• Lallab démêle le vrai du faux à son sujet
    http://www.lallab.org/lallab-demele-le-vrai-du-faux-a-son-sujet

    Vous avez récemment entendu parler de l’association Lallab ? Vous avez lu une chose d’un côté et son contraire de l’autre ? Pas de panique ! Voici quelques éléments de réponses pour démêler le vrai du faux. Prenez donc le temps de les lire et de venir nous rencontrer : ce sera le meilleur moyen de nous connaître ! Source : Lallab

  • #Attac tentée par de nouvelles luttes
    https://www.mediapart.fr/journal/france/270817/attac-tentee-par-de-nouvelles-luttes

    Attac organisait son « université d’été des mouvements sociaux » du 23 au 27 août à l’université du Mirail, à Toulouse. Une réussite pour le mouvement des mouvements, confronté à de nouveaux enjeux, parmi lesquels la question des nouvelles manières de militer, et celle de l’intersectionnalité.

    #France #altermondialisme #intersectionnalité

  • #Attac tenté par de nouvelles luttes
    https://www.mediapart.fr/journal/france/270817/attac-tente-par-de-nouvelles-luttes

    Attac organisait son « université d’été des mouvements sociaux » du 23 au 27 août à l’université du Mirail, à Toulouse. Une réussite pour le mouvement des mouvements, confronté à de nouveaux enjeux, parmi lesquels la question des nouvelles manières de militer, et celle de l’intersectionnalité.

    #France #altermondialisme #intersectionnalité

    • A cause de l’espèce de #paywall de Libération :

      Stop au cyberharcèlement islamophobe contre l’association Lallab
      Libération, le 23 août 2017

      Nous, féministes, militant·e·s, chercheur·se·s, journalistes, artistes, citoyen·n·es, universitaires et entrepreneur·se·s, apportons notre soutien à Lallab. Le succès de cette jeune association féministe et antiraciste lui vaut de devoir répondre à nouveau à une campagne de désinformation, et à ses militantes de subir un épuisant cyberharcèlement nourri d’islamophobie et de sexisme. Cet acharnement doit cesser.

      Lallab entend lutter contre les préjugés sur les femmes musulmanes. Sa mission est claire : produire un environnement, des ressources et des outils favorisant la liberté, pour que chaque femme musulmane puisse définir son identité et son parcours de vie. Lallab est une association areligieuse, aconfessionnelle et apartisane dont le rêve est qu’aucune femme ne soit plus jugée, discriminée ou violentée en raison de son genre, de son physique, de son orientation sexuelle, de ses origines ou encore de ses convictions religieuses.

      Ces objectifs sont affirmés dans les statuts de l’association déposés en préfecture, sur son site internet et dans tous ses outils de communication. On peut par exemple lire ceci sur cette page de leur site : « Les femmes musulmanes sont réduites à un silence paradoxal. On ne cesse de parler d’elles mais sans jamais leur donner la parole. […] Les musulmanes sont représentées comme un bloc homogène avec une histoire unique. Ecrire soi-même son histoire est un moyen de se la réapproprier et de déconstruire les mythes qui y sont attachés. […] Notre combat va au-delà des droits des femmes musulmanes ! Nous souhaitons que chaque personne puisse être non pas ce que l’on souhaite qu’elle soit, mais bien ce qu’elle veut être. »

      Afin de concrétiser cet objectif, Lallab a développé des outils militants : réalisation d’une série documentaire « Women Sense Tour in Muslim Countries », organisation de projections débats, édition d’un magazine en ligne, réalisation de portraits mettant en valeur la diversité des vies et des parcours de femmes musulmanes, animation d’un réseau de bénévoles, d’ateliers de sensibilisation et de rencontres culturelles, notamment un festival féministe qui a réuni plus de 500 personnes à la Bellevilloise en mai 2017.

      En un peu plus d’un an, le travail de Lallab a été salué par de nombreuses instances. La Fondation de France a récompensé sa cofondatrice, Sarah Zouak, dans le cadre de son prix « Déclic Jeune » pour sa série documentaire. Cette dernière a aussi reçu le premier prix de Coexister « Femme française émergente 2016 » ou le premier prix « militante associative » du Gala de la femme africaine. L’énergie de l’association lui a valu de nombreux reportages et articles dans la presse : le Monde, Télérama, TV5 Monde, Cheek, ELLE, Grazia… Un tel bilan devrait apporter au moins du respect pour le travail effectué et les objectifs visés. Mais l’accomplissement de Lallab vient de lui valoir une nouvelle campagne de désinformation et de cyberharcèlement misogyne et islamophobe, la troisième en huit mois.

      Le déclencheur a été, cette fois-ci, l’annonce que l’association se dotait à la rentrée d’une équipe de deux salariées et de trois volontaires du service civique. L’agence d’Etat concernée a été noyée sur les réseaux sociaux de messages occultant la réalité du travail de Lallab, véhiculant approximations, procès d’intention et mensonges à son sujet. Cette campagne virulente n’a pas uniquement visé l’association. Ses militantes ont été personnellement victimes d’un attirail de cyberviolences : surveillance sur les réseaux sociaux, recherche et diffusion en ligne d’informations privées, menaces de viol, de meurtre, insultes, raids de cyberharceleur·se·s. Ces méthodes, nourries par le sentiment d’impunité de ceux qui s’y adonnent, résultent en une culpabilisation des victimes, une silenciation des concerné·e·s, et, plus préoccupant encore, entraînent une banalisation d’attitudes et de propos islamophobes.

      La cyberviolence a porté en partie ses fruits. Sans en discuter d’abord avec l’association, l’Agence du service civique a annoncé le retrait des annonces pour les trois candidatures, avant de rétropédaler, face à une réaction massive de soutien à Lallab sur les réseaux sociaux. Selon l’agence, ce retrait n’ait été motivé que par des problèmes techniques. Cela doit cesser. En plus de menacer la structure de l’association et ses activités militantes, ces violences ont un impact physique et psychique massif sur les bénévoles. Nous ne pouvons rester silencieux·ses face à un tel acharnement. Se taire serait se rendre complices. C’est la raison pour laquelle, après avoir manifesté individuellement notre soutien à Lallab, nous nous rassemblons pour cosigner cette tribune et montrer notre détermination à défendre l’association, ses membres et ses valeurs, contre les responsables des raids virtuels dirigés contre elles.

      A l’origine des trois campagnes dirigées contre Lallab, on trouve des membres de l’extrême droite et de groupes identitaires, mais aussi des personnes prétendant défendre une vision « intransigeante » de la laïcité et de l’universalisme républicain. En plus de reposer sur une compréhension erronée de la loi de 1905, cette supposée intransigeance est en réalité une intolérance, voire une paranoïa, qui s’exerce à l’égard d’une seule religion : l’islam. Cette vision les rend complices de l’extrême droite, les amène à hurler avec elle, et à défendre une vision raciste et sexiste de la société. À cet égard, nous dénonçons la responsabilité particulière du Printemps républicain, ou encore du site Ikhwan Info. Supposément de gauche, féministe, universaliste et laïque, ce mouvement s’en prend ici à une association qui rassemble des femmes directement concernées par la misogynie et le racisme, et qui s’auto-organisent pour lutter contre. Ces structures passent par l’approximation et la manipulation pour défendre un universalisme abstrait et une République qui dissimule mal ses inégalités.

      Lallab s’inscrit dans une démarche bienveillante et inclusive. Nous refusons que ses militantes et tant d’autres avec elles, soient constamment scrutées, agressées, acculées et menacées. Nous exigeons que les responsables de ces campagnes rendent des comptes sur les mensonges et les agressions dont ils et elles sont directement ou indirectement responsables. Et, par-dessus tout, nous nous inquiétons de la façon dont les institutions étatiques s’engouffrent systématiquement dans les brèches ouvertes par ces campagnes calomnieuses, compromettant le travail essentiel mené par Lallab contre l’islamophobie qui s’exerce, en France, avec une virulence préoccupante, contre les femmes musulmanes.

      Signataires : Leïla Alaouf, auteure, militante féministe et antiraciste ; Zahra Ali, sociologue à la Rutgers University ; Rebecca Amsellem, cofondatrice des Glorieuses ; Pouria Amirshahi, ancien député, co-fondateur du Mouvement commun ; Christian Andreo, directeur général adjoint de Aides ; Armelle Andro, enseignante à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne ; Judith Aquien, cofondatrice de Thot ; L’association Act Up Paris ; L’association A nous la nuit ! ; L’association En avant toute(s) ; L’association KÂLΠ; L’association FéminiCités ; L’association Les Dégommeuses ; L’association Identité plurielle ; L’association Stop harcèlement de rue ; Pénélope Bagieu, auteure ; Radia Bakkouch, présidente de Coexister ; François.e Blanchon dit.e Fraka ; Alice Barbe, entrepreneuse sociale, directrice Singa France ; Lauren Bastide, journaliste et productrice de podcasts ; Elsa Bastien, journaliste ; Julien Bayou, porte-parole de EE-LV ; Assia Benziane, adjointe au maire de Fontenay-sous-Bois ; Nargesse Bibimoune, auteure, militante antiraciste et féministe ; Fred Bladou, activiste sida ; Sirma Bilge, professeure au département de sociologie de l’université de Montréal ; Laurent Bonnefoy, chercheur au CNRS ; Lucas Bolivard, président de Génération progressiste ; Pascal Boniface, universitaire ; Guillaume Bonnet, fondateur de l’Accélérateur de la mobilisation citoyenne ; Joséphine Bouchez, cofondatrice de Ticket for Change ; Mathilde Boudon-Lamraoui, militante associative ; Anaïs Bourdet, graphiste et créatrice de Paye ta shnek ; Laura Carpentier-Goffre, doctorante au Centre de recherches internationales (Ceri) de Sciences-Po ; Silvia Casalino, ingénieure et militante lesbienne ; Rébecca Chaillon, metteuse en scène, performeuse et artiste associée au Centre dramatique national de Normandie-Rouen ; Ismahane Chouder, co-présidente du Collectif des féministes pour l’égalité ; Aya Cissoko, auteure et ancienne athlète de haut niveau ; Clumsy, militante antiraciste ; Le collectif Asiatopie ; sensibilisation au racisme anti-asiatique ; Le collectif Des Raciné·e·s ; Le collectif Féministes contre le cyberharcèlement ; Le collectif Féministes par inadvertance ; Le collectif Ferguson in Paris ; Le collectif Garçes ; Le collectif Globule Noir, groupe de soignant·e·s luttant contre les discriminations au sein des institutions hospitalières ; Les collectifs Paye ton bahut, Paye ta blouse, Paye ton couple, Paye ta famille, Paye ton gynéco, Paye ton IVG, Paye ton jeu, Paye ton journal, Paye ton psy, Paye ta race, Paye ta soirée, Paye ta truelle, Paye ta police ; Le collectif de la Pride de Nuit ; Le collectif ROSA ; Le collectif du magazine féministe Simonae.fr ; Le collectif Team Bagarre ; Le Comité de luttes et d’actions queer (CLAQ) ; Alice Coffin, militante féministe et lesbienne ; Virginie Combe, militante pour l’égalité des droits ; Le Couvent de Paname : les sœurs de la perpétuelle indulgence ; Sonia Dayan-Herzbrun, sociologue, Professeure émérite à l’université Paris VII Diderot ; Laurence De Cock, historienne ; Karima Delli, députée européenne EE-LV ; Christine Delphy, sociologue et auteure chez Les Mots sont importants (LMSI) ; Magali Deval, militant·e écologiste et LGBT ; Rokhaya Diallo, écrivaine et journaliste ; Tara Dickman, entrepreneure sociale, formatrice de formateurs sur la laïcité pour les agents du service public ; Lucia Direnberger, militante féministe et sociologue ; Angeline Dorzil, diplômée en Genre, changement social et politiques ; Eva Doumbia, metteure en scène ; Emma, blogueuse féministe ; Eric Fassin, sociologue à l’université Paris VIII ; Gwen Fauchois, lesbienne, blogueuse et activiste ; Amandine Gay, réalisatrice ; Camille Gelpi, journaliste ; Clara Gonzales, activiste féministe ; Nacira Guénif, sociologue à l’université Paris VIII ; Alain Gresh, journaliste ; Samuel Grzybowski, fondateur du mouvement Coexister ; Leïla H., militante féministe et créatrice de Check tes privilèges ; Malika Hamidi, sociologue et auteure de Un féminisme musulman et pourquoi pas ? ; Benoît Hamon, fondateur du Mouvement du 1er Juillet ; Samia Hathroubi, enseignante et militante associative ; Antoine Henry, militant de la lutte contre le sida ; Alix Heuer, militante féministe, cofondatrice de W(e) Talk et des Glorieuses ; Anne-Charlotte Husson, blogueuse et chercheuse sur le genre ; Siham Jibril, entrepreneure, fondatrice de Génération XX ; Hanane Karimi, sociologue et féministe antiraciste ; Rachel Khan, auteure et comédienne ; Azadeh Kian, professeure de sociologie, directrice du Centre d’enseignement, de documentation et de recherches pour les études féministes (Cedref) de l’université Paris-VII Diderot ; Léopold Lambert, rédacteur en chef de The Funambulist ; Stéphanie Lamy, cofondatrice du collectif Abandon de famille - Tolérance zero ; Mathilde Larrère, historienne ; Jehan Lazrak-Toub, cofondatrice de W(e) Talk ; Elisabeth Lebovici, critique d’art et auteure ; Anaïs Lecoq, journaliste ; Cécile Lhuillier, activiste LGBTI+ et féministe ; Johanna Luyssen, journaliste et cheffe du service web à Libération ; Grâce Ly, auteure, productrice ; Maeril, illustratrice et directrice artistique ; Myriam Marzouki, metteure en scène ; Philippe Marlière, politiste ; Jérôme Martin, activiste LGBTQI, professeur, ex-Act Up Paris ; Elsa Miské, co-fondatrice de Slice Up ; Morgane Merteuil, militante féministe ; Madjid Messaoudene, élu de Saint-Denis en charge de la lutte contre les discriminations et pour l’égalité femmes-hommes ; Khadija Moussou, journaliste à Elle.fr ; Céline Mouzon, journaliste à Alternatives économiques ; Mrs Roots, auteure et blogueuse militante afroféministe ; Musulmans inclusifs de France ; Nadia et Nora, fondatrices du magazine Dialna.fr ; Diariata N’Diaye, créatrice de l’application App-Elles ; Hawa Ndongo, étudiante ; Océanerosemarie, auteure, comédienne, réalisatrice ; Les Ourses à plumes, webzine féministe intersectionnel ; Ovidie, réalisatrice documentariste ; Julie Owono, avocate et directrice exécutive d’Internet sans frontières ; Julie Pascoët, activiste, chargée de plaidoyer à l’European Network Against Racism ; Ndella Paye, militante afroféministe et antiraciste ; Lorraine Poncet, chargée d’étude à l’université Paris-I Panthéo-Sorbonne ; Dorothée Prud’homme, chercheure associée au Centre Emile Durkheim, Sciences-Po Bordeaux ; Sandra Regol, porte parole EE-LV ; Valérie Rey, dite « Crêpe Georgette », militante féministe ; Meriem Rodary, anthropologue et féministe antiraciste ; Emilia Roig, directrice du Intersectional Center for Justice ; Diane Saint-Réquier, militante féministe ; Julien Salingue, docteur en sciences politiques ; Muriel Salmona, présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie ; Geneviève Sellier, universitaire ; Rachid Sguini, illustrateur, auteur du blog Les Gribouillages de Rakidd ; Patrick Simon, démographe ; Laura Slimani, conseillère municipale de Rouen, ancienne présidente des Jeunes socialistes ; Charlotte Soulary, militante féministe ; Pierre Tévanian, professeur de philosophie, auteur chez LMSI ; Elise Thiébaut, auteure ; Sylvie Tissot, sociologue, auteure chez LMSI ; Emilie Tôn, journaliste ; Françoise Vergès, docteure en sciences politiques, titulaire de la chaire « Global South(s) » à la Maison des sciences de l’homme, présidente du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage, auteure ; Nils Wilcke, journaliste à Alternatives Economiques ; Women’s March Barcelona ; Women’s March Geneva ; Women’s March Global ; Women’s March London ; Women’s March Netherlands ; Women’s March Paris.

  • Bouteldja, « une sœur » qui vous veut du bien (par Lala Mliha)
    https://infokiosques.net/spip.php?article1469

    Écrit en réponse au livre d’Houria Bouteldja Les Blancs, les Juifs et nous. Vers une politique de l’amour révolutionnaire et à la tribune publiée dans Le Monde le 19 juin 2017, ce texte expose en quoi « le projet de Bouteldja pour "ses sœurs" est sexiste et d’une violence inouïe » et comment « les hommes "indigènes" [y] sont essentialisés, leur subjectivité et leur complexité (...) complètement annihilées. »

    Sommaire :
    – Glorification d’un rite patriarcal de protection de la virginité
    – Contre les mariages dits « mixtes »
    – Gays « indigènes » out : « héros à deux balles »
    – L’émancipation par l’étouffement
    – L’homme « indigène » machiste et homophobe
    – L’égalitarisme des hommes, un privilège blanc
    – Chair à canon, hors de question !
    – Féministes et antiracistes

    @baroug @solitudemaisdishuitsansde @aude_v @rezo
    #houria_bouteldja #pir #féminisme #antiracisme #intersectionnalité

  • Le viol comme métaphore et l’impossible combat féministe - Les mots sont importants (lmsi.net)
    http://lmsi.net/Le-viol-comme-metaphore-et-l

    Le dernier livre de Todd Shepard, Mâle décolonisation, paru chez Payot, propose une relecture des questions sexuelles telles qu’elles se sont posées dans les débats publics français des années 1960 et 1970 : qu’il s’agisse de la libération sexuelle ou du viol, les débats font constamment référence aux « arabes ». Dans les magnifiques chapitres 8 et 9, l’auteur apporte un éclairage inédit sur l’histoire du mouvement féministe, en montrant la difficulté à imposer la question des violences sexuelles comme question politique. Une fois encore, une résistance féroce s’est manifestée à l’extrême gauche, au nom d’un argument particulièrement pervers : ce serait un combat raciste stigmatisant « les Arabes ». Loin d’ignorer la question du racisme, nous explique Todd Shepard, les féministes françaises ont en réalité subi la manière dont il a été instrumentalisé par des hommes blancs. Nous publions ici l’introduction du chapitre 8 suivie par un extrait du chapitre 9 consacré au viol de "Brigitte".

    Lire l’extrait du chapitre 9 sur « le viol de Brigitte ».
    http://lmsi.net/Votre-lutte-est-reactionnaire

    #viol #culture_du_viol #male_gaze #alliés #racisme #intersectionnalité #misère_sexuelle #historicisation #féminisme #garçon_arabe

  • Françoise Vergès (politologue) : « Comment le #capitalisme gère-t-il le #ventre des #femmes #racisées ? »
    http://www.alternativelibertaire.org/?Francoise-Verges-politologue-Comment-le-capitalisme-gere-t-i

    Le point de départ de l’ouvrage est le suivant : en juin 1970, un médecin trouve une jeune fille de 17 ans dans un état comateux suite à un #avortement. La police est prévenue et l’enquête révèle que des milliers de femmes ont été victimes d’avortements et de #stérilisations sans #consentement, c’est-à-dire qu’après leur avoir menti, on les endormait et au matin, elles étaient avortées, et ce, dans une clinique de l’île qui appartient à un homme puissant de la droite locale. Le scandale est tel qu’il est relayé par des journaux et organisations politiques de gauche en France.

    Le verdict du procès est rendu début mars 1971, soit deux mois avant la parution du Manifeste des 343 femmes [3] dans Le Nouvel Observateur qui déclarent publiquement avoir avorté. Or le MLF ne dira mot sur ce qui s’est passé deux mois avant à La Réunion, alors même que Le Nouvel Obs avait couvert l’affaire. La lutte pour l’avortement et la contraception en France est conçue par le MLF comme une lutte qui concerne toutes les femmes de la même manière. Or, ce que nous montre le scandale de La Réunion, c’est que l’État choisit quelles femmes ont le droit de donner naissance (les femmes métropolitaines blanches), et lesquelles ne l’ont pas (les femmes racisées des outre-mer).

    Au procès, les médecins déclarent s’être sentis entièrement légitimes dans leur pratique et ils avaient raison. Tout un système a non seulement rendu leur pratique possible, il l’a encouragée. Les médecins et la clinique se sont aussi considérablement enrichis, car les femmes avortées et stérilisées étant pauvres, l’acte était remboursé par la Sécurité sociale – sous un autre nom évidemment puisque l’avortement était toujours un #crime – et le plus souvent surfacturé.

    C’était un business lucratif, et à ce sujet un médecin, à l’occasion de la présentation de mon livre à La Réunion, m’a confié qu’on lui disait alors qu’il faisait ses études de médecine à Lyon : « Tu veux te faire des couilles en or ? Alors va à La Réunion et pratique des avortements. » Les seuls condamnés ont été un médecin d’origine marocaine et un infirmier réunionnais d’origine indienne (un « malbar »). Aucun médecin blanc n’a été inquiété, ni bien sûr le directeur de la clinique. Un profond #racisme animait les médecins qui n’avaient aucun scrupule à mutiler les corps des Réunionnaises, pouvant pratiquer des avortements non consentis jusqu’à plus de sept mois de grossesse !

    #domination #oppression #intersectionnalité

  • Le féminisme intersectionnel, c’est quoi ? | Les Glorieuses
    https://lesglorieuses.fr/intersectionnalite


    Z’ont oublié le #validisme

    L’#intersectionnalité permet d’intégrer les différences entre les femmes, permettant d’aller au delà de la notion même de féminisme. Ce prisme offre aussi un nouvel espace de visibilité aux femmes qui subissent à la fois le sexisme et le racisme et par extension, le sexisme et le classisme, le sexisme et l’homophobie, le sexisme et la transphobie, mais aussi transphobie, homophobie, classisme et racisme au sein du féminisme.

  • Intersectional feminism: Wonder Woman, Palestinians, Wakanda and Zionism | Jaime Omar Yassin
    http://mondoweiss.net/2017/06/intersectional-feminism-palestinians

    Is it possible to openly call for the death of women in a neighboring state, to support a political and economic regime that without a doubt contributes to their subjugation both at the hands of Israel, and in Palestinian society, and still be a feminist? If so, that Gal Gadot is champion of feminism. Source: Mondoweiss

  • Atlanta , de Donald Glover | Les Indigènes de la République
    http://indigenes-republique.fr/atlanta-de-donald-glover

    Le cadre étant posé, l’intérêt de la #série se manifeste par la très grande diversité des objets abordés, bien qu’effleurés : les rapports de la #police à la folie, les transformations chirurgicales des corps (sexe ou race), l’#homosexualité, les rapports femmes/hommes, le rap, les aspirations professionnelles, la #pauvreté, la drogue, les armes à feu, la mémoire… La force de ces thématiques réside dans le fait qu’elles ne sont jamais pensées par le scénariste comme des éléments indépendants mais comme nécessairement intersectionnelles ; et la force de cette #intersectionnalité tire ses origines d’une capacité à toujours joindre à ces thématiques les qualificatifs “afro-américain” et/ou “noir”. Autrement dit, le scénariste Donald Glover semble attacher une grande importance à présenter une diversité des problèmes rencontrés à Atlanta et aux États-Unis, tout en ne perdant jamais de vue un objectif essentiel : parler des Noirs.

  • The Heart of Whiteness : Ijeoma Oluo Interviews Rachel Dolezal, the White Woman Who Identifies as Black

    Je poste peu ces derniers temps. Je suis attelée à des tâches de longue haleine, que j’espère mener à bien et qui souffrent du papillonnage. (cf. https://seenthis.net/messages/591091)

    Cependant jour off forcé, je démarre par une revue de presse matinale qui, hasards de la sérendipité, me voit tomber et soupirer sur un article à propos de Rachel Dolezal (pour ceux qui ont oublié cette histoire https://en.wikipedia.org/wiki/Rachel_Dolezal). Rachel - qui a changé son nom récemment pour Nkechi Amare Diallo . Cette histoire de #Dolezal me laisse perplexe depuis ses prémisses. Sur le coup, je me suis dit : quel est le problème qu’une femme blanche dirige un chapitre de la #NACCP(https://fr.wikipedia.org/wiki/National_Association_for_the_Advancement_of_Colored_People) : l’association a été fondée par des #afro-américains mais a toujours eu des membres de différentes complexions et communautés.

    Et puis, plus les articles défilaient, plus la perplexité tournait à un questionnement : pourquoi autant s’attarder sur une histoire qui relève - je vais aller vite en disant ça - d’un désordre individuel ou disons de la santé mentale (je ne sais pas quel est le terme qui conviendrait vraiment).

    Les commentaires se déchaînent et puis pause. On l’oublie.

    Et cet article, qui je trouve évoque bien les troubles liés à cette affaire : l’attention qu’elle suscite, le malaise qu’elle provoque et selon moi, une empathie malaise pour cette femme particulièrement étrange jusque dans son choix de nom. Et cette impression perturbante qu’elle confond complètement classe sociale et la « race » comme catégorie sociale.

    On évoque beaucoup dans les milieux militants #anti-racistes, "féministes, #LGBT etc... ces derniers temps les identités choisies, le fait de s’identifier à tel ou tel genre, tel ou tel groupe - j’ai déjà eu une conversation à la Ionesco avec une jeune femme libanaise qui s’identifiait comme africaine (noire) malgré ses yeux bleus et sa peau beige clair - comme outil anti-essentialiste, pour dépasser les dominations institutionnelles et sociales.

    Pourtant, il y a toujours un moment où ça bloque, et mais c’est une impression, pas une étude scientifique, ce moment où tu vois le serpent se mordre la queue, le propos revenir à la case départ en passant par la prison essentialiste. En bout d’échange, quelqu’un revient toujours au fait que l’identification c’est bien gentil, mais qu’au final ce n’est pas la même chose , qu’on ne peut pas être et ne pas être, surtout face aux discriminations institutionnelles, racistes aux violences policières etc. D’où apparition de ces barbarismes comme personnes racisés . C’est comme dire "je m’identifie aux pauvres" mais que tu n’as jamais de problème pour payer tes factures. Ça nous fait une putain de belle jambe. You feel me ?

    D’une certaine manière, Rachel Dolezal pousse l’identification à son paroxysme non ?

    Also, even if there were 50 Nkechi Amare Diallos in Spokane—trust me, as someone named Ijeoma Oluo who grew up in the white Seattle suburb of Lynnwood—you’d have a much better chance of getting a job interview if you changed your name to Sarah.

    (...)

    I am nothing if not stubborn, so I clarify my question: “I mean, if you were walking down a street in New York, just as an anonymous person, to a lot of people you would appear as a white woman. There’s a function of privilege to that, right? The way in which you would be able to walk through the street, how people would interact with you, the level of services you would receive, your ability to get a cab, all of that would be impacted. Does that privilege factor into your identity?”

    Dolezal looks at me as if my question is completely ludicrous: “Well, I understand your question, but once again, that’s not what I experience. I don’t experience people treating me as a white woman in New York or elsewhere, an anonymous white woman. That’s what I’m trying to explain. People either treat me like a freak because I’m the white woman that pretended to be black in their eyes or treat me as a light-skinned black woman. That’s how people see me.”

    Il n’y a pas de conclusion à ce post, c’est normal, je ne voulais que faire part de ma perplexité.

    http://www.thestranger.com/features/2017/04/19/25082450/the-heart-of-whiteness-ijeoma-oluo-interviews-rachel-dolezal-the-white-

  • Il y a deux ans, #Rachel_Dolezal, la présidente du NAACP (National Association for the Advancement of Colored People), a été outée comme étant blanche, en dépit de son auto-identification comme noire, et contrainte à la démission. @aude_v en avait parlé ici :
    https://seenthis.net/messages/383197
    https://seenthis.net/messages/384296

    Entre temps, elle change de nom (Nkechi Diallo), publie un livre (In Full Color : Finding My Place in a Black and White World), et donne une conférence TEDx pour raconter sa vie, donner sa version des faits et sa façon de voir les choses. Peut-on être #transracial ?

    Rachel Dolezal memoir to explore ’discrimination while living as black’
    Alan Yuhas, The Guardian, le 31 octobre 2016
    https://www.theguardian.com/us-news/2016/oct/31/rachel-dolezal-memoir-in-full-color-race-black-white

    La chaîne officielle des TED Talks avait hésité avant de diffuser cette conférence (les TEDx sont organisées de façon indépendantes), mais elle a fini par le faire :

    Rachel Dolezal’s TEDx Talk
    Le 2 novembre 2016
    http://blog.ted.com/rachel-dolezals-tedx-talk

    #Claire_Hynes n’est pas convaincue et fait, bien entendu, le lien avec le transféminisme :

    Rachel Dolezal’s pick-your-race policy works brilliantly – as long as you’re white
    Claire Hynes, The Guardian, le 27 mars 2017
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2017/mar/27/rachel-dolezal-race-white

    Commentaire personnel : au delà de la transition blanche-noire qui peut se discuter, elle aurait pu éviter de postuler à la présidence du NAACP qui était non seulement exagérée, mais en plus volait le poste à un.e « vraie » personne identifiée comme noire...

    Ceci rappelle et renvoie à un autre débat récent :
    https://seenthis.net/messages/579254

    #Racisme #Race #Identité #Backlash #Femmes #Transfemmes #Féminismes #Intersectionnalité
    #recension

  • La #traîtrise est dans l’ADN de ce parti. Traîtres à l’endroit des ouvriers, traître à l’endroit de ceux qui souffrent, tellement traîtres qu’ils se trahissent entre eux.
    Camarade #hamon, tu n’as pas voulu écouter mes conseils et tu te retrouves aujourd’hui avec un train de retard : c’est pas toi qui les vire c’est eux qui te vire de leur nouveau parti. T’as toujours un train de retard visiblement et le peuple veut quelqu’un à l’heure...

    La politique c’est trop dur pour toi, pas habitué à la souffrance, trop bobo maintenant, tu penses que tout est sans douleur et qu’il suffit de crier « y’a bon féminisme » pour que celui ou celle qui souffre te face confiance. Ce temps là est révolu, tu vas maintenant connaître les poubelles de l’histoire et si je puis me permettre encore, embelli ta sortie en annonçant que tu te ranges au côté de #mélanchon, ça te grandira peut-être un peu (mais j’en doute). Laisse tomber ton agenda (qui est le même que celui de #Valls ou #Macron) et choisi l’agenda du peuple, y’a quelques candidats qui y croient encore un peu...

    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/03/29/manuel-valls-annonce-qu-il-votera-pour-emmanuel-macron_5102394_4854003.html

    • Tout à fait @butadaie ! Il ne lui reste plus qu’à sortir de ce parti socialtraître et à se rallier à Mélenchon avec un E car désormais Macron devient malheureusement pour lui le nouveau candidat du PS. Hamon n’aura jamais ce courage et cette intelligence, mais sait-on jamais ? Quoique il est bien trop européiste, quand il s’affiche avec Merkel comme tous les autres...
      Le vote utile risque bien de se retourner contre eux.

      #Eux #Nous #La_Force_du_peuple

    • Il a lu mes seens ce gars ou quoi ?? Par contre, il minimise le pouvoir du bobo (#hamon).
      En effet, le discours type : « Le pauvre, ils le trahissent, y’a pas bon le PS, il est victime » c’est pas tout à fait la vérité car #hamon est un faible, il aurait du au soir de la primaire mettre en ordre de marche le parti en commençant à regarder et reprendre certaines investitures.

      Le problème est qu’il est faible, qu’il est bobo et que son souci principal c’est de devenir un président ’féministe". Ça plaît aux antifas mais pas aux ouvriers. Pendant qu’il fait le bobo, les traîtres se sont occupés de son cas.

      Reste une chose, j’espère que devant toute cette saloperie affichée, les français vont envoyer un message clair à tous ces traîtres en enterrant la candidature #macron au premier tour.

      #hamon ! avec ton boboïsme t’es le maillon faible, sauve la face et range toi derrière quelqu’un(e) de gauche, t’as encore le temps. Pour le reste, compte sur les français (j’espère) pour leur faire payer leurs crapuleries.

      Mon sentiment : #hamon appellera, s’il en était besoin, à voter #macron car je l’ai dit, c’est dans les gènes et son agenda se rapproche du leur...

    • Féminisme c’est une secte. Universalisme c’est l’humanité. Je préfère un président humaniste à un président féministe car être humaniste c’est être féministe. Le contraire est très loin d’être avéré...

    • Ouais @BigGrizzly, tu as raison, le monde est fait de tout.

      T’as des Obahma prix Nobel de la paix qu’a plus de sang sur les mains qu’Hitler lui-même, t’as des Thatcher qui devait certainement être féministe, t’as des Valls qu’était pro palestinien, t’as des Hamon, qui voit le mal en Syrie uniquement du côté du pouvoir en place, ...

      La liste est interminable mais on ne peut pas élaborer une réflexion sur des cas particuliers. Thatcher est tarte, je ne rejette pas les femmes pour autant, Valls est tarte, je ne rejette pas (tous) les socialistes pour autant, Obahma est tarte, je ne rejette pas tous les américains pour autant. T’as certainement des humanistes qui se sont comportés en ordures mais tu connais le vieille adage : il faut éviter de jeter le bébé avec l’eau du bain.

    • T’as pas compris @BigGrizzly, c’est seulement l’universalisme qui est un truc d’êtres humains.
      Bon dieu mais qu’est-ce que vous avez tous ?? Pourquoi tu parles de « trucs de bonnes femmes » ? Tu l’as vu où ? À part toi, personne ne parle de « bonnes femmes » ? À moins que ce ne soit pure rhétorique, comme « couilles », « mec », « viril » et là ch’ai plus faire.

    • L’universalisme c’est une posture qui rend invisible toutes celles et ceux qui ne sont pas des hommes blancs cis hétéros valides. Les personnes racisées, les femmes, les homos, les trans, les intersexes... toutes ces personnes sont exclues de l’universalisme. Elles l’ont toujours étés et elles le sont toujours dans les faits. Ces personnes exclues de l’universalisme préfèrent utiliser de nouvelles idées avec de nouveaux mots plus englobants que « universalisme » "hommes" et de « droits de l’homme » qui sont le fruit d’une pensée qui n’est pas suffisante pour la complexité des luttes actuelles. Pour droits de l’homme par exemple il vaut mieux dire « droits humains ». Pour toi ca ne change pas grand chose, mais pour les femmes, les trans et les intersexe c’est une nuance très importante qui les fait passer du néant à l’existence politique.

      Ce petit geste symbolique de rien qui consiste à sortir de tes habitudes de langage, ca ne devrais pas te mettre dans des états pareil.
      Enfin parler des féministes comme d’un bloc c’est bien méconnaître le sujet, il y a beaucoup de courants dans le féminisme. Si tu sais plus quoi faire tu peu allé lire les ressources sur seenthis sur l’ #intersectionnalité le #vocabulaire et aussi le #féminisme parce que tu semble avoir besoin de t’informer sur le sujet.

  • Le féminisme blanc et bourgeois, très peu pour nous (StreetPress)
    http://www.streetpress.com/sujet/1488962026-feminisme-blanc-bourgeois

    Cette manière de penser est héritée de l’histoire coloniale européenne. Les colonisateurs pensaient qu’ils pouvaient avoir la solution pour toute l’humanité et se voyaient comme la mesure de toutes choses.

    #8mars #sexisme #féminisme #oppression #intersectionnalité

  • La lutte sans trêve d’Angela Davis par Hanane Karimi
    http://www.contretemps.eu/angela-davis-feminisme-intersectionnel

    Une lutte sans trêve s’inscrit dans la continuité des ouvrages publiés par Angela Davis. Se rapprochant du recueil de discours Les goulags de la démocratie il affine et articule avec plus de précisions les implications pratiques d’un capitalisme protéiforme.

    #Diaporama #Stratégie #Angela_Davis #anti-impérialisme #antiracisme #complexe_industrialo-carcéral #Etats-unis #féminisme #impérialisme #intersectionnalité #Palestine #prison #race #racisme

    http://zinc.mondediplo.net/messages/50283 via Contretemps

    • « Aujourd’hui, il y a davantage d’Africains américains dans le système pénitentiaire, en prison ou en liberté conditionnelle, qu’il y avait d’esclaves en 1850 ».

      « Nous ne savons que trop bien que notre liberté est incomplète sans celle des Palestiniens »

      « La répression n’a jamais été aussi violente que lorsque les mobilisations s’opposent au capital ou à l’impérialisme qui est l’une de ses facettes. »

      « Nous avons été nombreuses à considérer à cette époque le mouvement féministe comme un mouvement trop “blanc” et trop “classe moyenne”, comme un mouvement trop bourgeois”. Le combat pour les droits des femmes va d’ailleurs “exclure” les femmes non blanches de la catégorie “femmes” et c’est ainsi que leur féminisme sera étudié à travers ce qu’on appelle les “théories et pratiques féministes des femmes non blanches »

  • Les filles vont moins en prison… sauf si elles sont Roms | Arthur Vuattoux
    http://www.streetpress.com/sujet/1486463469-prison-filles-roms

    Si l’on regarde les PV de police, on perçoit déjà cette différence de traitement : une fille aura droit à un questionnaire très poussé sur son intimité et sa sexualité. Si elle est mise en cause pour un vol à l’étalage, et que par ailleurs, elle n’a pas dormi chez elle, on veut savoir où elle était, avec qui, si elle a eu des rapports sexuels, s’ils étaient consentis… Alors qu’on posera très peu de questions intimes à un garçon – et ce même s’il est l’auteur d’une agression sexuelle ! Source : StreetPress

  • Aujourd’hui l’anarchisme a tendance à ne plus dire son nom
    Mathieu Dejean, Les Inrocks, le 31 janvier 2017
    http://www.lesinrocks.com/2017/01/31/actualite/aujourdhui-lanarchisme-a-tendance-a-ne-plus-dire-nom-11908726

    Les Inrocks : Vous mettez en évidence le fait que l’anarchisme a été porté par des figures féminines, et qu’il a donné aux femmes une place importante, à une époque où elles étaient doublement exploitées…

    Tancrède Ramonet : Oui, l’anarchisme est un des premiers courants à poser la question de l’intersectionnalité, alors que le mot n’existait pas. Il avait décelé le fait qu’en plus de l’opposition classique entre la bourgeoisie et la classe ouvrière, il y avait des oppositions parmi les travailleurs eux-mêmes. Les anarchistes ont été parmi les premiers à dénoncer l’exploitation des femmes, à dénoncer le pillage des colonies et le racisme systémique, à mettre en lumière les difficultés des “minorités”, comme on dit. A la même époque, les autres courants du socialisme se posaient moins ces questions.

    Lucie Parsons, Emma Goldman ou encore Louise Michel sont des anarchistes qui ont porté haut le flambeau de ces luttes non seulement féministes, mais aussi anticoloniales ou antiracistes. Et elles insistaient sur la nécessité de faire le lien entre ces combats pour l’égalité de chacun et la lutte pour l’émancipation de tous. Car il faut comprendre que le capitalisme est un système totalitaire basé sur l’exploitation et que ce système sévit autant au niveau microéconomique du foyer qu’au niveau macroéconomique, on ne pourra pas lutter efficacement contre. D’où la pertinence de cette jolie formule de Nuit debout : la convergence des luttes.

    #Anarchisme #Tancrède_Ramonet #Intersectionnalité #Féminisme #Femmes #Racisme #Colonialisme #Capitalisme

    • Tancrède Ramonet : « Faire entendre des voix inaudibles »

      Rencontre avec le réalisateur du documentaire "Ni Dieu, ni maître — une histoire de l’anarchisme".

      « _Temps noir », 18 heures, à proximité du Bassin de la Villette, Paris. C’est dans sa maison de production située au fond d’une cour dans une ancienne écurie que le producteur et réalisateur Tancrède Ramonet nous donne rendez-vous — autant dire à domicile. Très vite hors entretien, une discussion à bâtons rompus s’amorce sur le militantisme et l’engagement. Il a forgé ses armes par l’écoute de Radio Libertaire et la lecture du mensuel du Monde libertaire, avant de rejoindre Lutte ouvrière — « un souvenir ému », « une école de la rigueur théorique » — qu’il quitte en raison de leur minoration des luttes des pays du Sud, notamment anti-coloniales. Aujourd’hui, Tancrède Ramonet s’engage à travers ses films, les sujets portés par Temps noir et son groupe de rock, Achab. Ses documentaires donnent à voir ce que les récits officiels laissent dans l’ombre : l’école de cinéma la Fémis, le bagne pour les communards, la question des abattoirs avec une décennie d’avance sur l’association L214, le racisme biologique nazi usant de la science comme justification, et enfin l’histoire de l’anarchisme qui fut le déclencheur de cette rencontre .

      http://www.revue-ballast.fr/tancrede-ramonet
      @sinehebdo

  • C’est quoi être noir.e ? | Dégenré·e
    http://www.radiorageuses.net/spip.php?article709

    Dans cette émission on vous parle de racisme et de féminisme qu’on aborde à travers deux sujets : en première partie, on vous parle de « déni de la race » et des conséquences politiques de l’antiracisme, à partir d’un article d’Adia Harvey Wingfield, et en deuxième partie, on vous présente le film documentaire « Ouvrir la voix » d’Amandine Gay ! Durée : 1h28. Source : Radio Kaléidoscope via Radiorageuses

    https://degenree.pimienta.org/2017/degenree-2017-01-11-ouvrirlavoix.mp3

  • Pourquoi la « théorie du genre » fait-elle peur ? - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2016/12/14/pourquoi-la-theorie-du-genre-fait-elle-peur_1535293

    C’est cette dimension critique à interroger l’ordre social et sexuel qui fait peur. Un caractère subversif qui serait moins bien accepté en France, ou en tout cas de façon singulière. C’est la thèse inédite de l’historienne franco-américaineCamille Robcis dans un livre qui vient de sortir, la Loi de la parenté. La famille, les experts et la République (Books). Pourquoi, quand on aborde les questions de famille et de sexualité, ce pays s’enflamme-t-il ? « En France, constate la jeune chercheuse, le genre, la sexualité et la parenté ne relèvent pas simplement de l’ordre privé, ils forment des structures universelles et transhistoriques au fondement de l’ordre public, de l’Etat de droit. » Selon l’historienne, l’hétérosexualité serait consubstantielle à l’idée républicaine et à celle de la nation. Y toucher, c’est remettre en cause l’ADN du pays, la République en somme ! « Défendre la norme de la famille hétérosexuelle, analyse Camille Robcis, cela permet de réaffirmer un universalisme assiégé de toutes parts : par le postcolonialisme, la globalisation, l’Union européenne, et l’expansion croissante du modèle du "modèle américain". » Saisis d’une panique anthropologique sur les destins individuels et leur descendance, nombreux sont ceux qui adhèrent à cette assurance républicaine.

    #hétérosexisme #patriarcat #déni #domination_masculine #féminisme #intersectionnalité #genre

  • #Angela_Davis : « Les #Etats-Unis sont en train de vivre une contre-révolution »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/301116/angela-davis-les-etats-unis-sont-en-train-de-vivre-une-contre-revolution

    À l’occasion de son passage à Paris, Mediapart s’est entretenu avec la féministe, antiraciste et anticapitaliste Angela Davis. Le « choc » de l’élection américaine, la tension entre l’universel et les minorités, la laïcité en France, la justice climatique... « Le défi est de créer des mouvements capables de ramener à gauche les électeurs de Trump et les abstentionnistes », affirme-t-elle.

    #International #Anticolonialisme #antiracisme #Donald_Trump #féminisme #intersectionnalité

  • BALLAST | L’abécédaire d’Angela Davis
    http://www.revue-ballast.fr/labecedaire-dangela-davis

    Annotations :

    Du fait de l’insistance à rassembler la #race, le #genre et d’autres catégories dans un cadre qui était auparavant occupé par la classe seule, nous sommes désormais obligés de reconnaître à quel point la classe est toujours racialisée et toujours genrée. En d’autres termes, la classe ouvrière d’aujourd’hui ne peut pas être appréhendée comme principalement blanche et masculine. » (Sur la liberté — Petite anthologie de l’émancipation, 2016) Je dus faire très tôt la connaissance d’un syndrome très répandu parmi les militants noirs. En peu de mots, ils confondaient leurs activités politiques avec l’affirmation de leur virilité. Ils pensaient — et certains continuent à le penser — (...)

    #:Angela_Davis #intersectionnalité #lutte_des_classes #droits_civiques #Révolution #communisme #.citations #luttes

  • « On réduit davantage les femmes à leur handicap que les hommes » - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2016/11/15/on-reduit-davantage-les-femmes-a-leur-handicap-que-les-hommes_1528559

    Etre une femme est déjà une source de discrimination au travail, mais c’est pire quand on est femme ET handicapée. Voilà le constat dressé lundi par le Défenseur des droits dans un rapport intitulé « L’emploi des femmes en situation de handicap », qui pointe le fait que celles-ci soient davantage mises à l’index que les hommes handicapés (déjà pas bien lotis).

    Le Défenseur des droits a décidé de se saisir de cette question après avoir été interpellé par l’association Femmes pour le dire, femmes pour agir (FDFA), qui compte 250 adhérentes et milite pour les droits des femmes handicapées. Sa présidente, Maudy Piot, revient sur les discriminations spécifiques que subissent ces citoyennes.

    Les grandes associations de défense des personnes handicapées ne prennent pas position. Quand j’ai créé Femmes pour le dire, Femmes pour agir, en 2003, on m’appelait « la sale communiste » parce que j’osais parler des femmes handicapées. J’ai beaucoup galéré pour imposer le sujet. Les associations étaient présidées par des hommes, les femmes étaient les bonnes de ces messieurs. C’était impensable qu’une femme handicapée dise ce qu’elle pense [Maudy Piot est aveugle, ndlr].

    #femmes #handicape #discrimination #intersectionnalité #féminisme #validisme #domination_masculine