• L’Europe exporte des milliers de tonnes de pesticides « tueurs d’abeilles » pourtant interdits sur son sol
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/18/l-europe-exporte-des-milliers-de-tonnes-de-pesticides-tueurs-d-abeilles-pour

    L’UE a donné son feu vert aux demandes d’#exportation d’au moins 4 000 tonnes de #néonicotinoïdes #interdits, notamment au Brésil. La France est le deuxième pays exportateur.

    Exportations de pesticides interdits : un business florissant, particulièrement pour Syngenta
    https://www.lenouvelliste.ch/articles/monde/exportations-de-pesticides-interdits-un-business-florissant-interdire-

    Les firmes agrochimiques de l’Union européenne (UE) exportent loin à la ronde des #pesticides dont l’#UE a pourtant voté l’interdiction d’utilisation dans ses cultures en avril 2018. Le suisse Syngenta, mais aussi les allemands #Bayer ou #BASF, sont concernés. Il y a aussi l’australien NuFarm et l’indien UPL. C’est ce que mettent en lumière pour la première fois les ONG Public Eye et Unearthed dans une enquête dont notre journal a la primeur en...

    • Environ 300 « notifications d’exportations » ont été approuvées entre le 1er septembre et le 31 décembre 2020 à destination de 65 pays différents, dont une très large majorité à faible ou moyen revenus comme le Brésil, l’Indonésie ou l’Ukraine. Neuf pays européens sont concernés par ce « commerce toxique », comme le désignent les ONG. Avec 310 tonnes de substances actives, la Belgique est de loin le plus gros exportateur, devant la France (157 tonnes), l’Allemagne (97 tonnes) et l’Espagne (78 tonnes).

  • Affaire Matzneff, par Marc Esposito
    30 janvier, 18:05

    On parle d’un mec qui a violé des centaines d’enfants.

    J’avais l’intention de lire ‘’Le consentement’’ de Vanessa Springora, à propos de sa relation avec Gabriel Matzneff quand elle avait 14 ans et lui 50, mais je ne sais finalement pas si je le lirai, car je crains trop de me mettre en colère à chaque page.
    J’ai beau être à Bali, j’ai vu et revu, grâce à facebook, l’émission d’Apostrophes de 1990 où Denise Bombardier est la seule à attaquer Gabriel Matzneff, celle, très récente, où François Morel défend Bernard Pivot tout en avouant n’avoir jamais lu Matzneff, celle où Georges-Marc Benamou confond Frédéric Beigbeder, tout péteux d’avoir soutenu Matzneff, et aussi celle de Yann Barthès où Springora parle de son livre.
    A chaque fois, j’ai été choqué par certains propos, et j’ai envie d’ajouter mon grain de sel, parce que moi j’ai lu Matzneff, et parce que j’ai entendu trop de conneries insupportables.
    D’abord, Vanessa Springora. Dans l’émission de Barthès, elle traite Gabriel Matzneff de ‘’malade’’. Utiliser ce mot est pour moi une façon de l’excuser. Matzneff n’est pas un ‘’malade’’, c’est une ordure malfaisante, un serial violeur, ce qui est très différent. Je n’aime pas le mot ‘’pédophile’’, qui signifie, stricto sensu, ‘’qui aime les enfants’’. Matzneff n’aime pas les enfants, il aime sodomiser des enfants, ce qui est très différent. C’est un #pédocriminel.
    J’ai également été très choqué par cet extrait de la 4ème de couve du livre de Springora, que j’ai vue sur le site de Grasset : ‘’…elle questionne aussi les dérives d’une époque, et la complaisance d’un milieu aveuglé par le talent et la célébrité.’’ Lire de telles conneries au dos d’un livre qui prétend dénoncer Matzneff, donner ainsi du crédit aux clichés mensongers qui ont permis à ce mec de commettre ses méfaits pendant un demi-siècle, je trouve ça ahurissant.
    Car, non, cent fois non, l’époque n’a rien à voir là-dedans, ma colère n’est pas révélatrice d’une montée de puritanisme propre à cette décennie, les premières lois punissant la pédocriminalité datent de 1791 ! Les comportements pédocriminels ont toujours été inadmissibles, ils n’étaient pas plus tolérés par la quasi-totalité des Français dans les années 1970 ou 1990 qu’aujourd’hui.
    ‘’La complaisance d’un milieu’’, oui, évidemment, mais ‘’aveuglé par le talent et la célébrité’’, non, mille fois non. Matzneff a dû avoir une érection en lisant ces deux mots associés à son nom : talent et célébrité. J’ai lu Matzneff, et je trouve, et je ne suis pas le seul, qu’il n’a aucun talent, il n’écrit pas ‘’bien’’ comme je l’ai beaucoup lu partout, pas du tout, il écrit propret, son ‘’style’’ n’a aucune personnalité, ce n’est pas pour rien s’il n’a jamais séduit les lecteurs de son époque, même avec ses quelques livres qui ne parlaient pas de ses pratiques sexuelles. Et il n’est donc pas du tout ‘’célèbre’’ - sauf peut-être depuis que Springora a écrit ce livre et que son visage est apparu partout sur les réseaux sociaux. Au moment où Springora a vécu son histoire avec lui, il n’était connu que du micro-milieu germanopratin des éditeurs et des écrivains, ses livres se sont toujours très mal vendus - son Prix Renaudot de l’essai, attribué en 2013, s’est vendu à 3 600 exemplaires. Ça veut dire que, malgré les éloges de Jean d’Ormesson, BHL ou Mitterrand, malgré ses invitations chez Pivot, le grand public n’a jamais eu envie de lire ce mec. On ne peut que lui dire bravo et merci.

    Contrairement à beaucoup de gens qui s’expriment sur ce sujet, j’ai lu, une fois dans ma vie, 40 pages d’un ‘’Journal’’ de Gabriel Matzneff, et ça explique pourquoi je n’ai aucune indulgence vis-à-vis de lui.
    C’était lors de mon premier séjour à Bali, en 1994, j’étais dans un hôtel de Candi Dasa, je n’avais plus rien à lire, je suis allé jeter un œil à la bibliothèque de l’hôtel, il n’y avait que 3 ou 4 livres français, dont un ‘’Journal’’ de Matzneff, je ne sais plus lequel (il en existe 15 tomes, publiés chez trois éditeurs différents, pendant 30 ans !), je me souvenais des polémiques au sujet de ses pratiques sexuelles, j’ai voulu voir de quoi il retournait, et j’ai vu. Et j’ai été scandalisé. Que ce mec ne soit pas en prison, et qu’il y ait des éditeurs, et non des moindres, Gallimard en tête, pour publier ces horreurs. A l’époque, internet et facebook n’existaient pas, je n’avais aucun moyen de crier ma colère.
    Ce livre est un journal intime très classique, avec des dates précises, parfois 10 lignes sur une date, parfois quelques pages, et il montre que Matzneff ne pense absolument qu’à ça : se taper des enfants et des ados, garçons ou filles. Et il n’aime que les deux choses que l’on peut faire indifféremment avec des enfants des deux sexes : enculer et se faire sucer. Il ne se fait jamais enculer et il ne suce jamais – vu que ses proies sont toujours ou des gamines ou des gamins pré-pubères, c’est tout simplement impossible. Il est toujours le seul qui jouit.
    Je ne me souviens pas d’un seul portrait d’un ami ou d’un parent, ou d’une note de lecture un peu consistante sur un livre qu’il a aimé, non, les pages que j’ai lues ne parlaient que de ses relations sexuelles avec des enfants et des ados.
    Dans tous les extraits d’émissions que j’ai vus depuis avec lui, il parle d’’’amour’’, il n’a que ce mot à la bouche, et d’après ce que j’ai lu du livre de Springora, il utilisait ce mot à propos de leur relation, mais dans les 40 pages que j’ai lues, il n’en était jamais question. Il ne parlait que de ses actes sexuels, de sa satisfaction sexuelle, et de sa jouissance à avoir ajouté une nouvelle proie à son tableau de chasse. C’était tellement dégueulasse que j’ai arrêté de le lire au bout de 40 pages, quand j’ai compris que ça ne parlerait que de ça jusqu’au bout, j’ai déchiré le livre et je l’ai jeté à la poubelle, pour que personne d’autre ne le lise.
    Si les 40 pages que j’ai lues sont révélatrices de la consommation sexuelle habituelle de Matzneff, et pourquoi ne le seraient-elles pas, ce mec se tapait des dizaines d’enfants par an, répartis en deux catégories : des collégiennes parisiennes et des jeunes prostitués asiatiques. Ce rythme frénétique, sur 50 ans de parcours, permet d’estimer, sans risque de se tromper, le nombre de ses victimes à plusieurs centaines, peut-être plusieurs milliers. Depuis, j’ai lu, par exemple, cet extrait qui confirme cette estimation : ‘’Il m’arrive d’avoir jusqu’à quatre gamins – âgés de 8 à 14 ans – dans mon lit en même temps, et de me livrer avec eux aux ébats les plus exquis.’’ (in Un galop d’enfer, 1985).

    Matzneff n’est donc pas un pédocriminel parmi tant d’autres, c’est un pédocriminel hors normes, un serial #violeur de grande envergure. Et les détails de ses modes opératoires montrent qu’il serait un être humain haïssable, même si ses victimes étaient majeures. Il y a deux passages du livre que je n’ai jamais oubliés, et qui expliquent pourquoi j’écris ça.
    1. Matzneff est à Manille ou Bangkok, il vient de sodomiser un petit prostitué de 10 ou 12 ans, et le gosse a le malheur de lui réclamer le double du prix ‘’normal’’ de la passe, un prix dont je me souviens qu’il était ridiculement bas, le gosse avait dû réclamer l’équivalent de 10 dollars au lieu de 5, ou 20 au lieu de 10, pas plus. Et Matzneff raconte tout fiérot qu’il a refusé de payer ce prix démesuré, qu’il a jeté sans ménagement le gosse hors de sa chambre, et il se vante de ne pas avoir été un pigeon victime de cette petite salope.
    2. Matzneff est invité à un dîner chez des ‘’amis’’ qui veulent lui montrer leur ouverture d’esprit et leur tolérance en l’invitant à leur table malgré sa réputation sulfureuse. C’est Matzneff qui l’écrit et décrypte ainsi cette invitation. Et pour montrer à quel point ils lui font confiance, leur fille de 14 ans participe au dîner. Le paragraphe d’après, Matzneff se vante d’avoir sodomisé la gamine les jours qui ont suivi et rigole du bon tour qu’il a joué à ces intellos de gauche stupides qui lui ont fait confiance.

    Donc, quand j’entends des François Morel ou des Frédéric Beigbeder, dire avec un petit sourire : ‘’eh oui, il y a des gens qui ont du talent et qui sont des salauds…’’, ça me met très en colère. Parce que Matzneff n’a aucun talent, je l’ai déjà dit, et parce qu’il n’est pas juste un ‘’salaud’’, il est l’un des pédocriminels les plus malfaisants de tous les temps, et il est toujours en liberté. Je répète : on parle d’un mec qui a violé des centaines d’#enfants.
    Si tous ceux qui lui ont serré la main, lui ont donné des prix, l’ont invité à leurs émissions, lui ont filé des subventions, ou un appartement de la ville de Paris à loyer ultra modique, ont lu ce que j’ai lu, ce sont des ordures aussi.
    Je suis peut-être naïf, mais je préfère penser que leur seule ‘’excuse’’ est de n’avoir jamais lu ces journaux intimes.

    Ceux qui sont impardonnables, ce sont ses éditeurs. Eux, c’est sûr, ont lu ces horreurs, et ils lui ont même donné des sous en échange !
    Antoine Gallimard en tête, qui a eu le culot, récemment, de retirer les livres de Matzneff de la vente, façon vierge outragée, comme si c’était le livre de Springora qui lui avait révélé l’ignominie du personnage, après l’avoir accueilli dans sa grande maison en 1990 alors qu’il avait déjà publié une dizaine de ses journaux intimes, pour lui permettre de continuer ce magnifique travail, et qui l’a mensualisé jusqu’en 2004 !
    Et son ‘’éditeur’’ personnel, Philippe Sollers, que je m’honore de n’avoir jamais lu, parce que je l’ai toujours trouvé débectant dans toutes ses interventions à la télé, bien avant de savoir qu’il éditait Matzneff. Rappelons que ce Philippe Sollers, qui est une icône de l’intelligentsia parisienne – forcément, éditeur chez Gallimard, c’est un pouvoir énorme – est aussi celui qui a élégamment traité Denise Bombardier de ‘’mal baisée’’ quand elle a osé attaquer Matzneff chez Pivot en 1990.
    L’’’éditeur’’, le grand public ne le sait pas forcément, c’est celui qui aide l’auteur à améliorer son texte. Ça signifie que Sollers a eu avec Matzneff des conversations du genre :
    – Dis-moi, dans ta phrase : ‘’je suis rentré dans son petit trou comme dans du beurre’’, tu préfères pas ‘’entré’’ plutôt que ‘’rentré’’ ?
    – Non je préfère ‘’rentré’’, c’est plus explicite.
    – Oui, tu as raison, c’est mieux.

    Ces gens me dégoûtent. Il y a beaucoup d’hommes enfermés dans les prisons françaises qui ont commis des actes bien moins répugnants.

    https://www.facebook.com/marc.zaffran/posts/10157848653093150?notif_id=1581079808340952&notif_t=feedback_reaction_gene

    • Qu’il ait été protégé, édité, félicité et qu’il n’ait jamais été inquiété restera une des plus grandes énigmes judiciaires de la fin du siècle dernier. Quand on sait que le parquet est capable de poursuivre et potentiellement de faire incarcérer une citoyenne qui vient en aide à un migrant, il y a de quoi légèrement douter de notre démocratie humaine.

    • euh juste : springora utilise le mot #pédocriminel dans son livre et ça arrive de mal s’exprimer en direct live à la télé quand tu raconte ton viol. Visiblement, le mec qui écrit ce texte ne pense pas à ça. Sinon, c’est les éditeurs qui écrivent le quatrième de couv’. Donc je vois pas trop l’intérêt de « commencer » ses griefs par springora, qui a écrit un très bon livre, mais surtout qui joue gros, et pour nous tous, en s’exposant comme ça... Juste un peu de respect quoi.

    • ça doit être pour poser une sorte de gage d’objectivité que le mec commence par s’attaquer à Springora. Eh bien c’est naze. Et le mystère qu’il expose n’en pas un, les violeurs à répétition, ça fucking court les rues.

    • Je rejoins @reka
      Ce qu’il faut mettre à jour dans cette histoire, ce sont les raisons du succès médiatique de Matzneff.
      Parce que oui il a eu un succès médiatique. Je me souviens l’avoir vu dans beaucoup d’émissions de télévision avec son physique si particulier, et le vertige que ses paroles provoquaient : « C’est réel ce qu’il raconte ? On dirait. Mais alors si c’est réel, pourquoi a-t-il le droit de parler à la télé ? »

      Est-ce seulement la curiosité pour la monstruosité qui ont fait son succès, ou y a-t-il eu des complicités plus profondes ?

      On aimerait une vraie enquête sur Pivot, les producteurs de Pivots, etc...

    • Je rejoins @reka pour dire qu’on ne peut vraiment que douter de nos « démocraties » devenues des coquilles vides de la gouvernance de nos sociétés.
      J’ai suivi le « 28 minutes » sur ARTE du 6 février dernier. Pardon s’il y en a parmi vous que cette « chaîne franco- allemande » saoule grave mais il m’arrive fréquemment de suivre cette chronique assez inégale suivant sûrement les thèmes qui y sont abordés et aussi surtout à cause des intervenant·es qui y sont invité·es.

      Dans l’émission de ce mercredi, le débat portait sur l’opportunité ou non de rendre les crimes à caractère sexuel imprescriptibles. La séquence commence par rappeler les faits concernant Sarah Abitbol qui dut subir les agressions répétées de son entraîneur pendant toutes ses années d’entraînement en tant que patineuse.

      Participaient au débat :
      – Muriel Salmona : psychiatre spécialiste des violences sexuelles, présidente de l’association Mémoires Traumatiques et Victimologie
      - Carole Ardouin-Legoff : maître de conférence en droit privé et science criminelle à l’université Panthéon Assas
      – Stéphane Durand-Souffland, chroniqueur judiciaire au Figaro.

      Voici un court extrait du débat où intervient Carole Ardouin-Legoff en réponse à une question de Renaud Dély :

      Renaud Dély :
      -- Ça signifie, quand on écoute Muriel Salmona, que le droit à l’oubli n’existe pas pour les victimes de crimes sexuels. Or, ce droit à l’oubli c’est une justification de la prescription pour les auteurs de crimes sexuels. Pourquoi est-ce que ça fonctionnerait pour les auteurs et pas pour les victimes ?

      Carole Ardouin Legoff :
      -- La prescription de l’action publique a effectivement pour fondement l’oubli, de l’infraction, l’oubli du crime, mais pas pour l’auteur ni pour la victime, mais pour la société tout entière. Lorsqu’une action publique est intentée, un procès pénal est conduit et la société est représentée par le Ministère Public. Le ministère public agit au nom de tout un chacun, pour la simple et bonne raison que lorsqu’une infraction est commise, en particulier lorsqu’il s’agit d’un crime, ce crime trouble l’ordre public. La société tout entière est troublée par l’existence de cette infraction et donc, l’action publique a vocation de réparer ce trouble à l’ordre public. Autrement dit, en raison de l’écoulement du temps, si beaucoup d’années se sont passées depuis la commission du crime, et bien le trouble à l’ordre public a pu se réparer tout seul, du fait de cet évènement naturel qu’est le cours du temps. Et donc un droit pénal moderne n’a alors aucune raison d’entrer en jeu. On ne sanctionne pas pour sanctionner. On punit simplement quand il y a un intérêt à punir, à répare un trouble à l’ordre public. Ce qui n’est plus le cas lorsque c’est prescrit. Donc certes, la mémoire de la victime peut demeurer, la mémoire du criminel aussi. L’action publique n’est pas là pour protéger un criminel mais une victime.

      Et là je dois bien avouer que je suis resté interloqué. La mission du Ministère Public n’est donc pas de dire le droit, de reconnaître des droits à réparation aux victimes et de punir d’éventuels coupables mais de protéger la société tout entière contre de possibles « troubles à l’ordre public ». C’est compliqué la « Justice » non ?

      Le lien vers l’émission (à partir de la 14e minute)

      https://www.arte.tv/fr/videos/088472-117-A/28-minutes

    • Et personne ne se questionne sur le pourquoi et comment Matzneff a pu être interviewé (par l’extrême droite) dans le quartier latin fin 2019 et puis mystérieusement s’évaporer et quitter la france, sans qu’aucune police ne le retrouve ?
      Pas plus que tu n’as à te demander pourquoi Epstein a pu sortir librement de france où il y violait régulièrement des enfants et des femmes avec ses amis dans ses nombreux appartements proches des champs élysées.
      Comme tu es prié d’oublier que David Hamilton a vécu jusqu’à sa mort à Paris sans être inquiété, et que le gouvernement actuel comme les instances tel le CNC ont soutenu et financé Polanski pour son dernier film alors qu’il n’a pas purgé sa peine aux USA.

      Nan, nan, tu retiendras seulement que c’était une autre époque.

      Merde, c’est juste aujourd’hui.

    • @sombre il y a une #aporie ici. Ce qui a été pris ne sera jamais rendu. Punir les agresseurs ne pourra jamais « rattraper le coup ». Il n’y a donc pas, d’un point de vue radical, de #justice possible. C’est toujours trop tard. Comme un assassinat. Effectivement la société s’achète une conscience, avec des punitions. Les punitions sont de la #vengeance. Et les #interdits n’empêchent rien. Il faut donc inventer autre chose, et je n’ai pas la moindre idée de quoi. La seule chose qu’on peut se dire, dans l’état actuel des choses, et c’est ce qui motive toutes ces anciennes victimes à agir, qu’au moins, certains s’arrêtent. Parce que mtnzf, même à 80 ans, est toujours actif et dangereux. Les autres aussi.

      On peut imaginer changer la société, radicalement, notamment en transformant la sexualité masculine, qui me semble moteur dans toutes ces histoires. Imaginer une autre sexualité où l’érotisation des rapports de domination euh... disparaitrait. C’est tellement énorme que presqu’ inimaginable.

    • Punir les agresseurs ne pourra jamais « rattraper le coup »

      @tintin Bien sûr, je comprends ta position, mais ce n’est pas seulement punir dont il est question, c’est dénoncer cet aveuglement pour protéger d’autres enfants en arrêtant les violeurs récidivistes et leurs soutiens. Pour Hennion, pote de Mtzneff, entre autres de ses amis violeurs, c’est plus de 200 enfants en Thaïlande dont la justice l’a accusé.
      Il faudrait déjà, (à commencer par qui ? qui accepte de voir ses horreurs ?) qu’une partie de la société accepte de voir en face que le combat contre les violences sexuelles est face à la force des réseaux de soutien de la pédophilie du proxénétisme et de la pornographie, qu’ils soient médiatiques, juridiques, philosophiques, littéraires, politiques ou policiers. Aujourd’hui. Maintenant.

      Sauf que soit culturellement soit face à l’ampleur du désastre, soit par lâcheté, personne ne veut entendre parler de ces collusions.

    • Un écrivain pédophile — et l’élite française — sur le banc des accusés :

      Il a été invité à déjeuner à l’Élysée par François Mitterrand et a fréquenté Jean-Marie Le Pen , le dirigeant d’extrême-droite.

      Il a bénéficié des largesses du couturier Yves Saint Laurent et du compagnon de ce dernier, le puissant homme d’affaires Pierre Bergé .

      https://www.nytimes.com/fr/2020/02/11/world/europe/france-gabriel-matzneff-pedophilie.html

    • En 2002, M. Girard, l’ancien collaborateur d’Yves Saint Laurent, était devenu adjoint à la culture du maire de Paris, un poste qu’il occupe de nouveau à l’heure qu’il est . Il fit pression pour que M. Matzneff obtienne une allocation annuelle à vie du Centre National du Livre, un privilège rarement attribué, comme l’a révélé son directeur actuel, Vincent Monadé, au quotidien L’Opinion.
      https://www.nytimes.com/fr/2020/02/11/world/europe/france-gabriel-matzneff-pedophilie.html

    • Ce n’est pas la première fois que je vois le nom de #Harlem_Désir (en photo avec matzf)

      #Christophe_Girard, socialiste, actuellement chargé de la culture à Paris (si si) est cité dans l’article pour avoir fait l’entremetteur pour #Yves_Saint_Laurent et #Pierre_Bergé.

      WP :

      En 1998, [C.Girard] devient membre des Verts. Il est présent en 1999 en position non éligible sur la liste de Daniel #Cohn-Bendit aux élections européennes. En 2001, après l’élection de Bertrand Delanoë, il est nommé adjoint au maire de Paris chargé de la culture3. Il occupe son poste tout en restant chez LVMH

      En 2002, M. Girard, l’ancien collaborateur d’Yves Saint Laurent, était devenu adjoint à la culture du maire de Paris, un poste qu’il occupe de nouveau à l’heure qu’il est. Il fit pression pour que M. Matzneff obtienne une allocation annuelle à vie du Centre National du Livre

    • Pour éviter l’accusation de délire ou de complotisme concernant des réseaux qui n’existent évidemment pas … je recopie seulement cette page Wikipédia, encyclopédie en ligne qui a pourtant une facheuse tendance à empêcher toute participation des lanceurs d’alerte dénonçant les pédocriminels et leurs soutiens.
      Faites en ce que bon vous semble mais arrêtons de fermer les yeux svp.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Apologie_de_la_pédophilie

      En 2013, la remise d’un prix à Daniel Cohn-Bendit suscite une nouvelle polémique en Allemagne ; le Parti vert allemand, auquel appartient Daniel Cohn-Bendit, décide alors de se pencher sur son propre passé et de commander au politologue Franz Walter une étude sur l’influence qu’ont pu avoir les militants pédophiles sur le mouvement écologiste allemand. Les travaux de Franz Walter mettent au jour d’anciennes positions pro-pédophiles des Verts allemands, poussant notamment l’ancien ministre Jürgen Trittin - responsable en 1981 d’une plate-forme électorale qui prônait la dépénalisation des actes sexuels entre enfants et adultes - à s’expliquer et à reconnaître ses erreurs. Un article du Frankfurter Allgemeine Zeitung accuse les Verts allemands d’avoir, dans le passé, « créé une idéologie qui favorisait l’abus d’enfants », Daniel Cohn-Bendit étant notamment dénoncé comme « le porte-drapeau le plus éminent des pédophiles ». Franz Walter souligne par ailleurs que les pédophiles ont, dans le passé, également influencé le Parti libéral-démocrate.

    • Un écrivain pédophile — et l’élite française — sur le banc des accusés, par Norimitsu Onishi (The New York Times), 11 février 2020
      https://www.nytimes.com/fr/2020/02/11/world/europe/france-gabriel-matzneff-pedophilie.html

      Outre François Mitterrand, M. Matzneff bénéficiait d’appuis plus directs.

      D’abord, celui de son ami Christian Giudicelli, un écrivain maintes fois primé qui avait accepté de cacher chez lui des lettres et les photos de Mme. Springora qui étaient compromettantes pour M. Matzneff, relate-t-il.

      Puis, cherchant un abri plus sûr, M. Matzneff et l’adolescente s’installèrent à l’hôtel. M. Matzneff explique que les factures de ce dernier étaient réglées par Yves Saint Laurent, le couturier décédé en 2008, par l’entremise d’un de ses collaborateurs proches, Christophe Girard. L’arrangement lui avait permis de se remettre d’une opération de l’œil, et d’ « échapper aux visites de la Brigades des mineurs (qu’il appelle des “persécutions”), » écrit Mme. Springora.

      M. Matzneff se rappelle de M. Girard lui disant, « Nous nous occupons de tout, les repas, tout. » Il précise : « et ça a duré je crois, deux ans, à peu près. »

      « Pour nous, c’est une goutte d’eau, ce n’est rien, nous vous aimons beaucoup, » lui avait dit M. Girard, toujours d’après M. Matzneff. M. Girard a refusé de nous accorder un entretien pour cet article.

      Le bateau coule

      M. Matzneff avait beau publier des livres à la chaîne, il avait du mal à joindre les deux bouts, si bien qu’il se tourna vers ses amis haut placés.

      En 2002, M. Girard, l’ancien collaborateur d’Yves Saint Laurent, était devenu adjoint à la culture du maire de Paris, un poste qu’il occupe de nouveau à l’heure qu’il est. Il fit pression pour que M. Matzneff obtienne une allocation annuelle à vie du Centre National du Livre, un privilège rarement attribué, comme l’a révélé son directeur actuel, Vincent Monadé, au quotidien L’Opinion.

    • Un soutien de Gabriel Matzneff affirme n’avoir rien su de ses activités pédophiles By Norimitsu Onishi

      March 7, 2020
      https://www.nytimes.com/fr/2020/03/07/world/europe/christophe-girard-gabriel-matzneff-pedophile.html

      M. Girard a tenté de minimiser la nature de ses relations avec M. Matzneff, affirmant n’avoir jamais lu le moindre ouvrage de l’écrivain et n’avoir jamais suspecté que l’écrivain était pédophile.

      « Je suis peut-être un naïf, je suis peut-être autre chose pour vous », dit-il.

      Mais s’il a affirmé dans un premier temps n’avoir découvert la pédophilie de M. Matzneff qu’à la lecture du Consentement, il a ensuite indiqué en avoir entendu parler en 2013, quand M. Matzneff s’était vu décerner le prestigieux prix Renaudot et que des groupes anti-pédophilie avaient protesté.

      M. Girard était alors maire du 4e arrondissement de Paris. Il dit aujourd’hui regretter ne pas avoir pris position contre l’écrivain, tout en soulignant que d’autres représentants ministériels, notamment des ministres de la Culture, étaient également restés muets.

      « Est-ce que moi je dois être le chevalier blanc de la morale française ? » demande-t-il.

      Dans un entretien accordé récemment au Times, M. Matzneff a affirmé avoir pu, grâce à M. Girard, occuper gratuitement sa chambre d’hôtel pendant deux ans avec Mme Springora, pendant qu’il se remettait d’une opération des yeux.

      Dans Le Consentement, Mme Springora écrit que c’est grâce à ce séjour à l’hôtel que l’écrivain avait pu échapper à la police, qui avait entamé des perquisitions de son appartement.

      M. Girard a déclaré n’avoir été qu’un intermédiaire agissant sur les ordres de M. Bergé. M. Matzneff, cependant, l’a qualifié de mécène, et lui a dédié son journal de l’époque, La Prunelle de mes yeux.

      Ce journal décrit en détail la relation que M. Matzneff entretenait avec Mme Springora, alors âgée de 14 ans.

      « Je n’ai pas le souvenir de l’avoir lu », nous a affirmé M. Girard au sujet du journal en question. Il n’a pas su nous expliquer pourquoi il avait déclaré le mois dernier au Parisien, l’avoir, au contraire, « partiellement » lu.

      Si M. Girard admet avoir dîné avec M. Matzneff il y a quelques mois, il dit ne pas le compter au nombre de ses amis. Il reconnaît qu’aux cours de ces dernières années lui et l’auteur étaient passés du vouvoiement à un tutoiement moins formel.

      « Moi, je ne tutoie pas beaucoup en général », a déclaré M. Girard, sans qu’il puisse expliquer pourquoi il avait choisi cette forme avec M. Matzneff.

      Ces dernières semaines, la police, longtemps fustigée pour ne pas avoir enquêté sur M. Matzneff, a perquisitionné les bureaux de son éditeur, l’appartement de l’écrivain à Paris et la chambre d’hôtel sur la Riviera italienne où il vit caché . En plus de M. Girard, la police a interrogé d’autres personnalités.

      Nombre de ses anciens soutiens ont pris leurs distances avec M. Matzneff — voire, pour certains, l’ont attaqué publiquement, depuis que l’opinion publique s’est retournée contre cette élite française qui a longtemps cautionné et même défendu les activités et les textes de l’écrivain.

      « Franchement, je ne prendrais pas son appel », confie M. Girard. « D’abord, je pense qu’il aura la décence de ne pas m’appeler. Je pense qu’il est quand même un peu au courant du mal qu’il me fait ».

  • "La justice des « gilets jaunes » en chiffres" [encore un titre délirant où on écrit "des gilets" au lieu de "contre les gilets"]
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2019/03/21/01016-20190321ARTFIG00061-la-justice-des-gilets-jaunes-en-chiffres.php

    Les mandats de dépôt représentent près d’un quart des comparutions immédiates et 5% des gardes à vue.

    Comment la justice traite-t-elle les dérives violentes de certains « #gilets_jaunes » ? Nous dévoilons les chiffres de la Chancellerie :
    Depuis le 17 novembre dernier, les autorités policières ont procédé à 8645 #gardes_à_vues. Certes, toutes ne se sont pas traduites par des #comparutions_immédiates. Ces dernières se sont élevées, sur la France entière, à 1665. Elles ont débouché sur 388 mandats de dépôt exactement, c’est-à-dire à de l’emprisonnement immédiat après l’annonce du jugement. Cela représente très exactement 23,3% des condamnations, soit près d’un quart.

    En tout, 1800 affaires sont en attente de jugement. Un chiffre en constante évolution qui grossit samedi après samedi, au fil des exactions. Au nombre de ces dernières, les convocations ultérieures devant les chambres correctionnelles, au nombre de 1655, certains auteurs présumés étant sous #contrôle_judiciaire.

    Actuellement, on compte 111 informations judiciaires - des affaires dont la complexité exige l’enquête longue de juges d’#instruction -. C’est notamment le cas pour le saccage de l’Arc de Triomphe et les destructions du week-end dernier qui ont donné lieu à plusieurs interpellations. Mais l’on ignore le nombre de #détentions_provisoires.
    Sur ces près de 9000 gardes à vues, il faut retrancher le cas particulier des mineurs : pas moins de 349 d’entre eux ont été présentés à un juge pour enfants.

    Par ailleurs, la justice a classé sans suite, souvent faute de preuves suffisantes, 1725 dossiers. Elle a déjà infligé 1796 mesures alternatives aux poursuites, soit près de 20% des gardes à vues, et a déclenché 518 comparutions sur reconnaissance préalable de culpabilité, qui n’ont pas vocation à déboucher sur des incarcérations.

    On notera l’us et l’abus des "mesures alternatives aux poursuites soit des #rappel_à_la_loi, une reconnaissance de culpabilité extorquée sous la menace de procès voire d’emprisonnement (élision radicale du "contradictoire", supposé régir le droit)..

    #justice #prison #répression

    • Vol au Fouquet’s : les deux Gilets Jaunes tourangeaux en comparution immédiate samedi Info Tours.fr l’actualité de Info Tours.fr
      http://www.info-tours.fr/articles/tours/2019/03/23/10738/vol-au-fouquet-s-les-deux-gilets-jaunes-tourangeaux-en-comparution-immedi

      Après leur arrestation jeudi.

      Une semaine après les dégradations du célèbre restaurant parisien le Fouquet’s sur les Champs-Elysées, deux personnes se retrouvent devant la #justice ce samedi 23 mars : un couple de Gilets Jaunes tourangeau (Ambre et Franck). Ils sont accusés d’avoir volé des éléments de l’établissement. Arrêtés jeudi matin à leur domicile, ils ont été identifiés par la gendarmerie suite à la publication de photos sur #Facebook, la jeune femme posant avec un tabouret ramené de Paris après l’Acte XVIII du mouvement. Des proches avaient pourtant conseillé de retirer rapidement les clichés.

      Prévenus par la gendarmerie, les policiers parisiens sont venus interpeller la jeune femme avec son compagnon jeudi matin dès 8h aux portes de l’agglomération tourangelle, avant de ramener les deux jeunes gens dans la capitale pour des interrogatoires dans les locaux du commissariat du Ier arrondissement.

      La garde à vue a été prolongée pour la journée de vendredi, et on apprend ce samedi que les deux militants très impliqués depuis le 17 novembre (où on les décrit comme pacifistes et modérateurs) sont convoqués devant le tribunal dès ce week-end. Ils devront s’expliquer sur la présence du tabouret mais aussi de couverts à leur domicile. Selon leurs proches, ils n’auraient pas participé aux violences et ne se seraient pas non plus rendus coupables de vol, ils pourraient même avoir reçu un accord tacite d’un membre du personnel du Fouquet’s pour emporter les objets.

      Depuis la révélation de l’arrestation, de nombreux messages de soutien ont été publiés sur les réseaux sociaux. Notons que le couple a la possibilité de demander un délai pour affiner sa défense.

      On rappellera également que la jeune femme a été placée en garde à vue 10h mercredi pour une action [tentative de blocage du centre de stockage pétrolier de La Sotrapid] à La-Ville-aux-Dames, une interpellation qui avait déjà entraîné bon nombre de commentaires hostiles aux forces de l’ordre. Néanmoins, les deux affaires n’auraient pas de lien entre elles.

      #gilets-jaunes

    • « Gilets jaunes » : près de 2 000 condamnations depuis le début des manifestations
      Environ 40 % des jugements ont abouti à une peine de prison ferme
      https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2019/03/24/2-000-condamnations-en-justice-depuis-le-debut-du-mouvement-des-gilets-jaune

      (...) la garde des sceaux a précisé que « 390 mandats de dépôt [avaient été] prononcés », représentant le nombre de personnes à être effectivement allées en prison, soit dans le cadre d’une condamnation, soit dans le cadre d’une détention provisoire dans l’attente d’un procès.
      Lors d’une condamnation à de la prison ferme sans mandat de dépôt, la personne concernée est laissée libre avant d’être convoquée à une rencontre avec le juge des libertés et de la détention, qui est chargé d’examiner les modalités de la peine et de possibles aménagements (placement sous bracelet électronique par exemple).

      1 800 personnes en attente d’être jugées

      Les quantums de peine prononcés sont très variés et s’étalent entre un mois et trois ans de prison, parfois avec une partie assortie d’une mise à l’épreuve, selon les données de la chancellerie :
      « Il peut par ailleurs être observé que la peine d’#interdiction_de_séjour, notamment à Paris, est fréquemment prononcée à titre complémentaire, notamment dans le cadre des comparutions immédiates. »
      « Près de 1 800 » personnes interpellées lors des manifestations, qui se tiennent tous les samedis depuis plus de quatre mois en France, doivent encore être jugées, selon la ministre, (...)

      #incarcération #détenus #interdits_de_séjour

  • #Exposition en plein air sur les #interdits à #Grenoble

    #street-art #art_de_rue #interdiction #témoignages #portraits #amour #drogue #délit_de_solidarité #secte #mort #inceste #tabou #corps #nudité #vol #classe_sociale #valeurs #humanisme #squats #sans-papiers #solidarité #accident #handicap #grossesse #langue #rouge_à_lèvre #SDF #sans-abri #parentalité #avoir_des_enfants #non-travailleur #chômage #identité_féminine #prépa #rectangle_blanc #ordre_établi #NDDL #ZAD #notre_dame_des_landes #sexualité #LGBT #homosexualité #interdit_social #toxicomanie

    cc @reka

    • Parler de la #religion ou du fait religieux semble relever de l’évidence. En fait, cela soulève des problèmes de fond. Il ne s’agit pas de phénomènes évidents dans l’#histoire, qui auraient existé de tout temps, dans toutes les cultures… Le mot religion lui-même a changé de sens à plusieurs reprises. Au début, sa racine romaine désignait un scrupule . Par extension, le scrupule a glissé vers le respect scrupuleux des #interdits. Puis ce sont les auteurs #chrétiens qui ont refait une #étymologie en faisant appel au latin religare , relier. Cela montre que le concept de religion est une construction chrétienne récente, occidentale et donc provinciale à l’échelle du monde. La religion, la religiosité, le sacré sont des vocables chrétiens.

      #monothéismes #mythes #anthropologie

  • Complaisance pour la réaction islamiste..., mel d’une amie prof, 24 janvier 2015 [le titre, pas forcément bien choisi parmi les lignes qui suivent, m’est dû, ndc].

    J’ai passé des journées très intenses suite aux #attentats à parler avec les #élèves de mes classes et d’autres dans les cours, les couloirs, sur le trottoir, à regarder avec eux les caricatures qui les choquent... J’ai l’impression que tu sous estimes les conséquences de la diffusion d’une #pensée_religieuse qui fait beaucoup pour la défense de l’existant et l’apprentissage de la soumission. La #loi, c’est la loi, alors certes celle de dieu est plus importante que celle de la république, mais le pire c’est de n’obéir à aucune. Le travail, la souffrance, c’est important, c’est comme ça qu’on gagne le paradis, et puis on ne déforme pas le corps humain par des caricatures. La philo c’est pas pour nous, nous on doit pas réfléchir, on est des #croyants. Voilà la grande majorité de ce qui s’exprimait. Mais aussi des tas d’autres point de vue minoritaires, quelques refus, très rares, mais notables de la pression religieuse et des #interdits qu’elle impose. En tout cas toujours de l’intérêt pour entendre quelqu’un parler d’ailleurs.

    J’ai été très intéressée par les éclairages sur l’enfance des frères #Kouachi et l’absence de soin, d’attentions dont elle témoigne, partagée par nombre d’enfants et d’adolescents pour lesquels l’#école n’est rien d’autre qu’un lieu de plus d’#humiliation. Alors, c’est sûr que quand les prédicateurs sont les seuls à soigner et valoriser une jeunesse perdue pour tout le monde, ça marche. Les 3 étaient assurément très "en insertion" que ce soit par l’ASE, la #prison, l’école ou les dispositifs d’#insertion de la mairie de Paris.

    Mais il me semble que dans beaucoup de textes que tu relaies sur seenthis en revanche le bâton se retrouve tordu "dans l’autre sens", et comprendre devient donner comme normal, attendu, voire choisir comme avec le terme "#islamophobie" dont tu sembles contribuer à défendre l’usage, de boire le calice jusqu’à la lie pourrait-on dire. A force de chercher du côté de ceux qui ne sont pas #Charlie, tu diffuses des textes qui pour le coup stigmatisent cette jeunesse dans un cadre #sociologique qui me semble peu pertinent :

    "D’où vient donc que ces gamins ne supportent pas les caricatures du Prophète ? Certainement pas de leur compétence en théologie musulmane, ni d’un point de vue approfondi sur les limites des #libertés individuelles en démocratie. Mais d’un sentiment d’être exclu de cet humour : d’un sentiment de l’#honneur publiquement bafoué. Et ce n’est sans doute même pas leur honneur directement, mais celui de leurs parents, musulmans pratiquants ou de culture, de leur famille, de leur immeuble."
    "Bref, dans bien des cas, on pourrait remplacer « nous les musulmans » par « nous les gens des cités » sans trahir le sens des propos de ceux et celles qui les tiennent. Et l’affirmation en apparence musulmane peut alors être comprise comme le conglomérat d’une appartenance à la fois sociale, territoriale, économique et religieuse."

    Ces extraits par exemple se trompent à mon avis en situant les origines de cette foi dans une tradition familiale qui mêle religion et culture. Cette lecture aurait peut-être été valable jusqu’à il y a une dizaine d’année. Mais aujourd’hui il ne s’agit à plus de cela mais de la diffusion d’une #propagande_salafiste récente qui s’impose d’ailleurs des enfants aux parents (avant le voile en banlieue était plutôt le signe d’une révolte contre la famille, maintenant les familles entières sont #mises_au_pas en commençant par les plus jeunes) et qui est d’ailleurs très homogène, sans différences en fonction des origines culturelles très variées. C’est le même islam, la version 2.0 on pourrait dire, terrible et assimilable par tous qui se diffuse dans la rue, sur internet et sur les chaines spécialisées, hyper compatible avec le #capitalisme trash qui les déqualifie à l’école tout en leur vendant une conception très agressive de la "#réussite". On est bien loin de la tradition culturelle. Les mères se voilent parce que leurs enfants leur font la #morale. De ce que je peux en voir de là où je suis dans mon #lycée de banlieue en tout cas, la place de la religion en tant que morale des comportements et #soumission à des lectures très réactionnaires (qui fait aussi que ces jeunes là sont finalement très peu révoltés contre le sort qui leur est fait dans le monde tel qu’il est, bien moins encore que les générations précédentes qui se reconnaissaient dans une identité de "travailleur immigrés", il deviennent de la chair à phone marketing sans aucune contestation) est énorme. Je ne comprends pas qu’il soit de bon ton de passer sous silence comme le font beaucoup des textes que tu diffuses et comme le font ceux qui choisissent le terme "islamophobie" les conséquences terribles de cette propagande très active qui empêche ces jeunes de vivre et de réfléchir hors des préceptes religieux, et le caractère naturel que semble prendre cet iconoclasme moderne qui pour ma part me glace.

    Se demander pourquoi on en est arrivé à ce que les prédicateurs soient les seuls à tenir un discours audible et valorisant en banlieue passe aussi à mon sens par la critique de la #complaisance calculée de l’#extrême-gauche vis à vis de l’islam. Alors continuer à mythifier le prolétaire musulman parce que ce serait sa culture alors qu’il vient juste de se faire endoctriner par des connards de salafistes au coin de la rue d’à côté (la prédication active et quotidienne vise surtout les jeunes et les pauvres, ceux qui trainent sur les trottoirs en haut de Montreuil par exemple ou à Romainville et Noisy).... Les filles qui ne peuvent plus mettre de leggings, les #brigades_de_mecs_et_de_petites_sœurs qui surveillent le bon port du voile dès la sortie des lycées sans un cheveu qui dépasse, et qui rectifient un col un peu trop ouvert ou une manche qui laisserait dépasser le début de l’avant bras, des petites filles voilées dès 10-12 ans, voire très très petites, tout ça est très nouveau et bien loin d’être culturel, c’est une forme très récente, très moderne et très efficace de #discipline et de #contrôle des "#classes_dangereuses". Des élèves qui défendent le port du voile se plaignent de la pression pour partir en Syrie et demandent pourquoi l’éducation nationale ne fait rien pour l’empêcher. Aucune religion n’est émancipatrice, me semble-t-il. Et toutes ces lectures en terme d’islamophobie me paraissent bien paternalistes et démagogiques. Quand on parle de #xénophobie, ce sont bien pour les xenos que l’on prend partie, et c’est ce qui fait la force et l’intérêt de ce terme. Prendre le parti de l’islam aujourd’hui sans même chercher où sont les formes de résistance interne à cette diffusion du respect de l’ordre moral et religieux, me semble bien hâtif (et ce n’est pas cette video que tu trouves excellente, avec son voile light et fleuri et sa glorification du prophète qui me conduira à voir les choses autrement)
    Pourtant, tu ne vas pas me faire croire qu’entre Soral et le PIR ou Quartiers Libres (que tu relaies d’ailleurs) et qui s’adresse aux "frères de banlieue qui ont la Foi en l’Eternel" il n’y a rien. Ou alors, sauf à trouver des lignes de fuite, mieux vaudrait se taire, peut-être.

    Pas de solution, juste de l’étonnement et de l’incompréhension face aux certitudes que tu affiches au travers de l’homogénéïté de ce que tu diffuses.
    En pièce jointe, 2 extraits de Lucrèce, que tu connais sûrement déjà.

    A l’occasion d’en reparler
    A.

    PS : je viens de lire l’article sur #Riad_Satouf, je trouve ces positions très inquiétantes, comme une inquisition à posteriori. Une lecture complètement faussée des images et des textes. Par exemple le commentaire qui signale comme une évidence que Riad Satouf est sans tendresse pour ses personnages... Je trouve précisément l’inverse, sauf avec les #islamistes prosélytes en revanche. Dire par exemple :
    "Le personnage de la grand-mère syrienne aurait par exemple pu laisser place à des souvenirs émus et positifs, composant alors une image un tant soit peu constructive des relations intergénérationnelles en voie de disparition en Europe alors qu’elles résistent beaucoup mieux dans de nombreuses familles du Moyen-Orient. " en plus quand on critique une autobiographie, c’est navrant : il ne faudrait donc écrire que pour valoriser on ne sait pas bien quoi d’ailleurs, émouvoir avec une grand mère sympa.... Il faudrait donc donner absolument une image positive des relations intergénérationnelles quand elles sont interculturelles et c’est ce critère qui contribuerait à faire la qualité, voire la bonne moralité de ce qui est publié ? L’article lui reproche aussi d’ailleurs d’avoir rompu avec son père...
    Je viens aussi d’apprendre que les #frères_musulmans étaient dans la manifs contre l’islamophobie dimanche dernier, avec une banderole (mais sans doute sont ils un mouvement culturel et "frère musulman" veut dire "gens des cités"), alors que des vieux anars se sont fait arracher leurs affiches par le SO parce qu’elle n’étaient pas dans le ton. Est-ce ce mouvement-là que tu penses qu’il faut accompagner ?

    Lucrèce, 2 extraits du De Natura Rerum

    #De_natura_Rerum, #Lucrèce, livre III, vers 978 - 1023

    Et puis tout ce qui, selon la légende, attend nos âmes dans les profondeurs de l’Achéron, nous est donné dès cette vie. Il n’y a pas de Tantale malheureux, comme le prétend la fable, qui tremble sous la menace d’un énorme rocher et qu’une terreur vaine paralyse : mais plutôt l’inutile crainte des dieux tourmente la vie des mortels et chacun de nous redoute les coups du destin.

    Il n’y a pas davantage de Tityon gisant au bord de l’Achéron et la proie des oiseaux ; pourraient-ils d’ailleurs trouver dans sa vaste poitrine de quoi fouiller pour l’éternité ? On a beau donner à son corps étendu de gigantesques proportions, quand bien même il ne couvrirait pas seulement neuf arpents de ses membres écartés en tous sens, mais la terre tout entière, il ne pourrait supporter une douleur éternelle ni fournir de son corps une pâture sans fin. Mais le voici, le vrai Tityon : c’est un malade d’amour, livré aux vautours de sa dévorante angoisse, ou la victime déchirée par les tourments de quelque autre passion.
    Sisyphe aussi existe dans la vie, sous nos yeux, s’acharnant à briguer devant le peuple les faisceaux et les haches et se retirant toujours vaincu et triste. Car rechercher le pouvoir qui n’est que vanité et que l’on n’obtient point, et dans cette poursuite s’atteler à un dur travail incessant, c’est bien pousser avec effort au flanc d’une montagne le rocher qui à peine hissé au sommet retombe et va rouler en bas dans la plaine.

    Et repaître sans cesse les appétits d’une âme ingrate, la combler de biens sans parvenir jamais à la rassasier, comme font à notre égard dans leur retour annuel les saisons qui nous apportent leurs productions et tant d’agréments, sans que nous ayons jamais assez de ces fruits de la vie, c’est bien là, je pense, ce qu’on raconte de ces jeunes filles condamnées dans la fleur de leur âge à verser de l’eau dans un vase sans fond, un vase que nul effort jamais ne saurait remplir.

    Cerbère et les Furies et l’Enfer privé de lumière, le Tartare dont les gouffres vomissent des flammes terrifiantes, tout cela n’existe nulle part et ne peut exister. Mais la vie elle-même réserve aux auteurs des pires méfaits la terreur des pires châtiments ; pour le crime, il y a l’expiation de la prison, la chute horrible du haut de la Roche Tarpéienne, les verges, les bourreaux, le carcan, la poix, le fer rouge, les torches ; et même à défaut de tout cela, il y a l’âme consciente de ses fautes et prise de peur, qui se blesse elle-même de l’aiguillon, qui s’inflige la brûlure du fouet, sans apercevoir de terme à ses maux, de fin à ses supplices, et qui craint au contraire que maux et supplices ne s’aggravent encore dans la mort. Oui, c’est ici-bas que les insensés trouvent leur Enfer.

    Voici encore ce que tu pourrais te dire à toi-même. Le bon roi Ancus lui aussi ferma ses yeux à la lumière et pourtant comme il valait mieux que toi, canaille ! Depuis lors, combien d’autres rois, combien d’autres puissants du monde sont morts, qui gouvernèrent de grandes nations ! Celui-là même qui jadis établit une route à travers la vaste mer et qui ouvrit à ses légions un chemin sur les flots, qui leur apprit à traverser les abîmes salés à pied sec et de ses escadrons foula dédaigneusement les eaux grondantes, celui-là aussi a perdu la lumière et son corps moribond rendit l’âme. Et Scipion, ce foudre de guerre, la terreur de Carthage, a rendu ses os à la terre comme le dernier des esclaves. Ajoute les inventeurs des sciences et des arts, ajoute les compagnons des Muses ; un des leurs, unique entre tous, Homère, a tenu le sceptre ; pourtant avec eux tous il repose dans le même sommeil. Enfin Démocrite, lorsque le poids de l’âge l’avertit que les ressorts de la mémoire faiblissaient en lui, alla de lui-même offrir sa tète à la mort. Épicure en personne a succombé au terme de sa carrière lumineuse, lui qui domina de son génie le genre humain et qui rejeta dans l’ombre tous les autres sages, comme le soleil en se levant dans l’éther éteint les étoiles.

    Et toi, tu hésiteras, tu t’indigneras de mourir ? Tu as beau vivre et jouir de la vue, ta vie n’est qu’une mort, toi qui en gaspilles la plus grande part dans le sommeil et dors tout éveillé, toi que hantent les songes, toi qui subis le tourment de mille maux sans parvenir jamais à en démêler la cause, et qui flottes et titubes, dans l’ivresse des erreurs qui t’égarent.

    Si les hommes, comme ils semblent sentir sur leur cœur le poids qui les accable, pouvaient aussi connaître l’origine de leur mal et d’où vient leur lourd fardeau de misère, ils ne vivraient pas comme ils vivent trop souvent, ignorant ce qu’ils veulent, cherchant toujours une place nouvelle comme pour s’y libérer de leur charge.

    L’un se précipite hors de sa riche demeure, parce qu’il s’ennuie d’y vivre, et un moment après il y rentre, car ailleurs il ne s’est pas trouvé mieux. Il court à toute bride vers sa maison de campagne comme s’il fallait porter secours à des bâtiments en flamme ; mais, dès le seuil, il baille ; il se réfugie dans le sommeil pour y chercher l’oubli ou même il se hâte de regagner la ville. Voilà comme chacun cherche à se fuir, mais, on le sait, l’homme est à soi-même un compagnon inséparable et auquel il reste attaché tout en le détestant ; l’homme est un malade qui ne sait pas la cause de son mal. S’il la pouvait trouver, il s’appliquerait avant tout, laissant là tout le reste, à étudier la nature ; car c’est d’éternité qu’il est question, non pas d’une seule heure ; il s’agit de connaître ce qui attend les mortels dans cette durée sans fin qui s’étend au delà de la mort.

    Enfin pourquoi trembler si fort dans les alarmes ? Quel amour déréglé de vivre nous impose ce joug ? Certaine et toute proche, la fin de la vie est là ; l’heure fatale est fixée, nous n’échapperons pas. D’ailleurs nous tournons sans cesse dans le même cercle ; nous n’en sortons pas ; nous aurions beau prolonger notre vie, nous découvririons pas de nouveaux plaisirs. Mais le bien nous n’avons pu atteindre encore nous paraît supérieur à tout le reste ; à peine est-il à nous, c’est pour en désirer un nouveau et c’est ainsi que la même soif de la vie nous tient en haleine jusqu’au bout. Et puis nous sommes incertains de ce que l’avenir nous réserve, des hasards de la fortune et de la fin qui nous menace.

    Et puis, bien sûr  :

    De natura Rerum, Lucrèce, livre I

    Alors que la vie humaine gisait à nos yeux honteusement écrasée sous le poids de la religion, qui sortait sa tête des régions du ciel, accablant les mortels de son horrible aspect, le premier, un homme un Grec, osa lever au ciel des yeux mortels et le premier, il osa résister. Ni les fables relatives aux dieux, ni la foudre, ni le ciel avec ses grondements menaçants ne l’ont abattu. Au contraire ces éléments ont rendu si ardent le courage de son âme que le premier, il désirait briser les verrous serrés des portes de la nature. Ainsi la vigueur vive de son âme vainquit et s’avança bien au delà des murailles enflammées du monde. Il a parcouru par son intelligence, et son courage l’immensité du Tout, d’où, victorieux, il nous a rapporté ce qui pouvait naître, ce qui ne le pouvait pas, et selon quel système une puissance limitée était accordée aux choses, ainsi que une fin profondément enracinée. C’est pourquoi la #religion, terrassée à terre, est à son tour écrasée, sa victoire nous égale au ciel.

    #réfutation #émancipation #intelligence_collective

    • @unagi, depuis le 7 janvier, nous avons longuement traité ici de la politique rédactionnelle réac et raciste du journal qui était visé par ces meurtres, eu de nombreux échanges, par exemple sur le fait d’user ou pas du vocable islamophobie en lieu et place de xénophobie, nombreux ont été les posts qui rendent compte du phénomène djihadiste, en revanche, on a pas beaucoup causé islamisme (sauf à citer bon nombre de tenants de l’ordre actuel).

      Le soin dû aux déshérités et relégués d’ici, c’est aussi celui que nous ne savons pas toujours prendre pour nous mêmes. Et d’ailleurs, il n’y a pas de nous, c’est là que commence le merdier, de toutes parts.... Je répondais à A. être d’accord sur le fait que la religion ne soit pas émancipatrice en soi et évoquait qu’il pouvait en exister des usages qui soient (partiellement, certes) libérateurs, guerre des paysans, prêtres ouvriers, théologie de la libération, des versions littérales, impatientes et pratique du « les derniers seront les premiers » (pourtant destiné par l’église à faire tout accepter jusqu’au paradis), que de nombreux malentendus fondateurs se sont produit sur fond de religiosité ou de culture religieuse... traductions.... Cela m’a valu la réponse suivante de P. :

      La seule invariance, c’est l’utopie, disait Bloch, lequel professait, par ailleurs, que seul un vrai #chrétien pouvait aussi être un vrai #athée. L’#utopie et le messianisme, de fait, illusions absolument nécessaires dès lors qu’on voit la matière et la conscience, ensemble, comme mouvantes, comme « non-encore-advenues » par définition. Pourquoi, alors, se priver de l’analyse concrète des situations religieuses concrètes ? Comment oser rapprocher théologie de la libération et islam contemporain beaufement nihiliste des cités ? Où est la théologie de la libération actuelle (en fut-il jamais une ?) islamique ? Le fameux « pas d’amalgame » clamé ensemble par Dalil Boubakeur et les « antifas » non-critiques actuels, c’est la victoire, face au monstre jihadiste bien commode, de la #normalité conservatrice du petit-entrepreneur qui fait ses affaires tout en respectant Dieu, le tartuffe « bien intégré » interdisant tranquillement, de manière privée, non-offensive et spectaculaire, en respectant les lois de la république, à sa femme ou ses enfants les saloperies que leur essence induisent théologiquement, etc. Où est la #critique de l’Islam d’aujourd’hui, de l’Islam « normal » comme nihilisme contre-révolutionnaire, comme #nihilisme_anti-communiste, anti-métissage, anti-altérité ? Où est le lien évident fait entre l’impossibilité contemporaine du surgissement de la conscience révolutionnaire chez les pauvres, les arabes, les noirs, et de cette fracture bien réelle entre #intellectuel(les) gauchistes et #prolétaires « immigrés » ? Où est la perception du danger final de la prise en charge positive du renoncement nihiliste, de la désespérance par le discours religieux ? L’Islam est pour le communiste un concurrent, un tailleur de croupières, rien d’autre. Là où le communiste - autre nom, pour moi, du mystique de vie - se débat dans l’élément de l’autonomie, de l’intelligence rationnelle, l’Islam nihiliste conforte la valeur de l’ignorance et de la soumission, position tellement confortable, ainsi que Dostoievski l’explique dans son Grand Inquisiteur. Que les ouvriers deviennent dialecticiens, qu’ils abandonnent eux-mêmes tous seuls comme des grands la cléricaliture, et la complaisance vis-à-vis d’elle. Il n’y aura rien sans cela. Autant attendre, alors. Car s’agiter et voir du rouge ailleurs, dans tout ce qui bouge (tout ce qui ne bouge pas) ce serait, en attendant, ajouter la fausseté au désespoir. Qu’il nous reste au moins la lucidité, et cette certitude blochienne de la latence des choses.

    • Il me semble aussi difficile de parler de l’islamisme comme élément unique sans parler par exemple de la situation matérielle de ces population. Situation matérielle qui peut influer sur la qualification de la zone d’habitat.
      "Nous parlons volontairement de « quartiers populaires » et non de « banlieues » dans la mesure où ce dernier terme (comme celui de ghetto d’ailleurs) massivement utilisé, participe de la construction d’un regard éludant les causes sociales de la situation. Nous ne serions pas (selon les raisonnements en terme de banlieue) devant une production de l’ensemble de notre système social mais devant de simple erreurs de « peuplements », de « politiques urbaines », de « choix architecturaux », de « repli sur soi », etc."
      Ces aussi délicat de reprocher cette identification à l’islam alors que c’est la seule identification "permise", voire les barrages à l’emploi pour les personnes qualifiées.
      Stigmatisation et repli identitaire, mais quelle identité ?
      "A « l’universalisme européen » ou « occidental »
      s’oppose ainsi un « universalisme métisse » ou
      « décentré », qui a très fortement pénétré les élites
      internationales, et est même devenu le discours
      dominant, en tout cas « axial », au sein d’institutions
      comme l’UNESCO.
      Toutefois, l’universalisme métisse présente des
      difficultés redoutables, et a de fait provoqué des
      effets pervers des plus fâcheux sur la question
      dite de « l’interculturalité ». Car l’inconvénient
      fondamental de cette conception, c’est que le
      métissage et l’hybridité supposent au départ des
      identités pures, authentiques destinées à donner,
      à l’issue du processus d’hybridation, des entités
      mêlées et entrecroisées. Or, comme de telles
      identités culturelles « pures » n’existent pas, de l’aveu
      même des tenants de la raison métisse".
      Il y beaucoup aussi à dire sur la place de l’école sur la continuité du fait colonial.
      Si les "prédicateurs soient les seuls à tenir un discours audible et valorisant" si car il n’y a pas de discours autre qui vienne de l’état. Disparition des services publics, desertification et disparition de toute structure étatiques.
      Le mail de ta correspondante et une suite d’assertion et de témoignage personnel dont je permets de douter.

      conceptions_du_dialigue_interculturel_en_wallonie_et_a_bruxelles.pdf
      http://www.centresculturelsbruxellois.be/sites/www.centresculturelsbruxellois.be/IMG/pdf/conceptions_du_dialigue_interculturel_en_wallonie_et_a_br

      Renouveau charismatique ou du salafisme, qui
      tous s’affirment contre les religions « établies »,
      celles qui sont culturellement et territorialement
      enracinées et qui, elles, reculent (Eglises orthodoxe
      et catholique en tête). On se trompe donc en croyant
      que ces nouvelles formes de religiosité favorisent le
      renfermement sur les cultures traditionnelles, alors
      qu’elles sont au contraire des produits et des agents
      de la déculturation induite par la mondialisation
      1
      .
      Les religions qui triomphent actuellement sont des
      religions « pour l’export », qui détachent les fidèles
      de leurs racines culturelles et leur proposent une
      reformulation simplifiée et modernisée des textes
      religieux, dont toute herméneutique et toute
      érudition sont évacuées au profit d’un message
      simple, littéral, radical. Le « fondamentalisme » est
      donc fils de la modernité, même s’il se présente
      comme son antidote idéologique. Deux formes
      d’organisation religieuse sont directement issues
      de cette reconfiguration hypermoderne du paysage
      religieux : les Eglises (notamment les Eglises
      évangéliques) qui fonctionnent comme de véritables
      entreprises « spirituelles » et « communautaires »
      à but (très) lucratif, et les mouvements politiques
      radicaux, généralement inféodés à la géopolitique
      de certains Etats (comme l’Iran ou l’Arabie Saoudite).

    • Les études culturelles pour penser le communautarisme en France dans les années 90 http://www.mei-info.com/wp-content/uploads/revue24-25/9MEI-24-25.pdf

      Pour quoi employer ce terme de complaisance ?
      Indulgence excessive et blâmable...
      Donc se sont des barbares et la relation à l’islam et la non relation à la démocratie vient du fait qu’ils sont arabes et ou musulmans. Je dis ça pour les noirs.
      Le blanc émancipé et les barbares génétiques.

      1 860 euros, c’est le revenu mensuel moyen des ménages vivant dans les zones urbaines sensibles, contre 3 000 euros dans le reste des agglomérations qui comprennent une Zus. Les plus jeunes habitants de ces territoires sont près de trois fois plus pauvres qu’ailleurs.

      Près de 24 % de chômeurs dans les zones urbaines sensibles (Zus). Un taux deux fois et demi plus important que dans le reste du territoire.

      18 % des habitants des zones urbaines sensibles ont un diplôme supérieur au baccalauréat contre 43 % de la population des villes ayant une Zus.

      Près de la moitié de la population des quartiers en difficulté ne possède aucun diplôme contre 20 % des résidents hors des zones urbaines sensibles. Cet écart a des répercussions directes sur le chômage, plus élevé dans ces quartiers.

      56 % des habitants des zones urbaines sensibles ont une mauvaise image de leur quartier. 16 % considèrent leurs conditions de logement insuffisantes ou très insuffisantes.

      Le taux de pauvreté dans les Zus, au seuil de 60 % du revenu médian, atteint 36,5 % en 2011, soit près de trois fois plus que dans le reste du pays. Il était de 30,5 % en 2006, soit une évolution de 6 points entre 2006 et 2011. Le taux de pauvreté à 40 %, la pauvreté la plus dure (personnes vivant avec moins de 651 euros par mois en 2011) atteint 9,3 % contre 3,1 % pour le reste de la France en 2011. Sur la période 2006-2011, ce taux a évolué de près de trois points dans les Zus contre à peine un demi-point hors de ces territoires.
      Le taux de pauvreté, au seuil de 60 % du revenu médian, atteint 43 % pour les 18-24 ans, soit deux fois plus que les jeunes de cet âge qui ne résident pas dans une Zus. Pour les moins de 18 ans, dont le taux de pauvreté s’élève à 51,5 %, ce rapport est de trois fois plus.

      Cette situation est logique : la faiblesse des revenus des habitants constitue l’un des critères de définition de ces quartiers. Dans une partie des Zus, la situation est même encore plus dégradée. L’ampleur de l’écart résulte notamment de la concentration des logements sociaux dans les « grands ensembles » en périphérie des villes, construits notamment dans les années 1970. Faute de réduction du chômage, les politiques menées depuis des années dans ces quartiers ne font qu’amortir partiellement le choc, sans changer en profondeur la donne.

      Pour en savoir plus :

      « Rapport 2013 », Observatoire des zones urbaines sensibles, Secrétariat du Comité interministériel des villes, décembre 2013.
      Notre article : La situation des zones urbaines sensibles

    • je ne sais pas islam islamisme, bon musulman mauvais musulman, bon immigré mauvais immigré etc etc....
      La religion n’est pas au centre, le modèle politique oui.
      et petit hors piste « On ne pense pas que l’#islamisme va prendre le pouvoir en France, on sait très bien que c’est une #ultraminorité, qu’ils sont quinze cons à manifester. Pareil pour les catholiques intégristes, jugeait-il. On s’inquiète de voir les #musulmans modérés ne pas réagir mais c’est parce qu’il n’y a pas de musulmans modérés en France, il n’y a pas de musulmans du tout, il y a des gens qui sont de culture musulmane, qui respectent le ramadan comme moi je peux faire Noël et bouffer de la dinde chez mes parents, mais ils n’ont pas à s’engager plus que ça contre l’islam radical en tant que musulmans modérés, puisqu’ils ne sont pas musulmans modérés, ils sont #citoyens."

    • Pour l’invitation à Lucrèce :
      "Plus d’un an après la publication du livre de Sylvain Gouguenheim Aristote au Mont Saint-Michel paraissait Les Grecs, les Arabes et nous, un volume collectif qui non seulement constitue une réponse aux thèses et aux arguments de Gouguenheim, mais montre aussi de quoi son livre était le nom. Car au-delà de la fausseté historique avérée de nombreuses thèses centrales de cet ouvrage, on peut y voir le reflet d’enjeux qui dépassent largement la querelle d’érudits. À l’heure des débats sur l’identité nationale et sur le port de la burqa, il semble nécessaire de se pencher de près sur le discours des « racines grecques de l’Europe chrétienne », surtout quand celui-ci comporte un jugement comparatif sur les valeurs et les mérites de l’Europe et du monde arabe, des chrétiens et des musulmans, des langues sémitiques et des langues indo-européennes.

      Ce livre montre que ce que Gouguenheim faisait passer pour une simple mise à jour des connaissances historiques sur le rôle et l’importance du monde arabe dans la transmission du savoir grec masquait en fait un jugement idéologique sur l’islam que l’on retrouve dans de nombreux débats. Seule une approche holiste pouvait faire apparaître l’implicite dans ce réseau de points de vue sur la place et le rôle de l’islam dans la culture occidentale. Selon Gouguenheim, l’Occident ne devrait rien ou presque à la transmission arabe du savoir grec, puisqu’il existe une filière concurrente de traductions latines du grec. Comme « notre » savoir est grec, Gouguenheim tente de montrer que l’Occident n’a aucunement eu besoin de la médiation arabe, mais aussi – et c’est plus grave – que les Arabes n’étaient pas capables, faute d’outils linguistiques et conceptuels appropriés, d’assimiler ce savoir grec."

      Les Grecs, les Arabes et nous. Enquête sur l’islamophobie savante, éd. Philippe Büttgen, Alain de Libera, Marwan Rashed, Irène Rosier-Catach
      http://www.laviedesidees.fr/L-islamophobie-deconstruite.html
      http://crm.revues.org/11662

      #islamophobie_savante

    • Juste sur les cathos intégristes. Il y a quelques années j’avais aussi cette impression de 15 trouduc au bord de la tombe mais depuis les manifs haineuses contre le mariage égalitaire et l’égalité a l’école j’ai vu qu’ils étaient tres nombreux et ce sont eux qui ont gagnés. Le programme égalité filles-garçons a l’école a été supprimé et la loi sur le mariage égalitaire a été vidé de tout(ni PMA ni adoption).

    • Le point de vue est intéressant (vraiment).

      On se fait, il me semble, les mêmes noeuds au cerveau il me semble pour comprendre pourquoi le Hezbollah ou le Hamas ont tant de soutien dans leurs territoires. On en arrive assez vite il me semble aux discriminations légales poussant les populations discriminées dans les structures organisées présentes, certes peu émancipatrices, mais toutes portes ouvertes pour leur donner un cadre de vie, une vision, un espoir.

      Et encore une fois, on se tourne vers les gauchistes pour leur expliquer que c’est à cause de leur vision borgne et de leur angélisme que tout cela advient.

      Ok, « on » n’a pas de solution toute prête. Mais il me semble qu’accuser ceux qui n’ont pas le pouvoir pour ce qui advient est une certaine forme d’aveuglement, aussi.

      Si cela advient, c’est aussi sans doute parce que « cela » est compatible avec le système.

    • Il me semble que le Liban où la Palestine ont été et sont soumis à de toutes autres contraintes (la politique israélienne, incluant pour partie le choix de ses ennemis, l’affaiblissement de l’OLP par exemple, la binarisation « occcidentalisme » colonial /islamisme).

      Par ailleurs, pour ce qui nous regarde plus directement, il est précisément question plus haut et de diverses manières de cette compatibilité avec le capitalisme et du fait qu’on ne peut incriminer seulement la xénophobie d’état, la persistance de la « pacification » de l’Algérie dont ont à pâtir (au premeir chef) les Arabes, le socialisme chauvin, les fafs, etc. etc. mais aussi, par delà « les gauchistes », tous les tenants d’une émancipation (que nous serions) qui s’avérent impuissants à faire vivre des #communautés_de_luttes, des territoires existentiels qui ouvrent des espaces non pas à de « l’identité » mais à des subjectivités « créatives » et conflictuelles aptes à brouiller les assignations proposées par divers dispositifs de pouvoir (de la technocratie néolibérale à l’islamisme, et j’en passe).
      Un texte, qui cause ni islam ni religion, mais peut éclairer (sans bla bla sur la civilisation métisse, évidemment) :

      La politique commence lorsque le partage du sensible est mis en question, c’est-à-dire lorsqu’il devient comme tel à la fois le terrain et l’enjeu de la #lutte. Autrement dit, une lutte devient #politique lorsque des individus et des groupes ne revendiquent plus leur place et leur identité. Lorsqu’ils assument de devenir indiscernables, et par là même, tendanciellement ingérables, là où le pouvoir se caractérise toujours plus par un souci de gestion, de faire de toute activité, invention ou forme de vie un objet de gestion.

      Fabrique du sensible
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=84

    • Ou matérialisme comme libération de la croyance et de la superstition. Matérialisme contre la religiosité.
      L’univers obéit à des lois physiques, naturelles et non celles des dieux
      Superstition dont nous occidentaux sommes pour la plus grande partie débarrassés. On ne peut pas en dire autant de nos amis musulmans.
      C’est ma traduction des motivation de l’appel à Lucrèce.

    • #unagi, je ne comprends pas les positions que tu sembles m’attribuer. Pour ne prendre qu’un exemple, je n’ai nul part parlé de « bon musulman » (qui est d’ailleurs évoqué en terme fort critique par P. ci dessus), tout au plus et à l’inverse évoqué la possibilité de « révolution démocratique » qui soit de fait musulmane à propos des vidéos de Pierre Torres sur Rakka ( avant leur confiscation par les orgas islamistes).

      http://seenthis.net/messages/329636

      Et je redis que l’origine a peu de portée explicative. L’homme explique le singe, et pas l’inverse.
      On peut préférer une lecture #généalogique, ou mobiliser la catégorie du #devenir (le devenir non révolté évoqué par A.).
      Oui la Hogra et les modalités de la segmentation sociale (et pas apartheid) et raciste de la population française a un rôle éminent dans la fascisation islamiste ici, et, malgré l’#antisémitisme, ça ne veut pas dire rallier les déclarations qui qualifient le phénomène de « nazi », entre autre parce que ce n’est pas l’industrie lourde mais le 2.0 qui est au travail).

      Je trouve certains posts inutilement et faussement accusateurs, faute de mieux, j’en appelle au secours provisoire d’avocats :

      D’où les trois adversaires auxquels L’Anti-Oedipe se trouve confronté. Trois adversaires qui n’ont pas la même force, qui représentent des degrés divers de menace, et que le livre combat par des moyens différents.

      1. Les ascètes politiques, les militants moroses, les terroristes de la théorie, ceux qui voudraient préserver l’ordre pur de la politique et du discours politique. Les bureaucrates de la révolution et les fonctionnaires de la #Vérité.

      2. Les pitoyables techniciens du désir - les psychanalystes et les sémiologues qui enregistrent chaque signe et chaque symptôme, et qui voudraient réduire l’organisation multiple du #désir à la loi binaire de la structure et du manque.

      3. Enfin, l’ennemi majeur, l’adversaire stratégique (alors que l’opposition de L’Anti-Oedipe à ses autres ennemis constitue plutôt un engagement tactique) : le fascisme. Et non seulement le fascisme historique de Hitler et de Mussolini - qui a su si bien mobiliser et utiliser le désir des masses - mais aussi les #fascisme qui est en nous tous, qui hante nos esprits et nos conduites quotidiennes, le fascisme qui nous fait aimer le pouvoir , désirer cette chose même qui nous domine et nous exploite.

      L’Anti-Oedipe : Une introduction à la vie non fasciste, Michel Foucault
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4790

    • Je ne t’attribue rien et pas ce genre là. Je ne pense pas que l’on puisse ""réhabiliter" une version de l’islam par l’islamisme. Je pense que le « mal » est bien plus profond et qu’aujourd’hui ce sont tous les musulmans qui sont visés.. J’avais en tête certains textes d’un musulman d’apparence^^ qui disait pis que pendre de l’islam avec en filigrane bien appuyé "je ne suis pas ca, je suis un français comme vous.
      D’où ma réflexion qui n’avait rien à voir avec ton post. Mille excuses.

    • @unagi, sans doute que je m’exprime mal, et que pour tes post, de nouveau, j’ai mal compris. Ce qui est drôle c’est que le mel de A. que j’ai relayé ici relève lui aussi d’une lecture partielle de mes posts et relais sur ces histoire depuis le 7 janvier ici ; j’avais entre autres choses pris des distances avec les explications en termes d’islamophobie pour parler de xénophobie, cité le « Il faut défendre la société » de Foucault pour insister sur le #racisme_d'état comme gestion #politique des #populations. Mais ce malentendu me parait avoir été utile (cf. son mel que je ne met pas en doute, sauf sur la vision un peu trop essentialiste de la religion, qui fait peu de cas de ses usages, mais en l’occurrence le salfafisme n’a rien de libérateur).
      Par ailleurs, ayant un bon moment habité Vitry sur Seine et dépendu de staffs précaires ou d’allocs, j’ai par empathie (malgré tout) d’exilé de l’intérieur probablement un peu trop sociologisé lors de mes choix de post (sur les frères pois chiches et Koulibali).
      Pour contredire (?) Foucault sur D&G, nous serions structurés par le manque de politique < :) (connait pas les émoticons, ça doit être un imbécile coiffé d’un bonnet d’âne qui sourit béatement)