• Uccidere a distanza: la storia dei droni
    https://irpimedia.irpi.eu/sorveglianze-uccidere-a-distanza-storia-dei-droni

    Dalla fine dell’Ottocento, con Nikola Tesla, si cerca di sviluppare tecnologie capaci di muovere degli oggetti a distanza. Le guerre sono state un acceleratore del loro sviluppo, fino ai giorni nostri L’articolo Uccidere a distanza: la storia dei droni proviene da IrpiMedia.

    #Mondo #Armi #Guerra #Iran #Israele #Russia #Turchia

  • Antigone en Palestine
    https://laviedesidees.fr/Stephanie-Latte-Abdallah-Des-morts-en-guerre

    La rétention des dépouilles de #guerre, et donc l’empêchement des rituels funéraires, joue un rôle important et peu étudié dans le #conflit_israélo-palestinien. À propos de : Stéphanie Latte Abdallah, Des morts en guerre. Rétention des corps et figures du martyr en Palestine, Karthala

    #International #Israël #anthropologie #terrorisme #mort
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240126_palestine-2.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240126_palestine-2.pdf

  • « Le cimetière du droit international que représente Gaza marque la fin d’un monde »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/01/25/le-cimetiere-du-droit-international-que-represente-gaza-marque-la-fin-d-un-m

    Dans le conflit israélo-palestinien, qui est marqué par la violence et le poids de considérations historiques, religieuses et géopolitiques, la voix du droit demeure encore largement inaudible. Dans un monde qui renoue dangereusement avec la pure logique de puissance, la rationalité juridique est pourtant plus légitime et nécessaire que jamais.

    La requête de l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (#CIJ) [à La Haye, qui rendra sa décision le vendredi 26 janvier], qui accuse Israël de violer la Convention de 1948 sur la prévention et la répression du crime de génocide, représente, contrairement à ce qu’affirme le ministre des affaires étrangères français, Stéphane Séjourné, un rappel salutaire : ce conflit, en général, et la sécurité d’#Israël, en particulier, ne sauraient échapper aux prescriptions du droit international. L’exercice du droit à la légitime défense n’autorise pas la commission de crimes internationaux et Israël ne jouit pas de jure d’un quelconque régime d’exception.

    Plus largement, la plainte sud-africaine ouvre un chapitre exceptionnel dans le dossier juridique du #conflit_israélo-palestinien. Cette « exceptionnalité juridique » est liée à l’extrême gravité de l’accusation : dans sa requête de 84 pages et durant ses plaidoiries devant la Cour, l’Afrique du Sud démontre rigoureusement pourquoi, selon elle, Israël commet un « #génocide » – une notion particulièrement chargée qui revêt un sens juridique bien établi.

    Pretoria a notamment rappelé que plus de 23 000 #Palestiniens de #Gaza – dont une majorité de femmes et d’enfants – ont été tués, plus de 60 000 blessés, et que l’entièreté de la population gazaouie, privée d’eau, de nourriture, de médicaments et de logements, est soumise à des conditions d’existence susceptibles d’entraîner sa disparition – actes potentiellement constitutifs d’un génocide.

    Caractère plausible du risque

    Les avocats sud-africains ont en outre mis en exergue, à travers de nombreux discours de hauts responsables politiques et militaires israéliens déshumanisant la population gazaouie dans son ensemble, ce qu’ils considèrent être une intention génocidaire manifeste. Ces actes et ces discours doivent aussi, rappellent les avocats sud-africains, s’interpréter dans un continuum plus large d’exactions et de violations des droits des Palestiniens depuis plus de soixante-quinze ans – une période durant laquelle Israël a conduit une politique d’apartheid, a occupé et colonisé le territoire palestinien et a exercé un blocus total de la bande de Gaza en violation du droit international.

    Si Israël s’est efforcé de démontrer qu’il n’existe aucune intention génocidaire, et que ses opérations militaires à Gaza sont exclusivement destinées à défendre sa population contre la menace existentielle que représenterait le Hamas, l’insistance de ses dirigeants à nier l’existence d’un « peuple palestinien » et à vouloir poursuivre une guerre aux conséquences catastrophiques pour la population pourrait pousser la Cour à reconnaître le caractère plausible du risque de génocide et à ordonner des mesures conservatoires en accord avec sa jurisprudence récente concernant le Myanmar et l’Ukraine.

    A cette « exceptionnalité juridique », s’ajoute une « exceptionnalité politique » liée aux conséquences possibles de la décision de la CIJ. La reconnaissance d’un risque de génocide de la population gazaouie constituerait une onde de choc mondiale. Juridiquement, non seulement Israël pourrait être contraint de mettre un terme à ses opérations meurtrières dans la bande de Gaza, mais ses principaux alliés, notamment les Etats-Unis, devraient reconsidérer leur soutien inconditionnel à un Etat désormais suspecté de génocide. Le non-respect par Israël de la décision (obligatoire) de la Cour pourrait donner lieu à des sanctions internationales.

    Cette évolution marquerait un tournant politique majeur tant Israël bénéficie d’une impunité de facto, en dépit de sa violation manifeste du droit international. La colonisation de la Cisjordanie, le blocus total de la bande de Gaza et la privation du droit du peuple palestinien à disposer de lui-même ont été condamnés par de multiples résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale des Nations unies.

    Contestation de l’hégémonie occidentale

    Plusieurs rapports des commissions d’enquête des Nations unies ont en outre dénoncé les crimes internationaux commis par Israël à l’encontre de la population palestinienne, y compris des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. La décision de la CIJ, qui pourrait aussi inciter la Cour pénale internationale à agir avec plus de célérité, marquerait en ce sens un changement de paradigme majeur.
    Enfin, cette requête constitue une exceptionnalité « symbolique » et géopolitique en raison de l’identité des deux parties impliquées. Israël est censé offrir un Etat aux juifs victimes d’un antisémitisme séculaire dont la dimension criminelle a atteint un niveau paroxystique avec la Shoah, et l’Afrique du Sud de Nelson Mandela (1918-2013) a vaincu l’apartheid et son idéologie fondée sur le « suprémacisme blanc » et la ségrégation raciale.

    Aujourd’hui, la requête de l’Afrique du Sud porte en elle le bouleversement du monde en cours : le discours sur l’universalisme des #droits_humains et le respect du #droit_international n’est plus assumé et incarné par l’#Occident mais par une démocratie du Sud. En cela, la guerre à Gaza nourrit de manière décisive la contestation de l’hégémonie occidentale et de sa prétention au magistère moral.

    La duplicité de l’Occident dès lors qu’il s’agit de respect du droit international par Israël sape l’édifice rhétorique et juridique qu’il a lui-même forgé à la fin de la seconde guerre mondiale. Le cimetière du droit international que représente Gaza marque la fin d’un monde.

    Béligh Nabli est professeur des universités en droit public à l’UPEC-Paris XII, auteur de Relations internationales. Droit. Théorie. Pratique (Pedone, 2023).
    Johann Soufi est avocat spécialisé en droit international et chercheur associé au Centre Thucydide de l’université Paris-II-Panthéon-Assas.

  • Israeli occupation threatens Jordan not to extend water agreement | Jordan News | Ammon News
    https://en.ammonnews.net/article/70175

    The Hebrew channel kann said on Thursday that Israel is considering not extending the current water agreement with Jordan following anti-Israeli statements regarding the war on Gaza by senior Jordanian officials and Minister of Foreign Affairs and Expatriate Affairs, Ayman Safadi.

    According to the current agreement, Israel transfers to Jordan 100 million cubic meters of water each year - instead of 50 million, as stipulated in the original peace agreement, in exchange for the production of electricity in Jordan for Israel.

    Kann also reported that the Ministry of Energy in the occupation has not taken the final decision in this regard yet, and the matter depends on the development of relations with Jordan and how the Jordanians will express their position toward the war in the near future. If the agreement is not extended, it will expire this year.

    #eau #chantage #blocus #Israel #paix #guerre #Gaza

  • US representatives urge Biden, Government Accountability Office to review US arms transfers to Israel
    24 January 2024 21:45 GMT | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/us-representatives-urge-biden-government-accountability-office-review

    US Congresswoman Rashida Tlaib, along with other representatives, sent a letter Wednesday to President Biden and the US Government Accountability Office (GAO), calling for an evaluation of the State Department’s adherence to the Leahy Laws and Biden’s Conventional Arms Transfer policy in relation to security aid provided to the Israeli government.

    At a press conference on 5 January, a National Security Council spokesperson said that the US government has yet to undertake an official assessment of Israel’s adherence to international law since the onset of the Gaza war.

    In response, several representatives of Congress are urging Biden and the GAO to perform their necessary oversight roles to confirm compliance with legal standards in US arms transfers.

    “If human rights for all people is a principle that this administration would claim to uphold internationally, then you must conduct assessments as to the State Department’s compliance with both of the Leahy Laws and your own Conventional Arms Transfer policy as it pertains to security assistance to Israel. We demand you immediately take the aforementioned steps to enforce these policies without delay,” the letter said.

    #IsraelUSA

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    https://disarmamenthandbook.org/fr/manuel/bonnes-pratiques-parlementaires-recommandations-et-exemples/un-desarmement-qui-sauve-des-vies/les-armements-classiques-et-le-commerce-des-armes

    Les lois Leahy (États-Unis)

    Les États-Unis ne sont pas partie au Traité sur le commerce des armes* et ne sont donc pas liés par ses dispositions. Toutefois, le Congrès a voté des mesures qui limitent le soutien militaire et financier des États-Unis aux forces militaires et de sécurité étrangères impliquées dans une violation flagrante des droits de l’homme. Les plus importantes d’entre elles sont les lois Leahy, du nom du sénateur Patrick Leahy.

    Il s’agit de dispositions règlementaires directement applicables au Département d’État et au Département de la défense. Ces deux ministères prennent très au sérieux le respect de ces textes, comme en attestent les dispositions d’application détaillées y afférentes. Ces textes sont toutefois applicables aux opérations gouvernementales, et non aux ventes d’armes.

    * Les États-Unis avaient signé le Traité sur le commerce des armes en 2013 durant l’Administration du Président Obama, mais l’administration suivante s’est retirée du traité en 2019, précisant dans une lettre au Secrétaire général de l’ONU que les États-Unis n’avaient aucunement l’intention de devenir partie à ce traité.

  • 17h49 :
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240124-en-direct-guerre-%C3%A0-gaza-les-raids-a%C3%A9riens-se-poursuivent-%C3%

    La #CIJ rendra vendredi une décision dans l’affaire de l’accusation de « génocide » contre Israël à Gaza

    La plus haute juridiction de l’ONU a annoncé ce mercredi qu’elle rendra vendredi sa décision sur des mesures urgentes réclamées par l’Afrique du Sud, qui accuse Israël de « génocide » des Palestiniens dans la bande de Gaza. La Cour internationale de Justice (CIJ), qui siège à La Haye, pourrait potentiellement ordonner à Israël d’arrêter sa campagne militaire à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre.

    COMMUNIQUÉ : la #CIJ rendra son ordonnance sur la demande en indication de mesures conservatoires présentée par l’Afrique du Sud en l’affaire #AfriqueduSud c. #Israël ce vendredi, le 26 janvier 2024, à 13 heures (La Haye). Suivez en direct sur @UNWebTV https://t.co/v3DtHXEnb7 pic.twitter.com/ZJTxgimDiL
    — CIJ_ICJ (@CIJ_ICJ) January 24, 2024

    https://twitter.com/CIJ_ICJ/status/1750206328293728687

  • #FOUTAGE_DE_GUEULE

    Malgré un appel à cesser les envois d’#armes vers #Israël, la #France continuera d’en livrer... Et en #Ukraine... Mais les caisses sont vides... :-D :-D :-D

    SORTEZ LES #TARTUFFES ! #macron et associés

    #France #diplomatie #irresponsable #responsable #va_t_en_guerre #de_qui_se_moque_t_on #Israel_uber_alles #sionisme #totalitarisme

    https://www.mediapart.fr/journal/international/240124/malgre-un-appel-cesser-les-envois-d-armes-vers-israel-la-france-continuera

    "Des ONG ont lancé un appel à suspendre les transferts d’armes à l’État hébreu et aux groupes armés palestiniens, mercredi 24 janvier. Le ministère des armées assume d’exporter des équipements militaires à Israël « afin de lui permettre d’assurer sa défense ». (...)"

  • #Ukraine, #Israël, quand les histoires se rencontrent

    Dans son dernier livre, l’historien #Omer_Bartov revient sur l’histoire de sa famille et de son voyage de la Galicie ukraino-polonaise à Israël, à travers les soubresauts de l’histoire de la première partie du 20e siècle.

    Alors que les atrocités du conflit israélo-palestinien continuent de diviser les étudiants de prestigieux campus américains, l’universitaire Omer Bartov se propose d’analyser la résurgence de l’#antisémitisme dans le monde à la lumière de sa propre #histoire_familiale.

    Un #antisémitisme_endémique dans les campus américains ?

    L’historien Omer Bartov réagit d’abord aux polémiques qui ont lieu au sujet des universités américaines et de leur traitement du conflit israélo-palestinien : “il y a clairement une montée de l’antisémitisme aux États-Unis, comme dans d’autres parties du monde. Néanmoins, il y a aussi une tentative de faire taire toute critique de la politique israélienne. Cette tentative d’associer cette critique à de l’antisémitisme est également problématique. C’est un bannissement des discussions. Les étudiants, qui sont plus politisés que par le passé, prennent part à cette histoire”. Récemment, la directrice de l’Université de Pennsylvanie Elizabeth Magill avait proposé sa démission à la suite d’une audition controversée au Congrès américain, lors de laquelle elle n’aurait pas condamné les actions de certains de ses étudiants à l’encontre d’Israël.

    De Buczacz à la Palestine, une histoire familiale

    Dans son dernier livre Contes des frontières, faire et défaire le passé en Ukraine, qui paraîtra aux éditions Plein Jour en janvier 2024, Omer Bartov enquête sur sa propre histoire, celle de sa famille et de son voyage de la Galicie à la Palestine : “en 1935, ma mère avait onze ans et a quitté #Buczacz pour la #Palestine. Le reste de la famille est restée sur place et quelques années plus tard, ils ont été assassinés par les Allemands et des collaborateurs locaux. En 1995, j’ai parlé avec ma mère de son enfance en Galicie pour la première fois, des grands écrivains locaux comme Yosef Agnon. Je voulais comprendre les liens entre #Israël et ce monde juif qui avait disparu à Buczacz au cours de la #Seconde_Guerre_mondiale”.

    À la recherche d’un monde perdu

    Cette conversation a mené l’historien à consacrer une véritable étude historique à ce lieu et plus généralement à cette région, la #Galicie : “ce monde avait selon moi besoin d’être reconstruit. Ce qui le singularisait, c’était la diversité qu’il accueillait. Différentes communautés nationales, ethniques et religieuses avaient coexisté pendant des siècles et je voulais comprendre comment il s’était désintégré”, explique-t-il. Le prochain livre qu’il souhaite écrire en serait alors la suite : “je veux comprendre comment ma génération a commencé à repenser le monde dans lequel nous avons grandi après la destruction de la civilisation précédente”, ajoute-t-il.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-l-invite-e-des-matins/ukraine-israel-quand-les-histoires-se-rencontrent-9022449
    #multiculturalisme #histoire #crime_de_guerre #crime_contre_l'humanité #génocide #Gaza #7_octobre_2023 #nettoyage_ethnique #destruction #déplacements_forcés #Hamas #crimes_de_guerre #massacre #pogrom #occupation

    • Contes des frontières, faire et défaire le passé en Ukraine

      À nouveau Omer Bartov étudie Buczacz, a ville de Galicie qui servait déjà de point d’ancrage pour décrire le processus du génocide dans Anatomie d’un génocide (Plein Jour 2021). Cette fois, il étudie les perceptions et l’imaginaire que chacune des communautés juive, polonaise et ukrainienne nourrissait sur elle-même, ce a depuis les origines de sa présence dans ce territoire des confins de l’Europe.

      Comment des voisins partageant un sol commun ont-ils élaboré des récits fondateurs de leurs #identités jusqu’à opposer leurs #mémoires ? comment se voyaient-ils les uns les autres, mais également eux-mêmes ; quels #espoirs nourrissaient-ils ? Les #mythes ont ainsi influencé a grande histoire, le #nationalisme, les luttes, et de façon plus intime les espoirs individuels, voire les désirs de partir découvrir un monde plus arge, nouveau, moderne. Ce livre, qui traite de ces récits « nationaux », de a construction de l’identité et de l’opposition qu’elle peut induire entre les différents groupes, apparaît comme une clé de compréhension du passé autant que du présent. Aujourd’hui avec a guerre en Ukraine, sa résonance, son actualité sont encore plus nettes.

      https://www.editionspleinjour.fr/contes-des-fronti%C3%A8res
      #livre #identité

    • Anatomie d’un génocide

      Buczacz est une petite ville de Galicie (aujourd’hui en Ukraine). Pendant plus de quatre cents ans, des communautés diverses y ont vécu plus ou moins ensemble – jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale, qui a vu la disparition de toute sa population juive. En se concentrant sur ce seul lieu, qu’il étudie depuis l’avant-Première Guerre mondiale, Omer Bartov reconstitue une évolution polarisée par l’avènement des nationalismes polonais et ukrainien, et la lutte entre les deux communautés, tandis que l’antisémitisme s’accroît.

      À partir d’une documentation considérable, récoltée pendant plus de vingt ans – journaux intimes, rapports politiques, milliers d’archives rarement analysées jusqu’à aujourd’hui –, il retrace le chemin précis qui a mené à la #Shoah. Il renouvelle en profondeur notre regard sur les ressorts sociaux et intimes de la destruction des Juifs d’Europe.

      https://www.editionspleinjour.fr/anatomie-d-un-g%C3%A9nocide

  • Ami Ayalon, ancien chef du Shin Bet : « Si nous refusons la paix, ce qui nous attend sera pire que le 7 octobre »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/24/ami-ayalon-ancien-chef-du-shin-bet-si-nous-refusons-la-paix-ce-qui-nous-atte

    Le contre-amiral, ancien chef du service de renseignement intérieur israélien, redoute que la guerre à #Gaza ne soit pas gagnable et met en garde contre l’irruption d’une nouvelle Intifada en Cisjordanie.

    Après une carrière dans l’armée, le contre-amiral Ami Ayalon a dirigé le service de renseignement intérieur israélien, le Shin Bet, entre 1996 et 2000. Il a entrepris depuis un cheminement intellectuel et politique qui l’a amené à s’interroger sur la notion d’ennemi dans le #conflit_israélo-palestinien, ainsi que sur les errances de la vision sécuritaire israélienne qui menace, selon lui, de déboucher sur une « guerre sans fin ». Agé de 78 ans, il est l’auteur de Friendly Fire : How Israel Became Its Own Worst Enemy (« Tir ami : comment Israël est devenu son propre et pire ennemi », Steerforth, 2020, non traduit).

    https://justpaste.it/g15vp

    #Israël #Palestine

  • German police question Princeton researcher Taqadum al-Khatib over post
    23 January 2024 20:24 GMT | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/german-police-question-princeton-researcher-taqadum-al-khatib-over-po

    German police summoned Taqadum al-Khatib, a researcher affiliated with Princeton University and Berlin Free University, for questioning, following a post he published on his X account.

    On 10 November, Khatib wrote, “Please inform the people, intellectuals, professors, the political elite and the media in Germany: ‘Surviving a Holocaust doesn’t give you the right to enact another’. ​RETWEET if you agree”.

    On Tuesday, Khatib took to X and posted in Arabic that because of the tweet, the German police have summoned him to investigate “in a report filed against me by Zionist associations”.

    “Welcome to the free world that supports and embraces freedom of opinion and expression. In this context, I welcome any legal support,” he added.

    #IsraelAllemagne

  • When Terrorism and Organ Theft Connect… It’s ‘Israel’ – Al-Manar TV Lebanon
    https://english.almanar.com.lb/2032032

    Day after another, Israeli atrocities committed against the oppressed people of Gaza are being uncovered. Throughout the brutal war, today in its 109th day, Gazans have been informing about acts of savagery against both living and dead people in the war-torn besieged strip.

    In the latest heinousness, Israeli occupation forces have been destroying the cemeteries in Gaza and desecrating the deceased people’s final resting place, with Gaza residents reporting that some corpses of their beloved ones have been stolen.

    Desecration of at Least 16 Cemeteries in Gaza

    In a report on January 20, the CNN reported that the Israeli military has destroyed at least 16 cemeteries in Gaza, citing satellite imagery and social media footage.

    Gravestones in Gaza have been ruined and the ground overturned. In some cases, bodies have been unearthed, CNN reported.

    Based on its examination of satellite pictures and videos, the US news network concluded that in other situations, the Israeli occupation army appears to have utilized graves as military outposts, with bulldozers converting many graveyards into staging groundsLegal experts quoted in the report emphasized that deliberately destroying religious sites like cemeteries and turning them into military targets violates international law, suggesting that the Israeli occupation’s actions could be considered war crimes.

    “There’s huge symbolic meaning to the notion that not even the dead are left in peace,” Janina Dill, co-director at Oxford University’s Institute for Ethics, Law and Armed Conflict, told CNN.

    The CNN investigative report detailed incidents such as the removal of bodies from graves, underscoring profound disrespect for the deceased and raising serious concerns about human rights violations.

    The recent report has shed light on the Israeli occupation army’s illicit activities, including organ harvesting which is considered a severe violation of human rights and international law.

    “Israel Harvesting Organs from Victims’ Bodies”

    In the same context, a British doctor has supported accusations that the Israeli occupation have been harvesting organs from dead people in Gaza.

    The British doctor said that the medics from the Palestinian Red Crescent have recorded incidents of organ harvesting in Gaza, noting that the Zionist entity itself had acknowledged it has the largest skin bank in the world.

    “Investigation into Israeli Holding of Dead Bodies”

    Earlier in November (2023), Euro-Med Human Rights Monitor expressed concerns about possible organ theft from Palestinian corpses, citing reports by medical professionals in Gaza who examined some bodies after they were released by the Israeli occupation.

    The NGO said it has documented Israeli occupation forces confiscating dozens of dead bodies from the Al-Shifa and Indonesian hospitals in northern Gaza, alongside others in the south.

    It reported that medical professionals found vital organs, such as livers, kidneys and hearts, alongside cochleas and corneas were missing.

    The Euro-Med Monitor described the Zionist entity as one of the “world’s biggest hubs for the illegal trade of human organs under the pretext of ‘security deterrence’”.
    Gaza cemeteries

    It urged Tel Aviv to abide by international law and reiterated the “necessity of respecting and protecting the bodies of the dead during armed conflicts.”

    According to a 2008 investigation by the CNN network, the Zionist entity is thought to be the biggest hub for the illegal global trade in human organs.

    “Largest Skin Bank”

    Reports have emerged in recent years that ‘Israel’ is unlawfully using Palestinian corpses.

    An investigation conducted and aired by Israeli Channel 10 in 2014, high-ranking Israeli officials admitted that skin was taken from the bodies of dead Palestinians and African workers to treat Israelis, such as soldiers with burn injuries.

    In it, the director of the Israeli Skin Bank revealed the country’s reserve of “human skin” reached 17 square meters – a huge number relative to the population of the occupation entity.

    When asked about the number of those who apply to skin donation, she answered that the number is so low, in a clear indication that attributes to the high number of human skin reserve.

  • L’eau comme arme de destruction massive (et autres textes)

    Israël ne se contente pas d’empêcher l’entrée de l’aide dans la bande de Gaza, il tue également ceux qui tentent de la recevoir
    Owen Jones : La brutalité et l’inhumanité de l’assaut israélien contre Gaza n’est pas une surprise. C’est exactement ce qui avait été promis
    Amira Hass : Quand les forces armées israéliennes « silencent » les journalistes à Gaza et en Cisjordanie
    Yuval Abraham : Les Palestinien·nes luttent pour reconstruire leur vie après les pogroms des colons de Cisjordanie
    Nancy Murray et Amahl Bishara : À Gaza, Israël a fait de l’eau une arme de destruction massive
    Samah Jabr : L’audience de la CIJ sur le génocide contribue à la guérison du traumatisme historique palestinien
    Amjad Iraqi : Le droit d’Israël à la tyrannie

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/23/leau-comme-arme-de-destruction-massive-et-autr

    #international #palestine #israel

  • Une #île_artificielle pour déporter les palestiniens ?

    Ce lundi 22 janvier à Bruxelles, une réunion du Conseil des affaires étrangères de l’Union Européenne était organisée, en présence de Ministres des 27 États membres ainsi que du représentant d’Israël, invité pour parler de la situation au Proche-Orient.

    À cette occasion, le chef de la diplomatie Israélienne, #Israël_Katz, a proposé la construction d’une île artificielle en #Méditerranée, au large de Gaza, pour y “loger” la population palestinienne, selon les mot du journal anglais The Guardian. Le ministre a montré deux vidéos lors de cette réunion, l’une montrant une ligne de train reliant Gaza à la Cisjordanie, et l’autre montrant ce projet d’île artificielle comprenant un port, une zone industrielle et des habitations. Cette modélisation d’île hautement militarisée et comprenant des checkpoints parait toutefois bien trop petite pour y déporter un grand nombre de palestiniens.

    Cette proposition semble aussi dystopique que déplacée, car cette réunion avait pour objectif de discuter de la crise humanitaire qui frappe Gaza et les moyens d’aller vers une désescalade de la violence. Josep Borell, le représentant des affaires étrangères pour l’Union Européenne, a déclaré aux journalistes : « Je pense que le ministre aurait pu mieux utiliser son temps pour s’inquiéter de la situation dans son pays ou du nombre élevé de morts à Gaza ». Plusieurs ministres ont exprimé leur « perplexité ». C’est un euphémisme.

    Ce projet d’île remonterait à l’époque où Katz était ministre israélien des Transports et a été présenté pour la première fois dans une vidéo de 2017 comme « une réponse à une réalité qui est mauvaise pour les Palestiniens et pas bonne pour Israël », selon Reuters.

    La réunion avait lieu après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou ait répété son opposition à la création d’un État palestinien. Sachant que la « solution à deux États », palestinien et israélien, est celle proposée par les États européens. Une idée hypocrite, puisque l’extrême droite israélienne est en train de raser Gaza et d’éliminer ses habitants tout en colonisant morceaux par morceaux la Cisjordanie. Tout ceci vise à rendre impossible toute création d’un futur État palestinien viable. La seule option réaliste est celle d’un seul État, multiconfessionnel, avec une égalité des droits, sans murs, sans discrimination, sans colonisation.

    Netanyahou et ses complices n’ont jamais caché leur volonté d’annexer toute la terre palestinienne, au nom de textes religieux vieux de plus de 2000 ans attribuant, selon eux, ce territoire au seul peuple juif. Dans cette logique messianique, il faudrait donc chasser tous les palestiniens.

    Il y a quelques jours, les médias révélaient un autre projet du gouvernement israélien : celui de déporter la population de Gaza vers un pays africain, affirmant même que des négociations avaient lieu avec le Congo. Une proposition finalement démentie face au scandale.

    Au début de la seconde guerre mondiale, les nazis annonçaient leur projet de chasser tous les juifs d’Europe et envisageaient sérieusement de les déporter sur l’île de Madagascar. Un plan appelé « Madagaskar Projekt » a même été élaboré par des cadres du Reich. Face aux contraintes logistiques posées par la guerre, et animé par un antisémitisme exterminateur, Hitler avait opté pour la solution finale et les camps de la mort.

    L’idée d’îles « ghettos » ou d’îles « prison » pour parquer les indésirables n’est pas unique dans l’histoire. Au large de l’Australie, l’île de Nauru et celle de Manus ont été transformées en camps visant à enfermer des personnes sans-papiers pendant des mois voire des années. Ce modèle inspire l’Europe, qui installe des points de contrôles et des camps de réfugiés sur les îles aux portes de l’Europe.

    Cependant, le projet israélien serait d’une ampleur sans commune mesure, et paraît difficilement réalisable s’il fallait y déplacer des centaines de milliers de personnes. Mais le fait même qu’une telle idée soit évoquée témoigne d’une volonté d’épuration ethnique de la part de l’État israélien.

    https://contre-attaque.net/2024/01/22/une-ile-artificielle-pour-deporter-les-palestiniens

    #île #asile #migrations #réfugiés #réfugiés_palestiniens #Palestine #îles #Israël

    voir aussi, signalé par @gonzo :
    Sources, Katz proposes artificial island in front of Gaza.
    https://seenthis.net/messages/1037778

    ajouté à la métaliste autour des #îles qui sont utilisées (ou dont il a été question d’imaginer de le faire) pour y envoyer des #réfugiés :
    https://seenthis.net/messages/881889

  • Israel proposes two-month ‘fighting pause’ in exchange for release of all hostages: Report
    22 January 2024 20:36 GMT | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/israel-proposes-two-month-fighting-pause-exchange-release-all-hostage

    Israel has given Hamas a proposal, through Qatari and Egyptian mediators, which offers a fighting pause lasting up to two months. This is part of a broader multi-stage agreement that would also entail the release of all remaining captives held in Gaza, Axios reported on Monday.

    The proposal, citing two Israeli officials, outlines that the deal would involve releasing all surviving hostages and returning the remains of those who died. In the initial phase, women, men above 60 years old, and hostages in critical medical condition would be released, as stated by the officials.

    The next phases will involve the release of female soldiers, civilian men under 60, Israeli male soldiers, and returning the bodies of the hostages.

    Axios reported that under the proposed deal, Israel and Hamas would pre-determine the number of Palestinian prisoners to be exchanged for each Israeli hostage in different categories. Following this agreement on numbers, separate discussions would then be held to decide on the specific identities of these prisoners, according to the officials.

    The Israeli officials said the proposal makes clear Israel will not agree to end the war and will not agree to release all 6,000 Palestinian prisoners from Israeli prisons, Axios reported.

    According to Israeli officials, the proposal entails a repositioning of the Israeli forces, with some units being relocated away from major population areas in the enclave. This would facilitate a phased return of Palestinian civilians to Gaza City and the northern Gaza Strip as the deal progresses, the Axios report says.

  • 15h15 : Un point sur la rencontre en cours à Bruxelles
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240122-en-direct-palestine-gaza-combats-forcen%C3%A9s-%C3%A0-khan-youn%C3%A8s-

    Depuis ce matin, les ministres européens des Affaires étrangères accueillent à Bruxelles leurs homologues du Proche-Orient, Israël et Autorité palestinienne séparément, mais aussi Égypte, Jordanie et Arabie saoudite, ainsi que le secrétaire général de la ligue arabe. Après le rapport du Hamas, dimanche, sur les attaques du 7 octobre, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a une nouvelle fois rejeté l’idée d’une souveraineté palestinienne, une déclaration très mal reçue par les Vingt-Sept, qui cherchent à remettre sur les rails une solution politique.

    Ce rejet est inacceptable, selon le ministre irlandais des Affaires étrangères, dont la réaction était attendue, compte tenu du fait que son pays se classe parmi les fervents soutiens de la Palestine au sein de l’Union européenne. Pour les Européens, explique notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet, la solution à deux États, israélien et palestinien, reste le but à atteindre, un objectif partagé aussi parmi les soutiens d’Israël puisque la ministre allemande a martelé ce matin que c’était « la seule solution ». Cette dernière, Annalena Baerbock, ajoute même qu’il n’existe pas d’alternative.

    L’UE plaide aujourd’hui pour relancer une initiative portée sur les fonts baptismaux en septembre 2023, nommée « effort du jour de la paix », une initiative dont le but est d’offrir aux Israéliens et aux Palestiniens des incitations suffisantes pour les convaincre d’entrer dans une logique de négociation. Trente ans après les accords d’Oslo, les Européens estiment qu’une relance du processus de paix peut être réalisée avec des garanties financières, diplomatiques et de sécurité. La carotte sans le bâton, résument des diplomates. Pour les Vingt-Sept, un plan de paix peut être mis en branle si on parvient à convaincre tous les pays représentés de participer à une conférence préparatoire.

    #IsraelUE

  • En Israël, la colère gronde sous l’unité nationale | Libé | 21.01.24

    (...) la contestation enfle dans le pays. Alors que l’opposition se prépare, de plus en plus d’Israéliens réclament des élections, avec l’espoir de déloger Benyamin Nétanyahou.

    https://www.liberation.fr/international/moyen-orient/en-israel-la-gronde-couve-sous-lunite-nationale-20240121_IYVE4HZLXBGRRIKE

    C’était un rare moment de télévision, impensable il y a encore quelques semaines. Jeudi soir, dans l’émission d’enquête de grande écoute Uvda, sur la chaîne la plus populaire du pays, un membre du cabinet de guerre israélien a ouvertement critiqué la politique de Benyamin Nétanyahou.

    « Ce qu’il se passe à Gaza aujourd’hui, c’est que les buts de guerre n’ont pas été accomplis », a dit l’ancien général Gadi Eisenkot, membre du parti centriste de Benny Gantz, Unité nationale. « Ceux qui parlent d’une défaite totale [du Hamas] ne disent pas la vérité », a ajouté l’ancien général, court et corpulent, assis au milieu d’une bibliothèque, habillé tout de noir. « Est-ce que les décideurs sont honnêtes avec le public ? » demande la journaliste. « Non », répond simplement Eisenkot.

    Ses commentaires lui ont valu quelques critiques, mais Gadi Eisenkot est intouchable : en décembre, il a perdu son fils et son neveu à Gaza. Ancien chef d’Etat-major, et membre du cabinet de guerre, il est plus que quiconque à même de comprendre la réalité et les implications des actions militaires israéliennes. Et quand il laisse flotter que des élections sont nécessaires « dans les mois qui viennent », c’est un message clair : l’opposition n’attendra pas la fin d’une guerre qui sera longue, comme l’a encore promis Benyamin Nétanyahou jeudi soir, pour forcer le pays à aller aux urnes.

    Le Premier ministre semble cerné. Les familles d’otages ont amené, pour la première fois, la contestation devant sa villa balnéaire de Césarée, dans le nord d’Israël, vendredi. Samedi, des milliers d’Israéliens se sont rassemblés à Tel-Aviv pour exiger son départ. Les critiques fusent sur le nouveau budget du gouvernement et son manque d’allocations aux déplacés et au social. Cette contestation enfle, de semaine en semaine, rappelant désormais les mois d’avant le 7 octobre.

    « Reconstruire l’espace démocratique »

    Sur l’autoroute Ayalon, le grand boulevard qui contourne Tel-Aviv par l’est, de nouveaux panneaux publicitaires crient « Nous avons besoin d’élections » en blanc sur fond bleu. Tous les jours, près d’un million de véhicules passent devant ce message. La campagne, très coûteuse, est anonyme. Derrière, il y aurait « des vétérans des manifestations contre la réforme judiciaire et quelques personnes de la tech » souffle un membre du QG de la Lutte, l’organisation fédératrice des différentes associations de contestation de ces derniers mois. Toutes sont en train de prendre le pouls, comprendre quel serait le bon moment pour quitter les eaux calmes de l’unité nationale et se lancer dans la tempête électorale.

    « Cela ne sert à rien tant que Benny Gantz est encore au gouvernement », explique Ronen Koehler, le regard doux et intelligent. Cet ancien capitaine sous-marinier reconverti dans la tech fait partie du leadership de Frères d’armes. De toute la Lutte, cette association de réservistes est de loin la plus institutionnalisée. Depuis les bureaux vitrés, un espace de coworking reconverti à Herzliya, la Silicon Valley israélienne, l’œil se perd dans l’horizon méditerranéen. L’étendue des activités de l’association est impressionnante : son mode opératoire volontaire et souple, ses poches profondes, l’expertise variée de ses 400 bénévoles et leurs carnets d’adresses bien fournis en a fait l’acteur incontournable de la mobilisation civile qui a suivi la déclaration de guerre le 7 octobre.

    Aujourd’hui, dans ces bureaux, des couturières hipster cousent des pochettes en textile sur mesure pour les soldats d’unités d’élite, d’anciens officiers forment des équipes d’urgence pour les villages proches des frontières, des psychologues aident les déplacés des frontières sud et nord. Mais on parle aussi du jour d’après. « Ce que nous voulons, c’est reconstruire l’espace démocratique en encourageant nos membres à rejoindre la vie civique, de comprendre que c’est important de travailler dans le service public, même si on y gagne moins d’argent, explique Ronen Koehler. Il faut que nos valeurs laïques, libérales, reviennent sur le devant de la scène. Que nous nous battions pour le cœur des Israéliens. » C’est un projet ambitieux, en miroir presque parfait de ce qu’a fait l’extrême droite colonisatrice israélienne ces quinze dernières années. Aujourd’hui, cette dernière, bien qu’elle ne représente « que 5 % de la population » insiste Ronen Koehler, détermine la teneur du débat politique. Et cela est aussi vrai en temps de guerre.

    Rhétorique guerrière

    Nétanyahou et ses partenaires sont en campagne depuis au moins la mi-décembre, et l’opposition a pris une longueur de retard, et qui continue de s’allonger. Certes, la colère est grande contre le Premier ministre et les sondages le donnent perdant à tous les coups. Mais au-delà de sa rhétorique guerrière et de ses sorties messianiques, il est le seul à proposer un projet simple et cohérent pour ce jour d’après : il n’y aura pas de retour au monde d’avant le 7 octobre. Et donc, pas de concessions faites aux Palestiniens, qui meurent encore et encore à Gaza.

    C’est ce qu’il a déclaré avec emphase pendant une conférence de presse jeudi soir : « Israël gardera le contrôle sécuritaire de tout le territoire à l’ouest du Jourdain. » Ce qui a rendu furieux Joe Biden, qui voudrait au moins construire une paix durable sur les ruines de Gaza, détruite avec les dollars américains. Benyamin Nétanyahou lui aurait cependant assuré au téléphone vendredi que ses propos ne fermaient pas la porte à un Etat palestinien. Le chef du Likoud a toujours excellé à ce numéro d’équilibriste entre la pression américaine et celle de son public israélien.

    Si des élections devaient se tenir aujourd’hui, c’est sans doute Benny Gantz qui deviendrait Premier ministre, à la tête d’un gouvernement de centre droit guerrier, sans projet politique clair. L’opposition israélienne semble encore croire que se débarrasser de Nétanyahou changera tout, que c’est la clé d’un nouveau départ. Mais cela revient à ne pas voir la soif de réponses constructives à leurs problèmes communs des sociétés israélienne et palestinienne, traumatisées. Ce manque d’un projet politique ambitieux ne leur permettra pas de couper l’herbe sous les pieds de l’extrême droite.

  • Delenda Israelo ?

    Je suis gentil d’accorder à #Israël le statut de #Carthage..

    Il est loin le temps de l’enthousiasme de certain/es à partir au #kibboutz... (il y a 45a / 50a) :-D :-D :-D

    #politique #international #sionisme #fascisme #race_supérieure #histoire #superstition #religion #suprématisme #monde #seenthis #monde

    "La Catapulte, peinture d’Edward Poynter, 1868. Sur la machine de guerre au siège de Carthage à la fin de la troisième guerre punique, les mots de Caton l’Ancien sont gravés : « delend a est Ca rthago » " (source Wiki)

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Delenda_Carthago

  • Hamas-Israël : « On va aller au bout de l’horreur et tout le monde sera perdant », Peter Harling

    [...]

    Mais comment en sortir ?

    Il n’y a aujourd’hui que quatre options possibles. Un, la solution à deux Etats. Deux, la solution à un Etat dans lequel tous les citoyens ont les mêmes droits et les mêmes devoirs dans un système juridique unifié. Trois, ce qu’on appelle aujourd’hui un système d’apartheid, donc plus exactement un système juridique qui discrimine explicitement une partie de la société. Et enfin, des solutions à caractère génocidaire, donc la destruction de l’autre, qui n’est pas une destruction intégrale. Aux Etats-Unis par exemple, il reste des populations autochtones, comme en Australie, en Afrique du Sud, en Argentine et ailleurs, mais la #dynamique_génocidaire constitue une forme de solution au sens où on détruit le tissu social, les institutions, les traditions, l’identité d’une partie de la population au point de pouvoir la soumettre indéfiniment. Ce qui est effrayant, c’est que moins on soutient la première et la deuxième options, plus on accepte, implicitement, la troisième et la quatrième. Ce virage est en train de se produire sous nos yeux.

    La retenue du monde extérieur n’est-elle pas liée aussi au fait qu’il n’y a pas d’interlocuteur valable ?

    Je pense qu’il y a un certain nombre de conflits où des interventions extérieures sont nécessaires, ne serait-ce que pour faciliter des solutions ou pour éviter le pire, pour ériger des garde-fous. Les interlocuteurs, ça se construit d’un côté comme de l’autre. Ce conflit a pu pourrir pendant des décennies, à mesure qu’on abandonnait tout effort pour faire aboutir des négociations constructives qui sont extraordinairement difficiles mais incontournables. La société israélienne est très composite, très complexe, très dynamique. Le gouvernement qui est en partie représentatif est aussi dénoncé par une partie importante de sa société, mais il est constitué de figures qui représentent certaines évolutions de fond au sein de la société israélienne qui sont très difficiles à ignorer. Encore une fois, c’est une responsabilité qu’on doit assumer et on doit travailler dur pour progressivement reconstruire le type de partenaire dont on a besoin pour, à terme, trouver une solution.

    Vous semblez faire porter toute la responsabilité sur les pays occidentaux ?

    D’abord, c’est le monde dont je fais partie et il est plus naturel pour moi de porter un jugement sur mes propres représentants au pouvoir. C’est effectivement un monde qui prétend incarner une certaine règle du jeu à l’échelle internationale mais qui aujourd’hui atteint un seuil où il abandonne toute prétention à soutenir quelque chose comme le droit de la guerre, à savoir le droit international humanitaire. On a aussi des raisons d’être un peu désabusé, par le gouvernement israélien, mais aussi les acteurs palestiniens. Le Hamas est un mouvement qui a beaucoup progressé sur le plan tactique et militaire. Mais sur le plan politique, il est complètement enkysté. Il n’a rien à offrir d’autre que ce qu’il répète depuis des années : les sacrifices. Il n’offre aucun avenir, aucune solution, aucune base de négociation. Mais il y a toutes sortes de mesures qu’on peut utiliser pour poser des limites. Ça peut être par exemple de diminuer les livraisons d’armes à Israël dans le cas des Etats-Unis, sans nécessairement y mettre fin.

    Comment comprendre l’effacement des pays arabes aujourd’hui ?

    Je pense qu’il y a une indifférence profonde à la cause palestinienne au sein de nombreux régimes arabes. Le vrai problème, c’est cette notion d’une cause palestinienne qui n’existe que dans le martyr et la souffrance. C’est ce qui fait d’ailleurs que le Hamas, d’une manière empirique, remporte une forme de victoire aujourd’hui en remettant cette souffrance sur le devant de la scène, et une souffrance encore plus intense que tout ce qu’on a pu voir par le passé. Mais on a aussi la certitude, malheureusement, que ce conflit retombera dans l’oubli. Le paradoxe, c’est que ce qui porte le plus la cause palestinienne, entre deux conflits, c’est la société civile israélienne qui, sans relâche, dénonce les abus commis par les forces d’occupation en Cisjordanie par exemple.

    Quelle est la solution pour arrêter le massacre à Gaza ?

    Aujourd’hui, tout fonctionne sur la base des règles du jeu définies par Israël, y compris l’entrée de l’#aide_humanitaire. Ça donne lieu à des formes de propagande comme celle qu’on a vue de la part de la #France, sur le largage de quelques tonnes d’aide avec des drapeaux français, diffusé dans un clip vidéo par le Président lui-même. C’est choquant du point de vue des besoins sur le terrain. L’argument israélien au niveau de l’aide humanitaire, c’est cette sensation de citadelle assiégée qui est liée au 7 octobre, l’idée que par l’aide humanitaire pourraient rentrer des vagues de nouveaux terroristes du Hamas qui se cacheraient.

    Quel peut être le moment de prise de conscience qu’on ne peut plus continuer ?

    Je crois que pour l’instant, on va aller jusqu’au bout de l’horreur. Ce qui est important de garder à l’esprit, c’est que tout le monde sera perdant. La population de Gaza évidemment, qui ne se remettra pas de ce conflit, qu’elle soit forcée au départ ou non. Israël pourra clamer une victoire superficielle, mais son image est extrêmement dégradée dans différentes parties du monde, y compris par exemple auprès de la jeunesse juive aux Etats-Unis. Je pense qu’Israël est de plus en plus en train de s’enfermer dans une impasse, de s’isoler sur la scène internationale. Et je pense que nos propres gouvernements seront perdants. En ayant abandonné toute référence crédible à un système international un tant soit peu organisé par le droit.

    https://www.liberation.fr/international/hamas-israel-on-va-aller-au-bout-de-lhorreur-et-tout-le-monde-sera-perdan

    #Israël #Gaza #Palestine

    • « Le vrai problème, c’est cette notion d’une cause palestinienne qui n’existe que dans le martyr et la souffrance. C’est ce qui fait d’ailleurs que le Hamas, d’une manière empirique, remporte une forme de victoire aujourd’hui en remettant cette souffrance sur le devant de la scène, et une souffrance encore plus intense que tout ce qu’on a pu voir par le passé. »

      Aaah ces Arabes, toujours ce goût de la souffrance !...

    • Voilà un article qui suscite des réactions de haute volée. Sa première partie pourra elle-aussi servir de hochet pour qui le souhaite.

      Ancien conseiller spécial pour le Moyen-Orient de l’International Crisis Group et du médiateur pour la Syrie Lakhdar Brahimi, fondateur et directeur du centre d’analyses et de recherches Synaps, Peter Harling estime que le 7 octobre et ses suites ont entraîné « un niveau d’engagement émotionnel » comparable à celui provoqué par l’invasion américaine de l’Irak en 2003.

      Trois mois après le 7 octobre, la situation est-elle celle que l’on pouvait prévoir ?

      Pour peu qu’on suive l’évolution de ce conflit, de la société israélienne, celle de la société palestinienne et de leurs leaderships respectifs, on ne pouvait que s’attendre à un désastre d’une telle nature. Et c’est ce qui m’a beaucoup dérangé au début du conflit, de la part des responsables politiques extérieurs qui avaient toutes les raisons, eux aussi, de savoir qu’on était face à une impasse historique dangereuse, et que l’attaque du 7 octobre était un événement particulièrement explosif.

      Vous pensez à qui ?

      A tous ceux qui ont réagi à cette nouvelle étape dans un conflit particulièrement ancien et bien documenté, comme s’il s’agissait seulement d’un attentat terroriste. En projetant sur ce conflit le paradigme de la guerre contre le terrorisme, le réflexe dominant a été une solidarité inconditionnelle immédiate avec Israël agressé. Nos prises de position rappelaient quelque chose comme Charlie Hebdo. Or, le gouvernement israélien est un gouvernement d’une extrême droite qui fait pâlir celles qu’on connaît en Europe. Cette évolution pouvait au moins inviter à la prudence, à la mesure. On peut évidemment exprimer son soutien, sa solidarité, son empathie. Mais on ne peut pas se passer de toute politique, de toute compréhension de l’ensemble des enjeux.

      Mais n’est-ce pas en même temps un conflit qui était marginalisé depuis plusieurs années ?

      Il est révélateur d’une fatigue généralisée par rapport au monde arabe et à la région dans son ensemble. On ne veut plus entendre parler du conflit israélo-palestinien, tout comme on ne veut plus entendre parler de la Syrie, de l’Irak, d’un Liban éternellement au bord de la banqueroute, d’une Libye qui ne sort pas de son propre conflit intérieur, d’une Tunisie qu’on ramène aujourd’hui exclusivement à des questions d’immigration. Une des raisons pour lesquelles on a projeté sur Gaza le prisme de la guerre contre le terrorisme, c’est précisément parce qu’on avait tourné la page sur des approches plus anciennes, comme la recherche d’une paix durable.

      Vous évoquez une nouvelle étape de ce conflit historique ?

      Dans la région, la plupart des gens le vivent comme quelque chose d’entièrement nouveau. Le conflit israélo-palestinien a toujours suscité des réactions très émotionnelles, démonstratives et intenses dans la région et au-delà, mais jamais à ce point. On a aussi le sentiment d’une vraie rupture, un niveau d’engagement émotionnel comparable à l’invasion américaine de l’Irak en 2003 et qui contient de vraies nouveautés. On perçoit le soutien [occidental] plus ou moins marqué à Israël comme l’expression d’un racisme désinhibé à l’encontre des Palestiniens, des Arabes et des musulmans. Avant, les gens s’indignaient du deux poids, deux mesures d’une certaine hypocrisie occidentale. Aujourd’hui, beaucoup dans la région découvrent des gouvernements occidentaux qui semblent accepter des formes de violence extrême qui suggèrent que la vie d’un Palestinien, d’un Arabe, d’un musulman n’a pas la même valeur que la vie d’autres êtres humains ailleurs sur la planète.

      Le soutien inconditionnel à Israël est-il si évident ?

      Je pense que beaucoup de nuances existent, mais qu’elles sont imperceptibles pour des observateurs dans le monde arabe mais aussi pour une bonne partie des observateurs dans nos propres sociétés, étant donné le niveau de violence, de souffrance qu’ils constatent jour après jour sur le terrain. Il y a une différence entre ceux qui suivent de près l’évolution du drame qui se joue à Gaza et ceux qui ont une approche un peu plus distanciée, et par conséquent abstraite, intellectuelle de la situation. Pour les premiers, c’est incompréhensible et insoutenable. Pour les seconds, c’est juste un conflit comme un autre. Le clivage se joue là.

      L’impuissance mondiale à tenter de trouver un moyen de mettre fin à la guerre n’est-elle pas surprenante ?

      Il se joue énormément de choses qui relèvent de la politique intérieure dans les pays européens, de notre rapport à Israël, à l’antisémitisme, pour des raisons historiques qui ne concernent pas les Palestiniens et les observateurs dans la région. Tout ça nous empêche de prendre des mesures, par exemple de dénoncer certains actes de la part d’Israël. Jusqu’à maintenant, la plupart des médias prennent énormément de précautions quand ils décrivent « les violences » qui ont cours à Gaza, beaucoup plus qu’ils n’en prendraient ailleurs. Cela n’a pas grand-chose à voir avec le conflit lui-même, mais je pense qu’on a un rapport naturellement très compliqué avec Israël. Historiquement, l’Europe est un continent qui n’a jamais su tirer au clair ce qu’on appelait la question juive, qui a donné lieu à un génocide d’une proportion effarante. Et le problème, au fond, a été exporté. On a beau jeu aujourd’hui d’accuser les Israéliens et les Arabes de ne pas s’entendre sans avoir jamais vraiment trouvé de solution à l’antisémitisme dans le contexte européen.

      Ce qui expliquerait que jamais en vingt-cinq ans vous n’avez constaté une telle fracture entre le monde arabe et les pays occidentaux ?

      La région a déjà dû avaler un certain nombre de couleuvres depuis vingt-cinq ans. Mais celle-ci est plus difficile encore, avec un effet d’accumulation. L’offensive américaine contre l’Irak en 2003, c’est quand même l’invasion du mauvais pays au prétexte de la guerre contre le terrorisme, sur la base de mensonges prouvés, avec un coût faramineux pour la population irakienne. Et ce n’est pas pour dire que le régime de Saddam Hussein était louable. Je pense qu’un autre tournant a été la guerre en Syrie, avec une débauche de violences allant jusqu’au retour à l’utilisation de l’arme chimique, qui constituait alors un tabou, et ce, sans réaction internationale. La différence avec Gaza, c’est que dans l’ensemble on condamnait explicitement le régime au pouvoir qui exerçait ces violences. Dans le cas de Gaza, on trouve des raisons de soutenir parfois à demi-mot des violences qui sont extrêmes elles aussi, même si elles ne sont pas toujours comparables. Il y a un certain nombre de choses qui le sont, comme le fait de cibler assez systématiquement les services de santé, les ambulances, les professionnels de la santé. On appelle à la retenue mais on ne condamne pas directement, jamais explicitement et spécifiquement.

      Pour revenir au cœur de la confrontation actuelle, le moment est-il à une négation réciproque de l’existence même de l’autre ?

      La négation de l’autre n’est pas particulièrement nouvelle dans ce conflit comme dans les conflits d’une façon générale. On est face à un problème particulièrement difficile à résoudre et qui exigerait des interventions extérieures : des responsables matures, structurés, informés. Or, c’est très précisément ce qui manque. Donc on laisse deux populations effectivement aux prises l’une avec l’autre, avec des moyens spectaculaires pour se faire du mal réciproquement.

  • Belgian minister hammered over ‘anti-Semitic’ remarks about German support for Israel
    https://brusselssignal.eu/2024/01/belgian-minister-hammered-over-anti-semitic-remarks-about-german-supp

    Caroline Gennez est trop indulgente avec l’Allemage quand elle demande si les allemands ont l’intention de se place du mauvais côté de l’histoire pour la deuxième fois. Elle aurait pu évoquer qu’il s’agit de l’énième fois, que l’Allemage et son peuple sur lequel repose le pouvoir de son gouvernement ont systématiquement commis des actes de guerre contre ses voisins depuis 1864 auquel ils ont ajouté des pratiques génocidaires en 1904, 39/45 et en 1992 par l’intervention dans le démantèlement de la Yougoslavie et les guerres suivantes. La ministre fait encore preuve d’indulgence en pas évoquant les invasions de son pays et les massacres commis par les forces allemandes.

    12.1.2024 by Carl Deconinck - Caroline Gennez, Belgian Minister of Development Co-operation, has outraged leading German figures by questioning whether, in light of the Israel-Gaza conflict, Germany was “on the wrong side of history, twice”.

    Against Germany’s forthright support for Israel after the October 7 Hamas terrorist attacks, the Socialist minister claimed on January 10 there was a strong possibility Israel might enact “ethnic cleansing” in Gaza.

    “It is hard to fathom that Germany allows itself to be manipulated like this by this Israeli Government’s blatant colonisation policy,” she told Belgian media.

    “It is a crucial question for our German friends: are you really going to be on the wrong side of history, twice?

    “Are we going to continue to stand by if ethnic cleansing were to take place? Surely that was ‘nie wieder’ [never again]?

    “So I hope the Germans are willing to look deep into their own hearts, unburdened by their own historical traumas,” Gennez said.

    Her remarks sparked an immediate backlash.

    Martin Kotthaus, Germany’s Ambassador to Belgium, reacted on X: “Germany obviously has a special responsibility for Israel’s security because of the Shoah [Holocaust]. Comparisons of Shoah and what is happening now do not fit.”

    Kotthaus pointed out that Germany acknowledged Israel’s right to self-defence, that more than 100 people are still held hostage and that rockets are continually being fired into Israel.

    He added that Germany has also demanded Israel does everything it can to limit civilian casualties and condemned the building of illegal settlements, while calling for more humanitarian aid.

    Finally, he pointed out that Germany has tripled its humanitarian aid for the people of Gaza.

    Josef Schuster, head of Central Council of Jews in Germany, also sharply criticised the Belgian minister.

    “Gennez demonises Israel incitingly and in the worst possible way. It denigrates the victims of the Shoah and defames the federal Government with a perfidious comparison to the Nazi state.”

    Volker Beck, President of the German-Israeli Society, called for Gennez to resign. “How confused can one be that Israel’s self-defence can be equated with the mass murder of European Jews? This is crude anti-Semitism,” he said.

    The European Jewish Congress also said it condemned Gennez’s comments “in the strongest possible terms”.

    The controversy caused by the remarks may be problematic for Belgium as it has to lead Europe as head of the EU Council for the next six months, where it claims to promote unity and a global Europe.

    Opposition parties in Belgium also think Gennez’s comments were foolhardy.

    Former secretary of state for asylum and migration Theo Francken of the N-VA party said the minister “must apologise”.

    “Germany is our most important trading partner. They even have a left-wing ‘green’ Government, apparently not radical enough for Gennez,” he added.

    Christian-Democrat Catherine Fonck called the remarks “unacceptable” and said they “weaken Belgium in the presidency of the Council of the EU”.

    Alain Destexhe, former senator, former secretary-general of Médecins Sans Frontières and former president of the International Crisis Group, said: “There are no words strong enough to condemn those of Belgian Minister Caroline Gennez.

    “In a normal country, there would have been a reaction and she would have had to resign; in Belgium it happens, unfortunately.”

    On January 12, Belgian Prime Minister Alexander De Croo and Foreign Minister Hadja Lahbib made clear they did not appreciate the comments by Gennez.

    “I definitely want to distance myself [from them],” De Croos said.

    “Let us play our part as President of the European Council to build consensus at the European level and this cannot be done by pointing the finger at one country.

    “Our country was one of the first European countries to stress that no more innocent civilians should be victims. Other countries have followed suit.

    “As President of the European Council, Belgium can lead other countries towards the adoption of a unified European position,” he said, while insisting that “any disagreements with Germany are resolved”.

    Lahbib similarly said she found the minister’s comments “totally counterproductive”, especially given Belgium was now head of the European Council.

    “So far, Belgium has been praised for its exemplary attitude. If we want to play a role, it must be that of a mediator and not an accuser,” she said.

    “It’s a shame because it disrupts the gains we have made through our constructive attitude.”

    Following the backlash, Gennez’s office said in a statement on January 12 that the minister had had a “positive conversation” the previous day with the German Ambassador to Belgium.

    “Minister Gennez will continue to advocate for an ambitious and common European position in support of a permanent ceasefire in Gaza, the immediate and unconditional release of Israeli hostages and permanent and unhindered access for humanitarian aid,” the statement concluded.

    #Belgique #Allemagne #Israël #Gaza #politique

  • PM distances himself from comments by Development Aid Minister’s comment on Germany’s regarding Israeli-Hamas conflict
    https://www.vrt.be/vrtnws/en/2024/01/12/pm-distances-himself-from-comments-by-development-aid-ministers

    Non, la Belgique ne condamne pas la position allemande par rapport aux actes de guerre d’Israël à Gaza. Elle n’a qu’une ministre du développement courageuse qui ne trahit pas ses convictions humanistes.

    12.1.2024 - The Belgian Prime Minister Alexander De Croo (Flemish liberal) has distanced himself from comments made in a magazine interview by the Federal Development Aid Minister Caroline Gennez (Flemish socialist). In the interview with the weekly magazine ‘Knack’, Ms Gennez said that Germany “is doing Israeli government’s bidding” when it comes to the current conflict in Gaza.

    Ms Gennez comment were published on Wednesday. She warned of ethnic cleansing in Gaza and attacked Germany’s stance with regard to the conflict.

    Ms Gennez told Knack that Germany “Is doing the Israeli government’s bidding” and that the Israeli government is persuing “shamelessly colonialist policies”. She also asked herself whether Germany “will be on the wrong side of history for a second time”.
    Ambassador upset

    The German Ambassador Martin Kotthaus was shocked by Ms Gennez’s comparison between Berlin’s stance on the current conflict and German atrocities during World War II. He said that such comments are inappropriate.

    Mr Kotthaus added that Germany has a clear stance on the conflict. "Israel has a right to defend itself against terror from Hamas. At the same time Israel should do all it can to protect civilians”.
    PM rebukes Ms Gennez

    In an interview with VRT Radio 1’s morning news and current affairs programme ‘De ochtend’, the Belgian Prime Minister Alexander De Croo said that he wishes to distance himself from Ms Gennez’s comments. "I don’t think that we should criticise other European countries”.

    The Federal PM added that it is better to highlight our own position on the conflict and that Belgium was one of the first countries to stress that civilians should be spared.

    "As Chair of the European Council Belgium can take the lead among European countries to reach a united stance. This is the best way to be able to exert influence”.

    In a response Ms Gennez said that she has had “a positive conversation with the German ambassador”.

    #Belgique #Allemagne #Israël #Gaza #diplomatie

  • « Bonjour Madame, c’est la banque, vous êtes à la maison ? » : Dans le sud du Liban, d’étranges appels précèdent des frappes israéliennes - Le Temps
    https://www.letemps.ch/monde/moyenorient/bonjour-madame-c-est-la-banque-vous-etes-a-la-maison-dans-le-sud-du-liban-d-

    Israël a également piraté des caméras de surveillance privées devant des maisons ou des commerces dans des villages frontaliers, selon le Hezbollah. Le parti a demandé aux habitants de les éteindre pour « aveugler l’ennemi ». Un habitant du sud a déclaré à l’AFP sous couvert d’anonymat avoir déconnecté d’internet les caméras installées autour de sa maison à la demande du Hezbollah.

  • La famine comme méthode de guerre (+ autres textes)

    Amira Hass : On n’est en sécurité nulle part : des médecins de Gaza « vivent dans les salles d’opération »
    Alice Rothchild : Pour les femmes enceintes et les nouveau-nés de Gaza, la guerre ne sera jamais finie
    B’Tselem : Des soldats embusqués ont tiré à courte distance sur de jeunes Palestiniens, faisant un mort et 11 blessés.
    Alex de Waal : La famine comme méthode de guerre
    Plus de 100 jours de guerre à Gaza : le chef de l’ONU réclame un cessez-le-feu humanitaire immédiat
    Appel urgent à une enquête indépendante en raison de rapports persistants de tortures, de disparitions forcées et d’un autre Palestinien « mort », pendant les détentions par Israël
    Lettre ouverte de l’AFPS au Premier ministre. Demande d’explication au Premier ministre au sujet de la politique étrangère de la France

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/20/la-famine-comme-methode-de-guerre-autres-texte

    #international #palestine #israel