• A Shanghaï, des enfants séparés de leurs parents, parfois dès l’accouchement, au nom de la politique zéro Covid
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/04/07/covid-19-a-shanghai-des-regles-de-confinement-draconiennes_6120939_3244.html

    A Shanghaï, des enfants séparés de leurs parents, parfois dès l’accouchement, au nom de la politique zéro Covid
    Alors que la plus grande ville de Chine entre dans une deuxième semaine de confinement draconien, l’isolement d’enfants même très jeunes en cas de test positif suscite colère et anxiété. M. Peng est devenu papa d’un petit garçon le 1er avril. Il n’a toujours pas vu son fils. La mère, encore à l’hôpital, a été positive au Covid-19 juste avant l’accouchement. M. Peng (qui ne donne que son nom de famille pour ne pas être reconnu) et son fils ont été négatifs, mais l’enfant a été placé à l’isolement malgré tout. « Je pourrai le récupérer le 8 avril, mais je ne sais même pas comment je pourrai sortir de chez moi et rejoindre l’hôpital, alors que tout est confiné », s’agace-t-il. La mère et l’enfant se trouvent actuellement dans deux départements séparés de la clinique publique du district de Jinshan, dans le sud-est de Shanghaï. Le 2 avril, la publication d’une vidéo prise dans cet hôpital public montrait des dizaines d’enfants, souvent à cinq ou six dans des lits à barreaux de fer : beaucoup de nouveau-nés, certains en larmes, dépenaillés, ou la tête sous une couverture…
    Mardi, une pétition en ligne a circulé quelques heures sur la messagerie WeChat, demandant la fin de cette politique, avant d’être censurée. Le 31 mars, le consulat français de Shanghaï a officiellement protesté, au nom de l’Union européenne, dont la France assure la présidence. Mais l’objectif zéro Covid passe avant tout : les autorités chinoises ne veulent pas voir des parents positifs infecter leur enfant ou l’inverse.
    Après avoir tenté pendant plus de trois semaines de contrôler plusieurs foyers de Covid-19 avec des mesures ciblées, Shanghaï a fini par confiner toute la ville, en commençant par sa partie est, Pudong, le 28 mars, puis tout le reste de la métropole depuis le 1er avril. La ville a déclaré 17 077 cas mercredi, alors que la Chine enregistrait 20 582 cas, un record absolu depuis le début de la pandémie, il y a plus de deux ans, à Wuhan.
    L’arrivée de la vice-première ministre, Sun Chunlan, à Shanghaï samedi a marqué la détermination de Pékin à poursuivre une politique zéro Covid stricte. La vice-première ministre, qui est chargée de la coordination de la lutte contre l’épidémie depuis plus de deux ans, a notamment appelé la ville à mettre en place davantage de centres d’isolement. Shanghaï dispose actuellement de 47 700 lits pour l’isolement et le traitement des patients atteints du Covid, et 30 000 devraient être ajoutés « immédiatement », a déclaré mardi le vice-secrétaire général de Shanghaï. Ces derniers jours, 2 000 membres du personnel médical de l’armée chinoise et 38 000 professionnels de santé des provinces voisines sont arrivés en renfort.
    Mais les conditions de ce confinement suscitent de plus en plus de colère et de frustration parmi la population. Dans certains quartiers, des problèmes d’approvisionnement se multiplient : des résidents affirment avoir faim. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses vidéos montrent des résidents emportés de force en confinement par des hommes en combinaison blanche. Quant aux centres de confinement, ils concentrent les critiques : ce sont des gymnases ou des parcs d’exposition où sont alignés de simples lits de camp, parfois agrémentés de quelques cloisons, mais aucun d’entre eux ne dispose de douche et les sanitaires semblent systématiquement insuffisants. Les patients positifs y restent dix à vingt jours en moyenne.
    Le choc de la séparation des enfants vient s’ajouter à ce contexte tendu. Lors d’une conférence de presse lundi, les autorités sanitaires de Shanghaï ont défendu leur choix : « Les personnes infectées doivent être isolées des personnes non infectées », a rappelé Wu Qianyu, une responsable de la commission municipale de la santé de Shanghaï. La ville semble toutefois adapter cette politique, sous la pression combinée des citoyens chinois et des représentations étrangères. Mercredi, Wu Qianyu a indiqué que, « pour des enfants avec des besoins spéciaux positifs, des proches peuvent demander à les accompagner, après avoir signé une lettre reconnaissant les risques encourus », sans préciser ce qui constitue des « besoins spéciaux ».
    La veille, le journal officiel Shanghaï Daily rapportait que le centre d’isolement installé dans le Shanghaï New International Expo Center disposait désormais d’une section d’un millier de lits réservée aux enfants et à leurs parents, quel que soit leur statut : « Pour la petite quantité de patients négatifs, le personnel médical les autorise à rester avec leur enfant, après les avoir informés des risques », explique le journal.Mais, sur le terrain, la confusion règne : Mme Wu, 24 ans, a été positive le 31 mars, avec son mari et leur bébé de 3 mois. Après un bref passage à l’hôpital, la famille a été envoyée à l’isolement dans un hôtel. « J’espérais recevoir un traitement, mais on nous a redit ce matin que, si on était traités à l’hôpital Jinshan, le bébé serait traité séparément », confie-t-elle mercredi, donnant simplement son nom. Son mari a déjà été envoyé en centre d’isolement. « Je suis terrifiée ! Mon bébé a 3 mois, il reconnaît les gens et il ne peut pas me quitter… Je ne vois vraiment pas pourquoi séparer notre bébé si nous sommes tous les trois positifs, mais personne ne nous explique rien. » Ces derniers jours, les groupes de parents sur la messagerie WeChat s’échangent anxieusement des articles et des témoignages pour tenter de faire sens des différentes déclarations.
    L’inquiétude est largement partagée. Mathieu, un Français qui tient lui aussi à rester anonyme, vit à Shanghaï avec sa femme enceinte et sa fille de 19 mois. Lundi soir à 22 heures, ils ont entendu des coups frappés à leur porte : leurs tests, effectués le matin même, étaient « anormaux ». Mais en Chine, les tests de masse sont effectués en mélangeant 10 à 20 échantillons. En cas de résultat positif, le groupe doit être testé à nouveau. Son test est positif : il s’isole dans une chambre et attend. « On est très stressés : ma femme a une grossesse à risque, elle devrait se reposer, mais là, elle s’occupe toute seule de notre fille, qui déborde d’énergie. Il est possible qu’ils viennent me chercher à tout moment pour m’envoyer en centre d’isolement. Ma femme angoisse totalement, elle s’imagine qu’ils vont venir chercher notre fille au milieu de la nuit. C’est le principal problème pour moi : l’état physique et mental de ma femme, et surtout ma fille, envisager qu’elle puisse nous être retirée… Mais ça, c’est hors de question, on ferait tout pour les en empêcher : on ne sépare pas une gamine de 19 mois de ses parents ! »

    #Covid-19#migrant#migration#chine#shangai#sante#expatrie#zerocovid#famille#confinement#restrictionsanitaire#santementale#isolement

  • Don’t separate Covid-positive children from parents, Western diplomats ask China | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/diplomacy/article/3173025/dont-separate-covid-positive-children-parents-western

    Don’t separate Covid-positive children from parents, Western diplomats ask China. French and British envoys raise concerns about practice in Shanghai as city tries to stop spread of coronavirus. Western diplomats have expressed concern about separating children from their parents as part of Covid-19 curbs in Shanghai as the government tries to stamp out the spread of the virus.The city has been separating Covid-positive children from their parents, citing epidemic prevention requirements, which has prompted a widespread public outcry.Diplomats from more than 30 countries have written to the Chinese foreign ministry urging authorities not to take such a step.“We request that under no circumstances should parents and children be separated,” the French consulate in Shanghai said in a letter addressed to the foreign affairs office in the city on Thursday.
    Shanghai locks down western bank of Huangpu River as Covid fight continues in China’s biggest city
    In a separate letter to the Chinese foreign ministry dated the same day, the British embassy in Beijing said it was concerned by “recent instances when local authorities have sought to separate minors who tested positive for Covid-19 from their parents” and requested assurances that this would not happen to diplomatic staff.The French consulate and British embassy both said they were writing the letters on behalf of European Union states as well as other countries including Norway, Switzerland, Australia and New Zealand.They said they had heard about difficulties caused by Shanghai’s lockdown, which the city started carrying out in two stages starting March 28.The French consulate letter said asymptomatic or mild cases should be sent to “a specialised isolation environment with staff who can communicate in English”.Currently, asymptomatic cases are sent to centralised quarantine centres, some of which have been described as unsanitary and overcrowded.The British embassy said there were concerns over the conditions and lack of privacy in recently deployed mobile hospital facilities, adding that isolating in diplomatic housing was a “preferable solution and consistent with our Vienna Convention privileges”.“The British consulate general in Shanghai has been raising its concerns about various aspects of the current Covid policies in relation to all British nationals in China, with the relevant Chinese authorities,” a consulate spokesman said.
    Locked down in Shanghai: China’s biggest city grapples with its worst Covid outbreak since 2020The French consulate declined to comment on the letter. The Australian consulate general in Shanghai, which was cited in the letters, also declined to comment but said it had been engaging with local authorities on the Covid-19 restrictions.The United States did not appear as a signatory on either letter.However, the US consul general in Shanghai, Jim Heller, told members of a private chat group for US citizens that the consulate had been underscoring many of the concerns raised by the European letter with the Shanghai government.A US embassy spokesman declined to comment on Heller’s remarks but said the treatment of embassy staff in the Covid-19 pandemic was “job one” and that the embassy was engaging on Covid-related policy with the Chinese government.Other countries, such as Norway, Switzerland and New Zealand, which were mentioned in the letters, did not respond to requests for comment.
    The Chinese foreign ministry also did not respond to a request for comment.On Monday, Shanghai official Wu Qianyu said children could be accompanied by their parents if the parents were also infected, but separated if they were not, adding that policies were still being refined.
    China has sent the military and thousands of health workers into Shanghai to help carry out Covid-19 tests for all of its 25 million residents.
    Cases continued to rise on Monday amid a city lockdown, in one of the country’s biggest-ever public health responses.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#france#grandebretagne#etatsunis#norvege#suisse#nouvellezelande#shangai#isolement#famille#expatrie#restrictionsanitaire#caspositif#casasymptomatique#confinement

  • Shanghai government may extend Pudong lockdown beyond Friday as Covid-19 infections surge, say sources | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/business/china-business/article/3172561/shanghai-government-may-extend-pudong-lockdown-beyond

    Shanghai government may extend Pudong lockdown beyond Friday as Covid-19 infections surge, say sources
    The lockdown of the area of 5.7 million people had been due to expire tomorrow, as Puxi, to the west of the river, starts its four-day shutdow. But only a small number of residential compounds and commercial areas classified as low-risk will be allowed to reopen, say two local government sources
    Most of the Pudong area of Shanghai is likely to remain locked down beyond Friday, according to sources, after a four-day effort to contain the spread of Covid-19 on the eastern side of Huangpu River proved insufficient.The lockdown of the area of 5.7 million people announced on Sunday had been due to expire tomorrow, as Puxi, to the west of the river, starts its four-day lockdown.But only a small number of residential compounds and commercial areas in Pudong classified as low-risk will be allowed to reopen, according to two local government sources with knowledge of the matter.An extension of the lockdown in Pudong, overlapping with the new measures in Puxi, would mean that the mainland’s commercial and financial capital effectively finds itself under citywide lockdown – a situation ruled out by the authorities as recently as two weeks ago.The sources said the decision to keep most of Pudong sealed off, was a result of the surge in infections – largely asymptomatic – revealed by mass testing.
    Shanghai imposes phased lockdowns as daily Covid infection numbers surge beyond 3,000Local officials have yet to decide how long the extension will last, but sources said a step-by-step approach would be taken to gradually lift restrictions on most residential compounds, retailers and manufacturing sites.Ma Chunlei, secretary general of the Shanghai municipal government, told a media briefing on Thursday that the local authorities would study how to lift the lockdown only once it had solicited opinions from experts commissioned by the national authorities.
    “We will work out a plan to lift the lockdown in a scientific and orderly manner,” he said. “As Puxi goes into lockdown, the area with an even larger population of 16 million and a bigger geographic size, the situation will become more complicated. We will do our utmost to speed up screening for [Covid-19] cases.”He apologised for his government’s failure to contain the recent outbreak, admitting it had been ill-prepared for the virulence of the Omicron variant.“We sincerely accept your criticism and are working hard to improve it,” Ma said.His remarks came after Shanghai Communist Party boss Li Qiang pledged to go all-out to eliminate the virus entirely during a government conference on Wednesday evening.The phased lockdown, announced by Shanghai government on Sunday evening, represented a U turn by the city’s leaders.By Thursday, Shanghai had reported about 32,000 Covid-19 infections since this wave of the outbreak started on March 1. Most of them were asymptomatic.The tidal wave of cases has put Shanghai’s much-lauded containment strategy at risk. The city, with a population of 25 million, had reported less than 300 coronavirus infections since the outbreak began in Wuhan, central China’s Hubei province, in December 2019.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#shanghai#sante#confinement#isolement#politiquesanitaire#variant#omicron

  • Omicron: Hong Kong to shorten its 21-day quarantine requirement for incoming travellers | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3164934/omicron-hong-kong-shorten-its-21-day-quarantine

    Omicron: Hong Kong to shorten its 21-day quarantine requirement for incoming travellers
    Move comes after persistent complaints from travellers and companies paying high quarantine costs for employees. Hong Kong will shorten its 21-day quarantine requirement for incoming travellers given the much shorter incubation period of the Omicron variant, the Post has learned.A government source said Chief Executive Carrie Lam Cheng Yuet-ngor was expected to make the announcement at 5.30pm on Thursday.The move came after persistent complaints from travellers and companies paying high quarantine costs for employees.Currently, Hong Kong residents returning from 147 countries or places deemed high-risk are subject to 21 days of quarantine at designated hotels. Those arriving from 15 countries must isolate at the Penny’s Bay quarantine facility for four days before completing the rest of their quarantine at a hotel. Unvaccinated residents returning from medium-risk countries are also subject to the same.The isolation periods for vaccinated travellers from medium- and low-risk countries are 14 and seven days respectively. But currently nowhere overseas is deemed low-risk by the Hong Kong government.Hong Kong may set new record for daily confirmed coronavirus infections
    27 Jan 2022. Last June when the pandemic situation had stabilised, the quarantine period for high-risk countries was cut to 14 days for travellers who could produce a positive antibody test. Flights from eight major countries, including Australia, Canada, France, India, Pakistan, the Philippines, Britain and the United States have been banned since the start of the fifth wave of infections, to prevent more imported cases from slipping into the community. Earlier this month, Hong Kong cut the quarantine period of Covid-19 patients’ close contacts from the previous 21 days to 14, citing reasons of pressure on the city’s quarantine facilities and the shorter incubation period of people carrying the Omicron variant.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#sante#circulation#frontiere#omicronquarantaine#test#isolement#australie#canada#france#inde#pakistan#philippines#grandebretagne#etatsunis#casimporte

  • Shenzhen toughens quarantine rules for arrivals from Hong Kong, authorities lock down third building at Omicron-stricken Kwai Chung Estate | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3164610/hong-kong-lock-down-third-building-omicron

    Shenzhen toughens quarantine rules for arrivals from Hong Kong, authorities lock down third building at Omicron-stricken Kwai Chung Estate
    Health authorities in Hong Kong expand lockdown at public housing estate, with five-day order issued for Ha Kwai House
    uThe mainland Chinese city of Shenzhen will impose stricter quarantine rules from Wednesday on travellers from Hong Kong, where a growing Omicron outbreak has prompted authorities to place a third block at a stricken public housing estate under lockdown.Chief Executive Carrie Lam Cheng Yuet-ngor on Tuesday pleaded for understanding from the 35,000 residents at Kwai Chung Estate in Kwai Tsing district, saying decisive action was needed to halt the outbreak, which had grown to 276 confirmed and preliminary-positive cases now spread across 12 of the 16 blocks.
    As part of that effort, health authorities not only locked down a third block for five days of testing but also extended restrictions placed upon another tower by two more days, meaning residents will only be allowed to leave on Friday after having spent a full week confined almost entirely to their flats.
    In announcing the change in the quarantine arrangements for Shenzhen, the city’s government said travellers arriving from Hong Kong would be required to spend 14 days isolated at designated facilities and another seven days at home for health observation, in addition to testing negative for Covid-19 within 24 hours of crossing the border.Previously, they would only need seven days of quarantine at designated facilities, seven days of home quarantine and seven days of health observation, in addition to the same testing requirement. Hong Kong recorded 124 new Covid-19 cases on Tuesday, the third day in a row in which the tally exceeded 100. Health authorities said 94 of the latest cases were local, while the remaining 30 were imported, including 21 crew members of a ship that arrived from India.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#hongkong#sante#frontiere#circulation#quarantaine#isolement#test#omicron

  • Taiwan sees sharp rise in Covid cases, posing risk to Lunar New Year | Coronavirus | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/jan/22/taiwan-sees-sharp-rise-in-covid-cases-posing-risk-to-lunar-new-year
    https://i.guim.co.uk/img/media/b7b9b9f360794ffc83b16a82ef3b806bdfdd494d/0_12_3500_2101/master/3500.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Taiwan sees sharp rise in Covid cases, posing risk to Lunar New Year
    Taiwan has reported a sharp rise in Covid-19 cases with a cluster among workers at a factory threatening authorities’ tenuous control of an Omicron outbreak on the eve of Lunar New Year.
    On Saturday, Taiwan’s centre for disease control reported 82 domestic cases, including 63 found at the Taoyuan factory in a first round of testing on Friday. Most of those sick are migrant workers, health and welfare minister Chen Shih-chung said.Taiwan maintains strict controls on its borders, with the few eligible entrants sent into 14 days of quarantine, seven days of self-managed semi-isolation, and multiple tests. With Omicron sweeping around the world, larger numbers of positive cases have been reported among new arrivals, despite requirements for a negative test before boarding departure flights.
    In recent weeks authorities have responded to clusters in Taoyuan connected to the international airport, and another in the southern city of Kaohsiung. Among Saturday’s figures were 14 new cases in the latter cluster, but the CDC said the airport cluster appears to have stabilised after tracing and isolation efforts. Saturday’s figures followed 23 cases reported on Friday, in Taoyuan and Kaohsiung. Taiwan has adopted a zero-Covid strategy in practice, if not formal policy, which has kept the island relatively Covid free for most of the pandemic. Its largest outbreak in the second half of 2021 saw more than 800 died after the Alpha variant infected thousands and a small rural outbreak of Delta infected 17, but it was eventually brought back to zero. In the months since, vaccination rates have increased and booster shots have begun to be rolled out. The capital city Taipei on Friday launched a mandatory vaccine passport for entry into some venues, like bars and clubs. On Saturday the CDC said 73% of migrant workers were vaccinated with two doses.
    Governments and companies in Taiwan were criticised last year for poor treatment of migrant workers during the outbreak. Thousands were ordered to remain in crowded dorms, which many feared put them at higher risk of contracting Covid-19, and they were subjected to harsher restrictions than local employees who worked along side them. On Saturday, the ministry of labor recommended migrant workers in Taoyuan not go out into the city or Greater Taipei, and said companies which employ 50 or more migrant workers to conduct mass testing.
    With Lunar New Year holidays beginning next week, authorities urged people to be cautious in mixing with others and travel, but did not impose restrictions.The increased transmissibility of the Omicron variant has challenged the remaining jurisdictions with zero Covid strategies. In nearby Hong Kong authorities found at least 75 community cases at a residential block on Friday, the South China Morning Post reported. Another residential block was placed into a five-day lockdown on Friday after 34 cases were detected.Hong Kong has reintroduced social restrictions and imposed other controversial measures, including ordering the surrender and destruction of more than 2,000 hamsters across the city after 11 were found to be infected at a pet shop where an employee fell ill with Covid.

    #Covid-19#migrant#migration#taiwan#sante#travailleurmigrant#cluster#isolement#test#zerocovid

  • Covid-19 : Hongkong élargit sa stratégie d’isolement international, les passagers aériens de plus de 150 pays interdits de transit
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/14/covid-19-hongkong-interdit-aux-passagers-de-plus-de-150-pays-de-transiter-pa

    Covid-19 : Hongkong élargit sa stratégie d’isolement international, les passagers aériens de plus de 150 pays interdits de transit. Entrer à Hongkong restera en revanche possible pour les personnes provenant de ces pays jugés à « haut risque », à condition qu’elles soient vaccinées et moyennant vingt et un jours de quarantaine.Hongkong élargit sa stratégie d’isolement international. Les passagers aériens en provenance de 153 pays ne pourront plus transiter par la région administrative spéciale chinoise, afin de prévenir la propagation du Covid-19, a annoncé, vendredi 14 janvier, l’aéroport de la ville. Cette suspension, qui concerne tous les pays classés à « haut risque » sanitaire par les autorités hongkongaises, prendra effet dimanche pour une durée d’un mois. Elle vise à « contrôler la propagation du très contagieux variant Omicron du Covid-19 », a précisé l’aéroport sur son site Internet. Hongkong interdit déjà l’accès à son territoire, depuis le 8 janvier, à tout passager ayant séjourné plus de deux heures au cours des vingt et un derniers jours dans huit pays (Australie, Canada, Etats-Unis, France, Inde, Pakistan, Philippines, Royaume-Uni).
    Le transit par l’aéroport de Hongkong sera désormais impossible pour les personnes provenant de tous les autres pays jugés à « haut risque ». Si les correspondances sont donc proscrites pour ces voyageurs, entrer à Hongkong, en revanche, restera possible pour eux à condition qu’ils soient vaccinés et moyennant vingt et un jours de quarantaine. Avec la Chine continentale, Hongkong est l’un des derniers endroits du monde à s’accrocher à la stratégie de « zéro Covid », consistant à éviter à tout prix la propagation du coronavirus sur son territoire et en une politique draconienne d’isolement des malades et de leurs contacts. Cette stratégie a permis à la ville de 7,5 millions d’habitants de n’enregistrer qu’un peu plus de 12 000 cas et seulement 213 décès depuis le début de la pandémie, mais au prix d’un isolement international coûteux pour ce grand centre financier mondial. Les autorités sont sur le pied de guerre depuis l’apparition d’un petit foyer de contaminations locales dues au variant Omicron dans un restaurant, qui a déclenché des campagnes de tests massives, un traçage effréné des cas contacts, la fermeture des bars, installations sportives, écoles, cinémas et musées et un couvre-feu pour les restaurants à partir de 18 heures.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#hongkong#chine#australie#canada#etats-Unis#france#inde#pakistan#philippines#royaume-Uni#zerocovid#omicron#frontiere#circulation#propagation#isolement

  • Psychiatrie : avis de défaillance généralisée – Eric Favereau, le 29 mars 2021
    https://www.liberation.fr/societe/sante/psychiatrie-avis-de-defaillance-generalisee-20210329_SNK2RNUPDREYLNCOVHAU
    https://www.liberation.fr/resizer/PWM7ZmcaKGOl_pImDPhw3xxrAeA=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/JL4PP56G3BCSNDOY2BLJHT32YI.jpg
    Selon le rapport de l’Unafam, 37 % des patients hospitalisés sans leur consentement sont aussitôt mis en isolement. (Aurelia Frey/Plainpicture)

    Recours excessif à la #contention, locaux indignes, non-respect des droits des patients… Dans une analyse de 135 rapports issus de 54 départements, l’Union nationale des familles et amis de personnes malades ou handicapées psychiques dresse un état des lieux alarmant du secteur médical. « Libération » y a eu accès en exclusivité.

    C’est inédit. C’est la vie au quotidien dans les #hôpitaux_psychiatriques français, et cela au plus près du terrain. Et que voit-on ? Une foule de petits dérapages. Ce sont des chambres d’#isolement sans fenêtre, des médecins absents et qui ne contrôlent pas les pratiques. Des certificats d’hospitalisation qui sont de simples copiés-collés. Des patients enfermés, sans sortie possible, alors qu’ils sont hospitalisés librement. D’autres qui sont obligés d’être en pyjama. Ce sont des mineurs avec des adultes. Des lits dans les couloirs. Des lieux fermés. C’est, au final, un monde de petits arrangements avec la loi, loin des bonnes pratiques que devrait requérir le fait de s’occuper de personnes en très grande souffrance psychique.

    Bien sûr, ce constat était connu en partie. Des visites dans des hôpitaux psychiatriques du contrôleur général des lieux de privation de libertés ont pointé, depuis cinq ans, des dérapages. Ils pouvaient donner le sentiment de bavures, de cas à part. Mais il s’agit là d’une tout autre dimension. Car cela dérape partout, dans toute la France. L’Union nationale de familles et amis de personnes malades ou handicapées psychiques (Unafam) vient, en effet, de terminer un travail exceptionnel de collecte des rapports des commissions départementales de soins psychiatriques. La fonction de ces structures est simple : observer, ausculter tout ce qui se passe en termes de soins psychiatriques dans le département, avec pour mission « de veiller au respect des libertés individuelles et de la dignité des personnes hospitalisées sous contrainte en milieu psychiatrique ».

    Dans ces commissions, on trouve des psychiatres, des représentants des usagers et, jusqu’en septembre 2019, un magistrat. Chaque année, elles doivent rendre un rapport d’activité.

    L’Unafam a collecté 135 rapports provenant de 54 départements, concernant les années 2017, 2018, 2019. Celui de l’année 2020 n’est pas encore achevé pour cause de Covid. En tout, ce sont des moments de vie de plus de 50 000 patients qui ont été ainsi observés. « On peut dire que, presque partout, il y a des violations des droits des patients, des dysfonctionnements graves ou des incohérences problématiques », lâche, dépité, Michel Doucin, administrateur de l’Unafam qui a coordonné ce travail de collecte.

    Libération a pu lire cette synthèse (1) en exclusivité. Pêle-mêle, voilà un échantillon de ces mille et un petits scandales, une liste infinie à la Prévert :

    Il y a d’abord les locaux, souvent vétustes, souvent innommables, souvent indignes. En Seine-et-Marne, la commission a dressé les « points noirs » constatés ou signalés par les patients : « Insuffisance du chauffage, absence de serviettes de toilette, remplacées par des draps, portions de nourriture insuffisantes, qualité des repas médiocre, chambres à trois voire quatre lits, état dégradé de certaines pièces notamment des sanitaires, saleté des vitres, nettoyées trop rarement, impossibilité pour les patients d’être tranquilles dans leur chambre, difficultés d’accès aux espaces extérieurs pour les patients en fauteuil roulant, absence de sanitaires dans les chambres d’isolement. »

    Il y a ces horloges qui n’existent pas. Savoir l’heure est pourtant essentiel quand le temps vous est retenu. Dans le Val-de-Marne, à l’hôpital Albert-Chenevier, « les chambres n’ont pas d’horloge visible, ce qui ôte au patient ses repères dans le temps ». Dans l’Orne, concernant les chambres d’isolement, « il a été noté l’importance pour le patient de disposer d’un repère temporel clair, au même titre qu’un dispositif permettant à ce dernier d’appeler, au besoin, l’équipe soignante ». Mais, depuis deux ans, rien ne se passe. Dans les Hauts-de-Seine, la commission « a observé que, si les horloges existent bien, elles ont presque toujours été placées dans les couloirs d’accès aux chambres de soins intensifs et ne sont dès lors visibles que pour des personnes en position debout se plaçant devant les fenêtres d’observation ménagées dans les portes. Ceci exclut toute lecture de l’heure pour une personne allongée sur son lit, en particulier si elle est placée sous contention mécanique. La commission a pourtant rappelé qu’il s’agit d’une obligation réglementaire fondée sur un principe thérapeutique, et qu’elle ne peut être ignorée ». Mais qui s’en soucie ?

    A lire aussi : En psychiatrie, on attache et on isole, faute de personnel

    Il y a le temps qui coule. Des délais d’attente, sans fin, comme aux urgences. Au centre hospitalier du Forez (Loire), « le délai d’attente aux urgences est de quatre jours avec un taux d’occupation de 100 % depuis le début de l’année ». Et cette remarque : « Le service des urgences n’est pas adapté pour accueillir durant trois ou quatre jours des patients psychiatriques. »

    Il y a des hospitalisations qui n’en finissent pas. Dans l’Hérault, ce cas d’école : « Un patient a quitté l’établissement après avoir passé dix-neuf ans dans le secteur fermé, alors qu’il était en soins consentis. Il ne relevait pas d’une hospitalisation en psychiatrie, mais d’un accueil en établissement médico-social. » Toujours dans l’Hérault, « l’attention de la commission a été particulièrement attirée cette année sur la situation des patients dont la durée de séjour hospitalier dépasse cinq ans de présence effective sans rupture. Certains sont en soins sans consentement, mais d’autres ne le sont pas. Manifestement, ils sont en très grande difficulté pour exprimer une volonté, voire hors d’état de le faire. Leur situation échappe ainsi à tout contrôle, la fermeture de la chambre, le recours à la chambre d’isolement et à la contention leur étant par ailleurs imposés ».

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    Psychiatrie : une nouvelle loi pour attacher et isoler certains malades

    Il y a les papiers à remplir. Et les consignes à suivre qui ne sont pas suivies. « Dans les régions rurales, il est difficile de trouver un médecin extérieur à l’établissement pour établir le certificat d’admission [sous contrainte] dans les cas de « péril imminent » [pour les patients représentant un danger pour eux-mêmes ou pour les autres, ndlr]. » Pour résoudre cette difficulté, l’hôpital de Nemours (Seine-et-Marne) envoie en ambulance un patient relevant d’une admission en « péril imminent » à l’hôpital de Fontainebleau, où il y a une permanence de SOS Médecins. Absurde. Beaucoup de commissions départementales dénoncent ainsi la pratique de « copiés-collés » des certificats médicaux standards. Tous pareils, sans lien avec le patient, comme une bureaucratie qui tourne toute seule.

    Il y a ces certificats mensuels non remplis. Ils sont pourtant obligatoires pour les patients au long cours. « A l’hôpital de Jury [Moselle], la visite de l’établissement laisse transparaître de nombreuses carences ; la commission rappelle qu’il est indispensable que le patient soit examiné par le médecin psychiatre tous les mois. »

    Il y a ces préfets qui refusent systématiquement toute permission de sortie. Dans le Maine-et-Loire, « il est observé un allongement de la durée des mesures du fait de l’exigence quasi systématique par la préfecture d’un deuxième avis sur les demandes de levées de mesures et pour certains passages en programme de soins ».

    Il y a ce taux qui n’a pas de raison d’être : 37 % des patients qui sont hospitalisés sans leur consentement sont aussitôt mis en isolement. Pourquoi ?

    Il y a l’arbitraire. Là on isole, là non. Au centre hospitalier de Dieppe (Seine-Maritime), « les heures de début et de fin d’isolement ne sont pas renseignées, les motifs de mise en isolement ne correspondent pas à des indications thérapeutiques ». Dans les Hauts-de-Seine, « à Antony et Issy-les-Moulineaux, il n’était pas clair que les décisions de mise en chambre d’isolement ou de contention prises par un interne ou par un infirmier devaient toujours être confirmées dans l’heure par la visite d’un médecin auprès du patient ». Dans la Loire, « il est souvent constaté que l’usage de la contention et de l’isolement est différent selon les équipes soignantes ». Au centre hospitalier d’Allonnes (Sarthe), « lors de la visite d’une chambre d’isolement, on relève que le patient est en chambre d’isolement la nuit mais libre la journée, ce qui est contraire à la loi ». A Dieppe, « lors d’une admission, les patients sont systématiquement placés en « chambre d’apaisement », terme qui n’existe pas au regard de la loi et qui correspond donc à un placement en chambre d’isolement. Les membres de la commission constatent que, pour des raisons de sécurité, il y a de plus en plus d’unités fermées ». Plus généralement, les comparaisons entre établissements d’un même département pointent des pratiques aux antipodes : « En comparant les pratiques des deux pôles de psychiatrie de Melun et Provins [en Seine-et-Marne, ndlr], le nombre moyen de placements en isolement par patient distinct est près de quatre fois plus faible à Provins qu’à Melun. » Pourquoi ? « A Melun, chaque patient est mis en moyenne près de cinq fois en isolement. » Pourquoi ? « La commission constate une pratique d’isolement globalement importante dans les différents établissements psychiatriques des Hauts-de-Seine, qui peut, pour certains patients, s’étendre à plusieurs mois. » Au Havre (Seine-Maritime), « il a été constaté l’utilisation de chambres d’isolement ouvertes pour pallier l’absence de chambres classiques ». C’est le cas dans un grand nombre d’établissements.

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    Il y a ces droits que l’on ne respecte pas. Un non-respect global. « D’une manière générale, la lecture des dossiers de patients a permis de constater que très peu de récépissés sont signés par les patients eux-mêmes. Trop souvent, ces documents sont signés par un membre de l’équipe soignante, ce qui constituerait « une solution de facilité », pointe l’Unafam dans son rapport de synthèse. Dans l’Hérault, la commission constate « l’accès inhomogène persistant dans les différents services au portable, à Internet et à la télévision sur la base de critères pas toujours accessibles aux patients et à leurs proches. La liberté de circulation des patients vers leur chambre est aléatoire d’une unité à l’autre et sur la base de critères, là encore, inhomogènes ». S’agissant des droits des patients, l’Unafam note en conclusion « que les entorses les plus évidentes concernent la liberté d’aller et venir et l’usage du téléphone. Les restrictions à la liberté d’aller et venir comportent des degrés divers. A Meaux [Seine-et-Marne], les portes des services sont fermées en permanence, ce qui oblige les soignants à des allers-retours pour ouvrir la porte aux patients ayant le droit de circuler. Il en va de même à Jossigny. A Provins, le bâtiment, qui abrite un seul service, est fermé. A Nemours, les portes des services sont généralement ouvertes, mais en contrepartie des patients sont maintenus enfermés dans leurs chambres ».

    Il y a ces mineurs hospitalisés avec les adultes. En Loire-Atlantique, « la situation est critique. La plupart des mineurs, eux, sont considérés en soins libres, ils sont pourtant très fréquemment placés en chambre d’isolement, pour leur propre protection, argumentent les soignants ». De plus, « un nombre important de mineurs est de nationalité étrangère et cela pose, de même que pour les adultes étrangers, des problèmes d’accès à leurs droits ».

    Il y a enfin ces malades qui demandent à voir les membres de la commission. « De façon quasi unanime, les patients rencontrés contestent le bien-fondé de la mesure de l’hospitalisation. Les autres sujets évoqués sont une demande de changement de psychiatre, le mécontentement d’être à trois patients dans la chambre, une demande de transfert en chambre individuelle, le souhait de récupérer des documents de son dossier médical, la nécessité de soins somatiques et de pédicurie, les effets secondaires du traitement, les autorisations de sorties pour pouvoir s’occuper d’animaux au domicile ». Etc.

    « Ce n’est pas grand-chose, mais cela changerait leur vie », lâche l’administrateur Doucin. Et d’ajouter : « Tous ces rapports sont faits sur papier officiel, avec l’en-tête de l’agence régionale de santé. Il est fait état, parfois, de traitements inhumains. Ce n’est pas rien, et… il ne se passe rien. »

    (1) « La pratique des commissions départementales des soins psychiatriques au service du respect des droits fondamentaux en psychiatrie vue à travers leurs rapports annuels d’activité », Unafam, mars 2021.

    #psychiatrie

  • « Les leçons de la favela qui a réduit les morts du COVID de 90% pendant que Rio vivait une tragédie ». À lire absolument. Barbara Serrano, @Ba_Serrano, 5 mai 2021
    https://threadreaderapp.com/thread/1391163513050210307.html

    Ça se passe dans la favela de la Maré, au Nord de Rio de Janeiro.

    Les habitants, avec l’institut Fiocruz et des ONG ont créé un plan d’isolement sur mesure qui a été très bien suivi.
    Eh oui, lorsque l’on construit nous-mêmes une procédure, celle-ci prend en compte nos contraintes et l’on est plus à même de la suivre. C’est fou non ?
    Alors comment ont-ils procédé ?
    Un dépistage massif et, pour les personnes à l’isolement pendant 14 jours, ont été assurés :
    👉des soins médicaux,
    👉une ligne téléphonique avec un psychologue,
    👉la livraison quotidienne de repas.

    En juillet 2020, la mortalité des personnes infectées par le COVID à Maré était supérieure à 19%, soit près du double de la moyenne de la ville de Rio de Janeiro (11%). En novembre, près de quatre mois après la mise en œuvre du programme, la mortalité est tombée à 2,3 %. 4/
    Aujourd’hui, on meurt moins du COVID dans cette favela que dans les autres quartiers de Rio de Janeiro.

    #Covid-19 #santé_communautaire #isolement #dépistage #soins #alimentation #autodéfense_sanitaire #Auto-organisation_sanitaire

  • Alors, on te voit plus aux soirées ? Pour une santé communautaire. - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/alors-on-te-voit-plus-aux-soirees-15592

    Parce que la forme pandémie n’est pas simplement naturelle, mais fortement impactée par l’organisation sociale, je m’oppose à toute méthode qui consisterait à « laisser faire la nature », à « faire confiance à son corps » et « booster son immunité naturelle ». Pire encore, l’idée qu’« il faut bien mourir de quelque chose ». L’immunité naturelle et collective, pour autant qu’elle soit atteignable (ce qui n’est pas certain), a un coût humain. Et, ce coût humain est d’abord payé par les plus fragiles (que ce soit une fragilité naturelle ou créée par le monde dans lequel on vit), ce qui n’est rien d’autre qu’un nouvel eugénisme dégueulasse.
    Je dois t’avouer que j’ai été effaré de la porosité de nos milieux aux discours niant la dangerosité du virus et aux scientifiques "alternatifs" (pour ne pas dire escrocs). Pourtant, tu sais à quel point je suis sensible à un certain nombre d’arguments techno-critiques ou anti-industriels… Mais, dans le champ étroit du médical et de la lutte contre le virus (traitements, vaccins, moyens de prévention), qui d’autre que les experts ? Questionner ces experts, c’est par exemple les interpeller sur les mystérieux « covid longs », construire des groupes patient-e-s/médecins, plutôt que leur opposer des chiffres manipulés ou des scientifiques alternatifs (eux aussi en blouse blanche et poursuivant également un business personnel très lucratif…). Quant à nous, quelques séances d’éducation populaire sur la thématique de l’immunité nous seraient sans doute fortement bénéfiques !!

    enfin des textes comme ça bordel.

    (aaaaaah une #piqûre)

  • En Chine, une stratégie zéro Covid à géométrie variable
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/03/en-chine-une-strategie-du-zero-covid-a-geometrie-variable_6107980_3244.html

    En Chine, une stratégie zéro Covid à géométrie variable
    A Jinghong, dans le sud-ouest du pays, des milliers d’habitants et de visiteurs se sont retrouvés piégés après la découverte d’un cas positif au Covid-19. Mais dans cette région touristique éloignée du pouvoir, le confinement n’est pas aussi strict qu’ailleurs. Réveillés comme chaque matin par le chant du coq puis par le gong de la majestueuse pagode qui borde le Mékong, environ 10 000 habitants de Gaozhuang se sont livrés samedi 1er janvier à leur nouveau rituel : faire la queue pour subir un test salivaire. Le quatrième en six jours. L’exercice est entré dans les mœurs. Certains s’y rendent même en chaussons et en pyjama. Le 26 décembre, les autorités locales se sont en effet rendu compte qu’une touriste testée positive s’était promenée le 24 décembre dans ce petit paradis du sud-ouest de la Chine ainsi que dans deux autres quartiers de la ville de Jinghong les deux jours suivants. Résultat : trois quartiers de cette localité de plus de 500 000 habitants située dans la préfecture du Xishuangbanna, à quelques dizaines de kilomètres du Laos et de la Birmanie, ont été placés en quarantaine dès le 27 décembre. Pas moyen d’en sortir si on y est entré avant le 26. Les millions de tests effectués dans tout Jinghong semblent avoir été négatifs puisque aucun nouveau cas n’a été signalé, mais peu importe. A un mois des Jeux olympiques qui s’ouvrent le 4 février à Pékin, toute défaillance dans la politique du « zéro Covid » fait tomber des têtes. Les responsables locaux ne veulent donc prendre aucun risque.
    Le 30 décembre, les habitants de Gaozhuang ont même eu la surprise désagréable de voir l’armée patrouiller dans les rues, bloquer la circulation et interdire les sorties d’hôtels. La veille, suite à une erreur de communication des autorités, des centaines de jeunes arrivés après le 25 décembre s’étaient massés au seul point de passage entre le quartier et le reste de la ville, convaincus qu’ils allaient être autorisés à partir.
    Les autorités avaient juste oublié un détail : leur permettre matériellement d’effectuer le test PCR indispensable pour retrouver la liberté. Face à une foule dont la colère montait au fur et à mesure que le soleil déclinait, le Parti a d’abord envoyé des dizaines de soldats et de policiers puis, vers 22 heures, une équipe médicale. Le lendemain matin, nombre de candidats au départ attendaient toujours les résultats de leurs tests. C’est sans doute pour éviter tout nouveau débordement que les autorités ont imposé un strict confinement à domicile. D’ailleurs celui-ci s’est rapidement relâché, sauf aux abords du fameux point de passage où des véhicules blindés continuent de bloquer l’accès, sous les regards éberlués des passants. (...)
    Gaozhuang pourrait rester coupé du monde encore quelques jours. Comme pour s’excuser, le bureau de tourisme de la ville a fait parvenir le 1er janvier aux touristes un petit colis contenant des produits locaux et trois entrées gratuites dans deux grands parcs de la région, valables du 20 janvier au 31 décembre.Mais le retour à Pékin est loin d’être acquis. Ceux qui ont le privilège d’habiter près du pouvoir devront encore patienter deux semaines dans une autre province avant de rejoindre la capitale. En espérant qu’aucun cas de Covid-19 n’y soit déclaré. Et ce, qu’ils soient vaccinés ou non. Pour mener à bien sa politique de zéro Covid, la Chine a, en effet, la même stratégie pour tous : « tester, tracer, isoler » mais celle-ci s’exerce de façon encore plus drastique dans la capitale que dans le reste du pays.
    Le sort des confinés du Xishuangbanna est d’ailleurs infiniment plus enviable que celui des 13 millions d’habitants de Xian, enfermés à leur domicile depuis le 22 décembre, sans pouvoir en sortir, parce qu’un voyageur en provenance du Pakistan aurait provoqué la contamination de plus d’un millier de personnes. Infiniment plus favorable aussi que celui des rares voyageurs autorisés depuis mars 2020 à entrer dans le pays et soumis à au moins trois semaines de quarantaine à l’hôtel. Avec parfois un traitement de défaveur, comme ces Français arrivés mi-septembre et qui ont eu droit à plusieurs tests dans l’anus. Hasard ? La même semaine, une délégation de sénateurs français visitait Taïwan. Et comment qualifier le traitement réservé à ce diplomate espagnol venu prendre ses fonctions à l’automne ? Un de ses innombrables tests n’ayant pas été clairement négatif, cet homme a eu droit à 60 jours de quarantaine. Ecœuré, il a renoncé à son poste et est rentré en Espagne… à bord d’un avion-Cargo. Les Chinois ont en effet refusé de le laisser embarquer sur un avion de ligne. C’est donc dans ces conditions que Pékin s’apprête à accueillir les Jeux olympiques. Ils auront lieu mais pas la fête. Les conditions de participation sont tellement draconiennes que, dans les chancelleries, on se bat… pour ne pas devoir accompagner les athlètes. Nul n’a envie d’être celui qui sera soumis aux trois semaines de quarantaine imposées à tous ceux qui, même de loin, auront été en contact avec des sportifs venus de l’étranger et donc potentiellement dangereux. En boycottant les Jeux, Joe Biden a peut-être vexé Xi Jinping mais a ôté une sacrée épine du pied aux responsables du protocole chinois et américains.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#zerocovid#deplacementineterne#confinement#quarantaine#test#isolement#pakistan

  • Pourquoi les soins psychiatriques sans consentement s’invitent dans la loi sur le passe vaccinal
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/30/pourquoi-les-soins-psychiatriques-sans-consentement-s-invitent-dans-la-loi-s

    Le projet de loi transformant le passe sanitaire en passe vaccinal soumis au Parlement contient une belle incongruité. L’article 3 (et dernier) de ce texte passé lundi 27 décembre en conseil des ministres porte sur les mesures d’isolement et de contention en hôpital psychiatrique, sans aucun rapport avec la gestion de la crise sanitaire. Il vient réparer en catastrophe des malfaçons en série du gouvernement au sujet des soins sans consentement en psychiatrie hospitalière. Trois censures du Conseil constitutionnel en dix-huit mois sur le même sujet sont passées par là.

    Le 19 juin 2020, saisie d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), l’institution présidée par Laurent Fabius censurait la loi de 2016 encadrant les mesures d’isolement (enfermement dans une chambre) et de contention (immobilisation médicamenteuse ou mécanique) dans les hôpitaux psychiatriques. Ces décisions, prises par les médecins pour des patients jugés dangereux pour les autres ou pour eux-mêmes, « constituent une privation de liberté » et ne peuvent pas être maintenues au-delà d’une certaine durée sans un contrôle par le juge judiciaire, gardien de la liberté individuelle, avait affirmé le Conseil constitutionnel.
    Trois censures

    Les ministères de la santé et de la justice ont donc fait voter, dans la loi du 14 décembre 2020, un nouveau dispositif permettant aux médecins de renouveler ces mesures « à titre exceptionnel » au-delà de la limite légale de quarante-huit heures pour un isolement et de vingt-quatre heures pour une contention, à la condition que le médecin informe « sans délai le juge des libertés et de la détention [JLD], qui peut se saisir d’office ». Mais patatras, nouvelle QPC, nouvelle censure, le 4 juin 2021. Selon le Conseil constitutionnel, cette information n’empêche pas de renouveler indéfiniment des mesures sans avoir la garantie d’un contrôle effectif par le juge. L’institution reporte au 31 décembre l’effet de cette censure, le temps pour le législateur d’établir un nouveau texte.

    Bon gré mal gré, l’avenue de Ségur et la place Vendôme se sont rangées à la saisine automatique du juge judiciaire à laquelle ils étaient rétifs, en raison notamment des craintes sur la capacité d’une justice déjà surchargée à faire face. L’article voté en novembre pour modifier le code de la santé publique prévoit que l’autorisation d’un juge est obligatoire pour pouvoir prolonger une mesure d’isolement au-delà de quatre jours ou une mesure de contention au-delà de trois jours. De quoi respecter enfin l’article 66 de la Constitution selon lequel « nul ne peut être arbitrairement détenu ».

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    • Mais le gouvernement a eu la mauvaise idée de glisser cet article dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2022, en dépit de l’avertissement de plusieurs parlementaires. Résultat, le 16 décembre, encore une censure ! Cette fois, le Conseil constitutionnel ne s’est pas prononcé sur le fond, mais sur la forme, dénonçant un cavalier législatif, c’est-à-dire une disposition sans rapport avec l’objet de la loi qui l’abrite. C’est ce même article qui se retrouve aujourd’hui dans le texte sur le passe vaccinal, mais le gouvernement a pris soin de le préciser dès le titre de son projet de loi « renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire et modifiant le code de la santé publique ».

      « Situation inédite de vide juridique »

      Reste une difficulté. Que va-t-il se passer dans les hôpitaux psychiatriques, et en particulier dans les unités pour malades difficiles (UMD), après le 31 décembre, date d’entrée en vigueur de la censure prononcée en juin, et le moment, d’ici à fin janvier 2022, où le nouveau texte devrait être promulgué ? « C’est une situation inédite de vide juridique, constate Paul Jean-François, psychiatre à l’hôpital Paul-Guiraud, à Villejuif (Val-de-Marne), et membre du bureau du Syndicat des psychiatres des hôpitaux. Notre responsabilité peut être engagée au pénal et au civil alors qu’il y a des situations d’urgence où nous n’avons pas le choix. Dans certains cas de crise, ne pas placer un patient à l’isolement poserait la question de la non-assistance à personne en danger. »
      D’un point de vue juridique, c’est donc l’état du droit antérieur à 2016 qui s’applique, sauf que recourir à l’isolement ou à la contention sans contrôle du juge judiciaire a été déclaré contraire à la Constitution. Des poursuites pour « séquestration » pourraient théoriquement être engagées. La Fédération française de psychiatrie recommande ainsi aux médecins de faire comme si… et de saisir le juge des libertés, conformément au dernier article censuré. Avec le risque d’interprétations divergentes par les JLD, certains pouvant tout simplement rejeter ces demandes d’autorisation sans base légale.

      Pour André Bitton, du Cercle de réflexion et de proposition d’actions sur la psychiatrie, cette impasse législative à laquelle le gouvernement a été acculé « prouve le désintérêt des responsables politiques pour ces sujets, sauf quand on est sous un angle purement sécuritaire ». La Haute Autorité de santé avait préconisé, en 2017, la création d’un observatoire national des soins sans consentement et des mesures d’isolement et de contention, afin notamment de « participer et stimuler la recherche à partir du recueil des données nationales concernant ce sujet ».

      En 2021, on en est encore à rechercher une solution logicielle pour recueillir ces données de façon fiable et uniforme. Matignon avance néanmoins des chiffres selon lesquels 121 000 placements à l’isolement et 33 000 mesures de contention ont été prescrits en 2018 pour des personnes hospitalisées sans consentement.

      LA RÉFORME DES SOINS SANS CONSENTEMENT : TOUT SAUF UN LONG FLEUVE TRANQUILLE ! RETOUR SUR LES DIX ANS D’APPLICATION DE LA LOI DU 5 JUILLET 2011
      https://www.cneh.fr/blog-jurisante/publications/psychiatrie-et-sante-mentale/la-reforme-des-soins-sans-consentement-tout-sauf-un-long-fleuve-tranquille-reto

      N’avait pas relayé l’article, ayant l’impression que la psychiatrie intéresse peu ici. C’est sur ce « secteur » que s’est expérimenté le dégraissage du mammouth hospitalier dès la première mandature socialiste des années 80. Des dizaines de milliers de lits ont été supprimés, ainsi que le diplôme d’#infirmier_psychiatrique (sous Bérégovoy, en 1992)
      Analogie qui vaut ce qu’elle vaut : tout le monde a noté que les besoins actuels en réa ont contraint à utiliser des infirmières qui n’ont pas été formées pour ça. Pas simple avec du physiologique complexe et des protocoles très technique (coopération juste à temps, machines élaborées).
      En psychiatrie, on a fait comme si la relation thérapeutique était peu de choses, ou bien une affaire de psychiatres (on rigole quand on sait de combien temps dispose les psy dans les institutions) là où au contraire elle avait fait l’objet d’attentions multiples depuis des décennies. L’un des textes initiaux de la psychothérapie institutionnelle était le Cours aux infirmiers de Saint-Alban (1943-1945) : psychologie, psychiatrie, soins à donner aux malades de François Tosquelles. Ce même Tosquelles avec quelques idées sur l’"être avec", lui qui présentait le menuisier de Saint-Alban comme le soignant le plus efficient de la clinique.

      #fous #folie #hôpital #destruction_de_la_psychiatrie #psychiatrie #lits_d'hospitalisation_supprimés #accès_aux_soins #contention #isolement #hospitalisation_sans_consentement #vide_juridique #cavalier_législatif #droit_des_patients #droits_des_malades #droits_fondamentaux

  • Covid-19 : malgré la propagation du variant Omicron, les Américains déterminés à voyager pour les fêtes
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/12/24/covid-19-malgre-la-poussee-du-variant-omicron-les-americains-determines-a-vo

    Covid-19 : malgré la propagation du variant Omicron, les Américains déterminés à voyager pour les fêtes
    D’après des estimations, plus de 109 millions de personnes devaient quitter leur région entre le 23 décembre et le 2 janvier, un chiffre en hausse de 34 % par rapport à l’an dernier.

    L’appel des fêtes de fin d’année est trop fort. Des millions d’Américains ont commencé à voyager à travers les Etats-Unis malgré la propagation rapide du variant Omicron, qui ravive les craintes liées à la pandémie. Avec 171 000 cas quotidiens en moyenne sur sept jours, selon le site Covid Act Now, la vague due à Omicron, déjà largement dominant parmi les nouvelles infections, est sur le point de dépasser le pic de celle due au variant Delta.
    Même si les politiques et les restrictions varient d’un Etat à l’autre, le président Joe Biden a donné le ton, mardi, en incitant ses compatriotes à ne « pas paniquer » et, grâce aux vaccins et aux tests, à fêter Noël avec leurs proches comme prévu – en évitant toutefois les trop grands rassemblements. Résultat : les déplacements traditionnels de Noël battaient leur plein, jeudi. (...)
    Mais la propagation d’Omicron, y compris parmi les équipages des compagnies aériennes, pourrait compliquer les projets de nombreux passagers. United Airlines a ainsi annulé environ 120 vols pour la journée de vendredi. « Le pic de cas d’Omicron à travers le pays cette semaine a eu un impact direct sur nos équipages et les personnes qui gèrent nos opérations », a expliqué à l’Agence France-Presse (AFP) la compagnie, qui a dit s’efforcer de trouver des solutions pour que les passagers concernés partent comme prévu. Les mouvements de voyageurs s’accompagnent d’un rythme de vaccination qui semble de nouveau augmenter, notamment pour les doses de rappel, dont 1,3 million ont été inoculées en vingt-quatre heures, selon les derniers chiffres rendus publics mercredi.
    Pour faire face à la nouvelle vague, le pays compte aussi désormais sur deux pilules contre le Covid-19. Au lendemain de l’autorisation de celle développée par le laboratoire Pfizer, l’agence américaine du médicament (FDA) a donné son accord, jeudi, à la pilule de Merck, destinée aux adultes à hauts risques.Et au cas où la vague Omicron submergerait malgré tout le système hospitalier américain, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), principale agence sanitaire des Etats-Unis, ont assoupli, jeudi, leurs directives concernant la mise à l’isolement des soignants contaminés par le Covid-19. Ces derniers pourront, s’ils sont asymptomatiques, reprendre le travail après sept jours de quarantaine – contre dix jours auparavant – et l’obtention d’un test négatif. « Ce temps d’isolement peut être raccourci en cas de pénuries de personnel », précisent même les CDC.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#sante#deplacementinterne#vaccination#isolement#soignant#quarantaine#CDC

  • Omicron knocking on China’s ’zero Covid’ door - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/12/omicron-knocking-on-chinas-zero-covid-door

    Omicron knocking on China’s ‘zero Covid’ door
    HONG KONG – A trickle of Omicron cases is penetrating Hong Kong’s “zero Covid” defenses, worrying residents of a next viral wave and imperiling highly anticipated plans to reopen the border with the mainland later this month. As of Saturday, the city had identified 14 cases of the highly contagious variant.At the same time, China reported 125 new Covid-19 cases for Friday, of which 89 were local, according to the National Health Commission. Reports noted that marked the biggest daily tally for local infections since November 30 when the country had 91 domestic cases. It wasn’t immediately clear how many of the cases recorded on Friday, if any, were Omicron. The outbreak forced more than a dozen factories in China’s eastern manufacturing hub of Zhejiang province to close, according to reports.
    The cracks in China’s “zero Covid” come as the new highly contagious variant first discovered in South Africa surges in the West, with particularly rapid upticks in cases seen in the United Kingdom and the United States. New York state broke a record in new daily cases on Friday with 21,027 new infections reported.Australia’s populous New South Wales state reported a record 2,482 Covid-19 cases on Saturday, a day after easing international arrival rules for vaccinated travelers, indicating Omicron is likely taking hold Down Under. Hong Kong threatens to be an Omicron gateway into mainland China if the border is reopened. He was exempted from a 21-day quarantine after arriving in the city due to the nature of his job. During a three-day enhanced medical surveillance period, he stayed at home at Cheung Hing Building, 44-48 Pitt Street, Yau Ma Tei. But on Wednesday, he went to a mobile testing station in his neighborhood for a Covid-19 test and some places to buy food.When he arrived at the testing station, he developed symptoms on the same day with a cycle threshold (ct) value of about 25 to 29 and was immediately sent to quarantine. The pilot, who had been inoculated with two doses of the Pfizer-BioNTech vaccine on March 22 and April 15 in Hong Kong, carried the N501Y mutant strain but was negative for the L452R and E484K strains.As the Department of Health suspected that the man could be carrying the Omicron strain, it issued a mandatory Covid-test order to six places, including a Wellcome supermarket at 40 Waterloo Road, a Starbucks coffee shop at 56 Dundas Street, a city superstore at the Gateway Arcade of Harbor City, a Circle K store at 50-52 Pitt Street, a Mannings shop at 494-496 Nathan Road and another Wellcome supermarket at 1 Kwong Wa Street. Prior to this, a mandatory test order has been issued to people who live in the Cheung Hing Building where the infected pilot resides. As of Friday, none of the 160 people in the building has tested positive. Cathay Pacific said the operating aircraft that the pilot flew had been sent for deep cleaning. It said all of its operating flight crew was fully vaccinated.On Friday, two more Omicron cases were identified among cargo crew members of the same flight, which arrived in Hong Kong from Kenya, India and Uganda via the United Arab Emirates on flight ACP502. on Wednesday.The duo included a 41-year-old and a 27-year-old man who had received two doses of the AstraZeneca vaccine and the Moderna vaccine, respectively, in Kenya. Earlier this week, the Hong Kong government declared that travelers returning from the United States and United Kingdom would have to spend a week of quarantine in spartan isolation camps and then serve another 14 days in a hotel room they pay for themselves.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#hongkong#sante#zerocovid#omicron#frontiere#circulation#quarantaine#isolement#grandebretagne#kenya#inde#ouganda#emiratsrabesunis

  • Pour le pire

    En France, en 2019, 146 femmes ont été tuées par leur conjoint ou leur ex-compagnon. Au travers de trois affaires, une mise en lumière glaçante des mécanismes du féminicide, symptôme d’un dysfonctionnement de la société.

    En France, 84 % des victimes des 173 homicides conjugaux commis en 2019 étaient des femmes. Mais quelle réalité se cache derrière ces chiffres effrayants, que les collectifs féministes contribuent à rendre visibles ? Qui sont ces femmes dont on ne connaît souvent que le prénom, l’âge et les circonstances du décès ? Sindy, 34 ans et enceinte, a été abattue en septembre 2017 sur le quai de la gare de Noyon, avec deux de ses enfants, par son conjoint policier, à qui elle venait d’annoncer sa décision de le quitter. À Corbas, en juillet 2017, les gendarmes ont découvert dans leur appartement les corps en état de décomposition avancée de Michèle, 44 ans, et de sa fille de 18 ans, poignardées par Laurent, le père de famille, chômeur alcoolique qui menait une double vie. La même année, à Toulon, Dorothée a succombé aux coups de couteau portés par son mari au cours du déjeuner de Noël, malgré la tentative d’interposition de leurs enfants.

    Défaillances
    Pour tenter de saisir la mécanique des féminicides, qui surviennent souvent au moment d’une rupture, Aurélia Braud s’est plongée dans des affaires datant de 2017, qu’elle reconstitue au travers des témoignages d’amis et voisins des trois couples, de gendarmes, d’avocats, d’un journaliste ou d’une responsable associative. Alors que 40 % des femmes tuées par leur conjoint ont subi des violences physiques ou psychologiques avant le drame, dans la majorité des cas, l’entourage et la société tout entière n’ont pas su ou pu déceler les signaux d’alerte. Une immersion glaçante dans la violence de ces drames à huis clos, symptômes d’un dysfonctionnement de la société, dont les enfants constituent les victimes collatérales invisibles.

    https://www.arte.tv/fr/videos/090005-000-A/pour-le-pire
    #film #film_documentaire #documentaire

    #féminicide #féminicides #femmes #violences_conjugales #violences_domestiques #France #stéréotypes_de_genre #impunité #rapports_de_domination #domination #discrétion #silence #peur #terrorisme_intra-familial #terrorisme_infra-familial #emprise #isolement #empathie #éducation #déconstruction_du_passage_à_l'acte

  • La Nouvelle-Calédonie accueille à nouveau les vols internationaux
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/02/la-nouvelle-caledonie-rouvre-ses-portes-aux-vols-internationaux_6104373_3244

    La Nouvelle-Calédonie accueille à nouveau les vols internationaux
    La Nouvelle-Calédonie a levé la suspension des vols internationaux, en place depuis le 1er avril 2020 en raison de la crise sanitaire. Le trafic restera cependant restreint compte tenu de la fermeture des frontières de plusieurs pays voisins, a annoncé le gouvernement de l’archipel français, jeudi 2 décembre.Initialement les frontières du Caillou devaient rester fermées jusqu’au 31 décembre 2021, mais la levée de la mesure a été avancée d’un mois, au 1er décembre, car la Nouvelle-Calédonie, longtemps restée exempte de cas de Covid-19, est depuis le début de septembre en situation épidémique. Cette fermeture n’avait donc plus de sens.
    Toutefois, l’accès au territoire est réservé aux passagers totalement vaccinés. Ils doivent en outre à leur arrivée s’isoler sept jours à domicile ou à l’hôtel, puis effectuer un dépistage. Un test antigénique ou PCR de moins de soixante-douze heures est aussi demandé au départ.Seule la compagnie territoriale, Air Calédonie Internationale (ACI), assure la desserte de l’archipel. Durant la suspension, elle opérait sur réquisitions du gouvernement calédonien. ACI a annoncé que jusqu’au 26 mars elle proposerait 4 rotations hebdomadaires Nouméa-Tokyo et trois à six rotations hebdomadaires en sens inverse. Le Japon, qui vient de fermer ses frontières à cause du variant Omicron, est une escale sur la route de Paris, les passagers n’y sont qu’en transit. Une rotation Nouméa-Papeete sera également assurée.

    #Covid-19#migration#migrant#nouvellecaledonie#frontiere#sante#circulation#test#vaccination#isolement#japon

  • Covid-19 : le Royaume-Uni va interdire son territoire aux voyageurs en provenance de six pays d’Afrique en raison d’un nouveau variant
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/25/covid-19-le-royaume-uni-va-interdire-son-territoire-aux-voyageurs-en-provena

    Covid-19 : le Royaume-Uni va interdire son territoire aux voyageurs en provenance de six pays d’Afrique en raison d’un nouveau variant Les vols en provenance d’Afrique du Sud, de Namibie, du Lesotho, d’Eswatini, du Zimbabwe et du Botswana seront suspendus à compter de vendredi midi. Ce variant détecté en Afrique du Sud présente un « potentiel de propagation très rapide ». Le Royaume-Uni a annoncé, jeudi 25 novembre, qu’il allait interdire l’entrée aux voyageurs en provenance de six pays d’Afrique, après l’annonce par l’Afrique du Sud de la découverte d’un nouveau variant du Covid-19 aux multiples mutations. « Les premières indications que nous avons de ce variant sont qu’il pourrait être plus transmissible que le variant Delta et que les vaccins dont nous disposons actuellement pourraient être moins efficaces », a ajouté M. Javid. Selon lui, les scientifiques britanniques sont « très préoccupés » par ce variant, auquel l’Afrique du Sud attribue la récente augmentation des cas enregistrée dans le pays et qui a aussi été détecté chez des voyageurs du Bostwana ou de Hongkong. Aucun cas n’a en revanche été enregistré en Grande-Bretagne. « Nous demanderons à toute personne arrivant de ces pays à partir de 4 heures (GMT) dimanche de se mettre en quarantaine dans des hôtels », a précisé M. Javid, ajoutant que ceux arrivant avant cette date devront s’auto-isoler et faire deux tests PCR aux deuxième et huitième jours de leur confinement. « Et si quelqu’un est arrivé de ces pays dans les dix derniers jours, nous lui demanderons de faire des tests PCR », a-t-il encore ajouté.
    Ce nouveau variant du Covid-19 détecté en Afrique du Sud, nommé B.1.1.529, présente un nombre « extrêmement élevé » de mutations et « nous pouvons voir qu’il a un potentiel de propagation très rapide », a déclaré le virologue sud-africain Tulio de Oliveira, lors d’une conférence de presse en ligne. Son équipe de l’institut de recherche KRISP, adossé à l’université du KwaZulu-Natal, avait déjà découvert, l’année dernière, le variant Beta, très contagieux.Les métamorphoses du virus initial peuvent potentiellement le rendre plus transmissible, jusqu’à ce que le nouveau variant devienne dominant : cela a été le cas avec le variant Delta découvert initialement en Inde, et qui, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a réduit à 40 % l’efficacité des vaccins anti-Covid-19 contre la transmission de la maladie.A ce stade, les scientifiques sud-africains ne sont pas certains de l’efficacité des vaccins existants contre la nouvelle forme du virus. « Ce qui nous préoccupe, c’est que ce variant pourrait non seulement avoir une capacité de transmission accrue, mais aussi être capable de contourner certaines parties de notre système immunitaire », a déclaré un autre chercheur, le professeur Richard Lessells.
    La Grande-Bretagne a été parmi les pays les plus durement touchés par le Covid-19, avec 144 000 décès depuis le début de la pandémie. Le nombre de cas reste élevé – plus de 47 000 dans les dernières 24 heures jeudi – mais plus de 80 % des personnes âgées de 12 ans et plus ont reçu une double injection de vaccin, et presque 30 % ont eu une troisième dose.
    Le gouvernement britannique a été très critiqué pour avoir tardé à durcir les restrictions sur les voyages au début de la pandémie, lorsqu’il a gardé ses frontières ouvertes alors que les taux d’infection montaient en flèche.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#afriquedusud#namibie#lesotho#eswatini#zimbabwe#botswana#variant#vaccination#circulation#frontiere#test#isolement#sante

  • A Lesbos, un an après les incendies du camp de Moria, le nouveau site « reste une prison »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/09/09/a-lesbos-le-camp-moria-2-0-reste-une-prison_6094021_3210.html

    A Lesbos, un an après les incendies du camp de Moria, le nouveau site « reste une prison"
    « Je vois encore les flammes qui ont détruit le camp de Moria… Et les scènes qui ont suivi. Durant des jours, nous étions abandonnés à nous-mêmes sur des tronçons de route. Nous dormions sur l’asphalte, sans eau, sans nourriture », raconte Abo Khaled, un Syrien de 27 ans. Entre le 8 et le 9 septembre 2020, deux incendies successifs ont englouti le camp insalubre de Moria, sur l’île grecque de Lesbos, qui accueillait à l’époque près de 13 000 personnes, soit quatre fois sa capacité officielle, et où les violences entre groupes ethniques explosaient.Un an plus tard, dans le nouveau camp de Mavrovouni, construit à la hâte sur un ancien site de tir de l’armée pour reloger les demandeurs d’asile, il ne reste plus que quelque 3 700 migrants. La réunification de certaines familles, la relocalisation, notamment des 400 mineurs non accompagnés, dans d’autres pays européens (un engagement pris par certains gouvernements après les incendies), la réduction des arrivées sur les îles grecques de 84 % en un an, mais aussi la pratique illégale des refoulements de migrants en mer Egée, ont réduit leur nombre.
    Mais pour Daouda, un Burkinabé, qui a déjà passé deux ans à Lesbos, dans l’attente d’une réponse à sa demande d’asile, « ce camp reste une prison comme l’était Moria. Les habitants l’ont surnommé “Moria 2.0”. Parce qu’en apparence les conditions de vie sont meilleures, mais ce n’est qu’une illusion ». « Nous sommes parqués comme des moutons, nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve. Nous n’étudions pas, nous ne travaillons pas, nous dormons dans des tentes où nous étouffons l’été et où nous gelons l’hiver… », poursuit le trentenaire.
    Pour Konstantinos Psykakos, chef de mission pour Médecins sans frontières (MSF) à Lesbos, « Moria n’existe plus, mais l’idée derrière la création de ce camp, conçu au départ pour enfermer les réfugiés et décourager les candidats de l’autre côté de la rive turque de venir, perdure ». Dans la clinique psychiatrique de MSF, le nombre de consultations explose, plus de 90 % des patients souffrent de dépression. « Avec la pandémie, l’isolement des réfugiés a été renforcé. Ils ne peuvent pas sortir facilement de la structure, accéder aux hôpitaux, à une aide juridique, et les enfants ne vont pas à l’école », résume l’humanitaire.Des travaux ont été réalisés pour mettre l’électricité et l’eau dans l’enceinte, des conteneurs ont été installés, note Astrid Castelein, la représentante à Lesbos du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. « Mais, pour la sixième année d’affilée, une grande partie des demandeurs d’asile, dont 32 % sont des enfants, va passer l’hiver dans des tentes non chauffées, déplore-t-elle. Des camps avec des tentes ne peuvent pas être une solution permanente ! » En juillet, la Cour européenne des droits de l’homme a constaté que le camp de Mavrovouni était bien en dessous des standards européens et a appelé la Grèce à prendre des mesures.
    Outre ces conditions précaires dans le camp de Lesbos, les ONG s’inquiètent du durcissement incessant de la politique migratoire grecque. Depuis l’accord passé entre l’Union européenne (UE) et la Turquie en 2016, le plus grand centre d’hébergement des réfugiés d’Europe semblait être surtout conçu pour dissuader les migrants de venir. Et cette politique n’a fait que s’appesantir.En juin, le ministère des migrations a signé un décret désignant la Turquie comme un « pays sûr » pour la plupart des demandeurs d’asile, notamment pour les Afghans, qui constituent plus de 60 % des réfugiés sur les îles grecques de la mer Egée. Cette décision devrait permettre d’accélérer les procédures de renvois. « Mais, depuis mars 2020, la Turquie n’a réadmis aucun réfugié que la Grèce souhaitait renvoyer, explique Alkisti Agrafiotis, avocate pour le Conseil grec des réfugiés à Lesbos. Ces exilés se retrouvent donc coincés sur les îles. Perdus dans les limbes juridiques, ils ne peuvent aller ni en Turquie ni sur le continent grec et ils n’ont aucune perspective d’avenir. »Sur les cinq îles grecques face à la Turquie disposant de « hotspots » pour identifier les réfugiés, le gouvernement grec a également prévu la construction de centres « contrôlés » et fermés. Le premier doit être inauguré dans quelques jours sur l’île de Samos. « L’idée est de toujours plus isoler et ségréguer les réfugiés. A Lesbos, ce centre doit être construit à côté d’une décharge au beau milieu de nulle part », constate, amer, Konstantinos Psykakos.
    Pour la commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatovic, « tant que les politiques grecques et européennes mettent l’accent sur la dissuasion plutôt que sur les besoins de protection, les nouveaux centres risquent de reproduire les mêmes problèmes ». L’incendie de Moria, ajoute-t-elle, « a montré l’urgence de repenser la manière dont les Etats membres de l’UE gèrent la question des migrants et des demandeurs d’asile ». Avec la crainte d’un afflux de réfugiés venus d’Afghanistan, le ministre des migrations grec, Notis Mitarachi, ne compte pourtant pas lâcher du lest : « La Grèce ne redeviendra pas, comme en 2015, la porte d’entrée des réfugiés en Europe. »

    #Covid-19#migrant#migration#grece#turquie#UE#hotspot#moria#samos#sante#santementale#isolement#asile#refugie#politiquemigratoire#droit

  • Des actes «assimilés à de la torture» dénoncés à l’hôpital Guillaume-Régnier à Rennes
    https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/des-actes-assimiles-a-de-la-torture-denonces-a-l-hopital-guillaume-regnie

    Un patient a été placé à l’isolement 380 jours d’affilée, un autre a subi 510 jours consécutifs de contention. Plusieurs dizaines d’autres cas existent au centre hospitalier Guillaume-Régnier à Rennes, d’après le rapport dressé par l’établissement en 2018.

    Des bénévoles de la commission des citoyens pour les droits de l’homme ont manifesté devant l’établissement, ce vendredi 13 août. La porte-parole, Coralie Gamet, dénonce le recours excessif à l’isolement et la contention. « Le centre hospitalier Guillaume-Régnier est l’un des trois pires #établissements_psychiatriques en France ». Deux points inquiètent l’association : la quantité de patients concernés par ces pratiques et la durée de ces traitements.

  • Pass sanitaire : Oui, un formulaire de « non-respect » du Pass sanitaire est utilisé à l’AP-HP
    https://www.20minutes.fr/societe/3101107-20210811-pass-sanitaire-oui-formulaire-non-respect-pass-sanitaire-

    Le personnel soignant de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris ( AP-HP) fait-il l’objet d’une surveillance démesurée de sa direction depuis l’entrée en vigueur du décrié Pass sanitaire ? 

    C’est en tout cas ce que dénonce un tweet repris par de nombreux internautes : « L’AP-HP a demandé aux cadres de faire le flicage du personnel avec une fiche de délation pour "non-respect du Pass sanitaire" en vue d’une convocation à la DRH et d’une suspension de ses fonctions. Chaque jour rajoute son lot d’ignominie ! » 

    Sur la photo jointe de ce document portant l’en-tête de l’AP-HP, on distingue, outre plusieurs champs libres - « nom/prénom de l’agent », date et heure du contrôle - un paragraphe important : « Il a été constaté que vous ne remplissiez pas les conditions prévues par la loi (un résultat d’un examen de dépistage virologique ne concluant pas à une containation par [le] Covid-19, un justificatif de statut vaccinal concernant [le] Covid-19 ou un certificat de rétablissement à la suite d’une contamination. Vous serez convoqué à la Direction des ressources humaines ou à la Direction des affaires médicales. »

    « Vous êtes informé que les personnes ne pouvant présenter un [Pass] sanitaire valide peuvent être suspendues de leurs fonctions à partir de la date de la constatation des faits. Cette suspension prend fin lors de la production et transmission des justificatifs requis », poursuit ce formulaire. 

    Jointe par 20 Minutes, l’AP-HP confirme à 20 Minutes que, « conformément à l’article 14 de la loi relative à la gestion de la crise sanitaire du 5 août 2021, le Pass sanitaire est obligatoire pour les professionnels pour pouvoir exercer leur activité dans un établissement de santé. »

    « Si l’entrée dans l’enceinte de l’hôpital se fait sur présentation de la carte professionnelle, le contrôle des justificatifs est effectué directement dans les services par l’encadrement. Il peut s’agir d’un certificat de vaccination si schéma vaccinal complet ou d’un test négatif RT-PCR ou antigénique ou autotest réalisé sous la supervision d’un professionnel de santé, de moins de 72h ou d’une preuve de rétablissement de la COVID-19 [...]. Le professionnel peut également fournir un certificat médical de contre-indication à la vaccination », ajoute-t-elle. 

    De son côté, le syndicat USAP-CGT nous confirme l’authenticité du document relayé sur Twitter, qui lui a été « envoyé par des camarades de l’hôpital Henri Mondor lundi [9 août]. », et précise : « Pour l’instant, nous n’avons pas eu de remontées sur des cas de personnes convoquées par la DHR mais les cadres mettent la pression au quotidien sur les agents pour qu’ils fournissent leur Pass ».
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    #vaccination #test_pcr #covid-19 #isolement #cas_contact #travail #économie #coronavirus #santé #surveillance #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie #contacttracing #isolement #surveillance #fichage #violence_administrative #france #fichage_et_surveillance #contrôle #répression #pass #pass_sanitaire

  • La vaccination à l’épreuve des faits : une mortalité inédite Volet 2 Contribution1 de Laurent Mucchielli

    La pharmacovigilance des vaccins anti-covid est déniée car elle menace l’idéologie de la vaccination intégrale portée par les industries pharmaceutiques, les gouvernements et les principaux médias. Cette vaccination de masse conduit pourtant à une mortalité inédite dans l’histoire de la médecine moderne. Il y a urgence à la suspendre pour évaluer la balance bénéfice/risque au cas par cas.
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    Enfin, aux États-Unis, où la pharmacovigilance (comme la transparence des données d’administration publique de manière générale) est beaucoup mieux organisée et plus contraignante que dans beaucoup de pays européens, des données très précises peuvent être exploitées sur le site de la Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) http://web.archive.org/web/20210802085407/https://vaers.hhs.gov/data.html . Et, contrairement à l’argument des industriels, répétés en boucle par les journalistes français (à l’image des fact-checkers déjà cités), ces données sont très largement fiables. Six chercheurs anglais viennent ainsi d’analyser un échantillon de 250 déclarations de décès attribués aux vaccins anti-covid dans la VAERS http://web.archive.org/web/20210802085347/https://www.researchgate.net/publication/352837543_Analysis_of_COVID-19_vaccine_death_reports_from_the_Vaccine_A . Il en résulte que les deux tiers des déclarations ont été faites par des médecins et qu’elles sont fiables à 86%. Or le constat qui ressort des données américaines est plus saisissant encore. En recherchant dans ces données les décès liés à la vaccination, il est possible non seulement d’avoir un comptage détaillé pour chaque vaccin anti-covid, mais de surcroît de pouvoir comparer ces résultats avec ceux de tous les autres vaccins administrés depuis plus de 30 ans dans ce pays. Au 16 juillet 2021, date à laquelle 160 millions d’Américains avaient été intégralement vaccinés, les vaccins anti-covid sont liés à plus de 6 000 décès, 91% d’entre eux étant attribuables aux seuls vaccins de Moderna et Pfizer (deux entreprises pharmaceutiques/biotechnologiques américaines, Janssen étant la filiale belge d’une autre entreprise pharmaceutique américaine, Johnson & Johnson). Nous avons reconstitué le tableau ci-dessous qui donne le détail de ces chiffres.


    Source : VAERS, calcul réalisé sur les données datant du 16 juillet 2021

    Ces décès sont en outre survenus principalement dans les 48h qui ont suivi la vaccination http://web.archive.org/web/20210804213044/https://www.openvaers.com/covid-data/mortality , ce qui renforce considérablement la présomption de causalité. Par ailleurs, ces fichiers permettent donc de comparer cette mortalité des vaccins anti-covid à la mortalité vaccinale globale dans ce pays depuis 30 ans (concernant des centaines de vaccins). Ce fichier donne un total de 16 605 décès pour l’ensemble des vaccins sur toute la période. À elle seule et en seulement 6 mois, la vaccination anti-covid représente donc 36% de la totalité de la mortalité vaccinale dans ce pays depuis 30 ans. Par comparaison, dans la même base de données, nous avons compté le nombre de morts occasionnés par l’administration des différents vaccins contre la grippe saisonnière (influenza seasonal). En 30 ans (1990-2020), ces vaccins ont occasionné 1 106 décès, ce qui représente 6,66% du total de la mortalité vaccinale depuis 30 ans. Une autre façon d’exprimer ces résultats est donc de dire que, aux États-Unis, en 6 mois, la vaccination anti-covid a contribué à tuer 5 fois plus de personnes que la vaccination anti-grippe en 30 ans. Ceci confirme d’une autre façon encore que nous sommes bien en présence de vaccins d’un nouveau genre, dont la dangerosité est inédite. Ajoutons enfin que cette dangerosité doit tout particulièrement interroger lorsqu’elle concerne des personnes jeunes et qui ne sont donc pas sérieusement menacées par la Covid. Or, 23,2% du total des morts américains imputés aux vaccins anti-covid et dont l’âge est connu avaient moins de 65 ans http://web.archive.org/web/20210804213044/https://www.openvaers.com/covid-data/mortality .

    Conclusion
    La question des effets indésirables graves des vaccins anti-covid fait l’objet d’un déni et d’un silence de la part du gouvernement et des principales agences sanitaires (Agence nationale de sécurité du médicament, Haute autorité de santé, Haut conseil de santé publique, etc.). Tout se passe comme s’il s’agissait d’un véritable tabou, en France comme dans la plupart des autres pays occidentaux. L’importance de ces effets apporte en effet une contradiction trop flagrante et dévastatrice pour l’idéologie de la vaccination intégrale qui guide des gouvernements ayant choisi de s’abandonner dans les bras de l’industrie pharmaceutique. Cette dernière est ainsi au cœur de toute la gestion d’une épidémie qui constitue pour elle une aubaine inédite dans l’histoire : quel produit commercial breveté a pour marché potentiel la totalité de l’humanité, renouvelable chaque année qui plus est ? Patrons et actionnaires de ces firmes pharmaceutiques et biotechnologiques sont en train de devenir immensément riches http://web.archive.org/web/20210731094253/https://www.alternatives-economiques.fr/covid-19-tres-chers-vaccins/00099304 . Au vu de la façon dont ces industries ont travaillé (dans l’urgence, pour générer un maximum de profits, sans tester les personnes les plus à risque http://web.archive.org/web/20210716225451/http://ctiapchcholet.blogspot.com/2021/06/techniques-de-vente-bidouillages.html — âge et comorbidités —, à grand renfort de formules de type publicitaire), notamment aux États-Unis et en Angleterre, pour mettre au point ces nouveaux vaccins génétiques (ADN ou ARN), on pouvait ainsi dès le départ redouter que ces produits ne soient pas de très bonne qualité http://web.archive.org/web/20210716225117/http://ctiapchcholet.blogspot.com/2021/04/inedit-exclusif-vaccins-contre-la-covid.html . Mais la réalité dépasse ces craintes et montre que ces vaccins ont davantage d’effets indésirables plus ou moins graves qu’aucun autre avant eux. Nous avons vu ainsi qu’aux Pays-Bas l’on parvient à un taux de 2,7 morts pour 100 000 vaccinés (16,5 millions de vaccinés, 448 morts). En France et aux États-Unis, ce taux monte à environ 3,7 morts pour 100 000 vaccinés. Et en Grande-Bretagne, ce taux grimpe même à 4,3 morts pour 100 000 vaccinés, très probablement en raison de la prépondérance du vaccin AstraZeneca que l’on sait depuis le mois de mars 2021 http://web.archive.org/web/20210731094338/https://www.sudouest.fr/sante/coronavirus/vaccin/vaccin-astrazeneca-les-pays-bas-suspendent-a-leur-tour-son-utilisation- être le plus dangereux des quatre vaccins couramment utilisés en Occident (en particulier du fait des nombreuses thromboses qu’il provoque et qui commencent à être documentées dans la littérature scientifique médicale, voir par exemple ici et là), ce qui n’est guère surprenant lorsque l’on connaît les conditions dans lesquelles il a été fabriqué en Chine http://web.archive.org/web/20210803145851/https://www.nytimes.com/2020/12/07/business/china-vaccine-astrazeneca.html . Au passage, nous avons également signalé que ce fut le premier vaccin administré en France, dès février 2021, aux professionnels de santé. De là une des raisons rationnelles probables de la grande réticence à la vaccination anti-covid que manifestent une partie d’entre eux.

    Cette mortalité vaccinale (qui n’est que la pointe émergée de l’iceberg des effets indésirables graves) est donc inédite, elle est particulièrement grave et sa dissimulation l’est plus encore. Soyons clair : dissimuler d’une façon ou d’une autre un tel danger est tout simplement criminel vis-à-vis de la population. Même réduite à ses plus élémentaires principes de déontologie (primum non nocere), l’approche de cette question en termes de santé publique devrait conduire à suspendre d’urgence la campagne vaccinale, à étudier beaucoup plus en détail les données de cette pharmacovigilance (en particulier selon les classes d’âge et en fonction des différents facteurs de risque) et, au terme d’une analyse bénéfices/risques méticuleuse, à déterminer à quelles catégories bien précises de la population il est possible de proposer la vaccination sans risque que les effets indésirables graves soient plus nombreux que les formes graves de la Covid dont elle est censée les protéger. Tout autre approche ne relève pas de la santé publique mais de postures idéologiques ou d’un marketing commercial. Et l’histoire a déjà montré (sur le tabac, sur les pesticides, sur la pollution aux hydrocarbures, etc.) que ces postures et ce marketing étaient responsables de véritables crimes contre les populations civiles. Qu’ils soient commis au nom du Bien ne devrait en aucun cas aveugler sur leur réalité et leur nature. Toutes celles et ceux qui s’y adonnent pourraient être désormais considérés comme complices de cette nouvelle mortalité vaccinale qui semble inédite dans l’histoire de la médecine moderne.

    Laurent Mucchielli

    L’intégralité de la publication : https://altermidi.org/2021/08/06/le-texte-de-laurent-mucchielli-depublier-par-mediapart

    À propos des auteurs : Laurent MUCCHIELLI (sociologue, directeur de recherche au CNRS), Hélène BANOUN (pharmacien biologiste, PhD, ancienne chargée de recherches à l’INSERM), Emmanuelle DARLES (maîtresse de conférences en informatique à Aix-Marseille Université), Éric MENAT (docteur en médecine, médecin généraliste), Vincent PAVAN (maître de conférences en mathématique à Aix-Marseille Université) & Amine UMLIL (pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier, unité de « pharmacovigilance/CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques)/Coordination des vigilances sanitaires » du Centre hospitalier de Cholet). Contact : laurent.mucchielli@protonmail.com

    #vaccination #test_pcr #covid-19 #isolement #cas_contact #travail #économie #coronavirus #santé #surveillance #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie #contacttracing #isolement #statistiques #censure # #liberté_d'expression #blogs #idéologie #mortalité #Laurent_Mucchielli

    • Une démonstration d’un sociologue sur la mortalité des vaccins ? Attention à l’interprétation des chiffres

      Dans un billet de blog hébergé un temps sur le site de Mediapart, et dépublié le 4 août, le sociologue Laurent Mucchielli affirme que la vaccination contre le Covid-19 est à l’origine d’une « mortalité inédite » en France, et responsable de « près de 1.000 morts potentiellement ». Son billet repose sur des données de pharmacovigilance qui sont des signalements de décès postérieurs à une vaccination contre le Covid. Pour une large majorité ces décès n’ont pas été à ce jour imputés à la vaccination. Pourtant, le billet est repris à tort comme une preuve du décès « d’un millier de personnes » à cause des vaccins.

      La suite : https://factuel.afp.com/http%253A%252F%252Fdoc.afp.com%252F9JX7Z6-1

    • A propos de comptabilisation des décés covid, les chiffres peuvent être mis en doute aussi. Un exemple de décès comptabilisé covid :
      Décès d’un résident d’Ehpad dans le Tarn : la famille porte plainte « parce qu’il était attaché depuis 15 jours »
      Les enfants de Georges Bordes considèrent que leur père, décédé du 30 mars à Mazamet (Tarn), est « resté attaché dans son fauteuil ». Ils disent avoir porté plainte pour homicide involontaire, le parquet de Castres confirme qu’une enquête est ouverte.
      . . . . .
      Tout commence le 15 mars lorsque Georges Bordes, 93 ans, résident de cette maison de retraite, institution de la ville du sud du Tarn depuis des décennies, est testé positif au coronavirus. La famille précise qu’elle avait refusé qu’il soit vacciné.
      . . . . . .
      « il est resté durant les quinze jours qui ont précédé son décès, entravé sur ce fauteuil en journée et sous somnifères importants la nuit. Tout cela afin qu’il ne puisse quitter sa chambre et déambuler ». Une manière d’éviter que les résidents contaminent les autres occupants.
      . . . . . . .
      https://www.leparisien.fr/faits-divers/deces-dun-resident-dehpad-dans-le-tarn-la-famille-porte-plainte-parce-qui

  • #israel : Plus de 3 000 cas de COVID en un jour, pour la quatrième journée consécutive
    https://fr.timesofisrael.com/plus-de-3-000-cas-de-covid-en-un-jour-pour-la-quatrieme-journee-co

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    Le ministère de la Santé a fait état vendredi de plus de 3000 nouveaux cas de coronavirus la veille, avant les nouvelles restrictions qui doivent entrer en vigueur la semaine prochaine.

    Selon les chiffres du ministère, 3 843 infections ont été confirmées jeudi, ce qui constitue le quatrième jour consécutif où les nouveaux cas ont dépassé les 3 000. Il y avait 27 525 cas actifs sur les 891 811 infections vérifiées en Israël depuis le début de la pandémie.

    Les cas graves – une mesure clé utilisée par les décideurs dans la vague actuelle – ont légèrement baissé à 253. Parmi eux, 65 personnes se trouvaient dans un état critique, dont 52 sous ventilateur. Au total, 477 personnes ont été hospitalisées pour des complications liées au COVID-19.

    Le nombre de décès s’élève à 6 509, avec trois victimes du coronavirus jeudi.

    Selon le ministère, 3,79 % des plus de 100 000 tests effectués jeudi se sont révélés positifs.

    Le ministère a également déclaré que sur les quelque 9,3 millions d’habitants d’Israël, plus de 5,8 millions ont reçu au moins une dose de vaccin, près de 5,4 ont reçu deux doses et un peu moins de 350 000 ont reçu une injection de rappel.

    Dans un contexte d’augmentation continue des cas, les ministres ont approuvé jeudi un élargissement significatif des restrictions sur les rassemblements dans le cadre du système du passeport vert, malgré les réticences suscitées par une décision de dernière minute d’exempter les lieux de culte.

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    Le service d’ambulances Magen David Adom a déclaré vendredi qu’il allait commencer à gérer 120 stations de dépistage rapide à travers le pays pour les personnes devant présenter un résultat négatif au test dans le cadre des règles du Passeport vert.

    #vaccination #test_pcr #covid-19 #isolement #cas_contact #travail #économie #coronavirus #santé #surveillance #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie #contacttracing #isolement

  • Pass sanitaire : « Opération ville morte » à Cambrai, une soixantaine de restaurateurs refusent de contrôler leurs clients

    Temps d’attente allongé, pas de personnel payé pour contrôler les entrées... Les restaurateurs de Cambrai se rassemblent samedi 7 août pour dénoncer les conditions de mise en place du pass sanitaire. Leurs établissements resteront fermés.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/cqHexy7JQNQmMWVOgdI1OLJR2mc/930x620//filters:format(webp)/regions/2021/08/06/610cfa46d88ed_227491296-128156722771547-727919046840472
    Une soixantaine de restaurateurs de Cambrai protestent contre le contrôle du pass sanitaire ce samedi 7 août. • © Kevin Verin

    Les restaurateurs de Cambrai ne cessent de le répéter, ils ne sont pas contre le pass sanitaire et le vaccin. « Ce n’est pas le sujet » , lance l’un d’entre eux. Ce qui leur pose problème, c’est le contrôle à l’entrée des restaurants, des bars et des cafés à partir de lundi 9 août. 

    C’est pourquoi ce samedi 7 août, une soixantaine d’entre eux a prévu de se réunir sur la place Aristide Briand au centre-ville pour protester. Ce ne sera pas pour autant une manifestation, mais une « opération ville morte » . La quasi totalité de leurs établissements seront fermés. 

    « Le pass sanitaire, c’est une chose, on le respecte, lance Morgan Sedrue, gérant d’un bar de nuit. Mais ce qu’on ne veut pas, c’est contrôler les gens. On n’est pas des anti ou des pro-vaccin, ce n’est pas du tout le débat. On veut montrer notre mécontentement sur le contrôle du pass sanitaire. » Difficile pour lui et ses collègues de s’imaginer contrôler chaque client, « comme un agent de police ». 

    Plusieurs revendications
    Avec le déploiement du pass sanitaire, plusieurs problèmes se posent. A commencer par le temps d’attente devant les établissements. Frédéric Darras, restaurateur, constate déjà « des queues 15 à 20 personnes sur les côtés. Certains n’ont pas le temps par ce qu’ils travaillent, vous les imaginez faire une queue de 15 minutes alors qu’ils n’ont qu’une heure pour manger à la pause ? » Cela entraîne aussi un décalage « en cuisine et dans le service » qui ralentit considérablement la cadence du restaurant. 

    Ensuite, ils anticipent déjà des complications pour l’organisation : « quand on prend les additions, il y a ceux qui attendent à l’extérieur et qui vont vouloir s’asseoir de suite aux places libres, alors qu’on a pas encore contrôlé leur pass sanitaire. Si à ce moment-là, il y a un contrôle de police, ça nous fait 1500 euros d’amende et pour le client, c’est 135 euros. »

    La foire du 15 août à Cambrai inquiète aussi. Les restaurateurs prévoient « à peu près 4000 clients potentiels » dans les restaurants, les bars et les cafés en l’espace d’une journée. Comment s’organiser face à l’afflux de personnes, avec un pass sanitaire à contrôler et sans personne pour le faire ?  "Une situation intenable", pour Morgan Sedrue. 

    Casse-tête en vue
    La suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/cambrai/pass-sanitaire-operation-ville-morte-a-cambrai-une-soix

    #grève #Douai #france #travail #surveillance #bénévolat #vichy #pétain #vaccination #test_pcr #covid-19 #isolement #cas_contact #travail #économie #coronavirus #santé #surveillance #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie #contacttracing #isolement

  • G20 de la santé : cynisme et indécence
    https://www.pardem.org/g20-de-la-sante-cynisme-et-indecence-0

    Avez-vous entendu parler du Sommet du G20 sur la santé qui s’est tenu le 21 mai 2021 ? Un grand moment attendu par ceux qui croyaient au ciel néolibéral et ceux qui n’y croyaient pas !
Résultats : ceux qui croyaient aux bonnes intentions du G20 sur un “droit universel à la santé” sont déçus. Les réalistes, ceux qui n’y croyaient pas parce qu’ils savent que le G20, réunion des pays néolibéraux les plus riches, poursuit son offensive économique et de propagande pour dominer le monde au dépend des peuples, n’ont pas été surpris.


    Plongée dans la nasse du G20
    Le Sommet mondial de la santé du G20, dans sa Déclaration de Rome, ne fait pas une seule fois référence au « droit universel à la santé ». Pour lui, pas question de légitimer le principe de garantir les soins de manière universelle, c’est-à-dire à tous. Car cela serait une obligation institutionnelle pour les pouvoirs publics et les États. Or, pour les pays du G20 la santé se réduit à une option charitable envers les « pauvres » et rester une machine à profit pour les multinationales.


    Certes le G20 parle d’un « accès équitable et abordable » aux outils de lutte contre la pandémie de Covid-19 (vaccins, traitements médicaux, diagnostics et outils de protection individuelle). Il confirme les principes et objectifs du marché, l’échange monétisé (vente et achat) qui n’ont rien à voir avec le droit à la santé pour tous. La déclaration insiste sur le fait que les mesures nécessaires, qui seront prises dans les mois à venir pour « promouvoir l’accès de tous aux vaccins », doivent être définies dans le cadre des traités de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et en particulier des Traités OMC-ADPIC (Accord sur les droits de propriété intellectuelle liés au commerce). L’Organisation mondiale de la santé (OMS, agence des Nations unies) est ainsi évincée.


    Rappelons que, depuis des années, plus de 100 États, des centaines de prix Nobel, des scientifiques, des personnalités du monde de la culture et des milliers d’associations, d’organisations et de syndicats demandent que la santé soit le domaine de l’Organisation des nations unies (ONU) et en particulier de son agence l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La primauté de l’ONU et de l’OMS signifierait que les règles en la matière seraient établies conformément à la Déclaration universelle des droits de l’’Homme de 1948 et aux traités internationaux sur les droits civils, sociaux et politiques.

    Prétendre donc, comme le fait le G20, que l’objectif de la lutte mondiale contre la pandémie est de ne laisser personne de côté est un mensonge éhonté, une pure hypocrisie destinée à enfumer les peuples. La réalité est que la stratégie de lutte contre la pandémie, adoptée il y a un an et demi au nom de l’accès équitable et abordable aux vaccins et dans le respect des traités OMC/ADPIC, a privé de soins des centaines de millions de personnes exclues de la vaccination (seul 1% de la population africaine a été vacciné). Selon l’OMS, plus de la moitié de la population mondiale était, en 2020, toujours privée de couverture sanitaire de base et l’épidémie a aggravé la situation.

    Les pays du G20, chantres du néolibéralisme, maintiennent leur suprématie et leur pouvoir dans les domaines financier, technologique, scientifique, productif et commercial. Leurs entreprises privées restent les seuls propriétaires de la connaissance du vivant, les détenteurs de brevets, les producteurs et distributeurs de vaccins, les maîtres du commerce international, les fournisseurs de services médicaux, les contrôleurs des marchés de la santé, les maîtres de la digitalisation des systèmes de santé, etc.

    COVAX : nouveau nom de la charité et de la dépendance
    Le COVAX est le mécanisme de dépendance des pays du “Sud”, mis en place par les pays du Nord, en accord avec l’OMS, pour faciliter le partage de la recherche, le développement, l’achat et la distribution des vaccins en faveur des pays pauvres. Il est géré par deux organisations publiques-privées : le CEPI (Coalition for Epidemic Preparedness Innovations) et la GAVI (Global Alliance on Vaccines and Immunisation). Les vaccins sont transférés sous forme d’aide, gratuitement, aux populations des pays dits à faibles revenus, et sous forme d’aide à prix réduit pour celles des pays dits à revenus moyens. Une version payante de la charité chrétienne sans doute…


    Mais la philanthropie a des limites.
La première, c’est que les pays riches et les organismes philanthropiques privés, tels que la fondation Gates, n’ont pas alimenté les finances du COVAX comme ils l’avaient promis la main sur le cœur. COVAX devait disposer de plus de 40 milliards de dollars mais aujourd’hui, seuls 12 milliards sont arrivés dans les caisses… Entre effet d’annonce publicitaire et réalité, il y a un fossé.


    La deuxième est la préservation des brevets qui consacre la propriété privée absolue pendant 20 ans, par les multinationales pharmaceutiques, des vaccins et des dispositifs médicaux. Le but étant de maintenir la domination politique, économique et sociale des pays du Nord sur les pays du Sud par le biais de la mainmise sur la santé des milliards d’êtres humains qui les peuplent.
Les dominants le savent. Refuser la levée des brevets est un comportement cynique, voire criminel.

    Le cirque de la suspension (provisoire) des brevets
    C’était le point le plus attendu du Sommet mondial de la santé du G20. Il a officiellement choisi de ne pas prendre de décision et de reporter le débat à la réunion du Conseil général de l’OMC… qui, depuis, discutaille…


    L’Union européenne est majoritairement opposée à la suspension du régime des brevets et encore plus à son abolition. Elle cherche à déplacer le débat sur la définition d’un nouveau traité mondial de coopération en matière de surveillance et de réponse aux pandémies actuelles et futures… L’Idée de l’UE est de proposer de signer un traité mondial reprenant les grandes lignes du système de coordination intra-européenne mis en place dans le cadre de la “création” (récente) de l’Union européenne de la santé.
La vice-présidente américaine Kamala Harris s’est dite favorable à une suspension des brevets, « à condition qu’elle soit ciblée et limitée dans le temps »…

    Quant à l’Inde, la suspension lui sert à renforcer son rôle de premier producteur mondial de vaccins à faible coût par le biais de l’entreprise privée Serum Institute of India avec le soutien
de l’université d’Oxford et de Astra Zeneca. Le laboratoire a d’ailleurs signé, en 2020, un accord portant sur la production de plus de 1,2 milliard de doses de son vaccin par le Serum Institute of In-dia. La stratégie indienne d’expansion économique dans le secteur pharmaceutique se pose, évidemment, en concurrence avec la Chine.


    De son côté, l’Indonésie (autre membre du G20) a clairement exprimé sa volonté, grâce à la réduction des contraintes imposées par les brevets, de devenir le principal hub de l’Asie du Sud-Est et ce en concurrence avec la Chine et l’Inde.
Bref, la concurrence capitaliste néolibérale au sein du G20 bat son plein.
L’échec prévisible du G20 concernant une coopération mondiale effective dans la lutte conte la Co-vid-19 s’est révélé au grand jour.

    Big Pharma : des profits stratosphériques
    Les pouvoirs publics ont pratiquement financé en totalité (vaccin Astra Zeneca) et en grande partie (vaccins Pfizer, Moderna, Johnson&Johnson, etc.) la conception, le développement, la production et la commercialisation des vaccins. S’il y a des vaccins, ce n’est pas grâce à Big Pharma mais aux colossales sommes d’argent public injectées par les États (plusieurs dizaines de milliards de dol-lars), par tous les moyens possibles, dont celui décisif, des engagements garantis d’achat public de milliards de doses commandées aux entreprises.

    Ce faisant, les entreprises ont empoché le pactole et, sans investissements majeurs, ont déjà récolté des milliards de bénéfices pour les distribuer à leurs actionnaires, sans que les États, les citoyens dont l’argent public a financé les multinationales, n’aient obtenu aucun avantage financier en retour. Les gouvernements ont financé et continuent à financer les entreprises qui , elles, continuent à faire des bénéfices.
Le Sommet mondial de la santé du G20 est bien une tragique mascarade. Car il est clair que la santé des gens n’est pas la priorité des puissants du monde. La réalité d’un droit universel à la santé est inexistante.


    Qui peut croire encore que sans sortie du capitalisme néolibéral tous les peuples, nation par nation, pourront accéder aux soins de santé universels et gratuits ?

    Joël Perichaud, secrétaire national du Parti de la démondialisation, chargé des Relations internationales

    #capitalisme & #vaccination #mascarade #test_pcr #covid-19 #isolement #cas_contact #travail #économie #coronavirus #santé #surveillance #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie #contacttracing #isolement #G20 #Inde #Indonésie #profits #Droit_à_la_santé #OMC #ADPIC #COVAX #brevets #ue #union_européenne

  • « Au moins je sers à quelque chose » : des retraités appelés en renfort pour contrôler les pass sanitaires dans les restaurants
    https://rmc.bfmtv.com/emission/au-moins-je-sers-a-quelque-chose-des-retraites-appeles-en-renfort-pour-co

    Des restaurateurs vendéens ont lancé un appel aux retraités pour venir donner un coup de main à l’entrée des établissements. Certains, comme Nicole, 68 ans, sont ravis.

    https://www.youtube.com/watch?v=ZTLYfv5oYvo

    Des papys et mamies videurs à l’entrée des bars et restaurants ?
    Dans moins d’une semaine, lundi prochain, l’application du pass sanitaire sera être étendue à l’entrée d’établissements recevant du public. Comment s’organiser pour contrôler ces pass, notamment à l’entrée des cafés et des restaurants ?

    Les professionnels de la restauration ont déjà du mal à trouver des bras en salle et en cuisine, alors mettre quelqu’un à l’entrée relève pour certain d’un véritable casse-tête.

    En Vendée, le syndicat des professionnels du secteur, l’UMIH, vient de lancer un appel aux retraités. Objectif : qu’ils viennent prêter main-forte et qu’ils contrôlent les pass à l’entrée, bénévolement.

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