• Sanaaq de Mitiarjuk Nappaaluk – Le bal des absentes
    https://lebaldesabsentes.wordpress.com/2017/04/19/sanaaq-de-mitiarjuk-nappaaluk

    Si la parole des Amérindiens et des Inuits est souvent ignorée, les opportunités pour l’entendre ne manquent pourtant pas. Pour comble d’insulte, le désintérêt des québécois francophones à l’endroit des nations autochtones est joint à une litanie de préjugés qui témoignent d’une ignorance si terrible que je n’ai pas le coeur de les énoncer. En lisant le roman Sanaaq de l’autrice inuite Mitiarjuk Nappaaluk qui a grandi dans le village nordique de Kangiqsujuaq au Québec, près du détroit d’Hudson, je me suis demandé comment il était possible que ce livre ne fasse pas déjà partie des classiques de la littérature québécoise. Pourquoi lit-on Agaguk (1958) d’Yves Thériault et non Sanaaq ? Du temps de mes études universitaires, j’ai entendu dans un cours consacré à la littérature québécoise un professeur nous sensibiliser à la question de l’intégration des oeuvres québécoises écrites en anglais ou en yiddish dans le canon de la province. Je ne me souviens plus si nous avions aussi discuté des oeuvres en inuktitut comme Sanaaq ainsi que celles en langues algonquiennes ou iroquoiennes. Il apparait toutefois bien évident qu’une place de choix devrait leur revenir.

    Une première version de Sanaaq est parue dans sa langue originale en 1984, et une autre en français en 2002 chez Stanké. L’auteure a toutefois travaillé sur le texte bien avant ces parutions, soit entre 1965 et 1969. (Je reviendrai sur le contexte particulier de rédaction.) Pour ma part, j’ai découvert le livre grâce à sa sortie en anglais en 2014 à University of Manitoba Press. Le roman raconte l’histoire de Sanaaq, une femme inuite, qui vient d’un temps qui correspond à l’enfance de Nappaaluk, quelque part dans les années trente. Les Inuits et les Blancs en sont alors à leurs premiers contacts. Sanaaq met en scène une réalité plus près de celle du documentaire controversé Nanook of the North (1922) que du magnifique film Si le temps le permet (2003) d’Elisapie Isaac qui se déroule, comme le roman, à Kangiqsujuaq. Nappaaluk évoque la vie d’Inuits qui pratiquent encore le nomadisme et qui construisent des igloos. Nous sommes donc très loin de la réalité contemporaine des villages nordiques, racontée par exemple dans Nirliit (2015) de Juliana Léveillé-Trudel.

    Dès le début du récit, Sanaaq nous est présentée comme une femme qui doit prendre des décisions importantes pour son avenir. Un homme, qu’elle considère trop vieux pour elle, la convoite et elle rejette sans détour sa proposition : « Je ne me contenterai pas de n’importe quel minable ». (p. 32) Elle prend aussi cette décision en pensant au bien-être de sa fille, Qumaq : il lui faut trouver un conjoint qui ne maltraitera pas son enfant. Ayant des doutes concernant ce prétendant, elle le refuse. Le destin lui paraît alors favorable puisqu’elle fait la rencontre de Qalingu qui lui plaît bien davantage. Malheureusement ce dernier se révélera violent à l’égard de Sanaaq vers la fin du texte, celle-ci ne sera pas laissée seule avec ses malheurs. Toute la communauté sera toutefois avec elle pour expliquer à Qalingu que sa femme n’est pas un objet sur lequel il peut se décharger de sa tristesse. À l’évidence, Nappaaluk voulait faire de son roman une oeuvre féministe apte à rendre compte de la condition particulière de ses consoeurs. Son héroïne, Sanaaq, élève sa fille en lui enseignant que le monde lui appartient et qu’elle n’a pas à se plier à la volonté d’un mari ou d’un Blanc.

    #femmes #historicisation #littérature #autochtone #inuites

    • @simplicissimus Je fais appel à toi car je voudrais faire le portrait de Mitiarjuk Nappaaluk pour mes athéniennes. Je vais essayé de trouver Sanaaq en Inuk et en Français mais pour l’Inuk je sais pas trop comment m’y prendre. Peut etre qu’il faut que j’aille a l’institut culturel canadien ou que je branche aussi @sinehebdo sur cette affaire.
      L’Inuk à dessiné ca va etre fantastique :)
      J’ai l’impression que Mitiarjuk Nappaaluk s’écrit ᒥᑎᐊᕐᔪᒃ ᓇᑉᐹᓗᒃ mais j’en suis pas vraiment certaine, mon niveau en Inuk étant au dessous de zero. Le babelfish de google ne connais pas l’Inuk non plus.

    • Je test l’Inuk sur seenthis pour voir si la traduction donne quelquechose

      ᓴᓈᖅ (version française)

      ᐊᑎᕆᔭᐅᓐᖑᐊᑎᑕᐅᑦᓱᓂ ᐱᓯᑎᒻᒪᕆᒻᒧᑦ ᑕᕝᕙᓂ ᐊᑐᐊᒐᕐᒥ, ᓴᓈᖅ, ᓲᖑᔪᒻᒪᕆᐅᕗᖅ ᐃᓱᒪᖃᑦᓯᐊᓱᓂᓗ ᐊᕐᓇᐅᓱᓂ ᐆᒻᒪᑎᒥᒍᑦ ᐊᑦᑐᑕᐅᒍᐊᕐᑑᓱᓂ ᓂᑲᓀᑦᑐᒪᕆᐅᑦᓱᓂᓗ. ᓇᐅᓘᓐᓃᑦ ᖃᓪᓗᓈᖅ ᐊᑐᐊᒐᓕᐅᕐᑎ ᐅᕝᕙᓘᓐᓃᑦ ᐃᓅᖃᑎᒌᑦᑐᓂᒃ ᓱᑯᐃᔦᔨ ᐊᓪᓚᒍᓐᓇᖃᑦᑕᓯᒪᑦᔭᖏᓪᓚᖅ ᓱᓕᑦᓱᓂ ᐃᓄᑐᐃᓐᓇᐅᑉ ᐊᓂᕐᕋᓯᒪᔫᑉ ᐃᓅᒍᓯᖓᓂᒃ, ᐃᓚᐅᑎᓪᓗᒋᑦ ᐊᑦᓱᐃᑐᒻᒪᕇᑦ ᖃᐅᔨᒪᔭᐅᓪᓗᑯᒋᐊᓖᑦ ᖃᐅᑕᒫᑦ ᐃᓅᒍᓯᖓᓂ ᐃᓅᑉ ᓄᓇᑐᐃᓐᓇᒥᐅᒍᑦᓱᓂ, ᖃᓪᓗᓈᑦ ᐊᖓᔪᕐᖃᐅᑏᑦ ᓄᑦᑎᑎᕆᓚᐅᕐᑎᓇᒋᑦ ᐃᓄᓐᓂᒃ ᓄᓇᓕᒻᒥᐅᒍᓯᑎᓪᓗᒋᑦ. ᒥᑎᐊᕐᔪᒃ ᐊᓯᖃᑦᔭᖏᑦᑐᖅ ᐊᓪᓚᑐᕕᓂᑦᓯᐊᒍᑦᓱᓂ ᐃᓅᓯᖓᓂᒃ ᐊᕐᓇᐅᑉ ᐱᕈᕐᓴᑐᕕᓂᐅᑦᓱᓂ ᐃᓚᒥᓐᓂ ᐊᑦᑕᕈᓱᓐᖏᑐᒻᒪᕆᒻᒥ ᓄᓇᒥ ᐅᑭᐅᕐᑕᑐᒥ ᓯᐊᕉᓕᕐᒪᓗ ᐱᐅᓯᖃᕐᕕᖃᒋᐊᖃᖃᑦᑕᑐᕕᓂᐅᑦᓱᓂ ᐊᓯᑦᔨᐸᓪᓕᐊᔪᓄᑦ ᑎᑭᑎᑕᕕᓂᐅᑦᓱᑎᒃ ᖃᓪᓗᓈᓄᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐃᓱᖃᓐᖏᑑᔮᕐᑐᓄᑦ ᐱᓂᐊᕐᓂᐅᓕᕐᑐᓄᑦ, ᐱᐅᔫᒐᓗᐊᕐᐸᑕ ᐱᐅᓐᖏᑑᒐᓗᐊᕐᐸᑕᓗ, ᓵᓐᖓᓲᖏᓐᓂᒃ ᐊᕐᓇᐅᑉ ᐊᓂᕐᕋᒥᓐᓂ ᐃᓅᖃᑎᒌᑦᑐᓃᑦᓱᓂᓗ.

      ᐊᑐᐊᒐᓕᐅᕐᑐᕕᓂᐅᑉ ᒥᑦᓵᓄᑦ
      ᒥᑎᐊᕐᔪᒃ ᓇᑉᐹᓗᒃ, ᑌᒫᑐᐃᓐᓇᒐᓛᒐᓂ ᐃᓄᑐᐃᓐᓇᖅ ᐃᓕᓐᓂᐊᑎᑦᓯᔨᐅᑦᓱᓂ ᐊᑐᐊᒐᓕᐅᕐᑎᐅᓱᓂᓗ, ᐃᓅᓕᕐᑐᕕᓂᐅᕗᖅ 1931-ᒥ ᑲᖏᕐᓱᔪᐊᕐᒥ ᐅᓪᓗᒥ ᓄᓇᕕᐅᓂᕋᕐᑕᐅᓕᕐᑐᒥ. ᐃᓕᓐᓂᐊᕕᐅᑉ ᐃᓗᐊᓂ ᐃᓕᓐᓂᐊᓚᐅᕐᓯᒪᓐᖏᑲᓗᐊᕐᓱᓂ, ᓇᑉᐹᓗᒃ ᐅᖃᐅᓯᕐᒥᓂᒃ ᐃᓕᓐᓂᐊᑎᑦᓯᕙᑦᑐᕕᓂᖅ ᐊᔪᕿᕐᑐᐃᔨᓂᒃ ᐃᓕᑦᓯᔪᕕᓂᐅᑦᓱᓂᓗ ᐃᓄᒃᑎᑐᑦ ᐊᓪᓚᒍᓯᕐᒥᒃ ᐊᔪᕿᕐᑐᐃᔨᓄᑦ ᐃᓂᕆᐊᓐᖓᓚᐅᕐᑕᕕᓂᖓᓂᒃ. ᐊᑐᐊᒐᓕᐅᕐᑐᕕᓂᖅ ᓴᓈᕐᒥᒃ, ᑖᓐᓇ ᓯᕗᓪᓕᐹᑦᓯᐊᖅ ᐊᑐᐊᒐᖅ ᐃᓄᐃᑦ ᒥᑦᓵᓅᓕᖓᑦᓱᓂ 1950-ᐄᑦ 1960-ᐄᓪᓗ ᐊᕐᕌᒍᖏᓐᓂ. ᐊᑐᐊᒐᓐᖑᑎᑕᕕᓂᐅᑦᓱᓂ ᐃᓄᒃᑎᑑᕐᑎᓗᒍ 1983-ᒥ, ᐊᑐᐊᒐᓕᐊᕕᓂᖅ ᖃᐅᔨᔭᐅᓚᐅᕐᓂᔭᖏᑦᑐᖅ ᑭᓇᓕᒫᓄᑦ 2002-ᓐᖑᕋᕐᑎᓗᒍ ᖃᐅᔨᔭᐅᓪᓚᕆᑦᑐᕕᓂᐅᑦᓱᓂ ᐊᑐᐊᒐᓐᖑᑎᑕᐅᒋᐊᓪᓚᕋᒥ ᑭᓯᐊᓂ ᐅᐃᒍᐃᑎᑑᓕᕐᑎᓗᒍ. 1999-ᒥ, ᐃᓕᑕᕆᔭᐅᓂᕐᒥᓄᑦ ᐊᔪᐃᓐᓇᑐᕕᓂᐅᓂᖓᓄᑦ ᓄᓇᓕᒻᒥᓂ, ᒥᑎᐊᕐᔪᒃ ᐁᑦᑐᑕᐅᓚᐅᕐᓯᒪᔪᖅ National Aboriginal Achievement Award-ᒥᒃ (ᑲᓇᑕᓕᒫᒥ ᓄᓇᖃᕐᖄᓯᒪᔪᓂᒃ ᐱᕙᓪᓖᓕᐅᒥᓂᕐᒥᓄᑦ ᐃᓕᑕᕆᔭᐅᒍᑎᒃ) ᐊᒻᒪᓗ 2000-ᒥ ᐃᓕᓐᓂᐊᕕᕐᔪᐊᒥᑦ ᐃᓕᓐᓂᐊᑎᑦᓯᒍᓐᓇᐅᑎᒥᒃ ᐁᑦᑐᑕᐅᑦᓱᓂ ᐃᓕᓐᓂᐊᓂᓕᕆᔨᖏᓐᓄᑦ ᒪᑭᓪ ᐃᓕᓐᓂᐊᕕᕐᔪᐊᖓᓐᓂᑦ ᐊᖏᔪᒻᒪᕆᐊᓗᒻᒥᒃ ᐃᑲᔪᕐᓯᓯᒪᓂᑯᖓᓄᑦ ᑲᑎᕕᒃ ᐃᓕᓐᓂᐊᓂᓕᕆᔨᒃᑯᓂᒃ ᐃᓕᓐᓂᐊᓂᐅᑉ ᐱᐅᓯᑐᖃᐅᓪᓗ ᐃᓗᐊᓂ. 2004-ᒥ ᐃᓚᒋᓕᐅᑎᑎᑕᐅᓯᒪᒻᒥᔪᖅ Order of Canada-ᒧᑦ.
      ᑐᓵᔨᒋᑦᓱᓂᐅᒃ ᐱᖃᓐᓈᕆᑦᓱᒍᓗ, ᐱᕐᓈ ᐊᕐᕕᑕᕐᓯᒪᕗᖅ ᐅᑭᐅᕐᑕᑐᓕᒫᑲᓵᒥ 1950-ᐄᑦ ᐊᕐᕌᒍᖏᑦᑕ ᕿᑎᖓᓂᓂᑦ. ᐃᓅᓕᕐᑐᕕᓂᐅᑦᓱᓂ ᕝᕌᓐᔅ-ᒥ, ᐅᐃᒍᐃᑦ ᓄᓇᖓᓐᓂ, ᐃᓕᓐᓂᐊᕇᒍᑎᑖᓚᐅᕐᑐᕕᓂᖅ ᐃᓅᖃᑎᒌᑦᑐᓂᒃ ᓱᑯᐃᔦᔨᐅᓯᑎᓪᓗᒍ ᐃᓕᓐᓂᐊᕇᒍᑎᑖᕐᓱᓂ ᒧᓐᑐᔨᐊᑉ ᐃᓕᓐᓂᐊᕕᕐᔪᐊᖓᓐᓂᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐃᓕᓐᓂᐊᕇᒍᑎᑖᕐᑐᕕᓂᐅᒻᒥᓱᓂ Ecole Pratique des Hautes Etudes-ᒥᑦ, ᐅᐃᒍᐃᑦ ᓄᓇᖓᓐᓂ, ᑖᕙᓂ ᐱᓇᓱᐊᕐᑐᕕᓂᐅᒐᒥ ᐊᖓᔪᕐᖄᖃᕐᓱᓂ ᒃᓘᑦ ᓖᕕ-ᔅᑦᔭᐅᔅ-ᒥᒃ. ᐃᓕᓐᓂᐊᑎᑦᓯᔪᕕᓂᖅ ᐃᓅᖃᑎᒌᑦᑐᓂᒃ ᓱᑯᐃᔦᓂᕐᒥᒃ ᓚᕚᓪ ᐃᓕᓐᓂᐊᕕᕐᔪᐊᖓᓐᓂ 30-ᓂ ᐊᕐᕌᒍᕐᓂ. ᐱᒋᐊᕐᑎᓯᔪᕕᓂᖅ ᑲᑐᑦᔨᖃᑎᒌᒥᒃ ᐃᓄᒃᓯᐅᑏᑦ ᑲᑎᒪᔩᑦ-ᒥᒃ ᐊᒻᒪᓗ ᐃᓄᐃᑦ ᕿᒥᕐᕈᐊᖏᓐᓂᒃ, ᑖᓐᓇ ᐊᕐᕌᒍᓕᒫᖅ ᒪᕐᕈᕕᓲᕕᓂᖅ ᕿᒥᕐᕈᐊᓕᐊᒍᕙᑦᓱᓂ ᐃᓄᓐᓂᒃ ᖃᐅᔨᓴᕐᓂᕕᓂᖏᓐᓄᑦ ᐊᒻᒪᓗ Groupe d’Etudes Inuit et Circumpolaires-ᒥᒃ (GETIC). 2001-ᒥ ᐁᑦᑐᑕᐅᔪᕕᓂᖅ ᑲᓇᑕᐅᑉ ᑕᕐᕋᒐᓂᒃ ᓱᑯᐃᔦᓂᕕᓂᖓᓄᑦ ᐃᓕᑕᕆᔭᐅᒍᑎᒥᒃ. ᐊᒥᓱᐊᓗᓐᓂᒃ ᐊᑐᐊᒐᓕᐅᕐᓯᒪᓕᕐᓱᓂ ᓱᑯᐃᔦᓂᑎᒍᓪᓗ ᖃᐅᔨᒪᔭᐅᒋᐊᓕᓐᓂᒃ ᐊᓪᓚᓯᒪᑦᓱᓂ, 2002-ᒥ ᐊᑐᐊᒐᓕᐅᕐᑐᕕᓂᖅ ᐅᑯᓂᖓ : Au pays des Inuit, un peuple, un film, une légende (Atanarjuat, la légende de l’homme rapide).

      ᐃᑲᔪᕐᑎᖃᕐᓱᑕ Bernard Saladin D’Anglure-ᒥᒃ (ᐱᕐᓈ)

      Bon ca donne rien mais je le laisse c’est une trop belle écriture.

    • Je cherche à voir ce que donne l’écriture manuscrite de l’inuktitut. Ça me parait très proche de l’imprimé. Il ne me semble pas qu’il en existe une forme cursive. Cela nécessiterait un nombre nettement plus importants de scripteurs et scripteuses.


      https://lachoseimprimee.com/05-6

      et sur le même site

      Histoire et pratiques de l’écriture inuite | La chose imprimée
      https://lachoseimprimee.com/2013/03/29/histoire-et-pratiques-de-lecriture-inuite

      George Filotas, professeur d’inuktitut, est venu nous parler de sa longue expérience du Nord. Dans les années 70, il est envoyé à Puvirnituq pour contribuer à la création d’une radio communautaire, la première dans tout l’Arctique canadien.

      Pour la traduction, c’est gg qui s’en occupe ici, donc si ça ne marche pas dans gg:translate, ça ne marchera pas ici…