• Au #Niger, contrôler les flux de migrants

    Le Niger, deuxième pays le plus pauvre du monde, est au cœur de la région du Sahel en Afrique. Il accueille aujourd’hui quelque 300 000 réfugiés et personnes déplacées de pays voisins qui fuient les attaques terroristes. Beaucoup tentent de partir d’ici pour rejoindre l’Europe. Pour contrer cette migration, des fonds européens sont destinés à faire de ce pays de transit un lieu de réinstallation temporaire de certains migrants qui se trouvaient en Libye. Si ce programme, qui vise à répartir les migrants, a du mal à décoller, le flux migratoire s’est déjà tari : en 2016, l’Organisation internationale pour les migrations comptaient 333 891personnes traversant la frontière du Niger, principalement vers la Libye. En 2017, le nombre a chuté à 17 634.


    https://www.mediapart.fr/studio/portfolios/au-niger-controler-les-flux-de-migrants

    #Agadez #portfolio #photographie #migrations #asile #réfugiés #frontières #réinstallation #Libye #externalisation #OIM #IOM #FMP #Flow_monitoring_points #Tillabéri #Ayorou #Tabarey-barey #camps_de_réfugiés #HCR #Niamey #ETM #mécanisme_d'évacuation_d'urgence #passeurs

    ping @rhoumour @_kg_ @karine4 @isskein

  • With @ItalyMFA support; IOM has built a new police border post at the Assamaka border, equipped with the Migration Information and Data Analysis System (MIDAS). This project aims to reinforce the operational capacities of the Government of Niger on border management.

    https://twitter.com/OIM_Niger/status/1326033475514855424
    #IOM #Niger #contrôles_frontaliers #externalisation #asile #migrations #réfugiés #frontières #OIM #Assamaka #MIDAS #Migration_Information_and_Data_Analysis_System #poste-frontière

    Localisation de Assamaka :

    via @rhoumour (twitter)

    ping @isskein @karine4

    • IOM Supports Safe Migration with New Police Post at Niger’s Border with Algeria

      Situated in the heart of the Sahara at only 15 km from Niger’s border with Algeria, the town of Assamaka is a major migratory hub, as the main point of entry for migrants returning from Algeria, and the last place of transit for migrants coming from Niger on their way to Algeria.

      Since late 2017, over 30,000 migrants have arrived in Assamaka from Algeria, mostly from West African countries of origins.

      On Wednesday (14/10), the Government of Niger and the International Organization for Migration (IOM) inaugurated the first fixed border police post in Assamaka, built and equipped with funding from the Italian Ministry of Foreign Affairs and International Cooperation.

      This extensive, impoverished and sparsely populated area has long been exploited by criminal and smuggling networks. Nowadays, these ancestral trade and migration routes between Niger and Algeria are often used for smuggling illicit goods and migrants.

      In recent years, border management and border security have become top priorities for the Sahel and for Niger in particular. The Government of Niger strives to reduce illicit cross-border activities, including human smuggling and trafficking, and to prevent the entry of members of violent extremism organizations through the country’s borders.

      In addition to a sharp rise in crime in the border town, Assamaka also faces increasingly high migration flows, due to its position on the trans-Saharan migration route. These are proving difficult to manage to the detriment of the town’s 1,000 or so permanent inhabitants.

      Watch video: New Police Border Post in Assamaka

      Up to now, migrant registration had always been done manually or through IOM’s Mobile Border Post, temporarily deployed by the Government of Niger to the Agadez region. This truck-borne mobile police post was adapted specifically for meeting the challenges in remote desert locations. But it cannot replace a fixed police station.

      The newly constructed border post and its facilities will allow the police to be compliant with national and international norms and fulfill the required security and safety standards.

      The border post is part of a larger project whose objective is to strengthen the capacities of Niger’s immigration service – the Directorate for Territorial Surveillance (DST). The project also aims to reinforce the cooperation between Nigerien and Algerian law enforcement agencies, as well as the coordination between Nigerien security forces, local authorities and relevant technical services, such as the Regional Directorate of Public Health in the Agadez region.

      Through this new border post, eight workstations are equipped with the Migration Information and Data Analysis System (MIDAS), developed by IOM. These will allow authorities to digitally register people transiting the border. The data collected can be transmitted in real time to a central server, allowing authorities to better track and manage migration flows in and out of Niger.

      “We hope that this new infrastructure will alleviate some of the current challenges faced by local authorities and will improve cross-border cooperation,” said Barbara Rijks, IOM’s Chief of Mission in Niger. “Ultimately, this border post aims to contribute to the improvement of the security and stability in Assamaka and its surroundings.”


      https://www.iom.int/news/iom-supports-safe-migration-new-police-post-nigers-border-algeria

      Autres photos sur twitter:


      https://twitter.com/OIM_Niger/status/1317040811536715778

  • Hurricane Iota: Category four storm hits Nicaragua
    17 novembre 2020 - BBC News
    https://www.bbc.com/news/world-latin-america-54969400

    Hurricane Iota has made landfall in Nicaragua two weeks after another devastating storm hit.

    The US National Hurricane Center (NHC) said the storm crossed the coast on Monday evening.

    It had strengthened at sea to a category five storm before making landfall, with maximum sustained winds of up to 160mph (260km/h).

    As it struck Nicaragua it weakened to a category four, but the NHC said it remains “extremely dangerous”.

    The agency warned of “catastrophic winds, [a] life-threatening storm surge, and torrential rainfall” in its latest update.

    “What’s drawing closer is a bomb,” President Juan Orlando Hernández of neighbouring Honduras said at an earlier press conference. (...)

    #iota

  • Votre ordinateur n’est pas le vôtre
    https://sneak.berlin/i18n/2020-11-12-your-computer-isnt-yours.fr

    C’est ici. C’est arrivé. Vous avez remarqué ? Je parle, bien sûr, du monde que Richard Stallman a prédit en 1997. Celui dont Cory Doctorow nous a également mis en garde. Sur les versions modernes de macOS, vous ne pouvez tout simplement pas allumer votre ordinateur, lancer un éditeur de texte, un lecteur de livres électroniques, écrire ou lire sans qu’un journal de votre activité soit transmis et stocké. Il s’avère que dans la version actuelle de macOS, le système d’exploitation envoie à Apple un (...)

    #Apple #cryptage #backdoor #iOS #écoutes #PRISM #surveillance

  • Allo Apple, on a un problème !
    https://standblog.org/blog/post/2020/11/15/Allo-Apple-on-a-un-probleme

    Je découvre avec stupéfaction qu’Apple surveille les utilisateurs de Mac. En effet, MacOS envoie silencieusement à Apple une empreinte (un identifiant) pour chaque logiciel que vous utilisez(mise à jour : c’est en fait un identifiant du développeur qui a fait le logiciel, pas le logiciel lui-même[1]). Cela fait plusieurs mois que cela dure. Il était possible de modifier ce comportement si on allait bidouiller dans le système mais visiblement, avec MacOS Big Sur (la nouvelle version qui vient de (...)

    #Apple #iOS #surveillance

  • Pourquoi la 5G gonflera notre consommation d’énergie
    https://theconversation.com/pourquoi-la-5g-gonflera-notre-consommation-denergie-147492

    Les débats autour de l’attribution des fréquences de la cinquième génération de téléphonie mobile (5G) inondent les pages de nos journaux, mais les conséquences de son introduction sur la consommation d’énergie ne sont pratiquement pas discutées. Les nouveaux usages permis par la 5G, comme les communications de masse entre machines, par exemple la « maison intelligente » ou la « ville intelligente », vont de facto augmenter les flux de données transmis.

    L’analyse de la consommation énergétique ne doit donc pas être restreinte à celle de la 5G elle-même qui ne concerne que la partie transmission des informations : elle doit prendre en compte le traitement des données qui sont transmises.

    #5G #AI #data #IoT #énergie #effet_joule #électricité #technolâtrie #nécrotechnologies

  • Réactivation des anciennes routes migratoires en Méditerranée occidentale

    « Les anciennes routes migratoires sont de nouveau activées en Méditerranée occidentale », c’est ce qui ressort du dernier rapport d’Alarm Phone, assistance téléphonique pour les personnes en situation de détresse en mer Méditerranée. Selon ce document, les candidats à la migration irrégulière vers l’Espagne arrivent désormais en très grande majorité du Sud du Maroc ou d’Algérie. Selon le HCR, 1.460 candidats sont arrivés entre juin et août 2020 (en plus des 2.555 arrivées de janvier à mai). Le mois de septembre a vu une nouvelle augmentation importante des arrivées avec plus de 2.000 personnes, ce qui porte le nombre total d’arrivées aux îles Canaries en 2020 à 6.116 personnes (au 27 septembre). Ce chiffre est six fois supérieur à celui de la même période en 2019. Un cinquième de ces personnes sont des femmes. Parfois, il y a eu des centaines d’arrivées dans une même journée, comme le 6 septembre qui a vu 140 arrivées en six bateaux, le 8 septembre avec 160 arrivées en sept bateaux et le 15 septembre avec 130 arrivées en dix bateaux. Toutefois, le rapport précise que le nombre d’arrivées aux îles Canaries reste loin de celui de la ”crise de los cayucos” de 2006, lorsque plus de 30.000 personnes étaient arrivées à bord de bateaux de pêche en bois, en provenance de Mauritanie et du Sénégal. Aujourd’hui, les candidats marocains et algériens représentent 60% de l’ensemble des arrivées. Pourtant, les départs du Sud du Maroc ne sont pas la règle puisqu’il y a d’autres départs de plus en plus nombreux de la Mauritanie, du Sénégal et de la Gambie. Ces candidats doivent passer des jours, parfois même une semaine, en mer, presque toujours confrontés à des vents et à des conditions météorologiques défavorables. Leur seul espoir est d’être secourus par le Salvamento Maritimo, mais la zone de patrouille la SAR espagnole s’étend sur un million de kilomètres carrés. Ce territoire est terriblement vaste au cas où un bateau s’y perd, ou encore si un de ses moteurs tombe en panne ou si les personnes à bord n’ont aucun moyen de communication. A rappeler que la route des Canaries est depuis longtemps connue comme la plus meurtrière de la Méditerranée. Cependant, et même en cas de débarquement aux îles Canaries, les difficultés sont loin d’être terminées. Ces derniers mois ont considérablement aggravé la situation. En l’absence de transferts de personnes vers l’Espagne, les capacités sont déjà au-delà du point de rupture. Depuis deux mois en particulier, les nouveaux arrivants sont contraints de camper sur l’asphalte du port à leur arrivée, de dormir sur des terrains de sport, dans des entrepôts portuaires ou même dans des complexes touristiques. Depuis que les tests de la Covid-19 ont été rendus obligatoires pour les candidats à la migration en juin, il y a de longues journées d’attente sous des tentes de fortune et dans des conditions déplorables, sous un soleil de plomb avec des températures supérieures à 40°C. Le port d’Arguineguín a accueilli entre 300 et 450 personnes ces dernières semaines et les mouillages sont bondés de bateaux en bois utilisés pour le voyage. La deuxième grande évolution constatée par le rapport d’Alarm Phone concerne la forte augmentation des arrivées en provenance d’Algérie. Du mois de janvier à août, 41% des candidats à la migration à destination de l’Espagne étaient des ressortissants algériens (contre 8% pour la période équivalente en 2019). Comme toujours, les raisons en sont multiples. « Le système politique de l’ancien président Bouteflika et la crise socioéconomique apparemment insoluble conduisent souvent à la décision de quitter le pays. La crise déclenchée par la Covid-19 et les contre-mesures prises pour empêcher sa propagation ont rendu la vie quotidienne de nombreux migrants encore plus difficile. Comme un passeport algérien n’offre pratiquement aucune chance d’obtention d’un visa pour l’UE, les Algériens sont contraints de s’embarquer sur la dangereuse route maritime. Tout comme leurs voisins marocains, ils ou elles sont immédiatement séparés des autres arrivants et font l’objet d’une procédure d’expulsion accélérée. Les Algériens sont renvoyés rapidement et de force dans leur pays d’origine », explique le document. Concernant cette réactivation des anciennes routes migratoires, Mohammed Charef, directeur de l’Observatoire régional des migrations, espaces et sociétés (ORMES) (Faculté des lettres et des sciences humaines d’Agadir) nous avait indiqué dans une récente édition que cette réactivation est tout à fait normale dans un contexte de contrôle forcé des frontières. « Vous fermez les portes devant un migrant, il passe par la fenêtre. Et c’est connu que dès qu’un lieu de passage est surveillé, il devient plus dangereux et plus cher et, du coup, on cherche de nouvelles routes ou on revient aux anciennes qui ont tendance à être oubliées mais pas totalement. Prenez le cas du Maroc, Gibraltar a constitué, durant le début des années 2000, le point de passage essentiel pour les migrants, mais dès l’installation d’un système européen de surveillance, la situation a complètement changé avec l’émergence d’autres routes comme celle des Iles Canaries (qui ont constitué pendant les années 2007, 2008 et 2009 un point de passage important vers l’Espagne), l’Algérie, la Tunisie, la Libye et la Turquie par la suite », a-t-il précisé. Et d’observer que la question migratoire demeurera d’actualité tant qu’il y aura un déséquilibre mondial sur tous les plans (économique, social, juridique…) et tant qu’il y aura un besoin européen de migrants. « Il y a tout un pan de l’économie européenne qui dépend de la main-d’œuvre irrégulière. Même dans les forums internationaux, le patronat défend cette main-d’œuvre considérée comme moins coûteuse, maniable à volonté et corvéable à merci… », avait-il conclu.

    https://www.libe.ma/Reactivation-des-anciennes-routes-migratoires-en-Mediterranee-occidentale_a1212
    #parcours_migratoires #itinéraires_migratoires #nouvelles_routes #routes_migratoires #asile #migrations #réfugiés #Méditerranée #Méditerranée_occidentale #Canaries #îles_Canaries #Mauritanie #Sénégal

    • Arriban 1.100 inmigrantes en un día, la cifra más alta desde ‘la crisis de los cayucos’ de 2006

      Segunda manifestación en Arguineguín para reclamar la clausura del campamento de acogida del muelle

      Casi 1.100 inmigrantes, uno de ellos muerto, llegaron a Canarias a lo largo de ayer sábado a bordo de 20 embarcaciones, la cifra más alta en una sola jornada desde la “crisis de los cayucos” de 2006-2007, según las cifras que facilita el 112 una vez completados los recuentos en tierra. En concreto, los servicios de emergencia de las islas atendieron a 1.096 personas llegadas a las costas o rescatadas por Salvamento Marítimo en el Atlántico: 643 en 16 barcas en Gran Canaria, 271 en dos cayucos en Tenerife, 159 en un cayuco y una patera en El Hierro y 23 en una barquilla en La Gomera.

      Se trata de la afluencia de inmigrantes más alta del año en un solo día, con 363 personas más de las que se registraron el pasado 9 de octubre, cuando fueron rescatadas 733 personas en Canarias coincidiendo con la visita al campamento de Arguineguín del ministro de Inclusión Social y Migraciones, José Luis Escrivá.

      La Ruta Canaria se ha cobrado además este sábado una nueva vida, la de uno de los ocupantes de un cayuco localizado a 61 kilómetros de El Hierro, cuando se encontraba a la deriva. Media docena de buques de Salvamento Marítimo han participado en los diferentes rescates del día desde las cuatro de la madrugada, cuando se detectaron varias pateras a 18 millas al sur de Gran Canaria los radares del Servicio Integral de Vigilancia Exterior.

      También ayer, por segundo sábado consecutivo, vecinos de Mogán recorrieron ayer en manifestación en las calles de Arguineguín para reclamar medidas inmediatas al Estado para la gestión de la crisis migratoria que afecta a Canarias, y concretamente al municipio, donde se mantiene el campamento de emergencia que acoge a las personas migrantes que llegan a las costas del Archipiélago.

      El Ayuntamiento de Mogán informó que la manifestación fue convocada por la Cofradía de Pescadores de Arguineguín, que reivindica el traslado de las personas migrantes del puerto hacia instalaciones acondicionadas.

      https://www.laprovincia.es/canarias/2020/11/08/arriban-1-100-inmigrantes-dia-22571928.html

    • Llegan 600 migrantes durante la noche a Canarias en veinte pateras, que se suman al más de un millar de este sábado

      Todas las pateras fueron rescatadas por Salvamento Marítimo y trasladadas hasta el Muelle de Arguineguín, en Gran Canaria

      Unos 600 migrantes han llegado a Canarias durante la pasada noche a bordo de un total de 20 embarcaciones irregulares, según ha informado el Centro Coordinador de Emergencias y Seguridad (Cecoes) 112.

      Todas las pateras fueron rescatadas por Salvamento Marítimo y trasladadas hasta el Muelle de Arguineguín (Gran Canaria) para ser asistidos por Servicio de Urgencias Canario (SUC), Cruz Roja y personal del centro de salud de la zona.

      Esta veintena de embarcaciones irregulares se suman al goteo de constante de pateras durante el fin de semana, ya que durante la jornada del sábado fueron un total de 18 con más de 1.000 personas.

      https://www.laprovincia.es/canarias/2020/11/08/canarias-migrantes-22652765.html

    • 500 migrantes han muerto intentando llegar a Canarias en una semana

      Según la ONG Caminando Fronteras, 480 senegaleses han perdido la vida cuando intentaban llegar a Canarias en pateras o cayucos durante la última semana de octubre. «Es una tragedia terrible que en sólo unos días se hayan perdido tantas vidas, este año la ruta de Canarias está dejando una cifra de muertos vergonzosa», explica Helena Maleno, portavoz de la ONG

      El récord de llegadas de pateras y cayucos hasta Canarias también ha disparado otra cifra: la de los fallecidos en naufragios. Según la ONG Caminando Fronteras, durante la última semana de octubre, unos 480 migrantes fallecían en su intento por llegar al Archipiélago. Todos eran senegaleses que morían en el Atlántico cuando viajaban en pateras o cayucos. «Es una tragedia terrible que en sólo una semana haya tantas víctimas. Estamos recabando todas las informaciones que podemos sobre los naufragios de la ruta del Atlántico y estamos comprobando que las cifras de 2020 son vergonzosas», asegura Helena Maleno, portavoz de la ONG.

      Según Maleno, hace unos días recibieron llamadas de jóvenes internautas senegaleses alertándoles de estas muertes. «Teníamos constancia de dos de los naufragios y estos jóvenes nos han aportado informaciones de la Marina senegalesa y de otras organizaciones con la que hemos sumado estas 480 víctimas», cuenta la portavoz.

      Estos jóvenes internautas han organizado una jornada de duelo nacional para el próximo 13 de noviembre para recordar a las víctimas del fenómeno migratorio.

      https://cadenaser.com/emisora/2020/11/11/ser_las_palmas/1605095452_244277.html?ssm=fb

      #décès #morts #mourir_en_mer

    • Tiendas de campaña y camastros: así es el campamento para migrantes que reemplaza al de #Arguineguín

      Un año después de que se reactivara la ruta migratoria canaria en noviembre de 2019, los esperados espacios cedidos por el Ministerio de Defensa para albergar migrantes comienzan a habilitarse. La Brigada Canarias XVI del Mando de Canarias del Ejército de Tierra empezó este miércoles a levantar el campamento que gestionará el Ministerio del Interior en el antiguo polvorín de Barranco Seco, en Gran Canaria, a solo tres kilómetros del Centro de Internamiento de Extranjeros.

      El campamento está integrado por tiendas de campaña y 200 literas militares y tiene una capacidad total para 800 personas."En Arguineguín no todos dormían en camas o en literas", justifican desde Defensa en declaraciones recogidas por Desalambre.

      Según ha confirmado el departamento que dirige Fernando Grande-Marlaska, la finalidad de este espacio es que los agentes de la Policía Nacional procedan a la filiación de las personas llegadas por vía marítima a la Isla. Esta misma mañana, los propios militares procedieron a desinfectar la zona. Otro de los espacios cedidos por Defensa es el antiguo cuartel del Regimiento Canarias 50 en el barrio de La Isleta

      El antiguo polvorín de Barranco Seco sustituirá al campamento de emergencia levantado por Cruz Roja en el muelle de Arguineguín, cuyo desmantelamiento ya fue anunciado por Grande-Marlaska durante su visita a Gran Canaria en compañía de la comisaria europea Ylva Johansson. En la actualidad, unas 2.000 personas permanecen hacinadas en el puerto a la espera de los resultados de la PCR obligatoria a la que se someten al llegar al Archipiélago. La Comisión Española de Ayuda al Refugiado (CEAR) y Humans Right Watch ya advirtieron de que en el muelle no había carpas para todos, haciendo que cientos de migrantes se vieran obligados a dormir en el suelo y a la intemperie entre ratas, tal y como denunció el presidente del Cabildo de Gran Canaria, Antonio Morales, en un vídeo.

      https://www.eldiario.es/canariasahora/migraciones/tiendas-campana-camastros-campamento-migrantes-reemplaza-arguineguin_3_6408

    • ACNUR y la OIM ayudarán a Canarias a gestionar la crisis migratoria

      Las organizaciones darán su apoyo con tres efectivos destacados en Gran Canaria desde el próximo mes de enero. Quieren dar «una respuesta digna y humana» a esta «situación de emergencia».

      El Alto Comisionado de Naciones Unidas para los Refugiados (ACNUR) y la Organización Internacional para las Migraciones (OIM) ayudarán, con tres efectivos destacados en Gran Canaria desde el próximo mes de enero, a gestionar la crisis migratoria que afecta a Canarias. Así se han comprometido este lunes con el presidente canario, Ángel Víctor Torres, las representantes en España de ambas entidades Sophie Muller (ACNUR) y María Jesús Herrera (OIM), en el inicio de una visita institucional de tres días a Gran Canaria y Tenerife donde conocerán de primera mano la asistencia que se presta a las personas rescatadas de pateras y cayucos procedentes de África.

      Ambas representantes han mostrado a Torres la predisposición de las dos entidades dependientes de la ONU a ayudar a esta comunidad autónoma a dar «una respuesta digna y humana» a esta «situación de emergencia» en lo referido a la acogida, a la protección internacional que asista a estas personas, al respeto de los derechos humanos y al cumplimiento de las medidas anticovid-19.

      Después de que a Canarias hayan llegado este año 17.411 migrantes africanos, la mitad de ellos en el último mes, y de que el Gobierno español anunciara el pasado viernes un plan de choque para afrontar esta emergencia migratoria, ACNUR y la OIM quieren ver cómo pueden colaborar con las medidas propuestas, si bien advierten «cierto retraso» a la hora de habilitar los recursos necesarios para ello.

      Para responder a la solicitud de ayuda que les ha hecho el Gobierno canario, Muller y Herrera visitarán en estos tres días los «puntos calientes» de la ruta en Tenerife y Gran Canaria, donde 1.955 personas pernoctaron este domingo en el muelle de Arguineguín, tras un fin de semana con 1.347 rescatados, y elevarán un «plan de trabajo» a las direcciones de las entidades que representan. Por parte de ACNUR, Muller ha estimado que el plan de choque presentado por el Gobierno de España «incluye medidas para proporcionar una acogida más digna y humana a un volumen de llegadas muy importante».

      «El tiempo ha pasado, la situación ha empeorado y ahora hay un plan anunciado que estamos estudiando. Nos ponemos a disposición para ver cómo se puede implementar con los recursos necesarios, que vemos que están llegando, lo que consideramos una muy buena noticia. Vamos a ver cómo se implementan», ha afirmado la representante de ACNUR para España.

      Muller ha confiado en que la puesta en marcha de estas medidas de emergencia por parte del Gobierno español «sea muy humana» y ha informado de que en su visita a Gran Canaria y Tenerife pretende «ver muy en detalle la situación para poder analizarla de manera transversal, tanto respecto a las llegadas como al acceso de estas personas a servicios y derechos».

      «No pedimos promesas, estamos aquí para compartir con las autoridades nuestro análisis y previsiones y llamar la atención respecto de sus obligaciones internacionales», ha aseverado al ser preguntada por la confianza que ACNUR tiene en el plan de choque anunciado por España.

      «Desde hace meses, hemos visto que no ha sido nada fácil» absorber los flujos migratorios que registra la ruta atlántica, ha admitido Muller, quien ha estimado que, aunque «ha habido muchos intentos de poner en marcha recursos, no ha sido posible concretarlos» hasta ahora, que se «está a punto de hacerlo», por lo que ha recalcado que desde ACNUR no se quiere «criticar antes de ver si esto es así y hay esperanza de que esta vez sí va a ser posible».

      La jefa de misión para España de la OIM, María Jesús Herrera, ha asegurado que las dos organizaciones dependientes de la ONU están «preparadas para poder asistir al Gobierno». Por ello, vienen para ver en qué pueden ser útiles para que se respeten todas las medidas de seguridad ante la covid-19, los derechos de las personas que llegan, «como se está haciendo», y apostar también «por la solidaridad de las poblaciones locales españolas ante una situación internacional tan complicada».

      Herrera ha avanzado que la OIM hará «algunas propuestas para que la situación pueda mejorar» en Canarias y, como no tiene competencia en acogida, esta entidad «está dispuesta a lo que haga falta» para ayudar, como ya ha hecho en otros lugares, en «ofrecer información de primera llegada, asistencia sanitaria o retorno voluntario asistido», unas medidas que puede coordinar desde Gran Canaria, con personal propio, desde el próximo mes de enero.

      Herrera ha advertido que la OIM «no puede intervenir» en las decisiones del Gobierno español «sobre si hay o no movilidad», en referencia a los reparos que muestran tanto la Administración estatal como la propia Comisión Europea a la hora de promover derivaciones de migrantes rescatados en esta frontera sur de Europa a otras comunidades autónomas o países miembros de la UE. «Lo que queremos es que haya una política de coordinación mayor y vemos un cambio importante de coordinación en las últimas medidas anunciadas, que consideramos fundamental», ha aseverado.

      https://www.publico.es/sociedad/migracion-acnur-oim-ayudaran-canarias-gestionar-crisis-migratoria.html
      #OIM #IOM #HCR

    • El Gobierno despliega campamentos para la crisis migratoria en Canarias

      El plan de acogida para casi 7.000 personas mantiene el tapón en las islas

      El ministro de Inclusión, Seguridad Social y Migraciones, José Luis Escrivá, anunció este viernes que de aquí a finales de año Canarias contará con 7.000 plazas de acogida provisionales en carpas para vaciar el puerto de Arguineguín y los establecimientos hoteleros. El ministro aseguró en Las Palmas que esta medida aspira a “reconducir la crisis migratoria” de las islas. También se iniciarán obras para habilitar cuarteles cedidos por Defensa y consolidar una red fija de acogida en el archipiélago. El plan supone asumir que la presión migratoria en Canarias continuará. La acogida se centrará en las islas.

      “Está claro que podríamos haber llegado antes y que podríamos haber tenido mayor capacidad de anticipación, pero lo importante es mirar hacia delante”, aseguró José Luis Escrivá durante su visita del viernes. El ministro de Migraciones compareció ante los medios acompañado por el presidente de Canarias, Ángel Víctor Torres (PSOE), la secretaria de Estado de Migraciones, Hana Jalloul, y el ministro de Transportes, Movilidad y Agenda Urbana, José Luis Ábalos, tras visitar el centro de Salvamento Marítimo de Las Palmas de Gran Canaria. Junto a ellos, Escrivá presentó un plan de acogida de urgencia.

      En lo que va de año, han llegado a las costas canarias alrededor de 18.300 personas; el 65% de ellas, a Gran Canaria; el 20%, a Tenerife; y el 10%, a Fuerteventura. Del total, Escrivá calcula que apenas el 10% se puede considerar vulnerable o podrá acceder al estatus de refugiado. El epicentro de este fenómeno migratorio ha sido el puerto de Arguineguín, que aloja en la actualidad a poco más de 1.300 personas, si bien ha llegado a registrar picos de 2.300 en un dique de apenas 3.600 metros cuadrados. Además, 17 hoteles y edificios de apartamentos alojan a 5.500 migrantes, según los datos del Ministerio.

      Está previsto que las personas acogidas en los hoteles sean realojadas en las carpas provisionales de media docena de instalaciones. El ministro ha explicado que este plan de actuación constará de dos fases: una primera con soluciones de emergencia y otra, en la que se tratarán de crear redes estables.

      En Gran Canaria, el Colegio León contará con 300 plazas en carpas, si bien en un futuro se habilitarán 400 plazas en interior. Además, se está trabajando en el cuartel militar Canarias 50, que contará con 650 plazas provisionales y estará disponible a partir de diciembre. Actualmente, dicho acuartelamiento ha pasado a ser propiedad del Ministerio de Inclusión, si bien se traspasará al Ayuntamiento de Las Palmas de Gran Canaria en cuanto acabe la fase de emergencia. Más adelante, este cuartel contará con 1.150 plazas en módulos prefabricados. Además, Bankia ha cedido una nave de 7.000 metros cuadrados en un polígono industrial de la capital en cuyo interior hay capacidad para 500 personas.

      Tenerife, por su parte, cuenta ya con el cuartel de Las Canteras, que tiene capacidad para 1.800 plazas en 10 edificios. En el futuro, llegará a 2.000 plazas. Migraciones, además, está acondicionando el terreno en Las Raíces, en El Rosario. Esta es una cesión temporal del Ministerio de Defensa, donde hasta diciembre instalarán 1.500 plazas en carpas. En Fuerteventura, por último, está el acuartelamiento el Matorral, que contará con 700 plazas. Una vez que acabe esta primera fase, Gran Canaria dispondrá de 1.950 nuevas plazas de acogida; Tenerife, de 3.250 plazas, y Fuerteventura, de 700. A estas hay que añadir las 1.100 plazas en centros que dependen del ministerio que ya están en uso.

      Los recursos estables, que se irán desarrollando progresivamente a lo largo de 2021, llegarán a un total de 6.450 plazas y se financiarán con 43 millones del Fondo de Recuperación de la UE.

      La Secretaría de Estado de Migraciones tendrá en Canarias un centro de coordinación con personal estable que permita organizar las situaciones de emergencia de forma rápida, en la que también estará representada la Delegación del Gobierno en Canarias. Este centro estará en marcha en 15 días.

      No a las derivaciones

      Este plan de acogida de Migraciones supone que las islas Canarias van a seguir siendo una suerte de tapón migratorio. El ministro del Interior, Fernando Grande-Marlaska, ha descartado de hecho este viernes el traslado masivo o regular de inmigrantes desde Canarias hacia la Península, una decisión que ha vinculado con “las políticas migratorias, que son del conjunto de la UE, y no solo de España”, informa Efe. El ministro se encontraba de viaje en Rabat (Marruecos), donde se reunió con su homólogo, Abdeluafi Laftit, para tratar de contener el fenómeno migratorio. “Cuando se habla de traslado a la Península [digo]: hay que luchar contra la emigración irregular y evitar que se establezcan vías de entrada irregular a Europa”.

      Este anuncio choca con las palabras pronunciadas este viernes por el presidente canario, quien reiteró la voluntad de aceptar “solidariamente un porcentaje de migrantes” y se mostró tajante: “Me niego rotundamente a que Canarias reciba el 100% de los migrantes. No podemos solos. No podemos con eso”, aseguró tras recordar que en lo que va de año han perdido la vida entre 500 y 1.000 personas intentando alcanzar las islas.

      Diversas comunidades autónomas, entre ellas la de Castilla y León, se han mostrado dispuestas a recibir migrantes. El ministro de Migraciones, José Luis Escrivá, puntualizó sin embargo que las derivaciones se ceñirán a personas vulnerables.

      https://elpais.com/espana/2020-11-20/el-gobierno-habilitara-7000-plazas-hasta-diciembre-en-carpas-para-vaciar-arg

    • Sur les îles Canaries, les arrivées massives de migrants africains font craindre l’apparition d’une « nouvelle Lesbos »

      L’archipel espagnol connaît une brusque accélération de l’immigration provoquée par la crise liée au Covid-19 et par une surveillance accrue des entrées en Europe par la Méditerranée.

      Un port transformé en campement de fortune, des migrants transférés de manière précipitée dans des hôtels ou d’anciennes installations militaires : depuis le début de l’année, plus de 16 700 migrants africains sont arrivés illégalement sur les côtes des îles Canaries.

      Débordée par ces arrivées, l’Espagne a activé sa diplomatie : vendredi 20 novembre, le ministre de l’intérieur, Fernando Grande-Marlaska, doit se rendre à Rabat, au Maroc, avant une visite au Sénégal de la ministre des affaires étrangères, Arancha Gonzales, samedi.

      L’archipel de l’océan Atlantique, situé au large des côtes nord-ouest du continent africain, connaît en 2020 une immigration onze fois supérieure aux niveaux atteints en 2019. Selon le gouvernement régional des Canaries, au moins cinq cents personnes ont péri durant ces tentatives de traversée extrêmement dangereuses, les côtes africaines les plus proches se trouvant à plus d’une centaine de kilomètres.

      La crise est centrée actuellement sur Arguineguin, un petit port de l’île de Grande Canarie, l’une des sept îles de l’archipel. Depuis plusieurs jours, ce port abrite environ deux mille migrants, dans des tentes de campagne, où ils sont testés contre le Covid-19. Et si de l’eau et de la nourriture leur sont fournies, les conditions de vie sur place sont dénoncées par plusieurs organisations humanitaires.

      Quelles sont les causes de cette nouvelle crise migratoire ?

      La brusque accélération du nombre de traversées est « plus ou moins » équivalente à celle de l’année 2006, quand 30 000 migrants étaient arrivés aux Canaries en quelques mois, selon l’estimation d’un porte-parole de la Croix-Rouge à l’Agence France-Presse (AFP).

      « Beaucoup fuient les persécutions et la violence dans la région du Sahel ou en Côte-d’Ivoire, tandis que d’autres partent en raison de l’extrême pauvreté, ont estimé l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) dans un communiqué commun, le 16 novembre. Les conséquences de la pandémie de Covid-19, l’insécurité alimentaire et le changement climatique sont parmi les autres facteurs à l’origine de cet exode. »

      Depuis plusieurs mois, les migrants africains ont aussi préféré la route des Canaries à celles de la Méditerranée, à la suite du renforcement des contrôles frontaliers permis par les accords conclus entre l’Union européenne (UE) avec la Libye, ainsi que la Turquie. La coopération entre l’Espagne et le Maroc sur la surveillance du détroit de Gibraltar a aussi été renforcée en 2019, poussant les réseaux de passeurs à proposer des traversées depuis le littoral du sud du pays, directement orienté vers l’archipel des îles Canaries. « Quand vous fermez une route [migratoire], une autre s’ouvre, plus chère et plus dangereuse », a commenté Judith Sunderland, vice-directrice pour l’Europe de l’organisation Human Rights Watch (HRW).

      Quels sont les dangers de la traversée vers les Canaries ?

      La route des Canaries « est la plus dangereuse, c’est celle où [les migrants] prennent le plus de risques, et il y a donc plus de morts », a déclaré à l’AFP le préfet de l’archipel, Anselmo Pestana. « Ils peuvent mettre quarante-huit heures ou plus d’une semaine, avec une mer traîtresse, des vents qui tournent et peuvent transformer les nuits en un véritable enfer », précise à l’agence Txema Santana, membre de la Commission espagnole d’aide aux réfugiés, une organisation non gouvernementale (ONG) locale.

      Les moyens de transports gérés par les réseaux de passeurs consistent en de longues pirogues en bois, fragiles et surchargées pour de tels trajets : une vingtaine d’opérations de secours menées en seulement vingt-quatre heures, entre le 18 et 19 novembre, ont permis de sauver 630 migrants, selon les chiffres de Salvamento Maritimo, une organisation de secours en mer.

      Depuis la fin de l’été, les naufrages se multiplient : deux embarcations transportant près de trois cents migrants ont notamment été secourues de justesse, le 26 octobre, après une panne de moteur au large de la Mauritanie. Quelques jours plus tôt, un incendie s’était déclaré à bord d’une pirogue au large de Mbour, à plus de 80 kilomètres au sud-est de Dakar, provoqué par « une explosion du moteur et des fûts de carburant à bord ». L’estimation officielle du nombre de morts est depuis contestée par les familles de disparus dont les corps n’ont pas été retrouvés.

      Quelle est la réponse des autorités ?

      « Nous n’allons pas transformer les Canaries en une nouvelle Lesbos », a assuré lundi le ministre de l’intérieur espagnol, Fernando Grande-Marlaska, en référence à l’emblématique île grecque, porte de l’Union européenne (UE) dont les camps sont submergés et avec des conditions de vie dénoncées par de nombreuses organisations internationales. Vendredi, celui-ci doit se rendre en visite à Rabat et rencontrer les autorités « pour renforcer la collaboration et travailler de manière conjointe (…) pour éviter ces départs » de migrants, a détaillé la ministre de la politique territoriale espagnole, Carolina Darias.

      Pour Madrid, empêcher une saturation des capacités d’accueil de l’archipel passe par l’accentuation d’une « politique de retour » déjà engagée depuis plusieurs années : à peine arrivés sur l’île, les migrants auxquels il est adressé un ordre d’expulsion sont le plus rapidement raccompagnés en avion vers leur pays d’origine. Une stratégie soutenue par la Commission européenne, qui plaide pour « augmenter les retours » des migrants « qui n’ont pas besoin de protection internationale », a expliqué sa commissaire aux affaires intérieures, la Suédoise Ylva Johansson, en visite la semaine dernière dans les Canaries.

      L’une des responsables de l’ONG Amnesty International en Espagne, Virginia Alvarez, a déploré, mercredi 18 novembre, des mesures prises trop tardivement alors que les premières alertes avaient été lancées « dès septembre ». L’organisation humanitaire a également demandé que le droit d’asile soit garanti aux migrants remplissant les conditions et qu’une aide juridique soit proposée à ceux risquant l’expulsion. Mme Carolina Darias a, de son côté, annoncé vouloir renforcer les moyens de surveillance maritimes et aériens, en détachant plusieurs navires, un sous-marin, un avion et un hélicoptère entre les Canaries et l’Afrique.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2020/11/20/les-arrivees-massives-de-migrants-africains-font-craindre-l-apparition-d-une

    • Immigration.Les Canaries espagnoles deviennent-elles des “#îles-prisons” pour les migrants ?

      Le ministère de l’Intérieur espagnol refuse de transférer les clandestins dans des centres d’accueil de la péninsule, donc de l’Union européenne. Plus de 18 000 personnes ont été recueillies en mer depuis le début l’année avant d’être transférées vers l’archipel, raconte El País.

      La crise migratoire que vit l’archipel espagnol des Canaries, avec plus de 18 000 personnes secourues cette année, est devenue une véritable poudrière sociale et politique.

      Les transferts des migrants vers le nouveau centre de prise en charge temporaire des étrangers (CATE) de Barranco Seco (Grande Canarie) [dans des installations militaires] a commencé le mercredi 18 novembre.

      Il s’agit de soulager le quai d’Arguineguín, dans la ville de Mogán, dans le sud de l’île de Grande Canarie. Le quai est saturé par l’afflux constant de pateras, ces embarcations de fortune sur lesquelles les migrants tentent d’atteindre les Canaries.
      Une incitation ?

      Entre-temps, le gouvernement ne parvient pas à s’entendre sur la façon de résoudre cette crise. L’équipe du ministre de l’Inclusion, des Migrations et de la Sécurité sociale, José Luis Escrivá, mise sur les transferts vers la péninsule pour soulager la pression sur les Canaries. Mais le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, rejette en bloc l’idée de laisser entrer des migrants en grand nombre dans la péninsule. D’autres ministères compétents en matière migratoire soutiennent la thèse de l’Intérieur et estiment que faciliter le transit vers le continent constituerait une incitation et pourrait provoquer davantage d’arrivées.

      Depuis le début de l’année, moins de 1 800 migrants ont été autorisés à débarquer sur la péninsule, selon des sources proches du dossier. “Cela se fait de façon ponctuelle, en accordant la priorité à des profils bénéficiant d’une protection internationale ainsi qu’à des collectifs vulnérables”, affirment des sources officielles. Ces migrants ne sont pas les seuls à avoir quitté l’archipel.
      Une pression maximale

      Outre les quelque 200 expulsions qui ont pu être effectuées depuis le début de l’année, il y a un nombre indéterminé de migrants, surtout marocains, qui sont parvenus à se rendre d’eux-mêmes sur la péninsule, munis de leurs passeports, mais le dispositif reste soumis à une pression maximale.

      Pour la direction générale des migrations, qui héberge environ 1 200 personnes dans des centres d’accueil, et 5 000 autres dans des hôtels et des appartements évacués en raison de la pandémie, faute d’autres lieux d’accueil dans les îles, ces transferts sont essentiels. Le réseau d’accueil ne peut tenir le choc qu’à condition qu’il y ait une rotation des usagers.
      La solution provisoire des hôtels

      Dans la péninsule, la rotation est possible, car les migrants arrivés en pateras [par le détroit de Gibraltar] ne restent pas indéfiniment dans les centres d’accueil et finissent par partir chercher du travail, à moins qu’ils ne se regroupent avec des proches ou des connaissances en Espagne et dans d’autres pays de l’UE, lorsqu’ils en ont la possibilité.

      Dans les îles, avec le volume d’arrivées actuel et le nombre limité de départs, la saturation menace. De plus, les hôtels représentent une solution provisoire et coûteuse, sans compter que cela suscite un rejet de la part d’une partie des hôteliers et de la population canariens.

      José Luis Escrivá, selon des sources impliquées dans la gestion de la crise, a voulu affréter un bateau pour transporter 800 personnes, mais le ministère de l’Intérieur s’y est opposé catégoriquement.

      Les seuls transferts autorisés sont par groupes de 30 ou 40 personnes qui voyagent hebdomadairement par bateau ou par avion, si l’on en croit certains des migrants ainsi transférés ainsi que des responsables de la prise en charge de ceux qui viennent d’arriver.
      Opacité quasi totale

      Les tensions avec le ministère de Grande-Marlaska sur cette question durent depuis l’année dernière, quand les arrivées sur l’archipel ont commencé à grimper.

      L’opacité avec laquelle sont gérés ces transferts est quasi totale. Il y a un mois, la Croix-Rouge a confirmé à El País qu’environ 1 200 personnes avaient été transférées des centres de l’archipel vers des structures d’autres provinces, entre septembre 2019 et octobre 2020.

      Les migrants en question ont été répartis sur plusieurs vols ou ont traversé par bateau, la priorité ayant été accordée aux femmes et aux enfants, mais d’autres profils ont été privilégiés, notamment ceux qui avaient des proches dans différents pays de l’UE, qu’ils souhaitaient retrouver. Un mois après que les derniers chiffres ont été publiés, période pendant laquelle près de 9 000 personnes supplémentaires ont débarqué, les porte-parole de l’Intérieur, de la direction des migrations et de la Delegación del Gobierno [équivalent de la préfecture] se refusent à actualiser les données.

      Le problème dépasse les frontières de la péninsule. L’Union européenne et des partenaires comme la France, qui absorbe un volume important des migrants entrés illégalement sur le territoire espagnol, font pression sur l’Espagne pour qu’elle freine le transit vers le continent des migrants ayant débarqué aux Canaries.

      La commissaire de l’Intérieur de l’UE, la Suédoise Ylva Johansson, l’a fait savoir clairement lors de sa visite sur l’archipel en compagnie de Grande-Marlaska, le 6 novembre. “Les personnes qui n’ont pas besoin d’une protection internationale, les migrants économiques doivent être renvoyés dans leurs pays”, a souligné la commissaire.

      La difficulté à laquelle est confrontée l’Espagne – comme d’ailleurs tous ses partenaires européens – est qu’elle ne parvient pas à renvoyer dans leurs pays tous les migrants en situation irrégulière qu’elle reçoit. Les expulsions, qui viennent de reprendre en direction de la Mauritanie et du Maroc, et qui devraient redémarrer vers le Sénégal, ne se traduisent que par un nombre limité de retours.
      Des “réponses évasives”

      Entre-temps, les autorités canariennes vivent la crise dans une profonde anxiété et réclament des solutions au gouvernement de Madrid. Le chef du gouvernement autonome canarien, le socialiste Ángel Víctor Torres, assurait il y a peu :

      L’une des mesures essentielles et urgentes est que les personnes qui sont aux Canaries, dans un esprit de solidarité et en tenant compte de la situation dans notre pays, soient transférées vers d’autres régions autonomes, et bien entendu vers l’UE, qui doit définir le modèle dont elle veut se doter pour le présent et pour l’avenir.”

      Le président du Cabildo de Grande-Canarie [l’administration locale de l’île], Antonio Morales, assure avoir posé la question des transferts lors d’une réunion avec la commissaire Ylva Johansson et le ministre Grande-Marlarska, à l’occasion de sa visite du 6 novembre dernier :

      J’ai dit clairement à la commissaire que nous n’allions pas accepter de devenir une île-prison, mais je n’ai eu droit qu’à des réponses évasives. Le problème des transferts a été un sujet tabou pendant cette réunion, l’Europe ne veut pas qu’on en parle”.

      Ce dossier est déjà devenu un grave problème politique. La grande inquiétude est que Vox, le parti d’extrême droite, n’instrumentalise cette crise pour alimenter son discours xénophobe. La pression s’accroît. Et les transferts massifs vers la péninsule ne sont toujours pas une vraie solution pour le gouvernement.

      https://www.courrierinternational.com/article/immigration-les-canaries-espagnoles-deviennent-elles-des-iles

    • Le Défenseur du Peuple qui demande la fermeture du camp d’#Arguineguín

      El Defensor del Pueblo pide a Interior el cierre del muelle de Arguineguín

      El Defensor del Pueblo ha remitido un escrito al Ministerio del Interior en el que pide el cierre del campamento del muelle de Arguineguín, en Gran Canaria, que este jueves albergaba casi un millar de migrantes, aunque ha llegado a alojar a 2.600 personas a principios de noviembre.

      Según han confirmado a Efe fuentes de la institución, la petición se produce después de que un equipo del Defensor del Pueblo hiciera por sorpresa el pasado día 16 una visita al muelle de Arguineguín, en Gran Canaria, junto a una ronda de inspecciones por la red de acogida de las islas para comprobar el trato que reciben los inmigrantes cuando llegan en cayucos o pateras a Canarias.

      El equipo técnico del Defensor del Pueblo estuvo varias horas en el campamento de emergencia de Cruz Roja de este puerto del sur de Gran Canaria para revisar sus condiciones.

      A la vista de esta inspección, la institución ha remitido esta petición de cierre del muelle de Arguineguín porque se podrían estar vulnerando derechos fundamentales.

      Las llegadas de inmigrantes se siguiendo sucediendo este jueves en una jornada en la que el muelle de Arguineguín ha vuelto a albergar a un millar de personas.

      Salvamento Marítimo desembarcó en el muelle de Arguineguín a 348 ocupantes de once embarcaciones, dos de ellos bebés, a quienes ha auxiliado al sur de Gran Canaria hasta primera hora de esta tarde del jueves.

      El muelle se abrió el 20 de agosto con capacidad teórica de 400 personas. Numerosas organizaciones como Human Rights Watch, la Comisión Española de Ayuda al Refugiado o Amnistía Internacional o el propio Gobierno de Canarias han reclamado de forma reiterada su cierre por la vulneración de derechos humanos contra los inmigrantes.

      Interior ha mostrado su intención de cerrarlo por no reunir condiciones para la acogida, pero los inmigrantes siguen llegando.

      El juez del Centro de Internamiento de Extranjeros (CIE), Arcadio Díez Tejera, ha revelado testimonios de personas que han permanecido hasta tres semanas, cuando el máximo deben ser 72 horas, lo mismo que HRW, cuya responsable para Europa, Judith Sunderland, visitó el muelle y se entrevistó con inmigrantes que había estado allí retenidos.

      Todos duermen en el suelo con mantas cedidas por Cruz Roja. Solo se les sirven bocadillos, para no usar cubiertos por seguridad. El compromiso de Migraciones es habilitar campamentos, sobre todo en instalaciones militares, para albergar a 7.000 personas, un número similar al que albergan los hoteles en estos momentos.

      https://www.eldiario.es/canariasahora/migraciones/defensor-pueblo-pide-interior-cierre-muelle-arguineguin_1_6464131.html

    • les conditions d’accueil déplorables et la non garantie des Droits des migrants:

      Un día dentro del campamento para migrantes de Arguineguín

      Menos de un litro de agua por persona, sin duchas, luchando por un cartón sobre el que dormir y comiendo hasta dos semanas tres bocadillos diarios y zumos envasados

      El cartón es duro e incómodo, pero es «mejor que dormir sobre el asfalto». S. no está acostumbrado a la fría brisa que se levanta por las noches en el muelle de Arguineguín. En la región de Marruecos en la que nació, el calor envuelve las calles incluso cuando se pone el sol. Cuando acababa el día, él y sus compañeros pedían al personal que trabaja en el muelle los cartones de las cajas que se utilizaban para cargar alimentos o material sanitario. No siempre había para todos, y eso era motivo de crispación. Al final, agazapándose, encontraban hueco suficiente dentro de las tiendas de campaña. En otras ocasiones se quedaban a la intemperie y construían casetas improvisadas colgando mantas con cuerdas sobre las vallas amarillas para poder cubrirse.

      Era habitual que quienes dormían en este borde del puerto sintieran en mitad de la madrugada el impacto de gotas frías del mar en la piel. En el campamento del sur de Gran Canaria, que ha albergado hasta 2.600 personas pese a tener capacidad para 400, a S. le costaba dormir. Algunas veces pasaba horas observando el techo de la carpa, preguntándose si valdría la pena haber apostado su vida en el mar por un futuro mejor. También pensaba en si su madre y sus hermanos estarían bien. Le habría gustado decirles que ha logrado tocar tierra firme, pero su teléfono no tiene batería y no podía cargarlo allí.

      Los migrantes de Arguineguín abrían los ojos con el primer rayo de sol. Otras veces, lo que les despertaba era la sirena de alguna ambulancia o el ajetreo de un nuevo rescate. Para desayunar, un bocadillo de atún y millo o de pechuga de pollo y un zumo envasado. Lo mismo para almorzar y también para cenar. Los días en los que se multiplicaban los desembarcos en el muelle y había hasta 2.000 migrantes en el campamento, el personal de Cruz Roja no daba abasto. Las comidas se solapaban, y el reparto del almuerzo terminaba cuando llegaba la hora de comenzar a distribuir la cena.

      Algo similar ocurría con el agua. Fuentes consultadas que han estado presentes dentro del campamento y que prefieren no revelar su identidad explican que se da una garrafa por grupos de ocho a diez personas, sin vasos. Uno de los migrantes que estuvo internado más de una semana explica que en su tienda de campaña había 110 personas, por lo que les repartían doce garrafas de ocho litros por la mañana y por la tarde. Menos de un litro por persona pese a las altas temperaturas que caracterizan a este punto de la isla.

      Morir por infecciones

      Tampoco hay duchas ni agua para lavarse las manos más allá de las botellas que tienen para beber, ni siquiera pueden lavar sus manos antes del rezo. Suelen permanecer con la misma ropa hasta que se marchan. Según fuentes que han trabajado en el campamento, cuando el volumen de personas es muy alto solo se da ropa nueva a quienes llevan prendas muy deterioradas o empapadas de la travesía. «Si no hay para todos, no pueden dársela a unos sí y a otros no. Hay mucha gente que sigue descalza o con zapatos que no son de su talla», apuntan. En cuanto al acceso a mascarillas, reciben una quirúrgica a su llegada. «Es obligatoria. Si la pedimos nos dan una nueva, pero a veces no quedan», cuenta S.

      Cuando pisan Arguineguín, se procede a su filiación. En un mismo paquete viene la hoja de registro y una pulsera. El brazalete incluye el número de la patera en la que han llegado y, en lugar del nombre y apellido de cada una de ellos, otra cifra. La pulsera es roja si la persona ha precisado atención médica en el muelle, y verde si se encuentran «bien». Después reciben asistencia médica. Una de las carpas del muelle funciona como pequeño hospital, pero las personas en un estado de extrema gravedad son evacuadas a los hospitales de la isla. Ambos están a más de una hora de distancia.

      El estado de salud y de ánimo de los migrantes aglomerados en el muelle va cayendo con el paso de los días. En algunos casos, sobre todo en el de las personas que viajan desde países subsaharianos, se desvanecen en cuanto pisan tierra después de haber estado hasta dos semanas en un cayuco. Tras recibir una primera asistencia, son ubicados en carpas, en las que no se pueden mezclar personas que hayan llegado en embarcaciones diferentes, como medida de prevención para contener la COVID-19. Cada una de las tiendas está bordeada por una valla amarilla. Cuando llega la hora del reparto de la comida, quienes se encuentran muy mal «apenas tienen fuerzas para levantarse y salir a recoger el bocadillo».

      Fuentes del Servicio Canario de Salud que han atendido a los migrantes tras su paso por el muelle de Arguineguín explican que las lesiones que presentan como consecuencia de permanecer tirados en el puerto se suman a las afecciones propias del viaje en patera. Las secuelas de la travesía son deshidratación, heridas y úlceras de presión mantenida en glúteos, caderas y rodillas, por pasar mucho tiempo en la misma posición. Después de su paso por el «campamento de la vergüenza», las peores patologías aparecen como consecuencia de una falta de higiene. «Pueden morir por infecciones y cuadros de deshidratación», apuntan.

      El equipo médico se configuró en un primer momento para la realización de pruebas PCR y seguimiento de cuarentenas. Sin embargo, los casos con los que se han encontrado permiten concluir que el virus «ha pasado a otro plano» porque «la base está fallando»: «Estamos hablando de valores y de respeto. Las necesidades de comida, bebida e higiene no están cubiertas». Atravesar todos estos obstáculos fuera y dentro de las fronteras españolas también supone un fuerte impacto para la salud mental, provocando traumas y estados de shock.

      A las mujeres, los profesionales sanitarios y el personal de Cruz Roja les hace una entrevista más larga y se analiza su situación con mayor profundidad, ante el riesgo de que hayan llegado a Canarias como víctimas de redes de trata o de haber sufrido violaciones en el trayecto. En su caso y en el de los menores, su reubicación en otros espacios desde el muelle es más ágil.

      Con las manos atadas

      Entre los ocupantes del campamento de Arguineguín hay un gesto que se repite a diario. Unen sus muñecas formando una cruz y alzan sus brazos hacia el cielo. «Es como una prisión», explica S. Esta misma señal también se reproduce en el CATE de Barranco Seco. Este domingo, un hombre que permanece allí protagonizó un pequeño altercado al hacer señas a los medios de comunicación gritando y mostrando su pasaporte. Dos magistrados han establecido en la última semana que las personas llegadas en patera a las Islas no pueden ser retenidos en el muelle más de 72 horas en contra de su voluntad. El Ministerio del Interior ha asegurado que son los propios agentes de la Policía quienes informan a los migrantes de su derecho a marcharse. Sin embargo, jóvenes como Khalil (nombre ficticio) aseguran que «no hay información». «Cuando la pedimos dicen que no nos pueden responder porque hay mucha gente. Si lo hubiera sabido, no habría estado allí once días».

      Solo este fin de semana, al menos cinco familias han podido reencontrarse en Gran Canaria. «Su madre nos ha llamado llorando muy preocupada. Ella no sabía que él iba a irse de Marruecos en patera, porque si no, no le habría dejado marcharse», cuenta Abdel a las puertas del campamento de Cruz Roja en busca de un joven de 27 años que llevaba al menos 8 días en Arguineguín. Después de al menos una hora de espera, la Policía Nacional localizó al chico, identificó a las personas que lo iban a buscar y lo dejó marchar.

      Según Efe, está circulando una pauta de recomendaciones no oficiales de qué hacer tanto en Arguineguín como en el CATE de Barranco Seco si un inmigrante quiere marcharse o si un familiar acude a buscarlo. El consejo que, según Efe, han recibido los agentes es consultar formalmente a la Sala si procede o no la salida en caso de que en ese momento no haya funcionarios de Extranjería y dejarlos salir si no se comunica que siguen detenidos.

      Los problemas de información y la falta de asistencia letrada de los migrantes ya ha sido denunciada en otras ocasiones. A muchos de ellos se les ha entregado una orden de expulsión sin haber tenido entrevistas con ningún abogado. También el decano del Colegio de Abogados de Las Palmas, Rafael Massieu, denunció el «absolutamente insuficiente» número de traductores e intérpretes en el muelle, sin tener en cuenta que las personas que llegan no hablan español y, en ocasiones, tampoco inglés o francés.

      S. ya ha salido del muelle. Aún conserva su pulsera verde y un documento que no entendía del todo bien. Es una orden de devolución que lo empuja de nuevo al «infierno» de Marruecos. «Tengo mucho miedo de volver, es peor que una prisión. Allí no hay opción de tener una vida decente, ni acceso a los derechos más elementales. Mi abuelo está enfermo. Allí tengo a mi madre y a mis hermanos. Soy el único sustento de mi familia, pero allí las oportunidades de empleo son prácticamente inexistentes y el salario es muy bajo. Quiero mejorar la situación de mi familia».

      https://www.eldiario.es/canariasahora/migraciones/dia-campamento-migrantes-arguineguin_130_6463425.html

    • les migrants qui quittent les îles pour la péninsule à leurs frais dans des vols commerciaux réguliers :

      Decenas de migrantes sortean el bloqueo de Interior y viajan por su cuenta de Canarias a la Península

      Aunque el Gobierno obstaculiza los traslados a la Península de quienes llegan en patera al archipiélago, migrantes marroquíes logran viajar a otros puntos del país en vuelos comerciales

      En el aeropuerto de Las Palmas, en la puerta de embarque de un vuelo regular con destino Málaga, cuatro policías nacionales revisan la documentación de un grupo de alrededor de 40 hombres marroquíes. Algunos aún calzan las mismas zapatillas proporcionadas por Cruz Roja en el puerto de Arguineguín tras su llegada en patera. Tras mostrar su pasaporte y el billete, comprado por ellos mismos, la mayoría accede sin problema al avión en el que dejará atrás las islas, esquivando el tapón migratorio en el que el Ministerio del Interior pretende convertir Canarias.

      Aunque el Gobierno obstaculiza los traslados a la Península de quienes llegan en patera al Archipiélago, decenas de migrantes, mayoritariamente marroquíes, llevan meses abandonando las islas por su cuenta de manera paulatina. El Ministerio del Interior sostiene que las personas que llegan a Canarias en situación irregular «no tienen documentación acreditativa para poder trasladarse porque tienen abierto un expediente de expulsión». Sin embargo, en la práctica, los viajeros, nacionales o extranjeros, no tienen que pasar por un control de Extranjería para tomar vuelos en territorio Schengen y, por lo general, solo están obligados a mostrar su pasaporte antes del embarque.

      Según fuentes policiales, por esta razón, la Policía Nacional está realizando controles de identificación extraordinarios en los aeropuertos canarios con el objetivo de evitar la salida de las islas de migrantes en situación irregular. Según indican, se han «intensificado» los controles «en origen» desde el mes de septiembre.

      elDiario.es viajó este lunes de Las Palmas a Málaga con un grupo de alrededor de 40 migrantes, llegados en patera a Gran Canaria en las últimas semanas. La mayoría de los jóvenes marroquíes accedió al avión sin problema, con sus pasaportes, en el vuelo de Ryanair número FR3351. Además del control habitual realizado en la puerta de embarque por parte del personal de la compañía, las personas con rasgos magrebíes sí fueron sometidas a un chequeo policial antes de embarcar. Cuatro agentes comprobaron que las imágenes de sus documentos coincidían con sus rostros y los dejaron pasar. Los miembros de las fuerzas de seguridad no solicitaron ningún documento adicional.

      La explicación del Ministerio del Interior es contradictoria. Por un lado, sostienen que los migrantes llegados a Málaga «estarían autorizados para viajar». Por otro, defienden que las derivaciones oficiales a la Península se limitan a aquellas personas de «perfil vulnerable», es decir, demandantes de protección internacional, enfermos, mujeres embarazadas, o personas de países con los que España no cuenta con un acuerdo de expulsión. Los jóvenes que viajaron a Málaga procedían de Marruecos, a donde el Gobierno reactivó las deportaciones el pasado 20 de noviembre.

      Los traslados autorizados de migrantes desde Canarias a la Península son competencia de los ministerios de Migraciones e Interior. El departamento dirigido por José Luis Escrivá envía al equipo de Fernando Grande-Marlaska una serie de listados de posibles personas a derivar a la Península, propuestos por las ONG que gestionan su acogida. Interior se encarga de autorizar una parte de estos, muy reducida desde principios de este año, a los que proporciona salvoconductos que permiten su viaje a pesar de encontrarse en situación irregular. El billete es financiado por la organización, que también los recoge en el lugar de destino, donde cuentan con una plaza en el sistema de atención humanitaria.

      Este no fue el caso de Hisam, una de las personas que viajó este lunes a Málaga por su cuenta. El joven marroquí, originario de un pueblo próximo a Marrakech, se compró su billete con el escaso dinero que le quedaba, y no llevaba ningún salvoconducto que facilitase su entrada en la Península. Hisam no sabe leer ni escribir, pero aprendió desde pequeño a trabajar en el campo como temporero. La sequía de este último año y el impacto de la pandemia en la economía marroquí han frenado sus oportunidades laborales, explicó, por lo que el joven decidió migrar a España a través de Canarias.

      Su trayecto migratorio no había acabado al bajar de la patera. Su objetivo era llegar a Almería, donde le esperaba su hermano para empezar de nuevo. Asegura que pasó 10 días en el campamento de migrantes improvisado del muelle de Arguineguín y, después de unos días de estancia en las plazas de acogida habilitada en los hoteles de Gran Canaria, se compró un billete junto a otros compañeros. Al aeropuerto llegó desubicado, ya que era la primera vez que viajaba. Estaba visiblemente nervioso.

      Desde Alternativa Sindical de Policía (ASP) afirman que las salidas no oficiales desde el aeropuerto de Las Palmas son habituales. «Si la foto del pasaporte corresponde con el pasajero, entonces puede pasar. Son vuelos comerciales en los que las personas se compran su billete y vuelan como un pasajero más, ya está. Pueden hacerlo y lo están haciendo», sostiene Bristol Cabrera, secretario provincial del sindicato policial en Las Palmas. «Las personas que llegan desde Marruecos y que están en España con el pasaporte pueden volar sin ningún problema. Pagan su billete y se pueden mover con su pasaporte aunque cuenten con una orden de expulsión», indica.

      «Está pasando», añade José Javier Sánchez, responsable de Inclusión Social de Cruz Roja. «Mucha gente ha salido de Canarias por su cuenta. Aunque ahora mismo no creemos que sea un número muy significativo», continúa. Desde la organización de la que depende la gestión de la mayoría de plazas de acogida de migrantes en Canarias aseguran haber percibido el abandono paulatino de sus recursos de acogida por parte de algunos migrantes que, con su pasaporte, deciden viajar sin contar con la autorización de Interior.
      El tabú de los traslados a la Península

      Antes del estado de alarma, la ONG contabilizaba el número de personas que abandonaba las plazas de acogida por su propia voluntad. Esas que, de un día para otro, desaparecen. Del 1 de enero al 15 de marzo, «cerca de 1.500 personas» se fueron por sus propios medios, sostienen desde Cruz Roja. No obstante, una vez finalizado el confinamiento, la organización considera que los abandonos de las plazas de acogida detectados durante estos meses no supone un «número significativo» con respecto a las llegadas registradas. «Si cada semana se fuesen 40 en cada vuelo, tendríamos 600 o 700 plazas libres al mes, y no estamos notando esa descongestión del número de plazas. Creemos que se están yendo poco a poco, en grupos más reducidos», indica Sánchez.

      En estos momentos no tienen cifras de los migrantes «desaparecidos» de sus recursos de acogida. Según aclara, Cruz Roja dejó de contabilizar este dato debido al «desbordamiento» en el que trabaja su personal tras el pico de llegadas registrado en los últimos meses.

      Ni Interior ni Migraciones dan apenas información acerca de los desplazamientos a la Península. El departamento dirigido por Fernando Grande-Marlaska esconde las cifras oficiales de los traslados autorizados. Su Ministerio rechaza acelerar las salidas del Archipiélago porque considera que podría generar un «efecto llamada». Según informaron fuentes policiales a Europa Press, este año se han producido 1.500 traslados desde las islas a la Península. No obstante, esta cifra es muy inferior al recuento realizado por Cruz Roja, que eleva el dato a las 2.200 migrantes derivados al resto de España solo a través de la mediación de su organización desde septiembre de 2019.

      A fecha del 15 de noviembre, 16.760 personas han alcanzado Canarias de forma irregular. De ellas, solo 7.214 se encuentran acogidas en la red de emergencia desplegada por el Gobierno en las islas, según fuentes de la Secretaría de Estado de Migraciones; cerca de 2.000 menores extranjeros no acompañados están tutelados por el Gobierno regional, aunque el dato no solo incluye los niños llegados esta año; y un millar de personas estaban alojadas en el muelle de Arguineguín. Del total de llegadas, entre 1.500 y 2.000 migrantes han sido trasladados a la Península de menara oficial. Atendiendo a estos datos, no cuadran las cifras acerca del número de migrantes albergados en el Archipiélago. Sobran, como mínimo, alrededor de 4.000 personas de las que se desconoce su paradero.

      Otro grupo de cerca de treintena de inmigrantes marroquíes voló por su cuenta desde Canarias a Sevilla esta semana. A su llegada, varios agentes los esperaban en el aeropuerto y fueron trasladados a la Jefatura Superior de Policía. Según fuentes policiales, estas personas fueron sometidas a un control de identificación en el aeropuerto de Las Palmas y, por ello, varios agentes aguardaban su llegada en la capital andaluza.

      Según SOS Racismo, «una decena» de migrantes marroquíes que aseguran haber viajado por su cuenta desde el Archipiélago a Sevilla se encuentran en estos momentos encerradas en el CIE de Aluche. Según la organización, estas personas llevan internadas en el centro desde la semana del 10 de noviembre.

      Al llegar al aeropuerto de Málaga, los jóvenes marroquíes que lograron esquivar el bloqueo de Interior fueron recogidos por sus familiares desde otros puntos de Andalucía. Otros buscaban la manera de trasladarse por su cuenta a su destino final. A Hisham no le quedaba dinero para comprar un billete de autobús hasta Almería. Se había gastado lo poco que tenía en el avión, por lo que llamó a su hermano para que fuese a buscarle.

      https://www.eldiario.es/desalambre/decenas-migrantes-sortean-bloqueo-interior-viajan-peninsula-cuenta_1_646338

    • Adiós al campamento que vulneró durante cuatro meses los derechos de miles de migrantes

      Todo comenzó el 3 de agosto, cuando 71 migrantes pasaron la noche a ras de suelo en Arguineguín. Más de cien días más tarde y después de hacinar a 2.600 personas en un espacio para 400, Interior ha desmantelado el campamento

      Adiós al muelle de la vergüenza. El ministro del Interior, Fernando Grande-Marlaska, anunció el 6 de noviembre en su visita a Canarias que «en las próximas semanas» disolvería el campamento. «No será una clausura parcial. No volverá a albergar migrantes», aseveró. 23 días más tarde y después de casi cuatro meses de funcionamiento, el campamento para migrantes levantado sobre el puerto de Arguineguín, al sur de Gran Canaria, ha sido desmantelado. Un retén de cribado sanitario será lo único que quede allí, según explicó el presidente del Gobierno autonómico, Ángel Víctor Torres. Todo comenzó el 3 de agosto. Bajo una carpa de Cruz Roja y a ras de suelo pasaron la noche 71 personas que llegaron a la isla en distintas embarcaciones desde El Aaiún, en el Sáhara Occidental. Quedaron a la espera de un lugar donde se procediera a su filiación y se les practicara la prueba PCR. «La verdad es que no es lo más ideal, pero es la única forma en la que han podido pasar la noche ahí», reconocieron entonces desde Cruz Roja.

      A partir de ese momento, la estampa comenzó a reproducirse a diario. En lugar de una sola carpa llegó a haber doce, y frente a los 71 migrantes que pernoctaron en el muelle ese lunes de verano, se hacinaron hasta 2.600, aunque la capacidad teórica del espacio era de 400 personas. El pasado viernes, después de una visita sorpresa, el Defensor del Pueblo pidió a Interior el cierre del campamento porque «se podrían estar vulnerando los derechos fundamentales». Esta petición se sumaba a las de CEAR, Amnistía Internacional o del propio Ejecutivo regional.

      La conversión del puerto de referencia de la Salvamar en un campamento precario pilló por sorpresa a todas las administraciones con competencias en la gestión de la crisis migratoria. Sin embargo, la alarma que saltó el 26 de mayo y que pasó inadvertida para las áreas de gobierno responsables ya había sentado un precedente. A la una de la madrugada de ese martes, Cruz Roja anunció que una patera había sido rescatada en las costas de Gran Canaria. Pasó la noche, y a las ocho de la mañana la entidad informó de que el grupo seguía en el muelle de Arguineguín. Por la tarde, el grupo fue trasladado a una nave del Puerto de Las Palmas habilitada ese mismo día.

      La solución tampoco resultó la más acertada para las ONG, los profesionales del Servicio Canario de Salud (SCS) y las Fuerzas y Cuerpos de Seguridad del Estado. El almacén no tenía camas, ventilación, ni duchas. Además, fueron los propios agentes de la Policía Nacional los encargados de barrer el polvo y los restos de cartón y madera del almacén «con una manguera y escobas», tal y como denunció en un oficio emitido a la Delegación del Gobierno en Canarias el jefe superior de Policía. Con el tiempo, el establecimiento fue bautizado también como la nave de la vergüenza.

      Este lugar estaba previsto como un espacio dedicado en exclusiva a la filiación de migrantes por la Policía Nacional, que custodiaba el almacén y que no podía mantener retenidas a las personas más de las 72 horas que permite la Ley de Enjuiciamiento Criminal, que solo contempla como excepciones los casos de terrorismo. Sin embargo, este primer grupo llegó a pasar más de tres días. La reacción de la Policía Nacional fue dirigir un escrito al delegado del Gobierno, Anselmo Pestana, y abandonar la nave. Los migrantes ya no estaban bajo custodia policial, pero tampoco sabían cuál era su situación administrativa ni a dónde podían dirigirse. Entonces, unas horas más tarde, fueron desplazados a recursos de Cruz Roja.
      Derechos humanos

      «Las condiciones no aseguran ni su dignidad, ni su salud». La directora adjunta de Human Rights Watch para Europa, Judith Sunderland, se trasladó el 7 de noviembre a Arguineguín, y criticó la gestión migratoria de España: «El país podría dar un ejemplo más positivo con pleno respeto a los derechos de las personas, que en el muelle no se están respetando».

      El juez de control del Centro de Internamiento de Extranjeros (CIE) de Barranco Seco, Arcadio Díaz Tejera, también denunció que se haya permitido «que personas titulares de derechos humanos pasen dos semanas en estas condiciones». El magistrado se sintió «avergonzado» con la estampa que se observó durante tres meses en este muelle: «Las Islas son las que dan la cara por toda Europa ante los pueblos colonizados que nos devuelven la visita. Canarias nunca ha sido así. Nunca nos hemos portado así con la gente».

      Según los testimonios de trabajadores del campamento y migrantes que estuvieron en él, la ausencia de carpas para todos en los momentos de más afluencia en el muelle conducía a las personas a pedir cartones para dormir y a atar mantas con cuerdas para no dormir a la intemperie. Para desayunar recibían un bocadillo de atún y millo o de pechuga de pollo y un zumo envasado. Lo mismo para almorzar y también para cenar. Los días en los que se multiplicaban los desembarcos en el muelle y había hasta 2.000 migrantes en el campamento, el personal de Cruz Roja no daba abasto. Las comidas se solapaban, y el reparto del almuerzo terminaba cuando llegaba la hora de comenzar a distribuir la cena.

      Algo similar ocurría con el agua. Se daba una garrafa por grupos de ocho a diez personas, sin vasos. Uno de los migrantes que estuvo internado más de una semana explica que en su tienda de campaña había 110 personas, por lo que les repartían doce garrafas de ocho litros por la mañana y por la tarde. Menos de un litro por persona pese a las altas temperaturas que caracterizan a este punto de la isla.

      En el muelle no había agua corriente para lavarse ni ducharse, por lo que a veces debían utilizar el agua potable para poder asearse antes del rezo. Tampoco tenían cargadores para poder cargar sus teléfonos e informar a sus familias de que habían sobrevivido a la travesía.
      Sin asistencia jurídica

      Algunos de los migrantes que entraron al muelle de Arguineguín salieron con una orden de devolución sin haber visto antes a un abogado. El defensor del pueblo en funciones, Francisco Fernández Marugán, abrió una investigación ante la queja elevada por el Colegio de Abogados de Las Palmas sobre la garantías en la asistencia jurídica de las personas migrantes que llegan a Canarias por vía marítima. Esta falta de asistencia letrada se produjo «de manera sistemática» en los últimos meses, por lo que el Consejo General de la Abogacía y los letrados del Colegio de Abogados reclaman que los migrantes cuenten con la «preceptiva asistencia jurídica que les informe de sus derechos y les guíe en todo el proceso».

      Fuentes de la Abogacía señalaron a este medio que algunos letrados se justifican apelando a la insalubridad del muelle de Arguineguín. Por ello, «se limitan a firmar el papel» que les da la Policía, sin entrevistarse con los migrantes tampoco en los hoteles donde son acogidos cuando los resultados de la PCR prueban que han dado negativo en coronavirus.
      La jueza no vio delito

      El Ayuntamiento de Mogán llevó a los tribunales las condiciones en las que estaban los migrantes en el muelle. Sin embargo, el caso fue archivado por el Juzgado de Instrucción número 2 de San Bartolomé de Tirajana. La magistrada que firmó el auto estableció que los hechos denunciados carecían «de relevancia a efectos penales», aunque reconoció que la situación era «deplorable». En el mismo escrito, la jueza determinó que los migrantes podían marcharse libremente de Arguineguín pasadas las 72 horas. «No ha quedado probado que los mismos estén en dicho recinto en contra de su voluntad, ni que se les haya impedido abandonarlo. No existe prueba alguna que acredite que los ciudadanos [...] al intentar abandonar las mismas hayan regresado por la fuerza».

      Sin embargo, algunos de los jóvenes que han pasado más de una semana sin acceso a duchas y durmiendo a la intemperie aseguran que nadie les informó de que podían irse. «Si lo hubiera sabido, no habría estado allí once días», asegura Abdel (nombre ficticio), que llegó en patera desde Marruecos el pasado 7 de noviembre a Gran Canaria. «No hay información y, cuando nosotros la pedimos dicen que no nos pueden responder porque hay mucha gente», recuerda. Por su parte, el Ministerio del Interior aseguró que «sí eran conocedores de ello».

      Tampoco la magistrada vio delito en la retención de migrantes más de 72 horas en el muelle. «El delito de detención ilegal exige un dolo específico, es decir, la voluntad de privar a otro de su libertad durante cierto tiempo. Si tal propósito no resulta evidente por las circunstancias del caso, no se cometería este delito», matiza la magistrada en el auto. Además, explicó que la permanencia de personas en el puerto durante semanas estaba provocada también por la crisis sanitaria: «No se puede realizar labor alguna - ni administrativa, ni judicial - hasta obtener los resultados de las pruebas PCR realizadas a todos los migrantes que llegan a Canarias».
      Días de tregua

      El delegado del Gobierno en Canarias ha explicado que las personas que permanecían hasta este domingo en el muelle han sido reubicadas en distintos recursos, algunos de ellos gestionados por el Ministerio del Interior, como el #CATE (#Centro_de Atención_Temporal_para_Extranjeros) de #Barranco_Seco, y otros por la cartera de Migraciones, como los complejos hoteleros del sur de Gran Canaria. Este fin de semana no ha llegado ninguna embarcación a la isla. Anselmo Pestana ha reconocido que estos «días de tregua» han permitido cumplir con el objetivo de levantar el campamento y ha justificado que el uso del muelle durante todo este tiempo se debe a la «falta de alternativas» para ubicar a las personas llegadas por vía marítima al Archipiélago. «Esperamos hacer una gestión mejor, pero recordemos la dimensión de lo que ha ocurrido. En tres días de noviembre llegaron a Canarias tantos migrantes como todo el año pasado», apuntó. Entre el 6 y 8 de noviembre, casi 2.000 personas sobrevivieron a la ruta canaria.

      El presidente canario celebró el fin de este campamento «insostenible», pero insiste en que «aún queda mucho por hacer». «Es importantísimo dispensar un trato humano digno a estas personas que se juegan la vida en la peligrosa travesía del Atlántico. También es necesario el control en origen, luchar contra las mafias, agilizar tránsitos y repatriaciones», propuso. También aprovechó para lanzar un mensaje a la población canaria: «No lo olviden. A nadie le gusta dejar atrás a la familia. Como aquellos canarios y canarias, nuestros antepasados, que se vieron obligados a dejarlo todo y a buscar otras orillas. Lo llevamos en el ADN. En Canarias no cabe la xenofobia».

      https://www.eldiario.es/canariasahora/migraciones/campamento-puso-peligro-derechos-humanos-miles-migrantes_1_6469637.html

    • Más de 1.500 kilómetros de travesía en cayuco para llegar a la isla más remota de Canarias

      El Hierro, el territorio más occidental del Archipiélago y con una población de 11.000 habitantes, se ha convertido este año en la tercera isla con más llegadas de pateras y cayucos, después de Gran Canaria y Tenerife

      Más de 500 personas han surcado en cayuco más de 1.500 kilómetros de mar para llegar a El Hierro desde Senegal y Mauritania. Esta pequeña isla canaria de 268,7 kilómetros cuadrados de superficie y 11.000 habitantes se ha convertido en la tercera del Archipiélago con más llegadas de migrantes a sus costas durante la crisis de 2020, después de Gran Canaria y Tenerife. La larga distancia que existe entre el territorio canario más alejado de África y los principales puntos de partida (Senegal, Gambia e incluso Guinea Bissau) hacen que el viaje sea más largo y más peligroso. La médico de urgencias Inmaculada Mora Peces lleva trabajando con personas migrantes desde 1994, pero recuerda al detalle la tarde del 7 de noviembre. Un buque mercante avistó a una patera con cuatro ocupantes y alertó a Salvamento Marítimo, que envió un helicóptero para su rescate. Parecía algo sencillo, pero terminó en una tragedia. Sin esperarlo, el Helimer 2020 también encontró a 33 millas del puerto herreño de La Restinga un cayuco con 160 personas, una de ellas muerta. Durante la noche, el patrón había caído al mar sin que nadie se diera cuenta. Entonces, la embarcación quedó a la deriva.

      La Salvamar Adhara acudió a la zona, subió a bordo a los cuatro migrantes de la pequeña patera y remolcó el cayuco. Ya en tierra firme, otro de los migrantes de la gran embarcación tuvo que ser trasladado de urgencia a Tenerife en estado grave y otros diez necesitaron asistencia sanitaria por deshidratación. “Estuvieron unos diez días en alta mar, hacinados. Al tercero se quedaron sin agua y comenzaron a beber del mar”, recuerda el cirujano Marc Vallvé. Para evitar la saturación del pequeño hospital de El Hierro ante el aumento de las llegadas, un grupo de sanitarios se organizó para acudir a los centros de acogida y atender allí las necesidades específicas que presentan los migrantes. Allí hacían seguimiento de las principales lesiones de los migrantes: quemaduras, úlceras, infecciones, problemas en la piel y el denominado “pie de patera”. Esta última es una lesión que aparece con frecuencia en los glúteos y en los pies. «Pasan sentados en la misma posición varios días, sus pies se mojan con agua salada, entonces van creándose llagas». En otras ocasiones se han encontrado con personas que sufren hemorragias digestivas o insuficiencias renales. Todas ellas son consecuencia del viaje, en el que permanecen en la misma posición en un espacio en el que también hacen sus necesidades.

      Ese 7 de noviembre evocó a la población herreña al 9 de agosto de 2006. Ese verano, en medio de la denominada crisis de los cayucos -el único precedente para la isla en materia migratoria-, un cayuco con 172 personas llegó por sus propios medios a La Restinga. Una embarcación de 30 metros de eslora y 3,5 de manga, construida de madera y fibra, atravesó el océano desde Senegal en un viaje de doce días. La mayoría de sus ocupantes pasó la noche en El Hierro y al día siguiente fueron derivados a Tenerife. Otros tuvieron que ser trasladados a centros hospitalarios por deshidratación e hipotermia.

      En su penúltima guardia, Mora atendió a 23 personas llegadas en una patera, entre ellas tres mujeres embarazadas y un menor de tres años. De pronto, cuando ya habían sido atendidas todas las personas, un técnico vio un zapato bajo la lona. Allí, tendido en el suelo, el cuerpo de un joven maliense de 19 años con hipotermia. Rápidamente fue trasladado al hospital con fiebre y con una frecuencia cardíaca de 180 latidos por minuto. «Salvó la vida de milagro», recuerda la doctora. El chico despertó en una ambulancia sin saber dónde estaba y con una única petición: hablar con su padre y decirle que había llegado a «español». Otro hombre al que atendió presentó una hemorragia digestiva, «probablemente como consecuencia del estrés del viaje».

      Los incidentes en este tramo se han sucedido. A principios de 2020, el 9 de febrero, una patera con 20 personas fue rescatada a 800 kilómetros del sur de la isla. Dos personas murieron en el intento y otras dos tuvieron que ser ingresadas como consecuencia de la travesía. El 24 de noviembre, Salvamento Marítimo tuvo que pedir a varios veleros que participaban en una regata trasatlántica que ayudaran a los ocupantes de una embarcación con tres menores avistada a 190 kilómetros al suroeste. Hace cinco días, otra embarcación con 49 personas llegó por sí misma a este mismo puerto. Todos eran hombres y entre ellos había un menor. Otros 48 migrantes llegaron el 8 de diciembre al municipio El Pinar. Cuatro personas tuvieron que ser derivadas al hospital con diversas patologías. En otra ocasión, encontraron la embarcación vacía. «Los cuerpos de los ocupantes estarán en el océano», aclara Mora.
      ¿Por qué El Hierro?

      Lanzarote, Fuerteventura o Gran Canaria componen la provincia oriental de Canarias y, en consecuencia, la más próxima a la costa occidental africana, con solo 120 kilómetros de distancia entre la localidad majorera de Gran Tarajal y Tarfaya (Marruecos). Con esta situación geográfica cabe preguntarse por qué tantas embarcaciones han alcanzado El Hierro, pero la complejidad y diversidad de las rutas migratorias hacia el Archipiélago despeja esta incógnita. El director insular de la isla, José Carlos Hernández Santana, ha dedicado su carrera a la atención a migrantes y al ámbito humanitario. Hernández recuerda que en latitud, El Hierro es la isla que está más al sur y, en consecuencia, La Restinga es el primer puerto con el que se encuentran. “No es que haya menos control ni menos vigilancia”, subraya.

      Del total de personas llegadas, 303 permanecen en cuatro centros habilitados y gestionados por Cruz Roja. Se trata de una residencia de estudiantes, un centro de día cedido por el Gobierno de Canarias que no se estaba utilizando, una pequeña casa ofrecida por el Cabildo insular reservada para mujeres y niños y un pabellón deportivo en Valverde, la capital. En este polideportivo se han instalado carpas con catres militares. Allí tienen libros, mesas y espacio para rezar. El único inconveniente es el frío.

      El resto, tal y como ha confirmado la Delegación del Gobierno, ha sido reubicado en espacios de acogida de otras islas una vez que terminan la cuarentena obligatoria establecida por la pandemia de COVID-19 y con una PCR negativa. Entre ellas, Tenerife, Gran Canaria y Lanzarote. El sanitario Marc Vallvé apunta que algunas personas han sido trasladadas en proceso de curación. “Algunos se han ido con vendajes. Nosotros ya no les podemos hacer seguimiento. Espero que allá donde lleguen se les siga atendiendo”. El presidente de la máxima corporación insular, Alpidio Armas (PSOE), asegura que los recursos de El Hierro “aún no están al límite” y celebra que la isla esté cumpliendo con su “cuota de solidaridad”, atendiendo a las personas que llegan a sus costas con “dignidad y solidaridad”. “La situación ahora es asumible”.

      A la isla han llegado en lo que va de año siete mujeres y varios menores, la más pequeña una niña de cuatro años. “Siempre les ofrecemos la atención sanitaria de forma individual, con un biombo para tratarlas. Cuando no hay hombres alrededor se sienten más aliviadas. Conseguimos que fueran todas agrupadas en un mismo espacio y ahora han creado un grupo de amigas”, cuenta Marc Vallvé. El cirujano asegura que el equipo médico se preocupa por saber si han sufrido abusos y violaciones durante el camino, pero hasta el momento ninguna ha hablado sobre el viaje.

      Inmaculada Mora recuerda el caso de una mujer que tuvo que ser trasladada al hospital por un fuerte dolor abdominal, «probablemente por haber bebido agua de mar». Estaba alterada y desorientada. Cuatro días después, la doctora pudo ir a visitarla en compañía de un intérprete. Lo único que ella intentaba explicar era que quería llamar por teléfono a su madre para contarle que estaba bien". Para los profesionales sanitarios es difícil comunicarse con las mujeres y llegar a saber si han sufrido algún tipo de abuso por el camino. «Muchas veces vienen de países con bajos niveles de desarrollo y sin alfabetización, por lo tanto, no hablan inglés, francés, ni portugués», apunta Inmaculada. Un obstáculo al que se suma la ausencia de intérpretes y, en concreto, de mujeres africanas que ejercen esta profesión en Canarias. «A veces ni siquiera pueden abrirse con mujeres blancas, porque creen que puedes querer aprovecharte de ellas y sacarles información», matiza la doctora. Buena parte de las mujeres que emprenden la ruta del norte, «nada más bajarse del Jeep y llegar a Marruecos son violadas». Por ello, pueden llegar embarazadas.
      Lugar de tolerancia

      Detrás del ruido de las manifestaciones y concentraciones xenófobas que han surgido en otras islas, alentadas por partidos políticos de extrema derecha, la pequeña población herreña convive tranquila con las comunidades migrantes con las que comparten territorio. “El Hierro es una isla que ha pasado penumbra, por lo que el grado de aceptación es grande”, asegura el director insular. Según él, la coordinación entre administraciones también ha permitido que el fenómeno no se perciba como un problema.

      Marc Vallvé apunta que los vecinos y vecinas han felicitado a los médicos por su labor, ofreciéndoles incluso darles ropa para que se las hagan llegar a los migrantes. Incluso entre los propios sanitarios se piden consejos, se apoyan y se vuelcan con la situación. Sin embargo, señala que en otros casos la desinformación ha permitido la circulación de bulos desmentidos en más de una ocasión y relacionados con supuestas “ayudas económicas que reciben al llegar”. Otro de los grandes temores de la población está relacionado con la COVID-19. “Lo que sí nos han trasladado es que les da miedo que aumenten los contagios. Debemos tener en cuenta que el 25% de la población herreña tiene más de 65 años”.

      Hasta el 20 de marzo, El Hierro era uno de los únicos puntos que había logrado esquivar al virus. Junto a La Gomera y a La Graciosa, sirvió de avanzadilla al resto del país en la desescalada. En este momento, según los datos del Gobierno de Canarias, no cuenta con ningún caso activo y registra un fallecido por la enfermedad. Estas estadísticas no contabilizan a los positivos llegados por mar, ya que para contabilizar “deben estar empadronados”. El cirujano asegura que la cifra de personas que llegan contagiadas es muy baja. A todas se les practica una prueba PCR y cumplen las cuarentenas pertinentes.

      Vallvé, en estos siete meses de estancia en la isla, ha podido poner nombre y apellidos a quienes antes solo veía por televisión. No cuentan con intérpretes, por lo que aprovechan a los migrantes que hablan español, inglés o francés. Si no, utilizan “el lenguaje universal” de los gestos. “Conocí a un chico de Costa de Marfil que llegó hace diez años, cuando aún era menor. Cumplió la mayoría de edad, se le caducó el pasaporte y fue deportado. Ahora ha vuelto a intentarlo. Esta vez con su hermano pequeño”.

      https://www.eldiario.es/canariasahora/migraciones/1-500-kilometros-travesia-cayuco-llegar-isla-remota-canarias_1_6516156.html

      #El_hierro

  • L’OIM lance une stratégie continentale pour l’Afrique 2020-2024 | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/loim-lance-une-strategie-continentale-pour-lafrique-2020-2024
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/africa_report.png?itok=XKTK4nFI

    La stratégie jette les bases d’une coopération renouvelée et renforcée avec la CUA, les CER de l’UA et les États membres de l’Union africaine ainsi qu’avec le système des Nations Unies, entre autres acteurs clés, pour une meilleure gouvernance de la migration africaine afin de favoriser un développement inclusif et durable en Afrique.Elle souligne également les besoins et les priorités des pays africains, correspondant à l’Agenda 2063 de l’UA et aux autres instruments internationaux et régionaux pertinents. Au cours des cinq prochaines années, les principaux domaines de tendances et moteurs seront le changement climatique et la dégradation de l’environnement, les tendances démographiques et l’urbanisation, la féminisation croissante de la migration, l’augmentation de la migration interne et les défis permanents en matière humanitaire et de développement.
    Les partenariats de l’OIM avec la CUA, les CER et les États membres contribueront à renforcer le rôle de la migration dans le développement des pays africains, à relever ses défis et à promouvoir les aspects positifs de la migration grâce à des cadres de gouvernance efficaces. Ils renforceront également la gouvernance et la gestion des migrations grâce à des approches innovantes et dynamiques liées aux réalités et aux systèmes de valeurs africains. Des actions concertées et coordonnées sont nécessaires dans un esprit de partage des responsabilités entre les États et les autres parties prenantes nationales et internationales pour tirer le meilleur parti des avantages de la migration et relever ses défis, notamment l’impact négatif de la COVID-19 sur les systèmes de gestion des migrations et des frontières, et sur la protection des migrants.

    #Covid-19#migrant#migration#afrique#sante#iom#politiquemigratoire#frontiere#pandemie#protection#gouvernance

  • Qui veut la peau de Google ?
    https://korii.slate.fr/et-caetera/google-proces-etats-unis-concurrence-domination-marches-youtube-publicit

    Cartes, vidéo, navigateurs... Passage en revue des marchés que la firme, poursuivie par la justice américaine, écrase de son poids colossal. Le mardi 20 octobre 2020 restera comme une date importante dans l’histoire économique et technologique moderne : c’est le jour choisi par le Département de la justice américain pour s’attaquer à Google, l’accusant de protéger illégalement sa domination dans les marchés de la recherche et de la publicité sur Internet. Cette confrontation entre le gouvernement (...)

    #Apple #DoubleClick #Google #Huawei #Microsoft #DoJ #Bing #GoogleMaps #GoogleSearch #Uber #YouTube #Android #Chrome #smartphone #iOS #procès #domination #bénéfices (...)

    ##publicité

  • Les comprimée d’iode stable, une protection indispensable mais certainement pas une solution miracle -


    https://www.dropbox.com/s/97np6ogoisncswn/TU%2086%20light%20.pdf?dl=0
    Un dossier particulièrement fourni de la Criirad
    Page 11 à 25 du fichier pdf
    Dans le chapitre « Zoom sur la distribution des comprimés d’iode » (page 23) on apprend que la procédure d’alerte ne peut intervenir ... qu’aux heures ouvrables !
    Et que le grossiste répartiteur ne dispose ni de véhicules ni de chauffeurs !
    Bonne lecture
    #nucléaire #iode_radioactif #thyroïde

  • Proceedings of the conference “Externalisation of borders : detention practices and denial of the right to asylum”

    Présentation de la conférence en vidéo :
    http://www.alessiobarbini.com/Video_Convegno_Def_FR.mp4

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    In order to strengthen the network among the organizations already engaged in strategic actions against the outsourcing policies implemented by Italy and Europe, during the work of the conference were addressed the issues of the impact of European and Italian policies and regulations, as well as bilateral agreements between European and African countries. Particular attention was given to the phenomenon of trafficking in human beings and detention policies for migrants and asylum seekers.

    PANEL I – BILATERAL AGREEMENTS BETWEEN AFRICAN AND EU MEMBER STATES AND THEIR CONSEQUENCES ON DETENTION

    Detention and repatriation of migrants in Europe: a comparison between the different Member States of the EU
    Francesca Esposito – Border Criminologies, University of Oxford. Esposito ITA; Esposito ENG.

    The phenomenon of returnees in Nigeria: penal and administrative consequences after return
    Olaide A. Gbadamosi- Osun State University. Gbadamosi ITA; Gbadamosi ENG.

    European externalisation policies and the denial of the right to asylum: focus on ruling no. 22917/2019 of the Civil Court of Rome
    Loredana Leo – ASGI. Leo ITA; Leo ENG.

    PANEL II – THE PHENOMENON OF TRAFFICKING AND THE
    RIGHT TO ASYLUM

    Recognition of refugee status for victims of trafficking
    Nazzarena Zorzella – ASGI. Zorzella ITA; Zorzella ENG; Zorzella FRA.

    Voluntariness in return processes: nature of consent and role of the IOM
    Jean Pierre Gauci – British Institute of International and Comparative Law. Gauci ITA; Gauci ENG; Gauci FRA.

    Conditional refugees: resettlement as a condition to exist
    Sara Creta – Independent journalist. Creta ITA; Creta ENG.

    Resettlement: legal nature and the Geneva Convention
    Giulia Crescini – ASGI. Crescini ITA; Crescini ENG; Crescini FRA.

    PANEL III – THE RISKS ARISING FROM THE REFOULEMENT
    OF TRAFFICKED PERSONS, MEMBER STATES’ RESPONSIBILITIES
    AND LAW ENFORCEMENT ACTIONS

    Introduction of Godwin Morka (Director of research and programme development, NAPTIP) and Omoruyi Osula (Head of Admin/Training, ETAHT). Morka ITA; Morka ENG. Osula ITA; Osula ENG.

    The phenomenon of re-trafficking of women repatriated in Nigeria
    Kokunre Agbontaen-Eghafona – Department of Sociology and Anthropology, University of Benin. Kokunre ITA; Kokunre ENG.

    The phenomenon of trafficking: social conditions before departure from a gender perspective
    R. Evon Benson-Idahosa – Pathfinders Justice Initiative. Idahosa ITA; Idahosa ENG.

    Strategic litigation on externalisation of borders and lack of access to the right to asylum for victims of trafficking
    Cristina Laura Cecchini – ASGI. Cecchini ITA; Cecchini ENG.

    Protection for victims of trafficking in transit countries: focus on Niger. Yerima Bako Djibo Moussa – Head of the Department of Legal Affairs and Compensation at the National Agency for Combating Trafficking in Human Beings in Niger. Yerima ITA; Yerima FRA.

    PANEL IV – LIBERTÀ DI MOVIMENTO

    ECOWAS free movement area: interferences of European policies and remedies
    Ibrahim Muhammad Mukhtar – Law Clinic Coordinator, NILE University. Mukhtar ITA; Mukhtar ENG.

    The consequences of migration policies on freedom of movement: focus on Niger
    Harouna Mounkaila – Professor and Researcher, Department of Geography, Abdou Moumouni University, Niamey. Mounkaila ITA; Mounkaila FRA.

    Identification of African citizens in transit to the European Union: functioning of data collection and privacy
    Jane Kilpatrick – Statewatch. Kilpatrick ITA; Kilpatrick ENG; Kilpatrick FRA.

    EU funding for ECOWAS countries’ biometric data registry systems: level of funding and impact on the population
    Giacomo Zandonini – Journalist. Zandonini ITA; Zandonini ENG.

    The right to leave any country, including his own, in international law
    Francesca Mussi – Research fellow in International Law, University of Trento. Mussi ITA; Mussi ENG; Mussi FRA.

    Human Rights Protection Mechanisms in Africa
    Giuseppe Pascale – Researcher of International Law, University of Trieste. Pascale ITA; Pascale ENG.

    https://sciabacaoruka.asgi.it/en/proceedings-of-the-conference-externalisation-of-borders-detention-practices-and-denial-of-the-right-to-asylum/#smooth-scroll-top

    #externalisation #asile #migrations #réfugiés #retour_volontaire #renvois #expulsions #détention_administrative #rétention #Nigeria #returnees #droit_d'asile #trafic_d'êtres_humains #IOM #OIM #ASGI #rapport #réinstallation #refoulement #genre #Niger #liberté_de_mouvement #liberté_de_circulation #identification #données #collecte_de_données #biométrie #ECOWAS #droits_humains

    –—

    Ajouté à la métaliste sur l’externalisation :
    https://seenthis.net/messages/731749

    ping @isskein @rhoumour @karine4 @_kg_

  • Une certaine @bloodtear a posté cette vidéo sur touiteur :
    https://twitter.com/bioodtear/status/1309325280146788352
    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1309325183229005827/pu/vid/720x720/b46bbzC7LgwbHn2v.mp4

    Pas de contexte, aucune explication, mais je trouve ça absolument terrifiant. Que fait cette saloperie de Boston Dynamics dans la rue, apparemment seule ?

    Va vraiment falloir que quelqu’un travaille sur une télécommande universelle qui désactive ce genre de merdes.

  • How to Secure and Protect Your Smart Home - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/09/18/smarter-living/smart-home-security.html

    Smart-home devices create comfort and convenience through the power of the internet, allowing you to tweak temperatures, view security cameras, flip on lights from across the couch or across the globe, and so much more. That type of connectivity is powerful, but it can also make you easy prey for digital thieves. As Theresa Payton, founder and chief executive of Fortalice Solutions, a cybersecurity consultancy firm, told us, “Every device connected to the internet is a target.”

    Because some smart-home devices are specifically designed to monitor us, taking precautions becomes essential.

    Directly protect your devices

    When possible, use two-factor verification. Most devices in a smart home will offer this feature, so always use it when you can.

    Many manufacturers also allow you to opt into automatic hardware and software updates, something experts recommend to ensure the latest fixes get installed to address new security vulnerabilities. Make sure you check the settings section of your devices’ apps and your smartphone’s app marketplace for updates to devices that don’t automatically do this.

    Read the fine print

    While a popular worry among smart-home users is rightly the threat of hackers, another equally pressing concern is whether to trust the manufacturer itself. Signing into an app shouldn’t give manufacturers the right to secretly access or share your behavior, but it could give them access to a trove of data the device collects — things like email addresses, location information, and recorded audio and video. If you don’t have the time, check out a source like Wirecutter, which considers the (over) reach of privacy policies in its evaluation of various smart-home devices as part of its criteria.

    Before you agree to use an internet-connected device, it’s essential to understand what data you might be sharing, so read the terms and conditions of its privacy policy. It’s a daunting task, but Chris Hoose, founder and vice president of finance for the consulting firm Iconic IT, suggests looking for clauses that say what companies plan to do with your data, if and how they will contact you, how they plan to secure your data and whether you can opt out of these policies within the settings (many apps allow this). Some systems allow you to opt out of data sharing, while others don’t.

    #IoT #Objets_connectés #Domotique #Sécurité #Surveillance

  • Apple-Facebook-Streit: Die Macht der aufgeklärten Nutzer - Golem.de
    https://diasp.eu/p/11627404

    Apple-Facebook-Streit: Die Macht der aufgeklärten Nutzer - Golem.de

    Facebook warnt vor hohen Umsatzeinbußen bei Apps, wenn Apple die Trackingvorgaben ändert. Das zeigt den Einfluss informierter Einwilligung. Apple-Facebook-Streit: Die Macht der aufgeklärten Nutzer - Golem.de #Tracking #App #Facebook #GooglePlay #MarkZuckerberg #Onlinewerbung #Software #SozialesNetz #iOS7 #Apple

  • Réfugiés : #violences et #chaos dans le nord-ouest de la Bosnie-Herzégovine
    Traduit et adapté par Manon Rumiz (Article original : https://www.balcanicaucaso.org/aree/Bosnia-Erzegovina/Migranti-caos-Bosnia-204594)

    Squats démantelés, familles déportées et laissées sans aide au bord de la route, violentes manifestations anti-migrants.... Dans le canton d’Una-Sana (nord-ouest de la Bosnie-Herzégovine), la situation des réfugiés devient toujours plus dramatique.

    « C’est le chaos. » Voilà comment Silvia Maraone, qui coordonne les activités de l’ONG italienne Ipsia (https://www.facebook.com/IPSIA.BIH) à #Bihać, résume la situation actuelle dans le canton d’#Una_Sana, explosive depuis le milieu de l’été. « Les conditions imposées par le gouvernement local n’offrent plus de répit à personne. Même les familles, les femmes et les enfants n’ont plus accès aux #camps officiels. Quant aux transports en commun, ils sont désormais interdits aux réfugiés, ce qui permet aux trafiquants de faire des affaires encore plus lucratives. »

    Dans le même temps, la police expulse les #squats et tous les #camps_informels, renvoyant les réfugiés hors des frontières du canton. La population locale, de son côté, manifeste ouvertement son hostilité face à la présence massive de candidats à l’exil. Les agressions verbales et physiques se multiplient, ainsi que les attaques contre les volontaires.

    “Le canton d’Una Sana est plus que jamais le #cul-de-sac de la route des Balkans.”

    Du fait de la #pandémie et de la proclamation de l’#état_d’urgence, la situation s’est encore détériorée depuis le printemps. Les camps officiels, déjà pleins, n’accueillent plus de nouveaux entrants alors mêmes que les arrivées ont repris depuis la réouverture des frontières au mois de juin. Le canton d’Una Sana est plus que jamais le cul-de-sac de la route des Balkans, d’autant qu’à l’ouest, le jeu de domino entre les polices italienne, slovène et croate se poursuit, aboutissant au #refoulement des migrants interceptés dans cette zone frontalière de l’Union européenne.

    La seule réponse apportée par les autorités locales a été l’ouverture, en avril, d’un « #camp_d’urgence » à Lipa, entre Bihać et #Bosanski_Petrovac, dont le millier places a vite été rempli. Les squats se sont donc multipliés dans les #friches_industrielles et dans les bois. De toute façon, les migrants ne souhaitent pas rester ici et le « #game » continue : chaque jour, ils sont des centaines à tenter de déjouer la surveillance de la frontière croate avec l’espoir de ne pas être arrêté avant d’avoir atteint l’Italie.

    Le début du « chaos » qu’évoque Silvia Maraone remonte à la mi-juillet, avec l’expulsion du camp de fortune qui s’était créé à l’entrée de #Velika_Kladuša, près du camp officiel de #Miral, le long de la rivière #Kladušnica. Officiellement, l’opération a été déclenchée à cause des plaintes répétées des riverains. Début août, la police est revenue pour chasser les migrants qui avaient reconstitué un nouveau camp.

    « #Milices_citoyennes »

    Quelques jours plus tard, le maire de Bihać, #Šuhret_Fazlić, déclarait que la situation était aussi devenue insoutenable dans sa commune. « Cela n’a jamais été pire qu’aujourd’hui. Chaque jour, nous assistons à l’arrivée d’un flux incontrôlé de migrants. Il y en a déjà des milliers qui campent un peu partout. Une fois de plus, on nous laisse seuls », avant de conclure, menaçant : « Nous sommes prêts à prendre des mesures radicales ». Ce n’est pas la première fois que le maire de Bihać tire la sonnette d’alarme. Début 2018, au tout début de la crise, l’édile déplorait déjà le manque de soutien des autorités de la Fédération, l’entité croato-bosniaque dont dépend le canton, et nationales. À l’automne 2019, Silvia Maraone s’inquiétait aussi : « La situation ne fera qu’empirer dans les mois qui viennent si de nouveaux camps officiels ne sont pas ouverts d’urgence ».

    Selon les chiffres officiels, plus de 80% des réfugiés présents sur le sol bosnien se concentreraient dans le seul canton d’Una Sana. « Il sont plus de 5000, dont à peine la moitié hébergés dans des centres d’accueil officiels. Les autres dorment dans des bâtiments détruits ou dans les bois en attendant de tenter le game », poursuit Silvia Maraone. Ces dernières semaines, la population de Velika Kladuša a organisé des manifestations hebdomadaires contre la présence de migrants. Organisées sur les réseaux sociaux, ces rassemblements réunissent des habitants venus de tout le canton.

    Pire, des #milices citoyennes ont commencé à se mettre en place pour refouler les migrants. « Dans certains groupes Facebook, des membres signalent les plaques des véhicules qui transportent des migrants », observe Silvia Maraone. « Des routes ont même été bloquées, des pierres et des bâtons jetés sur les véhicules. » Ce n’est pas tout. « Des citoyens ont attaqué des migrants en pleine rue, tandis que les volontaires leur venant en aide se sont faits dénoncer à la police. » Le 17 août, les forces de l’ordre ont dû intervenir à Velika Kladuša où des dizaines de riverains s’étaient massés et avaient attaqué un bus où se trouvaient des migrants.

    Pour justifier de telles actions coup de poing, on trouve la rhétorique habituelle de l’extrême-droite complotiste : la prétendue violence de ces migrants et la menace qu’ils feraient peser pour la sécurité de la population locale. Des arguments balayés par les statistiques officielles, mais qui font mouche auprès de Bosniens fatigués par des décennies de divisions, de corruption et de misère.

    Deux jours après la violente manifestation du 17 août à Velika Kladuša, la cellule de crise du canton d’Una-Sana a décrété des mesures très dures : l’évacuation de tous les migrants vivant hors des structures d’accueil officielles, perquisition dans tous les lieux privés offrants des services aux migrants, interdiction de quitter les camps officiels, d’utiliser les transports en commun et d’entrer dans le canton pour tous les migrants. Des postes de contrôle ont aussi été mis en place sur les routes d’accès au canton.

    “Ils ont tout brûlé, vêtements, téléphones portables, sacs à dos. Ils nous ont frappés avec des matraques.”

    « Les personnes expulsées des squats n’ont pas toutes pu être accueillies au camp de #Lipa et ont été refoulées en #Republika_Srpska (l’autre entité de Bosnie-Herzégovine) », dénonce Silvia Maraone. « Même les familles avec enfants sont abandonnées sans aucune aide. » Ces restrictions à la #liberté_de_mouvement violent les #droits_humains fondamentaux, comme l’a dénoncé Amnesty International dans un communiqué, le 25 août. Le réseau Transbalkanska Solidarnost (https://transbalkanskasolidarnost.home.blog) demande aux autorités locales et aux organisations internationales de « mettre fin à la politique du silence », de condamner publiquement ces pratiques illégales, de poursuivre les responsables et d’assurer un accueil digne et sûr aux migrants.

    Transbalkanska Solidarnost a recueilli plusieurs #témoignages sur ces expulsions, dont celles de l’ONG No Name Kitchen à Bosanska Otoka. « Nous dormions dans une ancienne usine abandonnée près de Bihać quand la police est arrivée. Il devait y avoir 20 ou 25 policiers. Ils ont tout brûlé, vêtements, téléphones portables, sacs à dos. Ils nous ont frappés avec des matraques, puis nous ont expulsés ici où nous sommes sans nourriture, sans rien. Je me suis échappé d’Afghanistan pour me sauver et là je retrouve cette violence... Pourquoi ?! », se désole A., 16 ans. Selon les chiffres des associations, plus de 500 réfugiés se sont retrouvés bloqués sur la ligne de démarcation entre les deux entités bosniennes, personne ne voulant les prendre en charge.

    Malgré les menaces qui se font toujours plus fortes, les réseaux de #volontaires continuent de venir en aide aux migrants : distribution de produits de première nécessité, de vêtements et signalement des violences et des violations des droits. « Ce n’est pas facile », reconnaît Silvia Maraone. « Tout le monde vous regarde mal et ceux que vous aidez sont détestés… Nous restons prudents. » Son ONG, Ipsia ; intervient toujours dans le camp de Bira, géré par l’#Organisation_internationale_pour_les_migrations (#OIM) où elle gère le Café social et prépare un projet plus vaste, soutenu par des fonds européens, pour développer des activités, hors des camps, visant à améliorer les relations entre migrants et population locale. Il y a urgence. « Jamais le bras-de-fer avec le reste de la Bosnie n’a été aussi tendu. »

    https://www.courrierdesbalkans.fr/refugies-chaos-dans-le-nord-ouest-de-la-bosnie-herzegovine

    #asile #migrations #réfugiés #Bosnie #Bosnie-Herzégovine #Balkans #route_des_Balkans #camps_de_réfugiés #campements #IOM #extrême_droite #solidarité

    –-> « Quant aux transports en commun, ils sont désormais interdits aux réfugiés, ce qui permet aux trafiquants de faire des affaires encore plus lucratives »
    #ségrégation #transports_publics #transports_en_commun #apartheid

    –-> « l’#Organisation_internationale_pour_les_migrations (#OIM) gère le Café social et prépare un projet plus vaste, soutenu par des fonds européens, pour développer des activités, hors des camps, visant à améliorer les relations entre migrants et population locale. Il y a urgence. »
    En fait, ce qu’il faudrait faire c’est ouvrir les frontières et laisser ces personnes bloquées en Bosnie, où elles n’ont aucune intention de rester, de partir...

    ping @karine4 @isskein

  • Facebook Says Apple’s Changes to iOS Will Dramatically Hurt Ads
    By Kurt Wagner
    26 août 2020
    Technology - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/technology?sref=yBaTdxlg

    Facebook Inc. said its apps will no longer collect unique device data from people using Apple Inc.’s upcoming iOS 14 operating system, a change that will drastically hinder the social network’s targeted advertising business, including its ad platform for developers, called Audience Network.

    Apple announced modifications coming to iOS 14 at its annual developer conference in June, including a change to a unique code linked to each device, known as an Identification for Advertisers, or IDFA. App developers, including Facebook, have historically used IDFA to help target users with ads, and track the performance of ads across different devices.

    The iPhone maker will require developers to show a warning label to users before collecting IDFA info on iOS 14, and will also require that users opt in to sharing it. Many in the advertising industry believe this will significantly limit developer access to IDFA information.

    Facebook on Wednesday said it won’t collect IDFA through its own apps on iOS 14 devices, a decision that will “severely impact” Audience Network. Thousands of developers use the Facebook platform to fill the ad inventory within their mobile apps, and without IDFA information to help target those marketing messages, Audience Network revenue could drop as much as 50%, the company said. Facebook is considering eliminating the service altogether for iOS 14 users.

    “This is not a change we want to make, but unfortunately Apple’s updates to iOS 14 have forced this decision,” Facebook wrote in a blog post. “We know this may severely impact publishers’ ability to monetize through Audience Network on iOS 14, and, despite our best efforts, may render Audience Network so ineffective on iOS 14 that it may not make sense to offer it on iOS 14 in the future.”

    Facebook said it expects “less impact” on its own advertising business. The company doesn’t need device-level information for targeting inside of Facebook and Instagram, for example, because it has extensive profile information, as well as phone numbers and emails for many of its users.

    Apple’s changes to IDFA are part of the company’s broader effort to increase privacy and data security for iOS users. On a developer page explaining the changes, Apple wrote, “Apps on the App Store are held to a high standard for privacy, security, and content because nothing is more important than maintaining users’ trust.”

    The move is the latest confrontation between the two tech giants in recent years, most of them centered around privacy. Apple has positioned itself as a champion of user privacy, while Facebook has criticized Apple’s power over the App Store as bad for developers and small businesses.

    Facebook played up that argument again on Wednesday, framing Apple’s change as a hindrance on small companies already dealing with a global economic crisis. “We understand that iOS 14 will hurt many of our developers and publishers at an already difficult time for businesses,” Facebook wrote. Earlier this month, Facebook accused Apple of hurting developers by charging fees for in-app purchases.

    #Facebook #Apple #Privacy #Vie_privée #iOS_14

  • Facebook apologizes to users, businesses for Apple’s monstrous efforts to protect its customers’ privacy
    https://www.theregister.com/2020/08/27/facebook_ios_ads

    New iOS update will rob people of personalized ads, wails antisocial giant The problem began when the exam regulator lost sight of the ultimate goal—and pushed for standardization above all else. Facebook has apologized to its users and advertisers for being forced to respect people’s privacy in an upcoming update to Apple’s mobile operating system – and promised it will do its best to invade their privacy on other platforms. The antisocial network that makes almost all of its revenue from (...)

    #Apple #Facebook #iOS #BigData #publicité #marketing

    ##publicité

  • Nigerians returned from Europe face stigma and growing hardship

    ‘There’s no job here, and even my family is ashamed to see me, coming back empty-handed with two kids.’

    The EU is doubling down on reducing migration from Africa, funding both voluntary return programmes for those stranded along migration routes before they reach Europe while also doing its best to increase the number of rejected asylum seekers it is deporting.

    The two approaches serve the same purpose for Brussels, but the amount of support provided by the EU and international aid groups for people to get back on their feet is radically different depending on whether they are voluntary returnees or deportees.

    For now, the coronavirus pandemic has slowed voluntary return programmes and significantly reduced the number of people being deported from EU countries, such as Germany. Once travel restrictions are lifted, however, the EU will likely resume its focus on both policies.

    The EU has made Nigeria one of five priority countries in Africa in its efforts to reduce the flow of migrants and asylum seekers. This has involved pouring hundreds of millions of euros into projects in Nigeria to address the “root causes” of migration and funding a “voluntary return” programme run by the UN’s migration agency, IOM.

    Since its launch in 2017, more than 80,000 people, including 16,800 Nigerians, have been repatriated to 23 African countries after getting stuck or having a change of heart while travelling along often-dangerous migration routes connecting sub-Saharan Africa to North Africa.

    Many of the Nigerians who have opted for IOM-facilitated repatriation were stuck in detention centres or exploitative labour situations in Libya. Over the same time period, around 8,400 Nigerians have been deported from Europe, according to official figures.

    Back in their home country, little distinction is made between voluntary returnees and deportees. Both are often socially stigmatised and rejected by their communities. Having a family member reach Europe and be able to send remittances back home is often a vital lifeline for people living in impoverished communities. Returning – regardless of how it happens – is seen as failure.

    In addition to stigmatisation, returnees face daily economic struggles, a situation that has only become worse with the coronavirus pandemic’s impact on Nigeria’s already struggling economy.

    Despite facing common challenges, deportees are largely left to their own devices, while voluntary returnees have access to an EU-funded support system that includes a small three-months salary, training opportunities, controversial “empowerment” and personal development sessions, and funds to help them start businesses – even if these programmes often don’t necessarily end up being effective.
    ‘It’s a well-oiled mechanism’

    Many of the voluntary returnee and deportation flights land in Lagos, Nigeria’s biggest city and main hub for international travel. On a hot and humid day in February, before countries imposed curfews and sealed their borders due to coronavirus, two of these flights arrived within several hours of each other at the city’s hulking airport.

    First, a group of about 45 people in winter clothes walked through the back gate of the cargo airport looking out of place and disoriented. Deportees told TNH they had been taken into immigration custody by German police the day before and forced onto a flight in Frankfurt. Officials from the Nigerian Immigration Service, the country’s border police, said they are usually told to prepare to receive deportees after the planes have already left from Europe.

    Out in the parking lot, a woman fainted under the hot sun. When she recovered, she said she was pregnant and didn’t know where she would sleep that night. A man began shouting angrily about how he had been treated in Europe, where he had lived for 16 years. Police officers soon arrived to disperse the deportees. Without money or phones, many didn’t know where to go or what to do.

    Several hours later, a plane carrying 116 voluntary returnees from Libya touched down at the airport’s commercial terminal. In a huge hangar, dozens of officials guided the returnees through an efficient, well-organised process.

    The voluntary returnees queued patiently to be screened by police, state health officials, and IOM personnel who diligently filled out forms. Officials from Nigeria’s anti-people trafficking agency also screened the female returnees to determine if they had fallen victim to an illegal network that has entrapped tens of thousands of Nigerian women in situations of forced sex work in Europe and in transit countries such as Libya and Niger.

    “It’s a well-oiled mechanism. Each agency knows its role,” Alexander Oturu, a programme manager at Nigeria’s National Commission for Refugees, Migrants & Internally Displaced Persons, which oversees the reception of returnees, told The New Humanitarian.

    Voluntary returnees are put up in a hotel for one night and then helped to travel back to their home regions or temporarily hosted in government shelters, and later they have access to IOM’s reintegration programming.

    Initially, there wasn’t enough funding for the programmes. But now almost 10,000 of the around 16,600 returnees have been able to access this support, out of which about 4,500 have set up small businesses – mostly shops and repair services – according to IOM programme coordinator Abrham Tamrat Desta.

    The main goal is to “address the push factors, so that upon returning, these people don’t face the same situation they fled from”, Desta said. “This is crucial, as our data show that 97 percent of returnees left for economic reasons.”
    COVID-19 making things worse

    Six hours drive south of Lagos is Benin City, the capital of Edo State.

    An overwhelming number of the people who set out for Europe come from this region. It is also where the majority of European migration-related funding ends up materialising, in the form of job creation programmes, awareness raising campaigns about the risks of irregular migration, and efforts to dismantle powerful trafficking networks.

    Progress* is one of the beneficiaries. When TNH met her she was full of smiles, but at 26 years old, she has already been through a lot. After being trafficked at 17 and forced into sex work in Libya, she had a child whose father later died in a shipwreck trying to reach Europe. Progress returned to Nigeria, but couldn’t escape the debt her traffickers expected her to pay. Seeing little choice, she left her child with her sister and returned to Libya.

    Multiple attempts to escape spiralling violence in the country ended in failure. Once, she was pulled out of the water by Libyan fishermen after nearly drowning. Almost 200 other people died in that wreck. On two other occasions, the boat she was in was intercepted and she was dragged back to shore by the EU-supported Libyan Coast Guard.

    After the second attempt, she registered for the IOM voluntary return programme. “I was hoping to get back home immediately, but Libyans put me in prison and obliged me to pay to be released and take the flight,” she said.

    Back in Benin City, she took part in a business training programme run by IOM. She couldn’t provide the paperwork needed to launch her business and finally found support from Pathfinders Justice Initiative – one of the many local NGOs that has benefited from EU funding in recent years.

    She eventually opened a hairdressing boutique, but coronavirus containment measures forced her to close up just as she was starting to build a regular clientele. Unable to provide for her son, now seven years old, she has been forced to send him back to live with her sister.

    Progress isn’t the only returnee struggling due to the impact of the pandemic. Mobility restrictions and the shuttering of non-essential activities – due to remain until early August at least – have “exacerbated returnees’ existing psychosocial vulnerabilities”, an IOM spokesperson said.

    The Edo State Task Force to Combat Human Trafficking, set up by the local government to coordinate prosecutions and welfare initiatives, is trying to ease the difficulties people are facing by distributing food items. As of early June, the task force said it had reached 1,000 of the more than 5,000 people who have returned to the state since 2017.
    ‘Sent here to die’

    Jennifer, 39, lives in an unfinished two-storey building also in Benin City. When TNH visited, her three-year-old son, Prince, stood paralysed and crying, and her six-year-old son, Emmanuel, ran and hid on the appartment’s small balcony. “It’s the German police,” Jennifer said. “The kids are afraid of white men now.”

    Jennifer, who preferred that only her first name is published, left Edo State in 1999. Like many others, she was lied to by traffickers, who tell young Nigerian women they will send them to Europe to get an education or find employment but who end up forcing them into sex work and debt bondage.

    It took a decade of being moved around Europe by trafficking rings before Jennifer was able to pay off her debt. She got a residency permit and settled down in Italy for a period of time. In 2016, jobless and looking to get away from an unstable relationship, she moved to Germany and applied for asylum.

    Her application was not accepted, but deportation proceedings against her were put on hold. That is until June 2019, when 15 policemen showed up at her apartment. “They told me I had five minutes to check on my things and took away my phone,” Jennifer said.

    The next day she was on a flight to Nigeria with Prince and Emmanuel. When they landed, “the Nigerian Immigration Service threw us out of the gate of the airport in Lagos, 20 years after my departure”. she said.

    Nine months after being deported, Jennifer is surviving on small donations coming from volunteers in Germany. It’s the only aid she has received. “There’s no job here, and even my family is ashamed to see me, coming back empty-handed with two kids,” she said.

    Jennifer, like other deportees TNH spoke to, was aware of the support system in place for people who return through IOM, but felt completely excluded from it. The deportation and lack of support has taken a heavy psychological toll, and Jennifer said she has contemplated suicide. “I was sent here to die,” she said.
    ‘The vicious circle of trafficking’

    Without a solid economic foundation, there’s always a risk that people will once again fall victim to traffickers or see no other choice but to leave on their own again in search of opportunity.

    “When support is absent or slow to materialise – and this has happened also for Libyan returnees – women have been pushed again in the hands of traffickers,” said Ruth Evon Odahosa, from the Pathfinders Justice Initiative.

    IOM said its mandate does not include deportees, and various Nigerian government agencies expressed frustration to TNH about the lack of European interest in the topic. “These deportations are implemented inhumanely,” said Margaret Ngozi Ukegbu, a zonal director for the National Commission for Refugees, Migrants and Internally Displaced Persons.

    The German development agency, GIZ, which runs several migration-related programmes in Nigeria, said their programming does not distinguish between returnees and deportees, but the agency would not disclose figures on how many deportees had benefited from its services.

    Despite the amount of money being spent by the EU, voluntary returnees often struggle to get back on their feet. They have psychological needs stemming from their journeys that go unmet, and the businesses started with IOM seed money frequently aren’t sustainable in the long term.

    “It’s crucial that, upon returning home, migrants can get access to skills acquisition programmes, regardless of the way they returned, so that they can make a new start and avoid falling back in the vicious circle of trafficking,” Maria Grazie Giammarinaro, the former UN’s special rapporteur on trafficking in persons, told TNH.

    * Name changed at request of interviewee.

    https://www.thenewhumanitarian.org/news-feature/2020/07/28/Nigeria-migrants-return-Europe

    #stigmatisation #renvois #expulsions #asile #migrations #réfugiés #Nigeria #réfugiés_nigérians #réintegration #retour_volontaire #IOM #OIM #chiffres #statistiques #trafic_d'êtres_humains

    ping @_kg_ @rhoumour @isskein @karine4

  • The Dream of a Global Internet Is Dead
    https://onezero.medium.com/the-dream-of-a-global-internet-is-dead-2a67435b9548

    Trump’s ban on Chinese apps is part of a tide of digital nationalism “The dream behind the Web,” wrote the person who invented it, “is of a common information space in which we communicate by sharing information. Its universality is essential : the fact that a hypertext link can point to anything, be it personal, local or global, be it draft or highly polished.” That was Tim Berners-Lee, writing in 1997, eight years after he proposed the idea that would become the World Wide Web. He went on : (...)

    #Alibaba #ByteDance #TikTok #Amazon #Facebook #Android #smartphone #iOS #domination #lutte (...)

    ##bénéfices

  • An Instagram bug showed a ‘camera on’ indicator for iOS 14 devices even when users weren’t taking photos
    https://www.theverge.com/2020/7/25/21338151/instagram-bug-camera-privacy-ios14-apple

    The company says it’s fixing the issue In the latest instance of iOS 14’s beta mode tattling on unexpected app behavior, some users reported that they were seeing the green “camera on” indicator while using Instagram when they were just scrolling through their feeds, not taking a photo or video. An Instagram spokesperson said in an email to The Verge that the behavior was a bug and that it’s being fixed. The app’s Create Mode is accessible from the Instagram camera which could set off the (...)

    #Apple #ByteDance #TikTok #Facebook #Instagram #LinkedIn #Reddit #smartphone #iOS #écoutes (...)

    ##bug

  • #IOM using #Facebook #advertisment to reach potential #return_migrants

    Mail received by a friend with Pakistani citizenship:

    “I am adding a screenshot of advertising on Facebook by German government which suggest me to ’ If I would like to return my home country and don’t know how then I can contact there’ Advertising is in Urdu which means they already know who they are showing this advertisement. This is interesting that they use my personal data and target me as a refugee I guess. [...]
    Screenshot is attached and the link where the advertisement leads is below.”

    https://www.online-antragsmodul.de/OAM/MIRA/Default.aspx

    #Germany #migration #return_migration #explusion #social_media #social_networks #data_privacy

    ping @cdb_77 @rhoumour @deka

  • LinkedIn sued over allegation it secretly reads Apple users’ clipboard content
    https://www.reuters.com/article/us-microsoft-linkedin-lawsuit/linkedin-sued-over-allegation-it-secretly-reads-apple-users-clipboard-conte

    Microsoft Corp’s (MSFT.O) LinkedIn was sued by a New York-based iPhone user on Friday for allegedly reading and diverting users’ sensitive content from Apple Inc’s (AAPL.O) Universal Clipboard application. According to Apple’s website, Universal Clipboard allows users to copy text, images, photos, and videos on one Apple device and then paste the content onto another Apple device. According to the lawsuit filed in San Francisco federal court by Adam Bauer, LinkedIn reads the Clipboard (...)

    #Apple #Microsoft #LinkedIn #iPad #iPhone #smartphone #iOS #données #BigData #écoutes

    https://s2.reutersmedia.net/resources/r

    • Menschenrechtsverletzungen bei Rückkehrprogrammen

      Immer wieder gibt es Berichte über eklatante Verstöße gegen die humanitären Bedingungen bei den Rückkehrprogrammen der IOM. Eine neue Studie von Brot für die Welt und medico international belegt die Vorwürfe.

      Die EU lagert seit Jahren Grenzkontrollen aus und setzt innerhalb von Herkunfts- und Transitregionen auf die Förderung „freiwilliger“ Rückkehr, damit Migrantinnen und Migranten erst gar nicht Europas Außengrenzen erreichen. Eine neue Studie von Brot für die Welt und medico international weist nach, dass die EU dabei Menschenrechtsverletzungen an den Außengrenzen und in den Transitländern Libyen, Niger und Algerien in Kauf nimmt.

      Die EU-Kommission hatte 2015 den Nothilfe-Treuhandfonds für Afrika aufgelegt. Eine gemeinsame Taskforce aus Europäischer Union, Afrikanischer Union und Vereinten Nationen beauftragte die Internationale Organisation für Migration (IOM), ein humanitäres Rückkehrprogramm für Migrantinnen und Migranten durchzuführen.Tatsächlich aber gibt es immer wieder Berichte über eklatante Verstöße gegen die humanitären Bedingungen.In ihrer Studie kann die Autorin Jill Alpes nun belegen, dass die Teilnahme an den Rückkehrprogrammen oftmals unfreiwillig erfolgt und teils erheblicher psychischer und in Einzelfällen auch physischer Druck auf die Migrantinnen und Migranten ausgeübt wird, damit sie der Rückführung zustimmen.

      Zusammenfassung der Studie

      Eine neue von Brot für die Welt und medico international herausgegebene Studie untersuchtbestehende Rückkehrprogramme für Migrantinnen und Migranten in Libyen und Niger entlang der Frage: Sind die Programme tatsächlich geeignete Instrumente zum Schutz der Menschen? Oder werden sie nach ihrer Rückkehr neuen Gefahren ausgesetzt?

      Im November 2017 alarmierte ein Beitrag des Nachrichtensenders CNN die Öffentlichkeit. Die Reporter berichteten über sklavenähnliche und zutiefst menschenunwürdige Verhältnisse in libyschen Internierungslagern. Europäische und afrikanische Regierungen, die zur gleichen Zeit ihr Gipfeltreffen in Abidjan abhielten, sahen sich daraufhin gezwungen, geeignete Schritte zum Schutz und zur Rettung der internierten Migranten und Flüchtlinge zu präsentieren.

      Doch statt eine Evakuierung der Menschen in sichere europäische Länder zu organisieren oder in Erwägung zu ziehen, die Unterstützung der für Menschenrechtsverletzungen verantwortlichen libyschen Küstenwache zu beenden, wurde die Rückführung von Flüchtlingen und Migranten aus Libyen in ihre Herkunftsländer beschlossen. Eine gemeinsame Taskforce aus Europäischer Union, Afrikanischer Union und Vereinten Nationen beauftragte die Internationale Organisation für Migration (IOM) damit, ein humanitäres Rückkehrprogramm aus Libyen durchzuführen.

      Doch in ihrer Studie kann nun die Autorin Jill Alpes belegen, dass es bei der Umsetzung der Rückkehrprogramme teilweise zu erheblichen Verstößen gegen humanitäre und menschenrechtliche Prinzipien kommt. So legen Berichte von Betroffenen nahe, dass die Beteiligung an den Rückkehrprogrammen keineswegs immer freiwillig erfolgt, wie von IOM behauptet, sondern teils erheblicher psychischer und in Einzelfällen auch physischer Druck auf die Migrantinnen und Migranten ausgeübt wird, damit sie ihrer eigenen Rückführung zustimmen. Vielfach erscheint ihnen eine Rückkehr in ihr Herkunftsland angesichts in Libyen drohender Folter und Gewalt als das kleinere Übel, nicht jedoch als eine geeignete Maßnahme, um tatsächlich in Sicherheit und Schutz zu leben. In Niger akzeptierten interviewte Migrantinnen und Migranten ihre Rückführung nach schweren Menschenrechtsverletzungen und einer lebensbedrohlichen Abschiebung in die Wüste durch die algerischen Behörden. Häufig finden sich Migrantinnen und Migranten nach ihrer Rückführung mit neuen Gefahren konfrontiert, bzw. genau jenen Gefahren wieder ausgesetzt, die sie einst zur Flucht bewegten.

      Auch die zur Verfügung gestellten Reintegrationshilfen, für die u.a. über den EU Trust Fund for Africa (EUTF) erhebliche finanzielle Mittel aufgewendet werden, bewertet die Autorin kritisch. Libyen allein hat seit 2015 mehr als 280 Millionen Euro für die Rückkehrprogramme bekommen. Offizielle Zahlen bestätigen, dass nur ein Teil der Rückkehrerinnen und Rückkehrer überhaupt Zugang zu den Programmen erhält. Viele scheitern bereits daran, die Kosten für den Transport zum Büro der IOM aufzubringen, um dort Unterstützung zu beantragen. Empfängerinnen und Empfänger von Reintegrationshilfen kritisieren, dass die angebotenen Hilfsmaßnahmen, bspw. Seminare zur Unternehmensgründung, häufig an ihrem eigentlichen Bedarf vorbeigingen und dem formulierten Ziel, nämlich nachhaltige Lebensperspektiven zu entwickeln, nicht ausreichend gerecht werden würden.

      Um tatsächlich zum Schutz von Migrantinnen und Migranten in Nord- und Westafrika beizutragen, zeigt die Autorin politische Handlungsempfehlungen auf. Eine Neuausrichtung der Flüchtlings- und Migrationspolitik müsse sich orientieren an Schadensvermeidung und -verhinderung, Befähigung der Menschen, ihre Rechte einzufordern, Unterstützung der Entwicklung von Selbstschutzkapazitäten und bedarfsgerechter Hilfe.

      Konkret:

      Die Europäische Union und die EU-Mitgliedstaaten müssen die Finanzierung der libyschen Küstenwache einstellen. Stattdessen sollten sie für proaktive Such- und Rettungsaktionen im zentralen Mittelmeer sorgen, Ausschiffungs- und faire Verteilungsmechanismen sowie besseren Zugang zu Asylverfahren schaffen, die Rechte von Migrantinnen, Migranten und Flüchtlingen in der migrations-politischen Zusammenarbeit mit Libyen schützen und sich zu einer globalen Teilung der Verantwortung und zur Förderung regulärer Migrationswege verpflichten.
      Die derzeitige Abschiebepraxis von Staatsangehörigen aus Subsahara-Ländern von Algerien nach Niger stellt eine eklatante Verletzung des Völkerrechts dar und macht Migrantinnen und Migranten extrem verwundbar. Internationale Organisationen, die Europäische Union und die Regierung von Niger müssen eine entschlossene und öffentliche Haltung gegen diese Praktiken einnehmen und die potentiell negativen Auswirkungen der in Niger verfügbaren Rückkehrprogramme auf die Abschiebepraxis aus Algerien kritisch untersuchen.
      Rückkehrprogramme müssen den Rechten von Menschen, die vor oder während ihrer Migration intern vertrieben, gefoltert oder Opfer von Menschenhandel geworden sind, mehr Aufmerksamkeit schenken. Opfer von Menschenhandel und Folter sollten Zugang zu einem Asylverfahren oder einem Umsiedlungsmechanismus in ein Drittland als Alternative zur Rückkehr in die Herkunftsländer haben.
      Humanitäre Akteure (und ihre Geldgeber) sollten die Begünstigten von Programmen ausschließlich auf der Grundlage humanitärer Bedürfnisse definieren und sich nicht von Logiken des Migrationsmanagements beeinflussen lassen. Nur ein kleiner Teil der afrikanischen Migrationsbewegungen hat Europa zum Ziel. Der Entwicklungsbeitrag von Rückkehrerinnen und Rückkehrern ist dann am stärksten, wenn sich die Migrantinnen und Migranten freiwillig zu einer Rückkehr entschlossen haben.
      Gelder der Entwicklungszusammenarbeit sollten nur dann für Rückkehr- und Reintegrationsprogramme verwendet werden, wenn eine positive Verbindung zu Entwicklung hergestellt werden kann. Die entwicklungspolitischen Auswirkungen der Reintegrationshilfe müssen untersucht und mit dem Nutzen und den Auswirkungen der Rücküberweisungen von Migrantinnen und Migranten verglichen werden.

      https://www.medico.de/menschenrechtsverletzungen-bei-rueckkehrprogrammen-17805

    • Paying for migrants to go back home: how the EU’s Voluntary Return scheme is failing the desperate

      By the time James boarded a flight from Libya to Nigeria at the end of 2018, he had survived a Mediterranean shipwreck, travelled through a half dozen African states, been shot and spent two years being abused and tortured in Libya’s brutal detention centres.

      In 2020, back home in Benin City, Edo State, James has been evicted from his house after failing to cover his rent and sleeps on the floor of his barbershop.

      He has been shunned by his family and friends for his failure to reach Europe.

      “There’s no happiness that you are back. No one seems to care about you [...]. You came back empty-handed,” he told Euronews.

      James was one of around 81,000 African migrants returned to their home nation with the aid of the UN’s International Organization for Migration (IOM) and paid for by the European Union, as part of the €357 million Joint Initiative. As well as a seat on a flight out of Libya and a number of other transit nations, migrants are also promised cash, support and counselling to allow them to reintegrate in their home countries once they return.

      But a Euronews investigation across seven African nations has revealed massive failings in the programme, considered to be the EU’s flagship response to stopping migrants trying to get to Europe.

      Dozens of migrants that have been through the programme told Euronews that once they returned, no support was forthcoming. Even those who did receive financial support - like James - said it was insufficient.

      Many are considering making a new break for Europe as soon as the chance arises.

      “I feel I don’t belong here,” James said. “If the opportunity comes, I’m taking it. I’m leaving the country.”

      Of the 81,000 migrants returned since 2017, almost 33,000 were flown back from Libya, many of whom have suffered detention, abuse and violence at the hands of people smugglers, militias and criminal gangs. Conditions are so bad in the north African country that the programme is called Voluntary Humanitarian Return (VHR), rather than the Assisted Voluntary Return (AVR) programme elsewhere in Africa.

      Mohi, 24, who spent three years in Libya, accepted the offer of a flight back home in 2019. But, once there, his reintegration package never materialised. “Nothing has been provided to us, they keep telling us tomorrow,” he told Euronews from north Darfur, Sudan.

      Mohi is not alone. IOM’s own statistics on returnees to Sudan reveal that only 766 out of over 2,600 have received economic support. It blames high rates of inflation and a shortage of both goods and cash in the market.

      But Kwaku Arhin-Sam, who evaluates development projects as director of the Friedensau Institute for Evaluation, estimates that half of the IOM reintegration programmes fail.

      “Most people are lost after a few days”, he said.
      Two-thirds of migrants don’t complete the reintegration programmes

      The IOM itself lowers this estimate even further: the UN agency told Euronews that so far only one-third of the migrants who have started reintegration assistance have completed the process. A spokesperson said that as the joint initiative is a voluntary process, “migrants can decide to pull out at any time, or not to join at all”.

      He said that reintegrating migrants once they return home goes far beyond the organisation’s mandate, and “requires strong leadership from national authorities”, as well as “active contributions at all levels of society”.

      Between May 2017 and February 2019, IOM had helped over 12,000 people return to Nigeria. Of them, 9,000 were “reachable” when they returned home, 5,000 received business training and 4,300 received “reintegration aid”. If access to counselling or health services is included, IOM Nigeria says, a total of 7,000 out of 12,000 returnees - or 58% - received reintegration support.

      But the number of people classified as having completed the reintegration assistance programme was just 1,289, and research by Jill Alpes, a migration expert and research associate at the Nijmegen Centre for Border Research, found that surveys to check the effectiveness of these packages were conducted with only 136 returnees.

      Meanwhile, a Harvard study on Nigerian returnees from Libya estimates that 61.3% of the respondents were not working after their return, and an additional 16.8% only worked for a short period of time, not long enough to generate a stable source of income. Upon return, the vast majority of returnees, 98.3%, were not in any form of regular education.

      The European Commissioner for home affairs, Ylva Johansson, admitted to Euronews that “this is one area where we need improvements.” Johansson said it was too early to say what those improvements might be but maintained the EU have a good relationship with the IOM.

      Sandrine, Rachel and Berline, from Cameroon, agreed to board an IOM flight from Misrata, Libya, to Yaounde, Cameroon’s capital in September 2018.

      In Libya, they say they suffered violence and sexual abuse and had already risked their lives in the attempt at crossing the Mediterranean. On that occasion, they were intercepted by the Libyan coastguard and sent back to Libya.

      Once back home, Berline and Rachel say they received no money or support from IOM. Sandrine was given around 900,000 cfa francs (€1,373.20) to pay for her children’s education and start a small business - but it didn’t last long.

      “I was selling chicken by the roadside in Yaounde, but the project didn’t go well and I left it,” she said.

      Sandrine, from Cameroon, recalled giving birth in a Tripoli detention centre to the sound of gunfire.

      All three said that they had no idea where they would sleep when they returned to Cameroon, and they had no money to even call their families to inform them of their journey.

      “We left the country, and when we came back we found the same situation, sometimes even worse. That’s why people decide to leave again,” Berline says.

      In November 2019, fewer than half of the 3,514 Cameroonian migrants who received some form of counselling from IOM were reported as “effectively integrated”.

      Seydou, a Malian returnee, received money from IOM to pay his rent for three months and the medical bills for his sick wife. He was also provided with business training and given a motorbike taxi.

      But in Mali he takes home around €15 per day, compared to the more than €1,300 he was able to send home when he was working illegally in Algeria, which financed the construction of a house for his brother in the village.

      He is currently trying to arrange a visa that would enable him to join another of his brothers in France.

      Seydou is one of the few lucky Malians, though. .Alpes’ forthcoming research, published by Brot für die Welt (the relief agency of the Protestant Churches in Germany) and Medico International, found that only 10% of migrants returned to Mali up to January 2019 had received any kind of support from IOM.

      IOM, meanwhile, claims that 14,879 Malians have begun the reintegration process - but the figure does not reveal how many people completed it.
      The stigma of return

      In some cases the money migrants receive is used to fund another attempt to reach Europe.

      In one case, a dozen people who had reached Europe and been sent home were discovered among the survivors of a 2019 shipwreck of a boat headed to the Canary Islands. “They had returned and they had decided to take the route again,” said Laura Lungarotti, IOM chief mission in Mauritania.

      Safa Msehli, a spokeswoman for the IOM, told Euronews that it could not prevent individuals from attempting to reach Europe again once they had been returned.

      “It is however in the hands of people to decide whether or not they migrate and in its different programme IOM doesn’t plan to prevent people from re-migrating”, she said.

      What is the IOM?

      From 2016, the IOM rebranded itself as the UN Migration Agency, and its budget has ballooned from US$242.2 million (€213 million) in 1998 to exceed US$2 billion (€1.7 billion) for the first time in the autumn of 2019 - an eightfold increase. Though not part of the UN, the IOM is now a “related organisation”, with a relationship similar to that of a private contractor.

      The EU and its member states collectively are the largest contributors to IOM’s budget, accounting for nearly half of its operational funding.

      IOM has been keen to highlight cases of when its voluntary return programme has been successful on its website, including that of Khadeejah Shaeban, a Sudanese returnee from Libya who was able to set up a tailoring shop.

      https://www.euronews.com/2020/06/19/paying-for-migrants-to-go-back-home-how-the-eu-s-voluntary-return-scheme-i

    • Abschottung statt Entwicklung

      Brot für die Welt und medico international kritisieren das EU-Programm zur Rückführung von Flüchtlingen in ihre Heimatländer und fordern eine Neuausrichtung in der Europäischen Flüchtlings- und Migrationspolitik.

      Fünf Jahre nachdem die EU den EU-Nothilfe-Treuhandfonds (EUTF) in Afrika ins Leben rief, ziehen Brot für die Welt und medico international in einer aktuellen Studie eine kritische Zwischenbilanz. Im Zentrum der Untersuchung steht die 2016 mit Mitteln des EUTF ins Leben gerufene Gemeinsame Initiative der EU und der Internationalen Organisation für Migration (IOM) für den Schutz und die Wiedereingliederung von Migranten. Ziel des Programms war es insbesondere in Libyen gestrandeten Flüchtlingen eine Rückkehr in ihre Heimatländer zu ermöglichen.
      Insgesamt erfolgreich

      Das zuständige Auswärtige Amt bewertet die EU-IOM Initiative gegenüber dem SWR insgesamt als erfolgreich. Brot für die Welt und medico international kommen in ihrer aktuellen Studie aber zu einem anderen Ergebnis. Demnach ginge es bei der „freiwilligen Rückkehr“ vor allem darum, dass weniger Flüchtlinge und Migranten aus Afrika nach Europa kommen: „Migrationswege zu schließen und Menschen in ihre Herkunftsländer zurückzuschicken, lindert jedoch keine Not und hat daher nichts mit Entwicklungszusammenarbeit zu tun. Häufig werden hierdurch sogar neue und größere Probleme für die betroffenen Menschen und Gesellschaften geschaffen, wie die Studie von Jill Alpes zeigt“, erklärt medico international gegenüber dem SWR.

      Drei Monate lang suchte die Migrations-Expertin Jill Alpes im Niger, Nigeria und Mali nach Rückkehrern. Sie sprach auch mit den Vertretern der Hilfsorganisationen und den Verantwortlichen der IOM. Sie traf viele Zurückgekehrte, die bereits mehrfach einen Fluchtversuch unternommen hatten. „Von den Männern wollen die meisten eigentlich wieder raus,“ beschrieb Alpes gegenüber dem SWR die Situation vor Ort. Ihre Perspektive im Heimatland habe sich meist nicht verbessert, sondern verschlimmert, denn viele hätten Schulden aufgenommen, um die gefährliche Flucht anzutreten oder würden nach der Rückkehr stigmatisiert.

      „Während der Feldforschung war es so, dass auch die IOM Schwierigkeiten hatte, mit den Menschen, die sie bei der Rückkehr unterstützt hatte, wieder Kontakt aufzunehmen – kann sein, dass viele von ihnen wieder losgezogen sind.“ Für die meisten von Alpes befragten Betroffenen stelle sich die Notfallrückführung de facto als Abschiebung dar.

      Im Falle der „Rückkehr“ aus Algerien hatten einige Betroffene offenbar sogar bereits einen Flüchtlingsstatus oder hätten aufgrund ihrer Staatsangehörigkeit nicht aus Algerien ausgewiesen werden dürften.
      Ergebnisse der Studie

      Brot für die Welt kommentiert die Ergebnisse der Studie: „Die EU nimmt Menschenrechtsverletzungen in Kauf, insbesondere an den Außengrenzen Europas und den Transitländern wie Libyen, Niger und Algerien sind die Zustände eklatant.“

      Medico international kritisiert zudem, dass mit dem Nothilfe-Treuhandfonds für Afrika „Mittel der Entwicklungszusammenarbeit eingeflossen sind, um so genannte irreguläre Migration zu unterbinden“.

      SWR Recherchen zeigen: Über den EU-Haushalt fließen Entwicklungsmittelgelder in die umstrittene Mission. Von den insgesamt 5 Milliarden Euro des Treuhandfond kommt mit 4.4 Milliarden der größte Anteil aus der Europäischen Entwicklungshilfe (EDF). Aus den Protokollen der Board Meetings des EUTF geht hervor, dass Deutschland darauf drängt, die Gelder vor allem im Bereich „Migrationsmanagement“ einzusetzen. „Hierbei geht es eher darum, innenpolitisch Handlungsfähigkeit zu beweisen – auf Kosten der Betroffenen. Eine Entwicklungszusammenarbeit, der es um Menschenrechte und die Bekämpfung von Armut geht, darf sich dafür nicht vereinnahmen lassen,“ kritisiert medico international.

      Brot für die Welt fordert darum einen grundlegenden Kurswechsel und eine Neuausrichtung in der Europäischen Flüchtlings- und Migrationspolitik: „Im Vordergrund müssen die Rechte der Migrant*innen und deren Schutz vor Ausbeutung und Folter stehen. Um tatsächlich zum Schutz beizutragen, müssen die Europäischen Mitgliedstaaten die Finanzierung der libyschen Küstenwache einstellen und für eine proaktive Such – und Rettungsaktion, vorhersehbare Ausschiffungs- und faire Verteilungsmechanismen sowie besseren Zugang zu Asylverfahren sorgen.“

      Die Bundesregierung setzt sich dagegen für eine Fortführung der Gemeinsamen Initiative ein, heißt es aus dem Auswärtigen Amt. Die Finanzierung ist aktuell Gegenstand der noch laufenden Verhandlungen zum mehrjährigen EU-Finanzrahmen.

      Die Studie liegt bisher dem SWR exklusiv vor.

      https://www.swr.de/report/swr-recherche-unit/studie-zur-eu-fluechtlingspolitik/-/id=24766532/did=25311586/nid=24766532/1rbvj1t/index.html

    • Studie: Rückkehrprogramme für Migranten verstoßen oft gegen Menschenrechte

      Die Teilnahme sei oft unfreiwillig, teils werde erheblicher Druck ausgeübt, kritisieren „Brot für die Welt“ und „Medico International“. Die EU, die auf solche Programme setze, nehme das in Kauf.

      Bei Rückkehrprogrammen für Migranten nimmt die EU schwere Menschenrechtsverletzungen an den Außengrenzen und in Transitländern in Kauf. Zu diesem Fazit kommt eine Studie von „Brot für die Welt“ und „Medico International“. Immer wieder gebe es Berichte über eklatante Verstöße gegen die humanitären Bedingungen, erklärten die beiden Organisationen. Die neue Studie belege diese Vorwürfe: Die Teilnahme an solchen Programmen erfolge oftmals unfreiwillig, teils werde erheblicher psychischer und in Einzelfällen auch physischer Druck auf die Migrantinnen und Migranten ausgeübt.

      Die EU lagere seit Jahren Grenzkontrollen aus und setze innerhalb von Herkunfts- und Transitregionen auf die Förderung „freiwilliger“ Rückkehr, erklärten die Entwicklungsorganisationen. Bei der Umsetzung von Rückkehrprogrammen komme es jedoch teilweise zu erheblichen Verstößen gegen humanitäre und menschenrechtliche Prinzipien. So sei etwa die Beteiligung keineswegs immer freiwillig - anders als von der Internationalen Organisation für Migration (IOM) behauptet, die von der EU für ein humanitäres Rückführprogramm aus Libyen beauftragt worden sei.

      Für die Studie befragte Autorin Jill Alpes den Angaben zufolge Rückkehrer aus Libyen sowie Migranten in Niger und Mali, weiter sprach sie mit Vertretern von IOM, Nichtregierungsorganisationen, nationalen staatlichen Institutionen, EU, UNHCR und europäischen Entwicklungsagenturen.

      Vielfach erscheine den Menschen angesichts drohender Folter und Gewalt in Libyen eine Rückkehr in ihr Herkunftsland letztlich als das kleinere Übel, nicht jedoch als geeignete Maßnahme, um tatsächlich in Sicherheit und Schutz zu leben. Im Niger hätten interviewte Migranten ihre Rückführung nach schweren Menschenrechtsverletzungen und einer lebensbedrohlichen Abschiebung in die Wüste durch algerische Behörden akzeptiert. „Häufig finden sich Migrantinnen und Migranten nach ihrer Rückführung mit neuen Gefahren konfrontiert beziehungsweise genau jenen Gefahren wieder ausgesetzt, die sie einst zur Flucht bewegten“, betonen die Entwicklungsorganisationen.

      Die zur Verfügung gestellten Reintegrationshilfen bewertet Studienautorin Alpes ebenfalls kritisch: Libyen allein habe seit 2015 mehr als 280 Millionen Euro für die Rückkehrprogramme bekommen, nur ein Teil der Rückkehrerinnen und Rückkehrer habe aber überhaupt Zugang zu den Programmen erhalten. Von den Empfängern hätten viele bemängelt, dass die Hilfen am Bedarf vorbeigingen und nicht das Ziel erfüllten, nachhaltige Lebensperspektiven zu entwickeln.

      „Wir fordern einen grundlegenden Kurswechsel und eine Neuausrichtung in der europäischen Flüchtlings- und Migrationspolitik“, erklärte Katherine Braun, Referentin für Migration und Entwicklung bei „Brot für die Welt“. Im Vordergrund müssten die Rechte der Migrantinnen und Migranten und der Schutz vor Ausbeutung und Folter stehen.

      https://www.sueddeutsche.de/politik/fluechtlinge-rueckkehr-studie-1.4961909

  • Vie privée : pourquoi Apple met encore en colère le marché de la publicité avec iOS 14
    https://www.numerama.com/tech/634889-pourquoi-apple-met-encore-en-colere-le-marche-de-la-publicite-avec-

    Les publicitaires ne veulent pas qu’Apple force les applications mobiles à vous demander votre consentement pour le pistage marketing. Ces changements, prévus avec iOS 14, ont conduit le secteur à écrire une lettre ouverte à Tim Cook, le PDG de l’entreprise américaine. On l’a vu avec Criteo en 2017, lorsque son cours boursier s’était effondré : quand Apple se décide à réguler plus fermement le pistage des internautes, le marché de la publicité le sent passer. Et justement, les professionnels du marketing (...)

    #Apple #iOS #géolocalisation #consentement #marketing #publicité #iPad #iPhone

    ##publicité
    //c2.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2020/06/ios-14.jpg

  • Your Objections to the Google-Fitbit Merger
    https://www.eff.org/deeplinks/2020/06/your-objections-google-fitbit-merger

    When Google announced its intention to buy Fitbit in April, we had deep concerns. Google, a notoriously data-hungry company with a track record of reneging on its privacy policies, was about to buy one of the most successful wearables company in the world —after Google had repeatedly tried to launch a competing product, only to fail, over and over. Fitbit users give their devices extraordinary access to their sensitive personal details, from their menstrual cycles to their alcohol (...)

    #Fitbit #Google #bracelet #géolocalisation #domination #BigData #santé #sport #EFF #Android #smartphone (...)

    ##santé ##iOS