• Collectif syndical Iran (CFDT, CGT, FSU, Union syndicale Solidaires, UNSA)
    Mercredi 8 février : Journée de mobilisation transnationale en soutien au peuple iranien

    La répression en Iran franchit encore un cap avec la multiplication des condamnations à mort.
    Depuis la mort de Jina-Mahsa Amini, la colère gronde en Iran parmi les étudiant.es, les femmes (qui se déplacent désormais à visage découvert), les salarié.es, etc. avec le soutien de la grande majorité de la population.
    La répression envers les manifestant·e·s est sanglante. En Iran, vouloir constituer des syndicats, manifester, faire grève ou exprimer des opinions ou des convictions déplaisant au gouvernement sont considérés comme des crimes, que le régime iranien réprime par l’application généralisée de sévices et de la torture, de très lourdes peines, ou encore des exécutions arbitraires. Ces méthodes répressives sont inacceptables.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/01/19/contre-la-repression-pour-la-resistance-iran-appel-a-manifester-partout-en-europe-le-21-janvier/#comment-55109

    #international #iran

  • Iran : rassemblement le mercredi 8 février à Paris
    Journée de mobilisation transnationale en soutien au peuple iranien

    La répression en Iran franchit encore un cap avec la multiplication des condamnations à mort.
    Depuis la mort de Jina-Mahsa Amini, la colère gronde en Iran parmi les étudiant.es, les femmes (qui se déplacent désormais à visage découvert), les salarié.es, etc. avec le soutien de la grande majorité de la population.
    La répression envers les manifestant·e·s est sanglante. En Iran, vouloir constituer des syndicats, manifester, faire grève ou exprimer des opinions ou des convictions déplaisant au gouvernement sont considérés comme des crimes, que le régime iranien réprime par l’application généralisée de sévices et de la torture, de très lourdes peines, ou encore des exécutions arbitraires. Ces méthodes répressives sont inacceptables.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/01/19/contre-la-repression-pour-la-resistance-iran-appel-a-manifester-partout-en-europe-le-21-janvier/#comment-55109

    #international #iran

  • #Canada : Un contrat fédéral pour McKinsey jusqu’en 2100 Radio Canada

    Un contrat en informatique du gouvernement fédéral a été octroyé en 2019 à la compagnie McKinsey pour une durée de 81 ans, soit jusqu’en 2100, a-t-on appris lundi lors d’une audience d’un comité parlementaire qui amorce son enquête sur des contrats d’une valeur de plus de 100 millions de dollars accordés par Ottawa à cette firme de consultants.


    À la question de la députée bloquiste Julie Vignola qui se demandait “ce qui justifie un contrat ouvert pendant les 81 prochaines années”, Amanda Clarke, professeure associée à l’École de politiques publiques et d’administration de l’Université Carleton, a répondu que l’idée d’un pareil contrat lui semblait “scandaleuse”.

    Mme Clarke pense que le recours à des sociétés de conseil en gestion au sein de la fonction publique “trahit” les principes d’une administration publique responsable.

    “Mes recherches suggèrent que la fonction publique fédérale enfreint de plusieurs façons les meilleures pratiques acceptables en matière d’administration publique responsable lorsqu’elle passe des contrats avec de grandes sociétés de conseil en gestion”, a-t-elle indiqué.

    Mme Clarke convient que des questions légitimes se posent quant aux pratiques de McKinsey en matière d’éthique, mais, à ses yeux, il s’agit là d’une question distincte de celle de l’externalisation du travail de la fonction publique.

    Fonction publique fragilisée
    Pour cette experte, le recours fréquent d’Ottawa à des firmes de consultants telles que McKinsey est “inévitable” étant donné le sous-financement en matière de rétention de spécialistes au sein de la fonction publique fédérale.

    “Dépenser beaucoup d’argent pour obtenir les services de consultants en gestion [...] n’est pas accidentel. C’est une dynamique inévitable au sein d’une fonction publique qui a souffert d’un manque d’investissements en recrutement de talents et en réforme des pratiques de gestion des ressources humaines”, a expliqué Amanda Clarke.

    Mme Clarke a été un des premiers témoins entendus dans le cadre de l’enquête parlementaire sur les contrats accordés au cabinet-conseil McKinsey.

    Pour sa part, Jennifer Carr, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada, a parlé de contrats coûteux dont se serait passée la fonction publique. Elle a décrit une “fonction publique fantôme” qui échappe aux normes en vigueur. “Cette fonction publique fantôme obéit à un ensemble de règles totalement différentes.”

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1952222/contrats-consultants-experte-resultat-sous-financement-fonction-pub

    #futur #corruption #irresponsabilité #impunité #incompétence #mckinsey #mckinseygate #cabinets_de_conseil #mac_kinsey #consulting #marketing #mckinseymacrongate #cabinets-de-conseil #privatisation #management #Canada #Justin_Trudeau #mondialisation #anticipation #futur

  • Nouvelles d’Iran du 18 au 29 janvier 2023
    http://dndf.org/?p=20449

    Le mardi 17 janvier, dans la journée, à Torbat-e-Djam, une ville du nord-est du pays (100.000hab.), dans la province du Khorassan-e–Razavi qui est située à 165 km au sud de Mashhad, la population s’est rassemblée au centre-ville et s’est plainte contre la crise du gaz et le fait qu’il n’arrive plus à chauffer leur logement. Des femmes qui racontaient leur galère à chauffer des enfants en bas âge ou des jeunes adultes qui se plaignaient de ne pouvoir chauffer leur mère qui doit s’asseoir sous 5 couvertures, mais qui tombe néanmoins malade. Un certain nombre d’entre eux ont pensé acheter des appareils de chauffage électrique mais le prix de ces appareils a augmenté en flèche et il est devenu très difficile de s’en procurer.

    Une fois que les magasins ont été vidés de ce type de produit, les gens se sont amassés devant la Croix-Rouge qui a refusé de leur en donner ; après des essais de négociation avec les responsables, les gens y sont entrés en force et ont pris tous les appareils électriques pour essayer de chauffer chez eux. On était bien à Torbat-e-Djam, mais on avait l’impression d’assister à des pillages à Los Angeles où les gens sortaient des magasins avec des cartons de produits électriques.

    #Iran

  • Inside the Women Life Freedom Movement in Iran
    https://urbanpolitical.podigee.io/59-women_life_freedom

    Listen to this gripping account from the current „Women Life Freedom“ movement in Iran and its impact on cities and its inhabitants. The movement was sparked by the killing of Mahsa Jina Amini in the custody of the Islamic regime’s „morality police“ in September 2022. After several weeks of uprising, the media coverage in Western countries has become more silent due in part to the extremely repressive acts of the government in which several people have been killed and many imprisoned. The regime has also made a deliberate attempt to control communication chanels including the control or shut-down of the internet, making it more difficult for news about events to leave the country. The movement, however, is still very alive as you will hear in this episode.

    In this audio recording, (...)

    #urban,political,women,life,freedom,Iran,movement,Tehran
    https://audio.podigee-cdn.net/1004056-m-ffc67530772a12ca0dd9695d6cbc0e3b.m4a?source=feed

  • Les travailleurs du pétrole se joignent aux protestations. De petites fissures s’ouvrent dans les hautes sphères de la théocratie (et autre texte)

    Les manifestations en Iran ne font pas tellement la une de l’actualité ces jours-ci, mais – malgré la répression, l’exécution de quatre manifestants et la mort de centaines de personnes, ainsi que les terribles lésions infligées [voir article publié sur ce site le 10 décembre 2022] – la semaine dernière, des milliers de travailleurs du pétrole ont organisé des mobilisations réussies dans presque toutes les raffineries, les usines pétrochimiques et les services associés à la compagnie pétrolière nationale.

    Les politiques de privatisation implacables de la République islamique ont inévitablement réduit la force politique des travailleurs du pétrole. A l’heure actuelle, nous ne pouvons pas envisager une répétition du type de grève qui a contribué à faire tomber le shah en 1979. Toutefois, le fait que les salariés permanents [et non pas seulement les salariés de la sous-traitance] de la compagnie pétrolière aient réussi à coordonner une grève nationale à un moment où le régime arrête les militants syndicaux et limite l’accès à Internet, signifie que la grève a été un succès substantiel. Elle est un signe que les souvenirs historiques restent une force puissante parmi la nouvelle génération de travailleurs du pétrole.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/01/28/les-travailleurs-du-petrole-se-joignent-aux-pr

    #international #iran

  • One person killed in armed attack on #Azerbaijan embassy in #Iran | News | Al Jazeera
    https://www.aljazeera.com/news/2023/1/27/armed-attack-azerbaijan-embassy-iran-kills

    Agence France-Presse sur Twitter : « L’Azerbaïdjan a accusé l’Iran d’être responsable de l’attaque qu’elle qualifie de terroriste contre l’ambassade azerbaïdjanaise à Téhéran, qui a fait un mort, et a annoncé l’évacuation de son personnel diplomatique de la capitale iranienne #AFP » / Twitter
    https://twitter.com/afpfr/status/1618911502878097410

  • Femmes et genre en Irak :
    présentation d’ouvrage
    10 février 2023, 18h30 | en présentiel et en visio

    La conférence de Zahra Ali autour de son dernier ouvrage (organisée en partenariat avec le CFRI et Orient XXI), et modérée par Leyla Dakhli, se tiendra en format hybride (présentiel + visioconférence), le vendredi 10 février 2023 à 18h30 et aura pour thème :

    Femmes et genre en Irak : présentation d’ouvrage
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/07/12/introduction-de-zahra-ali-a-son-livre-femmes-et-genre-en-irak/#comment-54924
    #féminisme #irak

  • Iran – Soutien au soulèvement « Femme, Vie, Liberté » – Non aux exécutions capitales !

    Depuis le meurtre de Jina-Mahsa Amini le 16 septembre dernier par la police des mœurs, un soulèvement populaire inédit par son ampleur, sa profondeur et sa durée fait trembler la République Islamique d’Iran. En moins de 48h, le mot d’ordre « Femme, Vie, Liberté » s’est propagé dans tout le pays, puis dans le monde entier.

    La lutte pour la chute de la République Islamique est engagée
    Rapidement d’autres slogans ont fleuri : « Mort au dictateur », « Mort à l’oppresseur, que ce soit le Chah ou le Guide suprême », « Pain, Travail, Liberté », « Pauvreté, corruption, vie chère, nous irons jusqu’au renversement ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/01/21/iran-soutien-au-soulevement-femme-vie-liberte-

    #international #iran

  • Contre la répression, pour la résistance – Iran – Appel à manifester partout en Europe le 21 janvier

    « Ils peuvent couper toutes les fleurs,
    ils n’empêcheront jamais le printemps » Pablo Neruda

    La République islamique d’Iran est née par la violence : celle qui s’est abattue sur les luttes des femmes et des minorités sexuelles et de genre, comme sur la mobilisation contre le hijab obligatoire dès mars 1979 – la légitimité historique de ce premier acte a été rappelée ces dernières années avec la mobilisation des « filles de la rue de la révolution » et plus récemment encore avec l’insurrection suite au meurtre de Jina (Mahsa) Amini – ; la violence du jihad contre les minorités nationales non perses ; la répression sanglante des mouvements d’autodétermination et des minorités religieuses et non religieuses ; la violence de la répression des classes populaires, entraînant la dissolution des conseils autonomes dans le monde du travail et à l’échelle des quartiers. Ce régime a posé ses fondations en éliminant physiquement les opposant.es lors de la décennie noire (années 1980) – à l’ombre de la guerre Iran-Irak – et s’est finalement stabilisé avec l’exécution de milliers de prisonnier.e.s révolutionnaires lors de l’été 1988. La contre-révolution islamique a pris le dessus sur la révolution progressiste de 1979. Depuis, l’existence de la République islamique dépend de la constante répression physique et idéologique. Récemment, le guide A. Khamenei a brandi la menace des massacres de masse, en écho à celui des années 1980. Mais cette fois-ci c’est le régime qui craint de disparaître. Le mouvement « Femme, Vie, Liberté » a montré que ce régime est mort dans l’esprit des habitant.es de ce territoire. Il a aussi montré que l’intimidation, qui a jusque-là permis la survie du régime, ne suffit plus. Nasrin Qaderi, étudiante kurde devenue martyre par une balle reçue à Téhéran, a écrit dans son dernier message sur Internet : « N’essayez pas de nous faire craindre la mort ! Nous la connaissons, nous avons déjà vécue ! ». Le mouvement « Jin, Jiyan, Azadi » a inscrit la lutte contre les ennemis de la vie au cœur-même des existences, comme le montre le slogan « les martyrs ne meurent jamais ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/01/19/contre-la-repression-pour-la-resistance-iran-a

    #international #iran

  • Nouvelles d’Iran du 10 au 17 janvier 23
    http://dndf.org/?p=20449

    Dans la nuit du dimanche à lundi vers 3h du matin, un tweet a prévenu la population que deux autres condamnés, à la prison de Rejaïshahr aux noms de Mohamad Beroghani et Mohamad Ghobadlou ont été transférés en cellules individuelles. C’était le signe que ces deux personnes, ayant déjà reçu la sentence de la mort, vont être pendus à l’aube, au moment de la prière du matin. Sans aucun appel ou organisation préalable, les gens se sont rués dans la nuit glaciale vers la prison. À 3h30 du matin, il est rare de voir des bouchons sur l’autoroute qui lie Téhéran à Karaj. Les forces de l’ordre, de leur côté, ont envoyé des voitures militaires et des forces supplémentaires pour arrêter la population. Mais tous leurs efforts étaient vains ; des milliers de personnes se sont rassemblées devant les portes de la prison et ont ouvertement scandé des slogans contre le régime et pour la libération des prisonniers politiques. Il était prévu qu’ils soient pendus en public, ce qui est une pendaison extrêmement sauvage car ça s’effectue avec des grues, ce qui est très différent d’une pendaison classique qui se fait au sein de la prison en jetant quelqu’un, la corde au cou, dans le vide. Quand la grue, petit à petit, s’élève, le condamné avant la mort va subir une torture effroyable. C’est une manière particulièrement sauvage d’exécuter les personnes. Nous savons que la préoccupation de Monsieur Guillotin était justement d’éviter de telles barbaries.

    Quoi qu’il en soit, la détermination de la population qui a scandé et est restée, des heures entières devant la prison a pu empêcher leur pendaison pour l’instant. Le jour s’est enfin levé et le moment de la prière du matin largement passé, aucune voiture n’a franchi la porte de la prison.

    C’était une grande victoire sur les forces de la répression.

    #Iran

    • Faudrait compter ce qui tue le plus des Femmes.
      Ainsi que des enfants, des hommes, des trans . . . . un paquet.
      Contre ce pays il y a un blocus des produits pharmaceutiques, donc des médicaments et ça doit tuer pas mal d’habitants de l’Iran.

      Ceux (usa, otan) qui mettent l’Iran en position de pays en guerre portent de terribles responsabilités.
      Pas étonnant que les règles démocratiques n’y soient pas appliquées.
      Les valeurs de nos pays tuent là bas.

    • Les femmes iraniennes auraient donc dû demander tes conseils avant de descendre dans la rue, comme ça, tu leur aurais expliqué que ce n’est pas la police des mœurs qui a tué Mahsa et les autres, mais les « valeurs de nos pays » ? Et cette police des mœurs n’existe pas à cause des sanctions, tout comme la République islamique qui est le visage que la contre-révolution a pris en 1979. On s’en fout des « règles démocratiques », il y a d’ailleurs aussi tout plein de pays contre lesquels il n’y a pas de sanctions et qui sont dans le camp pro-occidental où elles ne sont pas « appliquées » non plus, la révolution communiste, c’est ça la question. Si tu avais lu les infos de Habib, tu aurais d’ailleurs remarqué que les camarades en Iran ne sont pas très potes avec l’opposition pro-occidentale et les royalistes. En tant que prolétaires, lutter contre sa propre appartenance de classe, c’est aussi lutter contre le rôle de pion au service de la bourgeoisie dans ses conflits interimpérialistes.

  • Charte Femme, Vie, Liberté

    La révolution des femmes en Iran a annoncé la fin du régime islamique et de ses discriminations, de sa misogynie et de ses violations du droit humain à la vie.

    Le courage et la beauté de la lutte de la jeunesse et de tous les membres de la société ont inspiré le monde entier. De vastes rassemblements en dehors de l’Iran ont montré une solidarité sans précédent.

    C’est la fin du régime islamique et le début d’un nouvel Iran. Un Iran marqué du sceau « femme, vie, liberté ».

    Nous, les soussignés, annonçons la Charte Femme, Vie, Liberté.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/01/16/charte-femme-vie-liberte

    #international #iran

  • Les contrats octroyés à McKinsey dépassent 100 millions de dollars sous Justin Trudeau Romain Schué - Thomas Gerbet
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1948188/firme-mckinsey-canada-ottawa-millions-contrats-ottawa

    Radio-Canada a trouvé de nouveaux contrats octroyés à la firme par Ottawa, notamment par la Défense nationale.


    L’implication de la firme McKinsey dans les affaires de l’État canadien est encore plus grande que ce qui avait été dévoilé jusqu’ici. De nouveaux contrats, signés au cours des derniers mois, portent le total octroyé au cabinet-conseil américain à plus de 100 millions de dollars depuis l’arrivée au pouvoir des libéraux.

    La Défense nationale est le ministère qui a le plus eu recours à la firme. Depuis 2021, elle a versé à McKinsey au moins 34 millions de dollars, révèle une recension réalisée grâce à de nouvelles données disponibles, qui incluent les sociétés d’État.

    La firme a notamment joué un rôle dans la modernisation de la Marine royale canadienne, dans la promotion de la diversité culturelle à la Défense et dans le système de gestion des plaintes, notamment celles pour inconduite sexuelle dans l’armée.


    La firme américaine est un cabinet-conseil ayant 130 bureaux dans 65 pays qui emploient 30 000 consultants.

    Début janvier, une enquête de Radio-Canada https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1945915/mckinsey-influence-canada-trudeau-immigration-conseils démontrait que les libéraux avaient dépensé 30 fois plus pour les services de McKinsey que les conservateurs de Stephen Harper, pourtant restés plus longtemps au pouvoir. L’écart est finalement encore plus grand.

    Ces dizaines de contrats feront l’objet d’une enquête parlementaire, dont la tenue a été imposée par l’opposition, en position de force au sein du Comité des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires. Sous pression, le premier ministre Justin Trudeau a aussi demandé à deux ministres d’examiner l’octroi de contrats à McKinsey.

    En nous appuyant sur divers rapports financiers et contractuels, nous avons calculé que les sommes octroyées par le fédéral depuis 2015 dépassent désormais la barre des 100 millions de dollars.

    Dans une réponse fournie vendredi soir, Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), responsable de la plupart des achats de l’appareil fédéral, confirme avoir dépensé un montant total de 101,4 millions de dollars, pour 23 contrats signés au cours des 7 dernières années.

    De nombreux contrats sans appel d’offres
    De nombreuses ententes ont été signées par le fédéral avec McKinsey de gré à gré, sans appel d’offres. C’est le cas par exemple avec Emploi et développement social Canada, Exportation et Développement Canada, la Banque de développement du Canada, l’Agence des services frontaliers du Canada ou encore la Défense nationale.

    Selon une explication fournie par SPAC, il s’agit notamment de “commandes subséquentes à une offre à commandes principale et nationale”. Ce processus “a été mis en place pour faciliter l’accès des ministères et des organismes gouvernementaux aux services d’étalonnage du secteur privé”.

    Aux yeux d’Ottawa, McKinsey “détient les droits exclusifs pour la fourniture” de certains services, permettant de “soutenir des programmes complexes, notamment la modernisation numérique et d’autres grandes initiatives de transformation”.

    Au moins 34 millions de dollars pour la Défense nationale
    Dans les derniers mois, c’est la Défense nationale qui a le plus sollicité la firme McKinsey, au point où le ministère est devenu celui qui a dépensé le plus d’argent pour les services du cabinet-conseil depuis l’arrivée au pouvoir de Justin Trudeau en 2015.

    Au moins 15 contrats ont été signés depuis mars 2021, par le ministère directement ou par l’entremise de Services publics et approvisionnement Canada (SPAC), pour un total d’au moins 34 millions de dollars.


    McKinsey a fourni des services à la Marine royale canadienne.

    Par exemple, McKinsey a obtenu un contrat de deux millions de dollars pour “diagnostiquer l’état de préparation de la Marine à l’exécution d’initiatives numériques” et un autre contrat d’un million de dollars afin de développer “un outil de gestion du personnel de la flotte reposant sur l’intelligence artificielle pour affecter des équipages appropriés et optimaux aux navires partant en mer”.

    McKinsey a aussi été payée 4,5 millions de dollars par la Défense nationale pour des “orientations en leadership” et “pour faire progresser l’évolution culturelle au moyen de l’élaboration d’un cadre de diversité, d’équité et d’inclusion”.

    Selon l’un des documents consultés par Radio-Canada, les objectifs souhaités par la Défense avec ces contrats ont été “atteints”.

    Malgré plusieurs relances, la Défense nationale n’a pas répondu à nos questions. Quant à la firme McKinsey, elle a décliné nos demandes de précisions, affirmant avoir “pour habitude de ne pas faire de commentaires sur les affaires de nos clients”.

    Louise Arbour critique l’intervention de McKinsey au sujet de la gestion des plaintes dans l’armée
    Alors que les Forces armées canadiennes ont été secouées ces dernières années par plusieurs scandales de harcèlement et d’inconduite sexuelle, la firme McKinsey a aidé la Défense à “élaborer une solution moderne de traitement numérique des plaintes pour remplacer les technologies et les ensembles de données utilisés”.

    À partir de l’été 2021, trois contrats d’un total de six millions de dollars lui ont été confiés pour ce mandat. Et les conclusions du travail de McKinsey n’ont pas été au goût de l’ex-juge Louise Arbour, l’auteure du rapport exhortant l’armée à apporter de profonds changements. Louise Arbour y évoque “plusieurs préoccupations” et un système “voué à l’échec”.


    La juge Louise Arbour a déposé son rapport sur le harcèlement et les inconduites sexuelles dans l’armée en mai 2022.

    Dans ce document de près de 450 pages https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/organisation/rapports-publications/rapport-de-lexamen-externe-independant-et-complet.html , elle écrit : “D’après ce que j’ai compris, McKinsey a proposé un possible nouveau mécanisme de traitement des plaintes [...] sous la forme d’un ’’guichet unique de signalement’’ [...] conçu pour s’appliquer à l’inconduite sexuelle, au harcèlement sexuel, aux comportements haineux et aux griefs.”

    « Le système proposé par McKinsey est peu utile en ce qui concerne le harcèlement et l’inconduite sexuelle. »
    -- Une citation de Extrait du rapport de Louise Arbour, mai 2022

    “Le système proposé par McKinsey créerait le même conflit d’intérêts que celui qui existe actuellement”, écrit-elle, en parlant d’“obstacles importants” et de solutions qui “ne sont pas appropriées [pour] traiter de quelque question liée à l’inconduite sexuelle que ce soit”.

    Après la publication de ce rapport, McKinsey a obtenu en octobre dernier, un nouveau contrat, de deux millions de dollars, pour une “mise à jour” concernant la “transformation du processus de plaintes”.

    McKinsey présent dans le domaine militaire, à l’international
    La firme McKinsey a signé, depuis plusieurs années, des contrats avec différents gouvernements à travers le monde, pour des conseils concernant le milieu de la défense ou l’armement. Parfois même avec des pays concurrents ou qui ont des intérêts militaires divergents.

    Selon le livre When McKinsey Comes to Town, publié l’automne dernier par deux journalistes du New York Times, le cabinet a travaillé avec le département américain de la Défense entre 2018 et 2020, tout en ayant des liens avec la Chine. La chaîne américaine NBC https://www.cnbc.com/2022/05/21/mckinsey-co-worked-with-russian-weapons-maker-as-it-advised-pentagon.html a quant à elle découvert que McKinsey a conseillé au même moment un fabricant d’armes russe et le Pentagone. Plus tôt cette année, un journal allemand https://www.zeit.de/2023/01/mckinsey-beratungsunternehmen-bundesverteidigungsministerium-russland a dévoilé que McKinsey a collaboré à la fois avec le ministère allemand de la Défense et des entreprises d’armement russes.

    Un contrat pour analyser le potentiel de l’énergie atomique contre les GES
    À l’hiver 2022, McKinsey a été sollicité par Énergie atomique du Canada pour fournir des données sur la compétitivité des coûts de la technologie CANDU et sur “son rôle potentiel dans l’augmentation de la production d’électricité non émettrice pour atteindre les objectifs de réduction des gaz à effet de serre”. Le contrat a coûté 540 000 dollars.

    Preuve que McKinsey peut vendre ses conseils dans tous les domaines, la firme a aussi été recrutée par Destination Canada de 2018 à 2021 pour “repérer les tendances émergeant à l’échelle mondiale dans le secteur touristique” et “déceler les occasions qui s’offrent au Canada”.

    Pour près de trois millions de dollars, la firme a dressé “une feuille de route pour assurer un succès durable au secteur touristique canadien” et mené “des entrevues poussées avec des membres de l’industrie”. En outre, McKinsey a analysé “l’évolution des répercussions de la pandémie de COVID-19 sur le secteur touristique canadien” et trouvé “des approches potentielles de réponses”.

    Trudeau ouvre la porte à des changements
    Dans les prochains jours, le Comité des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires demandera au gouvernement de dévoiler l’ensemble des documents et des échanges entre Ottawa et McKinsey. Plusieurs fonctionnaires et ministres devraient être interrogés.

    Il sera notamment question d’Immigration Canada, qui est le deuxième ministère à avoir le plus souvent fait appel à la firme McKinsey depuis l’arrivée au pouvoir de Justin Trudeau, selon nos données. Près de 25 millions de dollars ont été dépensés pour la “transformation” de ce ministère.

    Par voie de communiqué https://www.mckinsey.com/ca/fr/overview/Statement-from-McKinsey-Canada , après avoir refusé dans un premier temps de commenter la première enquête de Radio-Canada, McKinsey Canada a indiqué réaliser un travail “entièrement non partisan” et rejette l’idée qu’elle puisse influer sur les politiques publiques, notamment en immigration.

    “Malgré ce qu’on a pu lire ou entendre récemment dans les médias, notre firme ne formule aucune recommandation sur les politiques en matière d’immigration ou sur quelque autre sujet que ce soit”, a soutenu l’entreprise.

    « Nous sommes fiers du travail que nous accomplissons au nom du gouvernement du Canada et des programmes qui ont été améliorés grâce à nos conseils. »
    -- Une citation de Déclaration de McKinsey Canada

    De son côté, Justin Trudeau a promis de “faire un suivi” afin de “nous assurer si [les ententes avec McKinsey ont été faites] de la bonne façon ou si on a besoin de modifier ou de changer les règles”.

    “Ça fait depuis toujours que des fonctionnaires cherchent des conseils experts pour améliorer la livraison de services des Canadiens, pour faire la modernisation de ce qu’ils sont en train de faire”, a-t-il déclaré.

    #corruption #powerpoint #irresponsabilité #impunité #incompétence #mckinsey #mckinseygate #cabinets_de_conseil #santé #mac_kinsey #consulting #réfugiés #migrations #marketing #mckinseymacrongate #cabinets-de-conseil #privatisation #management #Canada #Justin_Trudeau #mondialisation

    • L’immigration, McKinsey et le diktat de la mobilité internationale Micheline Labelle
      https://www.ledevoir.com/opinion/idees/777732/idees-l-immigration-le-cabinet-conseil-mckinsey-et-le-diktat-de-la-mobilit

      Romain Schué et Thomas Gerbet viennent de dévoiler, le 4 janvier dernier, l’influence de la firme américaine McKinsey sur la politique d’immigration du gouvernement Trudeau et les coûts faramineux payés à cette entreprise. Cette firme aurait conseillé l’accueil de 465 000 immigrants en 2023 pour atteindre 500 000 en 2025, dont 60 % seraient de la catégorie économique. A-t-elle aussi conseillé l’augmentation fulgurante des travailleurs temporaires ? Le contrôle des frontières et des demandeurs d’asile ? Une transformation démographique du Canada postnational dont se vante Justin Trudeau ? Une réorganisation du système informatique, une meilleure gestion des passeports (ce serait alors une faillite) ? L’information est bloquée pour le moment. Mais de quel droit tout cela ?


      Jacques Nadeau archives Le Devoir « Il serait intéressant de savoir ce que pensent les conseillers de McKinsey sur les dysfonctionnements et l’éventuelle crise sociale qu’entraîne la mobilité incarnée par la traversée du chemin Roxham », écrit l’autrice.

      Faut-il s’étonner de ce recours à une multinationale pour influer sur les affaires internes canadiennes ? Non, si on le met en relation avec le développement hégémonique d’une théorie sociologique de la mobilité qui domine aujourd’hui au point de rendre les gouvernements dépendants des multinationales comme McKinsey.

      Pour comprendre ce changement de paradigme, un retour en arrière s’impose.

      Le paradigme de la mobilité adopté par le fédéral depuis des décennies
      Le paradigme de la mobilité (mobility studies) n’a fait que se renforcer depuis la fin des années 1990. En 2005, le sociologue John Urry publiait un texte édifiant et quelque peu délirant dans Les Cahiers internationaux de sociologie pour décrire le monde en mouvement : demandeurs d’asile, terroristes, touristes, diasporas, étudiants internationaux, entrepreneurs, sportifs, randonneurs, prostituées sont en mouvement, écrivait-il. Le sociologue reprochait à ses pairs d’avoir négligé le phénomène de la mobilité et d’avoir jusqu’ici insisté plutôt sur le rôle de structures sociales figées au sein de la société ou de l’État-nation obsolète.

      John Urry en appelait à une « reformulation de la sociologie dans sa phase post-sociétale », dont l’objet majeur ne serait plus les sociétés dans leur spécificité, mais « les diverses mobilités des peuples, des objets, des images, des informations et des déchets [sic] ». Depuis, ce paradigme concurrence diverses perspectives « post » , y compris la thèse de la superdiversité, très en vogue dans les universités anglophones, où l’on parle avec une délicatesse douteuse « d’itinérants transculturels ». Le multiculturalisme est pour ainsi dire dépassé, on nage désormais dans l’univers trans. Toutes remettent en cause les frontières politiques et symboliques des États-nations, ainsi que les significations de la citoyenneté et de l’appartenance.

      Cette mouvance est à mettre en relation avec la création du réseau international Metropolis fondé en 1996 à l’initiative du ministre Sergio Marchi, et dont Meyer Burstein a été codirecteur exécutif, ainsi qu’avec le discours du fédéral sur la rentabilisation du multiculturalisme et la stratégie d’innovation du Canada. En 2004, le document « Élaboration de l’analyse de rentabilisation du multiculturalisme » précisait que les transilient immigrants font partie d’une nouvelle « classe créative », apte à mobiliser leurs réseaux internationaux en vue d’investissements et de bonnes pratiques commerciales.

      Les immigrants et les « minorités visibles » y sont vus comme « un réservoir de compétences culturelles et linguistiques auquel les industries canadiennes peuvent faire appel pour leurs opérations à l’étranger ou pour prendre de l’expansion sur les marchés internationaux », écrivait déjà en 2004 l’ex et puissant directeur d’Immigration et Citoyenneté Canada, Meyer Burstein.

      Les liens que les diverses « communautés culturelles et raciales entretiennent avec presque tous les pays du monde sont synonymes de prospérité économique et ont contribué à susciter l’intérêt du gouvernement du Canada à l’égard du multiculturalisme », statuait à son tour Patrimoine canadien (2005). On ne peut donc s’étonner du recours aux tentacules internationaux de la firme McKinsey. Et Justin Trudeau ne peut être que d’accord avec ce niveau d’interférence dans un pays qu’il conçoit et présente comme postnational.

      Les effets pervers de la mobilité sur les personnes et le pouvoir des États
      L’immigration internationale concerne plusieurs catégories de personnes aux statuts social et politico-juridique différents. Or, les pays doivent choisir entre deux catégories principales de transfrontaliers sur le plan économique : les travailleurs étrangers qualifiés, hautement mobiles, et les travailleurs non qualifiés.

      La mobilité des premiers est vue comme un signe d’ouverture envers le pays d’accueil. Désirable sur le plan économique, elle ne pose pas de défis d’intégration, soutient-on à tort. Dans cette perspective, la chasse aux cerveaux (ou plutôt l’exode des cerveaux, vu sous un autre angle) apparaît souhaitable pour les États demandeurs et les institutions qui ont besoin de professionnels ou d’étudiants internationaux afin de favoriser l’investissement, la recherche et l’innovation.

      Au contraire, les mouvements de la main-d’oeuvre à bon marché et souvent déclassée sont à contrôler afin de ne pas provoquer un sentiment d’envahissement dans la société d’accueil. C’est la raison pour laquelle cette force de travail fait l’objet d’un sempiternel débat public sur la naturalisation, l’intégration civique et les exigences linguistiques. Sans compter qu’en Amérique du Nord, pour un immigrant indépendant jouissant du statut de résidence, on compterait une cinquantaine d’immigrants parrainés, compte tenu des réseaux et des liens transnationaux des migrants.

      Enfin, ce paradigme de la mobilité provoque également l’obligation de repenser les notions de citoyenneté et de souveraineté de l’État, jugées obsolètes dans un monde globalisé. Les chercheurs ont beau spéculer sur la beauté du transnationalisme, on peut pourtant constater que tous les États aspirent à contrôler l’immigration selon leurs intérêts propres en matière de sécurité et d’ordre public, de légalité, de réunification des familles, de dépenses publiques et de problèmes urbains, d’intégration sociale et politique, voire d’identité nationale. En ce sens, le paradigme de la mobilité véhiculé par des instances supraétatiques ne peut qu’entamer le pouvoir de l’État.

      Enfin, il serait intéressant de savoir ce que pensent les conseillers de McKinsey sur les dysfonctionnements et l’éventuelle crise sociale qu’entraîne la mobilité incarnée par la traversée du chemin Roxham. Les demandeurs d’asile qui arrivent par milliers aux frontières comptent-ils dans l’objectif des 465 000 à 500 000 migrants souhaités sur cinq ans ? En dépit du fait que ce système donne lieu à de l’exploitation, à un trafic reconnu et à des réseaux internationaux de passeurs bien organisés et sans doute sans pitié ? Une situation que le gouvernement Trudeau ne semble pas avoir le courage de regarder en face et devant laquelle le Québec semble impuissant.

      #immigration #migrants #crise_sociale # John_Urry #multiculturalisme

  • « La crise économique alimente les protestations et participe à nourrir le débat sur le renversement du gouvernement »

    Comme le coût du loyer ne cessait d’augmenter à Téhéran, le programmeur de logiciels et sa femme savaient qu’il était temps de partir. Alors, comme beaucoup d’autres jeunes couples, ils ont fait leurs valises à la fin de 2020 et ont déménagé dans une ville à l’extérieur de la capitale.

    Le loyer y était moins cher, mais les logements étaient mal construits en raison du développement rapide de cette région. Il n’y avait pas d’écoles ou de terrains de jeux à proximité. Même les services les plus élémentaires étaient à distance.

    Deux ans plus tard, leur situation économique n’a fait qu’empirer. Le programmeur, âgé de 38 ans, dit que l’idée de posséder une maison dans cette ville-satellite est un rêve lointain. Il avait espéré acheter une voiture d’occasion, mais même la Kia à hayon âgée de trois ans sur laquelle il avait des vues est pour lui hors de portée. Avec l’argent que lui et sa femme, une infirmière de 38 ans, mettent de côté chaque mois, il leur faudrait plus de deux ans pour s’offrir cette voiture.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/01/15/la-crise-economique-alimente-les-protestations

    #international #iran

  • « A propos de la mythologie ayant trait à la “période moderne” du shah. Sur la question de l’unité avec la droite. Et la lutte continue »

    Plus de cent jours après le début des protestations de masse, les manifestations et les rassemblements mettant en question la République islamique d’Iran et le règne des ayatollahs ne semblent pas vouloir s’arrêter.

    La répression, les condamnations à mort et les menaces de longs emprisonnements n’ont pas réussi jusqu’à présent à ramener « les choses à la normale ». Des manifestations ont lieu dans tout le pays le 40e jour suite à la mort de chaque manifestant tué par les forces de sécurité. On constate également une nouvelle dynamique dans les revendications des travailleurs, certaines portant sur des salaires impayés, mais beaucoup sur les inégalités, la pauvreté et la haine de la corruption.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/01/11/a-propos-de-la-mythologie-ayant-trait-a-la-per

    #international #iran

  • Nouvelles d’#Iran du 2 au 9 janvier 23
    http://dndf.org/?p=20349#comment-525073

    L’appareil judiciaire tout de suite après a abaissé les exigences de l’accoutrement islamique en précisant que dorénavant ils ne vont pas arrêter les femmes qui portent mal le hijab mais qu’ils vont se contenter de leur donner un avertissement et les inviter à se former sur la façon correcte de porter le hijab. En réalité, sous la force du soulèvement des femmes en Iran, Khamenei ne fait que reconnaître un fait déjà établi dans la société. Personne n’ose plus arrêter les femmes qui ne portent plus de hijab, car il va devoir affronter non seulement la femme en question, mais tous les autres passants qui vont la défendre.
    Aussi il faut préciser que les femmes n’ont pas lutté contre le hijab, elles ont réclamé leur liberté de choix entre porter le hijab ou non ; donc, du même coup, la République Islamique essaie de fausser la revendication initiale tout en reculant d’un petit pas sur quelque chose dont la disparition totale … était demandée, puisqu’on n’est plus à ce stade.

  • #Canada L’influence de McKinsey explose sous Trudeau, surtout à l’immigration Daniel Boily et Marie Chabot-Johnson
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1945915/mckinsey-influence-canada-trudeau-immigration-conseils

    Le gouvernement de Justin Trudeau a donné 30 fois plus d’argent à la firme McKinsey que lorsque les conservateurs étaient au pouvoir. Parfois, avec des contrats sans appel d’offres.

    La firme McKinsey a longtemps été dirigée par Dominic Barton, ici en train d’enlacer Justin Trudeau lors d’une réception en 2017, avant d’être nommé ambassadeur en Chine, deux ans plus tard.

    Le recours par le gouvernement fédéral à la firme McKinsey est monté en flèche depuis l’arrivée au pouvoir de Justin Trudeau, au point où le cabinet-conseil jouerait un rôle central dans les politiques d’immigration au pays, révèle une enquête de Radio-Canada.


    L’influence de cette entreprise de conseils privés, déjà décriée dans plusieurs pays, dont la France, mais aussi au Québec, fait l’objet de critiques au sein de la fonction publique fédérale.

    Au total, selon les données des comptes publics de Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), les libéraux ont dépensé 30 fois plus d’argent à ce cabinet-conseil que les conservateurs de Stephen Harper, tout en passant moins de temps au pouvoir.

    Les contrats se chiffrent en dizaines de millions de dollars et sont parfois donnés de gré à gré, sans appel d’offres.

    McKinsey est une firme américaine qui emploie 30 000 consultants dans 130 bureaux répartis dans 65 pays. Elle conseille tant des entreprises privées que des sociétés publiques, dont les intérêts peuvent être divergents, et a pour habitude de ne pas divulguer avec qui elle fait affaire.

    Les sommes versées à McKinsey ont explosé entre le règne conservateur et celui de Justin Trudeau, passant de 2,2 millions de dollars en neuf ans, sous Stephen Harper, à 66 millions de dollars en sept ans.

    L’analyse des contrats octroyés par SPAC démontre par ailleurs une croissance continue, année après année, sous le gouvernement libéral.

    Ces données ne sont par ailleurs pas exhaustives. Nous avons aussi découvert des contrats donnés dans les derniers mois à McKinsey par des sociétés d’État fédérales.

    Par exemple, Exportation et développement Canada a dépensé 7,3 millions de dollars depuis l’année passée pour différentes analyses. De son côté, la Banque de développement du Canada a payé 8,8 millions pour des conseils entre 2021 et 2022.

    Des dizaines de millions de dollars ont été accordées à la firme McKinsey par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC).

    Un rôle central dans l’immigration canadienne
    L’analyse des contrats démontre que c’est Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) qui a eu le plus recours à McKinsey depuis 2015, avec 24,5 millions de dollars accordés pour des conseils en gestion.

    Avec l’Agence des services frontaliers, ils totalisent 44 % du montant total.

    Quel a été le rôle précis de cette firme ? Impossible d’avoir des réponses claires.
    Le cabinet-conseil a refusé de répondre à nos questions concernant ses différentes implications et ententes avec le gouvernement fédéral. De son côté, malgré notre demande, Ottawa n’a pas voulu partager les rapports réalisés par cette firme.

    L’influence de McKinsey sur les politiques d’immigration canadiennes n’a cessé de grandir au cours des dernières années, sans que le public en ait conscience.
    “C’était complètement opaque ! On a demandé de collaborer, pour faire passer nos idées, mais ça n’a pas marché”, raconte une source qui a un poste important au sein d’IRCC.

    Deux personnes ont accepté de nous décrire les actions menées par McKinsey au sein de ce ministère, à condition de préserver leur identité, puisqu’elles ne sont pas autorisées à parler publiquement. Ces fonctionnaires ont eu de fortes responsabilités au plus fort de la présence du cabinet-conseil et ont témoigné séparément auprès de Radio-Canada.

    “McKinsey, c’était une idée du gouvernement. Le politique décide pour les fonctionnaires. Ça cause beaucoup d’instabilité opérationnelle”, détaille notre seconde source.
    « Ces gens, ces firmes, oublient l’intérêt général, ça ne les intéresse pas. Ils n’ont pas d’imputabilité. »
    Une citation de Une source fédérale liée à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada

    Selon l’intitulé des contrats, très flou, McKinsey a notamment été engagé pour “développer et implanter diverses stratégies de transformation”. Leur mission “portait essentiellement sur l’examen, l’élaboration et la mise en œuvre d’outils, de processus et de services numériques”, précise un porte-parole d’IRCC.

    Ce mandat, ajoute-t-il, a été revu durant la pandémie, avec une hausse de la valeur du contrat, “afin d’aider IRCC” “ à répondre à ces pressions découlant de la pandémie, à gérer un nombre accru de demandes et à maintenir des services à la clientèle essentiels”.

    Des mandats pour la “transformation” d’Immigration Canada
    Des représentants de la firme ont animé une dizaine de réunions du Comité de transformation d’IRCC, ou y ont assisté, d’après des documents obtenus par la Loi sur l’accès à l’information. Aucun détail sur ces présentations n’y figure cependant.

    “On a eu quelques présentations sur des trucs très génériques, complètement creux. Ils arrivaient avec de jolies couleurs, de jolies présentations et disaient qu’ils vont tout révolutionner”, assure l’une de nos sources.

    « L’immigration, c’est extrêmement compliqué. Tu ne peux pas débarquer avec de gros sabots et dire que tu vas nous apprendre la vie. »
     Une citation de Une source fédérale liée à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada

    “À la fin, on ne sait pas du tout ce qu’ils ont fait”, poursuit notre source, en évoquant du “joli marketing” qui n’est “pas de la science”.

    Au cours d’un comité fédéral fin novembre, des responsables d’IRCC ont brièvement abordé l’implication de McKinsey. “C’est pour des efforts de transformation [du ministère], puis la modernisation des systèmes d’immigration”, a indiqué la sous-ministre Christiane Fox, en parlant “des pratiques [pour] voir comment on peut améliorer nos processus et nos politiques”. Nos sources, en interne, sont peu convaincues.

    “Selon les dirigeants et politiciens, tout ce qui vient de l’extérieur est toujours meilleur, même s’il y avait déjà beaucoup de ressources en interne”, juge l’une d’elle. “Ils [chez McKinsey] disent toujours qu’ils ont une grande expertise, mais ça n’a aucun sens, car on avait l’expertise et on a été complètement mis de côté”, ajoute notre autre contact.

    Un comité économique fédéral dirigé par le grand patron de McKinsey
    La potentielle influence de McKinsey sur les seuils d’immigration canadiens est elle aussi déplorée par nos sources.

    Cet automne, Ottawa a dévoilé un plan historique, avec l’objectif d’accueillir 500 000 nouveaux résidents permanents, chaque année, d’ici 2025 pour mettre “l’accent sur la croissance économique”.

    Une cible et des propos quasi similaires aux conclusions d’un rapport dévoilé en 2016 par un comité formé par le gouvernement fédéral. Un groupe de conseillers économiques, dirigés par Dominic Barton, alors grand patron mondial de McKinsey, avait été formé par Bill Morneau, l’ex-ministre des Finances.

    Ce comité recommandait à Ottawa “d’accroître graduellement l’immigration permanente à 450 000 personnes par année”, notamment pour la “dynamique du marché du travail”. Le Canada accueillait alors environ 320 000 résidents permanents.

    À l’époque, publiquement, ce plan ne faisait pas l’unanimité au gouvernement. Le ministre de l’Immigration, John McCallum, parlait d’un “chiffre énorme”. “Ce n’est pas moi qui pousse pour ça”, disait-il.

    Rapidement cependant, et malgré les critiques en interne, “on nous a dit que c’était le plan fondateur”, assure l’une de nos sources.

    McKinsey “dit la vérité”, selon son ex-patron
    Président de ce comité économique entre 2016 et 2019, Dominic Barton a quitté McKinsey en juillet 2018, après une trentaine d’années de services. Quelques jours plus tard, en août, le cabinet-conseil a commencé son premier contrat avec IRCC.

    Dominic Barton a quant à lui été nommé ambassadeur du Canada en Chine par Justin Trudeau, en 2019, avant de quitter ses fonctions deux ans plus tard et de rejoindre la firme Rio Tinto.

    Juste avant la pandémie, des élus l’ont questionné sur les relations qu’il pouvait avoir avec des entreprises chinoises, au cours de son emploi avec McKinsey. Il a alors donné sa définition du rôle de son ancienne entreprise.

    « [McKinsey] est reconnue comme étant une firme qui dit la vérité à ceux qui sont au pouvoir et qui dit les choses telles qu’elles le sont. »
    Une citation de Dominic Barton, le 5 février 2020, devant un comité fédéral

    Quel a été son rôle dans la hausse exponentielle des contrats obtenus par McKinsey auprès du gouvernement fédéral ? Les questions posées à Dominic Barton sont restées sans réponse.

    Barton et McKinsey au cœur d’un groupe de pression
    Depuis 2011, un groupe de pression a vu le jour, intitulé The Century Initiative ou “Initiative du siècle”. Ce groupe se définit comme un “réseau diversifié” qui préconise “des politiques et des programmes qui porteraient la population du Canada à 100 millions d’ici 2100”. Son cofondateur n’est autre que Dominic Barton, qui était alors le grand patron de McKinsey. L’un des membres du conseil d’administration de cet organisme est également l’un des responsables actuels de McKinsey.

    The Century Initiative est également inscrit, depuis 2021, au registre des lobbyistes du Canada, avec l’objectif “d’augmenter les cibles d’immigration”. Selon nos recherches, plusieurs rencontres ont déjà été organisées avec un membre du cabinet du ministre de l’Immigration, son secrétaire parlementaire, un député conservateur et une députée néo-démocrate.

    De multiples contrats sans appel d’offres
    Outre IRCC, d’autres ministères ont confié des mandats à McKinsey dans les dernières années.

    Travaux publics et Services gouvernementaux Canada a eu recours à cette firme pour des services informatiques. Quant à Innovation, Sciences et Développement économique Canada, c’est pour des conseils en gestion, mais aussi des services scientifiques et de recherche qu’il a fait appel à McKinsey.

    La Défense nationale a aussi dépensé plusieurs millions pour, par exemple, une “orientation en leadership”.

    Certaines de ces ententes sont d’ailleurs toujours en cours et d’autres dépenses seront à ajouter.
    Au total, selon nos recherches, SPAC a signé 18 ententes avec McKinsey, depuis 2021, pour différentes entités fédérales. Le montant grimpe à plus de 45 millions de dollars.

    L’intégralité de ces contrats ont été attribués à un “fournisseur unique”, indiquent les documents obtenus par Radio-Canada. Cela signifie qu’il n’y a eu aucun processus concurrentiel.

    Une aide pour combler la pénurie de main-d’œuvre, selon Ottawa
    Mais pour quelles raisons Ottawa a-t-il fait le choix de faire appel à un cabinet privé ?

    Interrogé par Radio-Canada, le bureau du premier ministre nous a renvoyés au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. Ce dernier explique que “l’acquisition de services professionnels permet au gouvernement de compléter le travail des fonctionnaires en faisant l’acquisition d’expertises particulières et de faire face aux fluctuations de la charge de travail”.

    Selon le porte-parole Martin Potvin, un contrat octroyé à un fournisseur comme McKinsey peut aussi “contribuer à combler les pénuries dans certains groupes d’emploi et dans des lieux géographiques précis en vue de maintenir les opérations”.

    Ottawa ajoute que la décision de recourir à l’approvisionnement pour répondre aux besoins opérationnels revient aux ministères eux-mêmes.

    Un “gouvernement de l’ombre”
    Des experts, interrogés par Radio-Canada, sont quant à eux sceptiques.
    “Comment se fait-il que McKinsey ait les compétences de faire absolument tout ce que fait un gouvernement ?” s’interroge Benoit Duguay, professeur titulaire à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM. 

    Lui-même ancien consultant (mais pas chez McKinsey), il s’étonne que la firme “ait tant de pouvoir d’influence”.

    « Je trouve ça inquiétant. [...] Ça ressemble à un autre ordre de gouvernement. Presque un gouvernement supranational. »
    Une citation de Benoit Duguay, professeur titulaire à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM

    Ces révélations “soulèvent énormément de questions”, clame quant à elle Isabelle Fortier, professeure à l’École nationale d’administration publique.

    McKinsey est “un phénomène tentaculaire”, affirme cette spécialiste qui s’est penchée sur le rôle de cette firme en France. “Ce recours aux cabinets de conseils reflète une rupture politico-administrative”, juge-t-elle.

    “Le politique peut rêver de bien des choses, mais la machine administrative doit être capable de lui dire ce qui peut se faire dans le contexte actuel. On a laissé tomber cette expertise interne”, reprend Isabelle Fortier.

    « C’est un gouvernement de l’ombre, mais qui agit partout, sans aucune légitimité et sans aucun recul critique, sans aucune transparence. »
    Une citation de Isabelle Fortier, professeure à l’ENAP

    Le gouvernement du Canada rappelle quant à lui qu’il s’est engagé “à fournir des services de haute qualité aux Canadiens et aux Canadiennes” et qu’il s’efforce de le faire “en assurant le meilleur rapport qualité-prix possible pour les contribuables”.

    Les ministères sont tenus de respecter des exigences dans l’attribution des contrats “de manière équitable, ouverte et transparente”, ajoute Ottawa.

    Polémique en France, enquête réclamée au Canada
    Ces dernières années, McKinsey a conseillé de nombreux gouvernements nationaux pour lutter contre la COVID-19, notamment ceux des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Allemagne ou encore du Mexique.

    En France, McKinsey fait les manchettes depuis plusieurs mois.

    En mars 2022, une enquête du Sénat https://www.senat.fr/rap/r21-578-1/r21-578-1.html a conclu à “un phénomène tentaculaire” et à un “recours massif” à ces consultants, ce qui soulève des questions quant à “la bonne utilisation des deniers publics” et à “notre vision de l’État et de sa souveraineté face aux cabinets privés”.

    Selon le rapport du Sénat français, les cabinets de conseil comme McKinsey “organisent la dépendance à leur égard”.

    « Le recours aux consultants constitue aujourd’hui un réflexe : ils sont sollicités pour leur expertise (même lorsque l’État dispose déjà de compétences en interne) et leur capacité à apporter un regard extérieur à l’administration. »
    Une citation de Extrait du rapport de la commission d’enquête du Sénat français

    En novembre, la justice française a également ouvert trois enquêtes https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/affaire-mckinsey-sur-quoi-portent-les-trois-enquetes-ouvertes-par-le-pa pour des allégations d’optimisation fiscale, d’irrégularités dans l’attribution des contrats publics et intervention de McKinsey dans les campagnes électorales du président Emmanuel Macron de 2017 et 2022.

    Au Canada, des experts réclament eux aussi une enquête publique. “On a besoin de transparence, de voir comment ces compagnies de conseil gèrent les contrats du gouvernement”, soutient l’avocat ontarien Lou Janssen Dangzalan, qui se penche sur les réformes numériques d’IRCC depuis longtemps.

    “Le gouvernement a planifié la modernisation du système d’immigration, mais les questions sur la façon de procéder sont légitimes”, reprend-il.

    “Je ne sais pas qui [pourrait le faire] ni comment, mais je rêverais d’une commission d’enquête au Canada pour tout décortiquer”, appuie la professeure Isabelle Fortier. “Il faut forcer les boîtes noires à s’ouvrir.”

    Hydro-Québec a donné 27 contrats en huit ans à McKinsey
    Depuis 2016, la firme a obtenu un total de 38 millions de contrats pour aider Hydro-Québec à prendre des décisions https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1927738/mckinsey-hydro-quebec-consultants-barrages-affaires . La Société d’État a consulté McKinsey avant de lancer des travaux de réfection d’une centrale hydroélectrique, pour des mandats stratégiques, des questions d’approvisionnements et des innovations, etc.

    La firme McKinsey était au cœur de la gestion de la pandémie au Québec.

    L’influence de McKinsey en Ontario et au Québec
    Le cabinet-conseil McKinsey a aussi fait parler de lui récemment au Québec en raison du rôle central qu’il a joué dans la gestion de la pandémie auprès du gouvernement Legault https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1920666/mckinsey-quebec-covid-legault-gestion-pandemie . McKinsey a eu accès à des informations confidentielles du gouvernement et a reçu 35 000 $ par jour pour ses services, ce qui a créé un malaise au sein de la fonction publique.

    En 2021, McKinsey a aussi reçu 4,9 millions de dollars du ministère provincial de l’Économie et de l’Innovation pour l’aider à planifier la relance économique du Québec et à choisir les chantiers à prioriser.

    En Ontario, la vérificatrice générale a critiqué la province qui a signé un contrat de 1,6 million de dollars avec la firme privée pour créer une structure de gouvernance afin de faire face à la pandémie https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1752179/covid-19-rapport-verificatrice-bonnie-lysyk-ontario-doug-ford . Le gouvernement de Doug Ford a aussi octroyé 3,2 millions de dollars à McKinsey pour l’aider à planifier la reprise économique et la réouverture des écoles.
    La VG a notamment conclu que le coût du consultant était supérieur aux taux standards de l’industrie.

    #powerpoint #irresponsabilité #impunité #mckinsey #mckinseygate #cabinets_de_conseil #santé #mac_kinsey #consulting #réfugiés #migrations #marketing #mckinseymacrongate
    #cabinets-de-conseil #privatisation #management #corruption

    • Macron et Trudeau décrochent les « prix de la Carpette anglaise »
      https://www.ledevoir.com/societe/776722/langue-macron-et-trudeau-decrochent-les-prix-de-la-carpette-anglaise

      La fin de l’année est la saison des prix : Nobel, Goncourt, Renaudot, Femina et tant d’autres. Mais un petit prix moins médiatisé est passé inaperçu. Il ne récompense pas l’excellence littéraire, scientifique ou intellectuelle, mais ce que son jury nomme l’« indignité linguistique ». Depuis 1999, un jury présidé par le vieil ami du Québec, l’écrivain Philippe de Saint Robert, se réunit chez Lipp afin de désigner une personnalité qui s’est fait remarquer pour « son acharnement à promouvoir la domination de l’anglais en France au détriment de la langue française ». Chaque année, l’Académie de la Carpette anglaise désigne également une personnalité étrangère qui a contribué à la propagation « servile » de l’anglais.

      C’est sans surprise que les prix 2022 ont été décernés respectivement au président Emmanuel Macron et à son vis-à-vis canadien, Justin Trudeau.


      On connaît la propension du président français, promoteur de la « start-up nation », à s’exprimer en anglais. Si le jury l’a désigné cette année, c’est tout particulièrement pour souligner sa résignation à « l’usage dominant de l’anglais dans le fonctionnement de l’Union européenne », où l’utilisation du français est souvent réduite à sa plus simple expression. Le jury rappelle que, depuis le Brexit, l’anglais « n’est la langue nationale d’aucun pays membre ». Langue maternelle d’à peine 1 % des Européens, il n’a de statut officiel qu’en Irlande et à Malte.

      Quant à Justin Trudeau, il remporte le prix étranger pour avoir désigné une gouverneure générale, Mary Simon, qui ne parle pas français. Fortement critiquée au Québec, cette nomination d’une première gouverneure générale ayant des origines inuites avait fait l’objet d’une requête en Cour supérieure d’un groupe de citoyens qui estimaient qu’elle violait la Constitution canadienne. La nouvelle gouverneure générale s’est depuis engagée à apprendre le français.

      Concernant Emmanuel Macron, les académiciens ont aussi déploré que, à l’instigation de la France et de son président, l’Organisation internationale de la Francophonie ait confié un second mandat à Louise Mushikiwabo, une ancienne ministre du Rwanda. En effet, ce pays a remplacé le français par l’anglais comme langue d’enseignement obligatoire dans ses écoles en 2008. L’Académie fait aussi remarquer que, lors du dernier sommet de la Francophonie, tenu à Djerba en novembre dernier, Emmanuel Macron a désigné la chanteuse Yseult comme marraine de la prochaine édition du sommet qui se tiendra en France en 2024. Or, Yseult chante essentiellement en anglais.

      Depuis sa fondation, l’Académie s’était toujours fixé pour règle de ne pas décerner son prix à un président en exercice. Mais « Emmanuel Macron a tellement fait étalage de son anglophilie que nous n’avons pas eu le choix », dit Philippe de Saint Robert. L’écrivain reproche au président français de « faire de la langue française un musée » en créant une Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts, mais de « ne rien faire pour la défendre à l’international ».

      Cette année, le chef de l’État était en concurrence avec la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) pour le nom de sa nouvelle application « SNCF Connect » et la Ville de Nice pour son slogan « I Love Nice ».

      En 2021, l’Académie avait rappelé à l’ordre le ministre de l’Intérieur, Gérard Darmanin, pour avoir bilinguisé (français-anglais) la nouvelle carte d’identité française. Dans le passé, ce prix a égratigné des personnalités aussi prestigieuses que la mairesse de Paris, Anne Hidalgo, qui avait fait projeter sur la tour Eiffel le slogan des Jeux olympiques de 2024 « Made for Sharing », et le commissaire européen Pierre Moscovici, pour avoir adressé une lettre rédigée entièrement en anglais à un ministre du gouvernement… français !

      Parmi les lauréats étrangers, on comptait en 2018 le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, épinglé pour avoir annoncé l’abandon du projet d’université francophone à Toronto. . . . . .

    • Les contrats d’Ottawa avec McKinsey feront l’objet d’une enquête Boris Proulx - Le Devoir
      https://www.ledevoir.com/politique/canada/777342/l-opposition-a-ottawa-reclame-une-enquete-sur-les-contrats-du-gouvernement

      Les partis d’opposition à Ottawa forceront la main d’un comité parlementaire pour qu’il passe au peigne fin les contrats totalisant plusieurs dizaines de millions de dollars accordés à la firme de consultants McKinsey & Company.

      « Nous forçons la tenue d’une enquête au comité des opérations gouvernementales pour connaître tous les détails de ces contrats […] et aussi pour mieux connaître l’influence que cette entreprise a dans le gouvernement libéral », a annoncé mardi le chef du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre, en mêlée de presse.
      . . . . .
      Toutes les oppositions se sont scandalisées des conclusions d’un article de Radio-Canada selon lequel les libéraux ont accordé des contrats à la firme de consultants McKinsey d’une valeur 30 fois supérieure à ce qui a été accordé lors des années au pouvoir des conservateurs de Stephen Harper. La Presse canadienne a également rapporté que les contrats conclus entre le fédéral et le cabinet-conseil depuis mars 2021 totalisaient plus de 84 millions de dollars.

      McKinsey avait aussi fait les manchettes au Québec pour ses services offerts au gouvernement caquiste durant la pandémie de COVID-19.
      . . . . .
      « Il y a une question d’influence d’une multinationale. Une multinationale qui [fait l’objet d’une] enquête en France », a ajouté M. Poilievre mardi. Le chef de l’opposition officielle s’est posé comme le défenseur des professionnels de la fonction publique, à qui le gouvernement imposerait ces « ovnis venus de l’espace » que sont les firmes de consultants.
      . . . . .

  • Nouvelles d’Iran du 25 Décembre au 1er Janvier 2023
    http://dndf.org/?p=20349#comment-523748

    Quand on parle d’arrestation et de prison il faut distinguer entre les prisonniers lamda qui doivent vivre dans des salles équipées pour huit à dix dans lesquelles sont entassées des dizaines de personnes, de sorte qu’ils ne peuvent s’allonger sur le dos pour dormir et doivent se mettre sur un côté, en sandwich, pour faire de la place pour l’autre … et les salles de haute standing où les riches entrepreneurs ou responsables du régime résident. Il y a aussi ceux qui sont soi-disant condamnés mais sont presque toujours en liberté pour différents motifs. Des gens comme le frère du Président Khatami condamné pour détournement de fonds qui n’a jamais été vu en prison, ou de grands commerçants qui, une fois payé l’impôt religieux à son mojtahed, vivent dans des conditions de luxe. Ils occupent des cellules prévues pour dix à eux seuls ou avec les personnes de leur choix, qui en général pour une contrepartie donnée à leur famille à l’extérieur, sont au service du condamné fortuné. Ils commandent la nourriture auprès des meilleurs restaurants (en invitant bien sûr le patron du prison), possèdent du matériel électronique dernier modèle (écran plat, téléphone mobile, ordinateur…) pour continuer leur business à l’extérieur et … avant de profiter des périodes de liberté…
    Les classes existent aussi et surtout en prison.

    #Iran

  • En Iran, « les femmes sont à l’avant-garde du mouvement social »

    Entretien réalisé le 22 novembre 2022 avec Sahar Salahshoor, cinéaste iranienne, co-autrice du programme de « Femmes d’Iran, devant et derrière la caméra », en 2021 pour le mois du film documentaire.

    Quel rôle a joué la mobilisation des femmes dès le début du soulèvement contre le régime de la république islamique ? Quel est le lien avec les revendications exprimées précédemment par les femmes ?

    Les mobilisations de femmes pour défendre l’égalité homme-femmes et la place des femmes dans la société en Iran ont existé avant l’arrivée du régime des mollahs en 1979. Elles ont abouti au droit de vote des femmes en 1969 (avant la Suisse !), et ont porté sur le droit des femmes pour la demande de divorce et la garde des enfants. Mais le cadre général de la société restait patriarcal et dominé par la religion. Les femmes ne pouvaient voyager et sortir du pays sans autorisation de leur mari.

    Les débuts de la république islamique ont été marqués par une grande mobilisation de 6 jours des femmes en réaction aux déclarations menaçantes de Khomeiny à la veille de la journée internationale des femmes du 6 mars 1979.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/31/en-iran-les-femmes-sont-a-lavant-garde-du-mouv

    #international #iran #feminisme

  • « Les bassidjis utilisés par le pouvoir comme rempart contre les manifestations »

    Lorsque Mohammed Zareh Mowaydi, membre des Gardiens de la révolution, a été tué en affrontant des manifestant·e·s iraniens le mois dernier, l’armée a diffusé des images de son corps, avec un clerc qui brandissait la main droite du mort – marquée par des années de travail comme agriculteur. « Montrez la paume de vos mains », a crié le religieux, s’adressant aux participants aux protestations. « Vous, qui prétendez libérer notre peuple, vos paumes sont-elles aussi couvertes de callosités ? »

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/30/les-bassidjis-utilises-par-le-pouvoir-comme-re

    #international #iran

  • Libérez le retraité Esmail Guerami !

    En juillet 2020, suite aux protestations des années précédentes, des retraité.e.s organisaient spontanément un rassemblement devant l’Organisation de la sécurité sociale.
    Ils/elles réclamaient une augmentation des pensions en fonction de l’inflation, une assurance-maladie efficace, et un système de soins de santé gratuit, etc.
    Grâce à leur lutte, le gouvernement avait été contraint de prendre quelques mesures, et les prestations de santé avaient été légèrement augmentées. Mais l’augmentation du prix des biens de consommation et la flambée de l’inflation ont rendu inefficace cette augmentation des pensions.
    Les rassemblements de protestation se sont poursuivis, et Esmail Guerami, membre de la coordination des retraité.e.s, a exigé comme d’autres retraité.e.s une augmentation des pensions en fonction du taux d’inflation. Les protestations se sont propagées sans réponse des autorités. Ces dernières ont pensé qu’arrêter des manifestant.e.s et les emprisonner pourrait créer une atmosphère intimidante et insécurisante susceptible d’empêcher les retraité.e.s de poursuivre leurs actions de protestation !

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/14/des-tensions-a-linterieur-des-cercles-dirigeants-eclatent-sous-leffet-des-manifestations-et-des-greves-et-autres-textes-sur-la-situation-en-iran/#comment-54393

    #international #iran

  • Wie das iranische Regime IT und Netzkontrolle gegen die Proteste nutzt
    https://www.heise.de/hintergrund/Wie-das-iranische-Regime-IT-und-Netzkontrolle-gegen-die-Proteste-nutzt-7440696

    Pour beaucoup de monde l’internet et la liberté qu’il nous a apporté existent aussi naturellement comme l"air que nous respirons. L’exemple de l’Iran montre pourtant qu’il est facile pour l’état, son militaire, ses services secrets comme pour les grandes entreprises de télécommunication capitalistes de nous en priver. Il n’y a pas d’acquis, il n’y a que la lutte permanente pour nos libertés politiques et personnelles. Le réseau Tor et son outil pour les masses Snowflake font partie des outils solidaires de liberté à notre disposition.

    https://community.torproject.org/relay/setup/snowflake/standalone

    28.12.2022 von Marcus Michaelsen, Maryam Mirza - Die IP-Infrastruktur, Mobilfunknetze und iranische IT-Firmen sind staatlich kompromittiert. Paradoxerweise halfen die US-Sanktionen, die Überwachung auszubauen.

    Themen
    Die Start-ups und der Staat
    Kurz währende Hoffnung
    Kooperation der Tech-Firmen
    Nationales Internet
    Internet von strategischer Bedeutung
    Werkzeuge der Repression
    Digitale Ausgangssperren
    Kampf um Aufmerksamkeit
    Hilfe erwünscht

    Nik Yousefi meldete Anfang Oktober in seinem bislang letzten Tweet: „Gestern haben sie meine Wohnung gestürmt.“ Kurz zuvor hatte der in Teheran lebende Filmemacher auf Instagram ein Video zur Unterstützung der landesweiten Proteste gegen die iranische Regierung veröffentlicht, das sich in den sozialen Medien rasant verbreitete. Dann war er untergetaucht, um einer drohenden Verhaftung zu entgehen. Nachdem die Beamten ihn nicht aufgefunden hatten, seien sie direkt zum Haus seiner Freunde gefahren, so Yousefi. An deren Adresse konnten sie nur über den Lieferdienst Snap Food gelangt sein, bei dem er einmal Essen dorthin bestellt habe.

    Die US-Sanktionen haben begünstigt, dass eine isolierte iranische IT-Infrastruktur entstand, die unter staatlicher Überwachung und Kontrolle steht.
    Das Regime kann sowohl Mobilfunknetze als auch internationale IP-Verbindungen nach Belieben blockieren – auch begrenzt auf einzelne Regionen in Iran.
    Twitter und VPNs spielen eine große Rolle, um die globale Aufmerksamkeit für die Proteste gegen das Regime aufrechtzuerhalten.

    Wenig später wurde Nik Yousefi aufgegriffen und sitzt seitdem im berüchtigten Evin-Gefängnis in der iranischen Hauptstadt Teheran ein. Und er ist längst nicht der einzige Dissident, dem Regime-Agenten mithilfe der Daten von Snap Food nachspürten. Seit mehr als drei Monaten unternimmt die iranische Regierung viel, um die Protestbewegung zu unterdrücken – und das Internet ist sowohl für die Protestierenden als auch für das Regime zu einem entscheidenden Werkzeug geworden.

    Auslöser der Unruhen war der Tod der 22-jährigen Jina Mahsa Amini. Die junge Frau aus der kurdischen Provinzstadt Saqqez wurde am 13. September 2022 während einer Besuchsreise in Teheran von der Sittenpolizei festgenommen, weil ihr Kopftuch angeblich nicht korrekt saß. In der Haft hat man sie geschlagen. Sie starb drei Tage später an ihren Verletzungen.

    Die Proteste gegen das brutale Vorgehen der Sittenpolizei und den offiziellen Kopftuchzwang erfassten schnell das ganze Land. Auf den Straßen entlädt sich bis heute eine lang aufgestaute Wut über staatliche Misswirtschaft, die Diktatur und die Stellung von Frauen in der Gesellschaft. Und die Regierung schlägt brutal zurück. Menschenrechtsorganisationen geben bislang fast 500 getötete Protestierende und über 18.000 Inhaftierte an (Stand Mitte Dezember 2022).

    Die Start-ups und der Staat

    Im Bestreben nach umfassender Kontrolle hat der Sicherheitsapparat selbst alltägliche Internetanwendungen im Visier. Gehackte E-Mails, die Aktivisten des Anonymous-Kollektivs im Oktober ins Netz stellten, zeigen, dass auch bekannte iranische Internetfirmen mit dem Regime kooperieren. Die Mails geben einen Einblick in die Korrespondenz der IT-Unternehmen mit der obersten Zensurbehörde des Landes.

    Der frühere Start-up-Unternehmer Arash Zad ist von der Authentizität der Dokumente überzeugt. Ihm zufolge haben einige Firmen weitaus mehr als notwendig mit der Behörde kooperiert – um sich gut zu stellen oder um Konkurrenten zu schädigen. Der Betreiber eines Online-Bezahldienstes etwa habe die Zensoren auf eine Domain des Exilsenders Manoto TV aufmerksam gemacht, über die Iraner den Journalisten Fotos und Videos zukommen lassen konnten. „Das war eines der scheußlichsten Dinge, auf die ich in diesen Mails gestoßen bin“, erklärt Zad im Gespräch mit c’t.

    Iranische Start-ups haben lange Jahre davon profitiert, dass es keine internationale Konkurrenz gab. Denn bereits seit 1979 existieren US-Sanktionen gegen Iran. Da sie großen Technologiekonzernen den Zugang zum iranischen Markt versperrten, entstanden viele lokale Klon-Produkte. Mit großem Erfolg ersetzt etwa Cafe Bazaar seit 2011 de facto den Play Store von Google. Als Kopie des Amazon-Konzepts dominiert Digikala den Onlinehandel.

    Kurz währende Hoffnung

    Das Atomabkommen von 2015 ließ Hoffnung auf eine Entspannung der Beziehungen Irans zu Europa und den USA aufkeimen. Nun interessierte sich auch das Ausland für diesen rapide wachsenden Markt. Im Juni 2015 sollte die iBRIDGE-Konferenz in Berlin aufstrebende iranische Talente mit internationalen Investoren zusammenbringen. So erwarb eine niederländische Firma Beteiligungen an Cafe Bazaar. Und auch die Berliner Rocket-Internet-Gruppe, die in Konzerne wie United Internet und Alibaba investiert ist, streckte ihre Fühler nach Iran aus.

    Der Traum von einem Silicon Valley des Mittleren Ostens zerplatzte allerdings schnell. Im September 2015 setzten die Revolutionsgarden Arash Zad fest, der damals zu den Pionieren der iranischen Tech-Szene zählte. Nur wenige Stunden nach seiner Verhaftung wurden seine E-Mail-Konten für eine Phishing-Kampagne genutzt, die sich gegen iranische Techies im In- und Ausland richtete. Wegen „Kontakten zu regimefeindlichen Gruppen“ musste Arash Zad für mehr als zwei Jahre ins Gefängnis, davon verbrachte er fünf Monate in einer Einzelzelle. Das war ein klares Signal: Der iranische Sicherheitsapparat würde nicht tatenlos dabei zusehen, wie ein international vernetzter IT-Sektor aufblüht.

    Im Januar 2020 ergriffen die Revolutionsgarden den recht bekannten Softwareingenieur Behdad Esfahbod, der in Kanada für Facebook arbeitete und seine Familie in Teheran besuchen wollte. In der Isolationshaft wollten sie ihn dazu zwingen, iranische Aktivisten im Ausland auszuspionieren, die daran arbeiteten, die iranische Internetzensur zu umgehen. Auch im Zuge der derzeitigen Proteste hat das Regime mehrere Tech-Experten verhaftet, darunter den prominenten Programmierer Amiremad Mirmirani, bekannt als Jadi. Er hatte in seinem Podcast die mittlerweile von der Europäischen Union sanktionierte iranische Firma Arvan Cloud für ihren Beitrag zur staatlichen Internetzensur kritisiert.
    Arash Zad, einst Pionier der iranischen Start-up-Szene, wurde von den Revolutionsgarden festgesetzt und landete für zwei Jahre im Gefängnis.

    Kooperation der Tech-Firmen

    Um unter Irans autoritärem Regime zu bestehen, bleibe den Internetfirmen oft gar keine andere Wahl als zu kooperieren, erklärt Amin Sabeti, Gründer des Computer Emergency Response Team in Farsi (CERTFA). Dies ist eine Organisation, die sich auf erste Hilfe bei Cyberattacken staatsnaher Hacker spezialisiert hat. „Wenn ein Staatsanwalt wissen will, wer wann ein Taxi genommen hat oder die Revolutionsgarden bei denen im Büro stehen und Zugriff auf Nutzerdaten verlangen – bei wem wollen sie sich beschweren? Wie sollen sie Widerstand leisten?“

    Die Betreiber der beliebten Navigationsapp Balad zogen Ende Oktober die Konsequenz. Unter den aktuellen Bedingungen sei es ihnen nicht mehr möglich, die Rechte ihrer Nutzer zu schützen, verkündeten sie auf Instagram. Deshalb wollten sie ihren Dienst in den nächsten Monaten einstellen, Mitarbeiter würden versetzt oder entlassen.

    Werden iranische Internetnutzer nach den jüngsten Erkenntnissen zur staatlichen Überwachung ihr Verhalten ändern? Arash Zad ist skeptisch. „Vielleicht sind einige jetzt vorsichtiger bei der Nutzung dieser Apps, immerhin könnten ihre Freiheit oder ihr Leben auf dem Spiel stehen. Aber es ist auch ein Markt mit vielen Monopolen – für viele Dienstleistungen gibt es nur einen Anbieter. Die meisten Leute haben sich an diese bequemen Services gewöhnt.“

    Nationales Internet

    Wie nur wenige andere Länder greift Iran in die Netzarchitektur ein, um innerhalb seiner Landesgrenzen größtmögliche Kontrolle über Datentransfers und Kommunikation zu erlangen. Die Weichen für den Ausbau eines „nationalen Internet“ stellte das Regime nach den Protesten gegen die Manipulation der Präsidentschaftswahlen im Jahr 2009.

    Schon damals mobilisierte sich eine Opposition über soziale Netzwerke und erzielte internationale Aufmerksamkeit. Westliche Medien betitelten die Demonstrationszüge in den iranischen Städten als „Twitter-Revolution“. Ein Jahr später, unter dem Eindruck der Aufstände des Arabischen Frühlings, beschrieb die damalige US-Außenministerin Hillary Clinton das Internet in einer viel beachteten Rede als Waffe im Kampf gegen Diktatoren. Sie versprach Unterstützung für Netzaktivisten auf der ganzen Welt.
    Internet von strategischer Bedeutung

    Zugleich wurden die iranischen Atomanlagen zum Ziel eines der ersten internationalen Cyberangriffe gegen eine kritische Infrastruktur. Mit dem Schadprogramm Stuxnet wollten die USA und Israel die Nuklearanreicherung sabotieren. Für das Regime in Teheran wurde das Internet damit zu einem strategischen Schlachtfeld.

    Das Ziel war klar: Man wollte ein Netz, das leicht zu überwachen und zugleich resilient gegenüber Angriffen von außen bleibt. Bis 2020 wurden die Anbindungen zum globalen Internet auf wenige Knotenpunkte reduziert. Experten gehen davon aus, dass inzwischen fast alle Verbindungen über die Telecommunication Infrastructure Company laufen, die direkt dem IT-Ministerium untersteht und zudem von Funktionären des Sicherheitsapparats beaufsichtigt wird. Parallel dazu hat der Staat die Zahl der Netzwerke im Land ausgebaut. Im Vergleich zu den Nachbarländern erreicht Iran eine hohe Konnektivität innerhalb seiner Landesgrenzen und will so dem nationalen Netz Stabilität geben.

    Staatlich geförderte Anwendungen wie der Messenger Soroush und die Super-App Rubika sollen globale Plattformen ersetzen. Rubika ist über ein Geflecht staatsnaher Firmen mit einem durch die Revolutionsgarden kontrollierten Konsortium verbunden. Das chinesische Vorbild WeChat lässt grüßen. 2021 tauchten plötzlich auf Rubikas Instagram-Klon die Profile prominenter iranischer Sportler, Schauspieler und Influencer auf. Die Originalprofile waren zuvor ohne deren Wissen bei Instagram gelöscht worden.
    Werkzeuge der Repression

    Im November 2019 zeigte das Regime erstmals, dass es mittlerweile totale Kontrolle über die Infrastruktur hat. Aus Wut über die drastische Erhöhung der Benzinpreise gingen Menschen im ganzen Land auf die Straße. Die Proteste wendeten sich schnell gegen auch gegen die Regime-Elite hinter Revolutionsführer Ali Khamenei. Die Reaktion folgte prompt: Innerhalb eines Nachmittags schalteten alle großen Internetprovider ihre Netzwerke ab. Fünf Tage lang war Iran von der Welt abgeschnitten. Für die in London ansässige Organisation Netblocks, die weltweit Internetsperren dokumentiert, war diese Blockade aufgrund des Ausmaßes und der technischen Komplexität der bislang schwerwiegendste Shutdown ihrer Messungen.

    Erst als die Provider das Land allmählich wieder ans globale Netz anschlossen, traten die Zeugnisse der staatlichen Gewalt zutage. Amnesty International konnte auf Basis von Handyvideos und Fotos mehr als dreihundert Männer, Frauen und Kinder identifizieren, die während der Proteste von Regimekräften getötet wurden. Schätzungen zufolge liegt die tatsächliche Zahl aber bei bis zu 1500 Todesopfern.

    Als im September 2022 die Proteste über den Tod von Jina Amini ausbrachen, hatte das Regime also bereits Erfahrungen gesammelt. Schnell ordnete der Nationale Sicherheitsrat die Blockade von WhatsApp und Instagram an, den letzten noch zugänglichen internationalen Plattformen. Selbst Onlinespiele mit Chat-Funktion wurden gesperrt, um Regimekritikern keine Nischen zu bieten. Ein landesweiter Shutdown aber blieb bislang aus, weil die Regierung wirtschaftliche Schäden fürchtet. Stattdessen arbeitet man mit zeitlich und regional begrenzten Sperrungen.

    Digitale Ausgangssperren

    Ein vom Open Observatory of Network Interference (OONI) und Partnerorganisationen veröffentlichter Report dokumentiert für die ersten Wochen der Proteste „digitale Ausgangssperren“: Von Nachmittag bis Mitternacht unterbrachen die drei größten Mobilfunkanbieter ihre Dienste. Die Nutzer verloren die Verbindung zum mobilen Datenverkehr, der für viele Iraner der einzige Zugang zum Internet ist. Dies sollte die Kommunikation der Protestler auf den Straßen erschweren.

    Das Regime nutzt Deep Packet Inspection, um VPN-Verbindungen in den Datenströmen zu erkennen und zu blocken. Auch drosselt es die Geschwindigkeit der Datenübertragung. Dadurch können Aktivisten kaum noch Fotos und Videos versenden. „Das ist wie ein Wasserhahn, aus dem nur noch ein paar Tropfen kommen. Man kann zwar behaupten, dass es einen Wasseranschluss gibt, aber in Wirklichkeit nützt der Hahn niemandem etwas“, umschreibt Amin Sabeti vom CERTFA diese Situation.

    Am stärksten von der Zensur betroffen sind die Provinzen Kurdistan und Belutschistan, wo das Regime ungleich härter gegen die protestierende Bevölkerung vorgeht. Die von ethnischen und religiösen Minderheiten bewohnten Regionen werden seit jeher stark vom Staat diskriminiert. In den kurdischen Städten seien die Verbindungen oft tagelang unterbrochen, berichtet Kaveh Ghoreishi, ein kurdisch-iranischer Journalist, der in Berlin lebt: „Mitunter nutzen Aktivisten SIM-Karten aus den benachbarten kurdischen Provinzen im Irak, um die Internetzensur zu umgehen. Aber diese Verbindungen werden von der iranischen Regierung mit Störsendern unterbrochen.“

    Das Open Observatory of Network Interference (OONI) hat staatliche Netzeingriffe in den ersten vier Wochen des Protests zusammengetragen.

    Das Onlinemagazin The Intercept berichtete im Oktober auf Basis geleakter Dokumente von einem Überwachungsprogramm, das der iranischen Regierung umfassende Kontrolle über den Mobilfunk gibt. Das System könne Verbindungen ausspähen, manipulieren und gezielt unterbrechen. Zudem erlaube es den Behörden, Nutzer aus den schnelleren 3G- und 4G-Netzen zu veralteten 2G-Verbindungen zu zwingen. Dort sind viele Funktionen heutiger Smartphones nicht nutzbar und Daten lassen sich leichter abschnorcheln.

    Inwieweit Iran für dieses Programm Unterstützung aus dem Ausland erhalten hat, ist nach einer ersten Auswertung der Dokumente noch nicht klar. Kooperationen im IT-Bereich bestehen mit Russland und China. Vor allem China hilft mit Technologie und Know-how bei Internetzensur und digitaler Überwachung. Die chinesische Firma Tiandy hat Iran kürzlich ein Kamerasystem mit Gesichtserkennungssoftware verkauft, das die Aufgaben der Sittenpolizei bei der Durchsetzung der Kleidungsvorschriften übernehmen könnte.

    Kampf um Aufmerksamkeit

    Nach der bitteren Erfahrung vom November 2019 wissen iranische Aktivisten, wie wichtig es ist, das weltweite Interesse an ihrem Widerstand aufrechtzuerhalten. Gelingt es der Regierung, eine totale Kommunikationssperre durchzusetzen und den Kontakt zur internationalen Öffentlichkeit zu unterbrechen, können die Revolutionsgarden noch hemmungsloser gegen die Bevölkerung vorgehen. Unter hohem Risiko nehmen deshalb Aktivisten noch immer Videos auf und schicken sie außer Landes.

    Die Übernahme von Twitter durch Elon Musk im Oktober traf die iranische Protestbewegung daher zum falschen Zeitpunkt. Über Twitter können Nachrichten aus Iran unmittelbar internationale Journalisten und Politiker erreichen. Nichtregierungsorganisationen nutzen das auf der Plattform verbreitete Videomaterial zur Dokumentation von Menschenrechtsvergehen. Während westliche Nutzer – auch viele Medienschaffende – in den ersten Tagen nach Musks Übernahme in Scharen zu alternativen Angeboten wie Mastodon wechselten, bleibt iranischen Journalisten und Aktivisten dieser Ausweg versperrt, wollen sie wertvolle Reichweite behalten.

    Mahsa Alimardani von der britischen Nichtregierungsorganisation (NGO) Article 19 weist auf neue Sicherheitslücken hin, die durch den Verkauf von Twitter entstehen. Die für Menschenrechte und Sicherheit zuständigen Teams der Plattform hätten aufgrund jahrelanger Bemühungen von NGOs Erfahrung beim Umgang mit Nutzern aus autoritären Ländern gesammelt: „Wann immer eine Aktivistin verhaftet wurde, haben diese Teams schnell deren Accounts gesichert.“ Das sei wichtig, um den Missbrauch der Konten zu verhindern und kritische Daten zu schützen. Viele dieser Mitarbeiter sind nun von Musk entlassen worden. „Die privaten Admins bei Mastodon wissen gar nicht, wie man solche Risikogruppen schützen muss“, erklärt Alimardani.

    Nur wenige Tage nach Ausbruch der Proteste tat die US-Regierung endlich das, was Internetaktivisten schon seit Jahren gefordert hatten: Washington lockerte die Sanktionen, die Iranern die Angebote US-amerikanischer Technologiekonzerne verwehrt hatten. Mit dem üblichen Aplomb kündigte Elon Musk sofort an, seinen Satelliten-Internetdienst Starlink für Iran freizuschalten. Tatsächlich sind mittlerweile einige Empfangsgeräte ins Land gelangt. Diese bergen jedoch auch Risiken, da die Sicherheitsdienste deren Nutzer möglicherweise lokalisieren können.

    Hilfe erwünscht

    Weitaus hilfreicher wäre es, leistungsstarke VPNs bereitzustellen, da sind sich viele Internetaktivisten einig. Anwendungen wie Psiphon und Tor verzeichnen in den letzten Monaten steigende Nutzerzahlen in Iran. Beide tunneln den Datenverkehr über ein Netzwerk von Computern und helfen so, Blockaden zu umgehen und die Anonymität im Netz zu bewahren.
    Das Tor-Projekt bietet die Browser-Erweiterung Snowflake an, einen Proxy, mit dem auch Nutzer in Deutschland über ihren heimischen Computer Menschen aus Iran schnell Zugang zum Tor-Netzwerk geben können.

    Der Leiter der Community-Arbeit bei Tor, Gustavo Gus, berichtet, dass nach anfänglichem großen Erfolg Snowflake im Oktober plötzlich für iranische Nutzer des Tor-Proxys Orbot blockiert war. Mit Orbot lassen sich die Apps auf Android-Smartphones über Tor schützen. Es habe zwei Wochen gedauert, bis man eine Lösung entwickeln konnte: „Unter den Bedingungen von Zensur und Überwachung ist es sehr schwer, mit Nutzern in Iran zu kommunizieren. Wir brauchen immer Feedback von Leuten, die unsere Anpassungen testen. Viele Kanäle aber sind blockiert.“

    Die große Nachfrage aus Iran habe das Team an den Rand seiner Kräfte gebracht. „Es ist, als ob man in einer Küche arbeitet, auf einmal kommen viel mehr Gäste und wollen Essen“, erzählt Gustavo. Tor bräuchte mehr Freiwillige, die auf ihren Servern einen eigenständigen Proxy für Snowflake installieren, der mehr Bandbreite bietet als Privatzugänge, und die Kapazität des Netzwerks erhöht.

    Stefan Leibfarth, der für den Chaos Computer Club in Stuttgart einen Exit-Node für Tor betreibt, betont, dass Freiwillige in Deutschland einen wesentlichen Anteil der benötigten Server und Bandbreite für den gesamten Service stellen. Dieses Engagement sei meist rein ehrenamtlich. „Dafür wünschen wir uns mehr öffentliche Aufmerksamkeit und Anerkennung“, sagt Leibfarth. Eine direkte staatliche Finanzierung sieht er skeptisch, hält aber eine breite Förderung durch verschiedene Geldgeber für wünschenswert.
    Journalistinnen wie Gilda Sahebi retweeten Informationen aus Iran und steigern damit die Aufmerksamkeit für die Protestbewegung.,

    Journalistinnen wie Gilda Sahebi retweeten Informationen aus Iran und steigern damit die Aufmerksamkeit für die Protestbewegung.

    Um das iranische System der Überwachung und Internetkontrolle zu schwächen, müssten letztlich alle Unternehmen, die in irgendeiner Form darin involviert sind, Konsequenzen spüren, denkt der frühere Start-up-Pionier Arash Zad. Ob dies tatsächlich geschieht, ist derzeit ungewiss, denn noch sind die Folgen der Protestbewegung für das Regime und die Gesellschaft Irans nicht abzusehen.

    #Iran #censure #internet #révolte

  • Robots aspirateur Roomba : des photos capturées dans les foyers se retrouvent sur la toile
    https://www.generation-nt.com/actualites/robot-aspirateur-roomba-photos-capturees-fuite-toile-2032023
    https://img.generation-nt.com/irobot-roomba-j7-plus-laveur_029801BB01684686.jpg

     : des photos capturées dans les foyers se retrouvent sur la toile
    Publié le 23 décembre 2022 à 15:10 par Mathieu M.

    Les robots aspirateurs ont le vent en poupe au sein des foyers, mais ils peuvent parfois se présenter comme des espions en puissance.
    iRobot Roomba J7 Plus laveur

    Face à la prolifération des objets connectés, les utilisateurs sont de moins en moins à l’abri des failles et des fuites de contenu personnel. Et même si les spécialistes alertent de plus en plus sur la nécessité pour les constructeurs de sécuriser un maximum leurs appareils, il arrive que quelques erreurs exposent des données personnelles ou pire encore, que des actes malveillants aient lieu...

    C’est iRobot qui en fait actuellement les frais avec son robot Roomba J7.Sur certains modèles d’aspirateurs robot, on retrouve une caméra qui permet de piloter l’appareil à distance en vue à la première personne ou plus globalement de réaliser des photos d’obstacles pour les analyser via une IA et éventuellement interpeller l’utilisateur.

    Roomba

    Le Roomba J7 fait partie de ces appareils qui prend des photos et les envoie à Scale AI, une startup qui se charge d’étiqueter des données audio, photos, vidéo afin d’entrainer les intelligences artificielles à mieux reconnaitre les objets ou sons.
    Des clichés intimes dans la nature

    Il semblerait que certains employés de Scale AI ayant eu accès à ces clichés pris par des robots en développement en 2020 se sont échangés certaines captures sur des canaux d’échange privés. Le MIT Technology Review a eu accès à 15 de ces captures d’écran.

    Sur ces clichés, on peut trouver des mineurs ou des personnes en position délicates, notamment sur les toilettes.

    Il semble que ces clichés proviennent d’appareils en développement profitant de modifications matérielles et logicielles spécifiques. iRobot précise que les « fuites » ne concernent pas les versions commercialisées de ses appareils et que les personnes à qui ont été confiées les versions d’essai avaient signé des accords concernant l’enregistrement des images.

    L’affaire ne semble ainsi pas tournée vers une fuite ou piratage des robots aspirateurs d’iRobot mais plutôt une négligence des employés de Scale AI ayant partagé des fichiers directement sur les réseaux sociaux.

    #robot #robots_aspirateurs #Roomba #domotique #objets_connectés #Internet_des_objets #collecte_des_données #iRobot

  • Black and Tans
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Black_and_Tans

    A propos de l’histoire des brutalités envers la population de la Palestine

    The Black and Tans (Irish: Dúchrónaigh) were constables recruited into the Royal Irish Constabulary (RIC) as reinforcements during the Irish War of Independence. Recruitment began in Great Britain in January 1920 and about 10,000 men enlisted during the conflict. The vast majority were unemployed former British soldiers from Britain who had fought in the First World War.
    ...
    (1922) Many Black and Tans were left unemployed after the RIC was disbanded and about 3,000 were in need of financial assistance after their employment in Ireland was terminated. About 250 Black and Tans and Auxiliaries, among over 1,300 former RIC personnel, joined the Royal Ulster Constabulary. Another 700 joined the Palestine Police Force which was led by former British Chief of Police in Ireland, Henry Hugh Tudor.

    cf. Irish War of Independence
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Irish_War_of_Independence

    Come Out Ye Black And Tans
    https://www.youtube.com/watch?v=doegoa3spKo

    Come Out Ye Black & Tans Lyrics
    [Verse 1]
    I was born on a Dublin street where the loyal drums did beat
    And those loving English feet, they walked all over us
    And every single night when me da’ would come home tight
    He’d invite the neighbours out with this chorus

    [Chorus]
    Come out ye black and tans
    Come out and fight me like a man
    Show your wife how you won medals down in Flanders
    Tell her how the IRA made you run like hell away
    From the green and lovely lanes of Killashandra
    [Verse 2]
    Come let us hear you tell
    How you slandered great Parnell
    When you thought him well and truly persecuted
    Where are the sneers and jeers
    That you loudly let us hear
    When our leaders of sixteen were executed

    [Chorus]
    Come out ye black and tans
    Come out and fight me like a man
    Show your wife how you won medals down in Flanders
    Tell her how the IRA made you run like hell away
    From the green and lovely lanes of Killashandra

    [Verse 3]
    Come tell us how you slew
    Them old Arabs two by two
    Like the Zulus they had spears and bows and arrows
    How bravely you faced one
    With your sixteen pounder gun
    And you frightened them damn natives to their marrow

    [Chorus]
    Come out ye black and tans
    Come out and fight me like a man
    Show your wife how you won medals down in Flanders
    Tell her how the IRA made you run like hell away
    From the green and lovely lanes of Killashandra
    [Verse 4]

    Now the time is coming fast
    And I think them days are here
    When each English seánín, he’ll run before us
    And if there’ll be a need
    Then our kids will say “Godspeed”
    With a verse or two of singing this fine chorus

    [Chorus]
    Come out ye black and tans
    Come out and fight me like a man
    Show your wife how you won medals down in Flanders
    Tell her how the IRA made you run like hell away
    From the green and lovely lanes of Killashandra

    #Royaume_Uni #Irlande #Palestine #guerre_de_libération #colonialisme #ompérialisme #musique #IRA

  • La place des adolescent·e·s et des jeunes dans le soulèvement. Les raisons sous-jacentes

    Cet article est basé sur la contribution de Hamidreza Vasheghanifarahani, activiste et chercheur en droits de l’enfant,dans le cadre du teach-out en ligne « Solidarité avec le soulèvement Femmes, Vie, Liberté en Iran » le 7 décembre 2022, organisé par le Cambridge University and College Union (UCU), le Cambridge University Students Union, le Cambridgeshire NEU (National Education Union), le Cambridge and District TUC et MENA Solidarity Network.

    Pour de nombreux observateurs, la participation des adolescent·e·s à la « révolution de Mahsa Jina Amini » a été une surprise. Cependant, je pense qu’un examen plus approfondi du contexte iranien et de la vie politique quotidienne d’un jeune montre que cette participation est en fait au cœur du soulèvement, par sa nature même. Au cours des trois derniers mois, parallèlement à l’observation et à l’analyse des différentes formes de participation des adolescents, j’ai eu des discussions avec de nombreux jeunes et enseignant·e·s pour en savoir plus. Plus précisément, j’ai essayé de formuler une réponse à ces deux questions : pourquoi ces jeunes sont si désireux de participer à cette révolution ? Comment se situent-ils par rapport à cette révolution et à ses principales revendications : « Femme, Vie, Liberté » ?

    Dans ce court écrit, je partage certaines de ces observations et les préoccupations dont certains des adolescent·e·s m’ont fait part.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/24/la-place-des-adolescent·e·s-et-des-jeunes-dans

    #international #iran