L’UPOV 91, c’est la privatisation des semences, une croisade néolibérale de Menem à Milei
Le débat sur le brevetage des semences et la finalité de ces améliorations se poursuit en Argentine depuis l’adhésion à l’Union internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV) sous le gouvernement de Carlos Menem. La privatisation et les progrès de l’agro-biotechnologie sont de retour avec le gouvernement Milei, qui souhaite franchir une nouvelle étape avec la convention UPOV 91.
Pourquoi l’adhésion à l’UPOV 91 privatise-t-elle les semences ? Rien n’a changé. Le gouvernement de Javier Milei, la nouvelle version néolibérale exprimée dans le projet de loi Omnibus, a ouvert le tiroir des vieilles recettes et a invité les entreprises semencières habituelles à la table, loin de la salle à manger du peuple. Entre 1990 et 2010, nous avons assisté à une phase d’expansion de la production technologique dans le monde qui, par nécessité et urgence, a été suivie d’une législation qui l’a protégée. Les brevets et les droits d’obtention végétale (DOV) sont devenus les instruments idéaux pour récupérer les dépenses de recherche et limiter la concurrence sur un marché international de plus en plus féroce. Cela vaut pour les semences, les logiciels, la biotechnologie, les divertissements et les découvertes en sciences fondamentales, entre autres.
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