• Το τραγούδι της γιαγιάς, Ιερισσός 07/03/13 - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=qBpfkkxSIK8

    -- Grand-mère (chantant aux flics) :
    Δεν μας φοβίζουν, μάνα μου, οι σφαίρες και τα κανόνια
 μον’ μας φοβίζουν, μάνα μου, του Μπιζανιού τα χιόνια.
    Nous n’avons pas peur, ma petite maman, des balles et des canons, on a seulement peur, de la neige de Bizani (1).

    -- Grand-mère (hurlant aux flics) :
    Ελάτε ρε να σας πω εγώ !
    
Venez et je vais vous montrer !

    -- Grand-mère (hurlant aux flics) :
    Ελάτε ρε που ειμαι γενιά του σαράντα !

    Venez les gars, j’appartiens à la génération des années 40 (2).

    -- Grand-mère (hurlant aux flics) :
    Ελάτε ρε εδώ !
    Venez ici les gars !

    -- Le Chœur (hurlant aux flics ) :

    Προδότες ! Προδότες !

    Traîtres ! Traîtres !

    -- Grand-mère (hurlant aux flics ) :
    Δεν έχετε μάνες ρε ;

    Vous n’avez pas de mère les gars ?
    Θα σας φάει το μαύρο φίδι που σας έβγαλε.

    Vous serez mangé par le serpent noir qui vous a mis au monde (3).

    
(1) Bizani : un village près de Ioannina, où s’est produite une grande bataille entre les Grecs et les Trucs, en 1913, durant la première guerre des Balkans. Les grecs gagnèrent. La phrase vient d’une chanson appellé το γράμμα του πολεμιστή, la lettre du guerrier, où un soldat écrit dans une lettre à sa mère qu’il fait un froid atroce à côté de Ioannina, puis lui demande d’allumer un cierge à l’église pour que Dieu fasse revenir l’été.

    (2) Elle veut dire qu’elle a survécu à la Seconde Guerre Mondiale.

    (3) Alors, là, dans mon dico, il y a diverses expressions... ( Έβγαλε τα μαύρα : elle a quitté le deuil. Μαύρο φίδι που σ’έφαγε : Je compatis ! / Un serpent noir t’as mangé / Se dit pour un grand malheur), mais rien d’équivalent... Je ne sais pas si soit mangé par le serpent noir qui t’as mis au monde se dit souvent en Grèce, ou si la Grand-Mère est inventive, ce qui est aussi fort probable.

    #insultes #flics #police #Grèce #2013 #yiayia #grand_mère #WWII

  • #Humiliations sexuelles : la banalité méconnue des #contrôles_d’identité

    Après l’agression dont a été victime Théo à Aulnay-sous-Bois, les langues se délient. Si les viols sont exceptionnels, ce n’est pas le cas des #palpations humiliantes sur des zones érogènes, accompagnées d’#insultes homophobes, lors des contrôles d’identité effectués sur les #Noirs et les #Arabes. Éducateurs, avocats, victimes et chercheurs témoignent et analysent ces humiliations.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/160217/humiliations-sexuelles-la-banalite-meconnue-des-controles-d-identite
    #homophobie

  • Vu dans les rues de Genève, aujourd’hui, le 04.02.2017.

    Comme je l’avais signalé ici :
    https://seenthis.net/messages/557449

    Des espaces publicitaires n’ont pas été utilisés par la #publicité... Du coup, les citoyens se sont emparés de ces espaces blancs...

    Voici le #panneau que j’ai vu aujourd’hui, sur la #culture_du_viol

    #pyramide #rabaissement #violence_physique #sexisme #Trump #blagues #viol #viols #insultes #harcèlement_de_rue #attouchement #consentement #meurtre #contrainte_sexuelle #affiche #art_de_rue #street-art #graffitis

  • J’emmerde les crevards du covoiturage

    Hier soir, je demande à réserver une place dans une voiture et je donne mon numéro de carte bleue. Ce matin, je vois que le gars est passé tôt voir ces messages, donc il a bien vu ma demande mais je reçois un refus du site, le crevard n’a pas voulu de moi dans sa voiture, c’est la première fois que je me fais jeter et je ne suis pas contente du tout.
    Je suis super bien notée pourtant, j’y suis depuis le début, je ne comprends pas cette politique de merde d’exclusion.

    Du coup, je tente une dernière fois ma chance avec le même

    Bonjour XXX, j’ai envoyé une demande hier et il semble qu’elle ait été refusée. Peux-tu me dire quels sont tes critères pour tes co voyageurs. Je vais faire me présenter un peu plus si tu veux bien je suis une wonder woman avec des pouvoirs de persuasion et des capacités de transformation hors norme, me rencontrer t’aménera bonheur et fortune pour toi et toute ta famille. Je sais aussi plus prosaïquement changer une roue et réparer les moteurs diesel. J’espère ta réponse positive, à la tienne !

    2 minutes après, le site me bloque

    Votre question publique ci-dessous ne correspond pas à notre charte. Notre équipe Relations membres n’a donc pas été en mesure de la valider.

    Votre message ne doit pas contenir l’un des éléments suivants :

    un numéro de téléphone (celui-ci est transmis à votre covoitureur une fois la réservation confirmée)
    des informations personnelles (un e-mail, votre adresse postale ou votre nom de famille)
    une négociation de prix
    un contenu sans rapport avec le trajet
    un contenu agressif ou insultant
    le nom d’un autre site internet
    une demande visant à faire transporter un animal ou un objet non accompagné

    OK, faut faire plus subtil ? le gars semble ne prendre dans sa voiture que de la jeunesse, mais bien sur il n’a pas de critères, tout ce fait au feeling (j’y crois) et il refuse de répondre de nouveau. Je commence à comprendre que c’est sus aux vieilles peaux comme moi, bien bien, hé bien dans ce cas, allons y gaiement !

    A (xxx)
    Bonjour XXX,
    quels sont tes critères pour tes covoitureurs ? Merci
    Aujourd’hui à 12:54

    XXX (xxx)
    Bonjour A,
    J’en ai pas spécialement !!?? Je marche au feeling.
    Aujourd’hui à 12:59

    A (xxx)
    est-ce que je peux réserver ce trajet FROMZZZ TOWWW avec toi ?
    Aujourd’hui à 13:15

    ici un grand blanc, le gars ne répond plus du tout

    A (xxx)
    Je voudrais transporter ma vieille chatte malade chez le vétérinaire à TOWWW, est-ce que vous acceptez les animaux ?
    Aujourd’hui à 13:40

    XXX (xxx)
    Non, désolé A. Je ne transporte pas d’animaux.
    Merci. XXX.
    Aujourd’hui à 14:19

    Ah ben tiens, là il me répond …

    #sus_aux_crevards #ma_vieille_chatte_malade te pisse à la raie (merci seenthis ça fait du bien de ne pas se censurer) #insultes #bienséance #covoiturage #collector

    @tetue

    • Ah ! ça me fera plaisir de te rencontrer @philippe_de_jonckheere je serai sur Paname du 14 au 27
      Et pour ce qui est de ma vieille chatte malade, elle va beaucoup mieux et va prendre l’avion avec moi et mon couteau AR pour pile poil le même prix que le covoit … le covoiturage commercial est ce qu’on appelle une #écolognominie

    • Si ça peux te rassurer @touti sache qu’il n’y a pas que de la « vieillophobie » sur les sites de covoiturage : j’ai réservé pour ma fille (ado) auprès d’une jeune femme qui après avoir accepté le deal m’a annoncé qu’elle changeait d’horaire (+2 h.) donc j’annule ... et la je m’aperçois qu’elle a ensuite accepté un autre passager ... à l’horaire initial !
      Et les modérateurs du site auprès duquel je me suis plaint, n’y ont rien trouvé à redire.
      Le « feeling » c’est de la « gueule-du-client-philie » et surtout du « tout-pour-ma-gueule » peu importe l’engagement , la parole
      donnée.

    • Je n’ai jamais testé les sites de « co-voiturage » mais je prends régulièrement des auto-stoppeurs gratuitement (pour la conversation, pour l’aventure, pour l’exotisme et pour le karma vu comme j’ai toujours de la chance en stop)... Mon seul critère est la tête du client... Comment peut-il en être autrement pour sélectionner quelqu’un à qui on cohabitera quelques moments dans une certaine intimité ?

      Bon, évidemment si c’était un service commercial ce serait différent - dans ce cas la discrimination est exclue... Peut-être que le problème de ces sites de « co-voiturage » est de ne pas être parvenu à décider s’ils sont des sites d’entraide ou des services commerciaux... Et peut-être que le flou est délibérément entretenu...

    • Oui mais non @liotier, quand tu acceptes que ta voiture devienne un lieu de commercialisation, tu n’as pas a refuser le client, point barre, c’est la loi du commerce.
      J’ai fini par détester vraiment le covoiturage sur balalabala, parce qu’il voudraient faire oublier que l’autostop existait avant internet et faire croire qu’ils sont des inventeurs et des écologistes (nan mais ho). Mon cul. Jamais au grand jamais je n’ai vu d’auto stoppeur devenu conducteur refuser de s’arrêter pour rendre service à son tour. Celui ou celle qui est resté une journée entière sur le bas côté sait ce qu’il doit à ceux ou celles qui s’arrêtèrent pour elle ou lui.
      Toute rencontre est un risque, celui d’être déçu, mais aussi tout manque de risque me fait maudire les biens pensants xénophobes de tout acabit, le pas comme moi, je suis différente, comme tout le monde, et je le revendique fièrement. Vieille, moche, lepreuse ou pauvres j’emmerde les covoitures du nouveau businesse, définitivement.

      Mais aussi … je crois que nous assistons à l’avènement d’un monde qui se rassure d’un entre-soi dangereux. Sur Rbbn j’ai également été refusé 4 fois de suite sans en connaitre la raison, ma photo ? mon age ? je revendique l’exclusion parce que je m’en fous mais d’un point de vue politique, c’est désespérant, vraiment, je suis chagrin. J’entrevoie juste ce que doivent vivre ceux qui sont de couleur ou les handicapés et « les pas comme nous » de ce nouveau monde aux critères débiles jeune et gagnant totalement autocentré.

    • Tout à fait... D’ailleurs AirBNB je n’essaie même plus : avec cinq enfants c’est absolument sans espoir...

      Le « sharewashing » ne trompe plus personne... Je suis convaincu qu’un service commercial doit être réglementé en tant que tel - et par exemple que les règles de non-discrimination de la clientèle doivent s’appliquer, tout comme la fiscalité... C’est vrai pour Uber vs. Taxi, AirBNB vs. hotels, Blablacar vs. transporteurs... Etc.

  • être femme et voter #FN ? Faut vraiment être une quiche ! – les échos de la gauchosphère
    https://gauchedecombat.net/2016/09/17/etre-femme-et-voter-fn-faut-vraiment-etre-une-quiche

    Tous ceux qui comme moi combattent avec acharnement l’extrême droite savent très bien à quel point ce parti est campé sur des positions totalement anti-féministes et rétrogrades.

    • insulter les électrices du FN, quelle bonne idée pour les faire changer d’avis… faut vraiment être une truffe

    • si tu manques d’humour, ce n’est pas mon problème, mais le tien. je suis lorrain, banane, c’est une boutade... détends toi, bois un coup, et va pisser, ça ira mieux... Et après, si tu as du temps, produit mieux, surtout... J’attends. Fais moi signe.

    • @gedece j’ai hésité à partager à cause du titre qui est effectivement sexiste, mais le contenu mérite tout de même d’être lu.

      Je ne pense pas que les femmes qui votent FN soient particulièrement des imbéciles — en tout cas pas plus que les hommes —, mais il est certain que ce parti a dépensé beaucoup d’énergie à gommer ses aspects les plus fascistes, sexistes, racistes et rétrogrades.
      Donc, en dehors des racistes authentiques (qui se développent dans la population totale grâce au racisme d’État qui est autant le fait de la gauche que de la droite de gouvernement), il y a beaucoup de dégouttés de la politique de guerre sociale actuelle qui se font avoir par le discours #antisystème et ne sont guère au fait des assises idéologiques réelles du FN.

      Autrement dit, il y a beaucoup de victimes de la guerre des classes (qui ignorent que le FN est aussi un parti de bourgeois rentiers et qui plait fortement aux bourgeois rentiers), mais aussi victimes de la désinformation qu’il y a actuellement autour de ce parti : #banalisation par les médias (qui appartiennent tous aux fameux bourgeois rentiers !) et communication édulcorée provenant des instances dirigeantes de ce même parti !

    • Et merci de ne pas te retrouver à balancer des attaques personnelles infondées (@fil produit vraiment des tas de choses dont tu n’as pas idée !) alors qu’il ne s’agissait que d’une remarque concernant un choix discutable dans ta titraille (mais pas une remise en question de ton travail, engagement, de l’article même ou encore moins de ta personne).

      Autrement dit, ne te laisse pas contaminer par l’#agressivité ambiante qui est cultivée par nos ennemis de classe pour mieux nous exciter les uns contre les autres.

      On vaut mieux que ça !

    • « Malgré des évolutions importantes dans son discours, le Front national reste un parti appelant à la stigmatisation et au rejet de l’autre. Alors que les femmes et les personnes LGBTQI faisaient l’objet d’une exclusion pour Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen les intègre dans la communauté nationale, au nom du féminisme, contre un ennemi à la fois interne et externe. »
      Le FN et les femmes, un tournant féministe ?
      http://lahorde.samizdat.net/2016/06/24/le-fn-et-les-femmes-un-tournant-feministe

      La fin du gender gap ?
      Quelques réflexions sur le vote Front National et ses récentes évolutions
      http://lmsi.net/La-fin-du-gender-gap

      Quiche et lorrain, grosse rigolade.

    • De plus, je ne suis pas d’accord avec ton analyse sur le combat contre l’Xdroite, qui possède de nombreux relais... Les complotistes/confusionnistes en sont un qui permet habilement de faire le lien avec le FN, comme le seul exemple de Sapir l’a clairement démontré. S’il le fallait encore....

    • j’attends en outre qu’on m’explique posément et sans agressivité si c’est possible en quoi mon titre est sexiste. merci. Pour le débat utile et nécessaire à faire avancer la cause.... (je ne suis qu’un misérable être humain sexué...).

    • LMSI, pour un antifa (chacun ses combats..), ça pue du cul. Point barre Tchao.... Mais merci par contre pour le lien vers La Horde qui m’avait échappé. je l’ai ajouté à mon billet. Dont je garde le titre. Travailleurs social dans l’âme, j’ai toujours pensé que l’arme était dans le cerveau, pas dans le couteau... Or, je ne suis pas sexiste. Comprendra qui pourra. Bien le bonjour par chez vous. Je quitte ce fil.

    • @Gédécé

      Voilà un bien ébouriffant argumentaire :

      je ne parle même pas du physique ingrat de cette walkyrie guerrière (elle n’y est pour rien, la pauvre…), dont on se demande à qui elle peut plaire si ce n’est à des soumis habités par des fantasmes de domination ou à des homos refoulés (ou pas).

      Si c’est cela l’ « antisexisme », merci de ne pas me compter parmi vous.

      Au sujet du titre, comment dire ? Assumer que voter FN ferait d’une femme une « quiche » est effectivement sexiste. Parce que « quiche » n’est pas une insulte neutre en terme de genre. C’est une des nombreuses #insultes_sexistes moquant les #incompréhensibles_incohérences_des_dominées - une insulte qui s’inscrit directement dans un mépris envers les femmes constitutif des #rapports_sociaux_de_genre.

      Tenez, un exemple.
      Curieusement, une #féministe comme #Andréa_Dworkin n’a pas traité #les_femmes_de_droite de « quiches » ’(ou d’un terme équivalent). Elle a plutôt cherché les raisons qui menaient une partie des opprimées, les femmes, dans un contexte patriarcal, à épouser ainsi la cause de l’oppression. Pour cela, elle n’a pas fait le présupposé, tout de même bien confortable pour les hommes hétéros de gauche, d’une particulière bêtise chez ces femmes, mais bien plutôt fait l’hypothèse que, dans le contexte résolument hostile à leur endroit du #patriarcat, une telle stratégie pouvait résulter en partie au moins de la faiblesse ou de l’absence de perspectives d’émancipation . (pour plus de détails et de précisions, je renvoie au livre d’Andréa Dworkin), Elle a donc interprété ce phénomène comme un symptôme (parmi d’autres) révélateur des rapports de force et des perspectives (dans son cas, au sein de la société américaine de la fin du xxème siècle). Et ce constat n’était pas glorieux pour l’ « antisexisme » des forces « progressistes » - pour le dire très gentiment.

      En sus de la question lamentable du vote, je pense pour ma part que le fait que des femmes votent FN est en soit un vrai problème, une vraie épine dans le pied de la gauche « antifa » et antisexiste en France . Que ce fait nous parle de la profondeur du sexisme et de l’absence d’un semblant de réponse qui soit au niveau, ou seulement de prise en compte, de considération, de la part de l’ensemble de la gauche, y compris extra parlementaire, radicale, libertaire, de combat, et tutti quanti. Qu’il serait vraisemblablement très inconfortable pour cette gauche d’accepter de se regarder dans un miroir qui en tienne compte. Qu’il serait inconfortable pour elle de renoncer à affecter de s’étonner de ce que des opprimées agissent contre leurs intérêts, et à aller se contenter pour cela d’une seule explication simpliste, à la fois dépolitisée et dépolitisante , de cet ordre :

      l’on sait, pour les combattants les plus aguerris,
      à quel point les arguments rationnels et pragmatiques touchent peu les sympathisant(e)s et militant(e)s du FN
      .
      Leur positionnement est plus émotionnel, relève davantage de préjugés et de croyances bien ancrées dans leur vécu, que rationnel. Et elles/eux, ce qu’ils voient, pour représenter ce parti, ce sont des femmes : Marine (Marion Anne Perrine plus précisément) et Marion Maréchal Le Pen. Même si tout dans le programme du FN va à l’encontre de leurs intérêts. Difficile de leur expliciter pareille contradiction sans y prendre du temps…

      L’invocation de l’irrationalité supposée à ses adversaires, de son incapacité à percevoir ses contradictions (il est bête, l’ennemi ! Il croit que c’est nous, alors que c’est lui, l’ennemi !), voilà qui a effectivement le mérite de rendre tout questionnement sur soi-même et tout effort de compréhension superflu.

      Votre recours à interprétation mettant l’accent sur la présupposée bêtise des électrices du FN me semble d’ailleurs des plus consistant avec votre recours à l’ « argument » suivant, lu plus haut :

      LMSI, pour un #antifa (chacun ses combats..), ça pue du cul. Point barre Tchao...

      .

      #gauche_de_combat

    • @Gédécé, @FrançoisCarmignola

      Lorsqu’on évoque des problèmes quant à l’approche par la gauche des questions féministes, ou que l’on invite à complexifier l’approche du vote FN de la part de certaines femmes, en se référant justement à une approche féministe, en l’occurrence, celle d’Andréa Dworkin, l’un accuse de velléités de « contrôle », l’autre répond « extrême droite ! » et les deux ne parvenez pas à dissimuler la virulence de votre hostilité à « Les mots sont importants ».

      J’ai bien vu la poudre aux yeux, l’écran de fumée, le noyage de poisson et les efforts de diversion.
      Mais après ?
      La question demeure pendante. Des femmes votent effectivement FN en dépit du caractère, entre autres, résolument patriarcal de l’idéologie et du programme de ce parti. Concevoir ce fait en termes de bêtise ou d’irrationalité consubstantielles à cet être étrange, « l’électeur FN », ne saurait constituer la moindre espèce de réponse politique.
      Et il ne s’agit pas de livrer une guéguerre d’egos ou de petits intérêts mesquins.

  • Stop aux insultes sexistes et racistes : « Beurette », généalogie et analyse d’une insulte, par une enseignante.
    https://mouqawamet.wordpress.com/2015/09/13/article-beurettes

    Enseignante en lycée, j’ai eu l’occasion d’observer et de discuter avec mes élèves au sujet des insultes échangées entre elles/eux. Il s’agit dans cet article de se pencher sur le terme de « beurette » et de comprendre ce qu’il signifie, à quelles figures, à quelles constructions imaginaires il renvoie. Il n’est évidemment pas question de décrire une réalité sociologique, mais de comprendre comment ce terme fonctionne dans un réseau de signification. Le terme de beurette est régulièrement utilisé par des lycéen-nes pour insulter une femme descendante de l’immigration maghrébine, qui ne maîtriserait pas les codes de la féminité acceptable, c’est-à-dire qui en ferait trop, par le maquillage, le style vestimentaire… Et qui serait ainsi suspectée d’avoir des mœurs dissolues, autrement dit d’avoir la sexualité qu’elle entend avoir. Et ensuite, cette suspicion de sexualité libre en entraîne une autre, à savoir celle d’une sexualité intéressée : la beurette serait aussi une « michtonneuse », une prostituée. Le stigmate est tellement fort qu’il est devenu une insulte quotidienne, s’adressant y compris à des hommes.

    #vocabulaire #sexisme #racisme #misogynie #insultes #beurette

  • Why Rudeness At Work Is So Contagious | Fast Company | Business + Innovation
    https://www.fastcompany.com/3050075/ask-the-experts/why-rudeness-at-work-is-so-contagious-explained-by-science?partner=rss

    (...) when we experience rudeness, our brain dedicates cognitive resources to process the event. In the back of your mind, you’re thinking about the rude encounter. It’s sucking your attention away from doing other things—like the ones you’re actually paid to do.
    Rudeness Is Contagious

    (...) workplaces where small doses of incivility are tolerated can develop cultures of rudeness. In other words, people respond to perceived rudeness by being rude themselves.

    Rudeness is so contagious because there’s a mechanism in our brains that’s switched on when we experience or even witness it. “That part of your brain wakes up and is now scanning your environment for rudeness,”

    Je suis plus mitigé sur la conclusion :

    Few employers have begun thinking about rudeness as a behavior to be sanctioned, but the more we understand about it, the greater the need becomes to address it like the real issue it is

    car l’“exemple” à ne pas suivre vient souvent … d’en haut

    #travail #impolitesses #grossièretés #insultes #violence_verbale #patrons #santé_mentale

  • C’est de la racaille ? Eh bien, j’en suis ! A propos de la révolte de l’automne 2005
    http://www.monde-diplomatique.fr/2006/09/PIERROT/13948

    Dell’Umbria retrace, dans ce pamphlet percutant, l’histoire idéologique des grands ensembles. Il montre comment se sont construits, depuis le XIXe siècle, ces espaces anonymes, volontairement pensés comme des bulles privées « pour salariés domestiqués ». Une série de clivages achèvent le morcellement des solidarités : Français contre étrangers, jeunes contre vieux, salariés contre chômeurs. Le portrait est sévère : banalisation des états d’exception, « tolérance zéro », violences policières et clientélisme. Les associations subventionnées sont devenues les marionnettes de l’ordre municipal. La gauche erre, se présente comme le dernier rempart avant le fascisme et finit par psalmodier des positions de principe. Elle n’offre pourtant comme programme qu’une version particulière de la #criminalisation des #pauvres.

    Revenant sur les récupérations de la « marche des beurs » et des mouvements d’ouvriers immigrés, l’auteur raconte l’échec de la convergence des luttes antiraciste et sociale. Il fustige enfin tous les discours monolithiques, de l’islam aux complaintes républicaines, et analyse l’importance des drogues dans le maintien de la paix sociale.

    ALÈSSI DELL’UMBRIA (PART.I) : « LE DISCOURS IDÉOLOGIQUE RÉPUBLICAIN A ANESTHÉSIÉ TOUTE CULTURE DE LA RÉVOLTE »
    http://www.article11.info/?Alessi-Dell-Umbria-part-I-Le

    POSTFACE À L’ÉDITION CASTILLANE DE "C’EST DE LA RACAILLE ? EH BIEN, J’EN SUIS !"
    https://infokiosques.net/spip.php?article786

    #racaille est ici utilisé le plus souvent de façon antiphrastique pour désigner des dominants, il m’a semblé nécessaire d’en revenir au sens littéral, là où le terme désigne non pas les tenants ou les bénéficiaires de l’ordre social actuel mais bien le populaire et l’ingouvernable.

    • Outre l’intérêt du livre, je réagissais à l’emploi de #racaille par @kassem, emploi qui a le don de m’agacer... Quand la presse cause de patron #voyou, c’est n’est pas seulement la réitération de voyou (des désignés comme tels par la police, les moralistes, les juges, le PCF, la presse) comme insulte, c’est aussi un blanc seing aux entreprises "normales et au Code civil (garantissant la propriété privée). Un travail de #police.

      Pour ce qui est du soulèvement de 2005, on peut lire un autre point de vue que celui défendu par #Alèssi_Dell'Umbria, là aussi sans moraline :

      Entre expérience et expérimentation, une politique qui ne porte toujours pas le nom de politique
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3284

    • Au sens actuel racaille est devenu synonyme de parasite violent, or ceux qui parasitent le plus les ressources communes et ceux qui exercent la plus forte violence ne sont pas les plus souvent montrés du doigt dans le discours ambiant, bien au contraire, c’est pourquoi il convient de les désigner par un terme adéquat pour contribuer humblement à recadrer un peu les représentations associées.

    • M’enfin... qui est le « parasite violent » ? Celui qui dit « la racaille on va la dégager au Karcher » ou celui qui tient les murs de sa téci ? C’est un concours ? Racaille désigne les #classes_dangereuses, je veux bien que l’on tienne les oligarques pour telles mais pour le dire, il faudra d’autres mots que racaille voyou et délinquant. La #loi, c’est eux. Cette manière de saucissonner le #populaire entre les « citoyens » salariés responsables c’est-à-dire respectueux de l’ordre social et les #déviants, c’est eux.

    • pour le dire, il faudra d’autres mots que racaille voyou et délinquant

      je trouve plus judicieux d’utiliser précisément ces termes-là, dans leur acception actuelle, en les orientant vers ceux à qui cette acception actuelle correspond de façon plus réelle qu’imaginaire, pour justement bousculer l’imaginaire en question.

    • C’est une question de grammaire politique, il me semble que le renversement du stigmate soit on se plante (c’est vous les « méchants » comme le bêle le citoyen indigné,ce pseudopode de l’état), soit ça marche comme ça :

      – Le pdt du Tribunal : Quelle est votre profession ?
      Blanqui : prolétaire.

      – Travail, Famille, Patrie ?
      Pédé.

      – Chômeur = victime, indigne.
      Fier d’être précaire.

      #moraline partout #communisme nulle part.

    • pour « Racaille » j’ai vu que c’etait une insulte contre les categories pauvres. Ca veut dire « Péj. Partie du peuple la plus pauvre, considérée comme la plus méprisable »
      Ca viens de « rascer » qui veut dire racler et de « aille » qui est un suffixe pejoratif.
      http://seenthis.net/messages/400764#message400940

      sachant ca, c’est pas un synonyme de voyous ou bandit et je ne l’utiliserais plus. Dire « les politiciens racailles, ou les racailles en col blanc » ca me semble innaproprié.

    • Merci @alaingresh de réparer cet oubli !

      La Canaille, 1863, Paroles : Alexis Bouvier ; Musique : Joseph Darcier ; Editeur : Vieillot. Cette chanson a été rendue célèbre par la Commune de Paris en 1871.
      https://fr.wikisource.org/wiki/La_Canaille

      Dans la vieille cité française
      Existe une race de fer,
      Dont l’âme comme une fournaise
      A de son feu bronzé la chair.
      Tous ses fils naissent sur la paille,
      Pour palais, ils n’ont qu’un taudis.
      C’est la canaille !
      Eh bien ! j’en suis !

      Ce n’est pas le pilier du bagne ;
      C’est l’honnête homme dont la main
      Par la plume ou le marteau gagne,
      En suant, son morceau de pain.
      C’est le père, enfin, qui travaille
      Les jours et quelquefois les nuits.
      C’est la canaille !
      Eh bien ! j’en suis !

      C’est l’artiste, c’est le bohème
      Qui, sans souper, rime rêveur
      Un sonnet à celle qu’il aime,
      Trompant l’estomac par le cœur.
      C’est à crédit qu’il fait ripaille,
      Qu’il loge et qu’il a des habits.
      C’est la canaille !
      Eh bien ! j’en suis !

      C’est l’homme à la face terreuse,
      Au corps maigre, à l’œil de hibou,
      Au bras de fer à main nerveuse
      Qui sortant d’on ne sait pas où,
      Toujours avec esprit vous raille,
      Se riant de votre mépris.
      C’est la canaille !
      Eh bien ! j’en suis !

      C’est l’enfant que la destinée
      Force à rejeter ses haillons,
      Quand sonne sa vingtième année,
      Pour entrer dans nos bataillons.
      Chair à canon de la bataille,
      Toujours il succombe sans cris…
      C’est la canaille !
      Eh bien ! j’en suis !

      Ils fredonnaient la Marseillaise,
      Nos pères, les vieux vagabonds,
      Attaquant en quatre-vingt-treize
      Les bastilles dont les canons
      Défendaient la vieille muraille !
      Que de trembleurs ont dit depuis :
      « C’est la canaille ! »
      Eh bien ! j’en suis !

      Les uns travaillent par la plume,
      Le front dégarni de cheveux.
      Les autres martèlent l’enclume,
      Et se soûlent pour être heureux ;
      Car la misère, en sa tenaille,
      Fait saigner leurs flancs amaigris...
      C’est la canaille !
      Eh bien ! j’en suis !

      Enfin, c’est une armée immense,
      Vêtue en haillons, en sabots.
      Mais qu’aujourd’hui la vieille France
      Les appelle sous ses drapeaux,
      On les verra dans la mitraille,
      Ils feront dire aux ennemis :
      C’est la canaille !
      Eh bien ! j’en suis !

      Une belle version, celle de Marc Ogeret sur le disque Autour de La Commune.

      11 novembre 2005 : Nicolas Sarkozy continue de vilipender "racailles et voyous"
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2005/11/11/nicolas-sarkozy-persiste-et-signe-contre-les-racailles_709112_3224.html#t4LK

      « Ce sont des voyous, des racailles, je persiste et je signe », a déclaré Nicolas Sarkozy, jeudi soir sur France 2, lors d’une émission spéciale « A vous de juger » consacrée à la crise des banlieues, retrouvant le ton très offensif abandonné ces derniers jours. Et le ministre de l’intérieur entend bien en débarrasser le pays au nom des « braves gens qui veulent avoir la paix ».

      comme disait l’autre, les brav’s gens n’aiment pas que
      L’on suive une autre route qu’eux…

      Qui faut-il être pour fait mine de retourner l’insulte à l’envoyeur au lieu de l’endosser ?
      Pour un député socialiste, Nicolas Sarkozy est « une racaille d’Etat »
      http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2014/03/19/25002-20140319ARTFIG00049-pour-un-depute-socialiste-nicolas-sarkozy-est-une

      Ce terme désigne
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Racaille

      Les individus dont le rôle social se limite à la petite délinquance. La racaille est ainsi un terme utilisé pour souligner la non-adhésion[réf. nécessaire] aux normes en vigueur dans la société. On parle de « la racaille de la société » pour désigner une frange non intégrée, dont les valeurs sociales ne s’accordent pas avec celle de la majorité, ou à laquelle la société refuse d’accorder un statut plein et entier de « partie du tout ».
      Un groupe méprisable, souvent faisant partie des plus pauvres de la population [réf. nécessaire]. Ayant pour certains un sens socio-économique, pour d’autres un sens plus socio-culturel, cette définition se référant à « une masse méprisable » ne reconnaît pas de distinction individuelle, son utilisation est donc invariable au singulier féminin : « La racaille » ; parfois couplée à un partitif : « de la racaille ». (...)
      Dans la « langue des cités », le terme désigne les voyous et membres des bandes criminelles, mais sans connotation d’exclusion ou de mépris . Au contraire, il désigne plutôt ceux dont la réputation inspire la crainte ou le respect. (...) Cependant cet usage ne peut s’appliquer qu’entre personnes issues de ces quartiers, et les mêmes qui en feraient un titre honorifique dans ces quartiers peuvent se sentir insultés s’ils sont qualifiés ainsi par des personnes extérieures.

    • en fait ca veut dire « voyou ou bandit des classes pauvres » même aujourd’hui en fait. Dire que la FNSEA, les politiciens, les flics, les cols blancs, les patrons... sont des racailles ca me semble pas terrible et perso je prefere abandonner l’utilisation du mot racaille comme je prefere abandonner les insultes sexistes et racistes je laisse aussi les classistes qui méprisent les categories pauvres.

    • renversant : celui qui s’plaint : à éliminer ! la commune ? la catastrophe ! dont une perche de secours ne réussit à se dégager qu’en 86 avec les lois sur l’enseignement .

    • @koldobika Je l’ai toujours entendu associé à des « jeunes de banlieu » et pas pour des délinquants de classes sociales moyenne et elevé. Et l’utilisation mediatique qu’en font les politiques est sur le sens originel puisque ils ne disent pas que Keviel est une racaille par exemple. Avant de faire la recherche je croyait que ca venait du rat, et j’aimais pas non plus cette animalisation et j’aimais pas ce mot mais maintenant que je connait l’etymologie et la definition exacte je ne l’aime pas plus. Après pour le fait de ne plus l’utilisé je ne parle que pour moi, par rapport à mon approche de l’utilisation des insultes. Et je trouve un peu dommage de ne pas faire des insultes nouvelles pour cibler les délinquants en col blancs. #bourgeaille, #politicaille par exemple ou j’aime bien #bankster

    • Merci @koldobika je trouve rigolo de faire des nouvelles insultes pour renversé la domination. Les insultes actuel sont faites par le #patriarKKKapitalistoKKKolonialisme et s’attaque aux populations discriminées. Ici les classes sociales pauvres avec racaille. Les insultes sexuels sont misogynes, homophobe, c’est à dire andro et hétérocentrés. Les insultes raciales ne sont pas contre les blancs mais toujours contre les populations racisées. Les insultes attaquent aussi aux personnes atteintes de handicapes et non aux autres etc.

    • " « En politique, le choix des mots est évidemment essentiel. Je l’ai dit, en France, tous les citoyens sont les filles et les fils de la République. Il n’y a pas de catégorie de Français. Il n’y a que des citoyens libres et égaux en droit. Et quand une personne commet un délit ou un crime, c’est un délinquant ou c’est un criminel. C’est la loi qui le dit. Ce sont ces termes qu’il faut employer. C’est cela la République. »

      L’étymologie du terme racaille n’est pas clairement définie.

      Pour Auguste Brachet, dans son dictionnaire étymologique,[1] la terminologie s’appuie sur le diminutif du radical rac qui est d’origine germanique (racker en allemand pour désigner un « équarrisseur ») et dont on trouve une trace dans le vieil anglais rack utilisé pour désigner un « chien“[2]. Racaille serait un mot formé sur le même principe que canaille qui dérive indirectement du latin canis (‘chien’) et que l’on propose souvent en synonyme.

      Pour Albert Dauzat, dans dictionnaire étymologique[3], ce serait une forme normano-picarde qui aurait la même racine que l’ancien français rasche ou rache (‘ teigne ’) du latin vulgarisé rasicare (‘ gratter ’). Ainsi trouverait-on une trace de ce terme dans le provençal rascar (‘ racler ’) ou raca (‘ rosse ’, ‘ chien ’), et même dans la Bible sous la forme raca (Mathieu, 5, 22 : ‘ Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges ; que celui qui dira à son frère : Raca ! mérite d’être puni par le sanhédrin ’) où il tient lieu d’insulte.

      Racaille n’a donc pas une étymologie basée sur l’italien Razza, qui a donné ‘ race ’ en français, bien que certaines utilisations de ce terme entretiennent volontairement ou accidentellement une confusion sur l’identité du groupe qu’il stigmatise.

      L’utilisation du terme pour désigner des individus et non plus des groupes (se caractérisant dans son utilisation par la pluralité du terme) semble avoir suivi un cheminement populaire récent.

      Si on fait abstraction de la similitude phonétique entre race et racaille, le problème de la portée reste entier car les définitions que l’on donne du mot racaille nous renseignent peu, voire pas du tout, sur les groupes d’individus ou les individus qu’il entend qualifier"

      la langue des Gaulois ne manque pas de nuances pour préciser la profondeur de son ressentiment :
      racaille,
      canaille,
      fripouille,
      populace,
      vermine,
      tourbe,
      rebut,
      pègre,
      maraud,
      lie,
      crapule,
      bas-fond,
      raclure,
      plèbe,
      meute,
      gredin,
      filou,
      faquin,
      ramas,
      crevure,
      ordure,

      ... et bien sûr : sauvageons.

    • C’est dur a lire, prétentieux, et le propos c’est juste deux mecs qui ne veulent pas se prendre la tête avec les demandes faites par la « minorité » femme et continuer de traiter les flics de putes sans se faire emmerder par des féministes. Tout ca enrobé dans des référence péteuses pour bien avoir l’air de parler du haut de leurs couilles.
      #insupportable #non-mixité

    • Contexte : une affiche féministe avertit les camarades que s’ils continuent à proférer des injures sexistes aux flics sur les barricades, il ne devront pas s’étonner de recevoir une pierre derrière la tête.

      L’entretien (non contradictoire) défend au fond une seule et unique idée : il ne faut pas (se) censurer car la parole invente à chaque fois sa forme, et relève au final de ce qu’on chérit le plus au monde : la poésie et la liberté. En m’interdisant d’insulter à ma guise, vous révélez le flic qui sommeille en vous.

      Or, ce qui est critiqué me semble-t-il, ce n’est pas la liberté et la poésie de l’insulte, mais son indigence et son systématisme dans l’emploi d’expressions discriminatoires.

      Tous les mots, y compris les mots en question, peuvent être (et sont) employés pour l’humour, la poésie, la liberté, le retournement, et l’insulte — mais c’est le fait de ne défier le flic qu’à travers ces mots qui pose problème, et de ne le faire qu’à travers ces mots-là qui relève du sexisme.

      ☆ ☆ ☆

      Sur le politiquement correct comme repoussoir, ce texte de Philippe Mangeot chez @vacarme a peut-être un peu vieilli (1997), mais il s’applique assez bien ici :

      puritanisme, censure, dogmatisme, dictature des minorités, réduction de toute forme de singularité à une loi communautaire, écrasement du devenir minoritaire sous un fantasme de pouvoir et de normalité. L’inventaire est fait d’avance et récité par coeur. Dites « politiquement correct », ce paysage surgit instantanément : il a été élaboré dans les colonnes de tous les journaux, de droite comme de gauche. Il est immédiatement répulsif.

      http://www.vacarme.org/article77.html
      http://www.vacarme.org/article78.html

    • Super cette émission @intempestive et pour celle rapporter par @rastapopoulos sur « lafâm de Zad » j’ai pas réussi à l’écouter en entière.
      C’est trop moche aussi bien dans le contenu que dans la manière de le dire.

      J’ai bien aimé l’optimisme des féministes de Radio Canut quant elles disent que la remise en cause de la langue hétero-patriarcale est une chance, un bienfait, une opportunité de renouveler la poésie, et d’étendre la liberté d’expression.

    • @mad_meg

      On ne peut pas dire que cette disqualification d’emblée ...

      C’est dur a lire, prétentieux, et le propos c’est juste deux mecs qui ne veulent pas se prendre la tête avec les demandes faites par la « minorité » femme et continuer de traiter les flics de putes sans se faire emmerder par des féministes. Tout ca enrobé dans des référence péteuses pour bien avoir l’air de parler du haut de leurs couilles.

      ... soit très porteuse.

      Dur à lire je ne vois pas bien où est la difficulté, c’est pas limpide à toutes les lignes, mais ce n’est pas incompréhensible loin s’en faut, c’est juste aussi que les idées qui y sont développées ne sont pas de simples opinions, alors forcément il y a argumentation.

      prétentieux je pense au contraire qu’il est assez agréable de lire des personnes réfléchir tout haut et penser que l’on peut réfléchir avec eux, sans verser dans la vulgarisation systématique et les simplifications fautives inévitables en pareil cas.

      Je crois que le propos ce n’est précisément pas juste deux types...

      Quant aux références péteuses et les couilles des susdits, inutile d’aller si loin, on n’aura compris que vous n’êtes pas en parfait accord avec ce qui y est dit, tout du moins ce que vous en avez compris.

    • @Philippe_De_Jonckheere
      Pour les péteux et les couilles, je trouve que j’ai été sobre. Le machisme ca me met vite en colère. J’insiste deux hommes qui s’entretiennent entre hommes d’une question qui concerne les femmes et de prendre à la légère les revendications féministes (en les traitant au passage de facho et de flic) c’est des paternalistes, soit des couilles péteuses en langue poète.

      Leur revendication de poésie et d’usage libre des mots, c’est le droit de pouvoir continuer à blesser des personnes déjà blessées et qui ont fait la demande explicite de ne plus être blessées à nouveau.

      Si ils sont si libres qu’ils le prétendent avec les mots, pourquoi utiliser leur liberté pour continuer à blesser des personnes qui leur ont déjà fait savoir qu’elles étaient mal à l’aise avec ce choix de vocabulaire ?
      C’est pas comme si on était face à deux personnes en manque de mots, d’imagination ou de créativité. Ils n’ont pas d’excuse pour camouflé leur machisme.

      "Il y a un moment où il faut sortir les couteaux. C’est juste un fait. Purement technique. Il est hors de question que l’oppresseur aille comprendre de lui-même qu’il opprime, puisque ça ne le fait pas souffrir : mettez vous à sa place. Ce n’est pas son chemin. Le lui expliquer est sans utilité. L’oppresseur n’entend pas ce que dit son opprimé comme langage mais comme un bruit. C’est la définition de l’oppression [....] L’oppresseur qui fait le louable effort d’écouter (libéral intellectuel) n’entend pas mieux. Car même lorsque les mots sont communs, les connotations sont radicalement différentes . C’est ainsi que de nombreux mots ont pour l’oppresseur une connotation-jouissance, et pour l’opprimé une connotation-souffrance.
      Christiane Rochefort
      http://lmsi.net/Rupture-anarchiste-et-trahison

      sur ce bonne nuit.

    • Bon, je découvre cette série de commentaires en rentrant chez moi, perplexe, me demandant ce que je dois faire de toutes ces demandes — au fond — de typologies ... Je reviens d’un chantier collectif intense où il ne vient à l’idée de personne de demander à qui tient le tourne-bille dans la journée s’il est légitimement bûcheron, ni à qui parle d’Aristote le soir à la table commune s’il est légitimement philosophe. C’est bienvenu, car il s’agit souvent de la même personne, qui peut aussi bien m’accompagner au tango le lundi et m’aider à écorcer les troncs le jeudi. Son sexe est évidemment indifférent dans toutes ces activités. J’ai donc un peu l’impression d’avoir dérapé dans une grosse flaque de civilisation huileuse à mon retour.

      Devrais-je essayer de répondre dans le détail ? Voyons ... Il y a par exemple, là, des guillemets autour d’une phrase « la langue ne peut pas être sexiste en soi, tout comme elle ne peut pas être philosophe en soi »
      Aaah, les guillemets qui font tellement vrai, tellement Ouest-France, tellement proche de la vraie bouche de ceux qui causent. . Je l’ai cherchée, cette phrase. Si elle n’existe pas, les guillemets ne sont qu’une tentative d’intimidation. Mais la phrase incriminée est en fait celle-ci : « On peut dire ça très clairement ; on a ausculté autrefois les langues comme essentialisées par des types de rapports au monde, on a pu dire de certaines langues qu’elles philosophaient mieux que d’autres... Non, ce ne sont pas les langues qui philosophent, ce sont les sujets qui philosophent ; ce ne sont pas les langues qui mentent, ce sont les sujets qui mentent. Une langue n’a pas le pouvoir de mentir ni de philosopher...ni d’être sexiste ». Pour critiquer l’articulation entre les termes de la relation, il ne serait pas inutile de s’y tenir au lieu d’en trousser une autre. Mais il est plus simple d’abattre un dragon, qui n’existe pas, qu’un chien présent.

      Aborder par le concept ? Difficile d’une façon générale de répondre à des fantasmes ; notre discours serrait post tiqqunien par exemple. Ah ? Mais d’’où ? D’un point de vue historique, il serait fatalement pré tiqquniennes, jusqu’à la fossilisation même, Jean-François et moi (nous sommes des sortes de vieux) ayant une dizaine d’année de décalages avec les camarades forgés à Tiqqun dans nos travaux et notre socle de formation intellectuelle. Ce n’est pas anecdotique dans les rapports théoriques car c’est là, surtout, que se dessine un ligne franche de rupture : nous nous nous en prenons précisément à la pensée essentialisante de la langue et à la pensée purement historique du langage ce qui place, par exemple, Heidegger (socle tiqqunien s’il en est) du côté le plus violemment opposé à nos propositions (Benveniste, Meschonnic). Mais il est précisé ici que la conversation n’est pas « linguistique », en ces termes « c’est beaucoup d’honneur de faire comme si la discussion était linguistique, puisque c’est loin d’être l’objet (c’est une de mes compétences, je l’aurais reconnue) ». Faut-il en rire ? Sans doute. Que le travail de Savang soit encore peu connu, c’est un fait. Que ses positions (comme celles de Meschonnic) ne fassent pas l’unanimité, c’est une certitude. Qu’on lui dispute un de ses objets, c’est juste bête.
      Tout le reste est à l’avenant ; pur fantasme. À aucun moment je n’ai eu l’impression qu’il m’était dit quelque chose, qu’on me parlait, qu’on parlait de cet entretien, mais qu’on parlait juste un peu au-dessus de mon épaule, en s’adressant à un ectoplasme désiré, formalisé avant même que d’être apparu ; un fantasme, donc.
      Outre les remarques sexistes qui accompagnent les commentaires à propos de « deux mecs » qui donneraient des leçons (des leçons, vraiment ? De quelle autorité nous réclamerions-nous ? Il est vrai qu’on nous suppose, en terme d’autorité, pas assez grammairiens, pas assez agrégés - donc pas assez profs — : quelle ironie, pour qui voulait se soustraire aux rapports de force, que d’y recourir argumentairement de façon aussi grossière) , ça imagine sec notre arrière-plan et notre connexion au monde, aux actions, etc.
      Les trois camarades femmes qui nous accompagnaient dans la caravane de radio-klaxon, et qui furent demandeuses directement de cette émission n’ont pas souhaité prendre la parole en tant qu’elles étaient partie prenante dans ces problèmes actuels qui, contrairement à ce qui est supposé et dit ici, n’opposaient pas hommes et femmes, mais diverses formes de féminisme. Ces camarades ne manquent jamais de coffre ni de présence aux assemblées, et sont écoutées avec attention, considération, quand elles nous parlent, où qu’elles parlent. Il faut dire que je vis dans une partie du monde dans laquelle parlent ceux qui ont envie de parler, quand ils ont envie de le faire. C’est un monde bienveillant, débarrassé d’à peu près toutes les saloperies de rapports et de fixations que je retrouve là, intacts, bellicistes et niais, bourrés de complexes intellectuels en prétendant les avoir tous surmontés, et désireux de maintenir les séparations si précieuses pour continuer à être, ensemble, des brutes hostiles. Ça va bon sang me faire un putain de bien d’aller me laver de tout ça à la sueur des camarades (dotés d’un nombre indescriptible de sexes ne figurant à aucun catalogue à ce jour) et de reprendre un petit bain d’humanité bienveillante sur les chantiers en hissant des bordels à queue de poutres et en bavardant de ce putain d’Hugues de Saint Victor.

      S’il fallait reprendre point par point toutes les conneries que j’ai lues ici, j’y perdrais très inutilement mon temps ; pourquoi inutilement ? Parce que notre travail a été jugé avant même que d’être lu, et bien avant qu’on ait tenté d’en comprendre la position singulière. Il était entendu, d’emblée, que les deux-mecs parlaient de là, et pas d’ici. Je n’ai donc rien à dire de plus à qui ne veut, au fond, rien entendre.

    • Peut-être (peut-être !) que tout (ou une partie) n’est que « pur fantasme » justement parce qu’il n’y a aucun exemple concret durant toute l’émission (ni dans cette réponse). Alors même que les théoriciens name-droppés — Meschonnic n’étant pas le dernier ! — n’en sont pas avares, eux. Le fantasme ne sortirait donc pas de nulle part.

      Théoriser des choses, c’est tout à fait bien, aucun problème, mais ça se fait en relation avec la vie de tous les jours, et à mon avis d’autant plus lorsqu’on part d’une situation conflictuelle très précise : on se doit de faire le lien entre nos théories et la situation de départ de la discussion. Sinon ça ressemble fortement à du vent, malheureusement, et on peut alors difficilement se plaindre de se faire accuser de péteux.

      Ici il s’agissait apparemment d’au moins deux choses :
      1) les demandes de ne plus utiliser des insultes qui blessent certaines des personnes du même côté de la barricade que nous lorsqu’elles sont prononcées ;
      2) la volonté de rendre plus neutre (et non pas vraiment « féminiser », en fait) certains mots lorsqu’on parle d’un groupe hétérogène.

      Ça ne me choque pas que certains (plus souvent certains que certaines, parmi les gens que j’ai entendu ou lu sur ce sujet) argumentent contre cela. Mais encore faut-il qu’un lien soit fait entre les arguments théoriques et ces points précis.

      Mais peut-être est-ce vain…

  • Sur Twitter, le langage misogyne n’a pas de sexe
    http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/cafouillage/66-sexisme-ordinaire/3658-sur-twitter-le-langage-misogyne-n-a-pas-de-sexe

    « Dans une société où les femmes sont généralement méprisées, comme peut-on attendre des femmes qu’elles ne soient pas dans la dépréciation de soi, qu’elles ne fassent pas preuve de haine les unes à l’égard des autres ? ».

    #femmes #sexisme #insultes #langage #misogynie

  • Insultes, excréments sur le pas de sa porte, voiture abîmée... Rien n’a été épargné à notre Miss France 2000. La raison ? Uniquement sa couleur, car Sonia Rolland est d’origine africaine, née d’un père français et d’une mère rwandaise. Interrogée par le site Le Plus du Nouvel Observateur au lendemain de l’élection de la jeune métisse Flora Coquerel, elle revient sur la réaction violente et haineuse que son sacre a suscitée il y a plus de dix ans en France. « Quand j’ai été élue Miss France en 2000, il n’y avait pas de réseaux sociaux, explique-t-elle. Pourtant, j’ai reçu environ 2 700 lettres d’insultes [...]. Je suis au regret de vous apprendre que ceux qui insultent Flora Coquerel existaient déjà à mon époque... Je me souviens d’une enveloppe qui contenait des excréments, assortis d’un petit mot : Voilà ce que tu m’évoques quand je te vois à la télé. J’ai eu des crottes ramassées dans la rue sur mon paillasson, des crachats sur ma porte. On a aussi déchiré la toile de ma voiture après y avoir écrit négresse en énorme... J’avais 18 ans, ça a été très violent. »

    http://www.lepoint.fr/societe/racisme-le-calvaire-de-miss-france-2000-11-12-2013-1767639_23.php

  • Les barbares campent sur Twitter - Politis
    http://www.politis.fr/Les-barbares-campent-sur-Twitter,23681.html

    Insultes sexistes et racistes, menaces physiques, appel au viol… Des cyber-activistes d’extrême droite se déchaînent sur la toile contre une jeune militante du Parti de gauche, coupable d’avoir raconté sur Twitter sa participation à la manifestation organisée à Marseille contre l’université du Front national, samedi.

    La violence et la haine envahissent dangereusement les réseaux sociaux. C’est devenu banal de le dire.
    Pourtant, je n’ai pas l’impression qu’on prenne pleinement la mesure du fumet sorti des égouts qu’exhale de plus en plus la toile à mesure qu’enflent les intentions de vote en faveur du Front national de Marine Le Pen.
    Si l’on n’y remédie pas, notamment en appliquant aux infractions et aux délits les plus flagrants les lois qui encadrent la liberté de la presse, il est plus que probable que des esprits simples (le web en attire beaucoup), chauffés par des excités, passent à l’acte.
    Présent sur le plateau de LCI au moment de l’annonce de la mort de Clément Méric, j’avais dit à chaud ne pas être surpris par l’agression violente de ce jeune militant, ayant constaté depuis plusieurs mois, sur le net, une montée de la violence verbale des militants et sympathisants d’extrême droite à l’encontre de tous leurs contradicteurs.

    Le fascisme le plus bestial

    La haine déversée sur une jeune militante du Parti de gauche, et quelques uns de ses soutiens, depuis ce week-end par quelques cyber-activistes qui se revendiquent de cette mouvance en est une nouvelle illustration. Et elle est édifiante. Le fascisme le plus bestial, avec son lot de menaces, de propos orduriers, racistes, mais en l’espèce aussi particulièrement sexistes, s’exprime désormais sans retenue.

    Le prétexte à cette attaque aura été la manifestation organisée à Marseille contre la tenue dans cette ville de l’université d’été du FN. Quelques 8.000 personnes ont défilé du Vieux-Port à la place Castellane, à l’appel du collectif Marseille contre l’extrême droite, qui regroupe une quarantaine d’organisations. Dans le cortège, Julie Del Papa rend compte de l’ambiance sur Twitter, s’attirant de premières répliques de twittos nationalistes auxquelles elle répond parfois.
    Assez vite à court d’arguments un certain @olbag, qui reconnaît avoir « l’intelligence de Nabilla », propose à la jeune femme de « l’enculer », suggestion reprise par @DTsumeo à la suite duquel @Fortesque18 suggère de la « flooder » (traduction française = envoyer une grande quantité de données aussi inutiles que malveillantes).

    #Insultes
    #sexistes
    #racistes
    #Twitter

  • L’#Italie, ce pays où il fait bon être #raciste

    La ministre noire #Cécile_Kyenge a de nouveau été victime d’un acte raciste : des jets de #bananes en plein meeting. Trop c’est trop, s’insurge l’éditorialiste Gad Lerner, pour qui la banalisation de la #xénophobie est une redoutable arme politique.

    http://www.courrierinternational.com/article/2013/07/29/l-italie-ce-pays-ou-il-fait-bon-etre-raciste

    #racisme

  • Dans la série « relai »

    Un député UMP écrit sur son compte twitter que les casseurs de la fête du PSG sont des « descendants d’esclaves »

    La fondation Mémorial écrit :

    Le Procureur de Draguignan, Mme Daniéle Drouy-Ayral, a reçu la plainte adressée par la Fondation du Mémorial de la traite des noirs en réaction aux propos tenus sur son compte twitter par le Député du Var, Jean Sébastien Vialatte.

    A la suite des regrettables saccages et vandalismes qui ont suivi la fête du PSG aux Champs Elysées, le Député Vialatte a attribué aux « descendants d’esclaves » la responsabilité de ces délits et voies de fait. Dans son compte Twitter (document joint), le Député Vialatte soutient que « les casseurs sont surement des descendants d’esclaves, ils ont des excuses # Taubira va leur donner une compensation ».

    La Fondation du Mémorial de la traite des noirs a déposé une plainte pour injures publiques, diffamation et pour incitation à la haine et à la discrimination raciale à l’encontre du Député du Var, Jean Sébastien Vialatte.

    La Fondation invite à une Conférence de Presse ce jeudi 16 mai à 10h au Cinéma Utopia pour expliquer la procédure citoyenne de cette plainte.

    Contact : 06 58 93 36 38

    –-
    SUR LA FONDATION

    Lancée en 2006 à l’Assemblée Nationale Française, sous la présidence de Mr Patrick Chamoiseau, Mr Roni Brauman et Mme Françoise Verges, la Fondation du Mémorial de la Traite des Noirs a comme missions : Plaidoyer pour faire reconnaitre la traite des noirs crime contre l’humanité et Œuvrer pour l’Edification d’un Mémorial National de la Traite des Noirs et de l’Esclavage.

    15 years after having contributed to the recognition of the involvement in the Slave Trade by the city of Bordeaux from the ex-Prime Minister Alain Juppé, the Foundation was the instigator of the vote in Senegal for the first African law declaring the slave trade of Africans a crime against humanity

    CONTACTS :
    SIÈGE : Cinéma Utopia : 5 Place Camille Jullian 33 000 Bordeaux
    Réseau social : https://www.facebook.com/pages/FONDATION-DU-MEMORIAL-DE-LA-TRAITE-DES-NOIRS/214355498589595
    Web : www.fondationdumemorialdelatraitedesnoirs.com
    Email : fondationdumemorial@gmail.com

    #esclavage #racisme #discrimination #insultes