• Les secteurs du spectacle connaissent une nette progression des #CDI WK-CE, portail d’informations et de solutions pour les comités d’entreprise
    http://www.wk-ce.fr/actualites/detail/88728/les-secteurs-du-spectacle-connaissent-une-nette-progression-des-cdi.html

    Un état des lieux de l’emploi dans le spectacle, rendu public le 15 octobre, lors de la conférence pour l’emploi dans le spectacle, met en lumière à la fois le dynamisme économique de ce secteur et la progression du nombre d’#entreprises et de #salariés qui le composent. 

    Autre constat : le nombre d’intermittents du spectacle progresse de manière importante mais moins soutenue que le nombre de salariés en CDI.

    L’emploi dans les secteurs du spectacle n’a cessé de progresser ces dernières années et cela malgré la crise économique. C’est ce que révèle un état des lieux de l’emploi dans les métiers du spectacle élaboré par #Jean-Paul_Guillot, président de la sous-commission d’observation de l’emploi dans le domaine du spectacle vivant et enregistré du Conseil national des professions du spectacle (CNPS).

    Ce diagnostic avait été commandé par le gouvernement en vue de faciliter les travaux de la conférence pour l’emploi dans le spectacle des 15 et 16 octobre. Ce secteur croît 1,5 fois plus vite que l’économie nationale et il représentait une production totale de 40,5 milliards d’€ en 2013, souligne le rapport.

    Une nette progression du nombre d’employeurs...

    Le nombre d’entreprises de spectacle a augmenté de 60 % depuis 2 000, atteignant près de 30 000 entreprises en 2013 (29 367 selon Audiens). Le spectacle vivant concentre à lui seul 70 % de ces entreprises.

    Parallèlement à la hausse du nombre d’entreprises, la masse salariale a progressé de 62 % entre 2000 et 2013 et représente 3,4 milliards d’€ (dans les neuf branches du spectacle). Cette hausse a été, en grande partie, portée par le spectacle enregistré où elle atteint 76 % (+ 39 % dans le spectacle vivant). 8 % des entreprises concentrent 71 % de la masse salariale et 54 % des entreprises n’ont pas de salariés permanents.

    ... et du nombre de salariés

    Parmi les 380 000 salariés du spectacle, 90 % sont employés par des entreprises des neuf branches du spectacle. 127 000, soit plus d’un tiers, sont des salariés intermittents (CDD d’usage avec indemnisation du chômage au titre des annexes viii et x ou avec une activité significative sur l’année). Leur nombre a augmenté de 20 % entre 2000 à 2013 (+ 24 000 personnes). Dans le même temps, le nombre de salariés en CDI a progressé de 39 % et ces derniers représentent 46 % de la masse salariale.

    En 2013, on compte ainsi près de 16 000 CDI de plus qu’en 2000. Notons aussi que le nombre de personnes déclarant une activité non salariée dans le secteur du spectacle a beaucoup augmenté. De 2008 à 2011, il est en effet passé de 10 000 à 17 000, dont 7 000 #autoentrepreneurs.

    La mutation du travail intermittent

    Alors qu’en 1986, la durée moyenne d’un contrat était de plus de 20 jours, elle est descendue à moins de 5 jours en 2007. Inversement, le nombre de contrats exécutés par an a fortement augmenté. En 2014, chaque intermittent a effectué en moyenne 16,4 contrats, soit quatre fois plus qu’en 1987.

    En moyenne, les salariés #intermittents travaillent 379 heures en 2014. Le volume d’heures travaillées s’élève à 97,1 millions. Globalement, il augmente de 0,7 % en un an. 28 % des intermittents travaillent moins de 24 heures sur l’année, tandis que 2,1 % des salariés travaillent plus de 1 440 heures. Ceux que l’état des lieux identifie comme les « salariés professionnels » de ces secteurs ont travaillé entre 720 [seuil très spécieux, nettement supérieur aux 507h d’emploi requises pour ouvrir droit, dans certaines conditions, à une #allocation_chômage, ndc] et 1 439 heures. Ils ne représentent que 18,6 % des salariés mais perçoivent 49,2 % de la masse salariale.

    www.wk-ce.fr/actualites/upload/spectacle-diagnostic-situation-entreprises-emploi-15octobre2015.pdf

    #annualisation du_temps_de_travail #travail #emploi_premanent

  • Un peu de propagande avant la « renégociation » de la convention Unédic : « Le nombre d’intermittents du spectacle continue de progresser »
    http://www.lesechos.fr/economie-france/social/021375010532-le-nombre-dintermittents-du-spectacle-continue-de-progresser-1

    Pôle emploi a recensé 256.000 salariés ayant cotisé l’an passé au régime spécifique des #intermittents_du_spectacle. Ce total a augmenté de 4,8 % depuis 2010. Le régime reste largement déficitaire et son avenir sera de nouveau l’objet de vifs débats lors de la renégociation de la convention Unédic cet hiver. Au risque pour le gouvernement de revoir exploser le conflit qui avait lourdement perturbé les festivals de l’été 2014.

    Trop, toujours #trop. M’enfin, oublions pas : quand c’est sans alloc’, c’est moins grave. #précarité

    • L’emploi intermittent en 2014 : de la mauvaise interprétation du nombre d’intermittents, association française des assistants réalisateurs
      http://www.afar-fiction.com/spip.php?article2166

      La hausse du nombre d’intermittents en 2014, mise en avant par le rapport de #Pôle_Emploi sur L’emploi intermittent dans le spectacle au cours de l’année 2014 [1], a été reprise par plusieurs médias, alors qu’elle ne représente qu’une augmentation de 0,8% par rapport à 2013 et correspondant en réalité à une hausse du nombre de cotisants.

      De l’augmentation du nombre d’intermittents au déficit de l’UNEDIC qui empire, il n’y a qu’un pas que certains se sont à nouveau empressés de souligner [2] [3].

      Il faut pourtant se pencher un peu plus en détail sur les chiffres publiés par Pôle Emploi pour en tirer les véritables informations utiles.

  • Contre la politique de contrôle de Pole Emploi Services
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7843

    A l’initiative de la Coordination des Intermittents et Précaires de Midi-Pyrénées 60 intermittent-es et précaires ont occupé durant 5H l’agence #Pôle_Emploi Spectacle, chemin des Herbettes à Toulouse

    Contre la politique de #contrôle de Pôle Emploi Services, opaque, arbitraire et abusive, sur les ayants #droits,
    Pour dénoncer la dématérialisation des services publics qui mettent les usagers de Pôle Emploi dans l’incapacité d’avoir un interlocuteur concernant leurs droits à l’allocation chômage,
    Pour dénoncer les abus constatés dans les contrôles en cours sur la région, qui pour certains sont répressibles : l’abus de position dominante, harcèlement administratif, suppression de toute ressource dès l’ouverture de la procédure de contrôle,...
    Pour demander des explications concernant la légalité de cette conduite et rappeler au passage que le Rapporteur public du Conseil d’Etat vient tout dernièrement, parce qu’il les juge illégales, de dénoncer certaines règles mises en place par les « partenaires sociaux », règles aujourd’hui appliquées par Pôle Emploi.

    Mais aussi pour exiger le retrait des plaintes déposées par Pôle Emploi Toulouse pour « violences » à l’encontre d’un des membres de la CIP-MP suite à l’#occupation pacifique de l’Agence Occitane le 13 février 2014 (1ère action toulousaine contre l’accord Unédic à la quelle avait participé 120 intermittent-es et #précaires à l’appel des collectifs et organisations CIP-MP, MNCP, SUD culture Solidaires, SYNAVI, DAL avec le soutien de l’intersyndicale Pôle Emploi Solidaires SUD Emploi, CGT, SNU/FSU).

    Suite à notre insistance, nous avons pu rencontrer en présence du Directeur des Herbettes, une représentante de la Direction régionale qui était accompagnée du responsable Sécurité de Pôle Emploi …Il nous a été dit et répété que Pôle Emploi n’avait pas la compétence pour interpeller Pôle Emploi Services.
    C’est pourtant ce qui sera fait puisque le Directeur de l’Agence s’est engagé avec l’accord de sa Direction à servir d’intermédiaire sur des cas litigieux entre les #intermittents et le Service des #fraudes….Des RDV sont en cours !

  • Loi Rebsamen : Le régime des intermittents est-il vraiment « sanctuarisé » ?
    http://blogs.mediapart.fr/blog/mathieu-gregoire/130715/loi-rebsamen-le-regime-des-intermittents-est-il-vraiment-sanctuarise

    L’idée en était simple : il s’agissait de « cadrer le cadrage » en affirmant que les dépenses liées à l’#indemnisation des #intermittents devaient suivre la trajectoire des dépenses du régime général. Si des efforts étaient demandés à tous, les intermittents devaient y contribuer à même proportion. Autrement dit, cet amendement rééquilibrait un peu le projet de loi en y instillant une dose de #solidarité dans ce schéma général d’autonomisation du régime des intermittents du reste de l’assurance #chômage. Il visait à prévenir le danger d’un glissement de l’indemnisation des intermittents vers un régime spécial. Ce faisant, il évitait deux écueils symétriques. D’une part, il empêchait que les intermittents servent de variable d’ajustement des comptes de l’Unedic. Autrement dit, il visait à empêcher qu’on sacrifie les intermittents et qu’on les prenne comme boucs émissaires comme c’est trop souvent le cas lorsqu’on les stigmatise comme des privilégiés qui se nourrissent sur le dos des autres chômeurs. Mais, d’autre part, cet amendement empêchait aussi une désolidarisation inverse toujours possible : celle d’un achat de la paix sociale par la préservation de droits corporatistes en cas de réforme d’ampleur des droits des chômeurs. Ne rien toucher au « régime spécial » des intermittents permettrait en effet d’attaquer les droits des chômeurs du régime général ou ceux des intérimaires dans une relative sérénité politique et sociale dans la mesure où les intermittents constituent l’essentiel des forces de contestation possibles. Les régimes spéciaux pour les salariés turbulents – on le sait bien avec les retraites des cheminots – ont cet immense avantage politique qu’on peut tour à tour les stigmatiser comme des privilèges indus, et les préserver lorsqu’il s’agit de réformer le régime général sans faire de vagues.

  • « Le statut de demain, c’est celui d’intermittent du spectacle », Jacques Attali
    http://www.marianne.net/jacques-attali-statut-demain-c-est-celui-intermittent-du-spectacle-1002348

    l’économiste qui estime que l’on va vers une "uberisation" générale du #travail propose d’appliquer le régime des #intermittents du spectacle à tous les #travailleurs. (...) ’il s’agirait « de devenir #entrepreneur de [sa] propre vie. » Voilà qui est joliment dit, ça donne envie... Et qui colle à l’individualisme forcené, mâtiné de bouddhisme, qu’il prône désormais dans ses livres.

    Comment ça les uber-entrepreneurs de demain risquent d’être aussi #sous-payés qu’ils le sont aujourd’hui ? Travailleront pour des entreprises qui n’aiment guère l’impôt ? Seront au final peu couverts ? Pas d’inquiétude, encore une fois, puisque leur protection sera basée, selon Jacques Attali, sur le régime des intermittents du spectacle. « Le statut de demain, explique-t-il, c’est le statut d’intermittent du spectacle. » Rendez-vous compte : fini l’ennui, le burn-out, la crainte du licenciement et du #chômage, les plans de sauvegarde de l’emploi... La voie ouverte au choix, à « l’expérience », au travail à la carte ! Des lendemains qui chantent, qu’on vous dit !

    Quelqu’un peut-il informer Jacques Attali qu’obtenir un travail sous ce régime relève souvent aujourdh’ui de la gageure ? On le voit bien : sur les 254 000 personnes soumises au régime des intermittents du spectacle en 2011, seuls 108 000 (soit moins de la moitié) avaient réussi à toucher une #indemnisation, basée sur un temps de travail minimal de 507 heures. Des chiffres qui trahissent une grande #précarité bien moins alléchante que l’entreprenariat « de sa propre vie » vendu par Jacques Attali…

  • Rebsamen lance le #tri entre #vrais et #faux #intermittents, France
    http://www.lesechos.fr/journal20150605/lec1_france/021111796802-rebsamen-lance-le-tri-entre-vrais-et-faux-intermittents-112541

    Les négociations de branche sur les #métiers éligibles au #CDD_d'usage démarrent.
    Après la réflexion, l’action. Un an quasiment jour pour jour après le lancement par Matignon d’une mission sur l’intermittence du spectacle (rapport Gille-Combrexelle-Archambault), les partenaires sociaux du secteur (audiovisuel, spectacle vivant, etc.) sont entrés dans le vif du sujet, jeudi, avec l’ouverture de négociations de branche sur les conditions de recours au CDD d’usage (CCDU). L’exercice leur est imposé par la loi Rebsamen sur le dialogue social, votée mardi par les députés.

    L’enjeu est de taille : ce contrat, très flexible pour s’adapter aux contraintes des métiers concernés (acteurs, techniciens, etc.), ouvre accès au régime chômage spécifique des intermittents (les annexes 8 et 10 de l’Unédic), dont le durcissement l’an passé a débouché sur le lourd conflit qui a perturbé les festivals de l’été. Ce CDDU représente la moitié des emplois du spectacle et, en dépit de précédents accords de branche passés ces dix dernières années, le rapport Gille, remis en janvier, pointe « des abus persistants », à travers des « recours abusifs » et une « sous-déclaration du travail, qui considère l’indemnisation du #chômage comme un #revenu de complément ».

    L’exécutif menace de légiférer (...)

  • Pôle Emploi : Des intermittents normands ont vidé les locaux de l’agence de Caen
    http://www.20minutes.fr/societe/1617055-20150529-pole-emploi-intermittents-normands-vide-locaux-agence-cae

    Un second report de leur #procès, le 7 mai dernier, ne leur a visiblement pas plu. Les dix #intermittents du spectacle qui intentent un procès contre #Pôle_emploi ont réagi à cette annonce en sortant sur le trottoir une partie du mobilier de l’agence régionale de Caen, avec le soutien des membres du collectif Kic (Koordination des intermittents du Calvados).
    Une quarantaine de chaises, des tableaux, des ventilateurs et des tables ont ainsi été transportés sur le trottoir devant l’entrée de l’agence, rapporte le quotidien Ouest-France.

    Une pétition est en ligne pour soutenir les dix intermittents
    Le tribunal de grande instance de Caen a reporté au 4 juin le référé de ces artistes, en conflit sur le procédé de remboursement d’un #trop-perçu. Pôle emploi leur réclame 160.000 euros de trop-perçu, considérant que certains #contrats de #travail n’entrent pas dans le cadre des activités ouvrant droit au régime de l’intermittence. L’agence cherche alors à récupérer, par des retenues sur les allocations, quelque 8.000 à 25.000 euros selon les personnes.
    Tandis qu’une pétition est en ligne pour soutenir les dix intermittents, la Kic demande, elle, l’arrêt des retenues sur les #allocations des dix intermittents, ainsi que la présence d’un technicien spécifique aux intermittents dans les agences Pôle emploi.

    Pétition : POUR LES DROITS DES ARTISTES & TECHNICIENS INTERVENANTS
    https://www.change.org/p/pour-les-droits-des-artistes-techniciens-intervenants

    le FB de la KIC
    https://fr-fr.facebook.com/KoordinationIntermittentsCalvados

  • PUB : le gouvernement annonce des négociations de " lutte contre la précarisation “
    http://www.lefigaro.fr/culture/2015/04/21/03004-20150421ARTFIG00230-intermittents-des-negociations-pour-lutter-contre

    Les partenaires sociaux du spectacle vont « ouvrir des négociations » dans « les prochaines semaines » pour discuter des moyens de « lutter contre la #précarisation de l’#emploi », a indiqué mardi le gouvernement.
    Une « conférence pour l’emploi dans les métiers du spectacle » sera par ailleurs « organisée à l’automne » pour « développer l’emploi et renforcer la pérennisation des contrats de travail », ont ajouté dans un communiqué commun le ministre du Travail François Rebsamen et la ministre de la Culture Fleur Pellerin.
    Le gouvernement a confié la préparation de cette conférence à l’économiste Jean-Paul Guillot, auteur en 2005 d’un rapport sur l’#indemnisation_du_chômage des #intermittents. Cette « feuille de route » gouvernementale fait suite aux recommandations présentées en janvier par trois sages [ sic ] pour tenter de « refondre » le régime des intermittents et sortir de la crise apparue avant l’été dernier sur les règles d’indemnisation chômage.
    Les ministres rappellent, comme annoncé par le premier ministre Manuel Valls en janvier, que « l’existence de règles spécifiques pour les professions » du spectacle va être « inscrite dans la loi », à travers le projet de #loi_réformant_le_dialogue_social en entreprise, présenté mercredi en Conseil des ministres.

    Mémoire : Nous avons lu le rapport Guillot, vendredi 21 octobre 2005
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=2311

    Le 30 juin 2003, Jean-Jacques Aillagon affirmait que le protocole du 26 juin 2003 comportait des « avancées considérables » et que les « protestataires l’[avaient] mal lu ». Les faits l’ont depuis démontré : nous l’avions bien lu. (...)
    En mandatant Jean-Paul Guillot, il s’agissait pour le gouvernement d’inviter les partenaires « sociaux » à noyer le poisson du régime d’assurance-chômage dans l’océan de la #politique_de_l’emploi_culturel.

  • Caen. À Caen, Pôle emploi assigné en justice par des intermittents du spectacle - Normandie-actu
    http://www.normandie-actu.fr/a-caen-pole-emploi-assigne-en-justice-par-des-intermittents-du-specta

    Neuf intermittents du spectacle ont assigné en #justice #Pôle_emploi, à Caen (Calvados). Ils contestent la réclamation de 160 000 euros de #trop-perçus par l’organisme. Explications.

    Mi-février 2015, neuf intermittents du spectacle de Caen (Calvados) ont assigné en justice Pôle emploi. L’organisme public de gestion de l’emploi leur réclamerait la somme d’environ 160 000 euros de « retour sur allocation ». Une demande contestée par les #intermittents, et leurs avocats.
    Selon eux, Pôle emploi ne serait pas en #droit de ponctionner les comptes de ses allocataires, sans l’accord d’un juge au préalable. (...)

    Pôle emploi ne serait pas dans son droit. L’organisme « ponctionnerait », financièrement, les neufs affiliés suite à une mission de contrôle. Une démarche qui est l’objet de l’assignation en justice :

    Nous souhaiterions une remise à zéro des compteurs concernant nos clients. En d’autres termes, nous demandons à ce qu’il n’y ait pas de conséquences pour eux à la suite de ces contrôles (…). Actuellement, ils sont ponctionnés par Pôle emploi, et nous demandons que cela s’arrête. Ensuite, oui, il y aura un autre débat concernant le bien fondé de ce #contrôle », explique Me Condamine, avocate d’intermittents.

    Pour mémoire, un point détaillé : « Répétition de l’#indû », #Unedic zone de non-droit
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4893

  • CIP-IDF > Faire sauter le paritarisme
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7298

    ... nous ne voulons pas être sauvés. L’argument du sauvetage – des annexes du régime comme de l’indemnisation du chômage en général – n’est pas nouveau. Il est très employé par les #syndicats signataires et l’État, et consiste à dire que si l’on ne fait pas de concessions d’importance, il n’y aura plus rien. C’est une forme de chantage que l’on a connue en 2003, et qui a consisté à en finir avec le système mutualisé d’#indemnisation du chômage dans les métiers du spectacle, à le vider de sa substance et à réduire drastiquement le nombre de ses bénéficiaires. La question est : à quel prix ce sauvetage ? C’est avant tout la gestion paritaire de l’assurance chômage que ses protagonistes se félicitent de sauver. Les annexes VIII et X ne sont pas sorties sauves de la restructuration de 2003…

    R : Pourquoi êtes-vous opposés à la prise en charge par l’État de l’extension du différé d’indemnisation, qui peut paraître une mesure de préservation ?

    J : Parce que ce n’est pas une mesure structurelle. D’abord, cette mesure-tampon n’est pas pérenne, et elle est très insuffisante par rapport à la destruction des droits des #intermittents opérée depuis 2003. Ensuite, elle ne résout en rien les problèmes de l’ensemble de cette convention d’assurance chômage, ni pour l’annexe IV qui concerne les #intérimaires [1], ni pour le régime général qui, lui, est mis à mal depuis bien plus longtemps [2]. Enfin, le risque est que s’impose la solution préconisée notamment par la CFDT, consistant à sortir l’intermittence de la solidarité interprofessionnelle, au travers de la création d’une caisse professionnelle. Nous y sommes résolument opposés, et demandons un retour à la table des négociations ainsi qu’une remise à plat du système de l’assurance #chômage.

    R : Justement, les mesures annoncées le 20 juin laissent-elles la porte ouverte à cette remise à plat, ou bien ne peuvent-elles qu’accompagner la réforme ? [3].

    J : Le problème est qu’elles ne remettent pas en cause le système de décision, le #paritarisme, où cinq confédérations syndicales et trois organisations patronales nommées par décret décident de l’ensemble de la protection sociale. Elles ne sont jamais remis en cause et représentent très peu de salariés. Elles ont travaillé sur la feuille de route du Medef, dans les locaux du Medef et sur son initiative. Lors de la dernière négociation, d’après la CGT, il y a eu onze heures de discussions de couloir, et un quart d’heure autour de la table avant de signer le protocole [4]. Cela pose un problème de #démocratie : qu’est-ce qui justifie que cinq confédérations syndicales et trois organisations patronales désignées ad vitam aeternam soient habilités à décider du sort social de millions de salariés qu’elles ne représentent plus ?

  • CIP-IDF > Droits rechargeables : une révision tardive et insuffisante. SUD emploi
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7625

    Mesdames et Messieurs les signataires de la Convention d’Assurance Chômage, il faut aller jusqu’au bout de la logique que vous prônez !

    IL FAUT recharger les droits nouveaux acquis par les demandeurs d’emploi par une #addition de droits à leurs reliquats de droits déjà existants.

    Ce 25 mars 2015 vous venez de prendre une première décision concernant les droits rechargeables [1], remettant en cause une partie de vos décisions aberrantes de la Nouvelle Convention d’Assurance Chômage 2014 [2].

    Ceci est beaucoup trop tardif et totalement insuffisant.

    Trop tardif car :

    Vous étiez parfaitement alertés sur la machine infernale que vous aviez mise au point et sur les effets néfastes prévisibles pour une partie non négligeable des #chômeurs indemnisés. A titre d’exemple des alertes émises, voici ce que notre Fédération Solidaires #Sud_Emploi écrivait dès le 25 mars 2014 dans un communiqué de presse : « Les rares « avancées » sur les #droits_rechargeables consistant à garder le reliquat de ses droits en cas de nouvelle période de #chômage, et sur les changements annoncés en matière de dispositifs de cumuls entre allocations chômage et salaires, sont loin d’être à la hauteur. Il faudra bien en mesurer la portée et les règles de calcul. En particulier l’incidence des droits rechargeables en cas de reprise d’emploi mieux rémunéré que celui qui a permis la première ouverture de droits. »

    Nous avons ensuite sans relâche, notamment avant l’agrément par le gouvernement pendant toute la mobilisation du printemps et de l’été 2014, fait la démonstration, exemples de calculs à l’appui, des effets délétères de ces droits rechargeables avec de très nombreuses organisations syndicales, associations de chômeurs, #précaires, #intermittents [3]…

  • Ici, à Francfort et partout, rendez nous l’argent !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7619

    Un an après

    Le 22 mars 2014, un accord sur les règles de l’assurance #chômage était signé à minuit, dans une salle de réunion du #MEDEF, après un gueuleton bien arrosé et de petits arrangements entre amis. Car c’est ainsi que l’on décide du sort de 6 millions de chômeurs et de leurs familles, de leur accès ou non à des allocations chômage, et du montant de ces allocations : selon des méthodes quasi mafieuses, sans contrôle démocratique, sans l’avis des principaux concernés.

    Cette nuit-là, deux syndicats qui prétendent défendre les salariés, FO et la CFDT, ont signé un accord qui égrenait une liste de mesures pour appauvrir les #pauvres et précariser les #précaires : baisse drastique des allocations chômage pour les #intérimaires et les #intermittents de la restauration, différé d’indemnisation de 6 mois pour les nouveaux licenciés, nouvelles attaques contre l’intermittence du spectacle,...

    Après tout, 6 chômeurs sur 10 en France ne sont pas indemnisés, alors pourquoi ne pas continuer la politique du pire ?

    Quand des collectifs de chômeurs ont multiplié actions et grèves pour protester, la CFDT avait une réponse toute prête : « Ah vous les intermittents, vous êtes des égoïstes, regardez la mesure-phare de l’accord, le dispositif des droits rechargeables, un progrès fantastique pour les chômeurs du régime général qui sont beaucoup plus nombreux que vous ».
    Quand François Rebsamen, ministre dit socialiste du Travail, a donné son agrément à l’accord, il a tenu le même discours : « Les droits rechargeables, c’est une avancée historique, vous comprenez, je ne peux pas ne pas signer, c’est formidable, c’est le dialogue social... »

    Nous l’avons dit dès le premier jour, ce fameux dispositif des « #droits_rechargeables », fondé, comme la réforme de l’intermittence de 2003, sur une logique aléatoire et injuste, allait provoquer une catastrophe sociale de grande ampleur.

    Aujourd’hui, nous sommes en pleine catastrophe.

    Dès la mi-juin 2014, l’UNEDIC mentionnait dans une note interne que 500 000 chômeurs verraient leur allocation baisser à cause des droits rechargeables, mais cela n’empêcha pas François Rebsamen de donner son agrément.

    Aujourd’hui chacun se rend compte qu’avec le croisement des nouvelles règles (sur la recharge, sur l’épuisement des droits, sur l’activité reprise), c’est un nombre exponentiel de chômeurs qui sont lésés et se retrouvent avec une allocation bien inférieure à ce qu’ils auraient touché sans la réforme.
    Certains, sûrs d’avoir travaillé et cotisé suffisamment pour avoir droit à une indemnisation correcte, apprennent au guichet de Pôle Emploi qu’ils vont toucher une allocation inférieure au RSA, de 150 ou de 200€ par mois, et ce pendant des années.

    Ce 18 mars, les « partenaires (a)sociaux » responsables du désastre, après avoir admis des « dysfonctionnements », se réunissent à la hâte pour faire disparaître les cas les plus voyants... Que ce soit clair : nous ne nous contenterons pas de corrections à la marge, « pour 30 000 personnes », comme l’annonce l’UNEDIC. C’est l’ensemble des personnes lésées qui doivent voir leur droits recalculés, et c’est toute la convention 2014 sur l’assurance chômage qui doit être abrogée.

    Dix ans après

    Quand on n’est ni chômeur ni précaire, on croit pouvoir écouter d’une oreille distraite ces histoires de réforme de l’assurance chômage ou du #RSA.

    Et pourtant.
    S’il est un levier pour bouleverser un marché du travail, et une société entière, c’est celui-là.

    Il y a dix ans, l’Allemagne achevait de mettre en place les #lois_Hartz, réformes de l’indemnisation du chômage et de l’aide sociale, réorganisation des Pôle emploi et des contrats prévus « pour sortir du chômage ». Le but avoué de ces quatre lois était « l’#activation_des_chômeurs », en clair : faire baisser drastiquement les allocations pour inciter chacun à accepter n’importe quel boulot à n’importe quel salaire, voire sans salaire du tout.

    Cette réforme de l’allocation chômage était accompagnée de dispositifs de #contrôle qui se sont révélés toujours plus autoritaires et humiliants et d’une destruction massive du #droit_du_travail, de la levée de tout frein sur l’intérim, de l’invention de « contrats atypiques » comme les « mini-jobs » payés #1€/l’heure.

    A la suite des lois Hartz, le salariat allemand, qui était un des plus protégés et stables d’Europe, a vu ses conventions collectives voler en éclats, et voilà aujourd’hui le « modèle allemand » que l’Europe entière est sommée d’imiter : le plus grand secteur à bas salaires d’Europe,15 millions de pauvres, une espérance de vie en recul, le record d’Europe des inégalités. Ces dix dernières années, le salaire réel a baissé en Allemagne de plus de 4%, de 20% dans le secteur des bas salaires.
    Dans le même temps, et par la grâce de réformes fiscales aussi peu redistributives que possible, les richesses accumulées par le 1% de la population le plus riche ont pris des dimensions inouïes et le fossé qui sépare l’élite fortunée de la grande masse des précaires, les régions riches des Länder pauvres, est plus profond que jamais.

    Les faits sont clairs : avant d’imposer aux pays du Sud de l’Europe le chantage de la dette pour détruire leurs droits sociaux et ruiner la vie de leurs habitants, l’oligarchie allemande a infligé ce traitement de choc à sa propre population. Ces réformes, menées il y a dix ans par le gouvernement social-démocrate/vert de G.Schröder, Angela Merkel n’a pas eu besoin de les faire, puisqu’un gouvernement dit de gauche s’en était chargé.

    De l’agrément donné à un accord UNEDIC qui tape sur les plus pauvres jusqu’à une loi Macron qui aggrave les conditions de travail des précaires, le gouvernement Valls suit la même logique néo-libérale et autoritaire.

    Aujourd’hui

    Ce 18 mars, c’est aussi l’inauguration du nouveau bâtiment de la Banque Centrale Européenne à Francfort, un gratte-ciel dont la construction a coûté 1 milliard 300 millions d’euros.

    Si on sait depuis longtemps que la BCE est un outil de l’oligarchie européenne pour enrichir les riches et appauvrir les pauvres à coup de « programmes d’austérité », de destruction des droits sociaux et de démantèlement des services publics, son attitude actuelle vis-à-vis du nouveau gouvernement grec jette la lumière la plus crue sur ses méthodes et sur ses objectifs.

    En coupant dès le lendemain des élections un des guichets nécessaires au financement des banques grecques, en refusant toute négociation sur l’effacement de la dette, la BCE, appuyée par tous les gouvernements de la zone euro hors Grèce, quelle que soit leur prétendue couleur politique, se livre à un chantage d’une simplicité élémentaire. Comme la CIA s’est chargée de faire tomber le gouvernement Allende au Chili en 1973, la BCE entend bien faire tomber le gouvernement Syriza par une sorte de « coup d’état » financier et silencieux, mais qui n’hésitera pas à s’appuyer, si cela s’avère nécessaire, sur la brutalité de quelques nazis locaux.

    Il s’agit de faire un exemple, de montrer aux autres peuples appelés bientôt aux urnes en Espagne, au Portugal ou en Irlande qu’aucun écart par rapport au dogme néo-libéral ne sera toléré. Depuis le 25 janvier, toute la politique européenne, d’Angela Merkel à François Hollande, de Jean-Claude Juncker à Wolfgang Schäuble, ne vise qu’à discréditer l’option Syriza, pour convaincre les Européens de l’inutilité de tels votes.

    Il s’agit de prouver, si besoin par la force, qu’aucune alternative n’est possible. Ni par la voie parlementaire sur laquelle des partis comme Syriza, Podemos ou le Sinn Fein irlandais sont engagés, ni par l’intervention politique directe : on voit par exemple ces derniers temps comment l’opposition aux « grands travaux inutiles », qu’il s’agisse de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, du barrage de Sivens ou du TAV Lyon-Turin, est contrée par une violence policière inouïe, par l’utilisation de milices néo-fascistes, voire par l’assassinat de militants, comme l’a montré le meurtre de Rémi Fraisse. Ainsi la rhétorique de la croissance et de l’emploi sert à faire avaler des politiques d’austérité toujours plus brutales, mais aussi à masquer l’absence totale de démocratie, sous quelque forme que ce soit, dans le fonctionnement actuel de l’Europe.
    (...) On sait que l’argent prêté à la Grèce est affecté au service de la dette, c’est-à-dire qu’il retourne dans les caisses des banques , opérant non un transfert de fond entre un Nord prospère et un Sud européen en crise, mais plutôt une subvention à des instituts privés avec l’argent des Etats.

    L’oligarchie camoufle ce tour de passe-passe par des campagnes de presse où on fait croire aux contribuables allemands, y compris aux moins fortunés d’entre eux, que leurs impôts vont aux paresseux habitants du Sud de l’Europe : pour détourner le regard du linge sale des riches et de leur fortune, rien de tel qu’alimenter le ressentiment entre les peuples et de dresser les pauvres les uns contre les autres.

    Chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers, nous ne tomberons pas dans les pièges tendus par ces apprentis sorciers.

    Luttons aux côtés des chômeurs d’Allemagne pour l’abolition immédiate des lois Hartz, luttons avec le peuple grec pour l’effacement de la dette et contre la dictature de la Troïka, luttons pied à pied pour une véritable indemnisation du chômage, mutualiste et solidaire, luttons ici et là-bas, luttons partout !

    Coordination des Intermittents et Précaires Île-de-France

    Journée d’action du mercredi #18mars - à Paris, l’heure et le lieu de rendez vous sera annoncé prochainement...

  • Pratiques d’emploi et de travail, subordination et droits sociaux : Intermittents et Pigistes, une analyse comparative - Clémence Aubert
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5806

    Partant de cette spécificité de droit - la présomption de salariat -, nous développons ici une analyse comparative entre #Intermittents et #Pigistes, appuyée par les ateliers de réflexion et les trois journées d’études conduits en collaboration avec des journalistes pigistes de presse écrite et audiovisuelle, des intermittents du spectacle et des chercheurs mais également par un travail de thèse pour lequel plusieurs entretiens avec des journalistes pigiste ont été menés. Nous regardons d’abord les situations de #travail et des formes de #précarités que connaissent les journalistes pigistes et les intermittents du spectacle. #Salariés à #emploi_discontinu, employeurs multiples, rémunérations variables, autant de similitudes qui justifient que la comparaison intermittents/pigistes soit posée. Une comparaison d’autant plus pertinente que dans l’audio-visuel, il existe une forte proximité entre les journalistes pigistes et les intermittents. Nous retenons ici trois axes : les pratiques d’emploi et de travail, les relations de subordination et de dépendance, l’accès aux droits sociaux.

    Table des matières
    Introduction
    1. Les pratiques d’emploi et de travail des Intermittents et Pigistes
    1.1. Le rapport à la #commande
    1.2. Etre porteur de #projet
    1.3. La question de la spécialisation
    2/ Le lien de #subordination et ses modalités
    2.1. Le rapport au risque
    2.2. Le rapport au #temps
    2.3. Le contenu du travail
    3/ Vers une précarisation croissante ?
    3.1. En termes de rémunération
    3.2. Des dispositions légales et conventionnelles difficilement applicables
    3.2.1. La rémunération en salaire et sa détermination
    3.2.2. L’#assurance_chômage : de réelles différences entre les pigistes et les intermittents
    3.3. Pigistes et intermittents, des travailleurs précaires mais qualifiés et compétents
    3.3.1. Des travailleurs qualifiés
    3.3.2. L’acquisition de compétences variées
    Conclusion

  • Le système kafkaïen des droits rechargeables.

    https://n.survol.fr/n/le-drame-social-des-droits-rechargeables

    …Joli monde de #droits_rechargeables de la dernière réforme du Pôle Emploi.

    En fait c’est très simple. On calcule le montant de l’indemnité la première fois que vous vous inscrivez au Pôle Emploi, avec les rémunérations que vous avez eu à l’époque. Si vous n’épuisez pas vos droits à indemnisations, ils sont repris à votre prochaine période de chômage.

    Si vous avez pris un petit boulot alimentaire à temps partiel pendant vos études et pointé un mois une fois le diplôme en poche… ne retombez surtout jamais au chômage  ! Même plusieurs années après, on vous indemniserait d’abord pendant 23 mois en fonction de votre petit boulot alimentaire à temps partiel, donc quelques euros par jours.

    Peu importe combien de temps vous avez travaillé depuis, peu importe à quel niveau de rémunération vous avez cotisé entre temps. Une vraie machine à perdre pour tous les jeunes qui commencent par des petits boulots ou CDD précaires.

    Pire, si vous reprenez quelques CDD, ça recharge vos droits, toujours au montant précédent. La situation peut même devenir permanente pour ceux qui ont une suite d’emplois précaires.

    Seules solution pour refaire calculer ses droits à un plus haut niveau : 5 ans de CDI sans période de chômage (6 pour les plus de 50 ans), ou épuiser les dits-droits en cumulant 2 ans de chômage (3 pour les plus de 50 ans). Avec un tel système, certains vont même avoir intérêt à ne pas pointer au chômage suite à une perte d’emploi. Géniale solution aux chiffres du chômage, à défaut d’être une solution au chômage lui-même.

    Le plus dramatique c’est que ce délire a été découvert il y a des mois, avant que la situation ne devienne insoutenable pour tant de monde.

    par @edasfr

    Source :

    http://www.humanite.fr/le-drame-social-des-droits-rechargeables-566812

    Parmi les 500 000 chômeurs lésés par les droits rechargeables estimés par l’Unedic, beaucoup de #précaires, de #cadres, d’#intermittents, 
de #seniors, mais aussi de #jeunes… Tous les âges et catégories socioprofessionnelles sont concernés par ce fléau. Témoignages.

    Face à l’ampleur du scandale humain et médiatique, le gouvernement a été contraint de réagir. Syndicats et patronat se réuniront le 3 mars. Une journée de mobilisation est également organisée le même jour.

  • Le drame social des #droits_rechargeables | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/le-drame-social-des-droits-rechargeables-566812

    Parmi les 500 000 #chômeurs lésés par les droits rechargeables estimés par l’Unedic, beaucoup de #précaires, de cadres, d’#intermittents, 
de seniors, mais aussi de jeunes… Tous les âges et catégories socioprofessionnelles sont concernés par ce fléau. Témoignages.

    1. Enora, 24 ans, Punie pour avoir travaillé pendant ses études
    2. Léo, 48 ans, La double peine pour un cadre supérieur
    3. Martin, 28 ans, Intermittent bloqué au régime général
    4. Gérard, 52 ans, Chômeur privé de tout revenu

  • CIP-IDF > Unedic et « #droits_rechargeables », #se_défendre ensemble - CAP
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7584

    La #permanence « conséquences de l’application du protocole Unedic » (CAP) de la Coordination à l’honneur de figurer dans le dossier Intermittents / Les Galériens du spectacle du numéro de Siné Mensuel de février 2015.

    « Au début, on n’avait aucune compétence, mais quand on a vu toutes les catastrophes qu’entraînait le protocole de 2003, on a tout épluché », se souvient Danièle, membre de la Coordination des #intermittents et #précaires d’Ile-de-France (CIP-IDF).

    C’était il y a plus de dix ans. Depuis, tous les lundi après-midi, elle continue de recevoir des dizaines d’intermittents perdus dans les méandres de #Pôle_emploi. Et ces dernières semaines, ils sont nombreux à se présenter, la mine désabusée, à la Commune libre d’Aligre, café associatif de #Paris qui accueille la permanence. Autour d’une table, entre une expo de dessins d’enfants et des affiches « Stop Tafta », chacun y va de son histoire.

    Aux galères de toujours, « refus d’#indemnisation », « #radiation », « demande de trop-perçus », s’ajoutent les nouvelles, nées de la dernière Convention d’#assurance-chômage. Un texte qu’il a aussi fallu décrypter dans ses moindres détails. Combattu par les intermittents au printemps, ce dernière s’applique, dans son intégralité, depuis le 1er octobre 2014. Entre temps, un recours a été déposé au Conseil d’État pour le dénoncer et une mission de concertation, au cours de laquelle les intermittents ont (enfin) pu exposer leurs propositions, a ouvert la voie à son hypothétique refonte. Reste à savoir ce qu’en fera la gouvernement... En attendant, ce sont les intermittents qui trinquent. Et se cognent aux nouvelles règles.

    Présentées comme des mesures de protection des chômeurs, elles sentent de plus en plus l’arnaque. A commencer par la règle de l’« épuisement des droits » qui oblige les personnes à liquider tous leurs droits avant de pouvoir bénéficier de nouveaux.

  • Le plein emploi est mort d’un accident de travail.
    Penser l’intermittence autrement - Texte lu lors de la dernière réunion plénière des « tables de concertation » le 11 février 2015
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7579

    Ces tables de concertation [1] ont mis en avant une grande partie des dysfonctionnements de l’assurance chômage. Ce mot « dysfonctionnement » signifie concrètement pour le chômeur toujours plus de précarité et de pauvreté. Oui, tous ces problèmes conduisent à des drames dont nous pouvons mesurer l’ampleur grâce aux permanences de conseil aux premiers concernés que nous avons mis en place sur tout le territoire. Pour résumer en une phrase l’ampleur de la mission : notre société n’est pas du tout adaptée à la discontinuité de l’emploi, toutes les règles sont élaborées pour l’emploi permanent. Actuellement 86% des embauches se font en #CDD, le nombre de chômeurs à activité réduite (catégories B et C) a explosé et 6 chômeurs sur 10 ne sont pas indemnisés. Il est donc urgent d’arrêter de mentir avec les mots « plein emploi », pour enfin assurer une réelle continuité de revenus pour tous.

    #Chômeurs_en_activité_à_temps_réduit #intermittents #précaires #concertation_gouvernementale #discontinuité #emploi #revenu

  • Relaxe pour Victor !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7575

    Le 30 mai dernier à Rodez (12-Aveyron), Victor, Musicien Technicien #intermittent du spectacle, participait à une #manifestation « Contre la #Précarité et pour de nouveaux #Droits_sociaux ».
    Cette manifestation pacifique était co-organisée par le CIA, Collectif des Intermittents de l’Aveyron et des composants du mouvement social ( citoyens, collectifs, syndicats et partis politiques).
    Le cortège a voulu ouvrir un dialogue social avec F. Hollande venu inaugurer le nouveau musée Soulages.
    Un impressionnant dispositif #policier était déployé ... Victor a été happé par les forces de l’ordre.

    Arrêté, menotté, gardé à vue, Victor s’est vu accusé de #violences_sur_agents.
    Il a été inculpé.
    Il a toujours nié les faits.

    Il est convoqué au Tribunal correctionnel de Rodez le 17 février 2015 à 10 h. Lors de ce procès, Victor aura besoin de toute notre #solidarité, de tout notre soutien et ... de notre présence.

    En recourant à la #pénalisation en permanence, le #gouvernement tente d’enfermer dans l’illégalité toute pensée #contestataire ...

  • Journée Nationale des Inculpés du Dialogue Social : Soutenons Victor
    http://blogs.mediapart.fr/blog/abellebouche/060215/journee-nationale-des-inculpes-du-dialogue-social-soutenons-victor

    Le Comité de Soutien aux Inculpés du Dialogue Social appelle à se rassembler à Rodez, le 17 février prochain à 9 h pour soutenir Victor.

    Le CIA, Collectif des Intermittents de l’Aveyron est en lutte depuis février 2014 pour la prise en compte de propositions dans la Convention #Unedic. Il s’est opposé à l’agrément par le gouvernement d’un texte écrit par des organisations qui n’ont plus rien de partenaire et plus rien de social.

    Le 30 mai dernier à Rodez (12-Aveyron), Victor, Technicien lumière intermittent du spectacle, participait à une manifestationpacifique « Contre la Précarité et pour de nouveaux Droits sociaux » co-organisée par le CIA, Collectif des #Intermittents de l’Aveyron et des composants du mouvement social ( citoyens, collectifs, syndicats et partis politiques). Il a été happé par les forces de l’ordre.

    Le cortège a voulu ouvrir un dialogue social avec F. Hollande venu inaugurer le nouveau musée Soulages, musée à rayonnement culturel mondial. Les forces de l’ordre s’y sont opposés.

    Arrêté, menotté, gardé à vue, Victor s’est vu accusé de #violence_sur_agent. Il a été inculpé. Il a toujours nié les faits.

    Il est convoqué au Tribunal correctionnel de Rodez le 17 février 2015 à 10 h.

    Lors de ce #procès, Victor aura besoin de toute notre solidarité, de tout notre soutien et ... de notre présence.

  • CIP-IDF > Préambule à une lecture de la convention chômage / le mot annexe / description attentive des formulations des annexes dans la convention d’assurance chômage. Commission annexe
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7549

    La commission annexe décide de s’attaquer à la #convention d’assurance #chômage du 14 mai 2014 par le biais du mot #annexe.
    #Intermittents et #précaires de l’emploi, indemnisés ou non, nous manions régulièrement ce mot : une partie d’entre nous sait « dépendre » d’une annexe au régime général de l’assurance chômage.

    Les trois annexes qui reviennent souvent sont :
    • l’annexe 4, dite « des #intérimaires »
    • l’annexe 8, dite « des #techniciens du cinéma et du #spectacle vivant »
    • l’annexe 10, dite « des #artistes »

    Mais on le sait – et ceci est d’autant plus évident puisqu’il y a numérotation – il y a d’autres annexes.
    Quelles sont-elles ?
    Sont-elles toutes liées à des pratiques d’#emploi ? Et lesquelles ?
    Comment sont-elles numérotées ? Chronologiquement ? Sur d’autres critères ?
    Comment sont-elles apparues, ont-elles été obtenues, ont-elles été imposées ?
    Combien de personnes, indemnisées et #non_indemnisées, sont-elles concernées par chacune des annexes ?

    Plus largement : c’est quoi, une annexe ? D’où vient ce mot ? Quels sens a-t-il ?

    La commission annexe, gardant en mémoire les propos d’un ministre expliquant en 2003 que ces considérations techniques étaient trop compliquées pour être comprises par les #chômeurs, s’attache à creuser toutes ces questions, supposées annexes, pour comprendre et décrypter les mécanismes en jeu lors des négociations de l’assurance chômage, passées, présentes et futures.
    Elle (se) questionne notamment sur le rapprochement du Règlement général * avec les annexes, en ce qui concerne la prise en compte de la #discontinuité_de_l’emploi, notamment avec l’#activité_réduite.

  • CIP-IDF > Les droits n’ont pas de prix, mais l’injustice a désormais un coût
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7548

    Les réformes structurelles qui commencent par générer des coûts avant de produire des avantages, peuvent se heurter à une opposition politique moindre si le poids du changement politique est supporté dans un premier temps par les chômeurs. OCDE.

    Nous réclamions une expertise semblable depuis dix ans. Nous savons à présent par l’Unedic que l’application du Nouveau Modèle d’Indemnisation du chômage conçu en 2004 par les coordinations d’intermittents et de précaires - modèle que nous savons plus juste, puisque mutualiste - n’est pas plus coûteux comparé à celui imaginé par le Medef, allié à la CFDT et agréé par tous les gouvernements successifs.

    Évidemment, les droits, sociaux ou autre, n’ont pas à être régis par l’économie, mais par la politique. La question n’est pas de choisir le système le moins cher d’indemnisation chômage, mais le plus juste : celui qui donne les moyens de vivre au plus grand nombre qui en éprouvent le besoin.
    L’intérêt premier du Nouveau Modèle n’est pas de faire des économies, mais d’avoir été imaginé collectivement par les premiers concernés, intermittents et précaires, d’imaginer une distribution plus juste des richesses, et de proposer d’élargir son application à tous les intermittents de l’emploi quel que soit leur domaine d’activité [1].

    Cependant, avec cette expertise, la preuve est faite que c’est bien uniquement une visée idéologique qui guidait les soit-disant réformateurs de 2003. Il fallait, quel qu’en soit à proprement parler le prix, briser le modèle de l’intermittence, qui, quoique très discutable, permettait de pratiquer une activité rémunérée choisie, et d’allier le travail par projet avec une certaine sécurité de vie, voire un bonheur apparemment coupable.

    #allocations #chômeurs #intermittents

  • Bernard Stiegler : L’emploi est mort, vive le travail !
    http://www.culturemobile.net/visions/bernard-stiegler-emploi-est-mort-vive-travail

    D’ici une vingtaine d’années, l’automatisation va déferler sur tous les secteurs de l’économie mondiale et signer la mort définitive de l’emploi. Et si c’était une vraie bonne nouvelle ? Parce que l’emploi, cette activité privée de sens qui est sanctionnée par un salaire, a détruit le travail, explique le philosophe Bernard Stiegler. Et parce que la fin de l’emploi est l’occasion de réinventer le travail au cœur de nos sociétés du numérique, de construire une économie contributive en lieu et place de cette « économie de l’incurie » qui nous détruit à petit feu.

    Encore et encore Stiegler. Lisez, écoutez, regardez.

    #Automatisation #Bernard_Stiegler #Chômage #Emploi #Intermittent_du_spectacle #Numérique #Robotique #Travail_(économie) #Économie #Économie_de_la_contribution

  • CIP-IDF > Éléments pour un bilan : La table concertative « intermittence » du 18 septembre. On en est où ? Quand est-ce qu’on dit non ?
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7360

    Des textes de Recours #Radiation, Samuel Churin et du Collectif les #Matermittentes.

    La table concertative « intermittence » du 18 septembre

    Ce texte n’est pas un compte-rendu de commission, mais une information, au départ rédigée à l’intention des camarades avec qui nous avions travaillé pour convenir de ce que nous devions dire dans cette instance.
    Pour donner les éléments du contexte, il s’agit plus pour moi de « justifier » le fait que je n’ai pas pu TOUT DIRE, alors que nous avions préparé un gros pavé ! Ceci explique le « je » récurrent.

    En ce qui concerne l’atelier #Pôle_Emploi [1], ils ont décidé de mettre les employeurs d’un côté et les salariés de l’autre. La raison officieuse : nous étions trop nombreux car certains ont décidé de venir, malgré les consignes, à deux par orga… « pas vous... mais... ». Alors, j’ai attaqué dans le vif du sujet : « Ça commence mal ». Après la suppression de l’atelier formation, voilà qu’on divise cet atelier en deux… Atelier commencé tardivement (plutôt plus de 10h que moins) avec une info relative à la fin des travaux qui devait avoir lieu vers midi.

    Avec mon tableau de 24 pages sur lesquelles nous avions tenté de lister tout ce qui ne va pas à Pôle Emploi, à Pôle Emploi Service et au GUSO, comment sont traités les #chômeurs, comment les règles sont interprétées de manière restrictive, comment les chômeurs #intermittents_ou_pas deviennent #suspects (contrôle en tout genre, contrôle mandataire, etc…)… et en face, à chaque fois, les textes qui sont bafoués dans chacune des situations – ce qui doit s’appliquer selon la loi, le règlement, le code du travail… Avec mon tableau de 24 pages j’en ai bavé les amis.

    L’homme à la mèche disciplinée a commencé par faire un laïus pour tenter de calmer le jeu, a proposé un tour de table ce qui nous a bien occupés pendant un petit moment (Je porte, je porte, la clé de saint Georges, quand j’l’aurai assez portée, je la laisserai tomber ♫ ♫ au pied d’un rocher ♫)...