#belgique#inde#philippines#sante#frontiere#test#insularite

  • Virus cases exceed 7 million in India - Asia Times
    https://asiatimes.com/2020/10/virus-cases-exceed-7-million-in-india

    India’s coronavirus cases surged past seven million on Sunday, taking it ever closer to overtaking the United States as the world’s most infected country.Health ministry data showed a rise of almost 75,000 cases on Sunday, taking the total to 7.05 million, second only to the US which has recorded 7.67 million infections.Experts say that the true number may be much higher, with testing rates in the vast country of 1.3 billion people – home to some of the planet’s most crowded cities – much lower than in many other countries. This is borne out by a string of studies measuring antibodies to the virus among the Indian population that have indicated infection rates could be several times higher than officially recorded.
    India’s death toll of 108,334 as of Sunday is also lower than in the US and other countries with higher caseloads. The United States has recorded 214,000 deaths while Brazil, with two million fewer infections than India, has lost nearly 150,000 lives so far.Possible factors for this include India’s relatively young population, immunity thanks to other diseases, and under-reporting. The rise in infections in India comes as the government continues to lift restrictions to boost an economy battered by a severe lockdown imposed in March. On Thursday, cinemas are set to re-open – albeit at 50% capacity – and experts fear the upcoming festival season when large crowds gather for public celebrations will exacerbate the situation. Anticipating a fresh surge in cases, the government has issued strict guidelines and capped the number of revellers for the two main Hindu festivals of Dussehra on October 25 and Diwali next month. On Friday, Prime Minister Narendra Modi launched a mass awareness campaign, encouraging the public to wear masks, practise hand hygiene and maintain physical distance. “Our collective efforts have helped saved many lives. We have to continue the momentum and protect our citizens from the virus,” Modi tweeted. The virus initially hit major metropolises such as Mumbai and New Delhi, but has since spread to almost every corner of the huge country, including the remote Andaman and Nicobar islands. Recently, the daily number of new cases has fallen from a peak of almost 100,000 in mid-September to around 60,000-70,000.But Preeti Kumar of the Delhi-based Public Health Foundation of India said it was too early to assume India has passed the peak.

    #Covid-19#migrant#migration#inde#sante#circulation#urbain#insularite#religion#pelerinage#hindouisme

  • New Zealand PM says ’we beat the virus again’ - Asia Times
    https://asiatimes.com/2020/10/new-zealand-pm-says-we-beat-the-virus-again

    Prime Minister Jacinda Ardern declared on Monday New Zealand “beat the virus again” and announced restrictions in the country’s largest city would be eased, after a second Covid-19 wave was contained.The virus was believed to have been eradicated in late May after a strict national lockdown led to New Zealanders enjoying 102 days without community transmission.
    But a new cluster emerged in Auckland in August, forcing the city of 1.5 million into lockdown for almost three weeks. With no new confirmed cases in Auckland for 12 days, Ardern said Monday the virus was now under control and congratulated residents for enduring the second lockdown.
    “It felt longer and dragged on in what was already starting to feel like a very long year,” she said. “But despite this, Aucklanders and New Zealanders stuck to the plan that has worked twice now, and beat the virus again.”
    Ardern said from late Wednesday Auckland would join the rest of New Zealand on level one, the lowest rating on the government’s four-tier virus alert system. Under the change, there are no restrictions on social gatherings, allowing the second Bledisloe Cup Test in Auckland on October 18 to be played in front of a full stadium at Eden Park. “This is positive news that (Auckland fans) will be able to enjoy Test match rugby,” New Zealand Rugby said in a statement. New Zealand has recorded only 25 Covid-19 deaths in a population of five million, with 40 active cases in the country on Monday. But Ardern, who faces a general election on October 17, warned success could not be taken for granted.She pointed to a decline in the use of the official Covid-19 tracing app and falling virus test numbers.
    “A resurgence of the virus is not our only worry, resurgence of complacency is right up there too,” Ardern said.

    #Covid-19#migrant#migration#nouvellezelande#confinement#isolement#insularite#sante#transmissioncommunautaire

  • Covid-19 : en Guadeloupe, le règne du grand flou
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/09/25/covid-19-en-guadeloupe-le-regne-du-grand-flou_6053625_3224.html

    Les mesures en Guadeloupe vont bien au-delà de la fermeture des bars et restaurants pour les deux prochaines semaines. Il faut « casser la courbe ascendante » des contaminations, selon Alexandre Rochatte. Le représentant de l’Etat insiste sur l’application stricte des gestes barrières et le port du masque, et demande aux entreprises de privilégier le télétravail. Bannis aussi les rassemblements de plus de dix personnes dans l’espace public. Les plages et les rivières sont interdites entre 11 h 30 et 14 heures, et le soir de 19 heures à 5 heures le lendemain, pour éviter les regroupements. Les liaisons inter-îles sont également touchées : pour aller en Martinique ou à Saint-Martin, il faudra désormais motiver son voyage.
    Des membres du service santé des armées doivent arriver en renfort pour suppléer les personnels soignants du CHU. L’alerte la plus inquiétante vient de Valérie Denux. Après le bilan de la mobilisation du CHU dans le cadre du plan blanc déclenché le 23 août, la directrice de l’agence régionale de santé a souligné le cocktail souvent mortel que représentent le Covid-19 et les maladies chroniques, comme l’obésité, le diabète ou les pathologies cardiaques. Mme Denux affirme qu’un tiers de la population guadeloupéenne est en danger, avec 100 000 personnes qui souffrent de pathologies de longue durée dans l’archipel.

    #Covid-19#migration#migrant#france#guadeloupe#sante#circulation#insularité#personnelsoignant

  • Coronavirus hits India’s remote Great Andamanese tribe, of whom only 53 people remain | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/south-asia/article/3099153/coronavirus-hits-indias-remote-great-andamanese-tribe

    “The Andaman authorities must act urgently to prevent the virus reaching more Great Andamanese and to prevent infection in the other tribes,” said Sophie Grig, a senior researcher with Survival.“The waters around North Sentinel must be properly policed and no outsiders should enter the territories of any of the Andaman tribes without their consent,” she said. “We’ve certainly seen in the US, in Brazil, in Peru, indigenous communities [being] disproportionately hit. In Brazil where there are more than a hundred uncontacted tribes still living, fear of the disease is getting into those communities.”

    #Covid-19#migrant#migration#inde#insularite#sante#contamination#minorite#autochtone#circulation

  • New Zealand tightens Covid-19 border measures in ’dangerous new phase’ | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2020/jun/22/new-zealand-citizens-returning-home-could-be-put-in-campervans-for-covi
    https://i.guim.co.uk/img/media/c80e81351e2d391925d91728c8b6ba6091705f9c/0_303_5211_3127/master/5211.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    New Zealand is introducing stricter measures to strengthen its border as more citizens access increased flights to come home.“While the world enters this dangerous new phase, we remain in a phase of border containment,” the prime minister, Jacinda Ardern, said.The government renewed its health order, mandating 14 days of quarantine, which also included a new measure to ensure that people arriving in New Zealand must have a negative Covid-19 test before leaving quarantine, and may be required to take multiple tests. “Overall, you can see, that we are continuing to assure ourselves and the New Zealand community that we are doing everything it takes to maintain our privileged position that every New Zealander has worked so hard for whilst the world enters into a phase where this pandemic grows, not slows.”Ardern said New Zealand would extend the ban on cruise ships beyond 30 June. Exceptions will be made for cargo ships to load and unload and for fishing vessels, but any ship crew arriving in New Zealand would need to spend 14 days in quarantine if they hadn’t been on the vessel for 28 days prior to it docking

    #Covid-19#migrant#migration#nouvellezelande#sante#quarantaine#test#insularite#circulation#pandemie

  • US scientists seek answers to Bali’s Covid-19 secret - Asia Times
    https://asiatimes.com/2020/06/us-scientists-seek-answers-to-balis-covid-19-secret

    Given the widespread prevalence of dengue fever on Bali, local doctors have even begun to speculate whether the mosquito-borne disease might provide some sort of protection against the coronavirus. Balinese appear to be more willing to comply with distancing protocols than foreigners, but a book will soon be distributed through the kelihan network explaining what they should do to keep their communities safe. Meanwhile, with Bali’s economy deep in the doldrums, Jakarta’s focus has been on an estimated US$9 billion in foreign exchange earnings the island stands to lose before the pandemic runs its full course. Odo Manuhutu, deputy for tourism and creative economy at the Maritime Affairs and Investment Coordinating Ministry, raised the idea of a tourist corridor with Australia, China, South Korea and Japan during a virtual press conference on June 12. The four countries contributed 2.8 million of the 6.3 million tourists who visited Bali last year, with Australians, who regard the island almost as a second home, seizing back the top ranking it had lost to China in 2018. Diplomatic sources say Maritime Coordinating Minister Luhut Panjaitan first referred to the corridor plan at a meeting with Australian Ambassador Gary Quinlan in early April, but nothing has been discussed at an official level since then.
    In fact, only days ago the Australian government banned its citizens from leaving the country for a further three months, until mid-September, although it said exceptions may be made for countries like New Zealand

    #Covid-19#migrant#migration#bali#indonesie#sante#tourisme#corridor#australie#chine#japon#coréedusud#nouvellezelande#economie#insularite#dengue

  • Lune de miel à Majorque

    Miquel Amorós

    https://lavoiedujaguar.net/Lune-de-miel-a-Majorque

    La destruction durable et implacable du littoral et de l’intérieur plus ou moins proche, n’est pas un phénomène exclusif de Majorque, mais de toute la Méditerranée, de sorte que ses effets sont plus ou moins visibles partout, en fonction du niveau d’avancement de la spéculation immobilière et de la construction de périphériques ou de déviations. La particularité des îles Baléares est que ce phénomène s’observe à l’état pur et à échelle réduite, ce qui en fait un laboratoire où il est possible d’étudier l’involution d’une petite partie de la société, entourée d’eau, en fonction de l’adaptation de ses ressources territoriales et de ses atouts culturels, communs, à une seule activité économique, privée et ne poursuivant qu’un enrichissement personnel.

    Sans aucun doute, tous les maux des Majorquins proviennent du tourisme. Le tourisme est la cause principale de la destruction du territoire et de l’extrême conditionnement de la vie de ses habitants. En seulement cinquante ans, il a transformé l’île beaucoup plus profondément que tout ce qui s’est passé au cours des deux derniers millénaires, pourtant riches en changements. (...)

    #Espagne #Baléares #tourisme #insularité #écologie #capitalisme #multinationales #transition_énergétique #photovoltaïque