• En désaccord avec le traitement médiatique du conflit syrien, Nöel Mamère quitte Le Média — RT en français
    https://francais.rt.com/international/48352-desaccord-traitement-conflit-syrien-depart-mamere-media

    Une première raison avancée qui est suivie par une seconde, d’une autre nature : « Je n’accepte pas qu’on établisse un parallèle dans le conflit syrien meurtrier, entre les responsabilités du "boucher de Damas" et celles de ses opposants. » Une attaque à peine voilée contre l’analyse du chroniqueur spécialiste du Moyen-Orient du Média, Claude El Khal, au sujet de la situation dans la région syrienne de la Ghouta orientale, thème principal du journal télévisé de 20h diffusé le 23 février.

    Etonnant cette soudaine hyper-sensibilité d’un homme qui a vécu, comme tout le monde, environ un demi-siècle avec le pouvoir Assad en Syrie sans que cela ne le bouleverse outre mesure... Je vois sur sa fiche Wikipedia qu’il est en politique depuis 1988 après avoir été journaliste. Il devait être au courant tout de même ! Par ailleurs, sa participation au « Média » doit-elle être remise en cause à cause d’un désaccord sur une chronique (pourtant fort prudente à mon avis) à propos d’une question qui n’est tout de même pas centrale par rapport à son engagement, enfin j’imagine. Etrange tout de même cette brusque passion de #syrie aujourd’hui...

    • J’ai assisté à cette chronique, exceptionnellement, chronique qui reprenait essentiellement les faits relatés par Robert Fisk.

      J’ai trouvé cette chronique vraiment équilibrée.

      Noël Mamère est bizarre, sur ce sujet. Je n’ai pas entendu son argumentation, mais bon sang, il lui faut quoi ? On n’a plus le droit de dire que Al Qaida, ce sont des gros méchants ? Finalement, Assad, c’est pire que Al Qaida ? Il est capable, lui, de faire un classement dans l’horreur ? 6 ans que ça dure, et que l’Occident entretient le conflit (en dépit des pertes humaines odieuses)... encore maintenant, par exemple en incitant les Kurdes Syriens à ne pas s’entendre avec Assad... Mais c’est toujours Assad le « méchââânt », et l’armée de Assad, y sont rien que des nazis méchants transformés en démons décérébrés pour conquérir le monde !...

      Ils sont désespérants. Noël Mamère aussi. Il va finir oublié, comme Cochet et quelques autres qui confondent équilibre et... sentimentalisme.

      Il était où Noël Mamère au moment de la destruction de Mossoul il y a quelques mois ? Pourquoi est-ce que l’OSDH n’a pas décompté les morts à Mossoul ? Parce que cépapareil ?

    • Il se trouve que je l’ai regardée aussi (grâce à SeenThis, signalé je crois me souvenir par @Palestine). Très équilibré, de fait, trop même à mon goût dans le genre si je dis du mal des Israéliens il faut tout de même que j’en dise un peu des Palestiniens. Mais, de fait, pas le gloubi-boulga qu’on martelle depuis des jours. Quiconque à jamais les pieds dans la région rigole quand on compare la densité d’Alep à celle de la Ghouta à cet endroit, après des années de guerre. M’enfin...

    • Très équilibré, de fait, trop même à mon goût dans le genre si je dis du mal des Israéliens il faut tout de même que j’en dise un peu des Palestiniens.

      J’y ai pensé à ce « renvoi dos à dos gage d’équilibre », mais ce n’est évidemment pas tout à fait pareil dans ce contexte. Les « pauvres-rebelles-syriens » sont tout de même bien mieux équipés et soutenus que les « palestiniens-pas-tout-a-fait-innocents ».
      L’équilibre du commentaire à mon sens était plutôt du type : « la guerre, c’est vraiment moche, et les deux partis participent à égalité dans cette guerre ».

    • Justement, ce matin, j’avais envie de poster un message sur le thème : « J’ai comme l’impression qu’une campagne va bientôt démarrer pour faire virer Claude El Khal de Le Média. » Parce que je voyais monter les messages indignés du fan club de la rébellitude syrienne après sa chronique, je sentais le truc monter.

      Ça n’aura donc pas traîné.

    • Article de Patrick Cockburn, avec témoignages des deux côtés

      Trapped in eastern Ghouta: How both sides are preventing civilians escaping the horror in Syria siege | The Independent
      http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/eastern-ghouta-syria-civilians-deaths-trapped-damascus-siege-assad-re

      What does emerge is that the armed opposition groups in Eastern Ghouta as well as the government have been stopping people leaving. This is confirmed by a UN-backed report called Reach, which says: “Women of all ages, and children, reportedly continued to be forbidden by local armed groups from leaving the area for security reasons.” This has been the pattern in all the many sieges in Syria conducted by all sides who do not want their own enclaves depopulated and wish to retain as much of the civilian population as possible as human shields.
      […]
      But there is another reason why people fleeing Eastern Ghouta might be in danger in government held-Damascus. Seven years of civil war has ensured that Syrians on different sides, many of whom will have lost relatives in the violence, regard each other with undiluted hatred. In Damascus, the shellfire and bombing are largely by the government into rebel areas, but there is also outgoing fire from Eastern Ghouta, mostly from mortars, into government-controlled districts.

    • @biggrizzly Non, tu n’as pas besoin d’avoir un CV impeccable pour l’ouvrir. Comme tu le sais, tu as besoin d’être impeccable si tu décides d’aborder la Syrie d’une manière à peine hétérodoxe. Autrement tout te sera pardonné.

      C’est le principe du character assassination. On lui reproche des choses qui n’ont rien à voir avec la Ghouta, alors qu’il est clair que c’est à cause de ce qu’il a dit sur la Ghouta qu’on veut le faire virer.

      Si on prend le CV de François Burgat et Romain Caillet, ils ont quand même pondu un texte utilisant leur vernis universitaire à l’époque, prétendant démontrer que Nusra n’existait pas, et que les attentats revendiqués par Nusra, en réalité, avaient été commis par le régime lui-même, sous faux-drapeau, pour accuser les rebelles.
      http://ifpo.hypotheses.org/3540
      Wladimir Glasman, Hénin et Filiu ont également largement joué de la corde paranoïaque sur la Syrie.

      Je veux dire : je ne crois pas avoir vu personne reprocher à Burgat et Caillet leurs « positions pour le moins… étranges » à propos de la Syrie à chaque fois qu’ils l’ouvrent. Bon, Colonel Salafi a eu droit à un traitement spécifique pour sa fiche S, mais personne ne lui avait alors reproché les positions complotistes de cet ancien article. Et aujourd’hui, Conspiracy Watch participe au character assassination d’El Khal directement dans le flux Tweeter de Caillet, comme quoi il y a du complotisme qu’on a le droit, même pour un sujet aussi sensible que le jihadisme en Syrie.

    • Claude El Khal
      ‏3 hours ago

      Quand autant de gens malhonnêtes s’emploient à vous lyncher, c’est que vous avez raison. Ils utilisent les méthodes les plus abjectes pour vous faire taire. Mais ce néo-maccarthysme ne passera pas. Et je ne me tairai pas. Merci à celles et ceux qui me soutiennent ! #NoPasaran

    • Lundi matin hurle avec la meute !

      Quand on en est à colporter les propos de Raphaël... Enthoven sur Twitter et à s’en faire le messager c’est qu’on est en plein « naufrage » dixit Sarah Kilani et Thomas Moreau sur Lundi matin . @colporteur
      Pour ma part il me semble qu’il y autant de fanatiques en ISraël qu’en ISIS ; et ceci ne relève pas de la théorie du complot :)

    • Comment Mathilde s’est pris les pieds dans le tapis...

      FranceQ a donc confié la tâche de l’estocade anti LeMedia à une jeune chroniqueuse des Matins, Mathilde Serrell.

      A priori, les vieux routiers de l’info FranceQ ont préféré s’abstenir, ... pour le moment.
      Cette jeune journaliste est donc revenue, ce matin, sur la « démission » de Noël Mamère, laquelle fut annoncée sur cette chaîne de radio publique.
      Et voilà que notre Mathilde s’est pris les pieds dans le tapis.
      Elle aussi, à son insu, est victime des techniques de persuasion clandestine utilisées par les « mass media indépendants ».
      En effet, pour défendre Noël Mamère et ses arguments, elle reprend la vision dichotomique du conflit syrien : le méchant dictateur qui bombarde les gentils « rebelles » encerclés dans la Ghouta. Et elle sous entend que Claude Elkhal se situerait plutôt du côté du fils Assad (dur, dur, pour quelqu’un qui combattit les armées du père Assad au sein de l’armée libanaise...).

      https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-culturel/le-billet-culturel-du-mercredi-28-fevrier-2018

      Claude Elkahl a bien pris soin de rappeler que les « rebelles » en question étaient des groupes affiliés au Djihad et à Al Quaïda. Et, (ne te vexe pas Mathilde), je fais davantage confiance à Claude Elkhal qu’à toi pour définir plus avant la véritable nature de ces « rebelles ».
      Donc, Claude ne veut point diffuser d’images se rapportant à ce conflit sans pouvoir vérifier l’origine de ces images vidéo. Il redoute de se faire manipuler tout autant par les media du complexe dictatorial russo-syrien que par ceux des groupes djihadistes
      Il ne prend pas parti pour un clan ou un autre, il en revient simplement aux fondamentaux de son métier de journaliste...

    • La nouvelle Inquisition et les moukhabarat parisianistes
      https://seenthis.net/messages/673469

      ISISRAEL et les articles sur la Daech conspiracy

      Avant tout, je me dois de préciser que le jeu de mots et les articles en question ne sont en rien liés. Le jeu de mots déniché par les inquisiteurs pour me faire passer pour un antisémite a été publié sur les réseaux sociaux pendant la guerre contre Gaza en 2014. Les massacres de civils commis par l’armée israélienne dans cette prison à ciel ouvert qu’est la bande de Gaza n’ont rien à envier, à mes yeux, aux méthodes barbares de Daech (ISIS). Les crimes commis par Tsahal contre la population civile palestinienne ont été documentés et dénoncés par tous les organismes internationaux, les organisations de défense des droits de l’homme, la presse de gauche israélienne et de nombreux citoyens et artistes israéliens, comme la regrettée Ronit Elkabetz.

      On peut trouver le jeu de mot excessif, on peut en débattre, mais l’utiliser pour m’accuser de telle ou telle chose n’est rien d’autre que de la diffamation. Ils auraient pu dénicher d’autres jeu de mots de la même facture qui dénonçaient les exactions du régime syrien, comme Bachar d’assaut ou Blood Baath, ou même Bilad el Shame. Mais non, ils ont précisément choisi ISISRAEL pour leur entreprise de character assassination.

      Par ailleurs, on peut se demander en quoi ce jeu de mots qui les choque tant est plus grave que le négationnisme de Benjamin Netanyahu qui a osé déclarer en octobre 2015 qu’Adolf Hitler ne voulait pas exterminer les Juifs. Curieusement, les hurleurs d’aujourd’hui n’ont pas poussé des hauts cris comme ils auraient dû le faire face aux propos scandaleux du Premier ministre israélien. Moi, par contre, je l’ai dénoncé avec force dans une note intitulée When Netanyahu absolves Hitler.

      Quant aux articles sur la Daech conspiracy, ils ont été écrits après que l’organisation terroriste s’est implantée au Liban, au su et au vu de toute la communauté internationale, sans que celle-ci ne bouge le petit doigt pour l’en empêcher. Si Daech, comme le prétendent encore certains, n’a existé que pour combattre le régime syrien, pourquoi s’est-il implanté au Liban ? Je me suis donc penché sur le sujet et cherché à comprendre.

      Le Liban est entouré par la Syrie et Israël, qui ont chacun de leur côté cherché à le dominer et à détruire tout ce qui leur résistait. Ils l’ont parfois fait de concert, comme le 13 octobre 1990, quand l’aviation syrienne, chapotée par l’aviation israélienne, a bombardé ce qu’on appelait alors le « réduit chrétien » et mis fin au rêve d’indépendance des Libanais.

      Israël n’est pas un ami du Liban – c’est le moins qu’on puisse dire. Depuis que je suis né, il y a déjà 50 ans, l’état hébreu bombarde régulièrement la population civile libanaise. Pendant les cinq décennies qui nous séparent de ma naissance, l’armée israélienne a envahi le pays des cèdres à plusieurs reprises, l’a occupé pendant plus de vingt ans, y a créé une milice qui n’avait rien à envier à celle qui a sévi en France durant l’occupation allemande (souvenez-vous de la prison de Khiam), y a commis de nombreux massacres (peut-on oublier Cana ?), a pillé ses ressources naturelles (notamment l’eau du Litani), et violé un nombre incalculable de fois sa souveraineté, ses eaux territoriales et son espace aérien.

      Les terroristes de Daech, venus de Syrie, sont entrés au Liban dans un silence international assourdissant. Et Israël, d’habitude si soucieux des organisations paramilitaires qui s’implantent au Liban, et qui n’hésite jamais à les dénoncer et à les attaquer, n’a ni moufté ni bronché. De quoi se poser des questions. Des questions légitimes que je me suis évidemment posé, tout comme bon nombre de Libanais.

      J’ai donc fait des recherches et posé la problématique dans un premier article : What’s Daech doing in Lebanon ? Dans cet article, j’ai cité, entre autres, une source attribuée à Edward Snowden (en précisant qu’elle n’était pas vérifiée), et une correspondance attribuée à David Ben Gourion et Moshe Sharett qui préconisait la division du Moyen-Orient en mini-états confessionnels, que Daech a mis en œuvre en créant un mini-état sunnite à cheval entre l’Irak et la Syrie. Dans un second article, qui faisait suite au premier, j’ai écarté ces deux éléments – la source attribuée à Snowden s’étant révélé être une fake news, et je n’avais pas pu vérifier la véracité de la correspondance entre Ben Gourion et Sharett.

      Ne pouvant, en toute honnêteté, rien affirmer, j’ai posé des questions légitimes et claires. Mais ma réflexion sur les origines de la création de Daech ne s’est pas limitée à ces questions auxquelles je n’ai pas encore trouvé de réponses, et à Israël. J’ai exploré d’autres possibilités et écrit plusieurs articles sur le sujet (Daech est sans doute le sujet que j’ai le plus traité sur mon blog), dont l’un s’interroge sur le parallèle géopolitique troublant entre la montée du nazisme en Europe et du daechisme au Moyen-Orient : History repeating ?

      Mais pour Éric Naulleau ou Raphaël Enthoven (pour ne citer qu’eux, le second étant plus fin que le premier qui a implicitement demandé mon renvoi du Média), la lecture ne peut être que franco-française, voire parisiano-parisienne. Leur monde, c’est Paris et ses plateaux télé. Pour eux, je ne suis peut-être qu’un Arabe sans grande importance, sans Histoire et sans passé. Qui n’a pas le droit à sa singularité, voire son individualité, et surement pas à sa liberté de penser, de s’interroger et de s’exprimer en dehors de leurs clous à eux.

      Je leur rappelle, ainsi qu’à tous les autres, que j’ai combattu l’occupation de mon pays par une armée étrangère, les milices totalitaires qui y régnaient en maître et le régime policier qui y sévissait, que j’ai risqué ma vie pour avoir le droit d’être libre et de m’exprimer comme bon me semble. Avant de m’interpeller du haut de leur célébrité et me jeter à la gueule toutes sortes d’anathèmes, qu’ils me montrent donc leur CV, qu’ils me fassent part de leurs combats et des risques qu’ils ont pris pour défendre leurs idées, qu’ils me démontrent ce qui leur donne le droit de me juger !

      Bref. Tout ce que j’ai écrit n’a rien à voir avec le complotisme (quel mot imbécile pour faire taire celles et ceux qui osent questionner les versions officielles des gouvernements, comme si ces derniers ne mentent jamais) et l’antisémitisme. Prétendre que je suis antisémite est aussi ridicule que d’affirmer que je mesure 1m90, que je suis blond aux yeux bleus et que je chausse du 54. Et surtout, de par mon passé, de par mes amitiés et mes amours, cette accusation m’est insupportable. Tout futur accusateur devra en répondre devant la justice française.

      Quant au complotisme, on m’accuse d’être un partisan de la théorie du complot liée aux attentats du 11 septembre (the 9/11 conspiracy explained in less than 5 minutes). Ils ont balayé d’un revers de main méprisant l’explication que j’ai donnée sur Twitter, qui disait que c’était de l’humour et du second degré. Mais si ces inquisiteurs à la petite semaine avaient fait correctement leur sale boulot, ils auraient trouvé d’autres notes de blog qui se moquent des théories du complots : The Gay conspiracy, The iPhone X anti-Lebanese conspiracy, Red Moon : the communists are taking over the heavens, sans oublier Le complot dont personne ne parle, celui de mes voisins du dessus qui ne font du bruit que lorsque je me mets à écrire !
      Claude El Khal

      @colporteur

    • Soutien et Total Respect à Claude El Khal ! Son intervention pour refuser la dictature si facile de l’opinion dominante m’a convaincue. Parce que je suis contre ceux @ colporteur « qui ont jeté aux chiens l’honneur d’un homme ».

      J’ai dit au cours d’un débat téléphonique sur France culture diffusé ce matin : « Il n’y a rien de plus similaire à une image de guerre qu’une autre image de guerre ». Voici un exemple en deux images, l’une a été prise en #Syrie et l’autre en #Irak (les deux nous viennent de l’AFP)


      Conclusion hallucinante de la présentatrice qui invitait Claude El khal ou plutôt le prenait en tenaille : "Faisons confiance aux journalistes...". Puis, juste après, le slogan de la station "FranceCulture, l’esprit d’ouverture"...
      sauf aux critiques du journalisme !

      #Syrie #meute_médiatique #character_assassination #attaques_en_diffamation #lynchage_médiatique_parisianiste
      #nouvelle_inquisition #police_de_la_pensée_dominante
      #bouffon_c'est_celui_qui_dit_qui_y_est !

    • « Le Média » est sur la bonne voie. Le journal du vendredi 2 mars était excellent, et en progrès sensible. Les interviews- chloroforme de Noël Mamère ne manqueront pas à la qualité de son contenu, et son départ, ainsi que les volte-face d’autres représentants de la mouvance ex-PS ne soulignent, une fois de plus, que l’instabilité de leurs opinions.

      Bon Vent ! aussi à

      – Aurélie Filippetti
      – Gérard Mordillat (dommage !)
      – Patrick Pelloux
      – François Morel et Judith Chemla
      – Cécile Amar de L’Obs
      – Edouard Perrin de Cash investigation
      – Giovanni Mirabassi et Médéric Collignon.

      Les rats quittent le navire ?
      La ligne de flottaison n’en sera que plus haute !  ;)

  • Zemmour, Mennel et l’anti-France | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/157513/zemmour-mennel-the-voice-anti-france

    Pour soupeser nos diables, le hasard nous a offert une jeune chanteuse et un vieux polémiste, qui ont attiré des scandales inégaux. Mennel Ibtissem, enchanteresse samedi 2 février du télé-crochet « The Voice » pour son interprétation de Leonard Cohen, a fini par quitter l’émission le 8, après quatre jours de bruit et de fureur, vouée aux gémonies pour quelques messages atterrants postés dans l’été 2016, autour des attentats de Nice et de Saint-Étienne-du-Rouvray. Éric Zemmour, creusant son sillon, a fait le 1er février dans le Figaro Magazine l’éloge du décommémoré Charles Maurras (nationaliste, pétainiste, antisémite, monarchiste, controversé), expliquant notamment que l’antisémitisme du prêcheur du roi était péché véniel, puisqu’il ne visait que « un pouvoir excessif » des juifs de son temps.

    Magie des habitudes : Zemmour provoque moins de colère que la jeune Mennel. Ce garçon a épuisé l’indignation dans ses ignominies répétées.

    #Mennel #Intolérance #Presse #Extrême_droite

  • #Hate_speech : what it is and how to contrast it

    As hate speech is being debated more and more both online and offline, we decided to devote a special dossier to it, building on the materials of the Resource Centre on Press and Media Freedom in Europe.

    The different definitions of hate speech share a common ground in the documents produced by international institutions after the Second World War. According to a recommendation by the Council of Europe in 1997 , hate speech includes “all forms of expression which spread, incite, promote or justify racial hatred, xenophobia, anti-Semitism or other forms of hatred based on intolerance, including intolerance expressed by aggressive nationalism and ethnocentrism, discrimination and hostility towards minorities, migrants and people of immigrant origin”.

    In synthesis, no matter the form (written or oral, verbal or non verbal, explicit or implicit) and juridical status (possible “hate crimes”), hate speech includes any expression of violence and discrimination against other persons or groups. As hate speech targets people on the basis of their personal characteristics and/or conditions, contrasting actions need to be appropriate for the current social, economic, political, and technological context.


    https://www.balcanicaucaso.org/eng/ECPMF/ECPMF-news/Hate-speech-what-it-is-and-how-to-contrast-it-185785
    #xénophobie #racisme #intolérance #discrimination #violence
    cc @isskein

  • L’athéisme, ce tabou du monde musulman

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/12/20/l-atheisme-ce-tabou-du-monde-musulman_5232132_3232.html

    Du Maghreb au Pakistan, en passant par l’Arabie saoudite, les athées sont de plus en plus nombreux. Enquête sur cet athéisme qui dérange et effraie le monde musulman.

    Bahous aimerait bien ne plus entendre parler de l’islam. Et même ne plus en parler du tout. Mais quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise, cet homme de 33 ans, vendeur à Voiron (Isère), y est toujours ramené.

    Son athéisme intrigue, ou dérange, c’est selon. Lorsque l’on est issu, comme lui, d’une famille et d’une culture musulmanes, le fait de ne pas croire en Dieu – et, surtout, de le dire – ouvre la voie à une vie d’incompréhensions, de renoncements, de ruptures. « Je subis un double regard, explique Bahous. Pour les gens, de par mon apparence, mon nom, la couleur de ma peau, je suis de facto musulman. On ne peut pas concevoir que je sois juste Français. Mais, pour ma famille, je suis le vilain petit canard. Ils me considèrent comme un “francisé” : être athée, c’est trahir ses origines, comme si être musulman était une origine. Du coup, je me sens obligé de toujours me justifier, sur tous les fronts. »

    Bahous avait écrit au Monde en février, en répondant à un appel à témoignages sur les musulmans ayant perdu la foi. Quand nous l’avons à nouveau sollicité, en novembre, rien n’avait changé pour lui : il avait toujours le sentiment de vivre dans cet « étrange entre-deux », où il se sent contraint de préciser sans cesse qu’il n’est « ni islamophobe ni islamophile ».

    Le comble pour un athée : « Après les attentats, on m’a demandé de me désolidariser… » Sa famille, elle, en particulier son frère aîné, n’a jamais accepté son renoncement à l’islam. Depuis, les deux hommes ne se fréquentent plus. Bahous peut cependant s’estimer chanceux : sa mère, auprès de laquelle il s’est ouvert de ses doutes sur l’existence de Dieu dès l’adolescence, n’approuve pas ce choix mais le tolère.

    « Dans certaines familles, annoncer son athéisme peut être encore plus compliqué qu’annoncer son homosexualité », affirme le sociologue Houssame Bentabet, qui travaille depuis 2014 sur une thèse consacrée au reniement de la foi chez les musulmans de France. Un sujet jamais étudié de manière systématique, et dont on sait finalement encore peu de chose, tant ces athées savent se faire discrets, dans un contexte où, en France tout du moins, le conflit entre « islamo-gauchistes », considérés comme trop tolérants envers l’islam politique, et « islamophobes », accusés de « faire la guerre aux musulmans », monopolise les débats.

    Persécutions, agressions et assassinats

    La discrétion s’impose encore davantage dans les pays à majorité musulmane, où ce renoncement, s’il est public, suscite des réactions beaucoup plus violentes : brimades, persécutions, agressions, voire assassinats. L’athéisme n’y est tout simplement pas concevable.

    Même s’il n’existe pas, en arabe, de mot spécifique pour dire l’athéisme (les termes utilisés – mulhid, murtad ou kafir – évoquent davantage l’hérésie ou l’apostasie et ont une connotation péjorative), l’athée est parfois vu comme plus dangereux, encore, que le terroriste islamiste.

    « Si vous êtes Libanais, vous pouvez appartenir, dans la loi, à dix-huit communautés différentes. Si vous êtes Egyptien, vous pouvez être musulman, chrétien ou juif, précise l’historien des religions Dominique Avon. Le droit est appliqué à des groupes, et pas à des individus ; il est d’abord communautaire. Or un athée n’entre dans aucune catégorie prévue dans le droit musulman. Sinon celle de l’apostasie. »

    Ce phénomène n’est pas nouveau dans le monde islamique. « Il y a toujours eu des intellectuels, des écrivains, des universitaires qui ont pu dire ponctuellement qu’ils ne croyaient pas en Dieu », poursuit Dominique Avon. Ainsi, l’écrivain égyptien Ismaïl Adham (1911-1940) fit scandale au début des années 1930 en mettant en doute l’authenticité des hadiths (paroles attribuées au prophète Mahomet) et en publiant Pourquoi je suis athée.

    Citons aussi l’écrivain saoudien Abdullah Al-Qasimi (1907-1996), qui nia l’existence de Dieu et survécut à deux tentatives d’assassinat. Plus récemment, Salman Rushdie ou Taslima Nasreen ont été persécutés à la suite de leurs écrits jugés blasphématoires. « Mais ce qui est nouveau, poursuit l’historien, ce sont que des jeunes qui ne sont pas forcément passés par l’université déclarent publiquement, par le biais des réseaux sociaux, qu’ils sont athées. »

    Avec l’avènement d’Internet, le phénomène prend de plus en plus d’ampleur. Mais en rendant ainsi public leur renoncement à l’islam, ces athées s’exposent à de grands risques. Waleed Al-Husseini avait 21 ans en 2010 lorsqu’il a été arrêté dans sa ville natale de Qalqilya, en Cisjordanie. Son seul crime : se déclarer athée sur son blog au lieu de garder ce secret pour lui. Un « affront à l’encontre du sentiment religieux », selon un tribunal palestinien. Après dix mois d’emprisonnement, pendant lesquels il raconte avoir été torturé, il a finalement pu partir à Paris, où il a obtenu le statut de réfugié et où il a fondé la branche française du Conseil des ex-musulmans, en 2013.

    « Pas de faute plus grave »

    Pourquoi se définir comme « ex-musulman », alors que l’idée est précisément de se démarquer de la religion ? « Une fois qu’on arrêtera de vouloir me tuer, je pourrai cesser de me définir ainsi, explique Maryam Namazie. Je ne veux plus rien avoir à faire avec l’islam. Mais, aujourd’hui, force est de constater qu’il envahit encore ma vie. » Installée à Londres depuis 1979, cette Iranienne dérange par sa verve et son discours sans concession contre l’islam politique. En 2007, elle a eu l’idée de fédérer ceux qui, comme elle, ont renoncé à l’islam, au sein d’une association, le Conseil des ex-musulmans de Grande-Bretagne.

    Depuis 2014, elle a organisé quatre conférences à Londres sur la liberté de conscience et d’expression. La dernière, les 22 et 23 juillet, était d’une ampleur inégalée : quelque 70 participants venus de trente pays se sont retrouvés dans une luxueuse salle de conférence de Covent Garden – un lieu tenu secret jusqu’au dernier moment par peur des agressions.

    Tour à tour, des athées du Maroc, du Liban, de Turquie, de Jordanie, du Pakistan… ont raconté à la tribune leur vécu fait de brimades, de persécutions et, souvent, d’exil, clamé leur absence de foi, défendu la laïcité, débattu et blasphémé sans crainte de représailles. « C’était le plus grand rassemblement d’ex-musulmans dans l’histoire », se félicite Maryam Namazie.

    Combien sont-ils, ces athées condamnés à se cacher pour ne pas être persécutés ? Difficile d’établir un chiffre. Mais, d’après un sondage international WIN/Gallup sur la religiosité et l’athéisme datant de 2012, 5 % des personnes interrogées en Arabie saoudite se déclaraient athées. La même proportion… qu’aux Etats-Unis ! Dans le monde arabe en général, 77 % des sondés se sont dits « religieux », 18 % « non religieux » et 2 % « athées », contre respectivement 84 %, 13 % et 2 % en Amérique latine, région majoritairement catholique.

    « Les autorités égyptiennes, elles, donnent des chiffres approchant de zéro ; mais si c’est le cas, on se demande bien pourquoi l’athéisme effraye autant la plus haute autorité religieuse du pays, l’université Al-Ahzar, dont un des oulémas a dit qu’il n’y a pas de faute plus grave que d’être athée », souligne l’historien Dominique Avon.

    « C’était asphyxiant »

    Selon le Rapport sur la liberté de conscience publié par l’Union internationale humaniste et éthique, une organisation fondée en 1952 à Amsterdam (Pays-Bas), l’athéisme, considéré comme un blasphème, une offense à la religion ou un trouble à l’ordre public, est pénalisé dans une trentaine de pays musulmans.

    Dans quatorze d’entre eux, comme l’Afghanistan, l’Iran, le Pakistan, le Qatar, l’Arabie saoudite ou encore le Yémen, la peine encourue est la mort, même si la plupart des pays ont renoncé à l’appliquer. Toutefois, la répression se poursuit. Un des cas les plus médiatisés a été celui du blogueur saoudien Raïf Badaoui, condamné en 2013 à mille coups de fouet et dix ans de prison. Malgré une mobilisation internationale demandant sa libération, il croupit toujours dans une cellule pour avoir osé critiquer l’islam.

    S’ils ne sont pas condamnés par les autorités, les ex-musulmans le sont par leurs proches. Imad Iddine Habib peut en témoigner. Ce Marocain de 27 ans, placé dans une école coranique à l’âge de 5 ans, a su très vite qu’il ne croyait pas en Dieu : « Je ne voulais plus aller à la mosquée ; c’était asphyxiant, je trouvais ça stupide. Or, pendant sept ans, c’est tout ce qu’on m’a fait étudier : la religion. A 13 ans, j’ai dit à ma famille que je ne croyais pas en Dieu. Elle m’a renié et je suis parti. » Pendant des années, il a vécu à la merci de « toute une économie qui, au Maroc, profite des enfants des rues », raconte-t-il sobrement.

    Aujourd’hui, Imad est réfugié à Londres. Il a participé à trois des quatre conférences organisées par Maryam Namazie. Il évoque son parcours d’une voix douce ; de longues dreadlocks entourent un visage poupon. Son histoire est pourtant aussi aride que le Sahara occidental dont il est originaire : « Mon propre père, soutenu par des avocats islamistes, a porté plainte contre moi quand j’ai créé le Conseil des ex-musulmans du Maroc. Alors, j’ai fui. »

    Blogs, forums et réseaux sociaux

    Mohamed Alkhadra, un Jordanien de 25 ans qui, adolescent, se disait salafiste et rêvait de « rétablir le califat », a, lui, décidé de cacher son athéisme à sa famille. « Elle serait détruite si elle l’apprenait. Mais ils n’ont pas accès à Internet, donc ils ne sauront pas », se rassure-t-il, alors qu’il attend de prendre la parole à la conférence de Londres. Pour lui, comme pour beaucoup d’autres, le changement est venu de la consultation du Web. « C’était une révélation d’apprendre que je pouvais quitter l’islam. Je ne savais même pas que c’était possible », s’amuse le Marocain Imad Iddine Habib.

    « Internet a permis de mettre les athées du monde musulman en connexion, de leur faire prendre conscience qu’ils ne sont pas seuls, qu’il ne s’agit pas forcément de blasphème que de douter, de se poser des questions », considère le sociologue Houssame Bentabet.

    Blogs, forums, réseaux sociaux… Les témoignages foisonnent, l’athéisme devient militant – et global. En novembre 2015, le Conseil des ex-musulmans de Grande-Bretagne a lancé une campagne sur Twitter avec le mot-clé #ExMuslimBecause (« ex-musulman parce que »). En à peine vingt-quatre heures, 120 000 personnes de 65 pays ont publiquement expliqué pourquoi elles avaient quitté l’islam.

    La réaction des autorités, mais également des islamistes, ne s’est pas fait attendre. Certains prédicateurs n’hésitent pas à appeler à tuer les apostats. Au Bangladesh, ils ont été entendus : au moins six blogueurs et un éditeur ont été assassinés depuis 2015 en raison de leur athéisme. « Grâce à Internet, aux réseaux sociaux, consultables sur les téléphones mobiles, il y a de plus en plus de groupes de militants athées ou défendant la laïcité et la liberté de conscience », assure l’éditeur Ahmedur Rashid Chowdhury, lui-même brutalement attaqué en octobre 2015, et réfugié en Norvège, d’où il répond au téléphone aux questions du Monde. Fondateur du magazine Shuddhashar, il a édité de nombreux blogueurs athées.

    Toujours dans la peur

    Aucun pays à majorité musulmane n’est épargné par le phénomène. En Turquie, pays pourtant autrefois laïc, la situation s’est beaucoup dégradée depuis l’arrivée au pouvoir de Recep Tayyip Erdogan, et en particulier depuis la tentative de coup d’Etat du 15 juillet 2016 : agressions contre des femmes à cause de leur tenue vestimentaire ou contre des personnes ne respectant pas le ramadan, remaniement des programmes scolaires pour y remplacer la théorie de l’évolution de Darwin ou les principes d’Atatürk par des cours de religion et le récit du putsch raté.

    Même la Tunisie, qui fait pourtant figure d’exception dans le monde musulman, est concernée. Des mouvements de « dé-jeûneurs », qui refusent ostensiblement de respecter le ramadan, s’y sont développés, ainsi qu’au Maroc et en Algérie. Mais toujours dans la peur. « On a quand même du mal à dire qu’on est athée en Tunisie aujourd’hui, regrette la réalisatrice Nadia El Fani. J’ai été considérée comme terroriste simplement parce que dans mon film, Ni Allah ni maître, je défendais la laïcité. »

    Dénoncée par trois avocats proches du parti islamiste Ennahda, elle a été accusée en 2011 d’incitation à la haine de la religion et à… l’extrémisme religieux. Menacée de mort, elle s’est installée en France et n’a pu retourner en Tunisie pendant cinq ans, jusqu’au 4 novembre, à l’invitation des Journées cinématographiques de Carthage, pendant lesquelles son film Même pas mal a été projeté. Car, en juin, l’affaire a finalement été classée sans suite. « Les choses bougent », reconnaît-elle. Le 25 octobre, une organisation mentionnant explicitement l’athéisme dans ses statuts, l’Association des libres-penseurs, a été reconnue par les autorités tunisiennes. Une première dans le monde arabo-musulman.

    Les auteurs de violences rarement inquiétés

    D’autres signes témoignent d’un changement en cours dans les sociétés musulmanes. « Au Maroc, en 2016, six membres du Haut Conseil des oulémas, qui avaient pourtant signé quatre ans plus tôt une fatwa dans le sens contraire, ont écrit qu’il n’était plus possible, dans le contexte actuel, d’appliquer la peine de mort aux apostats », souligne Dominique Avon. Cette évolution laisse pourtant de marbre le Marocain Imad Iddine Habib : « Un peu facho, ça reste toujours facho. »

    Quoi qu’il en soit, les auteurs de violences à l’encontre des ex-musulmans sont rarement inquiétés par les autorités. Au Bangladesh, le gouvernement nie que des groupes islamistes inspirés de l’étranger soient actifs dans le pays, et les enquêtes tardent à aboutir, comme en témoigne Rafida Bonya Ahmed. En février 2015, cette Bangladaise marchait dans les rues de Dacca, la capitale, avec son mari, le blogueur Avijit Roy (édité par Ahmedur Rashid Chowdhury), lorsqu’ils ont été agressés à coups de machette. Elle a été gravement blessée. Lui n’y a pas survécu.

    Invitée à la conférence de Londres, cette petite femme déterminée, qui garde des séquelles visibles de son agression, raconte son calvaire d’une voix posée. « Dans certains cas, il y a eu quelques arrestations, mais peu d’assassins ont été jugés, explique-t-elle. En février 2016, les autorités ont dit avoir arrêté notre principal agresseur, mais quelques mois plus tard, alors qu’il était censé être sous surveillance, il a été tué dans une fusillade. » Depuis les Etats-Unis, Rafida Bonya Ahmed vient en aide aux blogueurs et aux écrivains athées persécutés dans son pays. « Après ce qui m’est arrivé, je pourrais être pessimiste et pleine de haine, ajoute-t-elle. Mais je ne le suis pas. Il faut continuer à nous battre pour les droits des athées. »

    Exil en Europe

    Selon les intérêts politiques du moment, les autorités répriment les expressions d’athéisme ou, au contraire, ferment les yeux et laissent faire, parfois sous la pression des pays occidentaux. Pour Rafida Bonya Ahmed, il ne fait aucun doute que le gouvernement bangladais veut s’assurer le vote des islamistes.

    « C’est clairement politique », abonde le sociologue Houssame Bentabet. Comme le pardon accordé par le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, alors qu’il effectuait une visite en Allemagne, au chroniqueur de télévision Islam Behery, condamné à un an de prison à la demande de l’université Al-Azhar parce qu’il critiquait certains textes de l’islam. Selon Houssame Bentabet, « cette grâce avait pour but de laisser croire que l’Egypte est du côté des libres-penseurs ». Et si l’Autorité palestinienne a été si intraitable avec Waleed Al-Husseini, dont l’influence de blogueur était pourtant négligeable, c’est certainement qu’elle se devait, à l’époque, de contrer les islamistes du Hamas.

    Alors, beaucoup choisissent l’exil. En Europe, ils se retrouvent dans une situation qu’ils n’auraient jamais imaginée en partant. Persécutés dans le monde arabo-musulman par les islamistes et les autorités, ceux qui ont renoncé à l’islam sont, en Occident, classés dans la catégorie des « islamophobes ».

    Pour les ex-musulmans, dont les positions ne sont pas monolithiques et qui sont traversés par les mêmes débats que le reste de la société – sur le port du voile ou le burkini, par exemple –, la critique de l’islam est aussi nécessaire que l’a été celle du catholicisme au moment de la séparation de l’Eglise et de l’Etat en France, au début du XXe siècle. Mais les déclarations et prises de position à l’emporte-pièce de certains n’aident pas à pacifier le débat.

    Lorsque l’écrivain indien Ibn Warraq soutient que le problème n’est pas simplement l’intégrisme musulman, mais l’islam lui-même, le discours choque. Mais, se défendent-ils, il faut être radical pour critiquer l’islam. « Je dis : “Allons-y, rentrons-leur dedans !” Oui, on a le droit de hurler qu’on est athée, de trouver que les religions, toutes les religions, c’est stupide », s’enflamme la réalisatrice tunisienne Nadia El Fani, qui ajoute : « On n’a jamais vu un athée tuer un religieux. »

    Désenchantement face à l’« islamo-gauchisme »

    Pris dans un discours anti-islam souvent virulent, les ex-musulmans courent le risque de se faire récupérer. Ce que ses détracteurs appellent l’« islamo-gauchisme » – incarné dans le débat français actuel par le site Mediapart et son directeur, Edwy Plenel –, en condamnant toute critique de l’islam, laisse ces athées, souvent jeunes et sans grande expérience du militantisme, à la merci des véritables islamophobes.

    « L’ex-musulman a besoin de confirmer son choix, en permanence, analyse Houssame Bentabet. Il a ce besoin de cohabiter avec ce passé de musulman, de dire : “C’est ce que je ne veux plus être.” Et, dans cette reconstruction, il se peut qu’il y ait certaines récupérations, car il y a plus de chances d’être récupéré quand on doit refaire sa vie à 22 ou 23 ans. »

    C’est, très exactement, ce qu’a vécu Waleed Al-Husseini à son arrivée en France, après avoir passé dix mois dans les geôles palestiniennes. « Pour lui, cette torture, c’est l’islam, souligne Houssame Bentabet. C’est l’islam qui l’a empêché d’être libre dans sa pensée. »

    Le jeune homme, qui ne mâche pas ses mots, n’hésite donc pas à qualifier l’islam de « religion de terreur ». Immédiatement relayé par le site islamophobe Riposte laïque, Waleed Al-Husseini, qui a écrit dans Une trahison française (Ring, 300 pages, 18 euros) son désenchantement face à la frilosité d’une certaine gauche vis-à-vis de l’islamisme, ne se défend pas de cette proximité. « Ce sont les seuls à me soutenir ! », se justifie-t-il, plein d’amertume.

    « Les ex-musulmans tiennent sur l’islam un discours que d’autres n’osent pas tenir par peur d’être politiquement incorrects. Quelle hypocrisie !, s’emporte l’écrivain indien Ibn Warraq, signataire, aux côtés de l’essayiste française Caroline Fourest, de Maryam Namazie, de Taslima Nasreen ou encore de Salman Rushdie, du « Manifeste des douze », un appel à la lutte contre l’islamisme publié par Charlie Hebdo le 1er mars 2006. Les gens ont vite oublié ce qu’est “être Charlie” : c’est avoir le droit de critiquer l’islam, et même de s’en moquer. »

    Récupération par l’extrême droite

    Au cours de la conférence de Londres, il n’y a pas eu de mots assez durs contre cette gauche qui, selon bien des intervenants, laisse la critique de l’islam aux xénophobes, ce qui lui vaut d’être perçue par certains comme lâche, voire traître et irresponsable.

    Des victimes d’agressions ou de tentatives d’assassinat de la part des islamistes ne comprennent pas d’être assimilés à l’extrême droite. « Quelles sont vos priorités ? Pendant que nous mourons, vous parlez d’islamophobie ! », tempêtait alors à la tribune le jeune Jordanien Mohamed Alkhadra, applaudi à tout rompre.

    L’extrême droite, elle, ne s’embarrasse pas de précautions. Le Turc Cemal Knudsen Yucel raconte comment, après avoir fondé le Conseil des ex-musulmans de Norvège, où il réside depuis 2005, aucune personnalité politique ne l’a contacté. A part, bien sûr, l’extrême droite, qui a su adapter son discours et n’attaque plus frontalement les immigrés, mais s’en prend à l’islam – une stratégie également à l’œuvre en France, au Front national.

    Cemal n’y voit que du feu : « L’extrême droite n’est plus raciste en Norvège, assure-t-il, plein de candeur. Même le blogueur Fjordman, celui qui a inspiré Anders Behring Breivik [le terroriste néonazi responsable des attentats à Oslo et sur l’île d’Utoya, qui avaient fait 77 morts en juillet 2011], a changé. Il nous soutient, nous, les immigrés, il ne peut donc pas être raciste ! » Même discours chez Waleed Al-Husseini, qui nie partager les idées de l’extrême droite. « Les racistes, de toute façon, n’aiment pas les Arabes comme moi, dit-il. Si j’étais en Arabie saoudite, j’aurais une fatwa contre moi. Ici, dans le monde moderne, on me traite juste d’islamophobe. »

    Si les plus jeunes se laissent berner, leurs aînés ne cautionnent pas ces dangereux rapprochements. « On ne peut pas se compromettre avec Riposte laïque, martèle Nadia El Fani. Mais critiquer l’islam, exiger la laïcité comme nous le faisons, ce n’est pas être islamophobe. En revanche, ne pas prendre en considération la possibilité de la modernité dans les pays musulmans, ça, c’est du vrai racisme antimusulman. »

    La laïcité, celle dont jouissent la plupart des pays occidentaux, voilà, au final, le seul combat de ces militants pour l’instant inaudibles.

  • Les pesticides « néonics » menacent les fondations de la biodiversité Le Devoir - 19 septembre 2017 - Sarah R. Champagne

    http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/508300/les-pesticides-neonicotinoides-menacent-toute-la-biodiversite

    On les connaissait comme les « tueurs d’abeilles ». Or, il semble maintenant confirmé que les pesticides de la classe des #néonicotinoïdes, largement utilisés au Canada, présentent une « sérieuse menace mondiale » pour l’ensemble de la #biodiversité.
     
    Le Groupe de travail sur les #pesticides_systémiques rend public mardi à Ottawa un nouveau rapport qui conclut que les pesticides de cette famille tuent d’autres insectes terrestres et aquatiques qui sont à la base de notre chaîne alimentaire.
     
    Une quinzaine de scientifiques de ce groupe international a analysé la quasi-totalité de la littérature scientifique sur les effets de ces pesticides sur l’environnement publiée depuis 2014. Sur plus de cinq cents études parues en trois ans, un consensus se dégage : les néonicotinoïdes sont toxiques pour d’autres invertébrés, comme les vers de terre, et pour les invertébrés aquatiques. Les #abeilles, surveillées de plus près par les apiculteurs, furent en quelque sorte des lanceuses d’alerte.
     
    Le rapport du groupe de travail compile en outre de nouvelles preuves des effets délétères des néonicotinoïdes sur les pollinisateurs. Des effets qui peuvent survenir « à retardement » même après l’exposition à de faibles doses, notent-ils dans un article à paraître dans la revue Environmental Science and Pollution Research.
     
    Effet domino  
    Les néonicotinoïdes ont donc des impacts « mesurables et mesurés » sur une faune beaucoup plus large que les abeilles, confirme Jean-Marc Bonmatin, vice-président de ce groupe de travail. Ces conséquences produisent un « effet en cascade » expliquait-il au Devoir depuis le Centre national de recherche scientifique d’Orléans en France, avant son départ pour Ottawa.
     
    « Si l’on supprime la nourriture ou une partie de la nourriture à des prédateurs, comme les poissons, les batraciens ou les oiseaux, on les détruit aussi », souligne le scientifique. Des #intoxications aiguës, un effet plus direct, ont aussi été observées chez des petits prédateurs ayant mangé des proies contaminées ou ingéré des semences traitées avec ces produits.
     
    M. Bonmatin ne cache pas être alarmé par ce constat renforcé : « C’est hélas à mettre dans la perspective de la sixième extinction des espèces qui se produit à grande vitesse sur la planète. L’homme, quand il détruit la biodiversité, en général détruit les espèces dites “supérieures”, comme les rhinocéros ou d’autres mammifères. Les pesticides détruisent la base de la chaîne alimentaire, les fondations mêmes de la biodiversité sur terre. »
     
    Les néonicotinoïdes ont aussi des effets sur l’humain, notamment reconnus par l’Autorité européenne de sécurité des aliments. La liste de ses effets commence à s’allonger, explique M. Bonmatin : cancérogènes, perturbateurs endocriniens, liés au spectre de l’#autisme.
     
    « À part les venins foudroyants de certains animaux, ils présentent des niveaux de toxicité jamais égalés. Ils sont plus de 5000 fois plus toxiques que ne l’était le DDT dans les années 1970, par exemple. Comment pouvez-vous imaginer que, s’ils tuent tous les invertébrés, ils soient inoffensifs pour l’humain ? », demande l’écotoxicologue.
     
    Implications locales  
    Le choix du Canada pour présenter cette étude n’est pas anodin pour le Groupe de travail sur les pesticides systémiques. « Porter ce message en Amérique du Nord se veut une forme d’encouragement, pour influer sur ce qui se passe. Et le Canada a le potentiel d’être un bon élève sur le continent », dit-il.
     
    Cette catégorie de pesticides a été détectée à grande échelle dans l’environnement partout dans le monde, et notablement au Canada. Sa présence est généralisée dans les rivières des zones agricoles du Québec depuis au moins 2011. En 2015 et 2016, des néonicotinoïdes ont été détectés dans 100% des échantillons prélevés, a indiqué au Devoir le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC). Les taux observés dans les rivivières en milieu agricole dépassent les normes dans une forte proportion. Un échantillon affichait même une concentration de 4,5 g/l, soit plusieurs dizaines de fois le maximum à partir duquel l’on considère la vie aquatique menacée.
     
    Au Québec, presque toutes les semences de maïs et environ la moitié des semences de soya sont traitées depuis 2008 avec les insecticides de type néonicotinoïdes, selon l’Ordre des agronomes du Québec.
     
    Objections  
    Des semences qui représentent 85 % des volumes de grains totaux vendus dans la province, un marché de 1,1 milliard de dollars, évaluent les Producteurs de grains du Québec (PGQ). L’association désapprouve les nouvelles restrictions prévues par Québec, dans une réglementation qui doit être adoptée cet automne.
     
    L’usage prophylactique, c’est-à-dire de manière préventive au moment du semis, est injustifié et ne devrait plus être permis, selon M. Bonmatin : « Est-ce que je vais prendre des antibiotiques tout l’hiver au cas où je vais attraper une grippe ? » Tout comme les médicaments les plus toxiques ne sont administrés qu’en dernier recours, les néonicotinoïdes pourraient n’être prescrits que lorsque les autres solutions ont échoué, devant une « peste » réelle et confirmée.
     
    Producteurs de grains du Québec craint une baisse de rendement des cultures, affirmant que le gouvernement sous-estime les impacts économiques de la réglementation à venir, évalués à 8,5 millions de dollars pour le moment. Dans un communiqué, ils affirment que « le projet de réglementation est soutenu par des bases scientifiques trop faibles », en objectant par exemple que l’interdiction de ces pesticides s’est traduite par une utilisation accrue d’autres pesticides en certains endroits et par des coûts de remplacement plus élevés.
     
    Un recul de la production qui est loin d’être prouvé aux yeux de M. Bonmatin. Il invite surtout à considérer des solutions de rechange qui ont fait leurs preuves. La « lutte intégrée » contre les organismes nuisibles est à privilégier, un mélange de mesures biotechnologiques, chimiques et physiques.
     
    Un rapport présenté en mars au Conseil des droits de l’homme des Nations unies déboulonnait le mythe de la nécessité des pesticides, en accusant la puissante industrie de commercialisation de nier systématiquement les risques pour la santé humaine pour l’environnement.
     
    Le Fonds mondial pour la nature (#WWF) avertissait quant à lui la semaine dernière que plus de la moitié des espèces canadiennes sont menacées. La population de plus de 50 % des 903 espèces d’oiseaux, de poissons, de mammifères, de reptiles et d’amphibiens s’est effondrée au cours des 40 dernières années, affirme le WWF.

  • Solving the heroin overdose mystery: how small doses can kill | Aeon Ideas
    https://aeon.co/ideas/solving-the-heroin-overdose-mystery-how-small-doses-can-kill

    It was a science journalist, Edward Brecher, who first applied the term ‘overdose mystery’ when he evaluated Helpern’s data for Consumer Reports. Brecher concluded that ‘overdose’ was a misnomer. ‘These deaths are, if anything, associated with “underdose” rather than overdose,’ he wrote.

    [...]

    There are several reasons why heroin addicts overdose. Some might simply take too much of the drug, especially when the heroin is enriched with even more potent opioids. Others might die because the effect of a usually sub-lethal dose of opiate is enhanced by other, concomitantly administered, depressive drugs, such as alcohol. These traditional risk factors have been extensively publicised. Less widely acknowledged is the risk that addicts face if they administer the drug in contexts that have not, in the past, reliably signalled the drug. When this occurs, victims die because they don’t have a Pavlovian response, and their bodies fail to decrease the pharmacological insult of the drug. If we told addicts about the risk of using heroin in an unusual setting, lives would be saved.

    #intoxication #héroïne

  • Les enfants chlorés du Rhône - Le blog de Bernard Gensane
    http://bernard-gensane.over-blog.com/2017/05/les-enfants-chlores-du-rhone.html

    Le lendemain, en discutant avec plusieurs parents, je m’aperçus que de nombreux enfants avaient eu des problèmes de toux, de vomissement et de respiration dans la soirée et au cours de la nuit. Ce jour-là (la #compétition durait deux jours), conscients ou pas de leur bévue, les organisateurs de Chassieu ouvrirent deux portes vitrées, ce qui aéra les lieux.

    Dans un courriel que j’adressai le 13 février au président du Comité du Rhône, je suggérai que la piscine de Chassieu ne fût plus jamais requise à des fins de compétition. Le président me répondit que « le comité manque cruellement de bassins mis à sa disposition de façon gratuite ou payante, pour pouvoir se passer de l’aide d’une municipalité bienveillante ». Il ajouta : « Je transmets toutefois votre courriel à tous les membres du conseil d’administration du comité car il soulève des questions qui méritent d’être débattues lors de notre prochaine réunion le 9 mars et vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes meilleurs sentiments ». Je n’ai eu aucun suivi à ce jour.

    #intoxication #chlore

  • Des experts européens ont sous-estimé des études sur les dangers du glyphosate | Sciences et santé - lesoir.be
    http://www.lesoir.be/1513080/article/actualite/sciences-et-sante/2017-05-29/des-experts-europeens-ont-sous-estime-des-etudes-sur-dangers-du-glyphosat

    Des études qui mettent en évidence le lien entre plusieurs cas de #cancer et le #glyphosate ont été sous-estimées par les agences d’expertise européennes. C’est ce que révèle Le Monde ce lundi soir.

    Le quotidien français cite une lettre de Christopher Portier, toxicologue et biostatisticien de renommée mondiale, adressée ce lundi au président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. L’homme a eu accès à des études confidentielles sur le glyphosate transmises par des industriels aux autorités européennes.

    Selon Christopher Portier, certaines informations mettant en évidence des cas de cancer n’ont été prises en compte ni par l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) ni par l’ECHA (Agence européenne des produits chimiques). Ces agences « ont échoué à identifier tous les cas statistiquement significatifs d’augmentation d’incidence de cancers, dans les études menées sur les rongeurs », explique-t-il dans la lettre.

    #agrochimie #intoxication

  • Pesticides. Peur sur la coopérative | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/pesticides-peur-sur-la-cooperative-629192

    L’inquiétude est à nouveau palpable chez les salariés de la coopérative #Nutréa-Triskalia de Plouisy (Côtes-d’Armor), qui craignent d’avoir été exposés cette semaine à un produit antiparasitaire hautement toxique. « D’anciens salariés ont déjà été empoisonnés par des produits dangereux. Alors, forcément, on s’inquiète », lâche Serge Le Quéau, de l’Union syndicale Solidaires Bretagne, faisant référence aux multiples affaires d’#intoxication aux pesticides en cours au sein de cette entreprise spécialisée dans les aliments pour bétail, qui a, en outre, toujours nié ses responsabilités.

    #phospine

  • • Idées reçues sur les migrants 

    • (1/6) : « Ils envahissent la France »
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/10/05/idee-recue-n-1-les-migrants-envahissent-la-france_5008359_4355770.html

    L’Hexagone est loin d’être la première destination des demandeurs d’asile, surtout quand on rapporte leur nombre à la population.

    • (2/6) : « Ils sont mieux logés que les SDF »
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/10/06/idee-recue-sur-les-migrants-2-6-ils-sont-mieux-loges-que-les-sdf_5009003_435

    Série (2/6). Souvent dans des campements de fortune, les demandeurs d’asile peuvent bénéficier de certains hébergements distincts de ceux des sans-abri français.

    • (3/6) : « Ils viennent en France pour se faire soigner »
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/10/07/idee-recue-sur-les-migrants-3-6-ils-viennent-en-france-pour-se-faire-soigner

    Série (3/6). L’aide médicale d’Etat (AME) nourrit de nombreux fantasmes mais les conditions pour pouvoir en bénéficier sont relativement strictes.

    • (4/6) : « Ils volent le travail des Français »
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/10/10/idee-recue-sur-les-migrants-4-6-ils-volent-le-travail-des-francais_5011081_4

    Les autorisations de travail pour les ressortissants étrangers sont délivrées en fonction de certains critères, comme le chômage dans le secteur d’activité et géographique concerné.

    • (5/6) : « Ils viennent profiter des allocations »
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/10/11/idee-recue-sur-les-migrants-5-6-ils-viennent-profiter-des-allocations_501183

    En réalité, les aides auxquelles ils peuvent prétendre sont réduites.

    • Les intox du FN sur les « privilèges » des migrants face aux Français
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/11/07/les-intox-du-fn-sur-les-privileges-des-migrants-face-aux-francais_5026857_43

    Le parti d’extrême droite diffuse une série de tracts qui oppose la situation des migrants aux étudiants, agriculteurs ou mal-logés français. Avec des arguments trompeurs et erronés.

    #intox #migrant #fn

  • En débat : l’#internationalisme selon Frédéric Lordon – CONTRETEMPS
    http://www.contretemps.eu/maler-internationalisme-lordon

    Frédéric Lordon s’est exprimé récemment sur l’internationalisme selon trois modalités relativement distinctes : dans des textes d’intervention immédiatement politiques sur la Grèce (réunis sous le titre On achève bien les grecs. Chroniques de l’Euro 2015[1]), dans un ouvrage de philosophie politique (Imperium. Structure et affects des corps politiques[2]) et enfin dans deux entretiens : l’un publié par la revue Ballast[3] et l’autre publié sur le site Contretemps[4].

    Ces textes ont en commun une tentative de rétablir le véritable sens de l’internationalisme, par-delà les équivoques de sa dénomination. L’internationalisme se présenterait sous deux faces : comme un projet recevable sous conditions de solidarité inter-nationale et comme le projet totalement illusoire d’une humanité post-nationale.

    • Extraits d’Alternative libertaire

      Caricature de la pensée libertaire

      En considérant que transcendance et verticalité sont indissociables du social, et que transcendance, verticalité, et État sont synonymes, Lordon énonce son axiome : l’État est inévitable dans toute société politiquement organisée. Il appelle « État général » cette entité abstraite propre à toute société, dont l’État républicain moderne en régime capitaliste ne serait qu’une forme particulière parmi d’autres.

      Le problème, c’est que cette notion d’État général est trop floue, non historique. Lordon va jusqu’à supposer que les expériences de communes libertaires auraient elles aussi mis en place des formes d’État, dans la mesure où elles reposaient sur des instances fédérales régulatrices. Il méconnaît ainsi la spécificité des formes politiques libertaires.

      Il pense discréditer la pensée libertaire et sa recherche d’horizontalité pure. Mais il caricature cette pensée, qui admet des formes de verticalité au niveau des fédérations de communes, sans pour autant assimiler ces verticalités à des formes d’État. C’est cela qui manque à Lordon : penser une verticalité qui parte de la base, et qui ne repose plus sur une captation du pouvoir par un État séparé des individus.

      Lordon critique également l’internationalisme libertaire ou communiste, qu’il juge naïf et sans ancrage. Il confond tranquillement la naïveté du « citoyen du monde » new age et le projet internationaliste libertaire. Il balaye d’un revers de main l’idée selon laquelle les prolétaires du monde entier seraient tous et toutes liés par le fait de leur exploitation, en réaffirmant le principe de l’appartenance nationale. Faisant preuve d’une totale absence de nuance, ne concevant l’universalité de l’internationalisme que comme universel abstrait, théorique, il oublie la réalité de l’exploitation au niveau mondial, ainsi que la possibilité de concilier l’appartenance à plusieurs groupes humains. Pourtant, l’appartenance locale n’exclut pas l’appartenance globale.

      #alternative #caricature_pensée_libertaire
      #intolérance #mépris

  • Jamie Oliver, sa paëlla et la fin du monde
    http://www.cafebabel.fr/article/jamie-oliver-sa-paella-et-la-fin-du-monde.html


    Signe des temps

    Aurions-nous réagi de la même manière si Ferran Adrià (célèbre chef catalan, ndlr) avait modifié la recette ? Le problème est-il vraiment d’avoir osé appeler le plat de Jamie Oliver « paëlla » et pas « riz avec d’autres choses », comme l’ont expliqué certains ? En fin de compte, nous allons comme souvent rejeter la faute sur la sémantique. Tout ce débat sur « si l’on rajoute du chorizo à une paëlla, on ne peut pas l’appeler paëlla », nous fait beaucoup penser à « le mariage de deux personnes du même sexe ne peut pas s’appeler mariage ». Finalement, l’essence des choses est toujours la même. Comme la créativité des Espagnols, qui ne s’est pas faite attendre un seul instant.

    #agressivité #intolérance #cuisine

  • La montée de l’intolérance en #Europe inquiète les LGBT
    http://fr.myeurop.info/2016/10/24/la-mont-e-de-l-intol-rance-en-europe-inqui-te-les-lgbt-14803

    P margin-bottom : 0.21cm ; Malgré de nombreuses avancées en faveur des droits des personnes LGBT, la vague populiste dans certains pays européens fait craindre un retour en arrière.

    P margin-bottom : 0.21cm ; lire la suite

    #Société #INFO #France #Lettonie #Pologne #homophobie

  • Produits laitiers - Food 2.0 LAB
    http://food20.fr/ressources/produits-laitiers

    Produits laitiers, plutôt que #lait, car le lait maternel est un aliment naturel seulement pour les nourrissons, mais l’introduction du lait dans les consommations adultes a été le fait d’éleveurs de gros bétail (de la vache à la chèvre), sans doute, avec la #domestication_animale du néolithique, dans le foyer du Moyen-Orient. Car ni en Chine, ni en Amérique andine, le lait et ses produits dérivés n’ont été utilisés, d’où une forte intolérance des populations.
    D’où la critique du lait comme aliment “universel”, et la montée des mouvements anti-lait depuis que la communication n’est plus contrôlée par les grands groupes industriels (CNIEL en France) mais par les internautes qui ont accès aux publications scientifiques nettement plus critiques sur la consommation de lait après le sevrage maternel. De ce fait, la publicité utilise des codes visuels trompeurs (vaches dans les prés, moines dans des caves, laitière du peintre Vermeer). Cela va parfois jusqu’au retrait des allégations santé par crainte de poursuites judiciaires ou à la confusion (lire l’article sur Heidi et la marque suisse, plus bas). Et le constat que les recommandations sur l’apport de calcium par le lait sont très disparates selon les pays.

    http://i2.wp.com/food20.fr/wp-content/uploads/2015/12/Intol%C3%A9rance_lactose_carte.jpg?w=628
    #intolérance_au_lait #fromage #histoire #cartographie

  • Un couple condamné à combler une mare à cause du bruit des grenouilles
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/06/10/97001-20160610FILWWW00034-un-couple-condamne-a-combler-une-mare-a-cause-du-

    Un couple vivant dans un hameau de Dordogne a été condamné à combler la mare située au fond de leur jardin suite à la plainte de voisins agacés par le bruit des grenouilles qui y vivent, rapporte aujourd’hui Le Parisien. Un premier procès avait pourtant penché en leur faveur.

    Selon le jugement de la cour d’appel de Bordeaux, le point d’eau de 300 m² figurant « au cadastre du village depuis plus d’un siècle » doit disparaître dans un délai de quatre mois, a expliqué le propriétaire au quotidien. Un huissier a pourtant évalué le volume sonore causé par les batraciens à 60 décibels, soit l’équivalent d’une machine à laver. Le couple ne comprend pas la décision de la cour d’appel et pourrait décider de se pourvoir en cassation.

    –-------------
    C’est complétement aberrant cette histoire
    –-------------
    Les amphibiens disparaissent à un rythme inquiétant
    http://planeteviable.org/disparition-amphibiens
    –-------------
    La Liste rouge des espèces menacées en France
    https://inpn.mnhn.fr/docs/LR_FCE/UICN-LR-Reptile-Fascicule-m5-1.pdf
    –-------------

    #batraciens #nuisance_sonore #écologie #disparition #extinction

    –---
    edit - l’article du Figaro est mensonger il y a des informations complémentaires sur ce lien qui permettent de mieux comprendre la situation : http://wikiagri.fr/articles/jurisprudence-les-coassements-des-grenouilles-sont-du-tapage-nocturne/9783

    • La brève ne précise pas où est fait le relevé, elle ne précise pas grand chose. J’avoue que je suis pas si compréhensive que toi. Je vais voire si je trouve plus d’infos là dessus.
      –---
      ici il n’y a pas beaucoup plus d’infos on sais qu’il s’agit de 40 rainettes et qu’elles ne font du bruit qu’en période de rut.
      http://www.leparisien.fr/societe/silence-les-grenouilles-10-06-2016-5870301.php
      –---
      Sur france bleu ils parlent de 30 rainettes et on découvre que les propriétaire à déplace la mare - du coup il l’a peut être déplacé plus près de ces voisins - l’article ne précise pas.
      https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/dordogne-condamnes-car-les-grenouilles-de-leur-mare-font-trop-de-bruit-14
      –---------
      Sur WikiAgri il y a plus d’infos et la mare est pas si centenaire que le disent les premiers articles.
      http://wikiagri.fr/articles/jurisprudence-les-coassements-des-grenouilles-sont-du-tapage-nocturne/9783

      « Cette mare existait déjà de mémoire des grands-parents de ma femme, elle n’a donc pas été créée spécifiquement il y a 12 ans. Les grenouilles qui y sont, nous ne les y avons pas introduites. Elles sont venues naturellement. La mare en question voit aussi des canards passer de temps à autres, il y a des poissons aussi... Quand nous avons racheté cette propriété, et que nous avons refait cette mare, elle ne gênait pas notre voisin. Il m’avait même demandé quelle était l’entreprise qui m’avait aidé pour la mare, et il avait fait appel à elle, pour construire sa propre mare ! Depuis, il l’a comblée, et porte donc plainte contre nous pour la nôtre, au prétexte du bruit émis par les grenouilles la nuit durant la saison des amours... C’est-à-dire sur à peu-près deux mois, en avril-mai. »

      et on trouve la réponse à ta question : le relevé sonore à été fait d’une des chambre des plaignants la fenêtre ouverte. Et la mare est illicite, contrairement à ce que disent les premiers articles que j’ai trouvé.

    • Ce qui me dérange dans ce genre d’article c’est que forcément on se prend de sympathie pour les grenouilles et les propriétaires de la mare, mais qu’on a qu’un seul point de vue.

      Si les 60 db sont côté voisins (et ça semble le cas puisque l’article dit que la mesure a été effectuée pour constater la nuisance), ça fait un aspirateur qui t’empêche de dormir ou d’ouvrir les fenêtres pendant quelques semaines. Y a des grenouilles dans la rivière située à une centaine de mètres de mes fenêtres, je vois bien le bruit d’enfer que ça peut faire (même si elles ne me dérangent pas vu la distance).

      C’est facile de faire un article accusateur du style « les bidochons face aux grenouilles » mais je les vois moins scandalisés quand il faut tout aplanir pour faire un barrage ou un aéroport.

      Bref ce genre d’article m’agace :)

    • J’ai ajouter les infos un peu plus haut, tu as bien fait de demander des précisions. Je reconnais que les articles sont pour la plus part biaisés et partisants, celui de wikiargi me semble plus interessant.
      La mare est en fait illicite et pas centenaire. Du coup c’est logique d’un point de vue juridique de la comblé. D’un point de vue écologique c’est quant même regrettable puisque les mares sont précieuses pour de nombreuses espèces pas seulement les bruyantes rainettes.
      Il semble y avoir d’autres contentieux de voisinages entre ces gens (arbres mitoyens - haies trop proches ...). Le problème c’est que rien n’est prévu pour les grenouilles, elles sont simplement condamné à mort alors que c’est une espèce protégés.

      Au passage pour info les rainettes mâle peuvent monter jusqu’à cent décibels et 30 000 coassements par nuit. http://www.leprogres.fr/france-monde/2012/07/18/mais-pourquoi-les-grenouilles-font-elles-tant-de-bruit-le-soir

      #rainette #voisinage #rut

    • Merci pour tes recherches @mad_meg

      On tombe dans le travers classique du journaliste qui dit qu’il y a eu condamnation pour motif Y bien sensationnel alors que quand tu creuses il y a aussi un motif X plus grave et plus pertinent mais avec beaucoup moins de potentiel « buzz »

      Effectivement les populations animales sont les premières victimes ici. Il faudrait que les enfants d’aujourd’hui aient la possibilité de ressentir l’émerveillement à la découverte des têtards dans une mare, pour avoir envie de les protéger étant adultes. Et que l’état arrête de lancer des grands projets inutiles qui saccagent tout

      #journalisme_en_carton

    • C’est moi qui te remercie @nicolasm car j’étais tombé dans le panneau et sans toi j’y serais resté encastré :)
      @intempestive merci pour tes précisions historiques. J’espérais bien que tu réagirais à cette histoire de rainettes.
      Je me demande comment le son se cumule mathématiquement. il y a environ 40 rainettes mettons qu’il y ai la moitié de mâle ca fait 20 braillards à 100 décibels chacun. Est-ce que les décibels s’additionnent ? ca ferais 2000 db à la source ... Bon je vais allé voire si je trouve ca sur gogol
      –-
      edit - alors gogol me dit que le son ne s’additionne pas - je m’y attendais un peu - C’est un sommation logarithmique.

      (75 dB)+(75 dB) ne donneront pas 150 mais 78 décibels. Le tableau ci-dessous permet de cumuler des sources sonores par couple si l’on ne veut pas faire une sommation logarithmique :
      10*log (10 N1/10 + 10 N2/10 + ...+10 Nn/10).

      http://www.genie-acoustique.com/spip.php?rubrique36
      Je me sens pas de faire la sommation logarithmique avec les 20 rainettes mais si c’était 2000db à la source ca ferais longtemps que les humains auraient exterminé les rainettes. On y travaille quant même sérieusement.

      @petit_ecran_de_fumee tu dois déjà y avoir pensé mais le hérisson c’est un bon prédateur de limace (et de lombrics aussi mais ça c’est probablement moins bien pour le potager). Il y a pas mal de liens qui expliquent comment attiré les hérissons, j’en met un quant même : https://potager.ooreka.fr/astuce/voir/268678/un-herisson-contre-les-nuisibles

      #hérisson #décibels

    • @mad_meg : comme le dit l’exemple que tu cites ci-dessus, mettre une deuxième source sonore identique à la première, c’est additionner 3 dB (quel que soit le niveau de la source).

      Si tu mets 16 fois la source sonore ( = 2x2x2x2 soit 2 puissance 4), ça fera donc 4 doublements à 3dB chaque, soit 12 dB de plus.
      À 32 fois la source, tu ajoutes 15 dB.

      Et donc, si on prend tes 20 braillards à 100 dB chacun, ça nous fera un brâme à 113 dB.

      Note que la puissance varie comme l’inverse du carré de la distance à la source. Et, donc, chaque fois que tu doubles la distance à l’émetteur, tu divises par 4 la puissance reçue et tu diminues donc l’intensité sonore de 6 dB.

    • Merci @simplicissimus on pourrais donc savoir à quelle distance de la mare se trouve la fenêtre des voisins. Le relevé est exactement de 63dB. Mais j’ai pris 100dB par rainette ce qui est le score maximal et pas la moyenne. Je vais voir si je trouve la moyenne des rainettes gauloises et si j’arrive à faire l’inverse du carré de la distance à la source comme tu me l’explique.

      –---
      J’ai trouvé une fourchette de 70-90 dB pour une rainette ordinaire (100dB étant plutot le score du Demis Rousso des rainettes). Avec une base de 80 dB par rainette à la source ca ferait 100,29 pour la mare au complet. Sauf que je bloque pour la suite. Je me suis manifestement enthousiasmé un peu vite sur l’inverse du carré de la distance à la source.

    • Un intéressant point de vue juridique (et pragmatique) sur le sujet. Mais c’est en Suisse…
      http://www.karch.ch/karch/page-28588.html

      Une dispute portant sur les cris de grenouilles n’est souvent ni la première, ni la dernière manifestation d’un conflit de voisinage. Cela ne doit pas être perdu de vue au moment de résoudre le problème : la suppression des nuisances n’engendre pas automatiquement une réconciliation.

    • interessant en effet je relève ce passage ;

      Tous les amphibiens sont des animaux protégés qu’il est interdit de capturer, de tuer ou de blesser. Il est également interdit de les déplacer ou de les placer en détention. Il est également interdit d’endommager ou de détruire leurs sites de reproduction, à savoir les mares. Si un étang est détruit, un site de remplacement doit en principe être créé ; cette disposition n’est pas appliquée rigoureusement pour les étangs de jardin. Il est également possible d’obtenir une autorisation de capture et de déplacement de grenouilles auprès du service cantonale de protection de la nature ou de la faune

    • Très intéressant l’histoire de l’#intolérance au bruit. #subjectif
      Un fœtus perçoit les battements du cœur de sa mère aussi fort que nous entendons un moteur de voiture de course, ce qui explique qu’un enfant s’endorme plus facilement en voiture ou avec le bruit d’un aspirateur.
      Notre intolérance à une conversation de téléphone mobile publique serait surtout du au fait que nous ignorons ce que répond l’autre interlocuteur.
      Et l’intolérance au bruit de voisinage quand tu ne connais pas tes voisins est plus forte que si ce sont des amis.
      #ignorance

    • Excellent @simplicissimus j’ai eu un temps la visite des flics tout les soirs à 22h10, mon voisin ne supportant pas un seul bruit comme celui de ramener une assiette à la cuisine. Un soir, les flics débarquent très fiers de m’annoncer qu’ils viennent de m’entendre passer l’aspirateur, le son provenait pourtant de la télévision … J’ai fini par me rendre au commissariat pour demander qu’ils cessent de soutenir la #paranoïa de mon voisin, ça a marché !

    • Ah les voisins du dessus ils font des drôles de bruits. Curieusement mon ancien voisin de dessous me disait que je faisait pas assez de bruit.

      Je reviens avec la distance du son. En cherchant là dessus j’ai trouvé quelques infos que je met ici.

      Le son dans l’air se propage à environ 330 m/s.
      Quelle distançe va til parcourir ?:comme dirais l’autre ça va dépendre de l’ACUITE auditive du « récepteur » !
      Ce n’est pas parce qu’on est INCAPABLE de l’entendre qu’il ne se propage pas PLUS LOIN.
      Ce n’est parce qu’il s’ATTENUE qu’il n’exsite plus !
      Tout dépend donc de la SENSIBILITE du « récepteur » à « entendre » la vibration transportée par les molécules d’air.
      Lorsqu’un son est émis (ça dépend par quoi),il peut l’étre avec une certaine DIRECTIVITE. Plus l’on va s’écarter de cette directivité, plus l’ATTENUATION sera accentuée

      http://forums.futura-sciences.com/physique/196919-calculer-distance-dun.html

      Avec tous ces paramètres je suis pas prête de savoir où est la mare. J’aurais pas perdu mon temps, j’ai pu faire une échelle des rainettes.

      - 30 dB : conversation à voix basse
      – 40 dB : réfrigérateur
      – 50 dB : pluie
      – 55 dB : lave-linge
      – 60 dB : conversation normale ou le bruit de la mare dans la chambre des Malfione
      – 65 dB : téléviseur
      – 70 dB : sonnerie de téléphone ou une rainette discrète
      – 75 dB : aspirateur
      – 80 dB : automobile ou une rainette moyenne
      – 85 dB : aboiement
      – 90 dB : tondeuse à gazon ou une rainette très en forme
      – 95 dB : klaxon
      – 100 dB : chaîne hi-fi ou 20 rainettes moyennes ou le Demis Rousso des rainettes
      – 105 dB : concert, discothèque
      – 113 dB : 20 Demis Rousso des rainettes en choeur
      – 130 dB : course automobile
      – 140 dB : avion au décollage
      – 185 dB : Ariane V au décollage ou un troupeau de 337426958 rainettes de type Demis Rousso

      source :
      http://www.lerepairedessciences.fr/r.../voir_loin.htm

    • C’est une échelle qui va beaucoup servir @intempestive :P

      Pour les rainettes en mode Ariane V, ca ferais un troupeau de 337426958 Demis Rousso \o/
      mais c’est possible qu’il n’y ai pas assez de rainettes Demis Rousso sur terre pour vérifier si mon calcul est juste :s
      –----

      J’ai pas encore les rainettes mais mon calcule doit être faux, il me semble qu’il manque des rainettes.

      la formule qui donne le niveau sonore en dB est : n = 10 * log( I/Io ) avec I l’intensité su signal sonore et Io = 10^-12 W/m² l’intensité du plus petit signal audible par l’Homme.

      http://couleur-science.eu/?d=2014/08/07/18/30/15-lechelle-logarithmique-des-decibels
      –---

      Oulala les logarithmes c’est joli mais j’y comprend rien. Maintenant avec 15 Demis Rousso je te fait Ariane V !
      #Je_donne_ma_langue_au_chat_de_Schrödinger

    • Intéressante cette affaire. D’après une vidéo de France 3 (1), on voit que la distance entre la mare et la résidence des plaignant est de 12 mètres environ. Pour voir sur une carte, voici :
      -- les coordonnées géographiques de la mare : 0,542653 de longitude et 45,097430 de latitude ;
      -- les coordonnées en Lambert 93 : 506722 – 6447246.

      Ce qui est bizarre, c’est que M. Pecheras dit dans l’article de France bleue (2) que la mare

      « est au cadastre, je l’ai même déplacée, avant elle était au pied de leur mur, je pensais bien faire ».

      Hors, on la voie pas sur cadastre.gouv.fr (Grignols, section AS, parcelle 11).

      En tout cas, la décision de la Cour de cassation sera intéressante, notamment par l’absence de prise en compte du statut d’espèce protégé des batraciens. Du moins semble-t-il vu qu’on pas pas le texte complet de la décision.

      1. http://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/dordogne/grenouilles-trop-bruyantes-des-perigourdins-condamnes-r
      2. https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/dordogne-condamnes-car-les-grenouilles-de-leur-mare-font-trop-de-bruit-14

    • @touti : je me souviens la première fois que j’ai participé à la « fête des voisins » j’y suis allé à reculons.. Et finalement j’ai bcp apprécié, je me suis dit qu’il faudrait en faire 4 par ans
      Je serais curieux de connaitre les stats de conflits de voisinage dans les quartiers ayant organisé une fête des voisins dans l’année précédente, par rapport aux autres.
      Je suis sûr que ça change tout..

    • Je ne dénigre pas Démis Roussos, loin de moi cette idée ! mais c’est vrai que j’ai mal orthographié son nom alors on peu se poser la question.
      Je l’ai choisi en référence aux décibels qu’il est capable de fournir.

      Il s’agit de mesures en décibels (dB) ; mesures recueillies à 1 m face au chanteur et ce, par rapport au volume des salles où sont données les représentations. A titre de comparaison, la voix parlée normale se situe aux environs de 40 décibels.

      On peut alors distinguer :

      Les voix de Grand Opéra : puissance 120 décibels (pour les salles dites de 1ère catégorie, c’est-à-dire d’un volume égal ou supérieur à 30 000 m3)
      Les voix d’Opéra : puissance 110 décibels (salles de 2ème catégorie, soit de 16 à 30 000 m3)
      Les voix d’opérettes et d’opéras comique : puissance 90 à 110 décibels
      Les voix de salon (concert) : puissance 80 décibels
      les voix « banales » : puissance 70 décibels

      En fait le Démis Roussos des rainettes c’est vrai que c’est insultant car la rainette qui as le plus de coffre n’est en fait qu’un chanteur d’opérette.

    • @af_sobocinski , le cadastre numérisé ne fait plus apparaitre que les informations strictement nécessaires à l’administration fiscale (surface du sol/du bâti). Toutes les indications relevant du droit privé (mitoyenneté des clotures, mares, etc) ont disparues.

    • @af_sobocinski, Je m’aperçoit en vérifiant sur le cadastre de ma commune que j’ai parlé un peu vite : certaines mares figurent bien, d’autres non. Les mares anciennes comblées et les plans d’eau récents (20 ans quand même) ont tendance à ne pas apparaitre (mais c’est un peu aléatoire).

    • Le cadastre représente bien les étangs, points d’eau etc. cf. la piscine en parcelle 4

      en revanche, il semble que les points d’eau aient été fortement restructurés puisque la photo sur gg:maps montrent des différences sensibles avec le cadastre. L’étang de la photo est en parcelle 11, alors qu’au cadastre il y a 2 petits étangs en parcelle 9…

  • Les zadistes et le mouvement qui vient

    http://lavoiedujaguar.net/Les-zadistes-et-le-mouvement-qui

    Car c’est un mouvement qui vient des zadistes et qui quelques fois peut comporter des personnes qui sont étrangères.
    François Hollande le 17 mai sur Europe 1.

    Le gouvernement fait face depuis plus de deux mois à une fronde d’ampleur contre la casse sociale et les politiques libérales incarnées par la loi travail. Il passe en force avec le 49.3, les interdictions individuelles et collectives de manifester, les blessé·e·s par les armes de la police et les arrestations par centaines. Pourtant le mouvement en cours a l’air de ne pas vouloir se donner de fin : des dizaines de milliers de personnes restent dans les rues lors des manifs, des nuits debout, les blocages et grèves s’amplifient...

    À chaque fois qu’un gouvernement se sent menacé par la rue, les mêmes fictions politiques et médiatiques s’énoncent (...)

    #LoiTravail #ZAD #intox

  • Glory for #intolerance
    http://randalmatheny.com/glory-intolerance

    God is too just to tolerate evil; he is unable to condone wrongdoing. So why does he put up with treacherous people? Why does he apparently say nothing when the wicked devour those more righteous than they are? Because he is following his plan and in his own time will punish evil and recompense those who do good....

    #God_and_faith #divine_sovereignty #God #holiness #judgment

  • L’épilation des #poils sous les bras est le « #voile » de la #femme occidentale - La Libre.be
    http://www.lalibre.be/debats/opinions/l-epilation-des-poils-sous-les-bras-est-le-voile-de-la-femme-occidentale-570

    Bref, je me suis dit qu’il était temps de se (re) poser la question des poils et de l’#intolérance grandissante à leur égard. Cela vous semble anecdotique ? Pas à moi ! Si je me suis faite à l’idée que j’élève mes filles dans un monde où les femmes peuvent devenir présidente des Etats-Unis mais où les poils sous les bras condamnent irrémédiablement au #bannissement social, j’ai plus de mal à accepter, sans lutter, de les voir grandir dans celui où les femmes peuvent réussir dans tous les domaines mais où, dans l’#intimité de la chambre à coucher, il est indispensable de ressembler à une actrice de film X. Cela résume d’ailleurs bien le monde d’aujourd’hui : l’#égalité homme-femme progresse dans de nombreux domaines mais on n’arrive pas à faire diminuer toutes les "violences sexuelles (conjugales, harcèlement de rue, viols, etc.).