• Quelques twitts à propos de la #zemmouroïd

    Le racisme obsessionnel de Zemmour est l’expression d’une stratégie de survie classique de l’immigré, qui, ne supportant pas sa position minoritaire, cherche par suradhésion une place au sein du système qui a vocation à le discriminer. (1/12)

    Il est le reflet du racisme endémique au sein des classes élitaires, qui requièrent des gages à tout membre d’une minorité avant de lui offrir une place et l’intégrer.
    Il en devient ainsi l’idiot utile. Mais plus grave encore : un traître et l’incarnation de la lâcheté. (2/12)

    Cette position inassumable, extrêmement violente, est ce qui explique son obsession contre ce qu’il prétend être la lâcheté des « progressistes », sans qui il aurait été soit exterminé, soit systématiquement discriminé : il les hait de ce qu’il sait leur devoir. (3/12)

    Elle rencontre un écho important au sein de la société pour une simple raison : nous sommes des millions à accumuler des frustrations du fait de nos compromissions avec un système dont on sait qu’il nous a détruit intérieurement, et saccagé nos semblables qui y ont résisté. (4/12)

    Elle explique pourquoi il est par tant d’autres considéré comme un guignol, un bateleur : on ne voit en lui que l’archétype du soumis. Que toute une partie de l’extrême droite antisémite, dont Soral, se régale de lui, dit tout au sujet du chemin qu’il a pris. (5/12)

    Là où la gauche commet une erreur fondamentale, c’est en ne comprenant pas que ces turpitudes et cette violence l’ont poussé à construire une puissante pensée pour sublimer la violence et le dégoût qu’autrement, de lui-même, il ressentirait. (6/12).

    Zemmour est beaucoup plus puissant et armé intellectuellement qu’un quelconque des hérauts du progressisme contemporain qui, depuis des années, ont cessé de penser la société. Au-delà de ses fixations identitaires, il touche un clef : l’idée de la France, et sa souveraineté (7/12)

    Comme tous les lâches, il évite le principal écueil, la véritable raison de l’effondrement de son pays : sa colonisation américaine et la destruction de ses traditions par un consumérisme, une financiarisation et un libre-échangisme forcenés.
    C’est cela qui nous a dévasté. (8/12)

    Pas les pauvres hères que nous n’aurons cessé d’exploiter et d’écraser, et qui ont été comme nous les victimes de la dévastation de nos sociétés.
    Mais il faudrait un courage immense pour l’énoncer. Et pour rompre avec un modèle économique qu’il n’aura jamais pensé. (9/12)

    Un courage immense pour dire le mépris que suscite une politique étrangère vassalisée, qui réduit le ministre des affaires étrangères au rôle de vulgaire marchand de canons, ne parlant que lorsqu’il s’agit de se plaindre ou de se féliciter de contrats d’armements. 10/12

    Un courage immense pour dire la vérité : sans rupture avec l’Union Européenne - que Zemmour veut préserver - il n’y aura jamais de sortie de cette vassalisation et de la perte de souveraineté qui nous a tous amenés à devenir les colonies d’un empire avarié. 11/12

    Un courage immense enfin, pour dire que ce sont bien eux, les Bolloré, Dassault & cie, qui ont détruit notre démocratie et produisent chaque année les flots de désespoir qui arrivent à nos pieds.
    Ceux là même qui ont fabriqué Zemmour et nous privent aujourd’hui de souveraineté.

    Juan Branco
    Source : https://threadreaderapp.com/user/anatolium
    https://twitter.com/anatolium/status/1439173526041333760?t=-LuAZEq6Npnr9VQCOElMzg&s=19
    https://www.facebook.com/groups/batiamourtsou/posts/10159469532766125

    #racisme #france #zemmour #extrême_droite #islamophobie #sexisme #histoire #femmes #médias #eric_zemmour #extrême-droite #culture_du_viol #xénophobie #metoo

    • Comme tous les lâches, il évite le principal écueil, la véritable raison de l’effondrement de son pays : sa colonisation américaine et la destruction de ses traditions par un consumérisme, une financiarisation et un libre-échangisme forcenés.
      Un courage immense pour dire la vérité : sans rupture avec l’Union Européenne - que Zemmour veut préserver - il n’y aura jamais de sortie de cette vassalisation et de la perte de souveraineté qui nous a tous amenés à devenir les colonies d’un empire avarié.
      C’est totalement faux sur ces points. Zemmour en parle largement. Il s’est même payé en direct la folledinge de l’IFRAP, Verdier-Molinié et l’a écrasée.

  • Le Monde selon #Modi, la nouvelle #puissance indienne

    « Aucune puissance au monde ne peut arrêter un pays de 1,3 milliard d’habitants. Le 21e siècle sera le siècle de l’Inde ».
    #Narendra_Modi, nationaliste de droite, à la tête de l’Inde depuis 2014, est le nouvel homme fort de la planète. 3ème personnalité la plus suivie sur Twitter, au centre de « l’Indopacifique », une nouvelle alliance contre la Chine. C’est l’histoire d’un tournant pour l’Inde et pour le monde.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/62159_1

    #film #film_documentaire #documentaire
    #Inde #Savarki #culte_de_la_personnalité #nationalisme #cachemire_indien #purge #militarisation #couvre-feu #RSS #patriotisme #religion #propagande_hindoue #colonialisme #impérialisme #BJP #parti_nationaliste_hindou #pogrom #islamophobie #Amit_Shah #Vibrant_Gujarat #hologramme #réseaux_sociaux #journée_internationale_du_yoga #yoga #soft_power #fierté_nationale #Alliance_indo-pacifique #Indo-Pacifique #armée #Routes_de_la_soie #route_de_la_soie #collier_de_perles #Chine #armes #commerce_d'armes #Ladakh #frontières #zones_disputées #disputes_frontalières #différends_frontaliers #litige_frontalier #zones_frontalières #zone-tampon #Israël #revanche_nationaliste #temple_Ajodhya #hindouisme #déchéance_de_nationalité #citizenship_amendment_act #citoyenneté #primauté_des_Hindous #résistance #milices_privées

  • Eric Zemmour : après la bourgeoisie start-up, la bourgeoisie fasciste

    Dans une émission face à Laurent Ruquier et Léa Salamé, Eric Zemmour s’est promis de réunir la bourgeoisie de droite CSP+ et les classes populaires de droite, recette qui fit ses preuves au siècle dernier et qui, si elle réussit, permet effectivement à l’extrême droite de parvenir au pouvoir.
    Pourtant, à en croire la jeune garde militante de la “Génération Z”, le mouvement né en faveur de sa candidature, s’il réussit bien à attirer les premiers, les seconds en sont fortement absents.

    En effet, Zemmour, qui semble être particulièrement obsédé par les prénoms, ne paraît être entouré que par des Stanislas d’école de commerce et des Jean-Eude de Sciences Po. Et pour cause.

    La pensée d’Eric Zemmour, celle du “très grand intellectuel de la droite française” est largement connue et a l’avantage, malgré son immense complexité, de pouvoir être résumée assez correctement et sans trahir l’esprit génial de son auteur, en deux ou trois phrases. 

    Tentative : la France est chrétienne et blanche par essence. Les musulmans et autres étrangers violents et fanatisés veulent, et réussiront, à remplacer les vrais Français si nous n’agissons pas. Il faudrait alors, comme il le disait à un journaliste italien, les déporter (“par avion ou par bateau”, précisait-il), ou à minima stopper toute immigration, etc. Tout a été dit sur ces positions et chez Frustration, nous pensons que rien ne sert d’ajouter du bruit au bruit et de participer au petit jeu qui consiste à s’effaroucher chaque fois qu’un éditiorialiste droitard et un intellectuel bourgeois de seconde zone lève le doigt, les laissant ainsi polariser le conflit autours de leurs thématiques. Toutefois, Eric Zemmour est désormais un quasi-candidat à la présidence de la République. Un point mort de son discours, et probablement de son programme à venir, attire alors notre attention : quelle est la pensée sociale d’Eric Zemmour ?
    Quelles sont ses positions sur l’économie, c’est-à-dire sur ce qui détermine une grande partie de nos vies ? On ne sait généralement rien, ou si peu, de sa “pensée” sur le sujet. Elle existe pourtant, et spoiler… ce n’est pas bien glorieux. 
    Eric Zemmour combat l’oligarchie mondialisée mais (étrange), celle-ci semble beaucoup l’apprécier
    La suite et les liens de cet extrait d’article : https://www.frustrationmagazine.fr/zemmour-bourgeoisie

    #racisme #france #zemmour #extrême_droite #en_vedette #islamophobie #sexisme #histoire #médias ( #eric_zemmour #extrême-droite #culture_du_viol #xénophobie #bourgeoisie qui se croit #haute_bourgeoisie #oligarchi
    #école_de_commerce #sciences_po #sciences_popo

  • Eric Zemmour : Du populaire au populisme. Août 2021 Gérard Noiriel, Faire de l’Histoire... populaire

    Zemmour et le « grand remplacement ». Enquête sur un diagnostic populiste.

    https://www.youtube.com/watch?v=aJohL4C9plY

    Ce nouveau numéro de notre magazine télévisé « Faire de l’histoire...populaire », est consacré aux « transfuges sociaux », à partir du cas Eric Zemmour. Issu d’un milieu populaire, plutôt de gauche dans sa jeunesse, c’est un exemple (loin d’être unique dans notre histoire contemporaine) de journaliste polémiste qui a fait fortune en rejoignant les rangs de l’extrême droite populiste.

    L’émission revient sur son itinéraire, ses ambitions politiques, et sur les puissants soutiens dont il bénéficie.

    Pour conclure, Gérard Noiriel explique pourquoi il ne suffit pas de critiquer les arguments de ce genre de polémistes. Il plaide pour qu’on analyse sérieusement la rhétorique (l’art de convaincre) qu’ils développent pour convaincre une partie de l’opinion.

    #Histoire #racisme #zemmour #eric_zemmour #france #islamophobie #femmes #extrême_droite #médias (en réalité #merdias ) #en_vedette #extrême-droite #populisme

  • Les prénoms de la laïcité, ou comment cacher l’islamophobie – L’image sociale
    http://imagesociale.fr/10028

    Comme tout énoncé raciste, les images de la campagne s’appuient sur une forte dimension implicite. Derrière l’apparence d’un melting-pot souriant, que l’on pourrait lire comme un éloge de la diversité d’inspiration antiraciste, le mot-clé « laïcité » donne le mode d’emploi de l’organisation des signes. « Le sous-texte, c’est que la laïcité est faite pour corriger les défauts des élèves de culture et de confession musulmanes » explique Jean-Louis Bianco, ancien président de l’Observatoire de la laïcité, supprimé par le gouvernement pour sa fidélité à l’esprit de 1905. Un siècle plus tard, la laïcité suprémaciste suggère en effet d’interpréter les affiches en cherchant les marques d’une opposition basée sur l’appartenance ethno-culturelle.

    • La sociologie survole la situation, et oublie les chiffres.
      En effet, en France les immigré·es du Maghreb donnent des prénoms de chez eux (c’est leur droit absolu), et sont, majoritairement musulmans.
      La laïcité parlant exclusivement de la religion, il est normal que l’égalité ne soit pas évoquée.
      Ni celle femme-homme, ni les autres.
      Elle est sous-entendue, puisqu’on y voit des femmes en situation égale avec d’autres.
      Allez y voir de l’"islamophobie" (terme inventé par les religieux musulmans islamistes, extrêmes, pour récupérer un terme similaire à homophobie, pour se poser en victime) c’est encore et toujours pleurnicher pour de pauvres victimes qui, depuis trois générations, se sont intégrées, pour ceux qui le voulaient, il n’y a qu’à voir ces prénoms, et noms partout dans la société, et c’est tant mieux.
      Il n’y a qu’à parler avec eux de leur ennuis à se voir stigmatiser, alors qu’ils ne veulent rien, rien d’autre que de poursuivre leur chemin.
      Se faire le relais de ceux qui pleurnichent, et ne font rien en fin de compte, et surtout pas aider ceux qui sont dans la merde, c’est fatigant, très fatigant, pour les autres.

    • Ça a déjà été référencé 8 fois sur seenthis ; mais quand ça veut pas, ça veut pas.

      « Islamophobie », un mot, un mal plus que centenaires
      https://orientxxi.info/magazine/islamophobie-un-mot-un-mal-plus-que-centenaires,1155

      La première utilisation du mot retrouvée date de 1910. Elle figure sous la plume d’un certain Alain Quellien, aujourd’hui oublié. Il proposait une définition d’une surprenante modernité :

      L’islamophobie : il y a toujours eu, et il y a encore, un préjugé contre l’islam répandu chez les peuples de civilisation occidentale et chrétienne. Pour d’aucuns, le musulman est l’ennemi naturel et irréconciliable du chrétien et de l’Européen, l’islamisme2 est la négation de la civilisation, et la barbarie, la mauvaise foi et la cruauté sont tout ce qu’on peut attendre de mieux des mahométans.

      La politique musulmane dans l’Afrique occidentale française, Paris, Émile Larose.

  • Quand s’organisait la société musulmane
    https://laviedesidees.fr/Charlotte-Courreye-Algerie-oulemas.html

    À propos de : Charlotte Courreye, L’Algérie des oulémas : une #Histoire de l’Algérie contemporaine (1931-1991), Éditions de la Sorbonne. L’Association des Oulémas algériens a joué un rôle important pendant la #décolonisation. Son objectif : faire de l’Algérie une société musulmane.

    #islam #religion #Algérie
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20210827_asseraf-2.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20210827_asseraf-2.pdf

  • #François_Malaussena sur Twitter

    Quand on voit les cartes, on peut se demander comment malgré des milliers de milliards et 20 ans à former une armée, on perd aussi facilement et aussi rapidement un pays ? Ca va être sévèrement décousu, mais un peu de #géopolitique de l’#Afghanistan.

    Fil géopolitique très complet avec #cartes, #géographie, #religions

    https://blogs.mediapart.fr/francois-malaussena/blog/190821/pourquoi-lafghanistan-est-tombe-si-vite-geopolitique-du-cimetiere-de
    https://twitter.com/malopedia/status/1427735616079474689

    #usa #réfugiés #guerre #conflits #talibans #islamisme #migration

  • #Kaoutar_HARCHI, _#Comme_nous_existons_

    Kaoutar Harchi mène dans ce livre une enquête autobiographique pour saisir, retranscrire au plus près cet état d’éveil, de peur et d ’excitation provoqué, dit-elle, « par la découverte que nous - jeunes filles et jeunes garçons identifiés comme musulmans, que nous le soyons ou pas d’ailleurs - étions perçus à l’aube des années 2000 par un ensemble d’hommes et de femmes comme un #problème. » Un livre où l’amour filial et l’éveil de la conscience politique s’entremêlent dans une langue poétique et puissante.

    http://www.actes-sud.fr/catalogue/comme-nous-existons
    #livre #islam #islamophobie

    ping @karine4 @isskein

  • Mosaïque ethno-linguistique en Afghanistan au milieu des années 1990
    https://visionscarto.net/afghanistan-ethno-linguistique

    Titre : Mosaïque ethno-linguistique en Afghanistan au début des années 2000 Mots-clés : #guerre #conflits #afghanistan #talibans #islamisme Contexte : Atlas du Monde diplomatique, 2003, page 168 et 169 Source : - Auteur : Philippe Rekacewicz Date : 1996 et 2003 #Musée_et_archives

  • Covid-19 : les Etats-Unis déconseillent de venir en France en raison du nombre d’infections
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/08/09/covid-19-dans-le-monde-journee-de-vaccination-marathon-en-tunisie-fin-du-dep

    Covid-19 : les Etats-Unis déconseillent de venir en France en raison du nombre d’infections. Les centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), agences fédérales de santé des Etats-Unis, ont formellement déconseillé à ses ressortissants de se rendre en France. « A cause de la situation en France, même les voyageurs complètement vaccinés prennent le risque d’attraper et de diffuser les variants du Covid-19 », écrivent les CDC dans un bulletin mis en ligne lundi, qui relève au niveau 4 (« très élevé ») l’avertissement sanitaire pour la France, mais aussi Israël, la Thaïlande et l’Islande. Dans une note distincte, citée par l’agence de presse Reuters, le département d’Etat a, lui, aussi relevé son avertissement concernant la France et l’Islande, appelant les ressortissants américains à « ne pas voyager » dans ces deux pays. La France, de son côté, continue de conseiller « dans toute la mesure du possible, de différer vos déplacements prévus aux Etats-Unis », compte tenu des restrictions en vigueur pour les résidents de l’espace Schengen.
    Après quasiment dix-sept mois de fermeture, la frontière terrestre entre les Etats-Unis et le Canada a rouvert, lundi, mais uniquement aux citoyens américains. A l’inverse, pour l’instant, les ressortissants canadiens ne sont pas autorisés à passer la frontière pour des voyages non essentiels. La frontière entre les deux pays, une des plus longues et plus fréquentées au monde, était fermée, depuis le 21 mars 2020, à tout voyage non essentiel. Cet assouplissement survient, pourtant, au moment où les Etats-Unis et le Canada connaissent une recrudescence des cas de Covid-19, causée par le variant Delta.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#france#islande#canada#espaceschengen#sante#frontiere#circulation#vaccination#reciprocite#voyageessentiel#variantpaysarisque

  • Covid-19 : l’Arabie saoudite rouvre ses frontières aux vaccinés pour le pèlerinage de la omra
    https://www.seneweb.com/news/International/covid-19-l-arabie-saoudite-rouvre-ses-fr_n_354436.html

    Covid-19 : l’Arabie saoudite rouvre ses frontières aux vaccinés pour le pèlerinage de la omra
    Après 18 mois de fermeture, l’Arabie saoudite a annoncé qu’elle allait rouvrir ses frontières aux pèlerins étrangers pour l’omra, à condition qu’ils soient vaccinés avec un sérum reconnu par Riyad et qu’ils se soumettent aux règles de quarantaine.L’Arabie saoudite va rouvrir le pèlerinage de la omra, le petit pèlerinage à La Mecque, aux pèlerins de l’étranger vaccinés contre le Covid-19, a rapporté dimanche 8 août l’agence de presse saoudienne officielle.Les autorités saoudiennes commenceront à accepter les demandes d’entrée dans le pays à partir de lundi, précise l’agence. Les frontières avaient été fermées il y a quelque 18 mois en raison de la pandémie due au coronavirus.
    Jusqu’à présent, seuls les pèlerins vaccinés résidant en Arabie saoudite pouvaient prétendre à un permis pour effectuer la omra. Les pèlerins étrangers désireux de se rendre à La Mecque devront également être vaccinés, avec un sérum reconnu par l’Arabie saoudite, et se soumettre aux règles de quarantaine, a ajouté l’agence saoudienne, citant le ministère chargé des pèlerinages.Le petit pèlerinage, qui contrairement au hajj peut être accompli tout au long de l’année, attire en temps normal chaque année des millions de visiteurs du monde entier. L’épidémie de Covid-19 a fortement perturbé ces pèlerinages, sources importantes de revenus pour le royaume qui rapportent quelque 10,3 milliards d’euros par an.L’Arabie saoudite avait ces dernières années investi des milliards dans l’industrie du tourisme pour diversifier son économie pétrolière. Longtemps reclus, le royaume a délivré ses premiers visas touristiques en 2019. Entre septembre 2019 et la fermeture des frontières en mars 2020, elle a délivré 400 000 visas touristiques.Le gouvernement a accéléré début août la campagne de vaccination, dans le but de relancer le tourisme et d’accueillir des événements sportifs et des spectacles. La vaccination est désormais obligatoire pour entrer dans les établissements publics et privés, y compris les établissements scolaires et les lieux de divertissement, ainsi que pour utiliser les transports publics.Depuis le début de la crise sanitaire, l’Arabie saoudite a officiellement enregistré plus de 5321 000 cas de coronavirus et plus de 8 300 décès.

    #Covid-19#migrant#migration#arabiesaoudite#sante#religion#pelerinage#islam#frontiere#circulation#tourisme#visas#vaccination

  • Covid-19 : l’Arabie saoudite va rouvrir ses frontières aux pèlerins vaccinés
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/08/08/covid-19-l-arabie-saoudite-va-rouvrir-ses-frontieres-aux-pelerins-vaccines_6

    Covid-19 : l’Arabie saoudite va rouvrir ses frontières aux pèlerins vaccinés
    L’Arabie saoudite va rouvrir les portes du pèlerinage de l’oumra (petit pèlerinage) à la Mecque aux pèlerins de l’étranger vaccinés contre le Covid-19, a rapporté, dimanche, l’agence de presse saoudienne officielle. Les autorités saoudiennes commenceront à accepter les demandes d’entrée dans le pays à partir de lundi, précise l’agence. Les frontières avaient été fermées il y a quelque dix-huit mois en raison de la pandémie.

    #Covid-19#migrant#migration#arabiesaoudite#sante#religion#islam#pelerinage#lamecque#frontiere#circulation#vaccination#pandemie

  • L’#Islande enregistre un nombre important de nouveaux cas de Covid-19
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_l-islande-enregistre-un-nombre-important-de-nouveaux-cas-de-covid-19?id=

    Malgré plus de 70% d’habitants vaccinés (#vaccination complète)
    https://www.ledauphine.com/sante/2021/08/04/quels-sont-les-pays-les-plus-vaccines-de-l-ue-et-ceux-en-retard

    Pas d’#immunité_collective mais peu de formes graves : ce que dit la nouvelle vague de contaminations en Islande | Monde | 7sur7.be
    https://www.7sur7.be/monde/pas-d-immunite-collective-mais-peu-de-formes-graves-ce-que-dit-la-nouvelle-vag

    Selon Þórólfur Guðnason, le #variant #Delta est devenu dominant en Islande et il est devenu évident que les personnes vaccinées peuvent contracter et transmettre le #Covid-19. Le nombre total de cas actifs sur l’île atteint le chiffre record de 1.304.

    “Le séquençage nous a montré que la plupart des infections peuvent être attribuées à des événements de groupe tels que des sorties en boîte de nuit dans le centre-ville de Reykjavík ou des voyages de groupe à l’étranger. Nous devrons attendre et voir si les restrictions actuelles suffiront à endiguer la vague actuelle”, a estimé l’épidémiologiste. Un rapport a été envoyé au gouvernement par les spécialistes pour faire part de leurs inquiétudes concernant la pression exercée sur le système de santé.

    Nouvelles restrictions
    Les autorités ont décidé d’offrir à ceux qui ont reçu le vaccin Janssen, principalement les jeunes, une injection de rappel de Pfizer. Selon Guðnason, le vaccin prévient cependant bien des formes graves. Environ 24 personnes ont dû être hospitalisées au cours de cette vague, soit un peu plus de 1 % des contaminés. Lors des vagues précédentes, ce chiffre était de 4 à 5 %. Environ la moitié des personnes hospitalisées ont été vaccinées. Les deux personnes qui ont été placées en soins intensifs ne sont pas vaccinées.

    L’Islande avait levé toutes ses restrictions à la fin du mois de juin après 15 mois de distance sociale, de port du masque et d’autres mesures sanitaires. Mais de nouvelles restrictions ont été à nouveau décrétées il y a quelques jours. Les bars et les clubs doivent fermer à minuit et les événements sont limités à 200 participants. En outre, le port du masque à l’intérieur est obligatoire, de même qu’une distance d’au moins un mètre.

  • Polémique après la suspension d’un imam dans la Loire
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/30/polemique-apres-la-suspension-d-un-imam-dans-la-loire_6089978_3224.html

    Le scénario s’est déroulé en trois jours et trois actes : un prêche, un tweet et un courrier. Mardi 20 juillet à Saint-Chamond (Loire), pour la fête de l’Aïd, des centaines de croyants se sont rassemblés sur un terrain en plein air, à côté de leur mosquée en construction. Au terme de son prêche, l’imam Mmadi Ahamada a cité un extrait de la sourate 33 du Coran : « Femmes musulmanes, tâchez d’obéir aux droits d’Allah et à ceux de vos époux, restez dans vos foyers et ne vous exhibez pas de la manière des femmes d’avant l’islam. »
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Fermetures et surveillance de mosquées : comment l’Etat détermine ses cibles

    Le prêche a été diffusé en direct sur Facebook. Aussitôt, une conseillère municipale Rassemblement national de la ville, Isabelle Surply, a publié l’extrait en question sur Twitter – avec une erreur : elle a remplacé « aux droits » par « au doigt » – pour le dénoncer. Jeudi 22 juillet, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a demandé par courrier à la préfète de la Loire, Catherine Séguin, de convoquer l’association qui gère la mosquée pour la sommer « de se séparer » de l’imam, et d’instruire « le non-renouvellement de son titre de séjour ».

    Le jour même à 16 heures, la préfète s’est exécutée et a convoqué les intéressés. Dans la foulée, l’imam a été suspendu provisoirement de ses fonctions par la mosquée. Le lendemain, sur Twitter, Gérald Darmanin a déclaré qu’il avait été « mis fin aux fonctions » de l’imam et Isabelle Surply s’est félicitée : « Victoire ! Suite à mon alerte, la préfecture a été saisie par Darmamin pour demander la destitution de l’imam… »

    Jeudi 29 juillet, une semaine après la convocation, il n’y avait toutefois ni destitution ni révocation. Aucune décision n’a été formellement notifiée ni à l’imam ni à la mosquée. Et si cela devait être le cas, un obstacle se dresserait face au ministère : la difficulté de justifier une telle révocation du point de vue légal, sachant que l’imam est salarié en CDI par l’association qui gère la mosquée. Et que cette dernière a d’ores et déjà saisi un cabinet d’avocats à Lyon.
    Prêtres, pasteurs et rabbins pourraient s’inquiéter

    Jusque-là, les sanctions prises à l’encontre d’imams ou de mosquées l’ont été à la suite de propos d’incitation à la haine ou de soutien à des actions terroristes. Jamais sur la base d’une lecture d’extraits du Coran. Si la décision du ministre devait se confirmer, alors prêtres, pasteurs et rabbins pourraient s’inquiéter. Un passage de la Bible dit par exemple : « Femmes, soyez soumises à vos maris » (Lettre aux Ephésiens, 5, 22-24). Il deviendrait dès lors interdit de le citer en public. Joints par Le Monde afin de savoir quel texte de loi légitime leur action, ni la préfète de la Loire ni le ministre de l’intérieur n’ont répondu.

    L’enchaînement précipité des événements interroge sur l’adéquation entre la gravité de l’injonction ministérielle et le profil de l’imam. « Tous les religieux citent des textes sacrés, explique ce dernier. Je n’ai jamais défendu l’inégalité entre hommes et femmes. Au contraire, je sermonne les hommes pour qu’ils respectent leurs épouses. » Le 11 juin, Mmadi Ahamada a évoqué dans un prêche « les droits de la femme », souligné que le mari devait être « doux » et avoir « un bon comportement » avec sa femme, et il a cité le Coran : « Il est obligatoire que tu respectes ton épouse, tu dois être bienfaisant et juste avec elle. »

    Arrivé des Comores en France en 2013 comme étudiant, Mmadi Ahamada a obtenu une licence en sciences de l’éducation à l’université de Saint-Etienne. Père de famille, salarié depuis cinq ans, il ne comprend pas la menace d’expulsion. « J’ai essayé d’expliquer à la préfète que cela briserait ma vie, mais elle ne m’a pas laissé parler », confie-t-il. Imam à Saint-Chamond depuis plus de trois ans, il donne des cours d’arabe et de Coran ouverts aux filles.

    Lecture ouverte de la religion

    Une mixité que l’on ne retrouve pas dans toutes les mosquées de France. « Je suis pour que les filles fassent des études, deviennent médecins ou ingénieurs et pas pour qu’elles restent au foyer », se défend l’imam. L’islam qu’il professe, Mmadi Ahamada l’a appris à l’Institut Mohammed VI de Rabat (Maroc), réputé pour sa lecture ouverte de la religion et officiellement chargé par la France de former ses imams.

    Ni la mosquée ni l’imam n’ont fait l’objet de signalements des services de police, de la préfecture ou de la mairie. Dans Le Progrès du 23 juillet, Hervé Reynaud, le maire Les Républicains de Saint-Chamond, a plaidé en faveur des équipes de la mosquée : « Elles sont modérées et enseignent le respect et la tolérance. »
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    Ce même jour, une pétition a été mise en ligne pour soutenir l’imam. Elle a été lancée par Karim Tazekritt, 31 ans, né à Saint-Chamond, assistant social dans l’éducation nationale. « Je travaille dans deux collèges et je vis dans la mixité toute l’année, explique-t-il. Je connais bien l’imam, il n’a aucun problème avec les femmes et ne prône ni la violence ni la haine. Il est toujours disponible et bienveillant. » Un point de vue partagé par au moins 6 400 personnes, les signataires de la pétition, parmi lesquels beaucoup de femmes.

    #islam #islamophobie #racisme

    • Et une fois de plus, un exemple de l’incompétence crasse des membres choisis pour le gouvernement, qui prennent des décisions sans aucun fondement par rapport à la loi, sans rien vérifier, et qui peuvent ensuite se faire recaler après coup. (Ou pas, comme à chaque fois le doute est permis : ils peuvent parfaitement avoir décider ça car ça fait parler sur le sujet, en disant « on a réagit » et en cajolant les oreilles racistes, même s’ils savent d’avance que ça tient pas juridiquement derrière mais qu’ils s’en battent.)

    • Prêtres, pasteurs et rabbins pourraient s’inquiéter

      Ah là oui, ça a un côté fendard quand même, avec toutes les conneries qu’ils peuvent débiter à chaque cérémonie, si on se met à les enquiquiner à chaque fois ça va devenir un poil angoissant pour eux ! (mais bon qu’ils se rassurent, y a que les imams qui seront emmerdés hein, clin d’oeil de Darmanin )

  • #Terrorisme : au nom de sa #sécurité, la #France expulse toujours plus

    Depuis 2018, l’Hexagone a expulsé plus de la moitié des islamistes radicalisés fichés et en situation de séjour irrégulier en France. Et selon la volonté du ministre de l’Intérieur, le nombre d’expulsions devrait encore augmenter. C’est un des axes du contre-terrorisme français, rapporte la Deutsche Welle.

    Agir plus vite et plus durement avec les immigrés condamnés pour des crimes graves, telle est la consigne donnée aux préfets de France par le ministre de l’Intérieur, Gérald #Darmanin, en juin. Les #titres_de_séjour sont à réexaminer, et des expulsions à prévoir pour les coupables de #crimes graves : homicide, viol, trafic de drogue, violences conjugales ou contre des dépositaires de l’autorité publique. Voilà le dernier cap fixé par la France pour améliorer la sécurité sur le territoire, rapporte la Deutsche Welle, qui fait un point sur la stratégie antiterroriste de la France.

    « En parallèle de cette mesure, le gouvernement a également publié de nouveaux #chiffres sur les expulsions », écrit le site de la radio internationale allemande : sur 23’000 #personnes_fichées, car soupçonnées de radicalisation, dans le #FSPRT - le #Fichier_de_signalements_pour_la_prévention_de_la_radicalisation_à_caractère_terroriste -, 1’115 seraient en situation irrégulière sur le territoire. Parmi elles, environ la moitié - 601 - a été expulsée ces trois dernières années. L’autre moitié serait en passe de l’être ou se trouve actuellement en prison, a précisé le gouvernement.

    Le gouvernement Macron n’est pas le seul à opérer de la sorte. Les exécutifs successifs du pays, où plus de 250 personnes ont été victimes d’attentats terroristes ces dernières années, ont répondu en durcissant les lois d’immigration. Dans ce contexte, le sujet des expulsions « est devenu plus explosif », explique le journaliste allemand, qui s’est entretenu avec un expert en contre-terrorisme français.

    Tensions dans les pays du Maghreb

    « Le profil des #terroristes_actifs en France a changé », a ainsi expliqué #Marc_Hecker, chercheur à l’Institut français des relations internationales, à la radio allemande. Selon lui, ceux qui ont perpétré les dernières attaques étaient souvent des #immigrés, des #demandeurs_d'asile ou des personnes entrées clandestinement dans le pays.

    Le chercheur pointe deux évolutions qui en découlent. Premièrement, la France a modifié sa pratique d’expulsion :

    Même si la France n’expulse pas d’individus vers les zones de guerre, la liste des pays vers lesquels aucune expulsion n’est réalisée s’est réduite au fil des années."

    Les capacités limitées des #services_de_renseignements

    Deuxièmement, dans les pays en question, la situation sécuritaire se trouve sous tension. Cela concerne avant tout les pays du Maghreb, qui ont vu les expulsions de France se multiplier. « Envoyer les personnes radicalisées vers des pays qui ne disposent pas des mêmes capacités de surveillance que la France ne fait qu’accentuer le problème pour ces pays », explique Hecker.

    « Impossible pour le moment de savoir si les expulsions permettront d’améliorer durablement la situation sécuritaire tendue de la France, mais cela devrait au moins décharger temporairement les autorités », estime la Deutsche Welle. Un des problèmes centraux reste qu’un fichier comptant 23’000 noms représente un défi de taille constant pour les services de renseignements. De plus, le #fichage de toutes les personnes qui sont passées sous les radars, comme le meurtrier de Samuel Paty ou l’attaquant de Notre-Dame de l’Assomption, à Nice, demande des moyens supplémentaires.

    Quant au changement de #profil des attaquants, il est impossible d’évaluer s’il est passager ou définitif.

    https://www.courrierinternational.com/article/vu-dallemagne-terrorisme-au-nom-de-sa-securite-la-france-expu
    #expulsions #renvois #asile #migrations #réfugiés #machine_à_expulser #islamisme #radicalisation #criminels_étrangers #statistiques #sans-papiers

    ping @cede @karine4 @isskein

  • Olfa Youssef — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Olfa_Youssef

    Ce doit être un hasard malheureux : cette femme, directrice de la Bibliothèque nationale tunisienne, auteure d’une dizaine d’ouvrages sur l’islam publiés en français (notamment chez Albin-Michel) et traduits vers l’anglais et l’arabe n’a JAMAIS eu les honneurs d’un entretien sur France-Culture. C’est vrai qu’on ne manque pas de spécialistes de l’islam hexagonaux.

    #islam

  • Islamistin setzte Kleinkind dem Dschihad aus
    https://m.tagesspiegel.de/berlin/islamistin-setzte-kleinkind-dem-dschihad-aus-tochter-nach-jahrelangem-schrecken-hochgradig-traumatisiert-prozess-in-berlin/27224252.html


    Encore une histoire à dormir debout. Quand tu prends le pire en matière de sexualité et fanatisme religieux du côté allemand et tu le mélanges bien avec la brutalité inhibée des spécimens islamistes arabes les plus primitives tu obtiens des histoires comme celle ci. Voilà ce qu’on pourrait appeller pédagogie islamo-fasciste.

    Le problème dans tout ca est la confirmation du fait qu’il suffit de peu pour nous transformer tous et toutes dans de véritables monstres.

    26.05.2021, von Frank Jansen - Tochter nach jahrelangem Schrecken hochgradig traumatisiert – Prozess in Berlin

    Nadia B. zog 2014 mit dreijährigem Kind zur Terrormiliz IS. Nun beginnt die Verhandlung gegen die Mutter, der die seelischen Qualen der Tochter egal waren.

    Das Mädchen ist heute neun Jahre alt. Diese neun Jahre werden vermutlich das gesamte Leben ruinieren. Was die kleine Amina (Name geändert) als Tochter einer fanatischen Islamistin durchgemacht hat, erscheint unfassbar. Und doch wird es von diesem Donnerstag an öffentlich zur Sprache kommen. Die Mutter, Nadia B., muss sich vor dem Staatsschutzsenat des Kammergerichts verantworten. Die Generalstaatsanwaltschaft wirft ihr neben der Mitgliedschaft in einer Terrorvereinigung unter anderem vor, die Fürsorgepflicht massiv verletzt zu haben.

    Die 41-jährige Frau war im Dezember 2014 mit ihrem Kind von Berlin in die Kriegsregion Syrien-Irak gereist, um sich der Terrormiliz „Islamischer Staat“ anzuschließen. Selbst der Kindsvater Wael C., auch ein Salafist und in Berlin als Gefährder eingestuft, wollte das nicht. Doch Nadia B., das ergeben Recherchen des Tagesspiegels, war in ihrem Wahn vom heiligen Krieg nicht aufzuhalten. Von den vielen harten Geschichten, die über Deutsche beim IS bekannt sind, ist dies eine der schlimmsten.

    Amina war drei Jahre alt, als Nadia B. mit ihr in den Krieg zog. Die Mutter hatte sich in der Berliner Salafistenszene radikalisiert. Nadia B. war 2008 von Hessen nach Berlin gezogen, tat sich mit einem Salafisten zusammen und konvertierte zum Islam. Die Fanatisierung steigerte sich offenbar durch den Einfluss ihrer Partner.

    Bis zur Ausreise zum IS heiratete Nadia B. mehrere Extremisten nach islamischem Recht. Das Schicksal der kleinen, im November 2011 geborenen Tochter, war für die Mutter offenbar zweitrangig. Und Amina musste mit zum IS, obwohl die Gefahren bekannt waren.

    Die Terrormiliz hatte im Sommer 2014 Teile Syriens und des Irak überrannt. Die Islamisten verübten Massaker und errichteten ein Regime des Schreckens. Die im Feldzug gefangen genommenen Frauen und Kinder der ethnisch religiösen Minderheit der Jesiden wurden versklavt, Gegnern der Kopf abgeschnitten. Das alles wird Nadia B. gewusst haben, als sie mit ihrer Tochter beim IS ankam. Doch die Frau war begeistert.

    Kurz nach der Ankunft bei der Terrormiliz heiratete Nadia B. wieder, diesmal den Kämpfer Ahmed C. Als dieser an die Front musste und verletzt wurde, gab sich Nadia B. als Witwe aus und tat sich mit einem weiteren IS-Mann zusammen. Doch es kam heraus, dass Ahmed noch lebte. Die Terrormiliz bestrafte Nadia B. mit Peitschenhieben. Die Frau durfte allerdings beim IS bleiben und tat sich wieder mit Ahmed C. zusammen.

    Die kleine Amina musste nicht nur den Stress aushalten, dass ihre Mutter mit wechselnden fanatischen Männern verkehrte und Ärger mit der Terrormiliz bekam. Die Angstzustände wurden noch schlimmer, als Amina im syrischen Rakka, der inoffiziellen Hauptstadt des IS, in eine Schule kam. Die Kinder mussten sich nicht nur mit dem Koran befassen, die Lehrer schilderten auch das Bestrafungssystem des IS. Bis hin zum Kopfabschneiden.

    In Rakka wurde Nadia B. wieder Mutter. Sie bekam zwei Söhne, Vater war Ahmed C. Als die Luftangriffe auf die Stadt zunahmen, setzte sich die Familie 2017 in die nordsyrische Provinz Idlib ab. In der Region sind bis heute neben dem IS auch dschihadistische Milizen mit Verbindung zu Al Qaida aktiv. Kampfflugzeuge von Syriens Diktator Baschar al Assad und der mit ihm verbündeten Russen fliegen immer wieder Angriffe. Bei einem Bombardement im Mai 2017 starb Ahmad C., vor den Augen seiner Stieftochter Amina. Das Kind musste auch mitansehen, wie einer ihrer kleinen Halbbrüder verletzt wurde.
    Der neue Mann vergewaltigte die Mutter

    Nadia B. heiratete wieder, auch diesmal nach islamischem Recht. Der neue Mann, ebenfalls IS-Kämpfer, vergewaltigte die Frau. Für Tochter Amina nahmen die Angstzustände kein Ende. Im September 2018 setzte sich Nadia B. dann mit ihren Kindern in die Türkei ab.

    Im März 2019 flogen die drei Kleinen mit einer Bekannten von Nadia B. nach Frankfurt am Main. Das Jugendamt nahm die Kinder in Obhut. Nadia B. kam kurz darauf ebenfalls nach Deutschland zurück. Und bekam ihr viertes Kind. Das Frankfurter Jugendamt nahm es ihr im August 2020 weg. An dem Tag, an dem Nadia B. festgenommen wurde.

    Die Generalstaatsanwaltschaft wirft der Frau in der Anklage auch vor, beim IS ein Sturmgewehr besessen zu haben. Und Nadia B. soll nach ihrer Ausreise zum IS weiterhin Geld von Jobcenter und Familienkasse bezogen haben, insgesamt mehr als 8000 Euro.

    #islamisme #Allemagne #femmes #enfants #guerre

  • Israel’s very popular on Weibo—thanks to China’s online Islamophobia — Quartz
    https://qz.com/1290584/israels-very-popular-on-weibo-thanks-to-chinas-online-islamophobia

    What explains Israel’s appeal on Weibo? Shimi Azar, a former manager social media manager at the embassy, told the Chinese state media outlet Global Times that a well-publicized 2014 visit to China by former Israeli president Shimon Peres helped bring about a surge in followers. But an earlier study cited in Ryan’s report noted that it was not in the top 10 in 2015.

    Another likely boost to the embassy’s popularity—its followers in China see its social media pages as an outlet for sharing Islamophobic comments, that at times become outright hate speech.

    #islamophobie #Chine

  • Dingue tout de même ce qui s’est passé pour évincer Nonna Mayer de la présidence de la FNSP. Elle se défend ici dans une tribune.
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/05/06/nonna-mayer-ceux-qui-m-attaquent-ne-respectent-pas-les-regles-du-debat-unive

    Affublée de l’étiquette d’islamo-gauchiste alors qu’elle était en lice pour la présidence de la Fondation nationale des sciences politiques, la politiste Nonna Mayer revient dans une tribune au « Monde » sur ses recherches, notamment sur l’antisémitisme, et appelle à lutter contre les préjugés minant la société française

    Tribune. Tout chercheur travaillant sur les préjugés envers l’Islam et les musulmans en France court désormais le risque de se voir accoler l’étiquette infamante « d’islamo- gauchiste ». Un terme confus, polémique, aux effets délétères.

    Le 11 mars, la veille de mon audition par le Comité de recherche formé par Louis Schweitzer pour examiner les candidatures à la présidence de la Fondation nationale des sciences politiques, un billet non signé sur le site de l’Observatoire du décolonialisme m’accusait pêle-mêle : d’avoir introduit le terme « islamophobie » à la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), de lui donner « une caution scientifique », de reprendre mot à mot la définition de feu le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), de mettre sur un pied d’égalité préjugés antisémites et islamophobes, de confondre critique légitime de la religion et attaque contre des croyants, d’importer des théories douteuses sur le genre, la race, l’intersectionnalité.

    Ce texte, au demeurant truffé d’erreurs et de contrevérités, était à l’évidence destiné à délégitimer ma candidature, et à promouvoir celle de Pascal Perrineau, présenté comme « un universitaire » défendant le « camp républicain » et handicapé par sa qualité de « mâle blanc de plus de 50 ans ». D’autres articles ont suivi, stigmatisant la démarche « militante » du sondage annuel sur le racisme de la CNCDH et des chercheurs qui l’analysent, dont je suis.

    Le dernier en date, sous la plume de Pascal Perrineau, m’associe dans une note de bas de page avec Vincent Tiberj à une « mouvance islamo-gauchiste » pour qui l’islamophobie aurait historiquement remplacé l’antisémitisme en Europe.

    Cette campagne, complaisamment relayée par certains médias (voir l’interview le 15 mars du fondateur de l’Observatoire, Xavier-Laurent Salvador, sur le site de L’Express) est grave. Elle met en cause mon intégrité scientifique. Elle vise à discréditer les travaux que je mène sur le racisme et l’antisémitisme depuis trente ans, ceux de la CNCDH, et de l’équipe de chercheurs avec qui j’analyse son enquête annuelle sur le racisme. Le temps est venu de réfuter ces accusations malveillantes. (…)

    • Je n’ai pas introduit le terme d’islamophobie à la CNCDH. Je n’en faisais pas encore partie quand, en 2013, elle engage en interne une réflexion collective sur le sens et l’usage d’un terme qui se diffuse depuis les années 2000, suite au rapport du think tank britannique Runnymede Trust. A l’issue de ce débat, la CNCDH s’est prononcée à la majorité pour l’usage du terme d’« islamophobie » défini comme « attitude d’hostilité systématique envers les musulmans, les personnes perçues comme telles et/ou envers l’islam ».

      Cette définition n’est pas inspirée par le CCIF mais par les travaux pionniers sur le préjugé du psychologue américain Gordon Allport (The Nature of Prejudice, 1954). Le terme s’est généralisé dans les sciences sociales. Elisabeth Ivarsflaten et Paul Sniderman – deux professeurs mondialement reconnus, peu suspects « d’islamo gauchisme » – l’utilisent sans complexe dans leur dernier livre sur l’acceptation des minorités musulmanes en Europe et aux Etats-Unis (The Struggle for Inclusion. Muslim minorities and the democratic ethos, University of Chicago Press, 2021).

      La critique de fond adressée à ce terme est qu’il mêlerait la « phobie » de la religion musulmane et celle de ses croyants. Il interdirait de critiquer l’islam, sous peine d’être taxé de racisme anti musulman. Mais quel serait le bon terme ? L’expression n’est sans doute pas très heureuse. Le suffixe de « phobie » évoque une peur démesurée et irrationnelle, voire des troubles psychopathologiques.

      Mais il en va de même pour les concepts de judéophobie, négrophobie, romaphobie ou homophobie, pourtant entrés dans les mœurs. Celui d’antisémitisme, qui englobe étymologiquement tous les Sémites, est tout aussi insatisfaisant pour décrire l’hostilité envers les seuls juifs. Comme le souligne Pierre-André Taguieff, « remplacer “islamophobie”, jugé trop connoté, par “racisme antimusulman” ou “musulmanophobie” ne changerait rien. Ces expressions seraient exploitées par les mêmes milieux islamistes avec les mêmes objectifs » (« Petites leçons pour éviter tout amalgame », lemonde.fr).

      J’emploie ce terme dans mes recherches sans arrière-pensée, pour désigner l’aversion envers l’islam et/ou les musulmans. Mais il est rare de critiquer une religion, sur des bases philosophiques ou éthiques, en faisant abstraction des hommes et des femmes qui s’en réclament. Ce sont les enquêtés pour qui l’islam et ses pratiques font problème, même invisibles dans l’espace public (prières, jeûne du Ramadan, interdits alimentaires), qui ont le plus de préjugés envers les musulmans et plus largement les immigrés. Et loin de s’enraciner dans les valeurs « républicaines » que menacerait un islam intolérant, les critiques les plus fortes viennent des moins attachés à la laïcité, des moins enclins à défendre les droits des femmes et des minorités sexuelles.
      Me voir reprocher d’accorder dans mes travaux plus d’importance à l’islamophobie qu’à l’antisémitisme et d’être indifférente au fait qu’on tue des juifs en Europe m’est intolérable, alors qu’une partie de ma famille paternelle a été exterminée à Auschwitz. Les mutations de l’antisémitisme sont au cœur de mes travaux sur les préjugés depuis vingt ans. J’ai montré que les violences antisémites en France ont explosé en 2000 après la seconde Intifada, les plus meurtrières étant commises au nom du jihad, à l’école juive Ozar Hatorah de Toulouse en 2012 (4 morts), à l’Hyper Cacher en 2015 (4 morts).

      Je souligne toutefois plusieurs paradoxes (« Permanences et renouveau de l’antisémitisme en France », dans Race et racisme, Le Seuil, 2020). Les opinions ne suivent pas la même logique que les comportements. Les violences à l’égard des juifs ont suscité en retour indignation et compassion. C’est depuis 2000 que l’image des juifs de France s’améliore sur notre indice de tolérance, jusqu’à devenir la minorité la mieux considérée.

      Mais les préjugés multiséculaires associant les juifs à l’argent et au pouvoir n’ont pas disparu pour autant et ils peuvent encore tuer : c’est en leur nom qu’Ilan Halimi, en 2006, a été kidnappé et torturé à mort, parce que « les juifs ont de l’argent ». Ce sont ces vieux préjugés qui structurent le champ des opinions antisémites en France aujourd’hui, plus que le « nouvel antisémitisme » animé par la critique d’Israël et du sionisme. Si les violences antijuifs sont effectivement attisées par le conflit israélo-palestinien, l’opinion dans sa majorité y est plutôt indifférente, rejetant ses protagonistes dos à dos.

      Ce n’est pas minimiser l’antisémitisme, encore moins nier sa spécificité et celle de la Shoah, que de comparer ce préjugé aux autres, pour mieux le combattre. D’observer que l’hostilité aux juifs s’étend souvent à d’autres minorités, dans un même réflexe « ethnocentriste » rejetant « des manières de vivre, de croire ou de penser qui nous sont étrangères » (Claude Levi-Strauss, Race et histoire, Gallimard, 1952).

      De voir que ces préjugés, au-delà de leurs différences, ont des origines communes, à commencer par l’ignorance, reflétant « la raison des sots » (Voltaire). Qu’en France comme dans toute l’Europe les juifs sont mieux acceptés que les musulmans, qui eux-mêmes le sont beaucoup plus que les Roms, partout les moins aimés.

      Un profond malaise identitaire

      Qu’est-ce enfin que « l’islamo-gauchisme » ? Quand Pierre-André Taguieff (La Nouvelle judéophobie, Mille et Une Nuits, 2002) lance l’expression pour décrire les convergences entre groupuscules militants antisionistes d’extrême gauche et islamistes défendant la cause palestinienne, elle a un sens précis.

      Mais son dernier livre (Liaisons dangereuses. Islamo-nazisme, islamo-gauchisme, Hermann, 120 p., 14 €) en a tellement élargi le champ qu’il rend les contours de cette mouvance militante insaisissables et fait de l’islamo-gauchisme un fourre-tout idéologique, où voisinent « victimisme pro islamique », décolonialisme, racialisme, intersectionnalité et féminisme « misandre » (sexiste, utilisant la « théorie du genre » pour inciter « à la haine du mâle blanc hétéro »).
      L’approche, plus polémique que scientifique, traduit surtout un profond malaise identitaire face à une société multiculturelle où les femmes, les LGBT, les minorités ethniques et religieuses cherchent à faire entendre leur voix, et où les travaux des sciences sociales montrent que les inégalités liées au genre et à l’origine se combinent avec celles que découpe la classe, le diplôme, le revenu. C’est cela l’intersectionnalité, une méthode courante consistant à croiser les facteurs explicatifs, rien d’autre !

      Les nouveaux inquisiteurs

      Ceux qui m’attaquent ne respectent pas les règles du débat universitaire, celles d’un échange serein, d’arguments rationnels, étayés par des faits. Leur combat est politique. Il s’inscrit dans le droit fil des propos du ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, et de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Frédérique Vidal, dénonçant à des fins électorales les « ravages » d’un « islamo-gauchisme » qui « gangrènerait » l’université. Ces nouveaux inquisiteurs mènent une chasse aux sorcières. Ils feraient mieux de lutter contre les préjugés bien réels qui minent la société française, quels que soient les mots utilisés pour les décrire.