• Ministre des #retraites, ministre des « #peut-être »

    Mon billet le plus court et le plus solidement argumenté sur la réforme des retraites : « #Si, il peut y avoir, peut-être, #probablement, peut-être, si, peut-être, peut-être, c’est très #probable, peut-être, si ». Silence. Tout est dit.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=65&v=Khel6ezSNnc&feature=emb_logo


    https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/270120/ministre-des-retraites-ministre-des-peut-etre
    #réforme #Agnès_Buzin #tout_est_dit #âge_pivot #conditionnel #mots #les_mots_sont_importants #foutage_de_gueule #vidéo #interview

    ping @simplicissimus @reka @karine4

  • #Grèce : Nouvelle Démocratie, le nouveau visage de la violence étatique
    https://fr.squat.net/2019/11/29/grece-nouvelle-democratie-le-nouveau-visage-de-la-violence-etatique

    Un point de vue d’Exarchia à l’approche de l’épreuve de force. Interview d’un anarchiste d’Athènes sur la situation actuelle. Le quartier d’Exarcheia à #Athènes, en Grèce, est connu dans le monde entier comme un épicentre de l’anarchisme combatif. Pendant de nombreuses années, les anarchistes et les réfugiés ont travaillé ensemble pour occuper des bâtiments, créant […]

    #Interviews #17_novembre #actions_directes #anti-terrorisme #Exarcheia #expulsion #Larissa #Lelas_Karagianni_37 #manifestation #perquisition #rassemblement #Rouvikonas #sans-papiers #squat_Libertatia #squat_Palmares #squat_Vancouver #Thessalonique #Université

  • Collaborer pour un design plus accessible : l’exemple d’Exodus Privacy
    https://framablog.org/2019/11/29/collaborer-pour-un-design-plus-accessible-lexemple-dexodus-privacy

    Quand on prend conscience qu’un site web destiné au grand public devrait être plus facile à aborder et utiliser, il n’est pas trop tard pour entamer un processus qui prenne en compte les personnes qui l’utilisent… L’association #Exodus_Privacy prend … Lire la suite­­

    #Communs #Contributopia #Interview #Libres_Logiciels #Non_classé #UX-UI #Applications #Maiwann #UX

  • Macron dans « Valeurs actuelles » : l’interview qui a tétanisé l’Elysée – Politique | L’Opinion
    https://www.lopinion.fr/edition/politique/macron-dans-valeurs-actuelles-l-interview-qui-a-tetanise-l-elysee-201997

    Démission. Mais en coulisses, la panique grandit lorsqu’une première version de l’interview commence à circuler. Des députés en reçoivent des échos dans des boucles Telegram de La République en marche... Emmanuel Macron s’épanche, sans filtre. Sur la forme, on y lit des propos peu châtiés du président de la République. Julien Odoul, l’élu RN qui s’en prend à une femme voilée ? « Il s’est fait baiser », lâche-t-il dans l’A330, suggérant que la mère de famille était militante. Sur le fond, il qualifie Eric Zemmour d’homme « intelligent » (contacté, Louis de Raguenel, rédacteur en chef de Valeurs actuelles, refuse de confirmer ces propos).

    Catastrophé, le conseiller communication du Président, Joseph Zimet, confie alors à plusieurs interlocuteurs songer à démissionner – il dément aujourd’hui ces propos rapportés de sources concordantes à l’Opinion.

    Pour ce moment de confidences, le Président avait accepté l’idée qu’il n’y ait pas de relecture par son équipe, une pratique pourtant usuelle dans ce type d’exercice médiatique. Ces termes de l’échange avaient été négociés en amont entre l’hebdomadaire et le conseiller communication. « C’est OK, vous pouvez tout prendre », confirme Emmanuel Macron lui-même au journaliste invité à bord, Louis de Raguenel. L’accord présidentiel est répété une fois l’enregistreur allumé. Ils sont trois à disposer de cette bande sonore de 41 minutes : l’interviewer, le directeur de la rédaction Geoffroy Lejeune et son numéro 2, Tugdual Denis. Pas l’Elysée.

    A la lecture de la première version, l’entourage présidentiel change d’avis. Selon nos informations, il sollicite une trentaine de modifications, que l’on retrouve dans l’édition parue jeudi.

    • Castaner affolé, à la manoeuvre ! :)))
      s’inquiète que l’enregistrement soit diffusé, voire monnayé...

      Il y a 3 enregistrements de cette #InterviewDeLaHonte. Il y a donc beaucoup de chance qu’une fuite arrive et nous fasse découvrir les vrais propos de Macron !
      Nos découvrirons alors un Macron brutal, vulgaire et indigne de la fonction présidentielle, un Macron d’extrême-droite !

  • Bénévalibre : libérez vos bénévoles de la #StartupNation
    https://framablog.org/2019/10/31/benevalibre-liberez-vos-benevoles-de-la-startupnation

    Vous êtes #bénévole dans une #Association ? Alors sachez qu’un tout nouveau #Logiciel libre peut vous aider à mieux valoriser votre engagement bénévole. Cet article fait partie des « Carnets de voyage de #Contributopia ». D’octobre à décembre 2019, nous y ferons le … Lire la suite­­

    #Carnets #Communs #Interview #Libres_Logiciels #April #BiensCommuns #Commun #Communaute #contributopia #Partenariat

  • Pour une critique radicale du travail. Emission-radio avec Alastair Hemmens sur Aligre-FM.
    http://www.palim-psao.fr/2019/09/pour-une-critique-radicale-du-travail.emission-radio-avec-alastair-hemmen

    Dans le cadre de l’émission Liberté sur paroles sur Aligre FM 93.1, la journaliste Eugénie Barbezat s’est entretenue avec Alastair Hemmens autour de son ouvrage Ne travaillez jamais. La critique du travail en France de Charles Fourier à Guy Debord paru aux éditions Crise & Critique en juin dernier.

    https://soundcloud.com/liberte-sur-paroles/penser-un-monde-sans-travail

    #Alastair_Hemmens #travail #critique_du_travail #critique_de_la_valeur #wertkritik #interview #audio #radio #Aligre_FM

  • « Le nucléaire, c’est fini ! »
    https://lundi.am/Le-nucleaire-c-est-fini

    En France, nous n’aimons rien tant que discuter de politique, de changements de régime, de nouvelles constitutions. Qu’un huluberlu surgisse et propose à l’attention publique sa petite réforme institutionnelle qui changera tout - le tirage au sort, le RIC ou on ne sait quelle nouvelle procédure décoiffante -, et l’on ne parle plus que de cela : du grotesque petit théâtre humain. C’est que gouvernants et gouvernés préfèrent en règle générale oublier ou faire oublier que leur liberté est contrainte, et qu’elle est notamment contrainte par une certaine configuration technique, et même technologique, du monde.
    Parler de révolution, d’abolition de l’État ou même seulement de démocratie sans partir de l’évidence qu’il y a un énorme verrou sur la situation, et que ce verrou a la forme de 58 cheminées nucléaires, c’est se payer de mots.

    #nucléaire #lobby (de l’électricité)

    • La vidéo est faite en partenariat @lundimatin & Les Parasites, du coup il doit y avoir une réflexion collective, mais je pense qu’on s’est tou-te-s fait la même réflexion et que le bullshit qu’a fait #Thinkerview sur twitter y est speut-être pour quelque chose dans l’envie de d’interviewer sur les mêmes bases. Mais après le premier réflexe d’association d’idées, on peut aussi rapprocher ce format d’interviews de celles de #Datagueule (bien plus proches, d’ailleurs, pour les plans larges) ou de celles de Tancrede Ramonet, etc. : je ne pense pas que Thinkerview soient les seuls sur cette modalité !

    • Le début poussif de l’émission où ça tente de faire croire qu’on ne parle jamais de nucléaire en France alors que j’ai juste l’impression inverse... Et puis terminer son interview en affirmant qu’on peut être anti-nucléaire sans rien y connaître, c’est un peu fort quand même (et tordu). Sans oublier le point complotiste pour nous faire croire que c’est les USA qui ont installé des centrales nucléaires en France. Bref, trop manichéen et imprécis, c’est décevant (et point technique : on n’entend pas très bien l’intervieweur mais bon pour une première c’est excusable).

    • Je vois pas ce qu’il y a de tordu, c’est exactement comme pour les OGM : il s’agit de se battre sur la politique, pas sur la science. Pour le coup les arguments de PMO ont toujours était clairs sur ce genre de sujet : ça fait 20 ans qu’ils disent que ça n’aboutira jamais à rien de se battre sur des calculs de nuisance, pareil pour le téléphone portable, les compteurs connectés, les OGM, etc. Il s’agit de choix politiques, technocratiques, de dépossession de l’autonomie et c’est sur ces points là qu’il faut argumenter.

      Peut-être que les OGM sont pourris pour la santé (100% ? sûr ?)… et peut-être pas du tout pour certains… et on s’en fout, c’est pas le problème. Si on se met à se battre sur l’aspect scientifique, quantitatif, ça va forcément finir en une bataille d’experts, « et moi je vous dis que des études ont montré que c’est 0,00005 » => « mais non ! voyez cette étude qui montre que c’est 0,0015, et ça change tout ! » => et dans 3 ans l’autre camp va encore sortir une autre étude démontrant l’inverse à l’infini.

      C’était le choix de Marie-Monique Robin pour les OGM, ça l’a été aussi pour les Robins de toits pour les ondes mobiles, ou d’autres pour les compteurs, et ça n’aboutit qu’à des contre-feux d’autres experts dans l’autre sens (qui parfois sont parfaitement ok par rapport aux connaissances actuelles) et qui du coup décrédibilisent la critique de ces technologies de dépossession et de contrôle. Et donc bref : tout pareil pour le nucléaire.

    • J’appelle ça un appel à l’ignorance. Comme si on présupposait que personne n’allait comprendre le sens du combat, on fait appel à des émotions (la peur principalement) en espérant convaincre tout le monde. S’il s’agit de combattre la façon dont ces technologies sont mises en œuvre et non les technologies en elle même alors il faut le dire clairement (mais je ne crois pas que ce soit le fond du discours).
      En début de vidéo ça se gausse du « retour à la bougie ». Pourtant le retour à la bougie est une réalité dans certains pays où l’approvisionnement électrique est mal en point. Pourquoi ça les fait ricaner ? Je trouverais ça plus honnête de dire : « oui il va falloir apprendre à se passer de temps à autre d’électricité ». Ce serait beaucoup plus cohérent. Le nucléaire est une obsession franco-française (c’est pour ça que l’intro est risible), un vrai débat écologique devrait être un entretien de 2 heures pour dire qu’à peu près toutes les façons de produire de l’électricité sont sales.

    • @alexcorp Par rapport à la « bougie », je n’ai pas l’impression que l’on se moque de qui ou de quoi que ce soit. Ce sont juste des exemples pour montrer que celles ou ceux qui critiquent le nucléaire ne sont pas légitimes ou sont « délégitimisés » par le fait qu’ils "consomment de l’électricité.
      Tiens, un vieux souvenir des 70’s : société nucléaire = société policière.

    • Ce que je voulais dire c’est que l’argument de la bougie, qui semble ridicule au premier abord, devrait être pris au sérieux. Il n’y a pas 36 solutions pour alimenter correctement des millions de personnes en électricité. Je ne pense pas que la Parisienne Libérée soit pour un retour des centrales à charbon, gaz ou pétrole ou qu’on mette des barrages partout (qui soit dit en passant font plus de morts et déplacements de populations que les centrales nucléaires). Si elle s’est bien documentée, elle doit savoir que les ENR n’ont absolument pas la même efficacité (sans compter que leur bilan carbone est souvent moins bon que celui du nucléaire). On peut dresser tous les arguments en faveur ou défaveur de chaque technologie, je ne vois pas pourquoi le nucléaire aurait seul le droit à des portraits uniquement à charge, sa gestion par l’Etat étant la même que celles des autres sources d’énergie (c’est à dire une gestion opaque loin des processus démocratiques, qui doit légitimement être remise en cause).

    • On peut dresser tous les arguments en faveur ou défaveur de chaque technologie, je ne vois pas pourquoi le nucléaire aurait seul le droit à des portraits uniquement à charge, sa gestion par l’Etat étant la même que celles des autres sources d’énergie (c’est à dire une gestion opaque loin des processus démocratiques, qui doit légitimement être remise en cause).

      Oui, cela me semble évident. Par contre, que l’état français ait privilégié le nucléaire, c’est le corollaire d’une volonté de contrôle sur toute la société. Le nucléaire dit « civil » n’est qu’un avatar de la main-mise de la sphère militaire sur l’état.

    • Pour rappel, un Tchernobyl à l’échelle française, c’est un quart du territoire qui se retrouve stérilisé. On n’est pas sur un argument scientifique, on est dans le concret compréhensible par tous les citoyens moins pragmatique et scientifique qu’un alexcorp. Et la décision de courir ce risque en plus de 50 exemplaires n’a pas été prise d’une façon démocratique. C’est le moins qu’on puisse dire. Tellement pas démocratique qu’il n’est même pas possible de dire que cette décision a été prise pour protéger l’environnement, puisqu’à priori, elle a été prise pour de sordides arguments économiques. A moins que ce soit pour des arguments géopolitiques. Qui sait. Arguments sans doute recevables. Le Niger est plus facile à envahir que l’Arabie Saoudite. Bref, l’effet de serre n’a pas grand chose à voir avec cette décision.

    • Les centrales françaises (et la plupart des centrales dans le monde) n’utilisent pas la même technologie que celle de Tchernobyl et d’après ce que j’ai pu comprendre leur structure empêcherait un tel échappement de matières radioactives, et quand bien même l’une d’entre elles nous péterait à la figure exactement comme la centrale Ukrainienne (ou si par exemple on privatisait nos centrales comme au Japon avant 2011 et qu’on les laissait être gérées vraiment n’importe comment...), ce ne serait sûrement pas un quart du territoire qui serait contaminé : la zone d’exclusion de Tchernobyl fait la taille du Luxembourg, celle de Fukushima est encore plus petite.
      Le nucléaire civil a été mis en place pour être moins dépendant des énergies fossiles donc oui, pour des raisons économiques et géopolitiques (effectivement l’aspect environnemental ne devait pas être la préoccupation majeure des têtes d’œuf qui ont mis en place ce projet). Je veux bien qu’on fasse le procès du nucléaire mais citez moi d’autres grands projets qui auraient été mis en place démocratiquement ? C’est bien une critique de l’Etat qui est utile. Que je sache, on ne sait pas grand chose non plus de nos approvisionnements en pétrole et en gaz (quelles sont les tractations avec des pays aussi sympas que l’Arabie Saoudite, Russie ou même Etats-Unis, etc.), 2 sources d’énergies primaires qui font et feront toujours plus de morts que l’énergie nucléaire (puisque la Parisienne Libérée raisonne en terme de « danger » et non de « risques », voilà qui devrait l’orienter sur de nouvelles thématiques). Je réclame de tout cœur que la gestion de nos centrales nucléaires soit publique et ouverte et que s’il faut les fermer, on les ferme. Le problème c’est qu’on serait plus sur la pente de leur privatisation qu’autre chose (coucou Tepco !).

    • La vidéo a été ajoutée au site #CaptainFact, outil que je trouve vraiment intéressant, j’en avais parlé au détour d’un coup de gueule sur #Thinkerview en leur reprochant justement (entre autres) de ne pas mettre cet outil en avant puisqu’ils en semblent partenaires.
      Bref, y’a moyen de poser des questions ou de confirmer / infirmer des passages de la vidéo par là : https://captainfact.io/videos/G7rv
      #factchecking #vérification

  • Jodorowsky : « Ni le pouvoir, ni l’argent, ni la célébrité » (1/2)
    https://www.nova.fr/podcast/nova-book-box/jodorowsky-ni-le-pouvoir-ni-largent-ni-la-celebrite-12

    Premier moitié d’interview de Jodorowsky par Nova, la suite dimanche prochain, sur son documentaire qui arrive sur sa psychomagie.

    Quête spirituelle au domicile du poète et réalisateur chilien de « La Montagne sacrée », de retour au cinéma avec un extraordinaire documentaire sur cet art qui guérit : la psychomagie.

    https://podcast.nova.fr/sites/default/files/podcast-episode/2019-09/NBB_20190908.mp3

    #Alejandro_Jodorowsky #Jodorowsky #psychomagie #inconscient #psychologie #performance #corps #tarot #interview #audio #radio #Nova

  • Une juste colère
    https://floraisons.blog/podcast9

    Nous rencontrons Jérôme Baschet à propos de son livre" Une juste colère, Interrompre la destruction du monde", qui sort le 12 septembre aux Éditions Divergences. Tout d’abord on reviendra sur la civilisation marchande et sa critique. Puis on s’attardera sur le mouvement des Gilets Jaunes, notamment en le mettant en parallèle avec le mouvement zapatiste. Pour terminer on proposera une réflexion sur la complémentarité des stratégies et de la nécessité de la lutte offensive. Durée : 1h37. Source : floraisons

    https://d3ctxlq1ktw2nl.cloudfront.net/staging/2019-7-30/22103885-44100-2-fa819f7174ab4.m4a

  • #Fatou_Diome : « La rengaine sur la #colonisation et l’#esclavage est devenue un fonds de commerce »

    L’écrivaine franco-sénégalaise s’exprime sans filtre sur son enfance, l’immigration, le féminisme, ou la pensée « décoloniale » qui a le don de l’irriter…

    Fatou Diome écrit comme elle parle, avec fougue et sensibilité. Que ce soit dans ses romans ou dans ses prises de paroles publiques, l’auteure franco-sénégalaise use avec habileté de cette langue piquante qui frôle parfois la satire. Dans son premier roman à succès, Le Ventre de l’Atlantique (éd. Anne Carrière, 2003), elle donnait la parole à cette jeunesse sénégalaise piégée dans le désir d’Europe et ses mirages tragiques. Les œuvres de Fatou Diome offrent aussi une voix aux femmes, héroïnes du quotidien quand les maris migrent (Celles qui attendent, éd. Flammarion, 2010) ou disparaissent tragiquement, comme dans son nouveau roman, Les Veilleurs de Sangomar (éd. Albin Michel), en librairie le 22 août.

    Installée à Strasbourg depuis vingt-cinq ans, Fatou Diome observe et critique sa société d’origine et son pays d’accueil. En vingt ans de carrière, elle a publié une dizaine de romans, de nouvelles et un essai remarqué en 2017, Marianne porte plainte ! (éd. Flammarion), véritable pamphlet contre les discours identitaires, racistes, sexistes et islamophobes. Dans cet entretien, Fatou Diome s’exprime sans filtre sur son enfance aux marges, l’immigration, le féminisme, ou la pensée « décoloniale » qui a le don de l’irriter…
    D’où vient votre nom, Diome ?

    Fatou Diome Au Saloum, région située sur la côte sud du Sénégal, les Diome sont des Sérères-Niominkas, des Guelwaar. Il est dit que ce peuple était viscéralement attaché à sa liberté.
    Pourtant, écrivez-vous dans Le Ventre de l’Atlantique, votre nom suscitait la gêne à Niodior, votre village natal…

    Oui, car je suis née hors mariage d’un amour d’adolescents. A cette époque, j’étais la seule de l’île à porter ce nom car mon père est d’un autre village. Enfant, je ne comprenais pas pourquoi la simple prononciation de mon nom suscitait le mépris. J’ai compris plus tard que ce sentiment de gêne diffuse que je ressentais autour de moi venait du fait que j’étais supposée être « l’enfant du péché ».

    Cette ostracisation était d’autant plus injuste que l’idée « d’enfant illégitime » n’existait pas chez les Sérères animistes jusqu’au milieu du XIXe siècle et la domination des religions monothéistes. Jusque-là, au contraire, avoir un enfant des fiancés avant le mariage était le meilleur moyen de s’assurer que le prétendant était fertile. C’était même une tradition dans l’aristocratie sérère notamment, où la lignée était matrilinéaire. « Domou Djitlé », qui signifie « enfant illégitime », est une expression wolof, qui n’existe pas en sérère.
    Comment enfant affrontiez-vous cette marginalisation ?

    En renonçant à ceux qui me calomniaient. Cette indépendance m’est venue des conseils de mon grand-père maternel, un marin qui, dans l’Atlantique, devait sans cesse trouver des solutions. Je l’accompagnais souvent en mer. Quand le vent soufflait trop fort et que je pleurais, il me lançait : « Tu crois que tes pleurs vont nous ramener plus vite au village ? Allez, rame ! » C’est une leçon que j’ai retenue : les jérémiades ne sauvent de rien.
    A quel moment vous êtes-vous réappropriée votre nom ?

    A l’école. L’instituteur, qui était lui-même marginalisé car étranger, m’a expliqué le sens du diome : la dignité. C’était énorme ! La « bâtarde du village » était donc la seule à s’appeler dignité ! (Rires)

    Et puis un jour, j’ai rencontré mon père. C’était un homme adorable, un sculptural champion de lutte ! Ma mère avait eu de la chance d’aimer cet athlète magnifique ! Porter son nom est une fierté. Je suis le fruit d’un amour absolu, un amour souverain qui n’a demandé nulle permission aux faux dévots.
    Etre une enfant illégitime, c’était aussi risquer de ne pas survivre à la naissance…

    Oui et je dois la vie sauve à ma grand-mère maternelle, qui m’a accueillie au monde, dans tous les sens du terme. C’est elle qui a fait la sage-femme. Elle aurait pu m’étouffer à la naissance comme le voulait la tradition, mais elle a décidé de me laisser vivre et de m’élever. Elle me disait souvent que je n’étais pas illégitime mais légitimement vivante, comme tout enfant.
    Cette jeune grand-mère vous a allaitée. Quelle fut votre relation avec elle ?

    Très forte. Elle était et restera ma mamie-maman. Jusqu’à sa mort, je l’appelais Maman. Enfant, je dormais avec elle. Plus tard, j’insistais pour faire la sieste avec elle lors de mes visites. Comme un bébé, je gardais une main sur sa poitrine. Ma grand-mère, j’en suis convaincue, était la meilleure mère possible pour moi. Pardon pour l’autre dame…
    Votre mère…

    Oui. Avec elle, j’avais étrangement une relation de grande sœur. Et plus tard, je l’ai prise sous mon aile car j’étais plus combative et plus indépendante qu’elle. J’ai choisi ma vie, elle non. Et c’est pour cette raison que j’ai dit dans Le Ventre de l’Atlantique que « j’écris, pour dire et faire tout ce que ma mère n’a pas osé dire et faire ». Elle a par exemple subi la polygamie, une maladie que je n’attraperai jamais.
    Qu’aviez-vous à dire quand vous avez commencé à écrire à 13 ans ?

    Ecrire était une nécessité. Il me fallait comprendre pourquoi, par exemple, telle tante me câline devant mes grands-parents puis me traite de « bâtarde » en leur absence. L’écriture s’est imposée à l’âge de 13 ans, lorsque j’ai quitté le village pour poursuivre mes études en ville. Pour combler ma solitude, je noircissais des cahiers. Une fois, j’ai même réécrit Une si longue lettre de Mariama Bâ. Dans ma version vitaminée, les femmes n’étaient plus victimes de leur sort, mais bien plus combatives. J’aime celles qui dansent avec leur destin, sans renoncer à lui imposer leur tempo.

    Vous épousez ensuite un Alsacien et vous vous installez à Strasbourg. En France, vous découvrez une autre forme de violence, le racisme. Comment y avez-vous survécu ?

    En m’appropriant ce que je suis. J’ai appris à aimer ma peau telle qu’elle est : la couleur de l’épiderme n’est ni une tare ni une compétence. Je sais qui je suis. Donc les attaques des idiots racistes ne me blessent plus.
    Etre une auteure reconnue, cela protège-t-il du racisme ?

    Reconnue ? Non, car la réussite aussi peut déchaîner la haine. On tente parfois de m’humilier. C’est par exemple ce policier des frontières suspicieux qui me fait rater mon vol car il trouve douteux les nombreux tampons sur mon passeport, pourtant parfaitement en règle. Ou ce journaliste parisien qui me demande si j’écris seule mes livres vus leur structure qu’il trouve trop complexe pour une personne qui n’a pas le français comme langue maternelle. Ou encore cette femme qui, dans un hôtel, me demande de lui apporter une plus grande serviette et un Perrier… Le délit de faciès reste la croix des personnes non caucasiennes.
    La France que vous découvrez à votre arrivée est alors bien éloignée de celle de vos auteurs préférés, Yourcenar, Montesquieu, Voltaire…

    Cette France brillante, je l’ai bien trouvée mais on n’arrête pas de la trahir ! Il faut toujours s’y référer, la rappeler aux mémoires courtes. Cette France, elle est bien là. Seulement, les sectaires font plus de bruit. Il est temps que les beaux esprits reprennent la main !
    Qui la trahit, cette France ?

    Ceux qui lui font raconter le contraire de ce qu’elle a voulu défendre. Pour bien aimer la France, il faut se rappeler qu’elle a fait l’esclavage et la colonisation, mais qu’elle a aussi été capable de faire la révolution française, de mettre les droits de l’homme à l’honneur et de les disperser à travers le monde. Aimer la France, c’est lui rappeler son idéal humaniste. Quand elle n’agit pas pour les migrants et les exploite éhontément, je le dis. Quand des Africains se dédouanent sur elle et que des dirigeants pillent leur propre peuple, je le dis aussi. Mon cœur restera toujours attaché à la France, et ce même si cela m’est reproché par certains Africains revanchards.

    Vous vivez en France depuis 1994. Les statistiques officielles démontrent la persistance de discriminations en matière de logement ou de travail contre notamment des Français d’origine africaine dans les quartiers populaires. Que dites-vous à ces jeunes Noirs ?

    Qu’ils prennent leur place ! Vous savez, au Sénégal, un jeune né en province aura moins de chance de réussir que celui issu d’une famille aisée de la capitale. La différence, c’est qu’en France, cette inégalité se trouve aggravée par la couleur. Ici, être noir est une épreuve et cela vous condamne à l’excellence. Alors, courage et persévérance, même en réclamant plus de justice.
    Cette course à l’excellence peut être épuisante quand il faut en faire toujours plus…

    Si c’est la seule solution pour s’en sortir, il faut le faire. Partout, la dignité a son prix. On se reposera plus tard, des millénaires de sommeil nous attendent.

    Vous avez suivi une formation en lettres et philosophie à l’université de Strasbourg avec un intérêt particulier pour le XVIIIe siècle. Que pensez-vous des critiques portées par le courant de pensée « décoloniale » à l’égard de certains philosophes des Lumières ?

    Peut-on éradiquer l’apport des philosophes des Lumières dans l’histoire humaine ? Qui veut renoncer aujourd’hui à L’Esprit des lois de Montesquieu ? Personne. Les Lumières ont puisé dans la Renaissance, qui s’est elle-même nourrie des textes d’Averroès, un Arabe, un Africain. C’est donc un faux débat ! Au XVIIIe siècle, la norme était plutôt raciste. Or Kant, Montesquieu ou Voltaire étaient ouverts sur le monde. Ils poussaient déjà l’utopie des droits de l’homme. On me cite souvent Le Nègre du Surinam pour démontrer un supposé racisme de Voltaire. Quel contresens ! Ce texte est une ironie caustique. Voltaire dit à ses concitoyens : « C’est au prix de l’exploitation du nègre que vous mangez du sucre ! »

    Par ailleurs, chez tous les grands penseurs, il y a souvent des choses à jeter. Prenez l’exemple de Senghor. Sa plus grande erreur d’emphase et de poésie fut cette phrase : « L’émotion est nègre, la raison hellène. » Cheikh Anta Diop, bien qu’Africain, était un grand scientifique quand Einstein était doté d’une grande sensibilité. Cette citation est donc bête à mourir, mais devons-nous jeter Senghor aux orties ?

    On constate tout de même une domination des penseurs occidentaux dans le champ de la philosophie par exemple…

    Certaines choses sont universelles. Avec Le Vieil Homme et la mer, Hemingway m’a fait découvrir la condition humaine de mon grand-père pêcheur. Nous Africains, ne perdons pas de temps à définir quel savoir vient de chez nous ou non. Pendant ce temps, les autres n’hésitent pas à prendre chez nous ce qui les intéresse pour le transformer. Regardez les toiles de Picasso, vous y remarquerez l’influence des masques africains…
    Vous estimez donc que le mouvement de la décolonisation de la pensée et des savoirs, porté par un certain nombre d’intellectuels africains et de la diaspora, n’est pas une urgence ?

    C’est une urgence pour ceux qui ne savent pas encore qu’ils sont libres. Je ne me considère pas colonisée, donc ce baratin ne m’intéresse pas. La rengaine sur la colonisation et l’esclavage est devenue un fonds de commerce. Par ailleurs, la décolonisation de la pensée a déjà été faite par des penseurs tels que Cheikh Anta Diop, Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor ou encore Frantz Fanon. Avançons, en traitant les urgences problématiques de notre époque.
    A l’échelle de la longue histoire entre l’Afrique et l’Occident, ce travail de décolonisation de la pensée, débuté il y a quelques décennies, n’est peut-être pas achevé ?

    Je pense, comme Senghor, que nous sommes à l’ère de la troisième voie. Nous, Africains, ne marchons pas seulement vers les Européens ; eux ne marchent pas que vers nous. Nous convergeons vers la même voie, la possible conciliation de nos mondes. La peur de vaciller au contact des autres ne peut vous atteindre quand vous êtes sûr de votre identité. Me concernant, ce troisième millénaire favorise la rencontre. Je sais qui je suis, je ne peux pas me perdre en Europe car, non seulement je récite mon arbre généalogique, mais je séjourne régulièrement dans mon village.

    Après tous les efforts de Senghor, Césaire, Fanon, en sommes-nous encore à nous demander comment nous libérer de l’esclavage et de la colonisation ? Pendant ce temps, où nous stagnons, les Européens envoient Philae dans l’espace… L’esclavage et la colonisation sont indéniablement des crimes contre l’humanité. Aujourd’hui, il faut pacifier les mémoires, faire la paix avec nous-mêmes et les autres, en finir avec la littérature de la réactivité comme le dit si bien l’historienne Sophie Bessis.
    Cette histoire dramatique, loin d’être un chapitre clos, continue pourtant de marquer le présent des Africains et les relations avec d’anciennes puissances coloniales…

    Pour moi, il y a plus urgent. La priorité, c’est l’économie. Faisons en sorte que la libre circulation s’applique dans les deux sens. Aujourd’hui, depuis l’Europe, on peut aller dîner à Dakar, sans visa. Le contraire est impossible ou alors le visa vous coûtera le salaire local d’un ouvrier. Pourquoi attendre une forme de réparation de l’Europe, comme un câlin de sa mère ? Pourquoi se positionner toujours en fonction de l’Occident ? Il nous faut valoriser, consommer et, surtout, transformer nos produits sur place. C’est cela l’anticolonisation qui changera la vie des Africains et non pas la complainte rance autour de propos tenus par un de Gaulle ou un Sarkozy.
    On sent que ce mouvement vous irrite…

    Je trouve qu’il y a une forme d’arrogance dans cette injonction et cette façon de s’autoproclamer décolonisateur de la pensée des autres. C’est se proclamer gourou du « nègre » qui ne saurait pas où il va. Je choisis mes combats, l’époque de la thématique unique de la négritude est bien révolue.
    Votre roman Le Ventre de l’Atlantique (2003) a été l’un des premiers à aborder le thème de la migration vers l’Europe. Que dites-vous à cette jeunesse qui continue de risquer sa vie pour rejoindre d’autres continents ?

    Je leur dirai de rester et d’étudier car, en Europe aussi, des jeunes de leur âge vivotent avec des petits boulots. Quand je suis arrivée en France, j’ai fait des ménages pour m’en sortir, après mon divorce. J’ai persévéré malgré les humiliations quotidiennes et les moqueries au pays.

    Si je suis écrivain, c’est parce que j’ai usé mes yeux et mes fesses à la bibliothèque. J’ai toujours écrit avec la même rigueur que je nettoyais les vitres. Aux jeunes, je dirai que l’école a changé ma vie, elle m’a rendue libre.
    La tentation est grande de partir vu le manque d’infrastructures dans de nombreux pays africains. Comment rester quand le système éducatif est si défaillant ?

    La responsabilité revient aux dirigeants. Ils doivent miser sur l’éducation et la formation pour garder les jeunes, leur donner un avenir. Il faudrait que les chefs d’Etat respectent plus leur peuple. Il n’y a qu’à voir le silence de l’Union africaine face au drame des migrants. Quand les dirigeants baissent la tête, le peuple rampe.
    Quel regard portez-vous sur le durcissement de la politique migratoire européenne ? Dernier acte en date, le décret antimigrants adopté par l’Italie qui criminalise les sauvetages en mer…

    L’Europe renforce sa forteresse. Mais qui ne surveillerait pas sa maison ? Les pays africains doivent sortir de leur inaction. Pourquoi n’y a-t-il pas, par exemple, de ministères de l’immigration dans nos pays ? C’est pourtant un problème majeur qui touche à l’économie, la diplomatie, la santé, la culture. Si l’Afrique ne gère pas la situation, d’autres la géreront contre elle. Elle ne peut plus se contenter de déplorer ce que l’Europe fait à ses enfants migrants.

    Vous avez écrit sur la condition féminine, le rapport au corps de la femme au Sénégal et la fétichisation dont vous avez été victime en France en tant que femme noire. Vous sentez-vous concernée par le mouvement #metoo ?

    Je comprends ce combat, mais je considère qu’Internet n’est pas un tribunal. Les femmes doivent habiter leur corps et leur vie de manière plus souveraine dans l’espace social et public. Il faut apprendre aux jeunes filles à s’armer psychologiquement face aux violences, par exemple le harcèlement de rue. Il faut cesser de se penser fragiles et porter plainte immédiatement en cas d’agression.
    La lutte contre les violences faites aux femmes revient aussi aux hommes…

    En apprenant aux femmes à habiter leur corps, à mettre des limites, on leur apprend aussi à éduquer des fils et des hommes au respect. Le féminisme, c’est aussi apprendre aux garçons qu’ils peuvent être fragiles, l’agressivité n’étant pas une preuve de virilité, bien au contraire. Me concernant, malgré la marginalisation à laquelle j’ai été confrontée, je ne me suis jamais vécue comme une femme fragile, ni otage de mon sexe, mes grands-parents m’ayant toujours traitée à égalité avec les garçons.
    Vous sentez-vous plus proche du féminisme dit universaliste ou intersectionnel ?

    Je me bats pour un humanisme intégral dont fait partie le féminisme. Mon féminisme défend les femmes où qu’elles soient. Ce qui me révolte, c’est le relativisme culturel. Il est dangereux d’accepter l’intolérable quand cela se passe ailleurs. Le cas d’une Japonaise victime de violences conjugales n’est pas différent de celui d’une habitante de Niodior ou des beaux quartiers parisiens brutalisée. Lutter pour les droits humains est plus sensé que d’essayer de trouver la nuance qui dissocie. Mais gare à la tentation d’imposer sa propre vision à toutes les femmes. L’essentiel, c’est de défendre la liberté de chacune.

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/08/25/fatou-diome-la-rengaine-sur-la-colonisation-et-l-esclavage-est-devenue-un-fo

    #interview #féminisme #racisme #approche_décoloniale #post-colonialisme #décolonialisme #pensée_décoloniale #xénophobie #migrations #émigration #discrimination #décolonisation_de_la_pensée #Afrique #Senghor #Césaire #Fanon #libre_circulation #anticolonisation #féminisme #humanisme_#intégral #relativisme_culturel #droits_humains #liberté

    • Quelques perles quand même:

      L’Europe renforce sa forteresse. Mais qui ne surveillerait pas sa maison ?

      Il faut apprendre aux jeunes filles à s’armer psychologiquement face aux violences, par exemple le harcèlement de rue. Il faut cesser de se penser fragiles et porter plainte immédiatement en cas d’agression.

      déçu...

    • @sinehebdo, j’ajouterais :

      C’est une urgence pour ceux qui ne savent pas encore qu’ils sont libres. Je ne me considère pas colonisée, donc ce baratin ne m’intéresse pas. La rengaine sur la colonisation et l’esclavage est devenue un fonds de commerce. Par ailleurs, la décolonisation de la pensée a déjà été faite par des penseurs tels que Cheikh Anta Diop, Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor ou encore Frantz Fanon. Avançons, en traitant les urgences problématiques de notre époque.

      Mais celle-ci par contre est selon moi au coeur des politiques xénophobes que l’Europe et les pays qui la composent mettent en oeuvre :

      La #peur de vaciller au contact des autres ne peut vous atteindre quand vous êtes sûr de votre #identité.

  • #Petit_Jean, #médic, gréviste de la faim. Place des Nations à Genève. Pour alerter la communauté internationale et interpeller les autorités quant aux #violences_policières. Récit d’une marche de 2000 kilomètres depuis Marseille : la #Marche_Blanche_des_Médic.

    source : https://twitter.com/libr_A_dio/status/1165469731589111809?s=19

    Petit Jean, Medic en grève de la faim. Place des Nations, Genève

    Débutée en juin, Petit Jean quitte Marseille en direction de Paris, alerter chemin faisant quant aux violences policières qui s’abattent sur les Medics partout en France.

    Dans l’intention d’interpeller le locataire du Palais de l’Élysée ces appels et courriers sont restés sans réponse.

    Dès lors, pour intensifier son combat et démontrer sa détermination sans faille, Petit Jean débute une grève de la faim sur la place des Nations à Genève. Dans l’espoir de faire bouger les lignes enfin.

    Une convergence solidaire des Gilets Jaunes aura cours le samedi 31 août sous la forme d’une chaîne humaine transfrontalière qui aboutira sur ladite place.

    https://www.youtube.com/watch?v=I6JpbSRhqYc&t=74s


    #podcast #audio #interview

    Page FB de la Marche Blanche des Street Medic :
    https://www.facebook.com/groups/LaMarcheBlancheStreetMedic

    #Genève #grève_de_la_faim #Médic #marche_blanche #France #résistance #street-medic #maintien_de_l'ordre

    ping @davduf @reka

  • »Wildwest-Zustände in der Taxibranche«
    https://jungle.world/artikel/2019/31/wildwest-zustaende-der-taxibranche?page=all

    Verkehrsminister Scheuer will den Taximarkt liberalisieren. Dabei arbeiten Fahrer schon heute unter prekärsten Bedingungen, berichten die Gewerkschafter Klaus Meier und Andreas Komrowski.
    Interview von Peter Nowak

    Seit Monaten protestieren Taxifahrer gegen den Fahrdienst Uber. Worum geht es?
    Andreas Komrowski: Die Protestaktionen von Taxifahrern entzündeten sich am Vorhaben des Bundesverkehrsministeriums unter Andreas Scheuer, das Personenbeförderungsgesetz zu liberalisieren. Dabei geht es vor allem um den Punkt 1 d) eines bekanntgewordenen Eckpunktpapiers aus dem Hause Scheuer: Die Rückkehrpflicht von Mietwagen soll aufgehoben werden. Dies ist dem Konzern Uber wie auf den Leib geschneidert, da er mit Mietwagenfirmen zusammenarbeitet – die jedoch oftmals reine Subunternehmen sind, da sie nur für Uber fahren.

    Welche Rolle spielen Sie als gewerkschaftlich organisierte Taxifahrer in diesen Protesten? Komrowski: Die Proteste werden von Unternehmerverbänden wie der »Innung des Berliner Taxigewerbes e. V.«, vor allem aber von »Taxi Deutschland e. V.« unter dem Motto »Scheuerwehr« bundesweit koordiniert. Es geht ihnen um die Verteidigung eines traditionell klein- und mittelständischen Gewerbes gegen den Angriff kapitalkräftiger Großkonzerne. Durch den Kampf gegen den gemeinsamen Feind Uber wird jedoch von den Klassenwidersprüchen innerhalb des Taxigewerbe selbst abgelenkt. Das macht unser Verhältnis zu den Unternehmerprotesten schwierig. Wenn Uber sich durchsetzt, ist das Taxigewerbe zerstört und unsere Arbeit wird noch schlech­ter bezahlt, die Jobs sind weg. Wenn sich alle auf die Seite der Taxiunternehmen stellen, ist es jedoch selbst im Erfolgs­fall schwierig, streitbar Arbeitnehmerrechte gegen sie durchzusetzen. Wir weisen auf unserer Website auf die Proteste hin und verteilen vor Ort unseren Newsletter, um die Organisationsmöglichkeit bei Verdi zu bewerben.

    Thematisieren Sie auch Ausbeutung im Taxigewerbe?
    Klaus Meier: Auf niedrige Entlohnung und prekäre Arbeitsbedingungen jenseits der Legalität aufmerksam zu machen, ist Teil unserer ständigen Arbeit. Viele der Gründe dafür, dass es als Taxi­unternehmen kaum möglich ist, auf legale Art und Weise Gewinne zu erwirtschaften, sind hausgemacht. Dazu gehören die Verschiebung von Betrieben an Strohmänner circa 20 Monaten nach Betriebsgründung, um Kontrollen zu umgehen, sowie die Falschdeklaration von Arbeitsbereitschaft am Halteplatz als Pausen. Oftmals wird von Kollegen verlangt, falsche Arbeitszeit- und Lohn­abrechnungen zu unterschreiben. Staatliche Behörden zeigen von sich aus in Berlin keinerlei Interesse daran, die Ausbeutung im Taxigewerbe zumindest in die wenigen vorhandenen gesetzlichen Schranken zu weisen.

    Können Sie ein Beispiel für die schlechten Arbeitsbedingungen im Taxigewerbe nennen?
    Meier: Derzeit stellen wir in einer Artikelserie einen besonders krassen Fall von Ausbeutung in München vor, der einen Kollegen beinahe das Leben gekostet hätte. Er hatte seine Firma auf Lohnfortzahlung im Krankheitsfall, die Bezahlung geleisteter Arbeitsstunden und Schadensersatz verklagt. Sein Vorgesetzter hatte ihn derart unter Druck gesetzt, dass der Taxifahrer sich beinahe zu Tode arbeitete. Als er sich krank meldete, wurde er entlassen. Auf unserer Website www.ag-taxi.de erzählen wir auch andere Taxigeschichten, die einen lebensnahen Eindruck von den Wildwest-Zuständen in der Taxibranche vermitteln.

    »Appsolute Ausbeutung« lautete der Titel einer Veranstaltung im Juni der »AG Taxi« zusammen mit der Kampagne »Deliverunion« im Kiezhaus Agnes Meinhold in Berlin-Wedding. Wie verändern Dienstleistungsapps Ihre Arbeitsbedingungen?
    Meier: Bereits vor mehr als zehn Jahren haben die Taxizentralen in Berlin begonnen, die Fahrtenvermittlung auf Datenfunk umzustellen. Man könnte denken, das wäre nur eine Verlagerung auf ein anderen technischen Kanal. Mit der Zeit merkten wir, dass unsere Aufmerksamkeit durch die Bedienung der Touchscreens der Vermittlungs­software mindestens so stark beansprucht wurde, wie vorher durch den Sprachfunk. Die Umstellung von Sprach- auf Datenfunk brachte auch nicht die versprochene Reduzierung von Fehlfahrten und Fahrgastklau, sondern zusätzlichen Stress, da wir wissen, dass unsere Anfahrten getrackt werden. Umwege bei der Anfahrt haben aber oft gute Gründe, etwa das Umfahren von Staus oder Baustellen.

    Wie verändert diese Technik Ihren Arbeitsalltag?
    Meier: Beim Sprachfunk war es unver­meidlich, dass alle Fahrer immer über die Auftragslage im Bilde waren, weil jeder Auftrag und jedes Gespräch für alle auf dem Kanal hörbar waren. Heute müssen wir umständlich in der App nachsehen, welche Halteplätze in der letzten Zeit »besonders gut liefen«. Nicht zuletzt konnten wir über Sprachfunk jederzeit Kollegen zu Hilfe rufen, die immer schnell zur Stelle waren, um renitente Fahrgäste zu beruhigen. Das gibt es heute überhaupt nicht mehr. Jeder ist auf sich allein gestellt.
    Seit der Einführung von GPS überwacht die Zentrale, an die in Berlin circa 5 000 von 8 200 Taxen angeschlossen sind, unsere Standorte und Fahrstrecken. Mit taxi.eu hat der Betreiber »Taxi Berlin« eine eigene App auf den Markt gebracht, mit der auch die Kunden jederzeit sehen, wo wir gerade sind.
    Mit den Apps haben zusätzliche Abrechnungs­systeme wie Paypal Einzug gehalten, die müssen wir alle bedienen können. Das hört sich einfach an, auf­grund der Vielzahl der Abrechnungsarten und der Eile, in der alles erfolgen muss, ist die Arbeitsbelastung dadurch jedoch erheblich gestiegen. Erst mit den Apps konnten neue Vermittler Billigkonkurrenz wie die Plattform »mytaxi« durchsetzen. Sie ist vor kurzem an ein Joint Venture von BMW und Mercedes-Benz verkauft worden und vermittelt nun unter der neuen Bezeichnung »free now« sowohl Taxen als auch Mietwagen. Damit wird das Taxigewerbe ­weiter unter Druck gesetzt.

    Wieso ist es trotzdem so schwer, Taxifahrer gewerkschaftlich zu organisieren?
    Meier: Die meisten Taxis wurden von selbst fahrenden Unternehmern betrieben, die sich für die Nacht- und Wochenendschichten Studierende holten. Unter diesen Umständen brauchte niemand eine Gewerkschaft. Heute sitzen in etwa 6.000 Berliner Taxis Angestellte, die weniger als den gesetzlichen Mindestlohn verdienen. Da es chon vorher keine gewerkschaftliche Präsenz im Taxigewerbe gab, und die meisten heutigen Taxibetriebe in einem gewerkschaftsfernen migrantischen Kontext gegründet wurden, liegt der Aufbau einer mächtigen Interessenvertretung der angestellten Fahrerinnen und Fahrer noch vor uns.

    Wie sind betriebliche Kämpfe möglich, wenn die Arbeitsmodelle Beschäftigte voneinander isolieren?
    Komrowski: Das stimmt, man sieht sich in der Regel nur bei der Ablösung im Schichtbetrieb. Betriebliche Kämp­fe zu entwickeln, ist schwierig, wenn es keinerlei etablierte gewerkschaftliche Mitbestimmung gibt. Umso wichtiger sind außerbetriebliche Treffpunkte für Pausen oder nach Feierabend, wo Kol­legen sich treffen können. Aus basisgewerkschaftlicher Sicht kann die Erfah­rung der Worker Center in den USA hier Anknüpfungspunkte bieten. Wir entwickeln deshalb neue Angebote für Angestellte der Taxi- und Mietwagenbranche. Sie verdienen so wenig, dass wir ihnen zunächst helfen müssen, alltägliche Probleme besser zu meistern, bevor daran zu denken ist, gemeinsam klassische Gewerkschaftsarbeit zu machen.
    Meier: Die Sache hat große gesellschaftliche Relevanz, weil eine große Zahl von Menschen systematisch ihrer Rechte beraubt wird und das Folgen für die ganze Gesellschaft hat. Von den heute etwa 8 300 Berliner Taxen gehören weniger als 2 500 zu Ein-Wagen-Betrieben. Diese selbst fahrenden Unternehmer sind der Konkurrenz von Uber und anderen Anbietern schutzlos ausgeliefert.

    Was kann man dagegen tun?
    Komrowski: Wichtig ist es für uns, in der Kampagne gegen Uber eigene Akzente zu setzen. So haben wir an großen Halteplätzen Flugblätter mit kurzen Statements gegen Uber verteilt, die die Kollegen ins Taxi hängen können. Auf großen QR-Codes wird auf Zeitungsartikel verwiesen, die die Behauptungen der Parolen belegen. Erfolge sind vor allem dort möglich, wo die Vereinzelung der Kollegen durchbrochen wird. Wir arbeiten mit der Gewerkschaft Verdi, die in Brüssel relativ erfolgreich Lobbyarbeit betreibt und immer wieder gegen Verschlechterungen der Arbeitsbedingungen in den Transportbranchen angeht. Der Kampf für besseren Datenschutz hilft auch, die Ambitionen der Plattformkapitalisten zu bremsen.

    Gibt es auch Diskussionen über eine App, die nicht den Konzernen, sondern den Beschäftigten nutzt? Oder lehnen Sie diese Technik grundsätzlich ab?
    Meier: Das Problem ist nicht die App als technische Neuerung, sondern es sind die Arbeitsbeziehungen, die sich dadurch verändern. Hinter Uber, aber auch Mytaxi stehen kapitalkräftige globale Unternehmen. Sie bestimmen die Arbeitsbedingungen und das Geld fließt über sie. Ihnen gegenüber sind auch Bosse mittelständischer Unternehmen so machtlos wie einzelne Fahrer. Das lässt einen leicht übersehen, dass auch mittelständische Unternehmen von der Arbeit ihrer Angestellten leben. Es geht wie immer im Kapitalismus um die Verfügungsgewalt über Produktionsmittel.

    #Taxi #Berlin #Gewerkschaft #Uber #Plattformkapitalismus #Interview

  • #Rio_Grande_do_Sul (Brésil) : deux #Vidéos à propos de la résistance #Kaingang
    https://fr.squat.net/2019/08/11/rio-grande-do-sul-bresil-deux-videos-a-propos-de-la-resistance-kaingang

    [Deux vidéos réalisées en 2018 par le collectif Catarse. Activez les sous-titres !] Ce projet est né de l´initiative de quelques Kaingang qui pensent qu´il est urgent de raconter l´histoire et le présent de leur difficile lutte pour la terre. Deux films verront le jour : le premier, une biographie du chef politique-spirituel Alcindo Peni Nascimento […]

    #Interviews #Amériques #Brésil

  • C’est #Qwant qu’on va où ?
    https://framablog.org/2019/07/19/cest-qwant-quon-va-ou

    L’actualité récente de Qwant était mouvementée, mais il nous a semblé qu’au-delà des polémiques c’était le bon moment pour faire le point avec Qwant, ses projets et ses valeurs. Si comme moi vous étiez un peu distrait⋅e et en étiez … Lire la suite­­

    #Dégooglisons_Internet #Framasoft #G.A.F.A.M. #Internet_et_société #Interview #Libres_Logiciels #Libres_Services #Non_classé #Cartes #Causes #Dépôt #GitHub #Google #IA #Images #junior #Libre #Maps #Masq #musique #OpenSource #OpenStreetMaps #osm #POI #recherche

  • Radio : Une autre histoire des « Trente Glorieuses », 2013 | Et vous n’avez encore rien vu...
    https://sniadecki.wordpress.com/2019/06/12/rmu_053

    Comme était doux le temps des « Trente Glorieuses » ! La démocratisation de la voiture et de la viande ! L’électroménager libérant la femme ! La mécanisation agricole éradiquant la famine ! La Troisième Guerre mondiale évitée et la grandeur nationale restaurée grâce à la dissuasion nucléaire ! Etc. Telle est aujourd’hui la vision dominante de cette période d’« expansion », objet d’une profonde nostalgie passéiste… au risque de l’aveuglement sur les racines de la crise contemporaine.

    À rebours d’une histoire consensuelle de la modernisation, cet ouvrage dévoile l’autre face, noire, du rouleau compresseur de la « modernité » et du « progrès », qui tout à la fois créa et rendit invisibles ses victimes : les irradié.e.s des essais nucléaires en Algérie et en Polynésie, les ouvrier.ère.s de l’amiante ou des mines d’uranium contaminé.e.s, les rivières irrémédiablement polluées, les cerveaux colonisés par les mots d’ordre de la « croissance » et de la publicité…

    Les conséquences sociales et environnementales des prétendues « Trente Glorieuses », de leur mythologie savamment construite par les « modernisateurs » eux-mêmes, de leurs choix technico-économiques et de leurs modes de vie, se révèlent aujourd’hui très lourdes. Il nous faut donc réévaluer la période et faire resurgir la voix des vaincu.e.s et des critiques du « progrès » (de l’atome, des pollutions, du productivisme et du consumérisme) antérieures à 1968. L’enjeu est non seulement de démonter les stratégies qui permirent alors de les contourner, mais aussi de les réinscrire dans les combats politiques et écologiques contemporains.

    Partie 1 :
    https://archive.org/download/RMU053AutresTrenteGlorieuses1/RMU_053_AutresTrenteGlorieuses1.mp3

    Partie 2 :
    https://archive.org/download/RMU053AutresTrenteGlorieuses2/RMU_053_AutresTrenteGlorieuses2.mp3

    #audio #radio #racine_de_moins_un #radio_zinzine #livre #Trente_Glorieuses #progrès #Histoire #interview #radio_libertaire #offensive_sonore

  • Aleksander Čeferin, président de l’UEFA : « Non, nous ne sommes pas corrompus »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/240519/aleksander-ceferin-president-de-l-uefa-non-nous-ne-sommes-pas-corrompus

    Alors que l’UEFA est visée par de nombreuses critiques, son président Aleksander Čeferin défend la moralité de son institution et donne des gages aux ligues nationales et aux petits clubs. Il critique le cartel des grands clubs, qui pousse pour la création d’une Ligue des champions semi-fermée et se prononce pour un maintien de la compétition dans son format actuel.

    #Sports #interview,_football,_Ligue_des_champions,_Aleksander_Ceferin,_UEFA,_super_ligue

  • How I got Rejected by 30+ Startups Before Landing a “Dream” Job
    https://hackernoon.com/how-i-got-rejected-by-30-startups-before-landing-a-dream-job-6582e42aca7

    I recently went through a job change and would like to post my experience. My post got a lot of people interested on reddit.TL;DR: Lot of companies do not focus on good engineering. Prepare. The algorithm rounds were a hit-or-miss for me.Always negotiate.Some facts:I resigned and decided to take a 2 month break to completely focus on job-huntingInterviewed (i.e. at least 1 online round) with 35+ companies. Mostly startups (seed to series A).Mostly in India. ~10 in EU, Japan, and other overseas countries through stack overflow careers. I don’t think my then 8k SO reputation helped out.I had linked to my medium profile in my CV and in 3 or 4 interviews (after initial screening rounds), we talked about my (somewhat controversial) blog Can’t hack your way to the topI practiced mostly using (...)

    #interview #job-rejection #startup-job-rejection #startup-rejection #algorithms

  • https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/gregoire-bouillier-journal-des-gilets-jaunes

    Grégoire Bouillier sort un nouveau livre à propos des Gilets Jaunes. Charlot déprime suivi d’Un Rêve de Charlot.

    J’en suis à un point de vénération de cet écrivain sans doute avancé, je vais donc me jeter sur ce nouveau livre, je ne peux pas décemment vous conseiller d’en faire autant, en revanche dans cet entretien assez court d’une demi-heure avec Olivia Gesbert sur France Culture, il dit, il me semble, des choses intéressantes, notamment sur la place de l’écrivain, et drôles aussi, forcément, personne ne me fait rire comme lui, même pas les Monty Python.

  • #Escales, c’est quoi ? // 10.04.2019
    http://www.radiopanik.org/emissions/mercredi-/escales-cest-quoi-10-04-2019-

    Au programme ce Mercredi !

    Ce mercredi, on vous parle de Escales, un ciné-concert réalisé par #Maclarnaque qu’on a eu l’occasion d’interviewer. Elle nous parle de son spectacle avec la « double patate ». Et cette semaine, une petite playlist spéciale vacances !

    Les musiques de l’émission :

    Les jolies colonies de vacances – Pierre Perret

    Holidays – Madonna

    Vive les vacances – Gérard Lenorman

    #interview #jeune_public #interview,jeune_public,Escales,Maclarnaque
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/mercredi-/escales-cest-quoi-10-04-2019-_06526__1.mp3

  • How to #product Manage Your Own Career with Stanford PM Instructor Daniel Elizade
    https://hackernoon.com/how-to-product-manage-your-own-career-with-stanford-pm-instructor-daniel

    Daniel Elizade teaches Internet of Things product management at Stanford University, and works as an Internet-of-Things PM Coach full-time. Daniel and I discuss IoT product management and how to succeed in PM recruiting by imagining yourself as a product.Tell us about how you broke into product management. I was born and raised in Mexico City, went to school there, and graduated with a dual degree in Electronics and Computer Science. My first job was in Austin, Texas at a company called National Instruments, which is an industrial automation and instrumentation company. That was a fascinating job for me because it started me on a path of IoT that I work on today.One of my favorite roles in that company was serving as a solutions architect for the consulting team. My role was to go out (...)

    #product-manager #interview #product-management #hackernoon-top-story

  • Une leçon de collapsologie avec Pablo Servigne
    https://www.youtube.com/watch?v=gJckUccWZ9Y

    Une assez longue interview plus grand public (il a été pas mal invité dans nos médias indépendants habituels ici, mais pas tant que ça dans les grands médias), où il réitère clairement son anarchisme et où il dit critique le solutionnisme, et explique que le dernier livre était juste sur la posture individuelle, mais que l’aspect politique est le chantier suivant. Et que pour ça, ils vont (et notamment lui) se mettre en retrait, car trop exposé individuellement, et qu’ils montent une revue Yggdrasil « la dernière revue avant la fin du monde ».

    https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/yggdrasil-le-dernier-magazine-avant-la-fin-du-monde

    Ce magazine est là pour partager plus que des mauvaises nouvelles, pour créer du lien entre les personnes qui se sentent concernées. Nous aborderons tous les sujets liés à l’effondrement avec :

    la tête (analyses scientifiques, propositions politiques innovantes...),
    le cœur (écopsychologie, spiritualité, enfance, imagination…),
    les mains (savoir-faire traditionnels, “low-techs”, actions, éco-lieux...).

    Yggdrasil sera un beau magazine de 120 pages, en papier 100% recyclé, sans aucune publicité, au prix de 12€.

    Comme tout organisme vivant, il aura une naissance, un développement et une mort.

    #Pablo_Servigne #collapsologie #politique #anarchisme #radio #vidéo #France_Culture #interview

    • @noun c’est vrai c’est plus simple de rester dans son petit coin radical lu par deux personnes. :D

      Le trio Servigne-Chapelle-Stevens a été vraiment très important ces dernières années, a réussi à mettre en avant, et a vulgarisé des thèmes très importants du milieu écolo, et pas à la mode bisounours, à une échelle vraiment large, que n’avait jamais touché le mouvement de la décroissance (sur les énergies, mais sur la fin de plein d’autres choses justement, c’est tout l’intérêt de leur veille transversale).

      Personnellement je préfère donc les gens qui les écoutent et les lisent vraiment, afin d’engager un débat critique (comme Tanuro justement). Ou comme l’autre article récent du point de vue justement d’un mec qui fait partie de la mouvance
      https://seenthis.net/messages/768561

      Et tiens du coup j’avais pas vu ton com @sinehebdo et je suis tout à fait d’accord du coup : à force de vouloir à tout pris se distinguer (eux c’est pas de la vraie émancipation, c’est NOUS qu’on fait du vrai), ça jette souvent le bébé avec l’eau du bain.

      Mais bon dans le milieu anar, on préfère toujours détruire au max dès qu’un truc à un peu de portée. Critiquer c’est pas forcément tout renier et c’est pas non demander à ignorer des idées. Enfin, critiquer avec intelligence…

    • @rastapopoulos

      Mais bon dans le milieu anar, on préfère toujours détruire au max dès qu’un truc à un peu de portée. Critiquer c’est pas forcément tout renier et c’est pas non demander à ignorer des idées. Enfin, critiquer avec intelligence…

      Laisse donc tomber « le milieu anar » et garde ton intelligence pour briller en société (lu par plus de deux personnes).

    • C’est vrai que c’est vachement mon genre, haha.

      Question suivre la mode : alors là, si la scission permanente c’est pas THE mode du milieu anar, post-situ, etc, je ne sais plus ce que veut dire le mot « mode » !
      (Et je te vois là, derrière, @tranbert, ça vaut aussi. :p)

      Bref, ce genre de posture anathèmisante et ad hominem est tellement vu et re-vu et re-re-vu dans le milieu, que c’est difficile de t’en vouloir. Mais bon, ça reste relou et sans intérêt. Et ça fait perdre du temps à tout le monde, que ce soit dans une revue, en ligne, ou dans les débats IRL. En tout cas tant que ce n’est pas couplé avec des arguments solides.

      Allez, sans rancune, t’façon avant d’arriver à m’énerver, va falloir se lever tôt, la fin du monde sera déjà passée depuis longtemps. :D

    • @rastapopoulos Ton genre, je ne le connais pas, ni vachement, ni chiennement. Mais je comprends : l’anathémisation ne t’atteindra pas, ouf. Le « lu par plus deux personnes » non plus.

    • Un portrait à charge dans le dernier N° " La Décroissance "
      Mal vivre sa fin du monde avec les collapsologues
      signé Pierre Thiesset et Vincent Cheynet

      « Le succès inattendu des théories de l’effondrement » : c’est ce que titrait Le Monde le 5 février dernier. Le quotidien des affairistes MM. Pigasse et Niel observe que la thèse de «  » l’effondrement « de notre civilisation, défendue par des chercheurs, des experts et quelques hommes politiques [...]
      rencontre un succès inattendu auprès du grand public. En quelques mois, ce terme, ainsi que celui de » collapsologie « (du latin collapsus, » tombé en seul bloc"), est devenu incontournable. On l’a entendu dans la bouche du premier ministre Edouard Philippe [...] ou dans l’appel de 200 personnalités pour sauver la planète, publié dans Le Monde en septembre 2018 ". La collapsologie a le vent en poupe, les grands médias la promeuvent et le sujet envahit le monde militant. Démontage.

      https://seenthis.net/messages/766684

      Pablo Servigne et ses amis sont là dans l’irrationalisme parfaitement assumé ; incapables de concevoir une transformation des structures sociales autrement que par un subit effondrement. Ils appellent a fuir dans une mythologie panthéiste de la Terre-mère, à s’imprégner de « l’esprit des lieux » à se fondre dans un grand tout.
      Pas de doute, si ce genre de gourous trouve une telle audience
      aujourd’hui, c’est que l’effondrement est déjà sacrément avancé.

      #le_grand_faitout_et_ses_gourous

    • @aude_v, en effet, c’est plus salutaire de s’interroger sur ce succès très médiatique plutôt que de s’en satisfaire. Et de croire que Servigne est anarchiste parce qu’il cite Kropotkine.

      D’autant que dans cette vidéo, @rastapopoulos, Servigne prône avant tout le repli entre convaincus et pas la lutte contre le capitalisme industriel. Si on croit en un effondrement, cette dernière est inutile.

      Et donc, en attendant la fin du monde, avec la start-up de l’#happy_collapse #Yggdrasil, je positive !

      https://www.facebook.com/notes/yggdrasil/manifeste-yggdrasil/278470166377473

  • Les logiques algorithmiques de la #rencontre en ligne sont moins sophistiquées que les logiques sociales
    http://www.internetactu.net/2019/03/28/les-logiques-algorithmiques-de-la-rencontre-sont-moins-sophistiquees-q

    Sociologue à l’Institut national d’études démographiques (Ined), Marie Bergström vient de publier Les nouvelles lois de l’amour : sexualité, couple et rencontres au temps du numérique (La découverte, 2019). Un ouvrage dont le grand apport est d’analyser les transformations apportées par le numérique dans le domaine des relations amoureuses, sexuelles et (...)

    #Articles #Interviews #Recherches #sociologie