• Iran-Irak, une guerre oubliée - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2013-10-10-Iran-Irak-une-guerre-oubliee


    Peu d’événements ont autant contribué à changer la face du Proche-Orient. Et pourtant, la première guerre du Golfe, celle qui a mis aux prises l’Irak et l’Iran entre 1980 et 1988, reste méconnue. C’est le grand mérite du #livre de Pierre Razoux, La guerre Iran-Irak. Première guerre du Golfe 1980-1988 (Perrin), de revenir sur ce conflit, le plus long du XXe siècle et aussi « [s]a dernière guerre totale » (avec un bilan humain effroyable). L’auteur a eu accès à nombre d’archives inédites, dont les bandes audio de Saddam Hussein ainsi que celles de toutes les réunions de la direction irakienne.

    @alaingresh @ag #Etats-Unis #France #Golfe #Irak #Iran #Israël #Proche-Orient #Syrie #URSS #Histoire #Armement_chimique_et_biologique #Guerre_irano-irakienne

  • Dossier de mars 2013 : bilan d’une intervention occidentale
    Dix ans après, que devient l’Irak ?, par Peter Harling
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/03/HARLING/48806

    Si l’invasion de l’#Irak par les #Etats-Unis avait bien comme objectif le contrôle du pétrole, ainsi que le confirment des documents récemment déclassifiés (lire « Echec d’une guerre pour le pétrole »), elle se solde par un échec cuisant. La guerre a également fait des centaines de milliers de victimes et déstabilisé l’Etat. Sous le masque d’une étonnante normalité persistent à Bagdad les tensions politiques et confessionnelles.
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/03/SERENI/48845

    #Islam #Kurdes #Pétrole #Religion #Violence #Politique #Corruption #Autoritarisme #Minorité_nationale #Guerre_d’Irak #Golfe

  • En Irak, un film d’animation pour raviver la culture populaire - Le Monde

    http://www.lemonde.fr/videos/video/2013/10/07/en-irak-un-film-d-animation-pour-raviver-la-culture-populaire_3490970_166908

    Dans un Irak qui peine à se reconstruire, la réalisatrice germano-irakienne Fourat Al-Jamil, avec son film d’animation en 3D Les Nuits de Bagdad, cherche à faire revivre un Bagdad ancien, presque oublié, et un conte populaire menacé de disparition.

    Sur le sujet, sur Orient XXI
    Retrouver Bagdad, une jeunesse en quête de normalité, Zahra Ali et Laurent Bonnefoy
    http://orientxxi.info/magazine/retrouver-bagdad,0376
    et
    Infinie diversité des jeunesses arabes, sur Orient XXI, Pierre Prier
    http://orientxxi.info/magazine/infinie-diversite-des-jeunesses,0360

    #culture #art #film #cinéma #Irak #mémoire

  • Irak : 30 personnes, dont 10 écoliers, tuées dans des violences - Libération
    http://www.liberation.fr/monde/2013/10/06/irak-attentats-contre-un-commissariat-et-une-ecole-10-morts_937330

    Quasiment aucun lieu ou évènement susceptibles d’attirer les foules n’est à l’abri des violences en Irak. Les mosquées, les terrains de football, les mariages, les enterrements et même des endroits ultra-sécurisés comme les prisons sont régulièrement pris pour cible.

    Le pays connaît un regain de violences inédit depuis cinq ans du fait de l’aggravation des tensions confessionnelles entre chiites et sunnites et ce en dépit des opérations —parmi les plus importantes depuis le retrait en 2011 des troupes américaines— récemment menées par les forces de sécurité.

    (...) Plus de 4.850 ont été tuées depuis le début de cette année dans des violences, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources policières et médicales.

    2 journalistes irakiens assassinés samedi http://www.rtbf.be/info/monde/detail_irak-deux-journalistes-d-une-television-irakienne-assassines?id=8105712

    #Irak

  • Colloque : L’anthropologie du pétrole (Erbil, 8-9 octobre 2013) | Institut français du Proche-Orient - Ifpo
    http://www.ifporient.org/node/1367

    les problématiques liées à l’extraction d’hydrocarbures sont peu traitées, voire maltraitées par les sciences sociales. Aussi convient-il d’affiner des analyses qui sont trop souvent orientées par des présupposés idéologiques telles que la malédiction pétrolière (oil curse) ou la maladie hollandaise (dutch disease). L’objectif de la table ronde est notamment d’étudier le fonctionnement de sociétés pluriethniques et/ou pluriconfessionnelles dans le cadre des économies globalisées d’États producteurs de pétrole. Seront notamment abordées les questions traitant de souveraineté nationale, de décentralisation, du fédéralisme, du régionalisme et d’identité tribale et religieuse.
    Dans une perspective comparatiste et pluridisciplinaire qui a pour ambition de croiser les regards des anthropologues, des sociologues, des politistes, des économistes, des géographes et des historiens, la table ronde vise à enrichir la réflexion en conviant des spécialistes de plusieurs pays à parler de cas d’études comme l’Irak, le Golfe arabo-persique, le Yémen, la Libye, l’Azerbaïdjan, le Nigeria, le Venezuela ou la Norvège. Trois dimensions principales sont explorées :

    Les transformations sociales et les changements politico-identitaires liés à la production pétrolière et gazière. A partir d’observations de terrain, il s’agit de centrer le regard sur les lieux de gisements en s’intéressant au fonctionnement quotidien des compagnies pétrolières nationales et multinationales, aux relations de travail avec la population environnante, aux perceptions réciproques des pétroliers et des autochtones, à l’émergence de nouveaux acteurs (chinois, malais, indiens, coréens, etc.), à la mise en œuvre de la responsabilité sociale des entreprises et aux effets de la modernité industrielle sur la culture locale des sociétés dites « traditionnelles ».
    L’économie politique des hydrocarbures. L’objectif est de s’interroger sur la façon dont la manne pétrolière affecte la trajectoire des États et des régions autonomes (cas du Kurdistan d’Irak), modifie les pratiques de gouvernement et finance les pouvoirs publics, notamment les appareils coercitifs de régimes autoritaires et répressifs engagés dans des conflits armés, etc.
    La déconstruction des théories de la malédiction pétrolière. Il s’agit ici d’examiner en profondeur la relation entre pétrole, violence, corruption et autoritarisme. Celle-ci n’est pas systématique et interroge donc les présupposés économiques de la maladie hollandaise tels qu’ils ont pu être transcrits en science politique.

    #irak
    #pétrole

  • Elections au Kurdistan irakien sur fond de violences régionales

    http://news.yahoo.com/iraqs-kurds-vote-amid-rows-regional-tensions-030116121.html

    Iraq’s Kurds vote on Saturday for their parliament as the autonomous region grapples with disputes with the federal government while fellow Kurds fight bloody battles across the border in Syria.The legislative election also comes amid questions over the future of the Kurdish nation, spread across historically hostile countries that have more recently either shown a willingness to discuss Kurdish demands or been in conflict, allowing Kurds to carve out their own territory.The vote is the first of its kind to be held in Kurdistan, a three-province autonomous region in north Iraq, in more than four years.It will see three main parties jostle for position in the Kurdish parliament, with long-term implications both domestically and farther afield.

    #Kurdistan #Irak #élections #kurdes #minorité

  • #Syrie / La #Guerre en replay
    http://www.larevuedesressources.org/syrie-la-guerre-en-replay,2624.html

    Les choses qui changent ont tendance à se remettre en place de la même manière jouées par d’autres. Ici on remarque l’évocation des alliés : « Il (Kerry) a dit que le mot d’ordre n’était pas la confiance mais la vérification, "vérifier et encore vérifier", rapporte le sénateur Dick Durbin, de D-Ill, récapitulant le message de Kerry lors de la session [de la réunion à huis clos du Comité des affaires étrangères du Sénat]. "Je pense que cela reflète le fait que nous traitons dans une zone de guerre, où la (...)

    #Interventions #Jean_Baudrillard #Irak #Journalisme #XXe_siècle #XXIe_siècle #Histoire #_Mohamed_Kacimi #Libye #Afghânistân #Alia_Farid #Koweït

  • IRIN Français | L’Irak 10 ans après - Les effets de la guerre sur la santé | Irak | Santé et nutrition | Paix et sécurité
    http://www.irinnews.org/fr/Report/97985/L-Irak-10-ans-après-Les-effets-de-la-guerre-sur-la-santé

    DUBAÏ, 6 mai 2013 (IRIN) - L’invasion menée par les États-Unis en Irak il y a dix ans a eu un impact négatif sur tous les secteurs de développement, et en particulier le système de santé.

    L’invasion de 2003 et les conflits récurrents ont eu un impact indéniable sur le système de santé irakien. (Consultez les articles sur les conséquences du conflit irakien sur la santé publiés dans la revue médicale britannique The Lancet.) Le conflit a sévèrement perturbé la fourniture des soins de santé de base, les services de contrôle et de prévention des maladies ainsi que les infrastructures de recherche. Diverses contraintes – notamment la situation sécuritaire fragile et le manque de services liés à l’eau et à l’électricité – entravent les initiatives visant à remettre le système de santé irakien sur les rails.

    L’impact des dommages infligés au pays par l’invasion se ressent encore aujourd’hui.

    Des séquelles durables

    L’Irak avait fait des soins de santé une priorité depuis les années 1920 au moins, époque à laquelle le Collège royal de médecine a été créé pour former les médecins dans le pays. Dès les années 1970, le système de santé irakien est « l’un des plus avancés » de la région, selon Omar Al-Dewachi, chercheur et docteur en médecine qui a travaillé en Irak dans les années 1990 avant d’émigrer aux États-Unis. Les indicateurs de santé se sont améliorés de manière rapide et significative dans les années 1970 et 1980 avant de se détériorer après la première guerre du Golfe en 1991, qui a provoqué la destruction des infrastructures de santé, et sous l’effet des sanctions imposées pendant dix ans, qui ont entraîné une réduction drastique des dépenses publiques en matière de santé et une fuite des cerveaux dans le secteur médical.

    Suite à l’invasion de 2003, le système de santé s’est sensiblement dégradé, et Mac Skelton, un contributeur du projet Costs of War, craint qu’il ne se rétablisse jamais. Entre 2003 et 2007, la moitié des 18 000 médecins que comptait encore l’Irak a quitté le pays, selon Medact, une organisation caritative internationale basée en Grande-Bretagne. Rares sont ceux qui pensent revenir un jour.

    « Retrouver un système [de soins de santé] solide et d’excellente qualité va demander du temps », a dit à IRIN M. Skelton. « Il est facile de reconstruire des infrastructures, mais il est plus difficile d’inverser des mouvements migratoires ».

    Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en 2011, l’Irak disposait de 7,8 médecins pour 10 000 habitants – le ratio médecin-patient est deux, trois ou quatre fois plus élevé dans les pays voisins, comme la Jordanie, le Liban, la Syrie et même le Territoire palestinien occupé. Dans le monde musulman, seuls l’Afghanistan, Djibouti, le Maroc, la Somalie, le Soudan du Sud et le Yémen comptent moins de médecins par habitant que l’Irak.

    Dans un article récemment publié dans The Lancet, l’organisation non gouvernementale (ONG) Médecins sans Frontières (MSF) a indiqué que « jusqu’à maintenant, il est extrêmement difficile de trouver des médecins irakiens prêts à travailler dans certaines zones, car ils craignent pour leur sécurité ».

    Selon MSF, plusieurs zones isolées n’ont pas bénéficié des efforts déployés par le gouvernement pour la reconstruction et le développement du pays, « privant d’accès aux soins de base des milliers d’Irakiens ».

    La grande majorité des familles – 96,4 pour cent – ne disposent d’aucune assurance santé et 40 pour cent de la population considère que la qualité des services de soins de santé de leur région est mauvaise ou très mauvaise, a révélé l’Iraq Knowledge Network (IKN), une enquête conduite en 2011.

    La mauvaise qualité des soins de santé en Irak pousse bon nombre d’Irakiens à se faire soigner à l’étranger : ils sont de plus en plus nombreux à vendre leur maison, leur voiture et d’autres biens pour obtenir l’argent nécessaire, selon M. Skelton, qui s’est entretenu avec des Irakiens soignés au Liban.

    Les chercheurs essayent encore de déterminer dans quelle mesure l’utilisation de phosphore blanc et d’uranium appauvri – un métal radioactif contenu dans les obus perforants utilisés par les Britanniques et les Américains - a contribué à l’augmentation des taux de cancer et des anomalies congénitales.

    Les dommages environnementaux causés par la guerre – la détérioration des forêts et des zones humides, la destruction de la faune, les émissions de gaz à effet de serre, la pollution de l’air – auront également un impact à long terme sur la santé, selon le projet Costs of War.

    Santé mentale

    Une étude menée en 2007 par le gouvernement et par l’OMS a conclu que plus d’un tiers des personnes interrogées présentaient « une détresse psychologique significative » et relevaient potentiellement de la psychiatrie. Selon une étude sur la santé mentale menée par le gouvernement en 2009, les déplacements de masse, le climat de peur, la torture, les morts et la violence ont contribué au taux élevé de maladies mentales dans le pays.

    Selon un nouveau rapport rendu public le mois dernier par MSF, la santé mentale est encore un problème majeur dans le pays.

    « Le pays a été dévasté par des décennies de conflit et d’instabilité, ce qui a poussé un grand nombre d’Irakiens jusqu’au bout de leurs limites », a indiqué Helen O’Neill, chef de mission pour MSF en Irak, dans une déclaration.

    « Mentalement épuisés par les expériences qu’ils ont vécues, bon nombre d’entre eux ont du mal à comprendre ce qu’il leur arrive. Le tabou de la maladie mentale et le manque de services de santé mentale accessibles à la population aggravent les sentiments d’isolement et de désespoir ».

  • Kurdistan(s) : la préfiguration d’une nouvelle carte du Moyen-Orient ?

    sur Rumor via @rumor

    http://rumor.hypotheses.org/2793

    Date 29 septembre 2012

    L’autonomisation récente des régions kurdes de Syrie, abandonnées (en apparence en tout cas) par l’armée syrienne, après des années d’autonomisation du Kurdistan d’Irak (KRG : Kurdistan Regional Government), représentent-elles les premières étapes d’une reconfiguration majeure de la carte du Moyen-Orient ? Ce n’est l’objectif de ce billet que de répondre à cette question mais de signaler, autour de ces transformations, une multiplicité de réflexions et de débats, non seulement dans les milieux politiques concernés et dans la presse internationale mais également parmi les chercheurs.
    L’utopie d’un grand Kurdistan

    Le New York Times publie ainsi ce week-end un article analysant l’évolution de la région kurde syrienne et la manière dont les partis kurdes présents sur place s’organisent pour pérenniser la situation. L’article est accompagné d’une magnifique représentation cartographique du Kurdistan,

    #kurdistan #proche-orient #turquie #irak #cartographie

    • Merci pour le signalement épatant. Si je peux me permettre : outre les aspirations kurdes, il faudrait s’interroger sur l’accueil et les soutiens d’un tel « État » dans son propre environnement géopolitique. Parce que bon, si c’est pour avoir pour voisins immédiats l’Irak, la Syrie, l’Iran et la Turquie et n’avoir pour réels amis que les magouilleurs du Mossad israélien, ça n’est pas forcément une situation d’avenir ni, surtout, un facteur de « stabilisation » de la région :
      http://en.wikipedia.org/wiki/Israeli–Kurdish_relations
      (Cette suspecte proximité/collaboration constitue zi elephant in ze room, quand on évoque les mouvements kurdes avec des interlocuteurs arabes.)

      Ce qui fait que la publication de cartes réalisant un « grand Kurdistan » ravive d’autres suspicions régionales : tentation d’un grand Israël avec, en parallèle, le démembrement des États de la région (Ben Gourion 1954).

    • Celle de la Turquie est officielle et assumée (et la Turquie est membre de l’OTAN). Et ça n’est pas forcément avec l’assentiment délirant de sa population ; ça peut être un élément de tensions populaires. À l’inverse, la présence d’agents du Mossad auprès des Kurdes est officieuse.

    • Mais du coup, le gouvernement turc et les mouvements kurdes s’accommodent d’être alliés avec les mêmes ? Ça doit être bizarre quand il s’agit de donner du renseignement…

    • @baroug : ménager la chèvre et le choux est un jeu que tout pays joue. Pour ce cas précis, note que, puisqu’il s’agit d’infos officieuses, on n’a pas forcément grand chose de précis. On a de nombreux éléments suggérant une forte implication du Mossad auprès des kurdes irakiens. Or l’article de Rumor insiste sur le fait que les mouvements kurdes sont dans des situations différentes. De fait, est-ce que le Mossad entraîne aussi les kurdes de Syrie (auxquels il semble qu’Assad laisse une certaine latitude pour aller titiller son voisin turc ou faire tampon face aux entrées par cette frontière), et les kurdes de Turquie (allié militaire récemment, et membre de l’OTAN), je n’en sais rien : le soutien direct aux kurdes d’Irak ne permettant pas directement d’extrapoler aux autres.

      @reka : je ne suis vraiment pas un spécialiste de la Turquie et des mouvements kurdes. À part signaler que toute évocation des mouvements séparatistes ou indépendantistes provoque, chez les arabes, le rappel de Sykes-Picot et parfois de la lettre de Ben Gourion, je ne peux pas aller bien loin. C’est pour ça que ça m’intéresserait d’avoir l’opinion des spécialistes de Rumor.

    • Contre l’Iran, le Mossad a renforcé ses infiltrations chez les Kurdes d’Irak - par Georges “I Know Things” Malbrunot
      http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2012/01/contre-liran-le-mossad-a-renfo.html

      La collaboration entre le Mossad et les services de renseignements kurdes d’Irak n’est pas nouvelle. Elle était assez forte sous le Shah, avant de connaître un ralentissement à l’avènement de la République islamique d’Iran en 1979. Mais profitant de l’invasion américaine de l’Irak en 2003, les espions israéliens ont de nouveau infiltré les régions kurdes du nord de l’Irak, avec l’aval des autorités locales, en particulier de Massoud Barzani, le chef de la région kurde autonome.

      Sur place, les agents du Mossad ou d’anciens militaires israéliens entraînent discrètement les forces de sécurité kurdes. Mais ces dernières années, avec une menace nucléaire iranienne de plus en plus pressante, l’Etat hébreu s’est surtout servi du Kurdistan comme d’une base à partir de laquelle ses agents pouvaient recruter des opposants kurdes iraniens réfugiés dans le secteur, avant de les envoyer en mission de l’autre côté de la frontière en Iran.

    • ravi de voir cette discussion enclenchée autour de ce billet ! Je n’ai pu assister qu’à la journée d’aujourd’hui de ce colloque sur le Kurdistan d’Irak. Il n’y a rien eu sur les relations israélo-kurdes. En revanche, des papiers intéressants sur les relations transfrontalières KRG/Iran (commerce largement informel : essence, alcool, cigarettes, etc.). D’autre part, un autre papier sur les logiques des investissements turcs au Kurdistan, avec deux logiques à l’oeuvre : d’une part, le projet turc d’Etat commerçant (trading State) visant à utiliser le commerce comme forme d’arrimage de la région élargie à la Turquie, se traduisant par des investissements lourds dans le BTP, l’énergie (pétrole bien sûr mais aussi gaz), ainsi que de l’exportation de biens manufacturés en Turquie. Dans cette logique, ce sont de grands groupes turcs qui sont à la manoeuvre. Deuxième orientation, des investisseurs kurdes turcs pour qui faire du commerce avec le Kurdistan revient d’une certaine manière assez indirecte à conforter le projet transnational kurde... Une des questions posées concernait la pérennité du projet de trading State turc. Quand on voit comment la relation avec la Syrie s’est effondrée en qqs mois et quand on mesure par ailleurs la méfiance turque à l’égard d’une construction kurde qui se ferait trop forte et menaçante...

    • par ailleurs je me permet de signaler, à propos du point de vue turc, les toujours très utiles analyses de Jean Marcou consacrées à la question kurde : http://ovipot.hypotheses.org/category/question-kurde
      et d’autre part, Barthèlemy E., 2012, Le couple israélo-turc, vers une réconciliation possible ?, Observatoire de la Vie Politique Turque. 14 septembre 2012, < http://ovipot.hypotheses.org/7813 > (consultation le 3 octobre 2012)

    • Is #Ankara Getting Deeper Into The Iraqi Quicksand?
      http://www.ipsnews.net/2014/05/ankara-getting-deeper-iraqi-quicksand

      ANKARA, May 25 2014 (IPS) - The decision late Thursday by the #Kurdistan Regional Government (KRG) to proceed with its first shipment of crude oil to Europe out of the port of Ceyhan in southern Turkey has received mixed reactions from all the parties concerned.

      What may be seen by the Turkish government as a blessing, at a time that faith in the future of the country’s economy is wavering, may prove a political curse in Ankara’s already troubled relations with Baghdad.

      It took less than 24 hours for the central government of Iraq to react to the news. Late Friday afternoon the Iraqi Ministry of Oil announced that it had “filed with the International Chamber of Commerce (ICC) in Paris a Request for Arbitration against the Republic of Turkey and its state-owned pipeline operator Botas, seeking to stop the unauthorised transportation, storage and loading” of KRG-originating oil to one of the two Iraq-Turkey pipelines, running from Kirkuk in Iraq to Ceyhan.

      Turkey’s Kurdish Problem Likely to Worsen After ISIS Gains in Iraq
      http://www.ipsnews.net/2014/06/turkeys-kurdish-problem-likely-worsen-isis-gains-iraq

      The increasingly assertive stance of KRG with respect to Baghdad’s authority, manifested a fortnight ago through oil exports via Turkey unauthorised by Iraq’s central government, and the occupation on June 12 by KRG soldiers of the oil-rich city of Kirkuk, nominally within Baghdad’s jurisdiction but over which Iraq Kurds have territorial claims, may be flares fired across the bow of the Iraqi ship that mark the intention of KRG’s leadership to proceed with full independence in a not so distant future.

      Signalling of such intention is likely to provide ammunition to the separatists in the neighbouring countries: Syria, Iran and Turkey, whose ethnically Kurdish inhabitants form a society of 30 to 35 million people. Turkish ethnic Kurds represent approximately one-third of this group.

      KRG’s ambitions are currently enhanced by the occupation on June 10 of Iraq’s second largest city, Mosul, by ISIS, a Sunni jihadist organisation affiliated until recently with Al Qaeda.

      KRG has used ISIS’s aggression as a justification to annex Kirkuk, in order to spare it from jihadist rule. As the central Iraqi government is weak and its army in decomposition, it is unlikely that KRG will ever return Kirkuk to its former status.

      According to experts in the fossil energy industry, the combined revenues from its own and Kirkuk’s oil production would endow KRG with enough financial resources to survive as an independent state. Political analysts in the region already speculate that in such a scenario, the United States, Saudi Arabia and Israel may eventually support the creation of a stand-alone Kurdistan, granting it legitimacy and status.

      An outcome of this kind bears high probability that Turkish, Iranian and Syrian ethnic Kurds will be tempted to join their cousins of northern Iraq and get a taste of the prosperity that comes with petro-dollars, although KRG leaders will most likely temporarily dissuade such a rush to transnational independence movements in their region.

      KRG needs Turkey at present, and may need Syria in the future, for its oil exports and economic viability.

      #Turquie #Irak #pipelines #hydrocarbures