• La Barre face au Sacré-Coeur Vidéo

    La FNLP a décidé de replacer d’une manière symbolique la statue originelle du chevalier de la Barre, martyre victime de l’Eglise, à sa place originelle face au Sacré-Coeur. Histoire de cette initiative.

    https://www.youtube.com/watch?v=ihMKClbS-8o

    Le Chevalier de la Barre est devenu le symbole de la liberté de conscience et de la Libre Pensée . Cette statue inaugurée, lors du Congrès mondial de la Libre Pensée en 1905 à Paris au moment du vote de la loi de Séparation des Églises et de l’État , devant une foule de 25 000 manifestants, a toujours été insupportable pour les suppôts de la Réaction .

    Ainsi l’ Evêché de Paris la fit déplacer en 1926 dans le square Nadar en contrebas de la Butte Montmartre . En 1941, les nazis avec le soutien du Régime de Vichy la déboulonnèrent avec toutes les statues des Humanistes, des Laïques, des Philosophes des Lumières , des Francs-Maçons, pour faire du bronze récupéré pour les canons. Mais les statues des « saints » et de _ Jeanne d’Arc _ furent épargnées par la furie fasciste et corporatiste.

    Un public important de libres penseurs et de laïques, devant une foule de touristes très intéressés et dûment informés par un dépliant de la Libre Pensée en plusieurs langues expliquant le sens du rassemblement, se pressait devant la statue à nouveau érigée en hommage à François-Jean Lefebvre de la Barre .

    Source : https://www.fnlp.fr/2024/01/21/le-7-avril-2023-la-fnlp-remettait-symboliquement-a-sa-place-originelle-la-statu

    #Histoire #paris #montparnasse #chevalier_de_la_Barre #commune #bucher #liberté_de_Penser #statues #Laïcité #religion #FNLP #LP #église #intolérance #statue

  • C’est marrant, toutes ces bougnoulettes qui geignent, et tous ces araboeux qui font les malins, pas un pour faire un film « Et ta sœur ? elle bat le beur » Ensuite ça ira se plaindre qu’ils ont un problème de #racisme et d’#intolérance... Pauvres bichons #mdr / Regardez vous en face, et si le bled vous manque, personne ne vous retient. #culture #échanges #diplomatie #politique L’Europe se passera du Maghreb, les Chinois n’attendent que ça.

  • Librairies libertaires
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#combat

    Heurs et malheurs ! D’un article de « Livre Hebdo » à quelques épisodes de la difficile vie des librairies libertaires confrontées aux agressions de groupes fascistes mais aussi à l’intolérance de certains proches, ce n’est pas un long fleuve tranquille que de propager une littérature de combat...

    #librairie #libertaire #anarchisme #intolérance

  • #Gluten, l’ennemi public ?

    En abordant le sujet de l’explosion contemporaine d’#intolérance au gluten, ce film raconte en fait d’une bataille menée par certaines des sociétés les plus puissantes de la planète contre la science libre et notre #santé à nous tous. En jeu, en plus, est la survie de millions de petits agriculteurs, tout autour de la planète, qui risquent d’être chassés du marché. Comment ces choses peuvent être liées entre elles ?

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/62747_1
    #industrie_agro-alimentaire #gluten #film #documentaire #film_documentaire #blé #céréales #alimentation #gluten-free #allergie #intolérances_alimentaires #business #alimentation #blé #coeliaquie #industrie_chimique #CIMMYT #Fondation_Rockfeller #engrais #engrais_chimiques #Norman_Borlaug #Sonora_64 #révolution_verte #agriculture #industrialisation #glyphosate #ABCD (#Archer_Daniels_Midland, #Bunge, #Cargill, #Louis_Dreyfus_Company) #agriculture_intensive #OGM #Monsanto #herbicide #microbiome #roundup #OMC #barrières_non-tarifaires #protectionnisme #capitalisme

    voir aussi, via @odilon :
    https://seenthis.net/messages/911865

  • Étrangers sur l’alpage

    Avec Étrangers sur l’alpage, Roselyne Bertin ouvre aux jeunes lecteurs le monde de la vie des bergers et de leurs troupeaux de moutons sur un alpage des Hautes-Alpes le temps d’un été.

    Ce roman fort est aussi un roman profondément humain, qui dénonce les #préjugés et l’#intolérance.

    Etrangers sur l’alpage, s’adresse aux jeunes avec deux thèmes forts de l’actualité :

    – les migrants qui passent d’Italie vers la France dans les Hautes-Alpes par la frontière surnommée la frontière de tous les dangers ;

    – le loup présent dans les Hautes Alpes qui fait des ravages dans les troupeaux de moutons.

    « Chaque année, quand arrivent les vacances, Germain a un job d’été tout trouvé : aide-berger au #col_des_Thures. Le troupeau de moutons, les chiens, la liberté en pleine montagne, la belle vie ! Une vie qu’il adore, un métier qui plus tard, pourrait être le sien. 
La belle vie ? Et si ça n’était pas si simple ? Si les menaces qui pesaient sur l’#alpage, tellement paisible d’habitude ? Ces empreintes autour de l’abreuvoir, Germain les a vues. Ou les as imaginées peut-être ... Cet inconnu arrivé à la bergerie avec l’orage et dont la chienne Papou ne ferait qu’une bouchée, Germain est prêt à ...prêt à quoi ?
 Cet été-là bouleverse à jamais la vie de Germain. »

    https://www.leseditionsdumontblanc.com/fr/medias/etranger-sur-l-alpage-n20

    #migrations #rencontre #frontières #livre #montagne #loup #asile #MNA #mineurs_non_accompagnés #Hautes-Alpes #frontière_sud-alpine #Roselyne_Bertin #Etrangers_sur_l'alpage #bergers #Alpes #France #livre_jeunesse #asile #réfugiés #jeunes

  • Après l’attentat de Conflans : ne pas se laisser diviser entre travailleurs ! | #editorial des bulletins d’entreprise LO
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/apres-lattentat-de-conflans-ne-pas-se-laisser-diviser-entre-travaill

    L’assassinat d’un professeur de collège à #Conflans-Sainte-Honorine, décapité pour avoir montré des caricatures de #Charlie_Hebdo, nous plonge une fois de plus dans l’horreur. Une horreur et un dégoût redoublés par le fait que ces actes ignobles sont toujours utilisés par les racistes, les réactionnaires et les anti-immigrés avec, pour résultat, de diviser le monde ouvrier.

    L’acte est effroyable. Tout aussi glaçant est le processus qui a conduit et armé la main de ce jeune de 18 ans, d’origine tchétchène. Son passage à l’acte a, en effet, suivi une campagne d’agitation et de manipulation, orchestrée par la mouvance de l’#islamisme intégriste. Celle-ci a voué le professeur à la vindicte publique, en faisant passer un cours sur la liberté d’expression pour du #racisme et de l’#islamophobie.

    Ces agitateurs intégristes prétendent parler au nom des musulmans qui peuvent, à juste titre, se sentir stigmatisés et rejetés. Mais ils ne visent qu’une chose : imposer leur ordre moral à tous, à commencer par les #musulmans.

    Ils ne s’en prennent pas seulement à ce qui est enseigné à l’école. Ils veulent aussi régir la vie des musulmans et menacent qui ne suit pas le ramadan comme ils le voudraient ou qui boit de l’alcool. Ils font pression sur les musulmanes qui ne se conforment pas à leurs règles. Demain, s’ils s’enhardissent, ils s’opposeront à ceux qui écoutent de la musique ou jouent au foot. C’est ce qu’ils font dans certains pays où ils sont au pouvoir. C’est ce que l’on a vu dans les régions dominées par Daech.

    La dictature qu’ils préparent pèsera avant tout sur les classes populaires. Comme le monde occidental a ses #fascistes d’extrême droite, le monde musulman a les siens. Quand l’extrême droite identitaire utilise la peur de l’étranger, les #islamistes se servent de la religion pour dominer ce qu’ils considèrent être leur communauté.

    Les deux s’alimentent mutuellement, les deux sont des ennemis mortels des travailleurs. Et les deux sont prêts à creuser un fossé de sang et à s’imposer par la terreur. On l’a vu en Europe dans les années 1930 avec Hitler, en Algérie pendant la décennie noire des années 1990 et, récemment, en Syrie et en Irak avec Daech.

    Qu’ils viennent des rangs de l’extrême droite ou des intégristes, ceux qui prétendent limiter les libertés veulent faire de nous des moutons dociles, soumis à eux, mais aussi au patronat. Il ne s’agit pas seulement de discuter où se trouvent les limites de la #liberté_d’expression. Ce sont nos droits et nos intérêts de travailleurs qui sont menacés : la liberté de contester, de s’organiser, de revendiquer et de faire grève.

    Alors, les travailleurs doivent combattre ces deux ennemis en faisant bloc en tant que prolétaires, en s’appuyant sur leurs intérêts communs d’exploités et sur les combats qu’ils ont à mener ensemble, jour après jour.

    Comme tous les autres dirigeants politiques, Macron a appelé à l’#unité_nationale et au respect de la République. Mais derrière ces prétendues #valeurs_républicaines, il y a un ordre social contraire aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.

    La société ne se délite pas seulement sous les coups de boutoir de militants réactionnaires. Ces derniers ne font qu’exploiter politiquement le désarroi et l’abandon dans lesquels la crise, le chômage de masse et la misère plongent des millions de femmes et d’hommes. Les frustrations et la haine qui en découlent renouvellent en permanence le terreau de l’#intolérance, de l’#individualisme et de la violence, surtout dans les périodes de crise.

    L’ordre social capitaliste et, plus encore, la crise créent les éléments d’un engrenage mortel. Et la politique gouvernementale, systématiquement favorable aux plus riches et à la bourgeoisie contre les travailleurs, ne fait qu’accélérer le mécanisme.

    Car, que va-t-il se passer demain ? À cause de crapules fanatisées ou embrigadées par les filières terroristes, combien y aura-t-il de contrôles au faciès, de jeunes de banlieue confrontés au racisme et à la suspicion généralisée ? À cause de terroristes sous statut de réfugiés, combien de migrants fuyant les guerres et les persécutions seront rejetés ? Seuls les travailleurs, unis par-delà les différences d’origine, de nationalité et de religion, peuvent casser cet engrenage.

    La conscience de pouvoir et de devoir, ensemble, changer la société doit guider les travailleurs, car le fanatisme religieux, le #fondamentalisme, la terreur fasciste, sortent malheureusement, comme des #bêtes_immondes, du ventre de notre société. Pour mettre fin à des actes barbares tels que le #meurtre de Conflans, c’est la société elle-même qu’il nous faudra transformer.

    #capitalisme #révolution #réaction #obscurantisme

  • Meeting LO du 9 octobre 2020 : discours de Nathalie Arthaud (1/10)
    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/meeting-du-9-octobre-2020-discours-de-nathalie-arthaud-152094.html

    Travailleuses, travailleurs, chers amis, chers camarades,

    Jean-Pierre a parlé de l’intensification de la #guerre_sociale et des attaques contre la condition ouvrière et l’ensemble des classes laborieuses mais à la difficulté de gagner sa vie s’ajoutent, l’#individualisme, le #repli_sur_soi, le rejet de l’autre, l’#intolérance, le #racisme, le #sexisme, le #fanatisme.

    Toute la vie sociale qui devient plus dure. Dans certains quartiers populaires la vie est pourrie par les incivilités, la délinquance, les violences gratuites, les trafics organisés. Et comment imaginer qu’ils diminuent, demain, s’il y plus de chômage, plus de misère et si l’avenir se bouche pour des générations entières de jeunes ? Si un guetteur travaillant pour des dealers gagne plus qu’un travailleur, si ça recrute sur le marché de la drogue alors que cela n’embauche pas dans les entreprises… comment espérer stopper ce #pourrissement ?

    Notre société est celle de l’argent roi. Elle voue un culte à la réussite individuelle mais écarte et marginalise des millions de femmes et d’hommes, pour qui, « c’est marche ou crève » ! C’est vrai dans un pays riche comme la France et ça l’est, à plus forte raison dans les pays pauvres.

    Alors oui, il y a de la violence dans la société mais quand on voit les rivalités internationales, les guerres, les camps, les barbelés, la façon dont sont traités les migrants… l’exemple vient d’en haut !

    Les coups de menton d’un #Darmanin ou les leçons de morale républicaine d’un #Macron ne sont que démagogie… d’autant plus révoltante que les premiers responsables de la dégradation de la vie sociale, ce sont eux !

    Eux qui méprisent les plus pauvres et ne se préoccupent que des affaires des plus riches ! Eux qui justifient un ordre social où une minorité s’enrichit en appauvrissant l’écrasante majorité ! Eux qui défendent un système d’exploitation qui fabrique les inégalités, les injustices et les frustrations et la haine. Une société basée sur la domination de l’homme par l’homme ne peut rien donner d’autre.

    Le #capitalisme en crise ne peut rien donner d’autre que cette société en voie de déshumanisation.

    Alors pour ceux qui aspirent à une autre vie et à d’autres relations humaines il n’y a pas d’autre solution que de changer de fond en comble la société. C’est l’ordre social capitaliste qu’il faut changer, le système entier qu’il faut changer !

  • #Intolérances_alimentaires : le test des IgG est-il utile ? | 60 Millions de Consommateurs
    https://www.60millions-mag.com/2020/09/22/intolerances-alimentaires-le-test-des-igg-est-il-utile-17579

    De nombreux médecins reprochent à ces tests d’offrir à des patients perdus, parfois désespérés, une solution facile, chère et, surtout, scientifiquement contestée.

    De nombreuses sociétés d’allergologie en Europe et aux États-Unis ont mis en garde contre l’utilisation de ces dosages pour établir un diagnostic d’allergie ou d’intolérance. En France, en 2013, le Conseil de l’ordre des médecins a suspendu un mois un biologiste qui en faisait la promotion, rappelant que « le dosage d’IgG antialiments est scientifiquement non fondé, médicalement sans intérêt et potentiellement dangereux ».

    « La présence d’IgG dans le sang est un processus normal de l’organisme. Il ne démontre pas un diagnostic d’allergie ou d’intolérance », explique le Dr Habib Chabane, membre du conseil d’administration de la Société française d’allergologie.

    « Le corps fabrique des IgG en grande quantité, ajoute-t-il. L’intestin n’étant pas une paroi totalement hermétique, il laisse parfois passer des petits bouts d’aliments, qui se retrouvent dans le sang. Le système immunitaire va alors fabriquer des IgG contre ces aliments. Elles vont empêcher les allergies alimentaires de se développer. […] Leur présence reflète simplement le contact du système immunitaire avec les aliments. »

    Autrement dit, ce test ne révélerait donc rien d’autre au patient qu’un historique de ce qu’il a déjà mangé !

  • #Meghan_Murphy, un coup de gueule
    https://tradfem.wordpress.com/2020/01/16/beau-coup-de-gueule-de-meghan-murphy

    Vendredi, alors que j’attendais pour monter à bord d’un avion, la police de Vancouver m’a téléphoné. Ils m’ont dit être sincèrement désolés de m’apprendre qu’ils avaient reçu une menace contre moi, qu’ils prenaient au sérieux. Cette menace a été envoyée à la Bibliothèque publique de Vancouver, disant essentiellement qu’à moins qu’on m’empêche d’y prendre la parole, il (la personne qui a rédigé cette menace) viendrait là-bas et m’éliminerait lui-même. #GIDYVR (Gender in Dialogue Vancouver) reçoit des menaces violentes chaque fois que nous organisons des événements, donc ce n’est pas vraiment surprenant, mais bien sûr c’est effrayant et inquiétant.

    Je tiens à souligner que des gens comme Morgane Oger (NDT : un politicien masculiniste de Colombie-Britannique) – à qui les médias canadiens grand public continuent de demander des commentaires sur tout ce qui a trait à l’ »identité sexuelle » – et les membres de la soi-disant gauche progressiste ont joué un rôle marquant dans la banalisation de cette haine et de cette violence misogynes à l’égard des femmes. Lorsque l’on excuse des menaces et des violences en prétendant, par exemple, que ceux qui menacent de recourir à la violence sont en quelque sorte « opprimés » et « se défendent », cela ne fait pas qu’excuser la violence masculine, mais cela blâme les femmes (les victimes) pour cette violence ou ces menaces. Quoi qu’il en soit, il n’est pas vrai que les femmes « oppriment » ceux qui promeuvent l’idéologie de l’identité de genre. Nous défendons les droits et les espaces pour lesquels les femmes se sont battues si fort depuis plus d’un siècle.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.facebook.com/meghanmurphywriter/?__tn__=kC-R&eid=ARBVCExhxOymxrsJvtuS3L7u9ekQVmi7PsVKOm6yWIeoBaRoZSulKQlMt
    #menace_antiféministe #violences_antiféministes #identité_de_genre

    • Le fait de qualifier les femmes de « transphobes » ou de « TERF » justifie la haine et la violence. Que vous aimiez ou non cette réalité, c’est la vérité. C’est NOUS qui sommes vulnérables dans ce débat, pas les transactivistes. C’est NOUS qui payons des milliers de dollars en frais de protection de nos événements, qui nous battons pour pouvoir simplement parler, qui sommes diffamées et calomniées dans les médias, qui craignons pour notre sécurité en public et dans nos communautés, et qui sommes intimidées et l’objet de propos haineux (c’est-à-dire des appels explicites à la violence). Il n’y a pas de « coupables dans les deux camps ». Il n’y a pas de féministes qui menacent d’assassiner des transactivistes ou même de bloquer leurs activités.

      #intolérance #anti-féminisme #misogynie

  • #Robert_Jensen : L’alibi de la compassion : comment les alliés des transgenres esquivent les débats
    https://tradfem.wordpress.com/2020/01/12/lalibi-de-la-compassion-comment-les-allies-des-transgenres-esquiv

    Je ne m’attends pas à ce que tout le monde soit d’accord avec mon analyse du mouvement transgenre ou ma position concernant les politiques publiques qu’il préconise. Mais je pense qu’il est malhonnête de la part de ceux qui ne sont pas d’accord d’esquiver le débat en se disant « plus compatissants », de la même façon qu’il est intellectuellement malhonnête d’essayer de faire dérailler des échanges avec des expressions péjoratives comme « TERF » (féministe radicale exclusive des trans) et qu’il est politiquement lâche d’essayer de réduire les féministes radicales au silence.

    Je ne suis pas en train de demander naïvement « Ne pourrait-on pas tous s’entendre ? » Je suis avide de débattre avec ceux et celles qui opposent à ma position des arguments substantiels. Je suis juste las de me faire dire que poser des questions légitimes à propos d’un phénomène complexe comme le transgenrisme – des questions auxquelles beaucoup de gens progressistes réfléchissent en privé, mais qu’ils et elles craignent de poser dans le climat politique actuel – fait des féministes radicales des personnes mesquines et manquant d’empathie.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2018/11/19/compassion-cover-transgender-allies-dodge-debate
    #féminisme_radical #dysphorie_de_genre #identité_de_genre #compassion_contre-productive #alibi_politique #débat_féministe

    • Robert Jensen - Wikipedia
      https://en.wikipedia.org/wiki/Robert_Jensen

      In early July 2014, MonkeyWrench Books collective cut all ties with Jensen over his article reviewing two feminist books that critiqued transgenderism.[9] These books were Sheila Jeffreys’ Gender Hurts: A Feminist Analysis of the Politics of Transgenderism and Michael Schwalbe’s Manhood Acts: Gender and the Practices of Domination. In the review published by Dissident Voice, Jensen concluded that, “On the surface, transgenderism may seem to be a more revolutionary approach, but radical feminism offers a deeper critique of the domination/subordination dynamic at the heart of patriarchy and a more promising path to liberation”[10] which they felt “contributes to a dangerous culture of transphobia”.[9] In addition, Dexter M. Thomas wrote a rebuttal which was also published by Dissident Voice.[11] Jensen responded by writing a follow-up article which elaborated on his views on the ecological and social implications of what he terms “trans ideology”.[12]

    • Je souligne que dans mes écrits, je n’ai jamais attaqué personne ou exprimé quelque peur ou haine des personnes qui s’identifient comme transgenres. Quand je demande à mes critiques de m’indiquer lequel de mes propos est intolérant, on me répond que le simple fait de poser des questions ou d’émettre des contestations peut être considéré comme une menace envers la légitimité des identités transgenres. Quand je demande en quoi articuler une critique féministe du patriarcat est menaçant, mes amis libéraux tentent souvent de couper court à la conversation par une version ou une autre de la phrase « Tu veux avoir un débat intellectuel, alors que moi j’essaye simplement de faire preuve de compassion envers les transgenres qui se sentent vulnérables. »

      Je suis d’accord, bien sûr, que les personnes vulnérables ne devraient pas être attaquées, mais cette réponse a pour effet d’occulter ma question : pourquoi est-ce qu’un argument formulé en toute bonne foi est étiqueté comme une attaque ? Les propos haineux et irrationnels doivent être rejetés, mais pourquoi l’un des camps d’un débat politique devrait-il être autorisé à déclarer illégitime un argument sérieux, sans y répondre ?

      Quand le mouvement transgenre réclame des politiques publiques qui imposent un coût à d’autres personnes (aux filles et aux femmes, dans le cas des demandes d’accès de transgenres aux structures et activités dédiées au sexe féminin), il doit évidemment exister un espace public où débattre de ces propositions.

      Le patriarcat impose aux gens des normes de genre rigides, répressives et réactionnaires qui n’ont rien à voir avec les catégories du sexe biologique. La résistance féministe radicale au patriarcat défie depuis longtemps ces normes, et l’énergie de cette résistance collective est productive non seulement politiquement, mais aussi sur le plan personnel.

      Je ne prétends pas que toute personne souffrant d’une forme ou une autre de dysphorie de genre peut résoudre cette détresse au moyen d’une analyse politique et d’un travail de mobilisation. Nous ne savons que très peu de choses sur l’étiologie du transgenrisme, et il n’est pas surprenant qu’il n’existe pas de réponse univoque. Mais les féministes radicales que j’ai rencontrées en trente ans de travail militant contre la violence masculine et l’exploitation sexuelle comptent parmi les personnes les plus compatissantes que j’ai connues dans ma vie, des femmes pour lesquelles la lutte pour la justice passe autant par un partage de notre douleur quotidienne que par des principes politiques. Certaines de ces féministes radicales sont aussi parents, et essayent d’élever de façon responsable des enfants qui s’identifient comme transgenres.

      On peut être sensible aux individus qui luttent contre la dysphorie de genre et appuyer leur combat tout en rejetant certaines revendications politiques du mouvement transgenre lorsqu’elles s’avèrent antiféministes.

      #intolérance #anti-féminisme #misogynie

    • Exemple...
      https://twitter.com/Melusine_2/status/1220250052792328192

      Mélusine
      @Melusine_2
      ·
      23 janv.
      Il est aussi mensonger que stupide de parler d’une « colonisation » du féminisme par les militantes trans : c’est à la fois supposer leur étrangéité à la question et au groupe des femmes et affirmer qu’elles y exercent une domination violente, confiscatoire et illégitime.

      L’expression « colonisation » n’est en effet pas acceptable, lancée comme un point Godwin. Mais quand même, on est dans une situation où des personnes « assignées hommes à la naissance » (qui ont un corps d’homme) peuvent exiger intégration dans des collectifs non-mixtes de femmes alors mêmes qu’elles ont une expression de genre masculine, s’habillent comme des hommes (oui, ça arrive, j’en ai déjà deux exemples). L’auto-définition (on est une femme parce qu’on dit être une femme, que ce soit sentiment intime ou mauvaise foi) réduit le genre d’expérience sociale à expérience intime. Je ne vois toujours pas ce que peuvent avoir en partage une lesbienne butch discriminée pour son manque de concordance avec les attentes qu’on a envers elle (expression de genre féminine et sexualité hétéro), qui se sait femme parce qu’on le lui dit et qui bosse depuis dix, vingt, trente ou quarante ans à faire vivre des lieux lesbiens exclusifs, et la personne avec un corps d’homme et une expression masculine, qui donc est perçu partout comme homme cis (avec les privilèges qui vont avec), lui dit qu’il a le même sentiment qu’elle (non, elle ne se sent pas femme, c’est une identité qu’on lui renvoie) et c’est sur cette base plus que fragile qu’il la contraint à accepter son intégration à son espace à elle (avec menaces d’accusations de transphobie, intimidation, etc.). « Colonisation » c’est bête mais il faut entendre cette impression d’être forcée à accueillir des personnes dont l’étrangeté du corps ne manque pas de mettre mal à l’aise des femmes. D’autre part des récits commencent à tourner de lesbiennes qui ressentent des pressions sociales à coucher avec des femmes trans non-opérées dont elles refusent dans un premier temps les sollicitations sexuelles. J’ai lu un de ces récits et c’est un récit de viol. De viol à la « bon, je vais dire oui et je serai débarrassée ». C’est inacceptable.

      Mélusine
      @Melusine_2
      ·
      23 janv.
      L’affirmation est évidement mensongère : où est cette pseudo confiscation et quels en sont les outils ? Où sont les organisations, les revues, les figures médiatiques, les revendications politiques qui témoignent de cette domination ? Elles n’existent pas.

      Jadis le féminisme était basé prioritairement sur l’expérience des femmes. Aujourd’hui quand une féministe (au passage, c’est une Femen pas très intéressante) exprime son malaise devant une menace qu’elle ressent, il est acceptable de lui dire : Ta gueule, tout ça n’est pas assez bien documenté par des féministes académiques. Problème. Ces expériences sont réduites à des « anecdotes » qui non seulement sont insignifiantes politiquement mais aussi humainement puisque ce sont des « privilégiées » qui les vivent (la lesbienne butch de mon exemple précédent, elle est hyper privilégiée) et que c’est un effet collatéral pour aider des personnes qui en ont un criant besoin. (Au passage, personne n’a de criant besoin de mettre sa pine dans une lesbienne, ni dans une femme, ni dans personne.)

      Mélusine
      @Melusine_2
      ·
      23 janv.
      La supposition est une faute féministe : non pas seulement un défaut de solidarité avec d’autres femmes, mais un renoncement politique pour les femmes cis, admettant le genre comme mécanique socialisatrice irrépressible - et donc son caractère définitif, normal et indépassable.

      Là je comprends pas trop, c’est que ça doit être trop intelligent pour moi alors je vais dire que je suis d’accord, hein.

      Mélusine
      @Melusine_2
      Le féminisme n’est pas colonisé, il s’affirme en cohérence avec ses ambitions politiques : non pas élever notre sexe à la dignité du sexe masculin, mais le rendre insignifiant dans la définition de ce que nous sommes et pouvons être.

      Ça c’est le point gender blindness : de toute façon notre ambition c’est d’abolir le genre alors prétendons qu’il est aboli et arrêtons les politiques genrées. Arrêtons le féminisme ?

    • Grosse tempête de merde sur Twitter autour de Marguerite Stern.
      https://twitter.com/Margueritestern/status/1221211787116384256

      Au passage, son

      Alors j’aimerais rappeler ici par écrit, les principes fondateurs de ce mouvement. Rappeler ce que j’ai répété tous les jours à chaque fille présente. Et il me semble que nous étions toutes d’accord.

      est un peu minable, on a l’impression d’une grande cheffe expliquant quoi faire à tout le monde et s’insurgeant quand on reprend un mode d’action dont elle est propriétaire.

      Mais quand même :

      Les TERFs au bûcher

      on en est où, à appeler à l’éradication de certaines féministes comme jadis les #sorcières ?

  • En Italie, les « sardines » défient Salvini et les populistes - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/041219/en-italie-les-sardines-defient-salvini-et-les-populistes

    Parti d’un appel à manifester contre la Ligue à Bologne, dans le nord-est de l’Italie, le mouvement des « #sardines » essaime du nord au sud du pays. Depuis le 14 novembre dernier, il a réuni plusieurs dizaines de milliers de personnes autour de slogans antipopulistes. [...] Des Italiens de tous âges, serrés, « comme des sardines », pour protester contre le lancement de la campagne de Lucia Borgonzoni, la candidate de la Ligue, le parti xénophobe de Matteo Salvini, en vue des élections régionales de janvier 2020.

    #anti-fascisme #Italie

    • Des dizaines de milliers de « Sardines » réunies à Rome contre le fascisme

      Les « Sardines », militants anti-fascistes italiens, ont manifesté samedi à Rome tout en s’interrogeant sur le devenir d’un mouvement qui veut « réveiller » la politique italienne, sans se transformer en un parti ni une organisation défendant une cause unique.

      Le phénomène des Sardines est né il y a un mois à Bologne quand une manifestation organisée par quatre inconnus a rassemblé par surprise 15’000 personnes, pressées comme des sardines, pour dénoncer le discours « de haine et de division » de Matteo Salvini, ex-numéro deux du gouvernement et chef de la Ligue (extrême-droite).

      Depuis lors, des dizaines de #manifestations, rythmée par le chant des résistants #Bella_Ciao, ont rassemblé au total 300’000 personnes, à Milan, Florence, Naples ou Palerme.

      « La première était contre Salvini puis c’est devenu une réaffirmation de la #démocratie : nous sommes anti-fascistes, pour l’#égalité, contre l’#intolérance, contre l’#homophobie », a expliqué Mattia Santori, l’un des co-fondateurs du mouvement.

      Vague d’adhésions

      Depuis lors, le mouvement n’a cessé de prendre de l’ampleur. Pour la manifestation de samedi à Rome, les organisateurs ont reçu plus de 100’000 adhésions sur Facebook, à tel point que la préfecture leur a proposé l’immense Place San Giovanni.

      Le référent du mouvement à Rome est #Stephen_Ogongo, 45 ans, un journaliste originaire du Kenya. Il a créé la page Facebook des « Sardines » romaines, juste avant d’aller se coucher il y a 15 jours. « Le lendemain, il y avait 10’000 personnes qui voulaient en faire partie. Le surlendemain 20’000 », a-t-il expliqué.

      « Parler à la tête et pas à l’estomac »

      Mais que vont devenir les Sardines, à part former des bancs dans toute l’Italie ? « Nous sommes au début, il y a un mois elles n’existaient pas », souligne Stephen Ogongo. "L’essentiel, c’est de « parler à la tête et pas à l’estomac des gens », « de réveiller les consciences », d’amener la population à « faire des choix responsables » et les politiciens à « changer de langage ».

      Mattia Santori et la cohorte bolognaise veulent aller plus loin mais « en prenant leur temps ». Ils organisent une journée de réflexion avec 160 référents des Sardines dimanche.

      Ni parti ni association ciblée

      S’ils se reconnaissent de gauche, ces militants se définissent comme « un #corps_intermédiaire » et ne veulent ni créer un parti ni se substituer aux associations existantes. De nombreuses « Sardines » militent pour le climat, contre la mafia, la précarité, le droit du sol pour les immigrés ou pour la diversité des genres.

      L’idée est de « faire émerger une nouvelle énergie à travers une forme bien plus libre et spontanée » qu’un parti, en se dotant d’une organisation « qui ne sera pas hiérarchique » mais fixera de « grandes orientations », souligne Mattia.

      Prochaine destination des « Sardines » : les petites villes et « territoires fragiles », susceptible de céder aux sirènes « des idées simplistes et du #populisme ».


      https://www.rts.ch/info/monde/10944770-des-dizaines-de-milliers-de-sardines-reunies-a-rome-contre-le-fascisme.
      #anti-fa #résistance

    • ’Sardines’ against Salvini: Italy’s fight against the far right

      Grassroots protests have brought tens of thousands of people on to the streets of Rome.

      Tens of thousands of people have crammed together in Rome on Saturday as part of the growing “sardines” movement against the leader of the far-right League and Italy’s former deputy prime minister, Matteo Salvini, and his allies.

      Protesters converged in Piazza San Giovanni early in the afternoon in a bid “to further shake up the country’s politics and battle xenophobia”, in what was billed as their biggest rally.
      ’Sardines against Salvini’: Italians pack squares in protest against far right
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      “We are very happy and reached our goal,” said one of the movement’s founders, Mattia Sartori, 32, as more than 100,000 people were expected to march in the capital.

      “We are anti-fascist, pro-equality, against intolerance, against homophobia,” Santori told AFP, as protesters sang the anti-fascist anthem Bella Ciao.

      “We are weary of this culture of hatred,” the movement’s representative in the Italian capital, Stephen Ogongo, a 45-year-old journalist of Kenyan origin, told AFP. ‘‘We will no longer tolerate language that is racist, fascist, discriminatory or sexist.”

      The Sardines movement began in November after Santori, from Bologna, sent an urgent message to three friends late at night telling them to meet the next day. It was a couple of days before Salvini and his coalition partners, the smaller far-right party Brothers of Italy, and Silvio Berlusconi’s Forza Italia, were due to launch their campaign for the Emilia-Romagna regional election at an indoor sports arena in Bologna.

      The four friends hatched a riposte to Salvini’s boasts about filling Italy’s squares with supporters. The sports arena had a capacity for 5,700 people, and via an announcement on Santori’s private Facebook page, the group invited people to a counter-rally at Bologna’s Piazza Maggiore, with the aim of attracting 6,000 people.

      What happened next confounded their expectations: 15,000 people filled the Bologna square. As Salvini’s far-right electoral alliance pursued its campaign, the Sardines converged in other Emilia-Romagna cities before spreading across Italy and beyond.

      Hundreds of migrants also joined the Sardines on Saturday in Rome to protest against Salvini’s hardline immigration policies.

      Before being ejected from government in August after his failed gambit to collapse a coalition with the Five Star Movement (M5S) and bring about snap elections, Salvini’s main achievement when in office was to introduce draconian anti-immigration measures, including closing seaports to migrants.

      “They told us that immigration is a problem in order to hide real problems,” said Pietro Bartolo, a member of the European parliament who is known as the “doctors of migrants” and who has dedicated years of his life to addressing the refugee crisis in the Mediterranean.

      “We have to resist,” added Bartolo, who joined the protest. “Laws that criminalise those who save people are laws against our constitution. These laws are a shame.”

      Salvini has mocked the movement, writing on Twitter that he prefers kittens as “they eat sardines when hungry”.

      However, in a poll in November, 40% of Italians said that the movement now represents Salvini’s “most dangerous enemy”.

      https://www.theguardian.com/world/2019/dec/14/sardines-pack-piazza-in-rome-for-protest-against-matteo-salvini

  • #Angoulême : deux ados dans la #cage #anti-SDF (#vidéo)

    Grillages anti marginaux à Angoulême, suite et certainement pas fin. Deux adolescents, Jeanne et Saco, 14 ans, ont poussé la logique de la cage jusqu’au bout... en s’installant à l’intérieur, avec la complicité d’adultes munis de pinces coupantes, qui ont déboité une des fameuses cages.

    http://www.charentelibre.fr/2014/12/25/angouleme-deux-ados-dans-la-cage-anti-sdf-video,1932175.php
    #sans-abris #SDF #pics #intolérance #espace_urbain #bancs_publiques

    Article qui date de 2014, que je mets ici pour archivage, et car je viens de mieux organiser la métaliste sur le sujet :
    https://seenthis.net/messages/732278

  • #James_Kirkup : En traitant Martina Navratilova d’« intolérante », le lobby transgenre démontre à quel point il est lui-même devenu intolérant et extrémiste
    http://tradfem.wordpress.com/2019/02/21/en-traitant-martina-navratilova-dintolerante-le-lobby-transgenre-

    #Martina_Navratilova est l’une des dernières personnes que l’on s’attendrait à voir accusée d’intolérance. Sans doute encore la lesbienne la plus célèbre du monde, la joueuse de tennis n’a ni dissimulé ni excusé sa sexualité à une époque où de nombreux homosexuels et lesbiennes avaient peur de se confier à leur famille, et encore moins de se dévoiler aux yeux d’un public sportif mondial. Elle a également donné un poste d’entraîneuse à Renée Richards, une joueuse du circuit féminin qui est née Richard Raskind.
    Cette semaine, Navratilova a été écartée d’une fonction d’ »ambassadrice »par Athlete Ally, une organisation étatsunienne qui dit militer pour les droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) dans le domaine du sport. Le groupe l’a accusée de « transphobie » pour s’être demandée si une transfemme, née et élevée de sexe masculin et conservant un corps masculin intact, devait être autorisée à participer à un sport féminin simplement parce qu’elle a pris des drogues pour réduire son taux de testostérone.
    Cela répond aux critères de nombreuses autorités sportives, mais dérange beaucoup de gens, y compris Navratilova. Elles notent que la biologie masculine sous-jacente signifie que les transfemmes disposent d’une masse musculaire, d’une taille et d’une portée supérieures, ce qui leur donne des avantages qui ne peuvent être compensés par une modification hormonale.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.telegraph.co.uk/sport/2019/02/21/martina-navratilova-serving-sense-gender/#
    #Transphobie #Intolérance #biologie

  • Les #Emirats_arabes_unis, apôtres d’une #tolérance à géométrie très variable - Le Temps
    https://www.letemps.ch/monde/emirats-arabes-unis-apotres-dune-tolerance-geometrie-tres-variable

    Dans le domaine politique, les dirigeants émiratis font par exemple preuve d’une #intolérance absolue pour le #pluralisme. Tous les #dissidents du pays croupissent en prison, qu’il s’agisse d’islamistes membres du parti Islah, la déclinaison émiratie du mouvement des Frères musulmans, ou de libéraux partisans de l’instauration d’une monarchie constitutionnelle. La dernière voix libre du pays, celle du défenseur des droits de l’homme Ahmed Mansour, a été bâillonnée en mai 2018 au moyen d’une condamnation à 10 ans de prison.

    Les procès de la plupart de ces opposants, pour « subversion », « atteinte à l’unité nationale » ou encore « propagation de fausses nouvelles », ont été qualifiés de #parodie de #justice par Amnesty International et Human Rights Watch. Dans les #prisons émiraties, la #torture et les mauvais traitements sont fréquents, affirment ces ONG, qui dénoncent aussi de nombreux cas de disparitions forcées.

    Ces pratiques ultra­-répressives, qui se sont intensifiées à partir des Printemps arabes de 2011 – perçus par les #dynasties du #Golfe comme une menace –, s’étendent parfois aux étrangers. En novembre, un jeune thésard britannique, Matthew Hedges, qui menait des recherches sur la politique sécuritaire des EAU, avait été condamné à la prison à vie pour espionnage, avant d’être gracié, quelques jours plus tard, sous la pression de Londres.

    Dans son obsession de contrôler les activités de ses adversaires réels ou supposés, la monarchie a développé un empire de la #cybersurveillance et du piratage informatique, mis en évidence par l’agence Reuters. Un récent article, basé sur les témoignages d’ex-­analystes des services de renseignement américains, débauchés à prix d’or par Abu Dhabi, raconte comment l’émirat a espionné les communications de dissidents, comme Ahmed Mansour, de rivaux régionaux, comme le souverain du Qatar Tamim al­-Thani, et même de journalistes américains.

    L’« islam #modéré » à la mode émiratie est prié de coller à cette ligne politique. Dans ses prêches et ses tweets, le cheikh Wassim Youssef, l’un des prédicateurs les plus en vue du pays, relaie certes le credo anti-­extrémiste des autorités, en critiquant les outrances des salafistes, accusés de dénaturer la foi musulmane. Mais cet imam de la grande mosquée d’Abu Dhabi s’attaque aussi aux libéraux, à l’émir du Qatar et à la Turquie, les deux ennemis intimes des EAU avec l’Iran.

    Le cheikh Youssef n’est d’ailleurs pas exempt de dérapage : en 2015, il avait fustigé la décision de construire un temple pour les « infidèles » hindous, propos qui lui avaient valu une brève mise à pied. L’islam prôné par les autorités n’est donc pas tant éclairé que légitimiste, et l’obéissance prime sur la tolérance.

  • Now Israel has a revolution of the pampered, in stages

    Like the LGBT community, the Druze are fighting an erosion of their favored status – and just might help the country achieve a state based on justice

    Gideon Levy - Aug 05, 2018 12:34 AM

    https://www.haaretz.com/opinion/.premium-now-it-s-a-revolution-of-the-pampered-in-stages-1.6341321

    Israel is making progress. It’s ashamed and is even beginning to protest. Only part of it, probably a minority, remains in its comfort zone; a new light seems to be breaking through the darkness.

    All of a sudden they’re saying apartheid. They dare ask questions about Zionism. Now the term “Jewish-democratic” doesn’t seem so natural anymore. Something creaks when you utter these words. There’s some hesitation when you say “the only democracy.” The protest of the pampered marches on.

    The rally Saturday night in Rabin Square was still within the confines of relative comfort and indulgence, but much less so than previous such events. It was two weeks after the LGBT community demonstrated in the same spot for equal surrogacy rights – under the sponsorship of Meitav Dash Investments. Then came the Druze community, the most privileged of Arabs but Arabs nevertheless, demonstrating for more meaningful equality, this time under the auspices of former heads of the Shin Bet security service, the Mossad and the army.

    This is a hopeful development. It’s true that a demonstration for freedom, equality and fraternity under the helm of former defense chiefs is problematic, almost grotesque.

    When a former Shin Bet head like Yuval Diskin, a person responsible for despicable actions toward millions of people who have no rights, writes a pompous manifesto extolling “the value of equality,” “democratic protest” and “mutual respect,” reminding everyone that he’s the son of Holocaust survivors while talking about racism, it turns your stomach. The fact that most speakers at the rally were generals, both Jews and Druze, who during their service often brutally oppressed another nation, is also problematic.

    It’s true that most of the Druze participants were demonstrating for their own interests, for the equality they believe is their due in return for their military service, without trying to serve as a bridgehead for a campaign championing equality for all, including Palestinians.

    But we can’t ignore their contribution to the growing protest. Largely due to them the nation-state law has become possibly the most exciting civics lesson in Israel in recent years. Questions that were never asked are being raised, maybe only for a short time – yet this is really a shake-up. Maybe in response to the most ultra-nationalist government, a little opposition will finally make an appearance.

    The elephant still stands silently in the middle of the room, with only a few daring to mention him, but some are throwing furtive glances at him. An establishment commentator on defense matters, Channel 10’s Alon Ben-David, has written that underlying the nation-state law is a strategic objective: “It paves the way for the annexation of millions of Palestinians and the loss of a Jewish majority. Will the law mark the beginning of the laying to rest of the Zionist dream?”

    So we may be at the brink of an earthquake, more severe than the earthquake expected in Tiberias. The first signs on the seismograph have been noted. The road is still long, the agents of denial and propaganda are still well in control, but hope has been ignited.

    Israel needs this shake-up so badly. We’ve had so many years mired in the muck amid the brainwashing, the lack of critical thinking and the civic indifference. We’ve had years of intoxication with power, moral arrogance, smugness and confidence that what was will continue, that everything is being done as it should be done and will continue forever. There has been a certainty that we’re right and the whole world is wrong. But maybe the time of doubts has arrived. There can be no better news.

    Seventy years after the establishment of the state, the time has come for questions, for a real lesson in civics and democracy. Did we really deserve all this? Only we deserved it? Is it only ours? Is it only for Jews? By what right? Did all the non-Jewish people deeply connected to this land and who deserve the same rights, deserve everything we’ve done to them? Above all, hasn’t the time come to repair things?

    This repair is still a long way off, but maybe it’s becoming clear that if it doesn’t arrive there won’t be a state here based on justice. Who knows, maybe Brig. Gen. Amal Assad, an occupation officer in Jenin and Lebanon and a Likud member, will herald the message: It’s apartheid or democracy.
    Gideon Levy

    Haaretz Correspondent

  • LE #CARNAVAL À NOUVEAU #POLITIQUE ET #CRITIQUE

    https://blog.francetvinfo.fr/bureau-bresil/2018/02/16/le-carnaval-a-nouveau-politique-et-critique.html
    publié le 16/02/2018
    consulté le 07/06/2018

    Alors que les #élections_présidentielles se tiendront à la fin de l’année, le carnaval, symbole de la #fête et de la #samba a opté pour un ton politisé et critique envers le gouvernement et la société brésilienne.
    Le #Brésil et ses clichés : le carnaval, le football… Quand la réalité les dépasse, voilà ce que cela donne : mercredi 14 février, la toute puissante chaîne de télévision Globo, détentrice des droits de diffusion des défilés des écoles de samba, a avancé de quelques heures le résultat du #carnaval_de_Rio_de_Janeiro habituellement diffusé en début de soirée… pour que les Brésiliens puissent assister au match de Neymar, leur vedette nationale, lors du huitième de finale de la ligue des champions, Real Madrid - PSG.
    Une anecdote qui fait rire, mais qui démontre l’engouement du pays pour ses deux passions, qu’il prend très au sérieux.
    Cette année, la folie carnavalesque a adopté un ton politique. Dans le #sambodrome où défilent les écoles de samba et dans les rues, les critiques envers la classe politique n’ont pas cessées. Dans le top 5 des écoles gagnantes, trois d’entre elles ont dénoncé les grands maux nationaux.

    La principale critique a été adressée au Maire de Rio, Marcelo Crivella, accusé, en tant que pasteur, de confondre religion et politique : selon lui, la fête du carnaval doit être interdite car elle n’est pas conforme au catholicisme. Crivella a entre autres diminué de moitié le budget des écoles de samba, alors même que le carnaval rapporte des milliards de réaux à la ville. Mangueira, une des écoles de samba les plus populaires, a fortement contesté les critiques du maire : « avec ou sans argent, je m’amuse » et « Monsieur le Maire, le péché c’est de ne pas faire le carnaval ». L’école a aussi rendu hommage au carnaval : l’un des participants a défilé en tenant une silhouette du #Christ_rédempteur, sous un sac noir, portant l’inscription « regardez-nous. Le Maire ne sait pas ce qu’il fait. » Cette statue est une référence à la marionnette géante d’un Christ rédempteur en mendiant de l’école Beija-Flor, censurée par L’Église : l’école avait tout de même défilé en recouvrant la marionnette d’une bâche noire et en arborant l’inscription « même interdit, regardez-nous ». Leandro Vieira, directeur artistique de Mangueira, s’oppose aux décisions du maire :

    Il est fondamental d’offrir la possibilité aux écoles de samba d’être perçues comme des lieux de résistance et de dialogue avec la société. Le scénario politique brésilien favorise ça et le carnaval marque cet aspect. Je suis heureux que les écoles se soient positionnées comme le porte-parole de ce moment politique. Je suis fier

    Le carnaval a également été l’occasion de mettre en évidence les problèmes sociaux du pays : critique de la #corruption des politiques (notamment lors du scandale Petrobras), de la #violence dans les favelas, du racisme et de l’#intolérance envers la communauté LGBT (l’icône de l’école Beija-Flor, championne de cette année, est Pabllo Vittar, une chanteuse transsexuelle) étaient à l’ordre du jour. Autre exemple, la seconde école qui a remporté le concours, Paraíso do Tuiuti, a pris pour thème du carnaval l’#esclavage, 130 ans après son abolition au Brésil ; son but, après avoir retracé l’histoire de l’exploitation de l’homme par l’homme : dénoncer « l’esclavage moderne » dans un pays raciste, l’un des plus inégalitaires au monde. Cependant, les critiques et les dénonciations, notamment au sujet de la corruption, ont également concerné le carnaval lui-même : les écoles sont historiquement liées à la #Mafia. Sur twitter, Maurício Santoro, professeur en sciences politiques, rappelle que le président de Beija-Flor « a été condamné en première instance à 48 ans de prison pour corruption, blanchiment d’argent, évasion fiscale et contrebande. Le visage du Brésil actuel. »

    Mon commentaire sur cet article :
    Entre exubérance et clichés, c’est un message politique que de nombreuses écoles du carnaval de Rio ont, cette année, cherché à faire passer : ils cherchent à la fois à dénoncer la corruption, les violences et les inégalités qui constituent malheureusement en partie leur société, mais également le gouvernement actuel qui cherche à censurer le carnaval, événement emblématique de la liberté l’expression brésilienne. Plutôt que de réagir par la haine, les écoles de Samba ont profité du carnaval lui-même afin de véhiculer leurs idées au monde entier. L’art est ici le symbole d’un idéal de justice et d’égalité, même si le carnaval lui-même n’échappe pas aux vices de la corruption.

  • La Bavière impose le crucifix dans des bâtiments publics
    https://www.crashdebug.fr/international/14817-la-baviere-impose-le-crucifix-dans-des-batiments-publics

    La région a décidé d’imposer des crucifix dans les halls d’entrée de ses bâtiments publics, en signe de « reconnaissance de son identité ».

    Markus Söder, ministre-président de Bavière, le 25 avril à Munich. PETER KNEFFEL / AFP

    C’est peu dire que le très conservateur Etat régional allemand de Bavière suscite des réactions. Mardi 24 avril, la région a décidé d’imposer des crucifix dans les halls d’entrée de ses bâtiments publics, en signe de « reconnaissance de son identité ».

    Installer des crucifix, ce n’est pas promouvoir « un signe religieux », c’est « reconnaître une identité » et « l’expression d’une empreinte historique et culturelle », a justifié le ministre-président de Bavière, Markus Söder, alors que des crucifix trônent déjà dans les salles de classes et les tribunaux bavarois. L’installation prochaine de ces (...)

  • Zemmour, Mennel et l’anti-France | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/157513/zemmour-mennel-the-voice-anti-france

    Pour soupeser nos diables, le hasard nous a offert une jeune chanteuse et un vieux polémiste, qui ont attiré des scandales inégaux. Mennel Ibtissem, enchanteresse samedi 2 février du télé-crochet « The Voice » pour son interprétation de Leonard Cohen, a fini par quitter l’émission le 8, après quatre jours de bruit et de fureur, vouée aux gémonies pour quelques messages atterrants postés dans l’été 2016, autour des attentats de Nice et de Saint-Étienne-du-Rouvray. Éric Zemmour, creusant son sillon, a fait le 1er février dans le Figaro Magazine l’éloge du décommémoré Charles Maurras (nationaliste, pétainiste, antisémite, monarchiste, controversé), expliquant notamment que l’antisémitisme du prêcheur du roi était péché véniel, puisqu’il ne visait que « un pouvoir excessif » des juifs de son temps.

    Magie des habitudes : Zemmour provoque moins de colère que la jeune Mennel. Ce garçon a épuisé l’indignation dans ses ignominies répétées.

    #Mennel #Intolérance #Presse #Extrême_droite

  • #Hate_speech : what it is and how to contrast it

    As hate speech is being debated more and more both online and offline, we decided to devote a special dossier to it, building on the materials of the Resource Centre on Press and Media Freedom in Europe.

    The different definitions of hate speech share a common ground in the documents produced by international institutions after the Second World War. According to a recommendation by the Council of Europe in 1997 , hate speech includes “all forms of expression which spread, incite, promote or justify racial hatred, xenophobia, anti-Semitism or other forms of hatred based on intolerance, including intolerance expressed by aggressive nationalism and ethnocentrism, discrimination and hostility towards minorities, migrants and people of immigrant origin”.

    In synthesis, no matter the form (written or oral, verbal or non verbal, explicit or implicit) and juridical status (possible “hate crimes”), hate speech includes any expression of violence and discrimination against other persons or groups. As hate speech targets people on the basis of their personal characteristics and/or conditions, contrasting actions need to be appropriate for the current social, economic, political, and technological context.


    https://www.balcanicaucaso.org/eng/ECPMF/ECPMF-news/Hate-speech-what-it-is-and-how-to-contrast-it-185785
    #xénophobie #racisme #intolérance #discrimination #violence
    cc @isskein

  • L’athéisme, ce tabou du monde musulman

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/12/20/l-atheisme-ce-tabou-du-monde-musulman_5232132_3232.html

    Du Maghreb au Pakistan, en passant par l’Arabie saoudite, les athées sont de plus en plus nombreux. Enquête sur cet athéisme qui dérange et effraie le monde musulman.

    Bahous aimerait bien ne plus entendre parler de l’islam. Et même ne plus en parler du tout. Mais quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise, cet homme de 33 ans, vendeur à Voiron (Isère), y est toujours ramené.

    Son athéisme intrigue, ou dérange, c’est selon. Lorsque l’on est issu, comme lui, d’une famille et d’une culture musulmanes, le fait de ne pas croire en Dieu – et, surtout, de le dire – ouvre la voie à une vie d’incompréhensions, de renoncements, de ruptures. « Je subis un double regard, explique Bahous. Pour les gens, de par mon apparence, mon nom, la couleur de ma peau, je suis de facto musulman. On ne peut pas concevoir que je sois juste Français. Mais, pour ma famille, je suis le vilain petit canard. Ils me considèrent comme un “francisé” : être athée, c’est trahir ses origines, comme si être musulman était une origine. Du coup, je me sens obligé de toujours me justifier, sur tous les fronts. »

    Bahous avait écrit au Monde en février, en répondant à un appel à témoignages sur les musulmans ayant perdu la foi. Quand nous l’avons à nouveau sollicité, en novembre, rien n’avait changé pour lui : il avait toujours le sentiment de vivre dans cet « étrange entre-deux », où il se sent contraint de préciser sans cesse qu’il n’est « ni islamophobe ni islamophile ».

    Le comble pour un athée : « Après les attentats, on m’a demandé de me désolidariser… » Sa famille, elle, en particulier son frère aîné, n’a jamais accepté son renoncement à l’islam. Depuis, les deux hommes ne se fréquentent plus. Bahous peut cependant s’estimer chanceux : sa mère, auprès de laquelle il s’est ouvert de ses doutes sur l’existence de Dieu dès l’adolescence, n’approuve pas ce choix mais le tolère.

    « Dans certaines familles, annoncer son athéisme peut être encore plus compliqué qu’annoncer son homosexualité », affirme le sociologue Houssame Bentabet, qui travaille depuis 2014 sur une thèse consacrée au reniement de la foi chez les musulmans de France. Un sujet jamais étudié de manière systématique, et dont on sait finalement encore peu de chose, tant ces athées savent se faire discrets, dans un contexte où, en France tout du moins, le conflit entre « islamo-gauchistes », considérés comme trop tolérants envers l’islam politique, et « islamophobes », accusés de « faire la guerre aux musulmans », monopolise les débats.

    Persécutions, agressions et assassinats

    La discrétion s’impose encore davantage dans les pays à majorité musulmane, où ce renoncement, s’il est public, suscite des réactions beaucoup plus violentes : brimades, persécutions, agressions, voire assassinats. L’athéisme n’y est tout simplement pas concevable.

    Même s’il n’existe pas, en arabe, de mot spécifique pour dire l’athéisme (les termes utilisés – mulhid, murtad ou kafir – évoquent davantage l’hérésie ou l’apostasie et ont une connotation péjorative), l’athée est parfois vu comme plus dangereux, encore, que le terroriste islamiste.

    « Si vous êtes Libanais, vous pouvez appartenir, dans la loi, à dix-huit communautés différentes. Si vous êtes Egyptien, vous pouvez être musulman, chrétien ou juif, précise l’historien des religions Dominique Avon. Le droit est appliqué à des groupes, et pas à des individus ; il est d’abord communautaire. Or un athée n’entre dans aucune catégorie prévue dans le droit musulman. Sinon celle de l’apostasie. »

    Ce phénomène n’est pas nouveau dans le monde islamique. « Il y a toujours eu des intellectuels, des écrivains, des universitaires qui ont pu dire ponctuellement qu’ils ne croyaient pas en Dieu », poursuit Dominique Avon. Ainsi, l’écrivain égyptien Ismaïl Adham (1911-1940) fit scandale au début des années 1930 en mettant en doute l’authenticité des hadiths (paroles attribuées au prophète Mahomet) et en publiant Pourquoi je suis athée.

    Citons aussi l’écrivain saoudien Abdullah Al-Qasimi (1907-1996), qui nia l’existence de Dieu et survécut à deux tentatives d’assassinat. Plus récemment, Salman Rushdie ou Taslima Nasreen ont été persécutés à la suite de leurs écrits jugés blasphématoires. « Mais ce qui est nouveau, poursuit l’historien, ce sont que des jeunes qui ne sont pas forcément passés par l’université déclarent publiquement, par le biais des réseaux sociaux, qu’ils sont athées. »

    Avec l’avènement d’Internet, le phénomène prend de plus en plus d’ampleur. Mais en rendant ainsi public leur renoncement à l’islam, ces athées s’exposent à de grands risques. Waleed Al-Husseini avait 21 ans en 2010 lorsqu’il a été arrêté dans sa ville natale de Qalqilya, en Cisjordanie. Son seul crime : se déclarer athée sur son blog au lieu de garder ce secret pour lui. Un « affront à l’encontre du sentiment religieux », selon un tribunal palestinien. Après dix mois d’emprisonnement, pendant lesquels il raconte avoir été torturé, il a finalement pu partir à Paris, où il a obtenu le statut de réfugié et où il a fondé la branche française du Conseil des ex-musulmans, en 2013.

    « Pas de faute plus grave »

    Pourquoi se définir comme « ex-musulman », alors que l’idée est précisément de se démarquer de la religion ? « Une fois qu’on arrêtera de vouloir me tuer, je pourrai cesser de me définir ainsi, explique Maryam Namazie. Je ne veux plus rien avoir à faire avec l’islam. Mais, aujourd’hui, force est de constater qu’il envahit encore ma vie. » Installée à Londres depuis 1979, cette Iranienne dérange par sa verve et son discours sans concession contre l’islam politique. En 2007, elle a eu l’idée de fédérer ceux qui, comme elle, ont renoncé à l’islam, au sein d’une association, le Conseil des ex-musulmans de Grande-Bretagne.

    Depuis 2014, elle a organisé quatre conférences à Londres sur la liberté de conscience et d’expression. La dernière, les 22 et 23 juillet, était d’une ampleur inégalée : quelque 70 participants venus de trente pays se sont retrouvés dans une luxueuse salle de conférence de Covent Garden – un lieu tenu secret jusqu’au dernier moment par peur des agressions.

    Tour à tour, des athées du Maroc, du Liban, de Turquie, de Jordanie, du Pakistan… ont raconté à la tribune leur vécu fait de brimades, de persécutions et, souvent, d’exil, clamé leur absence de foi, défendu la laïcité, débattu et blasphémé sans crainte de représailles. « C’était le plus grand rassemblement d’ex-musulmans dans l’histoire », se félicite Maryam Namazie.

    Combien sont-ils, ces athées condamnés à se cacher pour ne pas être persécutés ? Difficile d’établir un chiffre. Mais, d’après un sondage international WIN/Gallup sur la religiosité et l’athéisme datant de 2012, 5 % des personnes interrogées en Arabie saoudite se déclaraient athées. La même proportion… qu’aux Etats-Unis ! Dans le monde arabe en général, 77 % des sondés se sont dits « religieux », 18 % « non religieux » et 2 % « athées », contre respectivement 84 %, 13 % et 2 % en Amérique latine, région majoritairement catholique.

    « Les autorités égyptiennes, elles, donnent des chiffres approchant de zéro ; mais si c’est le cas, on se demande bien pourquoi l’athéisme effraye autant la plus haute autorité religieuse du pays, l’université Al-Ahzar, dont un des oulémas a dit qu’il n’y a pas de faute plus grave que d’être athée », souligne l’historien Dominique Avon.

    « C’était asphyxiant »

    Selon le Rapport sur la liberté de conscience publié par l’Union internationale humaniste et éthique, une organisation fondée en 1952 à Amsterdam (Pays-Bas), l’athéisme, considéré comme un blasphème, une offense à la religion ou un trouble à l’ordre public, est pénalisé dans une trentaine de pays musulmans.

    Dans quatorze d’entre eux, comme l’Afghanistan, l’Iran, le Pakistan, le Qatar, l’Arabie saoudite ou encore le Yémen, la peine encourue est la mort, même si la plupart des pays ont renoncé à l’appliquer. Toutefois, la répression se poursuit. Un des cas les plus médiatisés a été celui du blogueur saoudien Raïf Badaoui, condamné en 2013 à mille coups de fouet et dix ans de prison. Malgré une mobilisation internationale demandant sa libération, il croupit toujours dans une cellule pour avoir osé critiquer l’islam.

    S’ils ne sont pas condamnés par les autorités, les ex-musulmans le sont par leurs proches. Imad Iddine Habib peut en témoigner. Ce Marocain de 27 ans, placé dans une école coranique à l’âge de 5 ans, a su très vite qu’il ne croyait pas en Dieu : « Je ne voulais plus aller à la mosquée ; c’était asphyxiant, je trouvais ça stupide. Or, pendant sept ans, c’est tout ce qu’on m’a fait étudier : la religion. A 13 ans, j’ai dit à ma famille que je ne croyais pas en Dieu. Elle m’a renié et je suis parti. » Pendant des années, il a vécu à la merci de « toute une économie qui, au Maroc, profite des enfants des rues », raconte-t-il sobrement.

    Aujourd’hui, Imad est réfugié à Londres. Il a participé à trois des quatre conférences organisées par Maryam Namazie. Il évoque son parcours d’une voix douce ; de longues dreadlocks entourent un visage poupon. Son histoire est pourtant aussi aride que le Sahara occidental dont il est originaire : « Mon propre père, soutenu par des avocats islamistes, a porté plainte contre moi quand j’ai créé le Conseil des ex-musulmans du Maroc. Alors, j’ai fui. »

    Blogs, forums et réseaux sociaux

    Mohamed Alkhadra, un Jordanien de 25 ans qui, adolescent, se disait salafiste et rêvait de « rétablir le califat », a, lui, décidé de cacher son athéisme à sa famille. « Elle serait détruite si elle l’apprenait. Mais ils n’ont pas accès à Internet, donc ils ne sauront pas », se rassure-t-il, alors qu’il attend de prendre la parole à la conférence de Londres. Pour lui, comme pour beaucoup d’autres, le changement est venu de la consultation du Web. « C’était une révélation d’apprendre que je pouvais quitter l’islam. Je ne savais même pas que c’était possible », s’amuse le Marocain Imad Iddine Habib.

    « Internet a permis de mettre les athées du monde musulman en connexion, de leur faire prendre conscience qu’ils ne sont pas seuls, qu’il ne s’agit pas forcément de blasphème que de douter, de se poser des questions », considère le sociologue Houssame Bentabet.

    Blogs, forums, réseaux sociaux… Les témoignages foisonnent, l’athéisme devient militant – et global. En novembre 2015, le Conseil des ex-musulmans de Grande-Bretagne a lancé une campagne sur Twitter avec le mot-clé #ExMuslimBecause (« ex-musulman parce que »). En à peine vingt-quatre heures, 120 000 personnes de 65 pays ont publiquement expliqué pourquoi elles avaient quitté l’islam.

    La réaction des autorités, mais également des islamistes, ne s’est pas fait attendre. Certains prédicateurs n’hésitent pas à appeler à tuer les apostats. Au Bangladesh, ils ont été entendus : au moins six blogueurs et un éditeur ont été assassinés depuis 2015 en raison de leur athéisme. « Grâce à Internet, aux réseaux sociaux, consultables sur les téléphones mobiles, il y a de plus en plus de groupes de militants athées ou défendant la laïcité et la liberté de conscience », assure l’éditeur Ahmedur Rashid Chowdhury, lui-même brutalement attaqué en octobre 2015, et réfugié en Norvège, d’où il répond au téléphone aux questions du Monde. Fondateur du magazine Shuddhashar, il a édité de nombreux blogueurs athées.

    Toujours dans la peur

    Aucun pays à majorité musulmane n’est épargné par le phénomène. En Turquie, pays pourtant autrefois laïc, la situation s’est beaucoup dégradée depuis l’arrivée au pouvoir de Recep Tayyip Erdogan, et en particulier depuis la tentative de coup d’Etat du 15 juillet 2016 : agressions contre des femmes à cause de leur tenue vestimentaire ou contre des personnes ne respectant pas le ramadan, remaniement des programmes scolaires pour y remplacer la théorie de l’évolution de Darwin ou les principes d’Atatürk par des cours de religion et le récit du putsch raté.

    Même la Tunisie, qui fait pourtant figure d’exception dans le monde musulman, est concernée. Des mouvements de « dé-jeûneurs », qui refusent ostensiblement de respecter le ramadan, s’y sont développés, ainsi qu’au Maroc et en Algérie. Mais toujours dans la peur. « On a quand même du mal à dire qu’on est athée en Tunisie aujourd’hui, regrette la réalisatrice Nadia El Fani. J’ai été considérée comme terroriste simplement parce que dans mon film, Ni Allah ni maître, je défendais la laïcité. »

    Dénoncée par trois avocats proches du parti islamiste Ennahda, elle a été accusée en 2011 d’incitation à la haine de la religion et à… l’extrémisme religieux. Menacée de mort, elle s’est installée en France et n’a pu retourner en Tunisie pendant cinq ans, jusqu’au 4 novembre, à l’invitation des Journées cinématographiques de Carthage, pendant lesquelles son film Même pas mal a été projeté. Car, en juin, l’affaire a finalement été classée sans suite. « Les choses bougent », reconnaît-elle. Le 25 octobre, une organisation mentionnant explicitement l’athéisme dans ses statuts, l’Association des libres-penseurs, a été reconnue par les autorités tunisiennes. Une première dans le monde arabo-musulman.

    Les auteurs de violences rarement inquiétés

    D’autres signes témoignent d’un changement en cours dans les sociétés musulmanes. « Au Maroc, en 2016, six membres du Haut Conseil des oulémas, qui avaient pourtant signé quatre ans plus tôt une fatwa dans le sens contraire, ont écrit qu’il n’était plus possible, dans le contexte actuel, d’appliquer la peine de mort aux apostats », souligne Dominique Avon. Cette évolution laisse pourtant de marbre le Marocain Imad Iddine Habib : « Un peu facho, ça reste toujours facho. »

    Quoi qu’il en soit, les auteurs de violences à l’encontre des ex-musulmans sont rarement inquiétés par les autorités. Au Bangladesh, le gouvernement nie que des groupes islamistes inspirés de l’étranger soient actifs dans le pays, et les enquêtes tardent à aboutir, comme en témoigne Rafida Bonya Ahmed. En février 2015, cette Bangladaise marchait dans les rues de Dacca, la capitale, avec son mari, le blogueur Avijit Roy (édité par Ahmedur Rashid Chowdhury), lorsqu’ils ont été agressés à coups de machette. Elle a été gravement blessée. Lui n’y a pas survécu.

    Invitée à la conférence de Londres, cette petite femme déterminée, qui garde des séquelles visibles de son agression, raconte son calvaire d’une voix posée. « Dans certains cas, il y a eu quelques arrestations, mais peu d’assassins ont été jugés, explique-t-elle. En février 2016, les autorités ont dit avoir arrêté notre principal agresseur, mais quelques mois plus tard, alors qu’il était censé être sous surveillance, il a été tué dans une fusillade. » Depuis les Etats-Unis, Rafida Bonya Ahmed vient en aide aux blogueurs et aux écrivains athées persécutés dans son pays. « Après ce qui m’est arrivé, je pourrais être pessimiste et pleine de haine, ajoute-t-elle. Mais je ne le suis pas. Il faut continuer à nous battre pour les droits des athées. »

    Exil en Europe

    Selon les intérêts politiques du moment, les autorités répriment les expressions d’athéisme ou, au contraire, ferment les yeux et laissent faire, parfois sous la pression des pays occidentaux. Pour Rafida Bonya Ahmed, il ne fait aucun doute que le gouvernement bangladais veut s’assurer le vote des islamistes.

    « C’est clairement politique », abonde le sociologue Houssame Bentabet. Comme le pardon accordé par le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, alors qu’il effectuait une visite en Allemagne, au chroniqueur de télévision Islam Behery, condamné à un an de prison à la demande de l’université Al-Azhar parce qu’il critiquait certains textes de l’islam. Selon Houssame Bentabet, « cette grâce avait pour but de laisser croire que l’Egypte est du côté des libres-penseurs ». Et si l’Autorité palestinienne a été si intraitable avec Waleed Al-Husseini, dont l’influence de blogueur était pourtant négligeable, c’est certainement qu’elle se devait, à l’époque, de contrer les islamistes du Hamas.

    Alors, beaucoup choisissent l’exil. En Europe, ils se retrouvent dans une situation qu’ils n’auraient jamais imaginée en partant. Persécutés dans le monde arabo-musulman par les islamistes et les autorités, ceux qui ont renoncé à l’islam sont, en Occident, classés dans la catégorie des « islamophobes ».

    Pour les ex-musulmans, dont les positions ne sont pas monolithiques et qui sont traversés par les mêmes débats que le reste de la société – sur le port du voile ou le burkini, par exemple –, la critique de l’islam est aussi nécessaire que l’a été celle du catholicisme au moment de la séparation de l’Eglise et de l’Etat en France, au début du XXe siècle. Mais les déclarations et prises de position à l’emporte-pièce de certains n’aident pas à pacifier le débat.

    Lorsque l’écrivain indien Ibn Warraq soutient que le problème n’est pas simplement l’intégrisme musulman, mais l’islam lui-même, le discours choque. Mais, se défendent-ils, il faut être radical pour critiquer l’islam. « Je dis : “Allons-y, rentrons-leur dedans !” Oui, on a le droit de hurler qu’on est athée, de trouver que les religions, toutes les religions, c’est stupide », s’enflamme la réalisatrice tunisienne Nadia El Fani, qui ajoute : « On n’a jamais vu un athée tuer un religieux. »

    Désenchantement face à l’« islamo-gauchisme »

    Pris dans un discours anti-islam souvent virulent, les ex-musulmans courent le risque de se faire récupérer. Ce que ses détracteurs appellent l’« islamo-gauchisme » – incarné dans le débat français actuel par le site Mediapart et son directeur, Edwy Plenel –, en condamnant toute critique de l’islam, laisse ces athées, souvent jeunes et sans grande expérience du militantisme, à la merci des véritables islamophobes.

    « L’ex-musulman a besoin de confirmer son choix, en permanence, analyse Houssame Bentabet. Il a ce besoin de cohabiter avec ce passé de musulman, de dire : “C’est ce que je ne veux plus être.” Et, dans cette reconstruction, il se peut qu’il y ait certaines récupérations, car il y a plus de chances d’être récupéré quand on doit refaire sa vie à 22 ou 23 ans. »

    C’est, très exactement, ce qu’a vécu Waleed Al-Husseini à son arrivée en France, après avoir passé dix mois dans les geôles palestiniennes. « Pour lui, cette torture, c’est l’islam, souligne Houssame Bentabet. C’est l’islam qui l’a empêché d’être libre dans sa pensée. »

    Le jeune homme, qui ne mâche pas ses mots, n’hésite donc pas à qualifier l’islam de « religion de terreur ». Immédiatement relayé par le site islamophobe Riposte laïque, Waleed Al-Husseini, qui a écrit dans Une trahison française (Ring, 300 pages, 18 euros) son désenchantement face à la frilosité d’une certaine gauche vis-à-vis de l’islamisme, ne se défend pas de cette proximité. « Ce sont les seuls à me soutenir ! », se justifie-t-il, plein d’amertume.

    « Les ex-musulmans tiennent sur l’islam un discours que d’autres n’osent pas tenir par peur d’être politiquement incorrects. Quelle hypocrisie !, s’emporte l’écrivain indien Ibn Warraq, signataire, aux côtés de l’essayiste française Caroline Fourest, de Maryam Namazie, de Taslima Nasreen ou encore de Salman Rushdie, du « Manifeste des douze », un appel à la lutte contre l’islamisme publié par Charlie Hebdo le 1er mars 2006. Les gens ont vite oublié ce qu’est “être Charlie” : c’est avoir le droit de critiquer l’islam, et même de s’en moquer. »

    Récupération par l’extrême droite

    Au cours de la conférence de Londres, il n’y a pas eu de mots assez durs contre cette gauche qui, selon bien des intervenants, laisse la critique de l’islam aux xénophobes, ce qui lui vaut d’être perçue par certains comme lâche, voire traître et irresponsable.

    Des victimes d’agressions ou de tentatives d’assassinat de la part des islamistes ne comprennent pas d’être assimilés à l’extrême droite. « Quelles sont vos priorités ? Pendant que nous mourons, vous parlez d’islamophobie ! », tempêtait alors à la tribune le jeune Jordanien Mohamed Alkhadra, applaudi à tout rompre.

    L’extrême droite, elle, ne s’embarrasse pas de précautions. Le Turc Cemal Knudsen Yucel raconte comment, après avoir fondé le Conseil des ex-musulmans de Norvège, où il réside depuis 2005, aucune personnalité politique ne l’a contacté. A part, bien sûr, l’extrême droite, qui a su adapter son discours et n’attaque plus frontalement les immigrés, mais s’en prend à l’islam – une stratégie également à l’œuvre en France, au Front national.

    Cemal n’y voit que du feu : « L’extrême droite n’est plus raciste en Norvège, assure-t-il, plein de candeur. Même le blogueur Fjordman, celui qui a inspiré Anders Behring Breivik [le terroriste néonazi responsable des attentats à Oslo et sur l’île d’Utoya, qui avaient fait 77 morts en juillet 2011], a changé. Il nous soutient, nous, les immigrés, il ne peut donc pas être raciste ! » Même discours chez Waleed Al-Husseini, qui nie partager les idées de l’extrême droite. « Les racistes, de toute façon, n’aiment pas les Arabes comme moi, dit-il. Si j’étais en Arabie saoudite, j’aurais une fatwa contre moi. Ici, dans le monde moderne, on me traite juste d’islamophobe. »

    Si les plus jeunes se laissent berner, leurs aînés ne cautionnent pas ces dangereux rapprochements. « On ne peut pas se compromettre avec Riposte laïque, martèle Nadia El Fani. Mais critiquer l’islam, exiger la laïcité comme nous le faisons, ce n’est pas être islamophobe. En revanche, ne pas prendre en considération la possibilité de la modernité dans les pays musulmans, ça, c’est du vrai racisme antimusulman. »

    La laïcité, celle dont jouissent la plupart des pays occidentaux, voilà, au final, le seul combat de ces militants pour l’instant inaudibles.