• Entretien : Ahmed al-Charaa peut-il restaurer la confiance dans son pays et à l’étranger ?

    + Gilbert Achcar : Syrie : le danger de jouer avec le feu
    + Les YPJ saluent la résistance druze face aux gangs djihadistes
    + « La Syrie ne se relèvera pas par la vengeance, mais par le dialogue »

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/07/17/entretien-ahmed-al-charaa-peut-il-restaurer-la

    #international #syrie

  • Ukraine : des livres pour le front. Entretien avec Tetyana Ogarkova

    Responsable de l’unité internationale de l’Ukraine Crisis Media Center, Tetyana Ogarkova nous avait accordé un entretien, le 24 février dernier. Tout juste de retour du front, où elle avait acheminé des livres avec son mari, président du PEN Ukraine, elle soulignait notamment la mobilisation de la société civile ukrainienne.

    https://www.leshumanites-media.com/post/ukraine-des-livres-pour-le-front-entretien-avec-tetyana-ogarkova

    #international #ukraine

  • Les condamnations s’accumulent

    ESPÉRONS QU’ELLES DÉBOUCHERONT SUR DES SANCTIONS RÉELLES…

    La Russie a commis des violations flagrantes des droits de l’homme en Ukraine depuis 2014, selon la #CEDH

    Les exécutions extrajudiciaires, les violences sexuelles et le travail forcé font partie des accusations retenues par la Cour dans son arrêt.

    Haroon Siddique, correspondant juridique

    Mercredi 9 juillet 2025, 19h51 CEST

    La Russie a commis des violations flagrantes et sans précédent des droits de l’homme depuis son invasion de l’Ukraine en 2014, notamment des exécutions extrajudiciaires, des violences sexuelles et du travail forcé, a conclu la Cour européenne des droits de l’homme.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/06/27/ukraine-des-civil·e·s-ont-ete-tues-lors-de-frappes-menees-sans-discernement-sur-la-ville-de-soumy-tandis-que-larmee-russe-multiplie-les-attaques-nouveaux-elements-de/#comment-67957

    #international #russie #ukraine

  • Trump, Netanyahou et la réorganisation du Moyen-Orient

    Malgré toutes les preuves du contraire, trop de commentateurs dans les médias internationaux continuent de dépeindre Donald Trump comme désireux d’obtenir un règlement pacifique de la guerre en cours dans la bande de Gaza. Ils s’attendent même à ce qu’il fasse pression sur Benyamin Netanyahou pour que celui-ci accepte des conditions allant contre son gré. En vérité, les rapports officieux sur les divergences entre les deux hommes, et sur la volonté du président américain d’imposer la « paix » au Premier ministre israélien sont, au mieux, de fausses rumeurs qui leur conviennent à l’un et à l’autre : le premier pour conforter l’image d’un « artisan de la paix » qu’il vend au segment « isolationniste » de sa base électorale, opposé à ce que les États-Unis s’engagent dans des guerres qu’ils pensent être sans intérêt (sans parler du rêve de Trump de remporter le prix Nobel de la paix, un produit de sa jalousie puérile envers Barack Obama) ; le second, Netanyahou, afin d’invoquer la pression de son patron américain pour faire taire les partenaires extrémistes de sa coalition gouvernementale et le segment le plus extrémiste de sa base électorale, chaque fois qu’il s’écarte de leur désir d’achever sans équivoque le « nettoyage ethnique » de la Nakba de 1948 sur l’ensemble du territoire compris entre le Jourdain et la Méditerranée.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/07/17/trump-netanyahou-et-la-reorganisation-du-moyen

    #international

  • Lettre ouverte à la classe politique mondiale de la part de la dissidence russe en prison

    Kagarlitsky, Darya Kozyreva, Dmitry Pchelintsev, Andrei Trofimov, Ilya Shakursky, Alexander Shestun, Artem Kamardin, Azat Miftakhov

    Nous, prisonniers politiques russes, faisons appel à toutes lespersonnes dirigeantes internationales qui se soucient des souffrances des peuples à cause de leurs convictions.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/11/21/repression-des-militants-de-la-gauche-russe/#comment-67956

    #international #russie

  • Les robots sont notre avenir

    Les combats sans pilote dans la région de Kharkiv ouvrent de nouveaux horizons dans la guerre et l’après-guerre

    Malgré toutes les déclarations du président des États-Unis, Donald Trump, la guerre russo-ukrainienne à grande échelle se poursuit. Et elle durera encore au moins 50 jours. Et peut-être même plus longtemps. (Nombre d’entre vous diront : « Bien sûr que ça va continuer. » Et vous en avez parfaitement le droit, compte tenu des deux semaines précédentes de bêtises de Trump).

    Tout cela signifie que le problème russe reste d’actualité et le restera probablement longtemps. Il doit être résolu avec une efficacité maximale et un minimum de pertes humaines, car contrairement aux armes, l’Occident ne nous offrira ni compensation, ni cadeau, ni vente.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/12/un-etudiant-ukrainien-a-cree-un-systeme-unique-de-suivi-des-drones/#comment-67948

    #international #ukraine

  • How Social Media Is Fueling Gen Z’s Sex Recession | WIRED
    https://www.wired.com/story/carter-sherman-the-second-coming-interview

    Sherman, a 31-year-old journalist (she works at The Guardian; the two of us also previously worked together at Vice News), has interviewed more than 100 young people about why they aren’t having as much sex as previous generations and, despite the narrative that they’re prudes, she found that many of them want to have sex—there are just a lot of complicated factors stopping them.

    “Many of them are very horny. They would like to be having sex, and in fact they feel a lot of shame over the fact that they haven’t had sex yet or that they’re not having sex enough.”

    The numbers Sherman found in her reporting bear out the idea that young people are in the midst of a “sex recession.” One in four Gen Z adults have never had partnered sex, according to a 2022 survey by the Kinsey Institute and Lovehoney, while data from the Centers for Disease Control and Prevention shows that in 2023, around a third of high schoolers said they’d had sex—down from 47 percent in 2013. Even masturbating is on the decline.

    As for why, Sherman says the ubiquity of social media and smartphones have definitely played a role in how young people engage with each other, but also in how they view themselves. Throw in stress over the overturning of Roe v. Wade and multiple presidential administrations that have collectively poured billions of dollars into abstinence-only sex education, and you can start to see how the answer to why young people are hooking up less goes far beyond just “they’re puritanical."

    Sherman shared her eye-opening and sometimes troubling observations from the book in an interview with WIRED.

    What’s the vibe around dating apps? Like are people as sick of them as they seem to be?

    Yes, yes they are. Dating apps suck. Also, dating sucks. I think dating apps promised that they would be a break from the torture of dating, or the torture that dating can be, but people have realized at this point that they’re not. In the book, I treat them as an extension of social media, because I think they do a lot of the same things, which is to say they do make you very aware of your sexual value and oftentimes make you feel like you’re lacking in some way.

    What makes you feel positive, having researched this topic exhaustively, about young people and their sex lives, and maybe getting over this sex recession, if that is indeed what some of them want to do.

    I actually don’t care very much about whether or not young people are having sex or not having sex. What I worry about is whether or not young people are connecting with one another and whether or not they’re growing in their relationships, in themselves, if they’re not engaging in sexual, romantic relationships to the extent that they want them. I just worry that there is a dearth of willingness to be vulnerable in a way that I think is not only bad for individuals but bad for politics, because it diminishes our ability to connect with one another and understand one another’s differences.

    My second thought is that as far as hope goes, I was really heartened by the degree to which young people were very much fighting for what they believed in and were very aware of the political valence of sex. This is a generation that understood, certainly far earlier than I did, that what happens in the bedroom is influenced by what happens outside of it. I think that if these young people are able to succeed in their endeavors, they’re going to feel better about themselves, but also potentially create a better world.

    #Sexe #Internet #Jeunes #GenZ

  • Sangui uniti nelle pance delle zanzare
    https://scomodo.org/sangui-uniti-nelle-pance-delle-zanzare

    Il 13 giugno è uscito #thruppi, album dell’omonimo progetto di Giovanni Truppi e alcuni membri dei #thru_collected. È un album ibrido e difficile da definire; ogni aggettivo a cui penso mi sembra una semplificazione. Thruppi mescola stili, linguaggi, parla di un sacco di cose ma non ha mai la pretesa di spiegarti nulla. Per […] L’articolo Sangui uniti nelle pance delle zanzare proviene da Scomodo.

    #Avanguardie_Culturali #intervista #musica

  • Autodétermination politique pour le Cachemire

    Le récent conflit armé indo-pakistanais, qui s’est accompagné d’une rhétorique belliqueuse et d’un chauvinisme exacerbé entre ces deux voisins dotés de l’arme nucléaire, a exacerbé les tensions dans la région sud-asiatique. Finalement, le président américain Donald Trump aurait négocié un cessez-le-feu. Parmi les personnes les plus touchées par ce conflit figurent les habitants du Cachemire, qui se retrouvent pris au piège de cette rivalité géopolitique et vivent dans un État policier avec peu d’espoir pour l’avenir.

    Le Cachemire est un territoire occupé de longue date, sur lequel les deux pays revendiquent des droits exclusifs, sans toutefois contrôler entièrement la région. Il constitue un point chaud en Asie du Sud, ayant conduit l’Inde et le Pakistan à entrer en guerre à deux reprises. La revendication d’autonomie et d’indépendance persiste depuis l’indépendance de l’Inde et la partition qui a suivi. De plus, le Cachemire a connu une insurrection armée au cours des quarante dernières années et reste l’une des zones les plus militarisées au monde.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/07/16/autodetermination-politique-pour-le-cachemire

    #international #cachemire

  • IA génératives et éducation - AOC media
    https://aoc.media/analyse/2025/07/15/ia-generatives-et-education/?loggedin=true

    Ainsi si le débat public a besoin d’une alerte, ce n’est pas celle sur les risques des IAG sur le développement cognitif, mais sur le fait que la production de preuves scientifiques ne suffira pas à encadrer les usages sociaux des IAG dans l’enseignement. Aucun calcul coûts/bénéfices ne sera satisfaisant pour encadrer ces machines.

    De fait, nous n’en sommes pas encore là. Ce que l’on observe aujourd’hui, c’est surtout une polarisation croissante autour de deux postures. D’un côté, les enthousiastes de l’IA générative, à l’image d’Ethan Mollick[2], compilent les études montrant les bénéfices cognitifs et pédagogiques pour plaider en faveur d’une intégration massive de ces outils. De l’autre, les critiques radicaux, dans la lignée de Nicholas Carr[3] ou de Bernard Stiegler — désormais relayés par Anne Alombert — sélectionnent les énoncés les plus alarmistes pour cadrer le débat sous l’angle d’une « bêtise artificielle ». Cette polarisation révèle une instrumentalisation symétrique de la recherche : chaque camp puise dans le corpus scientifique les éléments qui confortent ses convictions préalables, transformant la complexité des résultats en arguments d’autorité simplifiés. Ainsi ceux qui invoquent les « preuves scientifiques » font autant de politique que les autres !

    Mais alors comment organiser concrètement une délibération démocratique sur l’usage des IA génératives dans l’enseignement ? Deux conditions me semblent essentielles : d’une part, expliciter les valeurs qui orientent les expérimentations actuelles ; d’autre part, diversifier les formes de savoirs mobilisées dans le débat.

    Expliciter les valeurs consiste à identifier les présupposés qui sous-tendent les expérimentations en cours. Derrière ces questions apparemment techniques se cachent des choix de valeurs : privilégie-t-on l’optimisation du rendement cognitif ou valorise-t-on la difficulté intellectuelle comme formatrice ? Présuppose-t-on qu’il faut adapter l’enseignement aux besoins individuels ou maintenir un socle de savoirs partagés ? Conçoit-on l’égalité comme une facilitation de l’accès au savoir ou comme le maintien d’un niveau d’exigence élevé ? L’école doit-elle s’adapter aux outils du futur ou transmettre un héritage culturel ? Il ne s’agirait pas de remettre en question la valeur de ces études, mais de considérer qu’on en fera un usage d’autant plus scientifique qu’on sera capable de les situer. C’est ici que la notion de « bonne gouvernance des preuves » développée par Parkhurst trouve toute sa pertinence. Elle implique de reconnaître que l’utilisation rigoureuse des données scientifiques ne consiste pas à les laisser « parler d’elles-mêmes », mais à expliciter les choix normatifs qui orientent leur interprétation : Quelles compétences valoriser ? Quel rapport au savoir promouvoir ? Quelle conception de l’autonomie intellectuelle défendre ? Une délibération démocratique éclairée pourrait alors s’organiser autour de ces dernières questions, en s’appuyant sur les travaux scientifiques sans s’y soumettre.

    La deuxième condition implique de débattre des IAG dans l’éducation en composant avec une pluralité de formes de savoirs et d’expertises. Après tout, nous ne sommes pas seulement des cerveaux derrière des écrans, mais aussi des individus sociaux dont les apprentissages s’inscrivent dans des contextes institutionnels. Par-delà la question des « impacts » et des effets cognitifs, d’autres questions empiriques, plus proche de la sociologie et de l’ethnographie des usages, peuvent enrichir le débat d’une autre manière : comment les élèves utilisent-ils concrètement ces outils ? Comment se distribuent les usages des IAG dans l’éducation, et sous quelle forme, selon les milieux sociaux ? Quelle mutation profonde est à l’œuvre ? Autant de questions qui permettent de dépasser le paradigme du risque pour mettre en avant un débat anthropologique : si ces machines transforment nos cerveaux, alors quel type d’humanité voulons-nous construire en leur compagnonnage ? Cette conversation politique exige que nous assumions nos choix éducatifs comme des choix politiques, et non des politiques fondées sur des preuves de tel ou tel risque ou bénéfice cognitif.

    Toute décision politique sur la place de ces outils doit donc assumer une certaine conflictualité. Elle doit être capable de composer avec l’incertitude, de reconnaître les dilemmes de valeur, et d’ouvrir un espace de délibération sur les finalités éducatives en lien avec ces machines à écrire et à connaître. En somme, il ne s’agit pas simplement de mesurer les effets des IAG, mais de débattre du monde que leur intégration contribue à configurer, pour paraphraser Hannah Arendt[4].

    Bilel Benbouzid

    Sociologue, Maître de conférences à l’Université Gustave Eiffel et chercheur au Laboratoire Interdisciplinaire Sciences Innovations Sociétés (LISIS)

    #Intelligence_artificielle #Education #Apprentissage #Décision #Politique Bilel_Benbouzid

  • Künstliche Intelligenz : Ex-OpenAI-Mitarbeiter über die Bedrohung durch schlaue Maschinen - DER SPIEGEL
    https://archive.is/20250711055034/https:/www.spiegel.de/wissenschaft/technik/kuenstliche-intelligenz-ex-openai-mitarbeiter-ueber-die-bedrohung-durch-schl

    Daniel Kokotajlo est un jeune homme riche et doué à l’esprit borné.

    Der 33-Jährige hat bis zum vergangenen Jahr für die Firma OpenAI gearbeitet, die den Chatbot ChatGPT entwickelt hat und als führend bei der Entwicklung künstlicher Intelligenz (KI) gilt. Im Frühjahr 2024 kündigte er neben anderen Kollegen seinen Job und warf unter anderem OpenAI in einem offenen Brief vor, die enormen Risiken der neuen Technologie zu ignorieren.

    Nach seinem Abgang gründete Kokotajlo das »AI Futures Project«, ein von Spendengeldern finanzierter Thinktank. Dieser veröffentlichte im April eine Prognose, wonach die Entwicklung der Technologie so schnell voranschreiten könnte, dass bereits im Jahr 2027 eine superintelligente KI bereitsteht. Kokotajlo und seine Kollegen entwarfen zwei Szenarien für den weiteren Verlauf der menschlichen Geschichte. In dem Szenario »Slowdown« gelingt es den Vereinigten Staaten, die KI so zu regulieren, dass sich die neue Technik in den Dienst ihrer Entwickler stellt – was allerdings nicht das Problem löst, dass menschliche Arbeit weitgehend überflüssig wird.

    Avec un peu de culture européenne et asiatique qui dépasserait le monde étroit du capitalisme californien ses idées pour l’avenir de l’humanité équipée de forces productives quasiment illimitées (et pas forcément extractivistes) seraient vraiment intéressantes. En l’état actuel il n’est guère plus qu’un beau parleur pour un public crédule.

    Extrait de l’interview

    SPIEGEL: Eltern wollen, dass ihre Kinder von einer Lehrerin ausgebildet werden, nicht von Robotern. Ein Restaurant mit Maschinen als Kellner kommt einem unromantisch vor. Ist es wirklich realistisch, dass alle menschliche Arbeit von Maschinen ersetzt wird?

    Kokotajlo: Es gibt den intrinsischen Wunsch nach menschlichem Kontakt, das stimmt. Deswegen wird die Nachfrage nach menschlicher Arbeit nie ganz versiegen. Aber das ändert nicht die Grundannahme unseres Szenarios. Die Arbeit in den globalen Kernindustrien wird von KI und den von ihr entworfenen Robotern erledigt werden.

    SPIEGEL: Was bedeutet es für eine Gesellschaft, wenn menschliche Arbeit weitgehend überflüssig wird?
    Kokotajlo: Es gibt in der Wirtschafts- und Sozialwissenschaft das Konzept des »Resource Curse«. Das besagt, dass Ressourcenreichtum ein Fluch für ein Land ist, weil es den Anreiz für die Machthaber erhöht, diesen Reichtum zu kontrollieren. Die Macht der Regierung speist sich aus der Kontrolle der natürlichen Ressourcen und nicht aus einer produktiven und zufriedenen Bevölkerung. Das Konzept des »Intelligence Curse« basiert auf der gleichen Idee, nur dass die Ressource eine superintelligente KI ist.

    SPIEGEL: Die KI erhöht also das Risiko, dass Demokratien Richtung Autokratie abrutschen?

    Kokotajlo: Das ist eine Gefahr. Die andere lautet, dass der Wohlstand sehr ungleich verteilt wird. Wir gehen davon aus, dass das Wirtschaftswachstum durch KI explodieren wird, weil es zu massiven Effizienzsteigerungen kommt. Von diesem Wachstum werden jedoch nur diejenigen profitieren, die Aktien in Firmen investiert haben, die von dem Boom profitieren. Oder jene, die die KI kontrollieren. Millionen Menschen jedoch werden ihren Job verlieren. Ein staatlich garantiertes Grundeinkommen wäre vielleicht die Antwort auf dieses Problem. Wir können nur hoffen, dass zumindest in einigen Demokratien der Wille und die Kraft da sind, die KI zu kontrollieren und ihre Folgen zu managen. Aber auch hier werden wir vom »Intelligenzfluch« verfolgt. Gibt es erst einmal eine künstliche Superintelligenz, leitet sich aus ihr alle Macht ab – und nicht mehr aus dem Volk.
    SPIEGEL: Sie gehen davon aus, dass das Wettrennen um eine superintelligente KI zwischen den USA und China entschieden wird. Was passiert mit Ländern wie Deutschland, die bei diesem Wettlauf nicht mithalten können?

    Kokotajlo: Sie werden zu Vasallenstaaten, wenn es ihnen nicht gelingt, einen Zugang zur KI herauszuverhandeln.

    SPIEGEL: Werden in Ihrem Modell viele Menschen aufgeben, sich zu bilden, weil jedem klar wird: Egal, wie sehr ich mich anstrenge – die Maschine wird immer intelligenter sein?
    Kokotajlo: Ich halte das für möglich. Wir Menschen müssen lernen, mit der Tatsache zu leben, dass unser Verstand immer im Schatten einer überragenden KI stehen wird.

    #USA #idéologie #intelligence_artificielle

  • Crimes au Darfour : la CPI accuse et la justice piétine

    Alors que les violences redoublent au Soudan, la Cour pénale internationale affirme disposer de preuves solides de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité au Darfour. Mais ses mandats d’arrêt, eux, restent lettre morte.

    La famine progresse, les convois humanitaires sont attaqués, les viols se multiplient et les enlèvements deviennent monnaie courante. Dans cette région de l’ouest du Soudan ravagée par la guerre, les souffrances de la population ont atteint, selon la CPI, un niveau intolérable.

    «  Nous disposons de motifs raisonnables de croire que des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ont été commis, et continuent de l’être, au Darfour  », a indiqué jeudi la procureure adjointe de la CPI, Nazhat Shameem Khan, lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la question.L’enquête s’intensifie

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/11/soudan-nettoyage-ethnique-au-darfour-occidental/#comment-67939

    #international #darfour

  • Une autre Ukraine est possible – Libre de toute occupation

    Lancement de la campagne pour une solidarité renouvelée Lundi 28 juillet à 18h, Hamilton House, Londres WC1H 9BD.

    *Inscrivez-vous ICI.*

    LUNDI 28 JUILLET À 18H Mander Hall, siège social de NEU, Hamilton House, Mabledon Place, Londres WC1H 9BD. Inscrivez-vous ici. Cet événement est gratuit, mais nous vous invitons à envisager l’achat d’un billet payant afin de soutenir notre nouvelle campagne visant à financer un véhicule pour une unité de la région de Soumy qui se défend contre les frappes de drones et de missiles russes.

    Président : Mick Whelan – Secrétaire général du syndicat des conducteurs de train ASLEF

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/06/17/post-de-vitaliy-dudin-quest-ce-qui-empeche-la-fin-de-la-guerre-en-ukraine-deux-problemes-principaux/#comment-67938

    #international #ukraine

  • Courrier des Balkans | Correspondance particulière | mardi 15 juillet 2025

    « Le mouvement pour la démocratie en Serbie pose la question d’une refondation démocratique de l’Europe par une remise en cause des bases actuelles de l’Union… » Le philosophe Pierre Dardot répond aux questions du Courrier des Balkans.

    Propos recueillis par Roland Vasić.

    https://www.courrierdesbalkans.fr/spip.php ?

    #international #serbie

  • M. Carney doit dénoncer le projet israélien de camps de concentration à Gaza : CJPMO

    Montréal, le 10 juillet 2025 – Canadiens pour la justice et la paix au Moyen-Orient (CJPMO) tire la sonnette d’alarme concernant les derniers plans d’Israël visant à déplacer de force les Palestiniens de Gaza et à les concentrer dans une zone fermée à la frontière sud avec l’Égypte, en préparation de leur déportation vers d’autres pays. CJPMO se fait l’écho des préoccupations des fonctionnaires de l’ONU et des historiens de l’Holocauste, qui estiment que ces projets s’apparentent à des « camps de concentration massifs », et demande instamment au Premier ministre Carney de dénoncer ce crime contre l’humanité.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/07/15/affinites-electives-des-bourreaux-et-autres-textes/#comment-67935

    #international #israel #canada

  • Meta’s New Superintelligence Lab Is Discussing Major A.I. Strategy Changes - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2025/07/14/technology/meta-superintelligence-lab-ai.html

    Meta’s superintelligence lab is being closely watched after the company recently stumbled with A.I. technology, including internal management struggles, employee churn and product releases that fell flat. Mr. Zuckerberg’s ultimate goal is to create A.I. that is “superintelligent,” which means it would hypothetically exceed the powers of the human brain.

    Mr. Zuckerberg has embarked on a spending spree to create the new lab, offering as much as nine-figure pay packages to hire top researchers from companies like OpenAI, Google, Apple and Anthropic. Meta also sidelined its executive who had been leading generative A.I.

    In June, the company made a $14.3 billion investment in the A.I. start-up Scale AI, which was founded and led by Mr. Wang. Under the deal, Meta took a 49 percent stake in the company, and Mr. Wang and a team of top Scale employees joined Meta in leadership roles.

    The company has since renamed its entire A.I. division “Meta Superintelligence Labs,” with Mr. Wang as chief A.I. officer. Within the larger A.I. division, Mr. Wang has led an exclusive team of around a dozen newly hired researchers, a handful of his deputies from Scale AI, and Nat Friedman, the former chief executive of GitHub, a software start-up.

    Many members of Mr. Wang’s team reported to Meta’s headquarters in Menlo Park, Calif., last week for the first time, the two people with knowledge of the matter said. The group is working in an office space siloed from the rest of the company and next to Mr. Zuckerberg, the people said.

    #Meta #Intelligence_artificielle #Superintelligence

  • L’IA, un nouvel internet… sans condition

    via https://diasp.eu/p/17750639

    #IA #société #internet #GAFAM #dictature #manipulation #contrôle

    L’idée finalement très partagée par tous les géants de l’IA, c’est bien d’annoncer le remplacement du web que l’on connaît par un autre. Une sous-couche générative qu’il maîtriseraient, capable de produire un web à leur profit, qu’ils auraient avalé et digéré.

    Les gens n’accéderont plus qu’à de l’information générée par les IA des GAFAM. totalement manipulés.

    https://hubtr.bonjour.cafeia.org/mirror201/2328/1992?k=013482d57e3abf738dd339e7904c73ef

  • Au-delà de la géopolitique : Pourquoi la guerre de la Russie en Ukraine concerne vraiment le capitalisme en crise

    a guerre de Poutine découle des contradictions fondamentales du capitalisme russe — pas de l’expansion de l’OTAN ou du conflit civilisationnel. La stagnation économique de la Russie depuis 2008, le déclin démographique et l’inégalité extrême ont créé une « crise organique » qui ne pouvait être résolue que par l’agression externe. Loin d’être économiquement ruineuse, la guerre a en fait revitalisé le capitalisme russe en créant de nouveaux marchés pour la violence tout en consolidant le pouvoir oligarchique.
    Cette perspective matérialiste remet en question les hypothèses occidentales sur l’efficacité des sanctions et offre des perspectives sobres sur pourquoi le conflit ne se terminera pas avec l’Ukraine. [AN]

    Ivan Bakalov est un chercheur et expert en économie politique de la Russie. Il soutient que le capitalisme russe a atteint ses limites après la crise économique de 2008-2009. Bakalov parle d’une crise organique à laquelle le régime russe n’a pas pu répondre adéquatement. Le stimulus final pour la croissance économique russe est finalement venu de l’entrée du pays dans une guerre d’usure à grande échelle, qui a eu un impact positif sur le développement de l’économie russe. Dans quel état se trouve actuellement l’économie russe ? Pouvons-nous parler d’une économie de guerre ? Les sanctions ont-elles l’effet désiré, et que pourrions-nous changer dans notre approche envers la Fédération de Russie ? Il a discuté de tout cela dans une interview avec Jan Bělíček, rédacteur en chef d’Alarm.cz.

    Dépasser les explications géopolitiques

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/07/15/au-dela-de-la-geopolitique-pourquoi-la-guerre-

    #international #russie #ukraine

  • RDC. Les victimes attendent toujours la justice, la vérité et des réparations, 25 ans après la guerre de Kisangani

    Vingt-cinq ans après la guerre des six jours à Kisangani, en République démocratique du Congo (RDC), lors de laquelle des centaines de civil·e·s ont été tués et des milliers d’autres blessés, les victimes attendent toujours la vérité, la justice et, pour la plupart, des réparations, a indiqué Amnesty International dans un nouveau rapport ce 5 juin.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/07/15/rdc-les-victimes-attendent-toujours-la-justice

    #international #rdc

  • Afghanistan : le combat de l’ombre des femmes sous le joug taliban

    Elles ont été effacées des écoles, des parcs, des tribunaux, des bureaux, des écrans. Mais elles n’ont pas disparu. Depuis que les talibans ont repris les rênes du pouvoir en août 2021, les femmes afghanes luttent pour exister dans un pays qui orchestre savamment leur disparition de l’espace public.

    En peu de temps, ce qui avait mis deux décennies à se construire a été démantelé : le droit à l’éducation, à l’emploi, à la liberté de mouvement. Pourtant, dans les interstices du régime taliban qui les bâillonne, certaines Afghanes résistent encore. C’est le cas d’Athar, Mehrgan ou encore Lina, qui luttent pour créer leur entreprise, gérer une association ou travailler comme journaliste.

    À l’occasion du quinzième anniversaire d’ONU Femmes, l’agence, basée à New York, est allée à la rencontre de celles qui, contre toute logique, refusent de renoncer à leur avenir en Afghanistan.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/07/15/afghanistan-le-combat-de-lombre-des-femmes-sou

    #international #afghanistan

  • Les élections des CAP 2025-2029

    Les commissions administratives paritaires (CAP) sont les instances de représentation des personnels titulaires de la fonction publique, c’est-à-dire des fonctionnaires.

    En raison des perturbations causées par la crise traversée par le pays depuis le 13 mai 2024, les élections des représentants au sein des CAP, initialement prévues pour assurer la continuité des commissions, n’ont pas pu se tenir.

    Pour répondre à cette situation, le congrès de la Nouvelle-Calédonie a décidé de proroger les mandats des membres des CAP jusqu’au 30 septembre 2025. Les mandats des représentants, élus en 2019, devaient initialement cesser au 30 juin 2024. Cette prorogation permet de garantir la continuité du fonctionnement des CAP en attendant que de nouvelles élections puissent être organisées.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/07/14/ustke-remerciements-aux-electeurs/#comment-67934

    #international #kanaky #ustke

  • Affinités électives des bourreaux (et autres textes)

    Le néolibéralisme comme stratégie coloniale en Palestine - conversation avec Toufic Haddad
    Lettre du Collectif national au ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères : agissez pour la suspension de l’Accord d’Association entre l’UE et Israël
    Action juridique citoyenne contre l’Etat belge en raison de son inaction face aux crimes commis par Israël à Gaza
    Gideon Levy : Sanctionner Ben-Gvir et Smotrich ne suffira pas à arrêter le génocide à Gaza
    Gideon Levy : L’État juif construit un Ghetto
    Yorgos Mitralias : Affinités électives des bourreaux. Le Ghetto de Rafah comme le Ghetto de Varsovie
    Communiqué de presse des syndicats SNESUP-FSU Grenoble, CGT, UEG et de la liste UGA en commun
    Communiqué de l’AFPS : Tour de France : violente répression de la dénonciation du blanchiment des crimes d’Israël par le sport
    Une Nouvelle Déclaration d’Avignon, au nom de la Palestine
    Liens vers d’autres textes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/07/15/affinites-electives-des-bourreaux-et-autres-te

    #international #palestine #israel

  • Künstliche Intelligenz - Wenn Maschinen Bücher schreiben
    https://www.deutschlandfunkkultur.de/literatur-kuenstliche-intelligenz-verlage-romane-uebersetzung-


    Voici les lauréast des années à venir du prix Nobel de littérature

    Sans rire, le défi est énorme pour les maisons d’édition et surtout poir les auteurs et traducteurs. Leurs oeuvres sont noyées dans un tsunami de textes générés par les machines. Le travail des traducteurs n’est pas facilité par la traduction automatique de qualité, bien au contraire.

    L’attente des clients et la disponibilité immédiate de texts générés machine font baisser les prix des traductions.
    Dans un marché dérégulé c’est une catastrophe comparable à l’attaque des Uber contre le taxi de qualité.

    L’utilisation de l’IA dans la commercialisation des textes agit contre les petits auteurs et éditions.

    12.07.2025 - Generative künstliche Intelligenz erstellt auch Texte für die Verlagsbranche. Für Belletristik ist sie noch wenig geeignet, für Fachliteratur aber umso mehr. Welche Chancen und Risiken gibt es, wenn man immer mehr Texte schreiben lässt?

    Die Einführung von ChatGPT im November 2022 hat eine Flut von Texten ausgelöst, die mithilfe von künstlicher Intelligenz entstanden sind. Nicht nur Gebrauchstexte, Aufsätze und Hausarbeiten, auch Bücher aller Art. Dadurch wurden noch mehr Menschen zu Autoren: so viele, dass die Plattform Kindle Direct Publishing von Amazon die Zahl der veröffentlichten Bücher pro Autor auf drei pro Tag begrenzen musste. Das ist immer noch sehr viel, wenn man bedenkt, dass das Schreiben eines Buches je nach Aufwand Jahre, Monate oder zumindest Wochen dauern kann.

    Doch auch professionelle Autoren und Verlage nutzen die neue Technik oder haben es vor. Doch während sie einerseits viel Arbeit erleichtert, stößt sie in manchen Bereichen an ihre Grenzen und schafft noch mehr Aufwand.

    Inhalt

    Wie schätzen Verlagsleute KI ein?
    Welche Rolle spielt KI beim Schreiben von Literatur?
    Wie geht die Wissenschaftsliteratur mit KI um?
    Wie wird KI bei Übersetzungen eingesetzt?
    Wie wird sich KI auf die Literaturbranche auswirken?

    Wie schätzen Verlagsleute KI ein?
    Laut einer Umfrage des Börsenvereins des deutschen Buchhandels geben nur neun Prozent der Befragten aus der Verlagsbranche dem Einsatz von KI eine hohe oder sehr hohe Bedeutung. Aber 84 Prozent glauben, dass die Technik in fünf Jahren ein entscheidender Erfolgsfaktor sein wird. Nur ein Drittel glaubt, dass die Chancen die Risiken deutlich überwiegen. Die Hälfte findet, dass sich Chancen und Risiken die Waage halten, während 14 Prozent mehr Risiken sehen.

    Wer KI einsetzt, benutzt sie bei Contentgenerierung, also vor allem bei Marketingtexten und Social-Media-Posts. Aber auch für Prozessoptimierung, Content-Recherche, Marketing und Vertrieb, wo auch das größte Potenzial gesehen wird, werden die Tools eingesetzt.
    Illustration eines Buches Mikroschaltkreisen und leuchtenden Buchstaben, welches Textgenerierung durch künstliche Intelligenz symbolisieren soll.

    KI und Verlage
    Wenn Maschinen Bücher schreiben

    Texte, die ohnehin nie einen Autor genannt haben, wie etwa Klappentexte und Waschzettel (also Buchbeschreibungen für den Handel) können schnell und günstig von KI generiert werden. Das Tool „Demandsens“ von Media Control kann außerdem beispielsweise Absatzprognosen entwickeln, mit einer Genauigkeit von 85 bis 99 Prozent.

    Manche Verlage erzeugen bereits personalisierte Empfehlungen basierend auf Kundeninteressen. Es gibt aber auch Ansätze zur Personalisierung von Büchern, etwa indem man Namen von Protagonisten ändert oder unterschiedliche Enden geschrieben werden.

    Mittlerweile sind auch automatisch erzeugte hochwertige Cover möglich. Auf den neuesten Taschenbuchausgaben von Thomas Mann im S. Fischer-Verlag finden sich bereits KI-generierte Illustrationen.
    Welche Rolle spielt KI beim Schreiben von Literatur?

    Hochwertige Literatur bleibt weiterhin Sache natürlicher Intelligenz. Nicht nur, weil KI inhaltsblind und verständnislos sind und deshalb bloß generische, klischeehafte und logisch inkohärente Erzählungen formulieren. Romane basieren auf persönlicher Autorschaft. Darauf vertrauen Buchmarkt und Leserschaft. Doch auch Autoren mit hohem Berufsethos und Qualitätsanspruch experimentieren mit der KI, um sich inspirieren zu lassen, Ideen zu sammeln, Konzepte zu erstellen und Anfangsschwierigkeiten zu überwinden, aber auch vereinzelt für Sprachexperimente.
    Wie geht die Wissenschaftsliteratur mit KI um?

    In der Wissenschaft ist man offener dafür, Bücher von KI schreiben zu lassen. Hier zählt, was Maschinen am besten können: Effizienz. Man kann mit ihr leichter die Forschungsliteratur sichten und zusammenfassen, aber auch herausfinden lassen, in welche Zeitschrift man einen Aufsatz am besten publiziert. Auch Gutachter für ein Peer-Review-Verfahren lassen sich so einfacher finden. Hier kann man sich die Mustererkennung zugutekommen lassen.
    3D-Grafik eines aufgeschlagenen Buches, über dessen Seiten kleine Datenpartikel schweben.

    KI in Sachliteratur

    Wie wird KI bei Übersetzungen eingesetzt?
    Wissenschaftliche Bücher werden bereits routinemäßig mit KI übersetzt. Bei literarischen Texten funktioniert das noch nicht so gut. „Wir kriegen keine Aufträge mehr unbedingt, um ein ganzes Buch oder einen ganzen Text vom Original als Menschen zu übersetzen“, sagt Übersetzerin Pieke Biermann. „Sondern wir kriegen KI-produziertes Textgewusel und sollen das dann redigieren. Das ist aber nicht zu redigieren.“
    Man müsse nicht nur die Fehler der KI korrigieren, sondern auch den Urtext prüfen. „Das ist im Prinzip die doppelte Arbeit.“ Diese wird aber weniger wertgeschätzt und weniger bezahlt. Urheberrechte fallen weg. Außerdem gibt es beim Übersetzen mit KI einen sogenannten Priming-Effekt: Man kommt nicht mehr von selbst auf die Idee, sondern ist bereits durch den Vorschlag der KI vorgeprägt.

    Die Qualität von Übersetzungen gründet aber auf der persönlichen Erfahrung. „Was diese Maschinen von Menschen unterscheidet, ist das Gehör“, sagt Pieke Biermann. „Maschinen hören nicht. Ein guter Übersetzer hat ein Gehör für einen Text. Und das ist weit mehr als der Klang. Das ist auch der Rhythmus, das sind 43 verschiedene Schichten von Wörtern, von Emotionalität, von Atmosphäre, von Anspielungen auf Referenzen in alle Richtungen. Das kann eine Maschine nicht.“
    Wie wird sich KI auf die Literaturbranche auswirken?

    OpenAI-Gründer Sam Altman räumt ein, ChatGPT sei noch nicht sehr gut im Erzählen von Geschichten, kündigt jedoch an, es solle besser werden. Die Sorge, dass Literatur und Sprache durch die KI-generierte Massenware an Wert verlieren, ist jedenfalls groß. Altman sieht den Beruf des Schriftstellers jedoch nicht gefährdet. Menschliche Autoren würden immer noch bei der Ideenfindung überlegen sein. Auch könne KI die menschliche Verbindung zwischen Leser und Autor nicht ersetzen.

    Der Schriftsteller Clemens J. Setz ist pessimistischer. Er spricht bei generativer KI von einer bedauerlichen, aber nicht mehr aufzuhaltenden Entwicklung. ChatGPT sei ein zu verführerisches, unwiderstehliches Tool. Schon lange sei das Schreiben etwas für einen kleinen Kreis und spiele keine große kulturtragende Rolle mehr. Künftig werde es eher der Normalfall sein, dass Menschen Texte von KI schreiben lassen.
    Die Erstellung von Absatzprognosen mit KI könnte außerdem zu einer Mainstreamisierung des Buchmarktes führen. Schon jetzt entscheiden teilweise Social-Media-Algorithmen, was zum Bestseller werden könnte – und was nicht. Chancen für Außenseiter gibt es da nicht mehr. Werke wie die von Immanuel Kant, Thomas Mann und Annie Ernaux wären wohl so nie gedruckt worden. Denn Romane späterer Nobelpreisträger fangen meist als Lowseller an.

    (leg)

    #intelligemce_artificielle #lettres #traduction #édition #commerce