• Faire date autrement, Catherine Hass (10 novembre 2023), via @parpaing
    https://lundi.am/Faire-date-autrement

    ... cette guerre qui détruit avec elle toute possibilité qu’il en soit autrement en détruisant toute politique, anéantirait la possibilité même d’une pensée de la politique. (...) Demeure l’injonction comminatoire à dire son camp même si ce dernier n’existe pas dans les termes de l’injonction.

    [...] C’est donc par un geste purement criminel que la #Palestine fit retour – si l’on considère que ce programme de cruauté à l’endroit des civils caractérise d’ordinaire la besogne des fascistes de tous bords. Rappelons que, historiquement, le faire politique des luttes, loin d’être indifférent, a toujours été crucial pour ces dernières. Ainsi, de quelle émancipation, de quelle figure d’égalité ou de libération, un tel geste peut-il être porteur ? Que pouvait-il fonder outre la dévastation à laquelle nous assistons ?

    [...] Si l’hypothèse selon laquelle « la guerre anéantit aujourd’hui toute possibilité qu’il en soit autrement en détruisant toute politique » [Derrida] est juste, les diverses qualifications du 7 octobre – « terroristes » versus « résistance » – n’engagèrent le plus souvent que des conceptions de la #guerre distinctes selon le « spectre large de ceux qui n’aiment les Arabes que morts ou réduits à l’état de pions qu’ils bougent sur l’échiquier de leurs chimères (...) ». Dit autrement, en France, l’on opposa à la guerre contre le terrorisme, boussole insane des guerres extérieures et de la politique intérieure depuis plus de vingt ans, un logiciel marxiste anti-impérialiste et étatiste périmé identifiant rage politique et criminelle et validant voire glorifiant le meurtre. Les hautes figures de la lutte : le Hamas, le Hezbollah et l’Iran soit la photo de famille – tronquée car il y manque la Russie – de ceux qui donnèrent à el-Assad les troupes et les armes nécessaires pour venir à bout de la révolution syrienne au prix d’une guerre qui fit 600 000 morts. « On a beau s’indigner devant la violence, on a beau déplorer sincèrement [...] le nombre de morts, on ne fera croire à personne que c’est de cela au fond qu’il s’agit. » Faire date autrement et sortir de l’impasse signifierait quitter cet espace comme effondré puisqu’il ne propose qu’une polarisation essentialiste faisant fond sur des catégories idéologiques vides de politique.

    [...] Le déséquilibre du rapport de force entre les deux n’interdit pas l’identité de leur principe : « Je te tue car tu n’as pas à être là, tu ne dois pas être là, quand bien même tu y es, tu y vis, tu es dans ton pays ». Or, rappelons que ce qui caractérisa nombre de luttes populaires passées, armées ou pas, c’était précisément la rupture avec les principes de la politique ennemie. L’État d’#Israël et le Hamas sont donc ici des jumeaux politiques et criminels : la politique de l’un arme celle de l’autre, et vice-versa, chacun échange, tour à tour, le rôle de maître d’ouvrage et de maître d’œuvre dans l’espoir de s’en trouver renforcé politiquement. C’est même de leur négation réciproque qu’est née l’alliance Netanyahou-Hamas comme la nomme le quotidien Haaretz. Haine du possible, concurrence et corruption de l’idée même de politique dès lors qu’elle est entièrement reversée dans la guerre et le crime et se confond avec eux, dès lors qu’elle fait des civils la matière première de la guerre (...)

    [...] la guerre contre le terrorisme n’est pas l’apanage des États occidentaux puisque c’est ce paradigme que el-Assad mobilise dès 2012 pour détruire la révolution syrienne –aidés par des djihadistes revenus d’Irak libérés de prison, du Hezbollah libanais et des Pasdaran iraniens. En rupture avec le droit de la guerre et le droit international humanitaire existant, l’une des caractéristiques de cette guerre est de dénier tout statut aux civils, à moins qu’ils ne soient « innocents » ; l’argument selon lequel les différentes entités combattues ne sont pas assignables à des armées régulières emporte avec lui la possibilité même de leur protection. Ainsi, la densité de la population à Gaza, la dissémination des structures du Hamas en son sein, ne constituent pas un argument à même de proscrire toute intervention militaire car la guerre contre le terrorisme a normalisé ce faire criminalo-guerrier. La guerre ainsi conçue ne peut être qu’une somme de #crimes_de_guerre, à Gaza comme à Idlib. L’armée israélienne ne s’excepte pas de cette norme qui interdit par principe à n’importe quelle armée d’être « morale » puisqu’elle lui en ôte la possibilité même.

    #évènement #politique #pensée #guerre_contre_le_terrorisme #guerre_pour_le_terrorisme #géopolitique #politique

    • Les hautes figures de la lutte : le Hamas, le Hezbollah et l’Iran soit la photo de famille – tronquée car il y manque la Russie – de ceux qui donnèrent à el-Assad les troupes et les armes nécessaires pour venir à bout de la révolution syrienne au prix d’une guerre qui fit 600 000 morts.

      Le Hamas n’était pas dans le camp d’Assad pendant la guerre en Syrie.
      https://orientxxi.info/magazine/quand-le-hamas-retrouve-son-chemin-de-damas,6053

      Sur le plan politique, les deux principaux chefs du Hamas avaient clairement exprimé leur opposition à Assad. Ainsi, Ismaïl Haniyeh avait déclaré lors d’une prière du vendredi à la mosquée Al-Azhar en février 2012 : « Je salue tous les pays du printemps arabe, et je salue le peuple syrien héroïque qui milite pour la liberté, la démocratie et la réforme ». Quant à Khaled Mechaal, il avait brandi le drapeau de la révolution syrienne lors des célébrations du 25e anniversaire de la fondation du mouvement Hamas en décembre 2012 à Gaza, en déclarant : « Nous ne soutenons la politique d’aucun État ni d’aucun régime qui mène une bataille sanglante contre son propre peuple ». Ces positions ont été adoptées après que les leaders du Hamas ont quitté Damas pour s’installer au Qatar.

    • oui, effectivement, et c’était pas sans conséquences, provisoires, sur les alliances du Hamas.

      edit : Hass ne répète pas son erreur sur Hamas/Assad par la suite

      la plupart des actions armées ont vocation à tirer des enseignements de celles qui les ont précédées. dire Idlib/ Gaza c’est aussi concevoir que Israël s’inspire du siège et des bombardements d’Idlib (comme précédent et comme « victoire »), sous la contrainte d’un autre jeu géopolitique qui limite (relativement, bien trop relativement) son action davantage que ne le fut celle du régime syrien.

      #Israel-Palestine

    • Sauf que là non plus les « actions armées » en Syrie ne sont pas directement comparables. Les chiffres varient, mais si on prend ceux de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (notoirement pro-opposition), en Syrie le nombre de civils tués a été équivalent au nombre de combattants pro-régime tués. Même en attribuant tous les civils syriens tués au régime d’Assad (facilité à laquelle on assiste depuis le début du conflit), ça fait un ratio très différent du massacre actuel de Gaza (il ne semble pas y avoir 20 à 30 000 soldats israéliens morts en deux mois à Gaza) :
      https://www.la-croix.com/Pres-500-000-morts-recenses-Syrie-decennie-guerre-selon-ONG-2021-06-01-130

      L’Observatoire syrien des droits de l’Homme a fait état mardi 1er juin de 494 438 morts depuis le début de la guerre, dont 159 774 civils – principalement tués par les attaques du régime syrien et de milices alliées – et 168 000 combattants prorégime.

      Et donc un troisième tiers constitué de rebelles et de djihadistes.

      C’est-à-dire qu’en Syrie, on a un mort civil pour un pro-régime tué et un anti-régime tué. C’est certes un massacre épouvantable (et depuis le début, attribuer la responsabilité de tous ces morts au seul régime relève aussi d’une forme de « campisme »), mais les Israéliens sont dans des performances qui sont, pardon, d’une tout autre nature

      Et ne pas oublier Falloujah en 2004, si on veut avoir une référence sur les méthodes de guerre et le déséquilibre absolu des pertes.

    • Circonscrire l’antagonisme, défaire la confusion – D’une alternative entre la guerre et la guerre / Catherine Hass (11 décembre 2023)

      https://lundi.am/Circonscrire-l-antagonisme-defaire-la-confusion

      Ce texte est la version remaniée et annotée de l’intervention de Catherine Hass lors de la rencontre du 2 Décembre 2023 au Consulat, à Paris. Avant le 11 septembre 2001, le « terrorisme » n’est pas assigné par les États à l’espace de la guerre. Il le deviendra par la suite. Alors que lesdits « terroristes » se proclamaient ennemis politiques en guerre contre l’État et son monde ; les États leur adressaient une fin de non-recevoir en les ravalant au rang de simples criminels de droit commun. Après le 11 septembre, une opération inverse a lieu qui vient bouleverser ces anciens régimes de pensée. Désormais, les terroristes ne sont plus des criminels, ils ne sont plus non plus de simples ennemis de l’État - les voilà devenus ennemis d’un mode de vie. Or, à cela, les États répondent par la guerre. La guerre contre la terreur n’a pas toujours existé. Elle n’existera pas toujours. Dans ce laps où s’effondrent les catégories politiques, l’alternative qu’on nous propose devient : la guerre ou bien la guerre.

  • Jordan Is Running Out of Water, a Grim Glimpse of the Future - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2022/11/09/world/middleeast/jordan-water-cop-27.html

    Desalination is a promising lifeline for Jordan, but it will not happen quickly. A large-scale desalination project in the port city of Aqaba on the Red Sea is in the works, but it will take years.

    There is one potential quick fix: buying more water from Israel, a pioneer in desalination techniques. Cooperation on water was an important element of the 1994 peace treaty between the two countries, and they signed a water-for-energy agreement at the United Nations climate conference in the Egyptian Red Sea resort of Sharm el Sheikh on Tuesday.

    Protests broke out in Amman last year when the plan, which was brokered by the United Arab Emirates and would involve Jordan sending solar energy to Israel in exchange for water, was first announced. An overreliance on Israel water is unpalatable to many Jordanians, who oppose the occupation of the Palestinian territories.

    But water is a critical national security issue in Jordan, and shortages threaten to destabilize a stalwart U.S. Arab ally that has been an oasis of calm in a turbulent neighborhood. Iyad Dahiyat, a former water ministry official, said the water portfolio is as important as the military given the threats to Jordan posed by climate change.

    One recent study predicted that severe and potentially destabilizing water shortages will become common in Jordan by 2100 unless the country makes significant changes.

    “The government needs to increase supply to communities to limit discontent,” said Sandra Ruckstuhl, an American researcher based in Amman and a senior adviser at the International Water Management.

    Ms. Ruckstuhl and other experts say the government needs to raise water prices based on household income to account for the soaring cost of delivering it to homes and businesses. But many Jordanians are already struggling with unemployment and high prices and that would be an added, and unpopular, burden.

    Choosing crops wisely and managing water are crucial for Jordanian agriculture as climate change accelerates. The sector once used about 70 percent of the country’s water supply, though it contributes relatively little to the gross domestic product.

    Use has decreased to around 50 percent, which Mr. Salameh, the government spokesman, cited as a promising indicator. But many farmers still focus on water-intensive crops that are becoming more difficult to grow.

    Khaireddin Shukri, 68, is a retired farm owner and a consultant who has long pushed for crops that require less water and bring in more money. He said the water issue revolves around planning and pointed to inefficient practices and waste.

    “It’s a country with huge potential but lack of management,” he said of Jordan.

    #eau #changement_climatique #agriculture #irrigation

    • commentaire du journaliste Taylor Luck
      https://twitter.com/Taylor_Luck/status/1590603807545004032 et suivants

      Great article, but quick note, the #Jordan-#Israel 200mcm #water deal is not a “quick fix.” Even with water from Israel and 200mcm desalination from Aqaba (when?), the country faces 1.6 billion cubic meters demand amid dwindling groundwater and rainfall
      #Jordan-#Israel #water deal will ease the immediate emergancy, no doubt (when it happens). But it, along with the Red Sea Conveyance Project will barely keep up pace with increased water demand due to population growth and decline in rainfall/groundwater resources.
      Also, deal is dependent on construction of the solar plant and an #Israel-i prime Minister who won’t withhold water to strong-arm #Jordan. #Netanyahu has mused withholding water from Jordan in the past and has criticized this solar-water deal.

  • Émirats-Israël. Mohamed Ben Zayed creuse son sillon au Proche-Orient
    Sarra Grira > 18 août 2020
    https://orientxxi.info/magazine/emirats-israel-mohamed-ben-zayed-creuse-son-sillon-au-proche-orient,4081

    L’accord entre Abou Dhabi et Tel-Aviv, officiellement conditionné par l’arrêt de l’annexion de territoires palestiniens, s’inscrit surtout dans la politique régionale des Émirats arabes unis qui se sont affirmés comme une puissance régionale ayant une politique étrangère autonome. Il représente le point d’orgue d’une diplomatie offensive mise en place par l’homme fort du pays, Mohamed Ben Zayed.

    #Israel-EAU

  • Trump annonce un « accord de paix historique » entre Israël et les Émirats arabes unis
    Par Le Figaro avec AFP - 13 août 2020
    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/trump-annonce-un-accord-de-paix-historique-entre-israel-et-les-emirats-arab

    Israël et les Emirats arabes unis ont signé sous l’égide des Etats-Unis un « accord de paix historique », a tweeté jeudi 13 août Donald Trump, permettant à ces deux pays de normaliser leurs relations.

    #Israel-EAU

    • Entre les Émirats arabes unis et Israël, il y a plus qu’un mariage de raison
      Andreas Krieg - Lundi 27 juillet 2020
      https://www.middleeasteye.net/fr/opinion-fr/emirats-israel-mbz-annexion-cisjordanie-iran

      Le réchauffement des relations entre les deux pays repose en grande partie sur une vision commune de l’islam politique en tant qu’enjeu sécuritaire

      Alors que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou fait – progressivement avancer son plan d’annexion de la Cisjordanie occupée –, l’attention s’est portée ces dernières années sur le réchauffement des relations entre les Émirats arabes unis (EAU) et Israël.

      Même si l’ambassadeur émirati à Washington Yousef al-Otaiba a adopté une position ferme contre le projet d’annexion, dans une tribune publiée en hébreu, la normalisation des liens entre Abou Dabi et Tel Aviv ne sera probablement pas conditionnée par la politique palestinienne d’Israël.

      Au-delà des liens géostratégiques, commerciaux et sécuritaires profonds, la relation entre Abou Dabi et Israël repose sur des synergies idéologiques solides. (...)

    • L’Autorité palestinienne rejette l’accord entre Israël et les Emirats, et le qualifie de « trahison »
      franceinfo avec AFP - France Télévisions - Mis à jour le 14/08/2020
      https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/l-autorite-palestinienne-rejette-l-accord-entre-israel-et-les-emirats-e

      Cette dernière a également appelé à une « réunion d’urgence » de la Ligue arabe pour dénoncer le projet soutenu par les Etats-Unis.

      L’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a qualifié jeudi 13 août au soir de « trahison » de la cause palestinienne l’accord de normalisation des relations entre Israël et les Emirats arabes unis. « Les dirigeants palestiniens rejettent ce que les Emirats arabes unis ont fait. Il s’agit d’une trahison de Jérusalem et de la cause palestinienne », a indiqué dans un communiqué la direction palestinienne. Cette dernière a également appelé à une « réunion d’urgence » de la Ligue arabe pour dénoncer le projet soutenu par les Etats-Unis.

      Le Hamas a également condamné et rejeté cet accord qui « ne sert pas la cause palestinienne mais est considéré comme une continuation du déni des droits du peuple palestinien », selon Hazem Qassem, porte-parole du mouvement islamiste palestinien au pouvoir dans la bande de Gaza. « Cet accord est rejeté et condamné », a-t-il ajouté.

    • Accord avec Israël : la Turquie accuse les Emirats de « trahir la cause palestinienne »
      14 août 2020 Par Agence France-Presse
      https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/140820/accord-avec-israel-la-turquie-accuse-les-emirats-de-trahir-la-cause-palest

      La Turquie a accusé vendredi les Emirats arabes unis de « trahir la cause palestinienne » en acceptant de signer un accord de normalisation des relations avec Israël soutenu par les Etats-Unis.
      (...)
      Selon les Emirats, en échange de cet accord, Israël a accepté de « mettre fin à la poursuite de l’annexion des territoires palestiniens ». Mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’a pas confirmé, évoquant un simple « report ».

      « Les Emirats arabes unis s’efforcent de présenter cela comme une sorte de sacrifice pour la Palestine, alors qu’ils trahissent la cause palestinienne pour servir leurs petits intérêts », a réagi dans un communiqué le ministère turc des Affaires étrangères.

      « L’Histoire et la conscience des peuples de la région n’oublieront pas cette hypocrisie et ne la pardonneront jamais », a-t-il ajouté.

      Ardent défenseur de la cause palestinienne, le président turc Recep Tayyip Erdogan critique régulièrement les pays arabes qu’il accuse de ne pas adopter une attitude suffisamment ferme face à Israël.

      La vive réaction d’Ankara intervient aussi au moment où les relations entre la Turquie et les Emirats arabes unis, deux rivaux régionaux, sont tendues.

      Les deux pays s’opposent notamment en Libye, où ils soutiennent des camps opposés.

    • L’Iran condamne l’accord Israël/Emirats, une « stupidité stratégique »
      14 août 2020 Par Agence France-Presse
      https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/140820/l-iran-condamne-l-accord-israelemirats-une-stupidite-strategique?userid=f9

      L’accord de normalisation des relations entre Israël et les Emirats arabes unis conclu sous l’égide des Etats-Unis est une « stupidité stratégique », a réagi vendredi le ministère iranien des Affaires étrangères.
      (...)
      L’établissement de relations diplomatiques entre Israël et les alliés des Etats-Unis au Moyen-Orient, y compris les riches monarchies du Golfe, est un objectif clé de la stratégie régionale de M. Trump pour contenir la République islamique d’Iran, ennemi intime de Washington et de l’Etat hébreu.

      Ces dernières années, Israël a développé une coopération officieuse avec des économies régionales comme Bahreïn, les Emirats et l’Arabie saoudite.

      Qualifiant « l’action honteuse des Emirats » de dangereuse, l’Iran a mis en garde contre toute ingérence d’Israël dans le Golfe et affirmé que « le gouvernement émirati et les autres Etats à ses côtés seront responsables des conséquences » de cet accord.

      Dans une allusion indirecte à son grand rival régional, l’Arabie saoudite, Téhéran a aussi appelé les dirigeants « dans leur tour d’ivoire » qui s’opposent aux peuples palestinien et yéménite à ne pas faire l’erreur de « confondre leurs ennemis et leurs amis ».

      L’Arabie saoudite intervient dans la guerre au Yémen depuis 2015 en soutien aux forces du gouvernement face aux rebelles Houthis, soutenus par l’Iran.

    • « Un coup de poignard dans le dos » : les Palestiniens dénoncent l’accord de normalisation entre les Émirats et Israël Par MEE et agences - Vendredi 14 août 2020
      https://www.middleeasteye.net/fr/actu-et-enquetes/palestine-israel-emirats-arabes-unis-accord-normalisation-annexion

      Les Palestiniens et leurs soutiens ont fustigé l’accord conclu par Abou Dabi avec Israël, qui a par ailleurs annoncé par la voix de son Premier ministre Benyamin Netanyahou que l’annulation du projet d’annexion censée être prévue par le pacte n’était pas garantie
      (...)
      La France a ainsi jugé que « la décision, prise dans ce cadre par les autorités israéliennes, de suspendre l’annexion de territoires palestiniens [était] une étape positive, qui [devait] devenir une mesure définitive », selon le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian.

      Pour les Nations unies, cet accord pourrait créer « une occasion pour les dirigeants israéliens et palestiniens de reprendre des négociations substantielles, débouchant sur une solution à deux États conformément aux résolutions onusiennes en la matière », a déclaré le secrétaire général de l’organisation, António Guterres.

    • Israël et les Emirats arabes unis annoncent une normalisation de leurs relations diplomatiques
      Le Monde avec AFP Publié hier à 18h01, mis à jour à 13h34
      https://www.lemonde.fr/international/article/2020/08/13/israel-et-les-emirats-arabes-unis-annoncent-une-normalisation-de-leurs-relat

      (...)Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a, lui aussi, salué dans un Tweet « une étape [vers la] réalisation de la paix au Moyen-Orient ». Le sultanat d’Oman, lui, a exprimé vendredi son « soutien » à l’accord « historique », a annoncé un porte-parole du ministère des affaires étrangères. « Nous espérons que cette décision contribuera à établir une paix complète, juste et durable au Proche-Orient », a ajouté le responsable, cité par l’agence de presse officielle Oman News Agency (ONA). (...)

    • Les colons israéliens dénoncent l’abandon de l’annexion d’une partie de la Cisjordanie
      RFI- Publié le : 14/08/2020 - Avec notre correspondant à Jérusalem, Guilhem Delteil
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20200814-les-colons-isra%C3%A9liens-d%C3%A9noncent-l-abandon-l-annexion-d-une-pa

      C’est l’une des conséquences de l’accord annoncé jeudi entre Israël et les Emirats arabes unis en vue d’une normalisation de leurs relations : le gouvernement israélien renonce à annexer certains pans de la Cisjordanie, conformément à une promesse de campagne de Benyamin Netanyahu. Le Premier ministre israélien assure qu’il s’agit d’une « pause temporaire » uniquement, qu’il reste mobilisé en faveur de cette annexion. Mais ce revirement est source de déception pour les colons israéliens. (...)

  • L’UE face au défi du plan de paix israélo-palestinien de Trump - Mediapart - 31 octobre 2018 Par Agence Reuters
    https://www.mediapart.fr/journal/international/311018/lue-face-au-defi-du-plan-de-paix-israelo-palestinien-de-trump?onglet=full

    (...) PARTENAIRE ÉCONOMIQUE MAJEUR

    Sur le papier, l’UE est pourtant en position de force pour peser sur l’issue du conflit, puisqu’elle est à la fois le premier partenaire commercial d’Israël (34,3 milliards d’euros d’échanges en 2016 et un tiers des exportations israéliennes absorbées par les Vingt-Huit) et la première contributrice à l’aide aux Palestiniens, un rôle encore plus crucial depuis que les Etats-Unis ont cessé de financer l’UNRWA.

    Dans les arcanes de la diplomatie européenne, certains rêvent de voir Bruxelles hausser le ton, surtout si l’éventuel plan de paix de Donald Trump devait, comme il y a tout lieu de le craindre, remettre en cause la création, ou la viabilité, d’un Etat palestinien.

    « Une réponse potentiellement efficace serait d’annoncer que l’UE va reconnaître l’Etat palestinien », suggère un diplomate en poste à Paris.

    Plusieurs Etats membres ont récemment fait cette démarche à titre individuel (Portugal en 2012, Suède en 2014) et d’autres avant leur adhésion à l’UE et le lancement du processus de paix d’Oslo, lors de la proclamation unilatérale d’indépendance du Conseil national palestinien en 1988 (Malte, Chypre et les pays de l’ex-bloc de l’Est).

    Mais une reconnaissance collective aurait plus de poids et elle éloignerait le spectre d’un enterrement de première classe de la solution à deux Etats, veut croire le diplomate.

    « Cela permettrait à l’UE de faire pression sur l’Autorité palestinienne pour qu’elle respecte sa part du marché, notamment le processus de réconciliation dans la bande de Gaza bloqué par (le président palestinien) Mahmoud Abbas pour des raisons de tactique politicienne intérieure, tout en faisant comprendre à Israël que la politique du fait accompli ne fonctionnera pas », argumente-t-il.

    Encore faudrait-il que l’UE accepte de se concevoir en tant que grande puissance, un enjeu qui dépasse de loin le cadre du processus de paix au Proche-Orient. (...)

    #Israel-UE

  • #Israël-Palestine : l’enjeu de la #démographie
    https://www.mediapart.fr/journal/international/190418/israel-palestine-l-enjeu-de-la-demographie

    Y aurait-il désormais plus d’Arabes – un peu plus de 7 millions – que de Juifs – 6,5 millions – entre la Méditerranée et le Jourdain ? Un chiffre présenté par l’armée israélienne semble l’indiquer. Mais plusieurs experts se déchirent sur la question. Et pour cause, au cœur du conflit israélo-palestinien, la démographie fait figure d’arme politique.

    #International #Cisjordanie #Gaza #Palestine

  • #Israël-Palestine : le fiasco diplomatique de #Donald_Trump
    https://www.mediapart.fr/journal/international/241217/israel-palestine-le-fiasco-diplomatique-de-donald-trump

    Nikki Haley, ambassadrice des États-Unis à l’Onu, défend la position américaine lors du vote du 18 décembre sur Jérusalem. © Reuters En reconnaissant unilatéralement Jérusalem comme capitale d’Israël, le président américain voulait rebattre les cartes de la négociation israélo-palestinienne moribonde. Il a mis en difficulté ses principaux alliés arabes, condamné son rôle dans les pourparlers et subi aux #Nations_unies deux fiascos diplomatiques retentissants.

    #International #Palestine

  • Moyen-Orient. Israël-Iran, la guerre par procuration
    Courrier international | Pascal Fenaux | Publié le 22/09/2017
    http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/moyen-orient-israel-iran-la-guerre-par-procuration

    Un conflit armé opposant Israël à l’Iran et ses alliés n’est pas à exclure dans les prochaines semaines, souligne la presse de Tel-Aviv.

    “Israël aurait bombardé des dépôts d’armes du Hezbollah dans la banlieue de Damas”, titre ce 22 septembre le quotidien de centre droit Maariv. Depuis plusieurs mois, au rythme de frappes “chirurgicales” de l’État hébreu en territoire syrien, les journaux israéliens bruissent de rumeurs de guerre. Mais les discours martiaux, prononcés par plusieurs protagonistes des conflits moyen-orientaux lors de la 72e session de l’Assemblée générale de l’ONU, semblent marquer un tournant. Ce même jour, l’Iran a dévoilé un nouveau missile d’une portée de 2 000 kilomètres lors d’une parade militaire.

    S’ils se sont longtemps contentés d’observer du balcon le déroulement des guerres qui se déroulent en Syrie et en Irak, les responsables militaires israéliens tirent désormais le signal d’alarme. Dans Maariv, Yossi Melman établit la liste des menaces qui pèseraient sur Israël : “L’intervention massive de la Russie en Syrie, l’effondrement militaire de Daech et la désintégration de l’Armée syrienne libre (opposition) ont pour conséquence la survie du régime syrien [soutenu par Téhéran]. On peut ajouter l’acquisition de surcapacités militaires par le Hezbollah [financé par l’Iran] avec l’implantation durable de conseillers et miliciens iraniens à proximité des lignes de cessez-le-feu israélo-syriennes, principalement le long du Golan.”

    Dans Ha’Aretz, Amos Harel révèle que “Jérusalem a tenté d’obtenir de la part du Kremlin des assurances, parmi lesquelles l’établissement en territoire syrien d’une zone tampon démilitarisée de 60 km de profondeur, mais n’a reçu aucune réponse de Poutine”.

    #Israël-Iran

  • #Israël-Palestine : la guerre des mots et des récits se poursuit
    https://www.mediapart.fr/journal/international/030617/israel-palestine-la-guerre-des-mots-et-des-recits-se-poursuit

    Résistance ou terrorisme ? Implantations ou colonies ? Cinquante ans après la #guerre_des_Six_Jours, la sémantique joue toujours un rôle crucial dans la manière dont Israéliens et Palestiniens s’opposent et revendiquent la légitimité de leurs actes.

    #International

  • Les crises internationales qui attendent le nouveau pouvoir (2/2)
    https://www.mediapart.fr/journal/international/120517/les-crises-internationales-qui-attendent-le-nouveau-pouvoir-22

    Des opposants au président Kabila ont défilé dans les rues de Kinshasa, au mois de septembre 2016, quand il a été annoncé que les élections seraient repoussées. © Reuters Mediapart poursuit sa revue des douze situations de crise que le nouveau pouvoir devra affronter en priorité. Après les six crises liées à la présence des groupes djihadistes et du terrorisme, nous avons sélectionné six autres pays ou zones qui peuvent constituer un risque majeur pour la sécurité internationale.

    #International #Algérie #Birmanie #Chine #Corée_du_Nord #Israël-Palestine #les_12_crises_internationales #RDC_Congo #Ukraine

  • #Israël-Palestine : l’heure de #Marwan_Barghouti ?
    https://www.mediapart.fr/journal/international/200417/israel-palestine-l-heure-de-marwan-barghouti

    En prenant la tête d’une grève de la faim qui touche déjà près d’un détenu palestinien sur quatre, le dirigeant le plus populaire de #Palestine lance depuis sa prison un double défi. Au gouvernement israélien, tenté par un refus de négocier lourd de menaces. Et à Mahmoud Abbas, dont l’immobilisme est de plus en plus critiqué.

    #International

  • Nations Unies : « Israël a instauré un État d’Apartheid » | Chronique de Palestine
    par Ben White – 15 mars 2017 – Al-Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah
    http://chroniquepalestine.com/nations-unies-israel-a-instaure-regime-apartheid

    Le rapport ouvre la voie à l’examen par l’ONU de la situation en Palestine occupée en utilisant le mot « apartheid ».

    Un nouveau rapport de l’ONU accuse Israël d’avoir établi « un régime d’apartheid qui opprime et domine le peuple palestinien dans son ensemble ».

    La publication intervient au milieu d’un nouveau débat sur la question de savoir si, par sa politique de colonisation et son rejet de l’autodétermination palestinienne, le gouvernement israélien crée – ou même a déjà créé – un « État unique » de fait, que les critiques considère comme une forme d’apartheid.

    Soutenir la campagne BDS

    Le rapport exhorte les gouvernements à « soutenir les activités de boycott, désinvestissement et sanctions [BDS] » et à « répondre positivement aux appels à de telles initiatives ».

    Le rapport – Pratiques israéliennes envers le peuple palestinien et la question de l’apartheid – a été commandé et publié par la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (CESAO) et publié à Beyrouth.

    https://seenthis.net/messages/578549
    #Israël-Apartheid

  • UN report: Israel has established an ’apartheid regime’
    By Ben White | 15 mars 2017
    http://www.aljazeera.com/indepth/features/2017/03/report-israel-established-apartheid-regime-170315054053798.html

    A new United Nations report accuses Israel of having established “an apartheid regime that oppresses and dominates the Palestinian people as a whole”.

    The publication comes amid renewed debate about whether, through its settlement policy and rejection of Palestinian self-determination, the Israeli government is creating - or even has already created - a de facto “one-state”, which critics warn would constitute a form of apartheid.

    It urged governments to “support boycott, divestment and sanctions [BDS] activities and respond positively to calls for such initiatives”.

    The report - Israeli Practices towards the Palestinian People and the Question of Apartheid - was commissioned and published by the UN Economic and Social Commission for Western Asia (ESCWA) and launched in Beirut.

    John Reynolds, a lecturer in law at the National University of Ireland, Maynooth, told Al Jazeera the report “breaks new ground in the context of the UN’s analysis of the situation in Palestine”.

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    Israeli Practices towards the Palestinian People and the Question of Apartheid: Palestine and the Israeli Occupation, Issue No. 1
    Issued in: 2017
    https://www.unescwa.org/publications/israeli-practices-palestinian-people-apartheid-occupation
    #Israël-Apartheid

    • ONU : Washington réclame le retrait d’un rapport accusant Israël d’apartheid
      http://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/201703/15/01-5079034-onu-washington-reclame-le-retrait-dun-rapport-accusant-israel-da
      Publié le 15 mars 2017 à 17h50 | AFP New York

      Les États-Unis réclament le retrait d’un rapport onusien accusant Israël d’imposer aux Palestiniens des conditions pouvant s’apparenter au régime d’apartheid.
      Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres avait pris ses distances face à ce rapport émanant de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO), mais l’ambassadrice des États-Unis à l’ONU l’a exhorté à envoyer le texte au rebut.
      « Les États-Unis sont outrés par ce rapport », a indiqué Nikki Haley dans un communiqué. « Le secrétariat des Nations unies a eu raison de prendre ses distances à son propos, mais il devrait aller plus loin en retirant complètement le rapport ».

  • Rothschild révèle le rôle décisif que sa famille a joué dans la Déclaration Balfour et la création d’Israël [Vidéo]
    http://vilistia.org/archives/13864

    Rédaction – Arrêt sur Info – 5 mars 2017 Lord Rothschild interviewé par l’ex-ambassadeur Daniel Taub. [Photo Times of Israel] Le Times of Israel rapporte que lord Jacob Rothschild a récemment révélé de nouveaux détails sur le rôle décisif qu’ont … Lire la suite →

    #Israël-réflexions

  • Entretien avec Gilad Atzmon sur les crimes de guerre israéliens et BHL
    http://vilistia.org/archives/13808

    Le sionisme mondial transforme la notion de « Terre promise » en « Planète promise » Publié le : vendredi 3 mars Mots-clés : BHL ; Défense ; Donald Trump ; France ; Histoire ; Israël ; Justice & Droit ; Opinions ; Palestine ; République tchèque Source : lapravda.ch Gilad Atzmon est … Lire la suite →

    #Israël-réflexions

  • USA – La loi anti immigration de Trump est elle “Made in Israël” ?
    http://vilistia.org/archives/13788

    jeudi 2 mars 2017 Le président Trump a publié un décret suspendant l’entrée aux États-Unis pour les personnes originaires d’Irak, de Syrie, de Libye, de Somalie, du Soudan, d’Iran et du Yémen (le décret est intitulé « Protéger la nation contre … Lire la suite →

    #Israël-réflexions #USA_TRUMP

  • La condamnation du soldat franco-israélien est « trop clémente » et « inacceptable » pour l’ONU
    http://vilistia.org/archives/13711

    24 févr. 2017, 16:40 – Avec AFP © Capture d’écran vidéo Youtube Elor Azaria avait froidement abattu un assaillant palestinien blessé Le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme a jugé insuffisante et « inacceptable » la condamnation à 18 mois de prison d’un … Lire la suite →

    #ETAT_PALESTINIEN #Israël-réflexions

  • La Russie et les juifs d’opérette ex-bolchéviks qui jouent au capitalisme en France
    http://vilistia.org/archives/13636

    Général (2S) Dominique DELAWARDE (Ancien chef du bureau Situation-Renseignement-Guerre Électronique » de l’État major Interarmées de Planification Opérationnelle). L’étude des relations bilatérales de ces trois pays, pris deux à deux, est très intéressante car ces relations conditionnent et expliquent bon nombre … Lire la suite →

    #Israël-réflexions

  • #Israël-Palestine : « La démographie est au coeur de la solution à un seul État »
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/160217/israel-palestine-la-demographie-est-au-coeur-de-la-solution-un-seul-etat

    Lors de leur rencontre à Washington, Trump et Netanyahou ont semblé abandonner l’idée de deux États, palestinien et israélien, vivant côte à côte. Qu’est-ce que cela implique ? Entretien avec l’historien Vincent Lemire.

    #Culture-Idées #Barack_Obama #Benjamin_Netanyahou #Jérusalem #John_Kerry #ONU #Palestine #Proche-Orient

  • Explosions à l’aéroport militaire de Damas : la Syrie accuse Israël et menace de riposter —
    13 janv. 2017, 09:49 | RT en français
    https://francais.rt.com/international/32229-explosions-aeroport-militaire-damas-syrie-accuse-israel

    Plusieurs fortes explosions ont touché l’aéroport militaire de Mazzeh, aux abords de Damas. L’armée syrienne a accusé Israël et averti Tel-Aviv que cette agression « flagrante » serait suivie de représailles.

    Dans la nuit du 12 au 13 janvier, de fortes explosions ont secoué la base aérienne militaire de Mazzeh, à l’ouest de la capitale syrienne. Selon la télévision gouvernementale Sama TV, Israël serait derrière cette attaque.

    Le porte-parole de l’armée a prévenu que cette agression « flagrante » aurait des conséquences et qu’elle démontrait qu’Israël cherchait à « soutenir des groupes terroristes sur le territoire syrien ».

    Selon le gouvernement syrien, des roquettes ont été tirés depuis un secteur situé près du lac de Tibériade, dans le nord d’Israël, juste après minuit.

    L’aéroport de Mazzeh est une base aérienne stratégique majeure, utilisée principalement par la garde républicaine syrienne, corps d’élite chargé de protéger la capitale. Il ne se trouve qu’à cinq kilomètres de la résidence officielle de Bachar el-Assad.

    Aucune victime ne serait à déplorer alors que, d’après les témoignages cités par la télévisions syriennes, des forces spéciales syriennes s’y trouvaient au moment même des explosions.

    Le gouvernement israélien n’a quant à lui pas encore réagi.

    #Israël-Syrie

  • #Israël-Palestine: les testaments de Kerry et Obama
    https://www.mediapart.fr/journal/international/010117/israel-palestine-les-testaments-de-kerry-et-obama

    En l’espace de cinq jours fin décembre 2016, les États-Unis ont pris, dans le conflit israélo-palestinien, deux initiatives diplomatiques spectaculaires. Mais elles surviennent huit années trop tard et juste avant l’arrivée de l’administration Trump, une des plus inquiétantes de l’histoire américaine, qui pourrait faire le jeu d’Israël.

    #International #Barack_Obama #Camp_David #Colonisation #diplomatie #Donald_Trump #Jérusalem #John_Kerry #négociations #Palestine