• #VendrediLecture

    #Islamophobie. France :
    Une « nouvelle laïcité » toujours plus répressive.

    Texte de Rafik Chekkat + nombreuses ressources en description 👀
    https://archive.org/details/nouvelle-laicite-repressive


    (vaut mieux cliquer sur ce lien plutôt que le lecteur pour avoir accès aux ressources "pour aller plus loin")

    lien direct de l’article : https://seenthis.net/messages/1016117

    Merci pour vos écoutes et vos partages 🙏

  • #Islamophobie
    France. Une « nouvelle laïcité » toujours plus répressive

    article de Rafik Chekkat pour Orient XXI

    https://orientxxi.info/magazine/abaya-interdite-a-l-ecole-ou-l-extension-d-une-laicite-repressive,6676

    Avec sa décision d’interdire l’abaya dans les établissements scolaires, le ministre de l’éducation nationale Gabriel Attal poursuit l’encadrement politique du religieux. Cette « nouvelle laïcité » que promeut à son tour Emmanuel Macron entraine une stigmatisation toujours plus poussée des musulman·es et assigne le corps éducatif au rôle de police des intentions.

    (lecture audio en cours d’upload chez @karacole )

  • Les hijabeuses empêchées de jouer au sein de la FFF : une nouvelle décision islamophobe du Conseil d’État
    https://www.revolutionpermanente.fr/Les-hijabeuses-empechees-de-jouer-au-sein-de-la-FFF-une-nouvell

    Les hijabeuses ont contesté devant le Conseil d’État l’article 1 des statuts de la FFF qui interdit le port de « signes ou tenues manifestant ostensiblement un appartenance religieuse » au cours des matchs. La juridiction a validé car cette interdiction permettrait « de prévenir tout affrontement ou confrontation ». Une décision dans la droite lignée des arrêts anti-burkini et témoignant du caractère réactionnaire de cette institution.

    #football #discriminations #islamophobie #foulard

  • Extrême droite : le Premier ministre Narendra Modi, l’invité d’honneur de Macron pour le 14 Juillet…

    … cette tendance à mettre tout le monde au pas, et surtout les musulmans, dont l’apport à l’histoire de l’Inde est sérieusement récrit ces temps-ci. Ce sont des chapitres entiers que l’on gomme des programmes scolaires. Les empereurs moghols, deux siècles d’histoire du sous-continent ? Connais pas, c’est vieux tout ça. Les musulmans, Modi, ne les gomme pas seulement des manuels. En 2002, il a soufflé sur les braises d’un affrontement communautaire qui a fait près de 2 000 morts, sans compter le viol généralisé des femmes musulmanes. Un pogrom géant dont il ne s’est jamais expliqué. Pas grave, la justice l’a blanchi, dix ans plus tard. Un documentaire de la BBC l’accusant d’être « directement responsable » de l’affaire a été interdit de diffusion.

    Pogrom géant

    Les chrétiens ? Prière de marcher les yeux baissés. Des lois anticonversion, votées dans 11 Etats sur 29, punissent de la prison à vie ceux qui abandonnent l’hindouisme sans l’accord du préfet, qui refuse systématiquement. Apostats, pas chez moi. Même le cinéma est prié de se mettre aux longs-métrages « patriotiques ». Bollywood résiste encore, mais pour combien de temps ?

    On ne va sans doute pas trop parler droits de l’homme en juillet, pas plus que lors de la dernière visite de Modi à Paris, où un Emmanuel #Macron plus onctueux et tactile que jamais avait offert à son hôte une visite guidée du château de Versailles. Modi s’était montré ravi de tant de délicatesse. Il faut dire que l’Elysée avait pudiquement détourné les yeux des liens l’unissant à un sulfureux homme d’affaires du nom de #Gautam_Adani, devenu la première fortune d’Asie en très peu de temps. « Quand l’Etat indien vend ses bijoux de famille, il les vend à un seul homme, l’oligarque en chef du régime, Adani, soutien de Modi depuis toujours. Total, qui a vite compris qu’Adani était incontournable, a pris le risque de créer plusieurs joint-ventures avec lui », assène Jaffrelot. Rahul Gandhi connaissait bien ce dossier, qu’il instruisait avec ardeur, mais, pas de chance, voilà qu’on va lui passer les bracelets.

    (Le Canard enchaîné, 10 mai 2023)

    #Narendra_Modi #Inde #racisme #islamophobie #persécutions #islam #musulmans #nationalisme #extrême_droite

  • L’impérialisme woke Chris Hedges - Investig’action

    Chris Hedges nous explique brillamment pourquoi l’antiracisme et le féminisme, lorsqu’ils ne visent pas à combattre l’oppresseur au nom des opprimés, se révèlent être de grosses arnaques. Articulées uniquement sur des postures morales, la politique identitaire et la diversité promues par la classe dominante servent en réalité à rendre les structures de domination plus présentables. Les réactionnaires et l’extrême droite leur donnent la réplique, tandis qu’on passe à côté de l’essentiel. Nos oligarques ne pourraient pas rêver mieux. (IGA)


    Photo : Identity Politics – by Mr. Fish

    La politique identitaire et la diversité vont-elles résoudre le délabrement social, économique et politique qui ronge les États-Unis ? Le meurtre brutal de Tyre Nichols par cinq policiers de Memphis devrait suffire à faire imploser ce fantasme. Non seulement ces officiers sont noirs – tout comme Tyre Nichols, mais le service de police de la ville est dirigé par Cerelyn Davis, une femme noire elle aussi. Pourtant, rien de tout cela n’a aidé Nichols, nouvelle victime du lynchage policier des temps modernes.

    Les militaristes, les grands patrons, les oligarques, les politiciens, les universitaires et les conglomérats médiatiques se font les champions de la politique identitaire et de la diversité. Et pour cause, ces concepts ne font rien pour résoudre les injustices systémiques ni le fléau de la guerre permanente qui accablent les États-Unis. Cela occupe les progressistes et les personnes instruites avec un activisme bon marché qui non seulement se révèle inefficace, mais qui en plus exacerbe le fossé entre les privilégiés et une classe ouvrière en profonde détresse économique. Les nantis reprochent aux démunis leurs mauvaises manières, leur racisme, leurs écarts de langage et leur vulgarité, tout en ignorant les causes profondes de leur détresse économique. Les oligarques ne pourraient pas rêver de mieux.

    La vie des Amérindiens s’est-elle améliorée à la suite de la législation imposant l’assimilation et la révocation des titres fonciers tribaux imposées par Charles Curtis, le premier vice-président amérindien ? Sommes-nous mieux lotis depuis que l’on trouve à la Cour suprême Clarence Thomas, un noir qui au passage, s’oppose à la discrimination positive ? Ou avec Victoria Nuland, une autre femme qui est en fait un véritable faucon de guerre du département d’État ? Notre poursuite de la guerre permanente est-elle plus acceptable parce que Lloyd Austin, un Afro-Américain, est secrétaire à la Défense ? L’armée est-elle plus humaine parce qu’elle accepte les soldats transgenres ? Les inégalités sociales, et l’État de surveillance qui les maintiennent, sont-elles plus douces parce que Sundar Pichai – né en Inde – est le PDG de Google et d’Alphabet ? L’industrie de l’armement s’est-elle améliorée parce que Kathy J. Warden, une femme, est PDG de Northop Grumman, et qu’une autre femme, Phebe Novakovic, est PDG de General Dynamics ? Les familles des travailleurs sont-elles mieux loties avec Janet Yellen comme secrétaire au Trésor, alors qu’elle encourage l’augmentation du chômage et la « précarité de l’emploi » ? L’industrie cinématographique se porte-t-elle mieux depuis qu’une cinéaste, Kathryn Bigelow, a réalisé « Zero Dark Thirty », véritable agit-prop pour la CIA ? À propos de la CIA justement, jetez un coup d’œil à cette publicité de recrutement. Elle résume l’absurdité de la situation dans laquelle nous nous trouvons.

    Les régimes coloniaux trouvent des dirigeants indigènes dociles – « Papa Doc » François Duvalier en Haïti, Anastasio Somoza au Nicaragua, Mobutu Sese Seko au Congo, Mohammad Reza Pahlavi en Iran – prêts à faire leur sale boulot pendant qu’ils exploitent et pillent les pays qu’ils contrôlent. Pour contrecarrer les aspirations populaires à la justice, les forces de police coloniales commettent régulièrement des atrocités au nom des oppresseurs. Les combattants indigènes de la liberté qui se battent en faveur des pauvres et des marginaux sont généralement chassés du pouvoir ou assassinés, comme ce fut le cas du leader indépendantiste congolais Patrice Lumumba et du président chilien Salvador Allende. Le chef lakota Sitting Bull a été abattu par des membres de sa propre tribu, qui faisaient partie des forces de police de la réserve de Standing Rock. Si vous vous rangez du côté des opprimés, vous finirez presque toujours par être traité comme eux. C’est pourquoi le FBI, ainsi que la police de Chicago, a assassiné Fred Hampton. Ils sont très certainement impliqués aussi dans le meurtre de Malcolm X, qui qualifiait les quartiers urbains appauvris de « colonies intérieures ». Les forces de police militarisées aux États-Unis fonctionnent comme des armées d’occupation. Les policiers qui ont tué Tyre Nichols ne sont pas différents de ceux des réserves indiennes et des forces de police coloniales.

    Nous vivons sous une espèce de colonialisme d’entreprise. Les moteurs de la suprématie blanche ont construit les formes de racisme institutionnel et économique qui maintiennent les pauvres dans la pauvreté. Mais ils sont aujourd’hui dissimulés derrière des personnalités politiques attrayantes telles que Barack Obama, qualifié par Cornel West de « mascotte noire pour Wall Street ». Ces visages de la diversité sont sélectionnés et contrôlés par la classe dirigeante. Obama a été formé et promu par la machine politique de Chicago, l’une des plus sales et des plus corrompues du pays.

    « C’est une insulte aux mouvements organisés par tous ceux que ces institutions prétendent vouloir inclure », me disait en 2018 Glen Ford, le défunt rédacteur en chef de The Black Agenda Report. « Ces institutions écrivent le scénario. C’est leur feuilleton. Et elles choisissent les acteurs, les visages noirs, bruns, jaunes ou rouges qu’elles veulent. »

    Glenn Ford a qualifié ceux qui promeuvent la politique identitaire de « représentationalistes » qui « veulent voir certains Noirs représentés dans tous les secteurs du leadership, dans tous les secteurs de la société. Ils veulent des scientifiques noirs. Ils veulent des stars de cinéma noires. Ils veulent des universitaires noirs à Harvard. Ils veulent des Noirs à Wall Street. Mais c’est juste une représentation. C’est tout. »

    Le fardeau que fait peser le capitalisme sur ces personnes que les « représentationalistes » prétendent représenter nous dévoile toute l’ampleur de l’arnaque. Ainsi, les Afro-Américains ont perdu 40 % de leur richesse depuis l’effondrement financier de 2008, en raison de l’impact disproportionné de la baisse du capital immobilier, des prêts prédateurs, des saisies et des pertes d’emploi. Ils ont le deuxième taux de pauvreté le plus élevé (21,7 %), après les Amérindiens (25,9 %), suivis des Hispaniques (17,6 %) et des Blancs (9,5 %), selon le Bureau du recensement et le ministère de la Santé et des Services sociaux des États-Unis. En 2021, 28% des enfants noirs et 25% des enfants amérindiens vivaient dans la pauvreté, suivis des enfants hispaniques à 25 % et des enfants blancs à 10 %. Près de 40 % des sans-abri du pays sont des Afro-Américains, bien que les Noirs représentent environ 14 % de notre population. Ce chiffre n’inclut pas les personnes vivant dans des logements délabrés, surpeuplés ou chez des parents ou amis en raison de difficultés financières. Le taux d’incarcération des Afro-Américains est près de cinq fois supérieur à celui des Blancs.

    La politique identitaire et la diversité permettent aux pseudo-progressistes de se vautrer dans une supériorité morale larmoyante lorsqu’ils fustigent, censurent et écartent ceux qui ne se conforment pas linguistiquement au discours politiquement correct. Ce sont les nouveaux Jacobins. Ce jeu dissimule leur passivité face aux abus des multinationales, au néolibéralisme, à la guerre permanente et à la réduction des libertés civiles. Ils ne se confrontent pas aux institutions qui orchestrent l’injustice sociale et économique. Ils cherchent à rendre la classe dirigeante plus acceptable. Avec le soutien du parti démocrate, les médias libéraux, le monde universitaire et les plateformes des réseaux sociaux de la Silicon Valley diabolisent les victimes du coup d’État des multinationales et de la désindustrialisation. Ils forment leurs principales alliances politiques avec ceux qui embrassent la politique identitaire, qu’ils soient à Wall Street ou au Pentagone. Ils sont les idiots utiles de la classe milliardaire, des croisés de la morale qui élargissent les divisions au sein de la société. Des divisions que les oligarques au pouvoir encouragent pour maintenir leur contrôle.

    La diversité est importante. Mais la diversité, lorsqu’elle est dépourvue d’un programme politique qui combat l’oppresseur au nom des opprimés, n’est que de la poudre aux yeux. Il s’agit d’intégrer une infime partie des personnes marginalisées par la société dans des structures injustes et dans le but de perpétuer ces structures.

    Une classe où j’ai donné cours dans une prison de haute sécurité du New Jersey a écrit « Caged », une pièce de théâtre sur leur vie. La pièce a été jouée pendant près d’un mois au Passage Theatre de Trenton, dans le New Jersey, où elle a fait salle comble presque tous les soirs. Elle a ensuite été publiée par Haymarket Books. Les 28 élèves de la classe ont insisté pour que l’agent pénitentiaire de l’histoire ne soit pas blanc. C’était trop facile, disaient-ils. C’eût été une ruse qui aurait permis aux gens de simplifier et même d’ignorer l’appareil oppressif des banques, des multinationales, de la police, des tribunaux et du système carcéral. En effet, tous intègrent la diversité dans leurs procédures de recrutement. Or, ces systèmes d’exploitation et d’oppression internes doivent être ciblés et démantelés, peu importe qui ils emploient.

    Mon livre, « Our Class : Trauma and Transformation in an American Prison« , s’appuie sur l’expérience de l’écriture de la pièce pour raconter l’histoire de mes étudiants et transmettre leur profonde compréhension des forces et des institutions répressives qui se sont dressées contre eux, leurs familles et leurs communautés. Vous pouvez voir mon interview en deux parties avec Hugh Hamilton sur « Our Class » ici et ici.

    La dernière pièce d’August Wilson, « Radio Golf« , annonçait la direction que prendraient la diversité et les politiques identitaires dépourvues de conscience de classe. Dans cette pièce, Harmond Wilks, un promoteur immobilier diplômé de l’Ivy League, est sur le point de lancer sa campagne pour devenir le premier maire noir de Pittsburgh. Sa femme, Mame, cherche à devenir l’attachée de presse du gouverneur. Wilks navigue dans l’univers de l’homme blanc, un univers rempli de privilèges, d’affaires, de quêtes de statut et de golf. Il doit aseptiser et nier son identité. Vice-président de la Mellon Bank, Roosevelt Hicks est le partenaire commercial de Wilks. Ils étaient colocataires à l’université de Cornell. Alors qu’ils font pression sur les autorités municipales pour qu’elles déclarent un quartier insalubre et leur permettent ainsi de développer un projet à plusieurs millions de dollars, un personnage dit à Hicks :

    Tu sais ce que tu es ? Ça m’a pris un moment pour le savoir. Tu es un négro. Les Blancs se trompent et te traitent de nègre, mais ils ne savent pas ce que je sais. Je connais la vérité. Je suis un nègre. Les négros sont la pire chose dans la création de Dieu. Les nègres ont du style. Les négros sont aveugles. Un chien sait qu’il est un chien. Un chat sait qu’il est un chat. Mais un négro ne sait pas qu’il est un négro. Il pense qu’il est un homme blanc.

    De terribles forces prédatrices rongent le pays. Les grands patrons, les militaristes et leurs mandarins politiques sont l’ennemi. Notre tâche n’est pas de les rendre plus attrayants, mais de les écraser. Il y a parmi nous d’authentiques combattants de la liberté, de toutes les ethnies et de tous les milieux. Leur intégrité ne leur permet pas de servir ce système de totalitarisme inversé qui a détruit notre démocratie, qui a appauvri la nation et qui a perpétué les guerres sans fin. La diversité est un atout lorsqu’elle sert les opprimés, mais une escroquerie lorsqu’elle sert les oppresseurs.
     
    Chris Hedges est un journaliste lauréat du prix Pulitzer qui a été correspondant à l’étranger pendant quinze ans pour le New York Times, où il a occupé les postes de chef du bureau du Moyen-Orient et du bureau des Balkans. Il a auparavant travaillé à l’étranger pour le Dallas Morning News, le Christian Science Monitor et NPR. Il est le présentateur de l’émission The Chris Hedges Report.

    Source originale : Scheer Post - Traduit de l’anglais par GL pour Investig’Action

    #Afro-Américains #diversité #morale #hypocrisie #antiracisme et le féminisme #Diabolisation #Islamophobie #inégalités_sociales #représentation

  • VIDÉO. « Je me suis sentie humiliée » : basketteuse depuis 10 ans, Salimata a été exclue du terrain à cause de son voile - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/sports/video-cest-une-injustice-basketteuse-depuis-10-ans-salimata-a-ete-exclue-
    https://www.leparisien.fr/resizer/uawMg0OtXJaULWBRB11yPctJz-Q=/1200x675/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/ZBEVSQFCUZCVBJDHFRHDGOBSEE.png

    Alors que le hijab de sport est porté par de nombreuses athlètes dans le monde, la Fédération française de basket l’interdit à ses joueuses en compétition. Pourtant les Jeux olympiques de Paris 2024 l’autoriseront pour les joueuses étrangères. Une « injustice » selon Salimata Sylla, basketteuse depuis treize ans, qui nous raconte sa première exclusion d’une compétition.

    Le match n’avait pas débuté lorsque l’arbitre a fait savoir à l’entraîneur que la jeune femme de 25 ans - qui joue depuis plus de dix ans en Championnat de France - resterait sur le banc. Ce qu’on lui reproche ? De porter un couvre-chef. Salimata, de confession musulmane, couvre en effet ses cheveux avec un hijab de sport, un accessoire vendu par de nombreux équipementiers sportifs depuis plusieurs années maintenant. Elle, qui le porte depuis bientôt trois ans, n’avait jusqu’ici jamais été empêchée de jouer en compétition.

    [...]

    Si le règlement de la Fédération française de basket (FFBB) mentionne en effet l’interdiction du couvre-chef depuis « trois ou quatre ans » selon le président du club d’Aubervilliers, « la chasse aux sorcières » n’aurait véritablement commencé qu’en janvier et « Sali » - comme la surnomment ses amis - ne serait « pas un cas isolé ». Et cette impression ces derniers jours d’un « tri » parmi les joueuses présentes sur le terrain n’est pas dû au hasard : un rappel à la règle a effectivement été transmis aux arbitres au mois de décembre.

    Le Parisien s’est procuré l’e-mail envoyé par l’un des responsables de la Ligue Île-de-France de basket-ball. Celui-ci ayant pour objet « Info port du voile », alors même que ce terme n’est jamais utilisé dans le règlement, [puisqu’il peut légalement être considéré comme discriminatoire car visant directement la communauté musulmane] qui mentionne plutôt le terme de « couvre-chef ».

    #islamophobie #discrimination

    • la Fédération française de basket l’interdit à ses joueuses en compétition. Pourtant les Jeux olympiques de Paris 2024 l’autoriseront pour les joueuses étrangères. Une « injustice » selon Salimata Sylla, basketteuse depuis treize ans

      Non mais alors là à ce niveau c’est pas juste une injustice, c’est vraiment complètement con et voyant, et même cassable ? Car comme on le voit plus loin, c’est l’arbitre qui l’a recalé… or en plein JO, comment un arbitre (qui sera pas forcément FR mais un arbitre des JO) pourrait la recaler, si dans les autres équipes ya le droit ? Du coup elle pourrait faire les JO ?

    • Et toujours cette interdiction du hijab (ou du burkini), mais sans dire que c’est interdit (parce que sinon, justement, ces interdictions seraient elles-mêmes interdites par les principes juridiques de la laïcité dont elles se prévalent pourtant).

      On est exactement dans le dog whistle raciste : au sens où on n’explicite pas l’objet raciste (« puisqu’il peut légalement être considéré comme discriminatoire »), mais n’est-ce pas, hinhin, on se comprend.

  • INFO BLAST : Comment l’islamophobie est enseignée aux futurs profs
    11.01.2023 | Olivier-Jourdan Roulot - Anouk Milliot | Blast,
    https://www.blast-info.fr/articles/2023/info-blast-comment-lislamophobie-est-enseignee-aux-futurs-profs-ZtV6Ret5S

    (...) Les extraits litigieux se trouvent dans une sous-partie du cours dont l’intitulé donne la mesure : « Neutralité en matière religieuse ne signifie pas égalité de traitement entre les religions », annonce-t-on d’entrée. D’après ce texte, est-il d’abord indiqué, la « neutralité qui définit la laïcité » ne doit donc pas se traduire par un « traitement identique entre les religions » … Diable. Mais par quoi cette inégalité de traitement est-elle donc justifiée ? Par une volonté d’efficacité politique : « Une fois posés les objectifs politiques et les idéaux de vie en société, il apparaît que certaines religions entravent plus ou moins l’action politique ou menacent plus que d’autres le corps social », précise le texte. A ce titre, puisque nous voilà lancés, « si certaines religions sont plus dangereuses que d’autres, il n’y a aucune raison que l’Etat s’en tienne à une sorte d’égalité de traitement ». Mais de quel danger parle-t-on ? Le propos se précise dans le dernier paragraphe : « Si l’objectif est la préservation d’un art de vivre traditionnel et le maintien d’une certaine conception des rapports homme-femme, l’Islam, qui est une religion non traditionnelle en terre française, devra être combattu (sic) plus que le catholicisme ». (...)

    #INSPE - Institut national du professorat et de l’éducation

  • An Academic Is Fired Over a Medieval Painting of the Prophet Muhammad - New Lines Magazine
    https://newlinesmag.com/argument/academic-is-fired-over-a-medieval-painting-of-the-prophet-muhammad


    Un universitaire américain licencié pour islamophobie supposée, dénoncée par des étudiants et appuyée par l’administration de l’université, qui a estimée que le « respect des croyances religieuses est plus importante que les libertés académiques ». Cet article montre au contraire que l’image en question a été réalisée dans une intention « islamophile », que ce type de représentation a longtemps été commune de la part d’articles musulmans. La décision de l’université ne fait que légitimée les vues théologiques les plus rétrogrades. Même aujourd’hui des artistes musulmans représentent le prophète.
    #islamophobie #littéralisme #art #liberté_académique

  • #Chine : le drame ouïghour

    La politique que mène la Chine au Xinjiang à l’égard de la population ouïghoure peut être considérée comme un #génocide : plus d’un million de personnes internées arbitrairement, travail forcé, tortures, stérilisations forcées, « rééducation » culturelle des enfants comme des adultes…
    Quel est le veritable objectif du parti communiste chinois ?

     
    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/64324

    #Ouïghours #Xinjiang #camps_d'internement #torture #stérilisation_forcée #camps_de_concentration #persécution #crimes_contre_l'humanité #silence #matières_premières #assimilation #islam #islamophobie #internement #gaz #coton #charbon #route_de_la_soie #pétrole #Xi_Jinping #séparatisme #extrémisme #terrorisme #Kunming #peur #état_policier #répression #rééducation #Radio_Free_Asia #disparition #emprisonnement_de_masse #images_satellites #droits_humains #zone_de_non-droit #propagande #torture_psychique #lavage_de_cerveau #faim #Xinjiang_papers #surveillance #surveillance_de_masse #biométrie #vidéo-surveillance #politique_de_prévention #surveillance_d'Etat #identité #nationalisme #minorités #destruction #génocide_culturel #Ilham_Tohti #manuels_d'école #langue #patriotisme #contrôle_démographique #contrôle_de_la_natalité #politique_de_l'enfant_unique #travail_forcé #multinationales #déplacements_forcés #économie #colonisation #Turkestan_oriental #autonomie #Mao_Zedong #révolution_culturelle #assimilation_forcée #Chen_Quanguo #cour_pénale_internationale (#CPI) #sanctions

    #film #film_documentaire #documentaire

  • l’histgeobox : Dans l’#Inde de #Modi, l’#islamophobie des nationalistes hindous s’épanouit en #musique.

    https://lhistgeobox.blogspot.com/2022/12/dans-linde-de-modi-lislamophobie-des.html
    https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/ANbyha3SdBGiSgKKZid56Hj4EgheB3d17ogWdS90NrlvUDinHnZlC7BWabC2o

    Les incitations à la haine religieuse contenues dans les paroles enfreignent le code pénal indien sans que cela n’incite le parti au pouvoir à engager des poursuites judiciaires. Au contraire, le BJP invite les chanteurs à se produire dans les meetings, débloque des financements, facilite l’accès aux médias amis...

    Ce petit tour d’horizon laisse mal augurer de l’avenir. En Inde, les conditions préalables à des violences généralisées de très grande ampleur semblent aujourd’hui réunies. La question n’est plus de savoir si ce type de pogroms est possible, mais quand ils surviendront.

  • Dans l’Inde de Modi, l’islamophobie des nationalistes hindous s’épanouit en musique.

    https://lhistgeobox.blogspot.com/2022/12/dans-linde-de-modi-lislamophobie-des.html
    "Les violences contre les musulmans en Inde s’inscrivent dans une longue histoire, mais un phénomène nouveau émerge ces dernières années : l’importance prise par les chants incendiaires dans la perpétuation des agressions. Les cortèges des provocateurs se déplace toujours en musique et lorsqu’ils passent devant une mosquée, le volume est poussé au maximum afin de susciter la réaction des musulmans. Entre les mains des suprémacistes hindous, la musique s’impose comme un redoutable outil de stigmatisation, une forme de dévotion et de propagande particulièrement efficace et insidieuse du point de vue des nationalistes. Depuis les années 1990, ces derniers ont pour habitude de diffuser des cassettes audios contenant des chansons haineuses, dont l’objet principal consiste à attiser les sentiments anti-musulmans. Sur des airs de musique popularisés par Bollywood, les chanteurs incitent à se débarrasser des musulmans. La dimension fédératrice et participative de la musique la rend d’autant plus dangereuse que le pays est socialement très divisé. En rassemblant les classes, elle devient un véhicule puissant pour les diffuseurs de haine antimusulmane. Dès lors, les DJ hindutva transmettent la colère avec une efficacité comparable à celle des imprécateurs les plus véhéments. « Les jeunes hommes qui dansaient le breakdance dans les processions de Rama Navami étaient divisés par classes et par castes. Mais pour haïr les musulmans, ils étaient tous unis. »

  • Livres & MAM - Reza Zia-Ebrahimi : Antisémitisme et islamophobie. Une histoire croisée
    https://www.youtube.com/watch?v=bJET0O42TH8

    En France, le seul emploi du mot « islamophobie » provoque des froncements de sourcils, suscite des cris d’indignation, du fait de la campagne soutenue menée par certains intellectuels, politiques et médias pour nier la réalité qu’il propose de décrire. Malgré cette hostilité, les travaux sociologiques et historiques portant sur l’islamophobie moderne ont connu de grandes avancées ces dix dernières années. Beaucoup d’entre eux soulignent que les musulmans sont racialisés, au prétexte non pas de différences morphologiques ou « biologiques », mais de caractères culturels et religieux. Les juifs d’Europe ayant été le premier groupe religieux à être perçu et représenté comme une race distincte, une étude croisée avec l’antisémitisme s’impose comme l’une des approches les plus pertinentes. Ce livre propose une synthèse historique aussi rigoureuse que vivante à l’usage du grand public. Si son objectif principal est d’élucider la relation exacte entre la racialisation du juif et celle du musulman en Occident du Moyen Âge à nos jours, il voudrait également fournir un cadre théorique pour une approche globale des différentes formes de racisme.

    #antisémitisme #islamophobie #histoire

  • Après le « choc » avec Darmanin, Nadiya Lazzouni porte plainte
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2022/apres-le-choc-avec-darmanin-nadiya-lazzouni-porte-plainte-LOunMsFWSgK3aTzL

    Le 20 octobre dernier, notre journaliste Nadiya Lazzouni a du se défendre, seule, durant près de 12 minutes, contre l’offensive violente, mensongère, sexiste et islamophobe de Gérald Darmanin.

    #Critique_des_médias #Islamophobie #Vie_du_Média

  • Agressé par Morandini et par la fachosphère : le maire de Stains contre-attaque
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2022/agresse-par-morandini-et-par-la-fachosphere-le-maire-de-stains-contre-atta

    Depuis qu’une rue de Stains a été symboliquement et provisoirement renommée au nom de l’épouse du prophète Mohamed dans le cadre d’un projet citoyen et artistique célébrant des femmes inspirantes, le maire de la ville, Azzedine Taibi et les élus de la…

    #Antiracisme #Extrême_droite #Islamophobie #Racisme

  • Agressé par Morandini et par la fachosphère : le maire de Stains rompt le silence
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2022/agresse-par-morandini-et-par-la-fachosphere-le-maire-de-stains-rompt-le-si

    Depuis qu’une rue de Stains a été symboliquement et provisoirement renommée au nom de l’épouse du prophète Mohamed dans le cadre d’un projet citoyen et artistique célébrant des femmes inspirantes, le maire de la ville, Azzedine Taibi et les élus de la…

    #Antiracisme #Extrême_droite #Islamophobie #Racisme

  • En #Allemagne, la lutte contre l’antisémitisme tourne à la #chasse_aux_sorcières - Ben Ratskoff
    https://orientxxi.info/magazine/en-allemagne-la-lutte-contre-l-antisemitisme-tourne-a-la-chasse-aux-sorc

    Certains journalistes et intellectuels sont la cible de vives campagnes en Allemagne contre leur #antisémitisme supposé. Mais outre l’#islamophobie débridée que ces dénonciations médiatiques révèlent, ce sont en réalité des voix critiques d’Israël, y compris juives et israéliennes, qui se retrouvent ainsi clouées au pilori.

    #censure

  • L’exode silencieux des Français musulmans
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/l-exode-silencieux-des-francais-musulmans

    Amar est consultant à Leicester, Nadia RH pour une multinationale à Londres. Tous deux sont nés en région parisienne, et sont musulmans pratiquants. Souffrant du climat de suspicion qui entoure les Français de confession musulmane, surtout depuis 2015, ils ont décidé de s’expatrier.

    #islamophobie #racisme #voile #musulmans #islam

  • Pointe avancée de l’islamophobie, la France s’oppose même à une résolution proposée par l’ONU
    http://www.revolutionpermanente.fr/Pointe-avancee-de-l-islamophobie-la-France-s-oppose-meme-a-une-

    Pointe avancée de l’islamophobie, la France s’oppose même à une résolution proposée par l’ONU

    En début de semaine la France s’est exprimée contre une résolution proposée par le Pakistan à l’ONU visant à créer une journée internationale contre l’islamophobie. Une fois de plus le gouvernement est à l’avant-poste quand il s’agit de stigmatiser les personnes musulmanes.

    Esther Tolosa

    vendredi 18 mars

    Crédit photo : O Phil des Contrastes

    En début de semaine, le Pakistan a proposé une résolution à l’ONU visant à la création d’une journée internationale contre l’islamophobie chaque 15 mars en estimant que l’islamophobie est une « violation des droits humains et des libertés de religion et de conviction des musulmans ». Si cette résolution a été adoptée par consensus, certains pays comme la France ou l’Inde ont manifesté leur opposition en désapprouvant notamment le terme islamophobie.

    Nicolas de Rivière, le représentant de la France à l’ONU a justifié son opposition en invoquant l’argument classique de l’universalité. Selon le représentant de l’Etat français donc, ce texte serait insuffisant et excluant car il « segmente la lutte contre l’intolérance religieuse en sélectionnant qu’une religion à l’exclusion des autres ». De plus il réfute le terme d’islamophobie qui ne ferait l’objet d’aucune définition agréée dans le droit internationale.

    Cette opposition de la France contre une proposition aussi minimale qu’est la création d’une journée internationale contre l’islamophobie est peu surprenante lorsqu’on voit l’offensive islamophobe que mène le gouvernement français. Contrairement à ce qu’affirme Nicolas de Rivière, non seulement l’islamophobie existe, mais elle est en premier lieu alimentée et rendue possible par les politiques du gouvernement à l’image de la loi séparatisme, de la loi interdisant le port du voile des mères dans les sorties scolaires ou des différentes fermetures de mosquées dont une cette semaine encore en Gironde.

    Si ce n’est évidemment pas la création de cette journée qui permettra de lutter contre l’islamophobie, le refus de la France même de reconnaître le terme est révélateur d’un gouvernement réactionnaire qui a fait de l’islamophobie un de ses chevaux de bataille. D’ailleurs comme le soulignait Rafik Chekkat dans une interview pour Révolution Permenente : « la France est devenue la capitale de l’islamophobie » avant d’ajouter « le racisme n’est pas une diversion. Il fait pleinement partie du projet néolibéral (…) les attaques contre les personnes musulmanes sont une attaque contre le corps social tout entier ».

    Alors que le gouvernement pousse toujours plus loin ses velléités islamophobes et se positionne en tête de fil de l’islamophobie, jusque sur la scène internationale, il est urgent de construire une riposte, par en bas, qui dépasse de loin le cadre d’une journée internationale de l’ONU et que notre camp social face front contre le racisme.

    #islamophobie #France #Pakistan #ONU

  • Online “auctions” of women are just the latest attacks on Muslims in India | MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/2022/02/21/1046052/online-auctions-muslim-women-india/?truid=a497ecb44646822921c70e7e051f7f1a

    Qurat-Ul-Ain Rehbar, a journalist based in Indian-administered Kashmir, was traveling when a friend called to tell her that she had been put up for sale. She was told that someone had taken a publicly available picture and created a profile, describing her as the “deal of the day” in a fake auction. 

    Rehbar was one of more than 100 Muslim women whose names and photographs were displayed on the fake auction site, which was hosted anonymously on GitHub in early January. 

    Following a massive social media backlash, GitHub took down the website, which was called “Bulli Bai”—a slur against Muslim women. But the event was only one of the latest online incidents targeting Muslims in India—and Muslim women in particular, many of whom have been vocal about the rising tide of Hindu nationalism since Prime Minister Narendra Modi came to power in 2014. 

    In July of last year, another fake auction site, called “Sulli Deals,” displayed profiles of more than 80 Muslim women. In the social audio app Clubhouse, Hindu men are “auctioning” off parts of Muslim women’s bodies and openly issuing rape threats. And in December, Hindu leaders organized an event in the city of Haridwar calling for genocide against Muslims. Soon after, videos containing provocative speeches went viral on social media.  

    In the first few weeks of January, police made arrests related to both online auction sites. But all told, critics say, the Indian government is not doing nearly enough to stem the targeting of Muslim women online. “If our government continues to remain silent in the face of this kind of hate-mongering, the message it will send out is that such criminal behavior targeting minorities will go unpunished,” says Geeta Seshu, founder of the Free Speech Collective, an initiative of journalists, lawyers, and civil society activists.

    An independent hate crime tracker documented more than 400 hate crimes against Muslims in India over four years, until his Twitter account was suspended in 2021.

    Muslim women targeted by the auction sites have included journalists, activists, lawyers, politicians, radio hosts, pilots, and scholars; they’re active on social media and speak out about issues, and specifically about rising Islamophobia in India. “I think the attack was to silence those who are vocal on social media,” Rehbar says. “This was a hate crime against Muslim women particularly.”

    Law enforcement has moved slowly in these cases, especially last year’s Sulli Deals case, says N.S. Nappinai, a lawyer with the Supreme Court of India and founder of Cyber Saathi, an initiative focusing on cybersecurity. “If law enforcement had acted faster, the copycat may possibly have been avoided,” Nappinai says.

    The slow action is part of a larger pattern, says Meenakshi Ganguly, South Asia director at Human Rights Watch. Authorities are quick to accuse government critics, she says, but “hate speech and violent actions by government supporters are seldom prosecuted.” 

    Social media companies, which have the ability to take down offensive posts and stem misinformation, are not filling the void. “Tech companies take down content based on their community guidelines and local laws. In this case both were violated,” says Krishnesh Bapat, a Centre for Communication Governance Digital Fellow at the Internet Freedom Foundation in Delhi. “GitHub, to the best of my knowledge, does not proactively take down content. It does so only after it receives a complaint and took longer in this case.” GitHub did not respond to a request for comment about its policies.

    In India almost all forms of online harassment fall under the general category of cyberbullying. India’s Information Technology Act, 2000, commonly known as the Cyber Law, governs online abuse. The act was intended to address e-commerce but was adjusted in 2008 to cover cybercrimes as well. Harassment can also fall under the country’s overall penal code, says Nappinai, which can help protect victims in serious cases. 

    Nevertheless, some say the country’s online laws need revision. Anushka Jain, a lawyer with the Internet Freedom Foundation, believes the digital world has changed too much for the law to be effective. “Some of the provisions of the [Cyber] Act have become redundant and incapable of addressing the currently persisting issues and rapidly evolving changes and threats,” she says. The government, she adds, needs a holistic approach to cyber policy, including stricter laws. 

    In addition to harassment, Muslims in India are also struggling with misinformation online. For example, last September, ID Fresh, a halal-certified food products company owned by a Muslim family, faced a large-scale misinformation campaign on social media claiming that the company mixes cow bones and calf rennet to increase the volume of ready-to-cook batter and urging “every single Hindu” to avoid the products. The company faced a boycott and saw its sales drop; it had to launch its own campaign in response to set the record straight. 

    So far, there seems to be little movement to change the situation from either tech companies or the Indian government. That has left little remedy for victims like commercial pilot Hana Mohsin Khan, who took to Twitter to express her anger when she saw her picture in the January auction. “Muslim women were yet again targeted. Yet again there will be no action,” she wrote. “We are caught in a never ending cycle of anger and anguish. Every. Single. Day.”

    Safina Nabi is an independent multimedia journalist from South Asia based in Kashmir.

    #Islamophobie #Inde #Femmes_enchères #Machisme

    • – « Je ne dirais jamais qu’il y a des violences policières », Valérie Pécresse

      – « Je veux que vous redeveniez les chasseurs, pas les gibiers », Eric Zemmour

      – « Nous devons établir une présomption de légitime défense renforcée », Marine Le Pen

      Le 2 février 2022, le syndicat policier d’extrême droite Alliance organisait un « Grand oral » des candidats à l’élection présidentielle. L’événement en tant que tel révèle le degré de toute puissance d’une police qui est désormais un pouvoir autonome, un État dans l’État. Imaginez : les candidats doivent venir se faire valider par un syndicat policier radicalisé, en prononçant le discours le plus répressif possible devant un énorme logo Alliance. Le tout retransmis à la télé. Il y a encore quelques années, personne n’aurait imaginé une telle dystopie.

      BAC Nord

      C’est donc dans un ciné-club parisien qu’a lieu l’événement. En introduction, le film « BAC Nord », un long métrage de propagande. En 2012, 18 policiers membres de la BAC du Nord de Marseille étaient arrêtés pour corruption, racket, trafic de drogue et enrichissement personnel. Les enquêteurs découvrent par exemple plus de 150 000€ en liquide chez un policier, des sachets de cannabis dans les placards du commissariat, entre autres. L’affaire est tellement accablante que la plupart sont condamnés. Ce film, sorti en 2021, est une œuvre d’inversion : des ripoux y sont montrés en héros qui ne font que leur devoir, les habitants des quartiers sont des silhouettes cagoulées et sanguinaires, l’IGPN est incarnée par des enquêteurs sévères et antipathiques, qui cherchent à faire condamner injustement la BAC. Ce film qui a bénéficié d’une promotion massive dans les médias, a été acclamé par l’extrême droite dès sa sortie, Marine Le Pen twittant notamment « la réalité c’est ce film ! Allez le voir ! » Le 2 février, après la projection, le patron d’Alliance fait acclamer « les collègues de Marseille » et réclame un « choc d’autorité ». Le décors est posé.
      Surenchère sécuritaire

      Vient le « Grand oral ». Seul Mélenchon n’a pas été invité : les policiers le détestent parce qu’il a eu le tort de dénoncer les violences policières. Preuve que la police fait bloc, qu’elle soutient les criminels dans ses rangs plutôt que de les condamner. Parler de violences policières est déjà un motif d’exclusion. Les candidats de centre-gauche ont, de leur côté, décliné l’invitation.

      Valérie Pécresse commence, elle promet elle aussi aux policiers un « électrochoc d’autorité », l’extension de la légitime défense, l’obligation du flouter les photos d’agents. Elle veut aussi permettre à certains policiers de devenir juges. Après une série de promesses et de cadeaux, Pécresse annonce l’élargissement des « interdictions administratives » de participer à des mobilisations, une mesure contraire à la Déclaration des droits de l’homme et à la liberté fondamentale de manifester. Elle est immédiatement suivie par Darmanin, applaudi par la salle. Le patron d’Alliance assume : « Vous êtes notre ministre et on en est satisfaits. Pourvu que ça dure ! » Les vrais chefs de la police française ne sont pas élus, ils sont désignés par les syndicats de police.

      Le ministre de l’Intérieur se vante de ce qu’Emmanuel Macron « a fait concrètement et discrètement » pour la police, « peut-être trop discrètement ». Comme les achats d’armes, de grosses voitures, les primes, les médailles, l’exonération de pass sanitaire et autres cadeaux ? Ça n’était pourtant pas très discret.

      C’est le tour d’Eric Zemmour, avec un discours ouvertement fasciste : « Vous êtes aux premières loges d’un combat de civilisation. Face à vous, ce ne sont pas que des délinquants, c’est une autre civilisation avec laquelle on ne peut pas co-exister pacifiquement ». Pour lui, la France est en guerre civile, et la police doit éradiquer un ennemi intérieur. « Les délinquants du quotidien et les djihadistes, ce sont les mêmes. Mêmes origines, mêmes parcours, mêmes quartiers ». Il promet de « supprimer le juge des libertés », qui a un « rôle néfaste », et de réduire la place des avocats. Il va aussi élargir la « légitime défense » pour tout le monde, à l’américaine : un permis de tuer si l’on a eu « peur ». Il promet d’attaquer les « enclaves étrangères » et conclut, halluciné : « Je veux que vous redeveniez les chasseurs, pas les gibiers ». Le programme d’une dictature. Tonnerre d’applaudissements. La police acclame donc un délinquant fasciste multi-condamné.

      Pour terminer, Marine Le Pen a du mal à aller plus loin que les précédentes interventions. Alors elle annonce à son tour la « présomption de légitime défense » pour les policiers, le retour des peines plancher, le floutage obligatoire, le jugement en procédure accélérée de chaque outrage… Nouveaux applaudissements d’un public comblé.

      La police au pouvoir

      Des candidats représentants, dans les sondages, 70% des intentions de vote sont donc allés se soumettre à un syndicat d’extrême droite, en multipliant les propositions dictatoriales. Voilà où nous en sommes : après avoir militarisé la police, après lui avoir donné tous les droits, après avoir écrasé toute opposition, le régime ne tient plus que par la répression. Et les forces de l’ordre le font savoir. La police veut à présent le pouvoir. Elle s’est déjà autonomisée, elle ne répond plus à aucune règle, elle ne rend plus aucun compte : c’est à la fois un camp et un parti. Ce « Grand oral » policier donne un aperçu d’un régime où Alliance n’aurait pas de contre-pouvoirs : une dictature policière fasciste.

    • « Bon, on a bien rigolé avec #BacNord. Mais ce qui s’est passé hier au "Grand oral" du #fascisme c’est super grave.
      Donc c’est parti : on nomme et on dénonce les acteurs culturels qui font le jeu de #l'extrême-droite ! »

      1/ Shame on you #Club-De-l'Etoile

      Ça joue les héritiers de l’esprit « ciné-club », les fans de pop culture, puis ça finit par programmer une soirée 100% facho ou on discute tranquillement de la prochaine guerre civile ?!
      On attend vos explications.

      2/ Shame on you #France2tv, #myCANAL et #Chi-Fou-Mi.
      Vous avez produit le film, validé le scénario. Vous saviez que ça allait nourrir des discours de haine sur l’insécurité, la justice, les quartiers populaires.
      Ah c’est sûr ça vous a rapporté du pognon. Bravo !

      3/ Shame on you #CedricJimenez

      Non, l’amour de l’extrême-droite pour ton film n’est pas une « malheureuse récupération politique ». C’est la putain de SUITE LOGIQUE de tes choix de cinéaste.
      Tu sais ce qui te ferait honneur ? D’assumer ta part de responsabilité dans cet enfer.

      4/ Shame on you #GillesLellouche

      Tu te souviens de la conférence de presse à Cannes ? Celle où Fiachra Gibbons, le journaliste irlandais, vous alerte sur la proximité avec les idées de #LePen. Ça t’avait bien fait rigoler, à l’époque.
      Who’s laughing now ?


      5/ Shame on you #leJDD

      Vous aviez fait la promo de Bac Nord en le qualifiant de « western urbain ». Ça veut dire quoi : que les pauvres sont des Indiens ? Que c’est normal d’envoyer la cavalerie pour « civiliser » les cités ? Expliquez-nous.
      .../...

      https://twitter.com/SansAvenir_pod/status/1489182503818645512

    • Zemmour à #Lille : La police, Service d’ordre De L’extrême-droite

      Ce samedi 5 février à Lille, le candidat pétainiste sponsorisé par le milliardaire Bolloré, venait tenir un meeting.

      Meeting massivement retransmis par tous les médias dominants, qui mènent une véritable campagne en faveur de l’extrême droite depuis des mois, sans jamais donner la parole à celles et ceux qui défendent l’égalité et la justice. Sauf pour les diaboliser.

      La population lilloise refusait ce grand rassemblement néofasciste : une manifestation contre l’extrême droite à l’appel de nombreuses organisations était lancé. Plusieurs milliers de personnes ont répondu présent.

      Mais la police a lancé une série de charges très violentes pour voler les banderoles des manifestants, puis en organisant une véritable chasse à l’homme contre les opposant-es à Zemmour.

      Comme à Nantes, comme à Paris, la police lilloise a fait office de milice pour le candidat d’extrême droite, et plus généralement contre toute parole antifasciste. Cela n’a pas empêché le défilé, hétérogène, de faire entendre ses voix dans les rues de Lille.

      Les temps sont durs, faisons bloc.

      https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1490059947220025347?cxt=HHwWhoCygZPo4K0pAAAA