• Intéressante « discussion » sur Twitter :

    https://twitter.com/#!/martin1975/status/85480450700754945

    ThibG : c’est un de tes #bots [compte Twitter d’un bot de spam bas de gamme] ? :P

    martin1975 : Je te promets que si tu voyais un de mes « bots », tu serais incapable de le distinguer d’un humain.

    La quantité de spam est assez impressionnante sur Twitter. Un confrère spécialiste du mail me confiait récemment que le mail était de moins en moins spammé, depuis quelque temps. Ainsi donc, celui-ci se reporte ailleurs. Dont sur Twitter.

    Il existe plusieurs formes de spam sur Twitter, pour ce que j’ai pu voir, plus ou moins visibles.

    L’un des plus évidents semble être le suivi automatique de comptes qui emploient certains mots-clefs ou certains hashtags.

    Une autre forme de spam risible : le « message de bienvenue » automatique. Vous vous abonnez à un compte, celui-ci vous interpelle via un « DM » de « bienvenue » quelconque, habituellement un engagement à une conversation au travers d’un message creux.

    Dans un autre genre : ne pas suivre, se contenter d’interpeler publiquement, parfois en ciblant la victime avec un lien d’affiliation contextualisé (déjà vu une fois le coup du contexte, ça reste habituellement assez bête et générique).

    Ou bien encore : tenter d’engager la conversation, dans l’espoir d’une réponse. Ce type de messages semble « valider » le compte du spammeur. En effet, a priori, un compte auquel « parlent » des comptes influents n’est pas un compte de spam.

    Enfin, j’ai vu au moins deux comptes que je suivais — et donc des comptes qui ont passé mon filtre anti-spam humain —, se transformer en spam. D’autres m’ont rapporté aussi un tel constat. J’en déduis qu’il y a un « marché noir » de comptes twitter qui sont créés, « peuplés » de followers humains de diverses façons, puis revendus à des tiers, moins experts.

    Vue l’impressionnante vitesse de référencement des pages web citées dans les tweets, ce type de spam est amené à se développer longtemps. Très longtemps. Et ce même si Twitter devait être banni de Google. L’opacité des algorithmes de Google laisse en effet la place à tous les fantasmes, y compris celui qu’en créant mille faux comptes qui « RT » une URL, celle-ci gagnera immédiatement et durablement de la visibilité.

    #informatique-automation-bot #internet-twitter #internet-spam #internet-moteur_recherche-seo

  • Cette histoire d’ejustice.fr est tout de même sacrément gonflée :

    Google assigné devant le tribunal de commerce
    http://www.lefigaro.fr/medias/2011/06/27/04002-20110627ARTFIG00712-google-assigne-devant-le-tribunal-de-commerce.php

    Parce qu’en gros, ce qui leur déplaît, c’est que Google ait déréférencé leur moteur de recherche de ses résultats de recherche. Moi, ce qui m’étonne, c’est que leur moteur de recherche ait été référencé dans les résultats de recherche du moteur en premier lieu.

    Si j’ai bien compris, ils reprochent à Google d’avoir ruiné leur business par le déréférencement de leurs pages de résultats de recherche de Google, ce qui serait de la concurrence déloyale de la part de Google. Or, incluaient-ils eux-mêmes, dans leurs pages de résultats, les résultats de Google, Yahoo ! et Bing ? Pas que je sache, non !

    Si ma mémoire est bonne, à l’époque des faits, leur moteur de recherche n’était autre que Google, dont les sources avaient été personnalisées, le tout placardé de publicités AdSense. Un « MFA » (Made for AdSense) entièrement automatique ou presque, et reposant sur la technologie et la monétisation de... Google.

    http://unearaigneeauplafond.fr/mfa-made-for-adsense
    Un MFA est un acronyme signifiant Made For AdSense, et qualifie un site web destiné exclusivement à véhiculer de la publicité.

    À une époque, BonWeb.com (et sa myriade de sites satellites) se faisait « des couilles en or » (tout est relatif) en exploitant un filon similaire, avec en complément le maquillage des bannières AdSense pour leur donner un aspect trompeur de résultats naturels, avant lui aussi de disparaître des résultats de recherche, ainsi que des centaines de sites plus ou moins réussis.

    Pourtant, depuis de longues années déjà, Google prévient que le moteur n’entend pas inclure dans ses résultats de recherche d’autres moteurs de recherche, pas plus que des résultats récapitulatifs automatiques, telles les pages catégories d’un blog, par exemple.

    Et c’est logique : les utilisateurs de Google, Yahoo !, Bing ou de tout autre moteur de recherche recherchent l’information directement, pas des pages où, peut-être, figurera un lien vers l’information, voire un lien vers une page où ce lien apparaît, voire une page vers une page vers...

    Pour autant, la problématique soulevée par l’action en justice est pertinente : à part en matière de vidéo (et encore...), Google écarte bel et bien les moteurs de recherche verticaux de ses résultats de recherche. Et ainsi, à chaque fois que l’on a un service susceptible d’entrer en concurrence avec Google, on prend le risque, tout à fait réel, de voir le trafic Google disparaître à jamais. Dans un domaine différent de la justice, cela concerne notamment les annuaires de restaurants, hôtels et voyages, remplacés par Google Places / Google Adresses.

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