Nucléaire : La vente d’iodure de potassium de nouveau autorisée
L’iode 131 (iode radioactif) libéré lors d’un accident nucléaire se fixe sur la thyroïde provoquant des cancers. L ’iodure de potassium (l’iode stable) est un antidote qui permet en saturant la thyroïde d’éviter qu’elle fixe l’iode 131, et donc le risque de cancer de cette glande.
Ces comprimés ont été interdits à la vente par le ministère de la santé en 2011 au moment de l’arrivée sur le territoire français des rejets aériens de Fukushima ! Cette interdiction vient d’être levée...
Délivré sans ordonnance (mais avec une certaine détermination !) en pharmacie pour 7 euros environs.
Ce sont ces mêmes comprimés qui sont distribués gratuitement aux riverains des centrales dans un rayon de 10 km. Si tu veux savoir pourquoi cette limite spatiale est fondamentalement ridicule et comment dans ces conditions l’iode est plutôt un tranquilisant :
▻http://www.dissident-media.org/infonucleaire/iode_tranqui.html
Mais si tu résides à une certaine distance d’une installation nucléaire, tu aura peut-être le temps d’ingérer cet antidote préventif, tout en gardant à l’esprit que pour les autres radionucléides (tritium, césium, strontium, etc.) il n’y a aucun antidote.
Il faut 130 mg (donc 2 comprimés) pour saturer la thyroïde d’un adulte, 1 comprimé pour un enfant de 30 mois à 12 ans, et un demi-comprimé pour le bébé. La protection est efficace au moins pendant 2 semaines. Eventuellement, si le risque iode radioactif persiste, renouveler la prise.
Les personnes allergiques à l’iode (allergie aux fruits de mer/poissons) ne doivent pas utiliser ces comprimés.
(source CRIIRAD)
Alors pour Noël au lieu de la traditionnelle boite de chocolat tu peux offrir à ceux que tu aimes cette boite de comprimés tout en espérant qu’ils n’auront jamais à te remercier.