• Un #syndicat français de policiers diffuse une liste de journalistes présentés comme des ennemis de la police nationale

    Le #Syndicat_Indépendant_des_Commissaires_de_Police (#SICP) a diffusé, le 7 décembre 2019, un message sur le réseau social Twitter désignant nommément cinq journalistes français (#David_Dufresne - @davduf, #Taha_Bouhafs, #Gaspard_Glanz, « #Le_Général » et #Alexis_Poulin) comme « les principaux acteurs » du « combat anti-Police Nationale », en #France. Les journalistes nommés sont affublés de qualificatifs insultants ("imposteur", « menteur », « harceleur », « usurpateur », « haineux »). Le SICP accuse ces journalistes d’ « alimenter cette haine » et de « se délecter de ce climat », après que la porte du domicile d’un officier de la brigade anti-criminalité (BAC) a été recouverte de slogans hostiles à la police. Plusieurs représentant de la profession, dont la Fédération Européenne des Journalistes, ont dénoncé le caractère intimidatoire et diffamatoire du message du syndicat policier, largement relayé sur Twitter.

    https://www.coe.int/fr/web/media-freedom/detail-alert?p_p_id=sojdashboard_WAR_coesojportlet&p_p_lifecycle=0&p_p_col_id=c
    #intimidation #diffamation #presse #journalisme #réseaux_sociaux #police #conseil_de_l'Europe #maintien_de_l'ordre

    Le tweet en question du syndicat policier :


    https://twitter.com/SICPCommissaire/status/1203437519544684544

    • D’un coté c’est prestigieux de recevoir ces titres, pas comme leur légion (de crimes) d’honneur.
      #dictature #etat_policier #liberté_de_la_presse #liberté_d'informé #diffamation

      Il faudrait respecter aussi la présomption d’innocence, tout porte à pensé que ces policiers ont eux meme salit leurs portes et se sont ecit à eux memes pour justifier de nouvelles exactions et détruire tous les droits - droit de manifesté, droit d’informer, droit d’expression, droit de se déplacé...

      J’espère que ces 5 journalistes vont porter plainte pour diffamation, menace et insitation à la violence.

  • #Meghan_Murphy : « Identité de genre » : Que signifie ce concept pour la société, pour le droit et pour les femmes ?
    https://tradfem.wordpress.com/2019/11/20/meghan-murphy-identite-de-genre-que-signifie-ce-concept-pour-la-s

    Merci à toutes et à tous d’être venus ici ce soir. J’espère que nous n’avons pas eu à refuser trop de monde… Les organisatrices me disent avoir sollicité une vingtaine de salles avant de contacter la Bibliothèque publique de Toronto, personne n’étant prêt à accueillir l’événement. Alors, même si nous aurions aimé avoir une plus grande salle, pour répondre à la demande, nous sommes quand même heureuses d’être ici, à Toronto, pour enfin avoir cette conversation, en dépit de tous les efforts des militants locaux et, bien sûr, de votre maire qui semble un peu confus.

    Je suis ici aujourd’hui pour vous décevoir tous et toutes. Je ne dirai rien de controversé, de choquant ou de haineux. Je vais plutôt dire des choses parfaitement rationnelles, raisonnables, que tout le monde, ou presque, comprend et approuve déjà. Mais étant donné que nous vivons désormais dans un monde où les tweets de nos amis pèsent plus lourd que la réalité, plus lourd que la compréhension des écrits, l’écoute ou la pensée critique, le fait d’énoncer des choses très raisonnables peut très vite être qualifié de « sectarisme ».

    D’ailleurs, parlons du sectarisme — que signifie ce mot ? Un dictionnaire qualifie de « sectaires » les personnes qui font preuve « d’intolérance plus ou moins agressive et d’étroitesse d’esprit à l’égard des opinions religieuses, philosophiques ou politiques d’autrui ». Alors, voyons qui, dans ce débat, est intolérant. Qui est ici pour partager une conversation, pour examiner des questions et préoccupations légitimes émanant principalement de femmes ; qui souhaite se forger sa propre opinion, au moyen d’informations et de réflexions rationnelles plutôt que s’en remettre à un esprit de lynchage ; et qui a décidé de calomnier, de haïr, de menacer, intimide, d’ostraciser d’autres personnes et de les réduire au silence, et ce en l’absence d’information sérieuse, dans un refus d’écouter ou d’avoir une véritable discussion, en misant sur des stéréotypes imaginaires et déshumanisants.

    Le sectarisme est, selon une autre définition, « une dévotion obstinée ou intolérante envers ses propres opinions et préjugés ». Quelqu’un de sectaire est quelqu’un qui « considère ou traite les membres d’un groupe avec haine et intolérance ».

    Traduction : Nicolas pour #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2019/10/31/35775
    #sectarisme #identité_de_genre #transactivisme #intimidation_antiféministe #transphobie #transfemme #femme #féminisme #transgenre

  • Your Right to Know campaign: What is it about?
    https://www.smh.com.au/national/a-culture-of-secrecy-what-is-the-right-to-know-campaign-about-20191018-p5323

    Media companies say their journalists are being stopped from holding the powerful to account. What’s stopping them? What do they want government to do about it? Why should you care?

    [...]

    Did anything, in particular, spark this?

    Media organisations in Australia have long been concerned about threats to journalism, but the issue exploded into the public consciousness following two consecutive police raids earlier this year.

    #médias#presse_libre” «#démocraties‘’ ”#pays_libres#Australie #presse #censure #air_du_temps #intimidation

  • Yémen/ventes d’armes : 14 ONG dénoncent la convocation par la DGSI de l’ONG ASER
    27.09.2019
    https://www.ldh-france.org/yemen-ventes-darmes-14-ong-denoncent-la-convocation-par-la-dgsi-de-long-

    Communiqué commun

    « L’intimidation de représentants de la société civile est une atteinte grave à notre démocratie » – (ONG)

    Paris, 27 septembre 2019 – 14 ONG humanitaires et de défense des droits humains dénoncent la convocation par les services de renseignement français du président d’une ONG française demandant un véritable contrôle des ventes d’armes françaises à l’étranger.

    Benoît Muracciole, président d’Action Sécurité Ethique Républicaines (ASER), est convoqué par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) le 2 octobre prochain, en raison d’une suspicion « d’avoir commis ou tenté de commettre l’infraction de compromission du secret de défense nationale. »

    Des journalistes avaient déjà fait l’objet de convocations similaires par la DGSI, comme Geoffrey Livolsi et Mathias Destal du média d’investigation Disclose, ainsi que Benoît Collombat de la cellule investigation de Radio France en mai dernier, pour avoir publié des notes classées « confidentiel défense » de la Direction du renseignement militaire (DRM).

    Celles-ci confirmaient que des équipements militaires français achetés par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont engagés dans la guerre au Yémen, avec un risque majeur d’utilisation dans des attaques illégales contre des populations civiles, ce que nos organisations mettent en lumière depuis déjà plus d’un an.

    Benoît Muracciole, Président d’ASER, est inquiété pour avoir utilisé de manière responsable des informations publiques essentielles à une action juridique contre le gouvernement français, informations qui n’ont, en outre, révélé aucune opération militaire française en cours, ni mis aucun personnel français en danger. (...)

    ONG signataires : Acat-France, Action contre la faim, Cairo Institute for Human Rights Studies (CIHRS), Care France, Fédération international des droits de l’Homme (FIDH), Handicap International – Humanity & Inclusion, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Médecins du monde, Observatoire des armements, Oxfam France, Salam for Yemen, Sherpa, SumOfUs, Yemen Solidarity Network

    #armes #armement #armes_françaises #Yémen #guerre #conflit
    #intimidation #DGSI

  • ’Abuse is virtually constant’: female MPs speak about the threats they face | Politics | The Guardian
    https://www.theguardian.com/politics/2019/sep/26/abuse-is-virtually-constant-female-mps-speak-about-the-threats-they-fac
    https://i.guim.co.uk/img/media/b2f2665f7fdd59c143245969a9ca5ad5b4719602/0_0_2560_1536/master/2560.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    The Guardian spoke to female MPs about the intimidation they face, including Paula Sherriff – whose speech about Cox and the threats she receives was dismissed as “humbug” by the prime minister in the House of Commons.

    #violence_verbale #harcèlement #sexisme #intimidation #réduction_au_silence #femmes_politiques

  • France : Des enfants migrants privés de protection
    Human Rights Watch

    Le rapport de 80 pages, intitulé « ‘Ça dépend de leur humeur’ : Traitement des enfants migrants non accompagnés dans les Hautes-#Alpes », montre que les évaluateurs, dont le travail consiste à certifier la minorité d’un enfant, c’est-à-dire qu’il a moins de 18 ans, ne se conforment pas aux normes internationales. Human Rights Watch a constaté que les évaluateurs utilisent diverses justifications pour refuser d’octroyer une protection aux enfants, telles que des erreurs minimes de dates, une réticence à aborder dans le détail des expériences particulièrement traumatisantes, des objectifs de vie jugées irréalistes, ou encore le fait d’avoir travaillé dans le pays d’origine ou au cours du parcours migratoire.



    Vidéo https://www.hrw.org/fr/news/2019/09/05/france-des-enfants-migrants-prives-de-protection
    et rapport https://www.hrw.org/fr/report/2019/09/05/ca-depend-de-leur-humeur/traitement-des-enfants-migrants-non-accompagnes-dans-les
    #mineurs #MNA #frontière #refoulement #France #Italie #âge #réfugiés #asile #migrations #frontière_sud-alpine

    ping @cdb_77 @cede @isskein

    • Hautes-Alpes : HRW pointe des violations des droits des enfants migrants

      L’ONG Human Rights Watch publie ce jeudi 5 septembre un rapport sur la situation des mineurs migrants non accompagnés dans le département des #Hautes-Alpes, à la frontière franco-italienne. Basé sur une enquête auprès d’une soixantaine d’enfants et adolescents, essentiellement originaires de l’Afrique de l’Ouest, ce rapport dénonce de multiples violations aussi bien du droit français que des normes internationales de protection des #droits_des_enfants.

      Ils ont entre 15 et 18 ans. Victimes d’abus dans leurs pays d’origine, ils ont traversé la Méditerranée pour chercher refuge en Europe. Mal accueillis en Italie, ils tentent de passer en France, au risque d’être refoulés par la police aux frontières.

      « D’après ce que les enfants que nous avons interviewé nous ont raconté, quand il y a des renvois, ils sont souvent arbitraires et reposent souvent sur le bon vouloir d’un ou des agents. La conséquence, c’est que de nombreux enfants -pour éviter une interpellation- passent la frontière à travers la montagne dans des conditions extrêmement difficiles », explique Bénédicte Jeannerod de Human Rights Watch (HRW).

      Et quand ils arrivent à passer en France, ils ne sont pas au bout de leurs obstacles. La reconnaissance de la #minorité leur est souvent refusée. « Les procédures, telles qu’elles sont mises en oeuvre dans le département des Hautes-Alpes, sont extrêmement défectueuses, souligne encore Bénédicte Jeannerod. Par exemple, dans son entretien d’évaluation, l’enfant va être accusé de mentir ; ou alors il va donner beaucoup de détails sur son parcours et on va lui dire que c’est un signe de (sa) majorité... Tous les éléments donnés par l’enfant sont retournés contre lui et aboutissent à des rejets de minorité #arbitraire. »

      Human Rights Watch rappelle que la France a l’obligation de protéger tout migrant mineur et de lui assurer l’accès à l’hébergement, à l’éducation et à la santé.

      Les personnes aidant les migrants également ciblées

      HRW dénonce aussi le harcèlement policier à l’encontre des bénévoles humanitaires qui participent aux opérations de recherches et de sauvetages des migrants en montagne. « Ce ne sont pas des associations en particulier, ce sont vraiment les personnes qui mènent ce travail d’assistance et de secours en montagne et qui subissent des contrôles d’identité injustifiés, qui sont poursuivies par la justice ou alors qui vont voir leur véhicule fouillé de manière abusive », poursuit Bénédicte Jeannerod.

      Ce sont des #pratiques_policières qui dissuadent ces opérations qui peuvent être des opérations vitales et qui s’opposent à la dernière décision du Conseil constitutionnel qui considère « qu’une aide apportée à des migrants, même en situation irrégulière, ne peut pas être criminalisée ou sanctionnée tant que cette aide s’effectue dans un objectif humanitaire et qu’elle ne bénéficie pas de contrepartie. »

      Le Conseil constitutionnel a consacré l’an passé la valeur constitutionnelle du « principe de fraternité » en réponse précisément à une requête de plusieurs associations et particuliers dont Cédric Herrou, un agriculteur devenu le symbole de la défense des migrants de la vallée de la Roya (Alpes Maritimes), l’un des principaux points de passage des migrants arrivés en Europe par l’Italie.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/19312/hautes-alpes-hrw-pointe-des-violations-des-droits-des-enfants-migrants

      https://www.youtube.com/watch?v=lVQjCoUTzPs


      #frontières #enfants #enfance #PAF #solidarité #délit_de_solidarité #maraudes_solidaires

      Le rapport en pdf:
      https://www.hrw.org/sites/default/files/report_pdf/france0919fr_web.pdf

    • Les militants promigrants dans les Hautes-Alpes harcelés par la police, selon HRW

      Contrôles d’identité, contraventions pour un prétexte fallacieux… Human Rights Watch déplore, dans un rapport, les manœuvres des forces de l’ordre pour « entraver les activités humanitaires ».

      « #Harcèlement » et « #intimidation », tels sont les outils de la police française pour « entraver les activités humanitaires » des militants venant en aide aux migrants à la frontière franco-italienne, affirme, dans un rapport publié jeudi 5 septembre, l’organisation non gouvernementale (ONG) Human Rights Watch (HRW).

      La publication, qui intervient une semaine après la condamnation de trois dirigeants de l’organisation d’extrême droite Génération identitaire pour une opération menée dans cette même région en 2018, documente également les refoulements de « mineurs non accompagnés » vers l’Italie.

      Lors de leurs maraudes, les bénévoles et militants associatifs sont régulièrement ciblés par des contrôles d’identité « abusifs », souligne le rapport, qui se focalise sur la situation dans les Hautes-Alpes.

      « Dans de nombreux cas, la police semble recourir à ces procédures de façon sélective, à des fins d’intimidation et de harcèlement ou pour entraver les activités humanitaires », poursuit l’ONG de défense des droits humains qui réclame une enquête sur ces pratiques. L’objectif, « c’est de leur mettre des bâtons dans les roues » et de « gêner leurs actions », résume pour l’Agence France-Presse (AFP) Bénédicte Jeannerod, directrice France chez HRW.
      « Le délit de solidarité continue d’être utilisé »

      « Systématiquement, lorsqu’on part en maraude à Montgenèvre [commune limitrophe de l’Italie], il y a des contrôles (…), souvent plusieurs fois dans la soirée », raconte un bénévole cité dans le rapport, qui porte sur une enquête menée entre janvier et juillet 2019.

      Contraventions pour un balai d’essuie-glace défectueux, une absence d’autocollant signalant des pneus cloutés… « Le délit de solidarité continue d’être utilisé », déplore Mme Jeannerod.

      Même si le pic de la crise migratoire est passé, en matière de flux, « la pression sur les militants continue de s’accentuer », confirme Laure Palun, codirectrice de l’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé), qui a publié en début d’année un rapport sur la situation à la frontière franco-italienne.

      Légalement, l’aide à l’entrée, à la circulation ou au séjour irréguliers en France est passible d’une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. En juillet 2018, le Conseil constitutionnel a jugé qu’un acte « humanitaire » ne pouvait pas faire l’objet de sanctions, sauf s’il est effectué dans le cadre d’une aide à l’entrée sur le territoire.

      Malgré cette décision, des poursuites continuent d’être engagées contre des personnes soutenant des migrants, déplore encore Human Rights Watch.

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/09/05/les-militants-pro-migrants-dans-les-hautes-alpes-harceles-par-la-police-selo
      #mineurs_non_accompagnés

  • Le procès d’Etienne H., « #gilet_jaune » et supposé contributeur du site « #Rouen_dans_la_rue »
    https://www.nouvelobs.com/societe/20190621.OBS14702/le-proces-d-etienne-h-gilet-jaune-et-suppose-contributeur-du-site-rouen-d

    Est-ce parce qu’il participerait à un #média_indépendant et #militant qu’Etienne H. est poursuivi ? C’est en tout cas ce qu’il déduit, une fois son matériel saisi et non restitué :

    « Mon interprétation, c’est qu’il s’agit d’une tentative d’#intimidation des médias indépendants, une tentative de nuire à ceux qui contribuent à ces sites. Il y a déjà eu l’affaire de Gaspard Glanz et celle d’un photographe indépendant... »
    Son avocate ne veut pas faire d’interprétation mais admet que « quelque chose cloche car la perquisition est démesurée » :

    « Elle a duré plusieurs heures, a mobilisé des policiers cagoulés. Mon client a été amené au tribunal dans une voiture dont le conducteur était cagoulé, tout était disproportionné. »
    A la lecture du dossier, d’autres éléments de la perquisition intriguent l’avocate :

    « Un enquêteur en #cybercriminalité est demandé pour la perquisition de mon client, mais pour aucun des trois autres prévenus de l’affaire de dégradation volontaire du 19 janvier. »
    Le parquet a aussi autorisé la saisie de « tout élément vidéo ayant permis de filmer et alimenter (…) les sites de propagande de gilets jaunes ». Comme si, depuis le début, Etienne H. avait eu un statut particulier lié à ce qu’il avait filmé et documenté depuis l’acte I des « gilets jaunes »...

    Note des Renseignements
    Mais ce vendredi après-midi, au tribunal de Rouen, le jeune homme ne sera poursuivi « que » pour les dégradations sur la façade du tribunal de grande instance, le 19 janvier, et des dégradations sur un établissement bancaire, le 2 février. Claire Chalot pointe la faiblesse du dossier :

    « Il y a très peu d’éléments matériels, des vidéos de mauvaise qualité sur lesquelles je n’identifie pas mon client et sur lesquelles il ne se reconnaît pas. »
    Au cœur de l’accusation, comme dans de nombreux dossiers judiciaires contre des « gilets jaunes », une #note des #Renseignements, assure-t-elle :

    « Mon client a été identifié par un service de Renseignements qui le présente comme le ’principal instigateur de nombreuses exactions commises au cours de manifestations depuis plusieurs années’. Ce courrier envoyé au procureur est par essence non contradictoire, non vérifiable et pas étayé. Mon client n’a jamais été condamné pour des faits délictueux liés à des manifestations dans le passé. »
    Etienne H. dit n’avoir participé, dans le passé, qu’aux « luttes contre la loi Travail » du printemps 2016, comme de nombreux #étudiants, ce qu’il était à l’époque. Il en saura peut-être un peu plus sur ce qu’il lui est véritablement reproché, ce vendredi, à l’audience.

  • L’inquiétante convocation d’une journaliste du « Monde » pour des articles sur l’affaire Benalla
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/05/22/affaire-benalla-la-convocation-inquietante-d-une-journaliste-du-monde_546550

    Cette convocation, sous le statut d’une audition libre, est d’autant plus préoccupante qu’elle suit une procédure similaire, utilisée très récemment à l’encontre d’autres journalistes à l’origine de révélations d’intérêt public sur l’utilisation d’armes françaises au Yémen.

    #France #intimidation

  • Marseille : Elior débouté, ses femmes de chambres en grève tenues de se taire - Journal La Marseillaise
    http://www.lamarseillaise.fr/marseille/social/76176-les-grevistes-d-elior-confortees-en-droit-mais-tenues-de-se-tai

    Rebelotte lundi matin. Avec cette fois la visite de la Bac et des #intimidations plus précises. « Ils font des pieds et des mains pour nous faire plier, c’est que quelque part on les dérange. Mais il faut reconnaître que c’est flippant », reprend Lara Schäfer. « Ils nous ont dit : "si on veut vous faire tomber, on vous fera tomber" : s’il n’y a pas tapage mais qu’on dit qu’il y a tapage, il y aura tapage. Si on dit qu’il y a obstruction de la voie publique, il y aura obstruction ».

    #grève #police #bac #milice #droit_de_grève

  • Le #Racist_Violence_Recording_Network (#RVRN), un réseau qui recense les violences racistes en Grèce auquel participe 46 ONG et associations de la société civile, vient de présenter son #rapport annuel pour 2018. (le rapport est accessible en anglais en cliquant ici:http://rvrn.org/wp-content/uploads/2019/04/RVRN_report_2018en.pdf

    On y constate une recrudescence inquiétante de violences racistes dont la grande majorité des victimes sont des réfugiés et des migrants. Parmi les 117 incidents répertoriés, 74 ont eu pour cible des migrants et des réfugiés. Le rapport constate un renforcement de l’action des groupes organisés d’#extrême_droite qui se revendiquent comme tels et dont les attaques sont souvent planifiées d’avance. Un scénario typique est celui de la #poursuite_en_voiture des réfugiés sortant ou rentrant à un camp par un groupe d’individus qui les attaquent à coup des pieds et de barres, en visant surtout les parties visibles du corps et le visage, afin d’y provoquer des marques dans un but d’#intimidation.

    Particulièrement alarmant est le fait que les #violences_racistes de la part de #forces_de_l’ordre ont plus que doublé l’année dernière, et notamment à #Lesbos, au port de #Patras et à la frontière gréco-turque terrestre en #Thrace. On dénombre 22 incidents racistes dont les auteurs sont des policiers au lieu de 10 pour 2017, et ce ne sont que les incidents qui ont été dénoncés tandis que plusieurs autres sont sans doute passés sous silence.

    –-> message reçu de Vicky Skoumbi via la mailing-list Migreurop

    #rapport #Grèce #violence #racisme #xénophobie #migrations #asile #réfugiés #Evros #violences_policières #statistiques #chiffres #2018 #homophobie #attaques_racistes

  • Ian B., membre du collectif Désarmons-les interpellé à Paris ! – Désarmons-les !
    https://desarmons.net/index.php/2019/03/26/ian-b-membre-du-collectif-desarmons-les-interpelle-a-paris

    Ce lundi 25 mars en fin d’après-midi, alors qu’il rentrait d’une conférence qu’il dispensait sur le maintien de l’ordre, Ian B, membre de notre collectif a été interpellé à sa sortie du train.

    Il a été placé en garde à vue pour port d’arme prohibée, en l’occurence des munitions vides qui illustraient son exposé et qu’il transportait sur lui.

    Il est actuellement détenu dans les locaux du commissariat du 7ème arrondissement.

    On ne peut s’empêcher de lier cet évènement au travail de fond, de recensement et d’accompagnement des blessé.e.s, qu’accomplit notre collectif depuis plusieurs semaines afin de visibiliser les violences policières inédites que subissent les Gilets Jaunes.

    Nous dénonçons cette interpellation aux allures d’enlèvement, qui s’apparente aux agissements d’une police politique, dont les intimidations vont croissantes à l’encontre des acteurs de la contestation sociale. Nous demandons la libération immédiate et inconditionnelle de Ian et la restitution de l’intégralité de son matériel de conférence !

    Le Collectif Desarmons-les

    Du 29 au 31 mars 2019, bloquons l’usine Alsetex et toutes les usines d’armement des forces de l’ordre !
    https://paris-luttes.info/du-29-au-31-mars-2019-bloquons-l-11834

    #armes_de_la_police #répression #police #maintien_de_l'ordre #intimidation

    • Un fiché S d’ultragauche qui transportait des grenades en garde à vue, Aziz Zemouri, Presse policière
      https://www.lepoint.fr/societe/un-fiche-s-d-ultragauche-qui-transportait-des-grenades-en-garde-a-vue-26-03-

      [Monsieur], 33 ans, considéré comme membre de l’ultragauche, a été interpellé hier à la gare Montparnasse. Il transportait de nombreuses armes dans ses bagages.

      Ian libéré avec un rappel à la loi ! , Mise à jour : aujourd’hui à 19h06

      https://paris-luttes.info/ian-b-de-desarmons-les-interpelle-11869

      Incroyable mais vrai, Ian vient d’être libéré avec un rappel à la loi, on attend les détails pour donner de plus amples informations sur cette nouvelle péripétie sécuritaire en macronie …

      # Mise à jour : aujourd’hui à 17h49

      Communiqué de l’Assemblée Des Blessé-es

      Ce lundi 25 mars en fin d’après-midi, alors qu’il rentrait d’une conférence qu’il dispensait sur le maintien de l’ordre, Ian B, membre de Désarmons-les et de l’Assemblée Des Blessé-es, a été interpellé à sa sortie du train.

      Il a été placé en #garde_à_vue pour port d’arme prohibée, en l’occurrence des munitions vides qui illustraient son exposé et qu’il transportait sur lui.

      Il est actuellement détenu dans les locaux du commissariat du 7e arrondissement.

      On ne peut s’empêcher de lier cet évènement au travail de fond, de recensement et d’accompagnement des blessé-es, qu’accomplissent nos collectifs depuis plusieurs semaines afin de visibiliser les violences policières que subissent les Gilets Jaunes, et depuis de nombreuses années sur les habitants des quartiers populaires, et tout ceux qui luttent.

      Ian est un spécialiste reconnu pour ses expertises sur l’usage disproportionné de la force dans le maintien de l’ordre, ses articles sur la dangerosité des armes ont largement été diffusé dans la presse nationale, et de nombreux médias audio et télévisuels ont fait appel à lui. En plein débat sur les armes mutilantes, ses interventions sur le sujet ont permis d’informer la population sur la nocivité de ces armes de guerre, voire d’identifier les projectiles et notamment les grenades (confondues avec les fumigènes) et ainsi éviter des mains arrachées.

      Il est évident que l’état veux faire payer à Ian son soutien aux victimes des forces de l’ordre, blessées, ou tuées.

      Nous dénonçons cette interpellation aux allures d’enlèvement, qui s’apparente aux agissements d’une police politique, dont les intimidations vont croissantes à l’encontre des acteurs de la contestation sociale.

      Nous demandons la libération immédiate et inconditionnelle de Ian et la restitution de l’intégralité de son matériel de conférence !

      RENDEZ-VOUS 18H, AU COMMISSARIAT DU 7e ARRONDISSEMENT,
      9 RUE FABERT (ESPLANADE DES INVALIDES).

      Assemblée Des Blessé-es, des Familles et des Collectifs contre les violences policières.

      # Mise à jour : aujourd’hui à 17h13

      Propagande policière suite à l’interpellation de Ian B.
      "Un fiché S d’ultragauche qui transportait des grenades en garde à vue" - "Une figure de l’Ultra-gauche fichée "S" interpellée avec des munitions policières" - « un leader de la mouvance anarcho-autonome susceptible d’inciter ou de se livrer à des actes subversifs violents contre les institutions ou les forces de l’ordre »...

      Plusieurs médias (Le Point, LCI...), visiblement en manque de sensationnalisme, reprennent avec toute la finesse journalistique qui leur est propre la #communication_policière à propos de cette interpellation... Rappel rassemblement de soutien à 18h devant le commissariat du 7e, solidarité face à la répression !

      Le #rappel_à_la_loi étant une reconnaissance de culpabilité ( qui fournit la "reine des preuves", l’aveu), on devrait en savoir plus sur ce qui a motivé son acceptation (niveau de pression et de menaces).

      Un militant d’ « ultragauche » armé de grenades a-t-il été arrêté à Paris lundi ?
      https://www.liberation.fr/checknews/2019/03/26/un-militant-d-ultragauche-arme-de-grenades-a-t-il-ete-arrete-a-paris-lund

      Contactée par CheckNews en fin d’après midi, Lucie Simon, une des avocates de Ian B, a infirmé formellement l’interdiction de séjour à Paris de son client évoqué par Le Point. « C’est faux, le contrôle judiciaire a été levé il y a deux ans. » L’avocate a aussi annoncé le depôt prochain d’une plainte pour violation du secret professionnel, « une plainte contre X visant les fonctionnaires ayant diffusé des informations dont les avocats, à ce stade de l’enquête, n’étaient même pas au courant ».

    • Les chiens de garde et le pilori ! 26 mars 2019, desarmons-les, Communiqué

      https://desarmons.net/index.php/2019/03/26/les-chiens-de-garde-et-le-pilori

      Il n’a pas fallu entendre longtemps pour entendre les chiens de garde hurler au loup et brandir le parfait arsenal de l’#ennemi_intérieur pour justifier l’#arrestation on ne peut plus politique et ciblée d’un membre de notre collectif.

      Tout y est : “figure de l’ultragauche”, “assignation à résidence”, “fiche S”, “fiche J”, “mouvance contestataire radicale”, “mouvance anarcho-autonome”. Et pour peaufiner le tableau, on saupoudre de souffre avec la DGSI, le Renseignement Intérieur, tout le petit monde secret qui se dispense bien de jamais devoir se justifier sur ses affirmations, ses investigations et dont les fuites savamment orchestrées auprès de journalistes trop contents de manger dans les mains des puissants, achèvent de convaincre tout un chacun que le pilori s’impose.

      Aujourd’hui nos champions se nomment Aziz Zemouri pour le Point et Georges Brenier pour LCI. Le journalisme à la petite journée a de beaux jours devant lui : pas besoin de vérifier l’information, en matière de propagande c’est l’information qui a valeur de vérité.

      Fiche J ? Non Ian (on conservera son souhait de dénomination ici, n’en déplaise aux vautours qui sont prompts à livrer leur prochain à la vindicte populaire) n’a jamais été avisé qu’il écopait d’une fiche J et n’a par conséquent pas pu enfreindre une interdiction de Paris.

      Fiche S ? Comme les fiches J, il semble qu’elles soient furieusement contagieuses, et ce proportionnellement au degré de paranoïa du pouvoir en place. Malgré de nombreuses sollicitations de la société civile, on ne sait toujours pas quels sont, à ce jour, sinon la subjectivité d’agents du renseignement territorial, les conditions d’attribution d’une fiche S. De même que la qualification d’appartenance à une mouvance d’ultra-gauche est un moyen bien commode pour ouvrir la foire à l’enchère émotionnelle à qui vendra la plus belle corde de chanvre pour l’extrémiste capturé. On a pu voir dans l’affaire Tarnac, qu’au bout de 10 ans et des dizaines de milliers de pages d’instruction il ne restait que peau de chagrin, le vide béant de politiciens en perte de légitimité, de policiers en pleine querelle et débâcle institutionnelle et le foulard rouge agité par un médiocre Cassandre des temps modernes, M. Alain Bauer.

      COP21 : non il n’a jamais pu être établi à l’encontre de Ian des ” suspicions d’actions avec d’autres camarades contre l’organisation de la COP21 “, y compris par l’appui des fameuses notes blanches, aussi blanches que leur dénomination. Aujourd’hui Ian, après plusieurs recours contre l’assignation à résidence devrait bientôt voir son dossier examiné à la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

      Un “véritable arsenal” dans ses valises ? Ces grenades ont été systématiquement collectées sur des lieux de manifestations après le terme de celles-ci et se sont donc consumées, et si certaines contiennent encore leur principe actif (le gaz CS sous forme de biscuit), elles ne constituent en rien un arsenal, sauf à être déposées au cœur d’un brasier et y dégager les fameuses fumées qui asphyxient nombre de manifestants ces dernières semaines. (...) [et avec un article des procureurs de LCI]

    • Un membre du collectif « Désarmons-les » a été interpellé lundi et placé en garde à vue jusqu’à mardi soir. « Il a été arrêté directement à sa sortie du train, il était clairement ciblé, estime un militant du collectif. S’agit-il d’un coup de pression par rapport au travail de recensement des blessés que nous faisons ? » Le collectif appelle à des rassemblements partout en France du vendredi 29 au dimanche 31 mars, sur différents sites de fabrication de matériel de maintien de l’ordre, telles que LBD, grenades lacrymogènes ou de désencerclement (voir la carte réalisée par Basta !). @bastamag
      https://www.bastamag.net/Un-membre-du-collectif-Desarmons-les-arrete-avant-les-rassemblements-du-we

  • Sciences Po censure une #conférence sur l’apartheid israélien

    Le 20 mars 2019 devait se tenir à Sciences Po un événement sur l’apartheid israélien dans le cadre de l’Israeli Apartheid Week. Deux jours avant l’événement, Sciences Po a décidé d’annuler la conférence. Voilà la réponse des organisateurs-rices à cette censure politique. Tou-te-s au 96 boulevard Raspail le 20 mars à 19h, en soutien au peuple palestinien et contre la répression !

    https://blogs.mediapart.fr/collectif-lintersection/blog/190319/sciences-po-censure-une-conference-sur-l-apartheid-israelien
    #apartheid #Israël #Sciences_po #palestine #France

    • Une université suisse doit annuler la « fête de la haine » anti-juive

      Demande d’annulation de la « fête de la haine » d’Israël à la Haute Ecole pédagogique Vaudoise

      Monsieur le recteur Guillaume Vanhulst,

      J’ai appris par un article publié par le centre Simon Wiesenthal, qu’HEP Lausanne a reprogrammé (sous un autre titre (1), mais sans changer le contenu), une formation antisioniste que les autorités vaudoises avaient fait annuler en octobre pour cause de « déséquilibre pédagogique ».

      C’est une formation politique clairement partisane, qui entre en conflit frontal avec les Valeurs et la Charte éthique "favorisant le développement d’une réflexion critique", et le souci d’une "approche critique parmi la diversité des courants de pensée dans le cadre de ses activités de formation et de recherche" énoncées par HEP (2).

      La formation, en effet, est composée de virulents activistes anti-israéliens engagés dans des campagnes antisémites, « qui nient le droit à l’autodétermination du peuple juif, et sont déterminés à détruire l’Etat juif » précise le Centre Simon Wiesenthal, et la lecture du nom des intervenants le confirme au-delà du moindre doute (3).

      Je ne pense pas qu’une "fête de la haine" qui vise à répandre l’idéologie anti-israélienne aux lycéens au travers de la formation que vous assurez aux professeurs, ait sa place dans une école dont la mission est de transmettre la tolérance et l’ouverture par la connaissance.

      La délégitimation d’Israël porte en elle un fruit unique : celui de la haine. Aucun autre.

      Et cette formation à la haine d’Israël est en contradiction profonde avec la charte éthique d’HEP.

      Je vous demande en conséquence et très respectueusement, monsieur le recteur, d’annuler définitivement cette formation des enseignants à la délégitimation d’Israël, ainsi que toute autre formation future qui ne serait pas honnêtement et fondamentalement équilibrée dans son esprit et ses objectifs, et qui ne prévoirait pas la présence d’académiciens pro-Israéliens et anti-Israéliens réputés en nombre égal.

      Veuillez accepter, monsieur le recteur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

      (1) Le titre initial était « 1948 : connaître et enseigner la Nakba palestinienne » et cela s’appelle maintenant : « 1948 : les origines du problème des réfugiés palestiniens »

      (2) https://www.hepl.ch/cms/accueil/mission-et-organisation/valeurs-et-vision/valeurs.html

      (3)
      Elias Khoury, écrivain libanais qui a rejoint l’organisation du Fatah en 1967,
      Ilan Pappe, activiste anti-israélien d’extrême gauche, qui a soutenu la thèse inventée d’un étudiant, Teddy Katz, du massacre par des juifs d’un village palestinien, et continue à la soutenir bien qu’elle ait été rétractée par son auteur et démentie par un comité universitaire.
      Elias Sanbar, actuel ambassadeur palestinien auprès de l’UNESCO,
      Et Shlomo Sand, auteur de plusieurs livres violemment anti-israéliens.


      https://actionnetwork.org/letters/une-universite-suisse-doit-annuler-la-fete-de-la-haine-anti-juive-swi

    • 1948 dans le respect de l’#objectivité scientifique

      Face à une série de #pressions et d’informations erronées liées à la tenue du cours "1948 : Aux origines du problème des #réfugiés_palestiniens", le Comité de direction de la HEP Vaud réaffirme son attachement au respect des principes scientifiques et éthiques fondamentaux, moteurs de sa #liberté_académique.

      Le cours de #formation_continue destiné aux enseignants secondaires d’histoire, intitulé "#1948 : Aux origines du problème des réfugiés palestiniens" fait l’objet, depuis l’automne 2018, d’une série de pressions et d’informations erronées quant à son contenu, ses intervenants pressentis ou de prétendues intentions politiques malveillantes.

      La direction de la #HEP_Vaud, en accord avec les organisateurs du cours, a pris les dispositions nécessaires pour garantir à ce cours une approche respectueuse de la #neutralité_politique et de l’#objectivité_scientifique légitimement attendues de l’institution qui entend en assumer l’entière responsabilité.

      Elle rappelle que ce cours, non public et destiné exclusivement à des spécialistes de la didactique de l’histoire, devra se dérouler dans un climat de réflexion, de respect, d’ouverture et d’échanges académiques. La HEP Vaud proscrira toute approche polémique, tendancieuse, partisane ou arbitraire du sujet.

      « Je sais à quel point le fait d’aborder dans les curriculums de la HEP Vaud des thématiques vives peut susciter des réactions », souligne le recteur Guillaume Vanhulst. « La seule réponse que la HEP Vaud puisse apporter à des interprétations subjectives, voire à des tentatives de manipulation et d’#intimidation, repose sur un strict respect des #principes_scientifiques et éthiques fondamentaux que la Loi sur la HEP lui confère. »

      La compétence à respecter ces principes est à la racine d’un droit fondamental que le Comité de direction de la HEP Vaud entend promouvoir : la liberté académique.

      https://www.hepl.ch/cms/accueil/actualites-et-agenda/actu-hep/1948-respect-objectivite.html
      #éthique

  • Anti-semitism vigilantes are feeding the far-right
    https://www.jonathan-cook.net/blog/2019-02-16/anti-semitism-vigilantes-are-feeding-the-far-right

    This degrading of political language to the point of absurdity isn’t accidental. While those claiming to worry about anti-semitism are busy defaming every leftwing argument made against the current neoliberal order, real anti-semitism – the rightwing kind that actually targets and sometimes kills Jews – mostly gets a free pass.

    Real Jew-haters and Nazi sympathisers get the space to tell us how much they love Israel. Some of them, such as Hungary’s leader, Viktor Orban, can even rely on a warm handshake from Israeli prime minister Benjamin Netanyahu.

    If the left try to point out what is going on, or suggest that the charge of anti-semitism is being “weaponised” to silence us, we are accused of promoting a conspiracy theory and one that – yes – has echoes of “anti-semitic tropes”.

    The message of the anti-semitism witch-hunters to the left is simple: Shut up or be smeared over and over again.

    #extrême-droite #sioniste #Israel #antisémitisme #intimidation

  • A l’#Université de #Nanterre, deux étudiants risquent l’exclusion de la fac pour s’être mobilisés contre l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiants non-européens. La fac a convoqué une #section_disciplinaire, qui se tiendra à la fin du mois, et qui peut conduire à leur #exclusion. 95 enseignants de Nanterre ont rédigé une #lettre_ouverte à la présidence de cette #Université pour demander l’abandon des #poursuites contre les étudiants. Il est très important de signer la pétition et de la faire tourner, la #répression et l’#intimidation des étudiants mobilisés est intolérable.


    Voici le lien pour la pétition : https://www.change.org/p/jean-fran%C3%A7ois-balaud%C3%A9-militer-n-est-pas-un-crime-abandon-des-pours

    Voici le texte de la lettre ouverte ainsi que ses signataires :
    " Lettre publique à la Présidence de l’Université Paris Nanterre,
    « Nous, 95 enseignant-e-s, chercheur-e-s et personnel BIATSS de l’Université Paris Nanterre, constatons que deux de nos étudiants, l’un en L3 de sociologie, l’autre en M1 de science politique, ont reçu par la présidence de l’Université Paris Nanterre un arrêté décidant de leur interdiction du campus entre le 7 janvier et le 5 février 2019 à la suite de leur engagement dans le mouvement social étudiant sur le campus de Nanterre qui contestait, au mois de décembre, l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiant-e-s étranger-e-s extracommunautaires. Cette mesure, qui intervient au moment des partiels et des examens, risque de les pénaliser fortement dans leurs études.
    Nous contestons cette mesure, qui est disproportionnée par rapport à la situation actuelle sur le campus de notre université. L’AG étudiante a voté la non-reconduction du blocage à la rentrée. Punir rétrospectivement par arrêté deux étudiants pour leur engagement politique et syndical sur le campus constitue une sanction déguisée et une grave entrave à la liberté d’expression et de rassemblement. »
    Signataires :
    Karen Akoka MCF science politique (DSP)
    Marie-Hélène Bacqué, Pr en études urbaines (SSA)
    Laurent Baronian, MCF Économie (chercheur associé au Sophiapol)
    Maxime Bello, doctorant en sociologie (Sophiapol)
    Alessandro Benucci, MCF (LCE)
    Léa Billen, doctorant en études urbaines (SSA)
    Cécile Birks , MCF anglais (LCE)
    Giovanni Bonato, MCF en droit italien (LCE)
    Laurent Bonelli - MCF science politique (DSP)
    Isabelle Boucobza - Pr de droit (DSP)
    Thibaut Brouillet, MCF en psychologie (STAPS)
    Grégory Busquet, MCF de sociologie (SSA)
    Fanny Bugeja-Bloch - MCF de Sociologie (SSA)
    Véronique Champeil-Desplats (Pr droit. DSP)
    Brian Chauvel, Vacataire (SSA DSP)
    Céline Clément - MCF de Sociologie (SSA)
    Loréna Clément, doctorante études urbaines (SSA)
    Annie Collovald - PR science politique (DSP)
    Laurence Conty - Pr de psychologie (SPSE)
    Marine Cordier, MCF en sociologie (STAPS)
    Flore Coulouma, MCF anglais (LCE)
    Alexandre Coutté, MCF STAPS
    Yan Dalla Pria, MCF en sociologie (STAPS)
    Aurélien Dasré - MCF de démographie (SSA)
    Marielle Debos - MCF de Science Politique (DSP)
    Éva Debray, docteure en philosophie (Sophiapol)
    Julien Delord, IGE, (SRI)
    Emmanuel Dockès - Pr. de droit, (SSA)
    Claude Dorey MCF anglais, (LCE)
    Frédéric Dufaux - MCF de géographie (SSA)
    Stéphane Dufoix - Professeur de Sociologie (SSA)
    Hugo Dumoulin, doctorant en philosophie (Sophiapol)
    Mariana Echegaray doctorante en espagnol (LCE)
    Héloïse Facon, doctorante en philosophie (Sophiapol)
    Gabriel Faraud MCF Mathématiques (SEGMI)
    Sabine Fortino - MCF de sociologie (SSA)
    Anthony Fouet, doctorant sociologie (Sophiapol)
    Anne-Laure François, PRAG (LCE)
    Muriel Froment-Meurice - MCF de géographie (SSA)
    Leila Frouillou - MCF de Sociologie (SSA)
    Charles Gadéa - Pr. de Sociologie (SSA)
    Romain Gallart, doctorant en études urbaines (SSA)
    Charlotte Girard - MCF de droit (DSP)
    Antoine Giraud, doctorant en droit (DSP)
    Matthias Glenn, doctorant en sociologie (Sophiapol)
    Emilie Hache, MCF Philosophie (Sophiapol)
    Florence Johsua - MCF de Science Politique (DSP)
    Mathilde Julla-Marcy, ATER en sociologie (STAPS)
    Thierry Labica MCF anglais (LCE)
    Nathalie Lalisse-Delcourt, PRAG espagnol, (LCE)
    Christian Lazzeri PR Philosophie (Philia)
    Frédérique Leblanc - MCF de Sociologie (SITEC)
    Christophe Le Digol - MCF de science politique (DSP)
    Anne le Huérou , MCF études Russes (LCE)
    Nathalie Leroux - MCF en sociologie (STAPS)
    Luca Marsi, MCF UFR LCE
    Christophe Mileschi, Pr en études italiennes (LCE)
    Eric Millard - Pr de droit (DSP)
    Virginie Milliot, MCF en anthropologie (SSA)
    Clara Mogno, docteur en Philosophie (Sophiapol - Università degli Studi di Padova)
    Delphine Mondout, IGE, DRED
    Alexandra Oeser- MCF de Sociologie (SSA)
    Julie Pannetier - MCF de Sociologie (SSA)
    Amélie Parienté, doctorante et vacataire en sociologie (SSA)
    Jean-Jacques Petit, conservateur, La Contemporaine Sandra Pommier, administrative, UFR (LCE)
    Véronique Rauline, MCF en anglais (LCE)
    Marie Reygnier- Professeure Agrégée en allemand (LCE)
    Stéphane Rican-MCF de géographie (SSA)
    Julie Robert, IGE, DRED
    Marjolaine Roccati - MCF de droit, (DSP)
    Michaël Roy, MCF, UFR LCE
    Patricia Rrapi - MCF de droit (DSP)
    Simon Ridley, vacataire en sociologie (SSA et NCEP)
    Daria Saburova, doctorante en philosophie (Sophiapol)
    Simon Sarlin, MCF en histoire (SSA)
    Pierre Sauvêtre, MCF Sociologie (SSA)
    Maud Simonet, DR CNRS, sociologie
    Rémi Sinthon, enseignant vacataire en sociologie (SSA)
    Frédérique Sitri, MCF Sciences du langage (Phillia)
    Arnault Skornicki - MCF science politique (DSP)
    Bradley Smith, MCF en études anglophones (LCE)
    Adriano Souza de Athayde doctorant en sociologie (Sophiapol)
    Nicolas Tardits, doctorant science politique (DSP)
    Nial Tekin, doctorante (Sophiapol)
    Olivia Tersigni, doctorante en philosophie (Sophiapol)
    Simona Tersigni - MCF de Sociologie (SSA)
    Christophe Voilliot - MCF science politique (DSP)
    Zoé Vaillant - MCF géographie (SSA)
    Laurence Vanoflen MCF français (LCE)
    Margot Verdier, vacataire d’enseignement (SOPHIAPOL)
    Claire Vincent-Mory, docteure en sociologie (Sophiapol)
    Victor Violier, doctorant en science politique (ISP)
    Cécile Viollain, MCF anglais (LCE)
    Emmanuel Wallon, professeur de sociologie politique (DSP et SSA)
    Et aussi :
    La section FSU de l’Université Paris Nanterre
    Vincent Bruand - extérieur à l’université, conservateur de bibliothèque
    Benoit Meunier - extérieur à l’université - enseignant."

    Reçu via email, le 12.02.2019

    #frais_universitaires #France #taxes_universitaires #Mickaël #Victor

    v. aussi la métaliste :
    https://seenthis.net/messages/739889

  • Undercover agents target cybersecurity watchdog who detailed Israeli firm NSO’s link to #Khashoggi scandal
    Haaretz.Com
    https://www.haaretz.com/misc/article-print-page/.premium-undercover-agents-target-watchdog-who-detailed-israeli-firm-nso-s-

    Operatives with fake identities are pursuing members of #Citizen_Lab, the group that uncovered the connection between Jamal Khashoggi’s murder and Israel’s surveillance company #NSO
    The Associated Press | Jan. 26, 2019 | 4:19 PM

    The researchers who reported that Israeli software was used to spy on Washington Post journalist Jamal Khashoggi’s inner circle before his gruesome death are being targeted in turn by international undercover operatives, The Associated Press has found.

    Twice in the past two months, men masquerading as socially conscious investors have lured members of the Citizen Lab internet watchdog group to meetings at luxury hotels to quiz them for hours about their work exposing Israeli surveillance and the details of their personal lives. In both cases, the researchers believe they were secretly recorded.

    Citizen Lab Director Ron Deibert described the stunts as “a new low.”

    “We condemn these sinister, underhanded activities in the strongest possible terms,” he said in a statement Friday. “Such a deceitful attack on an academic group like the Citizen Lab is an attack on academic freedom everywhere.”

    Who these operatives are working for remains a riddle, but their tactics recall those of private investigators who assume elaborate false identities to gather intelligence or compromising material on critics of powerful figures in government or business.

    Citizen Lab, based out of the Munk School of Global Affairs at the University of Toronto, has for years played a leading role in exposing state-backed hackers operating in places as far afield as Tibet , Ethiopia and Syria . Lately the group has drawn attention for its repeated exposés of an Israeli surveillance software vendor called the NSO Group, a firm whose wares have been used by governments to target journalists in Mexico , opposition figures in Panama and human rights activists in the Middle East .

    In October, Citizen Lab reported that an iPhone belonging to one of Khashoggi’s confidantes had been infected by the NSO’s signature spy software only months before Khashoggi’s grisly murder. The friend, Saudi dissident Omar Abdulaziz, would later claim that the hacking had exposed Khashoggi’s private criticisms of the Saudi royal family to the Arab kingdom’s spies and thus “played a major role” in his death.

    In a statement, NSO denied having anything to do with the undercover operations targeting Citizen Lab, “either directly or indirectly” and said it had neither hired nor asked anyone to hire private investigators to pursue the Canadian organization. “Any suggestion to the contrary is factually incorrect and nothing more than baseless speculation,” NSO said.

    NSO has long denied that its software was used to target Khashoggi, although it has refused to comment when asked whether it has sold its software to the Saudi government more generally.

    The first message reached Bahr Abdul Razzak, a Syrian refugee who works as a Citizen Lab researcher, Dec. 6, when a man calling himself Gary Bowman got in touch via LinkedIn. The man described himself as a South African financial technology executive based in Madrid.

    “I came across your profile and think that the work you’ve done helping Syrian refugees and your extensive technical background could be a great fit for our new initiative,” Bowman wrote.

    Abdul Razzak said he thought the proposal was a bit odd, but he eventually agreed to meet the man at Toronto’s swanky Shangri-La Hotel on the morning of Dec. 18.

    The conversation got weird very quickly, Abdul Razzak said.

    Instead of talking about refugees, Abdul Razzak said, Bowman grilled him about his work for Citizen Lab and its investigations into the use of NSO’s software. Abdul Razzak said Bowman appeared to be reading off cue cards, asking him if he was earning enough money and throwing out pointed questions about Israel, the war in Syria and Abdul Razzak’s religiosity.

    “Do you pray?” Abdul Razzak recalled Bowman asking. “Why do you write only about NSO?” ’’Do you write about it because it’s an Israeli company?" ’’Do you hate #Israel?"

    Abdul Razzak said he emerged from the meeting feeling shaken. He alerted his Citizen Lab colleagues, who quickly determined that the breakfast get-together had been a ruse. Bowman’s supposed Madrid-based company, FlameTech, had no web presence beyond a LinkedIn page, a handful of social media profiles and an entry in the business information platform Crunchbase. A reverse image search revealed that the profile picture of the man listed as FlameTech’s chief executive, Mauricio Alonso, was a stock photograph.

    “My immediate gut feeling was: ’This is a fake,’” said John Scott-Railton, one of Abdul Razzak’s colleagues.

    Scott-Railton flagged the incident to the AP, which confirmed that FlameTech was a digital facade.

    Searches of the Orbis database of corporate records, which has data on some 300 million global companies, turned up no evidence of a Spanish firm called FlameTech or Flame Tech or any company anywhere in the world matching its description. Similarly, the AP found no record of FlameTech in Madrid’s official registry or of a Gary Bowman in the city’s telephone listings. An Orbis search for Alonso, the supposed chief executive, also drew a blank. When an AP reporter visited Madrid’s Crystal Tower high-rise, where FlameTech claimed to have 250 sq. meters (2,700 sq. feet) of office space, he could find no trace of the firm and calls to the number listed on its website went unanswered.

    The AP was about to publish a story about the curious company when, on Jan. 9, Scott-Railton received an intriguing message of his own.

    This time the contact came not from Bowman of FlameTech but from someone who identified himself as Michel Lambert, a director at the Paris-based agricultural technology firm CPW-Consulting.

    Lambert had done his homework. In his introductory email , he referred to Scott-Railton’s early doctoral research on kite aerial photography — a mapping technique using kite-mounted cameras — and said he was “quite impressed.

    We have a few projects and clients coming up that could significantly benefit from implementing Kite Aerial Photography,” he said.

    Like FlameTech, CPW-Consulting was a fiction. Searches of Orbis and the French commercial court registry Infogreffe turned up no trace of the supposedly Paris-based company or indeed of any Paris-based company bearing the acronym CPW. And when the AP visited CPW’s alleged office there was no evidence of the company; the address was home to a mainly residential apartment building. Residents and the building’s caretaker said they had never heard of the firm.

    Whoever dreamed up CPW had taken steps to ensure the illusion survived a casual web search, but even those efforts didn’t bear much scrutiny. The company had issued a help wanted ad, for example, seeking a digital mapping specialist for their Paris office, but Scott-Railton discovered that the language had been lifted almost word-for-word from an ad from an unrelated company seeking a mapping specialist in London. A blog post touted CPW as a major player in Africa, but an examination of the author’s profile suggests the article was the only one the blogger had ever written.

    When Lambert suggested an in-person meeting in New York during a Jan. 19 phone call , Scott-Railton felt certain that Lambert was trying to set him up.

    But Scott-Railton agreed to the meeting. He planned to lay a trap of his own.

    Anyone watching Scott-Railton and Lambert laughing over wagyu beef and lobster bisque at the Peninsula Hotel’s upscale restaurant on Thursday afternoon might have mistaken the pair for friends.

    In fact, the lunch was Spy vs. Spy. Scott-Railton had spent the night before trying to secret a homemade camera into his tie, he later told AP, eventually settling for a GoPro action camera and several recording devices hidden about his person. On the table, Lambert had placed a large pen in which Scott-Railton said he spotted a tiny camera lens peeking out from an opening in the top.

    Lambert didn’t seem to be alone. At the beginning of the meal, a man sat behind him, holding up his phone as if to take pictures and then abruptly left the restaurant, having eaten nothing. Later, two or three men materialized at the bar and appeared to be monitoring proceedings.

    Scott-Railton wasn’t alone either. A few tables away, two Associated Press journalists were making small talk as they waited for a signal from Scott-Railton, who had invited the reporters to observe the lunch from nearby and then interview Lambert near the end of the meal.

    The conversation began with a discussion of kites, gossip about African politicians, and a detour through Scott-Railton’s family background. But Lambert, just like Bowman, eventually steered the talk to Citizen Lab and NSO.

    “Work drama? Tell me, I like drama!” Lambert said at one point, according to Scott-Railton’s recording of the conversation. “Is there a big competition between the people inside Citizen Lab?” he asked later.

    Like Bowman, Lambert appeared to be working off cue cards and occasionally made awkward conversational gambits. At one point he repeated a racist French expression, insisting it wasn’t offensive. He also asked Scott-Railton questions about the Holocaust, anti-Semitism and whether he grew up with any Jewish friends. At another point he asked whether there might not be a “racist element” to Citizen Lab’s interest in Israeli spyware.

    After dessert arrived, the AP reporters approached Lambert at his table and asked him why his company didn’t seem to exist.
    He seemed to stiffen.

    “I know what I’m doing,” Lambert said, as he put his files — and his pen — into a bag. Then he stood up, bumped into a chair and walked off, saying “Ciao” and waving his hand, before returning because he had neglected to pay the bill.

    As he paced around the restaurant waiting for the check, Lambert refused to answer questions about who he worked for or why no trace of his firm could be found.

    “I don’t have to give you any explanation,” he said. He eventually retreated to a back room and closed the door.

    Who Lambert and Bowman really are isn’t clear. Neither men returned emails, LinkedIn messages or phone calls. And despite their keen focus on NSO the AP has found no evidence of any link to the Israeli spyware merchant, which is adamant that it wasn’t involved.

    The kind of aggressive investigative tactics used by the mystery men who targeted Citizen Lab have come under fire in the wake of the Harvey Weinstein sexual abuse scandal. Black Cube, an Israeli private investigation firm apologized after The New Yorker and other media outlets revealed that the company’s operatives had used subterfuge and dirty tricks to help the Hollywood mogul suppress allegations of rape and sexual assault.

    Scott-Railton and Abdul Razzak said they didn’t want to speculate about who was involved. But both said they believed they were being steered toward making controversial comments that could be used to blacken Citizen Lab’s reputation.

    “It could be they wanted me to say, ’Yes, I hate Israel,’ or ’Yes, Citizen Lab is against NSO because it’s Israeli,’” said Abdul Razzak.
    Scott-Railton said the elaborate, multinational operation was gratifying, in a way.

    “People were paid to fly to a city to sit you down to an expensive meal and try to convince you to say bad things about your work, your colleagues and your employer,” he said.

    “That means that your work is important.”

  • #Meghan_Murphy : L’hypocrisie sexiste du réseau Twitter est devenue intolérable
    https://tradfem.wordpress.com/2019/01/10/lhypocrisie-sexiste-du-reseau-twitter-est-devenue-intolerable


    La semaine dernière, l’organisme Amnesty International a publié les conclusions de son « Troll Patrol Project » — décrit comme un « effort réunissant des chercheurs et chercheurs en droits de la personne, des spécialistes des techniques d’information et des milliers de bénévoles en ligne en vue d’assembler la plus grande base de données collectives au monde sur le cyber-harcèlement infligé aux femmes ».

    Cette recherche a conclu que le réseau social Twitter était un milieu « toxique » pour les femmes ; L’étude de « tweets » reçus en 2017 par 778 femmes journalistes et politiciennes du Royaume-Uni et des États-Unis a relevé 1,1 million de tweets « agressants ou problématiques » au cours de cette année, soit un à toutes les 30 secondes en moyenne.

    L’équipe de recherche a défini les « tweets agressants » comme ceux qui violaient les propres règles de Twitter, y compris ceux qui « promeuvent la violence contre des personnes ou les menacent sur la base de la race, l’ethnie, l’origine nationale, l’orientation sexuelle, le genre, l’identité de genre, l’affiliation religieuse, l’âge, le handicap ou une maladie grave

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2018/12/27/twitters-sexist-hypocrisy-can-no-longer-ignored

    #twitter #harcèlement #amnesty_international #intimidations #violences_masculines #agression #censure

  • Une France qui se tient sage

    Aveugles et hostiles à l’intelligence d’un mouvement qui retourne contre le néo-pouvoir les #valeurs qu’on lui inculque (#disruption, #mobilité, #agilité) et qui renvoie la #police à sa #violence archaïque (#blindés, #voltigeurs et #police_montée), les médias auront été les meilleurs #chiens_de_garde du #pouvoir et de la police, mais aussi les révélateurs du mépris des #élites et des journalistes pour les gilets jaunes, ces ploucs défavorisés : Cnews invitant #Patrick_Sébastien qui connaît ces gens-là, Le Monde les traitant d’« #invisibles » (mais aux yeux de qui ?), des philosophes contrits qui auraient préféré voir surgir un autre #peuple, plus jeune et plus mixte, congédiant ce peuple-ci comme beauf et FN. Et tous ces #experts nous expliquant que la #révolte a lieu grâce au changement d’#algorithme de #Facebook accentuant le rôle des « groupes », comme si les gens n’étaient pas capables de s’assembler tout seuls, et qu’il fallait bien une intelligence supérieure pour les sortir de leur bêtise. Merci M. Zuckerberg d’illuminer nos campagnes. Or le #mouvement est d’abord un mouvement de #rond-point, de #proximité et de #rencontres, qui provoque une extraordinaire redistribution des rôles.

    Le récit raconté par les médias était répugnant. La #TV s’est encore une fois ridiculisée face à #Internet. D’un côté cette image terrifiante présentée comme sécurisante au JT de 20 h, le 15 décembre, de manifestants devant l’Opéra qu’on empêche de rejoindre les Champs sous l’œil de la police montée prête à charger. De l’autre la profusion sauvage des « vidéos de #violences_policières », qui à force deviennent un genre en soi. Au Burger King à Paris, une femme est matraquée au sol, à Biarritz, en marge de tout mouvement de foule, une autre est frappée au visage par un tir de flash-ball. D’abord on empêche de manifester, puis on parque dans une fan zone, ensuite on gaze, et la semaine suivante on interdit les casques, masques et lunettes, indices de « radicalisation ». Des #CRS caparaçonnés en Robocop visent la tête nue de gilets jaunes auxquels on retire le droit de se protéger. Résultat : 170 personnes à l’hôpital à Paris le 8 décembre. 24 plaintes de photographes et journalistes. #Intimidation totale des manifestants. Et la honte : Paris se refermant sur lui-même comme un château-fort face aux hordes de manants.

    Les médias n’agissent pas que par obéissance, mais par perplexité et bêtise, parce qu’il leur manque une case : la case politique. Habitués à commenter des stratégies électorales, ils ne comprennent pas quand émerge un #fait_politique, ils ne le voient pas. Ils répètent que le mouvement n’est pas politique (alors qu’il n’est pas partisan, ce n’est pas la même chose). À la place, on le moralise (la violence, c’est mal !), on le judiciarise. On le scinde : les bons manifestants (qui se tiennent sages) et les mauvais (qui cassent). On parle de casseurs en mélangeant les pilleurs qui en profitent et les manifestants en colère qui se demandent jusqu’où ils sont prêts à aller. Pire encore : on militarise le conflit. Les médias ont parlé de scènes de guerre (quand parfois brûlaient juste une poubelle et un sapin de Noël), fantasmé la guerre civile, épouvantail agité par un État irresponsable qui comptait bien monter les uns contre les autres (« il va y avoir des morts ! »). La police a sorti les chiens, joué aux cow-boys avec ses LBD40, des flash-balls augmentés. Un quart de Paris a été transformé en ville morte, 46 stations de métro fermées le 15 décembre. Il fallait y être pour voir les gilets jaunes transformés en âmes errantes cherchant un endroit où se retrouver. Et on s’étonne de la colère du peuple alors qu’on le traite en ennemi ?

    Le contrechamp logique est la vidéo inouïe des lycéens de Saint-Exupéry à #Mantes-la-Jolie, qui dit l’ambition de ce pouvoir de plus en plus autoritaire. Une France qui se tient sage comme une image. La #banlieue ressemblait soudain aux pires fantasmes de BFM, TF1 ou LCI : à la Syrie. Une voix sinistre se félicitait en sifflotant : « Voilà une classe qui se tient sage, faudra balancer à leurs profs, je pense ils ont jamais vu ça. » Des #images « choquantes » ont dit les médias : ça n’engage à rien. Même ce planqué de Blanquer l’a dit. Alors qu’elles sont monstrueuses, inadmissibles, inexcusables. Les journalistes ont appris à l’école à ne pas donner leur avis, à recueillir les propos, citer les réseaux sociaux et réciter les éléments de langage. Des lycéens ont été agenouillés comme attendant une balle dans la tête, et jetés au milieu des poubelles, comme des détritus. Quelle leçon le petit coq français sur son fumier va-t-il encore vouloir donner au monde en matière de droits de l’homme ?


    https://www.cahiersducinema.com/produit/edito-n751-janvier-2019-une-france-qui-se-tient-sage

    #médias #gilets_jaunes #presse #journalisme #catégorisation #bons_manifestants #mauvais_manifestants #casseurs
    ping @davduf @reka @fil

  • Une garde à vue pour quelques fleurs ?
    https://nantes.indymedia.org/articles/43468

    Katia est infirmière, elle vit à #reims avec sa fille. Vendredi 2 novembre, elle était devant sa mairie pour exiger l’interdiction de tous les pesticides de synthèse. Plus de 600 rassemblements avaient lieu pacifiquement en même temps. On y a chanté, parlé, ri… et certains ont voulu laisser une trace fugace de leur passage.

    #Ecologie

    • Sur les marches en béton brut de sa mairie en travaux, Katia a peint quelques coquelicots à la peinture à l’eau. Puis s’en est allée dîner avec sa fille dans un restaurant voisin. C’est là que deux policiers sont venus l’interpeller. Amenée au commissariat à 20h, elle y a été prise en photo, ses empreintes ont été relevées et on l’a placée en garde à vue jusqu’à 11h le lendemain. Fichée pour quelques fleurs éphémères ! Convoquée en janvier 2019, elle risque une amende de 500 € et un stage de citoyenneté.

      #répression #intimidation #état_policier

  • Inside #Lehman_Brothers. Une enquête inédite sur la chute d’une banque au-dessus de tout soupçon

    Dix ans après la faillite de la banque Lehman Brothers, #Jennifer_Deschamps met en lumière les mécanismes de sa chute. Une enquête rigoureuse, étayée par le témoignage de lanceurs d’alerte.

    Le 15 septembre 2008, Lehman Brothers est officiellement déclarée en faillite. Lâchée par le gouvernement et sans repreneur, la vénérable banque d’investissement, fondée à New York en 1850, disparaît en laissant à ses créanciers une dette de plusieurs centaines de milliards de dollars. Lancée depuis plusieurs années dans une course folle au profit, cette grande institution financière, dirigée par Richard Fuld, a développé des prêts hypothécaires à risques, rapidement devenus emprunts toxiques. Accordés à des ménages modestes voire sans revenus, ces subprimes ont permis à des centaines de milliers d’Américains de devenir propriétaires de leur logement. Mais en 2007, lorsque la bulle immobilière éclate, la remontée de taux d’intérêts gonfle les traites que les emprunteurs ne peuvent plus rembourser. Une vague de saisies s’abat sur les États-Unis, et notamment sur la Californie…

    Autopsie méthodique
    Spécialisée dans les produits financiers, Lehman Brothers a voulu « faire de l’argent par tous les moyens ». Naviguant en « zone grise » – là où, au minimum, tout ce qui n’est pas illégal peut être considéré comme légal –, la banque et ses filiales ont maquillé les bilans, poussé les équipes commerciales à truquer leurs dossiers pour atteindre des objectifs de plus en plus exigeants, et engranger des dollars par milliards. Le tout grâce à la complicité, l’incompétence ou l’aveuglement des organismes de contrôle et des agences de notation. Pour raconter, dix ans plus tard, un cataclysme dont les répercussions ont ébranlé les places boursières et les économies du monde entier, Jennifer Deschamps se place à hauteur d’hommes. Enrichie d’archives, son enquête, documentée et rigoureuse, réunit les témoignages inédits d’anciens collaborateurs de Lehman, qui ont tous eu un accès privilégié aux mécanismes délirants ayant mené au désastre : trois ex-employées de la BNC, une filiale spécialisée dans les prêts immobiliers, et « lanceuses d’alerte » (Linda Weekes, Sylvia Vega-Sutfin et Cheryl McNeil), et leur avocat (Gary Gwilliam) ; un ancien vice-président de Lehman (Matthew Lee), licencié après avoir refusé de cautionner une manœuvre comptable frauduleuse ; un ancien juriste de la banque (Oliver Budde) ainsi que l’ancien procureur de l’Illinois (Anton Valukas), mandaté en 2008 par le gouvernement américain pour enquêter sur les causes de la faillite. Autopsie méthodique d’un système malade, Inside Lehman Brothers se fait aussi mise en garde contre une déflagration qui pourrait bien, dans un futur proche, se rééditer.


    https://www.arte.tv/fr/videos/080155-000-A/inside-lehman-brothers
    #banque #finance #économie #subprimes #marché_immobilier #cupidité #argent #fraude #effondrement #crise_financière #prêts_hypothécaires #film #documentaire #Wall_Street #bulle_immobilière #lanceurs_d'alerte #culture_du_silence #travail #burn-out #faillite #banques_d'investissement #limites_juridiques #légalité #illégalité #courtiers #Richard_Fuld #harcèlement_sexuel #intimidation #femmes #BNC #SDF #sans-abris #Repo_105 #prêts_alternatifs #prêts_non-conventionnels

  • No One Knows Who’s Behind The New Anti-#BDS Tactics – The Forward
    https://forward.com/news/407127/a-new-wave-of-hardline-anti-bds-tactics-are-targeting-students-and-no-one-k

    Strange things started happening at George Washington University this April, as their student government prepared to vote on a resolution supported by pro-Palestinian campus activists.

    Anonymous fliers, websites, and social media campaigns appeared out of nowhere to attack the student activists. And, on the day of the vote, two adult men dressed as canaries showed up to do a weird dance in the lobby of the college building where the student government was set to vote.

    It was the canaries that really freaked out Abby Brook, a Jewish GW student active in pro-Palestinian campus groups. “I honestly didn’t believe it at first,” said Brook, who arrived at the building where the canaries were dancing a few minutes after they left. Friends showed her pictures of the two men. One had worn a full-body Tweety Bird costume, his face painted yellow; the other a yellow plague doctor mask with a long, curved beak.

    #intimidation #voyous #impunité #israel #etats-unis

  • À Bure, l’Etat veut broyer la #lutte #antinucléaire
    Quelques chouettes hiboux de Bure
    https://reporterre.net/A-Bure-l-Etat-veut-broyer-la-lutte-antinucleaire

    Quand l’#IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) et l’#ASN (Autorité de sûreté nucléaire) pointent du doigt les risques énormes liés au projet #Cigéo, quand près de 3.000 personnes se retrouvent dans les rues de Bar-le-Duc pour dénoncer ce projet absurde, demander la fin du nucléaire et affirmer leur solidarité aux militant.e.s locales, l’État abat sa dernière carte pour imposer sa poubelle nucléaire : la #répression. Pour les personnes vivant à Bure et dans les environs, la vie est déjà rendue complexe par une présence policière accrue : plusieurs patrouilles par heure, contrôles et fouilles de véhicules et des personnes… Sortir sans sa carte d’identité, c’est risquer une vérification d’identité de quatre heures ; laisser traîner un couteau suisse (et même une pelle à tarte) dans la portière de sa voiture, c’est risquer une #garde_à_vue et des #poursuites_pénales pour transport d’arme. Quand on parle d’État d’exception à Bure, on fait état de toutes ces mesures qui rendent pénible la vie au quotidien afin que ce bout de territoire se vide toujours plus de ses habitant.e.s et surtout de ses opposant.e.s à la poubelle nucléaire.

    L’instruction ouverte pour association de malfaiteurs décuple les activités répressives contre les militant.e.s, et, en brisant des vies, tente de broyer cette lutte. Ainsi, des personnes installées depuis des années se retrouvent avec des interdictions de territoire qui les privent de leur vie sociale tissée sur la durée. Des personnes qui luttent depuis des années contre ce projet se retrouvent dans l’interdiction de se voir, cassant toute possibilité d’organisation politique. En recherchant jusqu’aux personnes participant aux approvisionnements de nourriture et en mettant en place des filatures et des écoutes généralisées, l’État diffuse la peur parmi tou.te.s les opposant.e.s et tou.te.s les habitant.e.s. La défense collective contre cette attaque judiciaire est d’autant plus compliquée que les personnes concernées n’ont pas le droit de se voir et que le dossier d’instruction est protégé par le « secret de l’instruction ». La #procédure en cours est chronophage, mobilise des personnes pour la parer, diabolise les mis.e.s en examen aux yeux de voisin.e.s et des personnes qui découvrent les chefs d’inculpation. Elle prend ce temps si utile pour lutter. Cette instruction a pour unique but de paralyser la lutte et d’imposer le projet mortifère de la poubelle #nucléaire à #Bure.

    #intimidation

  • Odel Var, les élus d’abord, les enfants ensuite. 2 procès-baillons contre le Ravi

    Marc Lauriol, conseiller départemental LR du Var et l’Odel (Office départemental d’éducation et de loisirs) qu’il dirige, trainent le Ravi devant le Tribunal correctionnel de Draguignan pour "diffamation" en nous réclamant 32 500 euros. Après trois audiences et à la veille d’une quatrième et d’un jugement sur le fond, ce mardi 15 mai, nous apprenons que le procès est à nouveau repoussé à la demande des parties civiles qui jouent la montre pour mieux nous entraver. Et l’Odel, avec sa DRH, nous attaquent maintenant dans une deuxième procédure, là encore pour "diffamation", concernant une nouvelle enquête (« De l’Odel sous les ponts », le Ravi n°159, février 2018) ! Pour cette affaire Bis repetita : convocation au TGI de Draguignan le 29 août.


    La pieuvre pourrait être le surnom de l’Office départemental d’éducation et de loisirs, plus communément appelé l’Odel Var, association loi 1901, qui gère la majorité des centres de loisirs du département, organise des séjours pour les jeunes et drague depuis quelques temps les séniors. La pieuvre parce que tentaculaire, bien assez en tout cas pour aiguiser depuis des années l’appétit des élus locaux.

    Créée en 1935, l’association a pris de l’ampleur jusqu’à intéresser Hubert Falco, élu en 1994 président du Conseil général du Var qui lui octroie une subvention. En 1996, l’actuel sénateur-maire LR de Toulon nomme Josette Pons à la présidence de l’association, elle l’est encore aujourd’hui. La députée-maire de Brignoles est à l’époque conseillère générale. En 2000, elle place Marc Lauriol, son fidèle collaborateur au poste de directeur, fonction qu’il cumule depuis 2014 avec la direction de son cabinet en mairie. En 2015, il est élu conseiller départemental. Et en juin, il part aux législatives à la place de Pons dans la 6ème circonscription.
    Gros salaires et conflit d’intérêt
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    La suite : http://www.leravi.org/spip.php?article2910
    Mais aussi http://www.leravi.org/spip.php?article1188

     #censure #france #procès #poursuites_bâillons #répression #intimidation #liberté_d'expression #droit_de_la_presse #médias #le_ravi #presse

    • Le Ravi de plâtre est décerné à Maryse Joissains, Mme le maire LR d’Aix-en-Provence (13) contre laquelle est requis 18 mois de prison, dont 9 ferme, et 10 ans d’inéligibilité pour « détournement de fonds publics » et « prise illégale d’intérêts ».

  • Madagascar: Yet another anti-trafficking activist convicted
    https://news.mongabay.com/2018/06/madagascar-yet-another-anti-trafficking-activist-convicted

    “There is a striking resemblance between Christopher’s case and that of other environmental activists in Madagascar, who have also faced accusations of ‘rebellion’ as an excuse to silence them,” Makmid Kamara, Amnesty International’s deputy director of global issues, said in a statement.

    Magnenjika’s case bears similarities to that of Clovis Razafimalala, the Lampogno coalition’s president, who was imprisoned for 10 months before being tried, convicted, fined and released on parole in 2017. Several other activists throughout the country have also been convicted and immediately released on parole, presumably as a way to keep them quiet. Members of the Lampogno coalition, which is based in Maroantsetra, a hotbed of rosewood trafficking, have faced particular difficulty, both with death threats from traffickers and legal pressure from government officials, some of whom benefit from the illegal trade. Armand Marozafy, who volunteers with the coalition alongside Razafimalala and Magnenjika, was convicted of defamation in 2015 and spent five months in jail.

    #Madagascar #activisme #trafic #bois #bois_de_rose #corruption #intimidation #répression