• Ireland to intervene in South Africa genocide case against Israel
    By Reuters | March 27, 20245:47 PM GMT+1
    https://www.reuters.com/world/ireland-intervene-south-africa-genocide-case-against-israel-2024-03-27

    DUBLIN, March 27 (Reuters) - Ireland said on Wednesday it would intervene in South Africa’s genocide case against Israel, in the strongest signal to date of Dublin’s concern about Israeli operations in Gaza since Oct. 7.
    Announcing the move, Foreign Minister Micheal Martin said that while it was for the World Court to decide whether genocide is being committed, he wanted to be clear that Hamas’ Oct. 7 attack and what is happening in Gaza now “represents the blatant violation of international humanitarian law on a mass scale.”
    "The taking of hostages. The purposeful withholding of humanitarian assistance to civilians. The targeting of civilians and of civilian infrastructure. The indiscriminate use of explosive weapons in populated areas. The use of civilian objects for military purposes. The collective punishment of an entire population," Martin said in a statement.
    “The list goes on. It has to stop. The view of the international community is clear. Enough is enough.”
    In January the International Court of Justice (ICJ), also known as the World Court, ordered Israel to refrain from any acts that could fall under the Genocide Convention and to ensure its troops commit no genocidal acts against Palestinians, after South Africa accused Israel of state-led genocide in Gaza.
    Israel and its Western allies described the allegation as baseless. A final ruling in South Africa’s ICJ case in The Hague could take years.
    Martin did not say what form the intervention would take or outline any argument Ireland plans to advance, but added that the step was decided following legal and policy analysis and consultation with several partners including South Africa.
    Martin’s department said such third party interventions do not take a specific side in the dispute, but that the intervention would be an opportunity for Ireland to put forward its interpretation of one or more of the provisions of the Genocide Convention at issue in the case.
    The Hamas-led attack killed 1,200 people and resulted in more than 250 being taken hostage, according to Israeli tallies. Since then, Israel’s assault on Gaza has killed more than 32,000 people, according to Hamas-run health authorities in Gaza.
    Long a champion of Palestinian rights, Ireland last week joined Spain, Malta and Slovenia in taking the first steps toward recognising statehood declared by the Palestinians in the Israeli-occupied West Bank and in the Gaza Strip.
    Israel told the countries that their plan constituted a “prize for terrorism” that would reduce the chances of a negotiated resolution to the conflict between the neighbours.

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    Reporting by Padraic Halpin, Editing by William Maclean

    Our Standards: The Thomson Reuters Trust Principles.

    #IsraelIrlande

  • Une projection de « La Zone d’intérêt » présentée par un collectif de militants juifs antisionistes suscite la controverse

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/05/une-projection-de-la-zone-d-interet-presentee-par-un-collectif-de-militants-

    #antisionnisme

    Johann Chapoutot, spécialiste du #nazisme, a annulé sa participation à une soirée prévue mardi 6 février autour de la #projection de La Zone d’intérêt, le film de #Jonathan_Glazer sur la vie quotidienne de Rudolf Höss, le commandant d’#Auschwitz. Organisée au Grand Action, dans le 5e arrondissement de Paris, une rencontre entre l’historien et la chercheuse en langues, littératures et cultures arabes et #hébraïques Sadia Agsous-Bienstein devait être animée par le #collectif_juif_antisioniste Tsedek !.

    « Je ne peux pas, en conscience, participer à vos activités », a écrit, le 1er février, Johann Chapoutot à Samuel Leter, membre de Tsedek ! chargé de ce ciné-club. En cause : le communiqué du collectif publié le 7 octobre 2023. Dans ce message, toujours en ligne sur Instagram, le groupe écrit : « Il ne nous appartient pas de juger de la stratégie de la résistance palestinienne. Mais il est de notre responsabilité de rappeler sa légitimité fondamentale. »

    M. Chapoutot n’en avait pas connaissance avant la parution, le 1er février, d’un article de Télérama consacré à une première annulation de cet événement, lequel aurait dû se tenir le 30 janvier au Majestic Bastille, à Paris, avec Sadia Agsous-Bienstein (#Johann_Chapoutot ayant eu une contrainte d’agenda). « Ce n’était pas possible pour moi, explique le chercheur. Je suis spécialiste du nazisme et de la Shoah, le #Hamas est un mouvement #négationniste. Tuer des enfants et violer des femmes ne sont pas des actes de #résistance. Il s’agit d’un massacre de nature #terroriste, dont la dimension #antisémite ne peut pas être contestée. »

    Simon Assoun, un des porte-parole de Tsedek !, dénonce « une lecture malhonnête de ce communiqué », citant également celui que le collectif a publié le 12 octobre : « L’ampleur et la brutalité des massacres commis (…) doivent être dénoncées pour ce qu’ils sont : des crimes de guerre. Les centaines de vies israéliennes et palestiniennes arrachées nous meurtrissent. »

    « La Shoah fait partie de notre histoire »
    Samuel Leter affirme ne pas comprendre la réaction tardive de l’historien : « Dans le mail où il a accepté de participer à la rencontre, il dit qu’il admire notre courage ! » Dans ce message du 10 janvier 2024, Johann Chapoutot fait notamment référence à l’avocat Arié Alimi : « Je connais bien votre collectif, dont j’admire le courage, tout comme celui d’Arié, qui est, je crois, des vôtres. »

    En réalité, l’historien a cru dialoguer avec #Golem, le mouvement cofondé par Arié Alimi dans la foulée de la marche contre l’antisémitisme du 12 octobre. « J’ai fait l’erreur de répondre spontanément, sans vérifier, afin d’aider ce qui me semblait devoir l’être : un collectif de juifs de gauche qui s’était opposé à la participation du RN [Rassemblement national] à la manifestation contre l’antisémitisme, le RN-FN [Front national] ayant été fondé, rappelons-le, par des vétérans de la Waffen-SS et de la Milice », explique-t-il.

    #Tsedek ! comme Golem sont marqués à gauche. Tsedek !, #décolonial, affirme « lutter contre le racisme d’Etat en France et pour la fin de l’apartheid et l’occupation en Israël-Palestine ». Golem milite contre tous les racismes et dénonce l’instrumentalisation de la lutte contre l’#antisémitisme. « Tsedek ! est une organisation qui ne dénonce pas l’antisémitisme de la gauche ou de la #France_insoumise, décrypte l’historien #Tal_Bruttmann, proche de Golem. Ils servent de paravent à des gens qui sont ouvertement antisémites et ils dénoncent l’instrumentalisation de la #Shoah dans une seule direction. »

    La rencontre du 6 février animée par Tsedek ! au Grand Action est annulée. Le #cinéma explique que « des pressions extérieures ont conduit à l’annulation de la participation des intervenant.e.s prévue.e.s ». Samuel Leter juge que ces annulations équivalent à de la censure : « Nous sommes #juifs, la Shoah fait partie de notre histoire. Il ne peut y avoir de #monopole_de_la_mémoire de la Shoah. »

    La pertinence d’un échange avec une spécialiste des littératures #palestinienne et #israélienne au sujet d’un film sur la Shoah a été débattue avant la première annulation du ciné-club, ce que déplore Sadia Agsous-Bienstein : « Tsedek !, que je connais, m’invite à parler d’un film sur la Shoah, un film sur la banalité de la vie d’une famille allemande à côté d’un #camp d’extermination. J’ai travaillé sur la Shoah et c’est un film sur la Shoah. En quoi ne suis-je pas #légitime sur la question ? Parce que je suis #algérienne ? » L’une de ses recherches, « La Shoah dans le #contexte_culturel #arabe », a été cofinancée par le #Mémorial de la Shoah.

    Ce n’est pas la première fois qu’un événement animé par Tsedek ! suscite la #controverse. En décembre, une conférence coorganisée par le collectif a été annulée par la #Mairie_de_Paris. Raison invoquée : la présence parmi les organisateurs de l’#association #Paroles_d’honneur, dont est membre la #militante_décoloniale #Houria_Bouteldja.

    #Zineb_Dryef

    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Jonathan Glazer, cinéaste de « La Zone d’Intérêt » : « Nous avons besoin que le génocide ne soit pas un moment calcifié de l’histoire »

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  • L’Irlande en discussion avec plusieurs États membres sur une révision de l’accord UE-Israël
    Posted on février 3, 2024 | Tony Connelly | Raidió Teilifís Éireann (RTÉ) | Traduction CG pour l’AURDIP – Taoiseach – Aurdip
    https://aurdip.org/lirlande-en-discussion-avec-plusieurs-etats-membres-sur-une-revision-de-lacc

    Le Taoiseach [chef du gouvernement irlandais] a dit que l’Irlande est en discussion avec plusieurs États membres de l’Union européenne qui veulent une révision de l’Accord d’association UE-Israël sur la base qu’Israël violerait la clause de l’accord portant sur les droits humains.

    Leo Varadkar [le Taoiseach] a dit que l’Irlande est aussi en discussion sur la création d’un groupe d’États membres de l’UE pour reconnaître conjointement l’État de Palestine, afin de créer un système de négociations plus équitable avec Israël dans le cadre de l’après-guerre.

    Ses commentaires suivaient un sommet d’urgence de l’UE, aujourd’hui, pendant lequel les dirigeants ont discuté le cas de génocide porté par l’Afrique du Sud à la Cour internationale de justice et les allégations selon lesquelles le personnel de l’UNRWA aurait été impliqué dans les attaques du 7 octobre.

    Il n’y a eu aucun communiqué formel (annonce officielle) après la réunion.

    « Les relations entre l’UE et Israël sont fondés sur un accord qui a une clause concernant les droits humains, et beaucoup d’entre nous croient qu’Israël pourrait l’enfreindre », a-t-il dit aux journalistes. « C’est quelque chose dont nous avons discuté ».

    « Nous ne sommes pas complètement d’accord, mais c’est quelque chose à quoi j’ai appelé aujourd’hui et je l’avais déjà fait en décembre dernier ».

    Il a dit qu’une révision de l’accord exigerait initialement une évaluation de la Commission européenne pour déterminer si oui ou non la clause sur les droits humains avait été violée.

    « Une des valeurs sur lesquelles est fondée l’Union européenne, ce sont les droits humains et d’un pays comme Israël, qui se voit comme une démocratie occidentale et progressiste, nous nous attendons à ce qu’il respecte ces standards », a-t-il déclaré.

    L’Accord d’association entre l’UE et Israël est entré en vigueur en 2000. L’article 2 stipule que les relations entre les parties « seront basées sur le respect des droits humains et les principes démocratiques ». (...)

    #Irlande #IsraelIrlande

  • „Israelism“ : Ein sensibler Dokumentarfilm, der Israels Unterstützer erzürnt
    https://www.wsws.org/de/articles/2024/01/03/ajki-j03.html

    Voilà le commentaire des gars avec la bonne position de classe, et alors ?

    In den letzten zwei Monaten haben sich verschiedene Universitäten in den USA bemüht, die Vorführung des preisgekrönten Dokumentarfilms „Israelism“ zu unterdrücken. Sie haben die Vorführung verzögert oder abgesagt und Studierende, die den Film zeigten, mit Disziplinarmaßnahmen bedroht. Warum eine so feindselige Reaktion?

    Die Bemühungen sind Teil der McCarthy-ähnlichen Kampagne zur Unterstützung des Tel Aviver Regimes, das Tag und Nacht in Gaza mordet. Der Film ist für Israel-Befürworter alarmierend, weil er unter anderem die Behauptung als Lüge entlarvt, eine antizionistische Haltung sei „antisemitisch“. Bemerkenswert ist, dass „Israelism“ bei jüdischem wie nichtjüdischem Publikum gleich gut ankommt. Der Film erhielt unter anderem den Publikumspreis auf dem kürzlich stattgefundenen San Francisco Jewish Film Festival und den Preis für den besten Dokumentarfilm auf dem Arizona International Film Festival.

    „Israelism“, produziert von den Dokumentarfilmemachern Erin Axelman und Sam Eilertsen, ist einfühlsam und nachdenklich. Er wird in erster Linie aus der Perspektive zweier jüdisch-amerikanischer junger Erwachsener erzählt. Sie sind mit einer starken Pro-Israel-Affinität aufgewachsen, doch ihre Ansichten ändern sich, als sie mit der Realität der brutalen Behandlung der Palästinenser durch Israel konfrontiert werden.

    Dass ein solches Werk entstanden ist, hat eine objektive Bedeutung. Es zeugt von wichtigen Veränderungen in der politischen Einstellung und der gesellschaftlichen Orientierung. Die alten Unwahrheiten und Mythen sind einfach nicht mehr wirksam.

    Der Dokumentarfilm ist zwar nicht ohne Schwächen, entlarvt aber Israel - die angeblich „einzige Demokratie im Nahen Osten“ - als diktatorischen Garnisonsstaat. Lügen und Gewalt sind allgegenwärtig. Ebenso ist für die Palästinenser das Militär allgegenwärtig: Kontrollpunkte, Straßensperren, Soldaten auf Patrouille. Sie sind eingezäunt und können nirgendwo hingehen.

    Anhand von Videoclips, Interviews und Gesprächen mit den beiden Hauptdarstellern von „Israelism“ (Simone Zimmerman und einem jungen Mann namens Eitan), sowie mit Palästinensern aus dem Westjordanland erleben wir hautnah die täglichen Demütigungen und Grausamkeiten, denen die Palästinenser durch eine Regierung ausgesetzt sind, die sie hasst, ihr Existenzrecht ablehnt und sie zu einem staatenlosen Volk gemacht hat. Israel agiert mit faschistischen Methoden, und die Filmemacher stellen dies objektiv und sachlich dar.

    Ein palästinensischer Händler erzählt von der täglichen stundenlangen Reise, die er auf sich nehmen muss, um seine Waren in Jerusalem zu verkaufen, und er weist auf die Risiken hin, die mit der Überquerung der militärischen Kontrollpunkte verbunden sind. Zwei Einwohner von Bethlehem, Baha Hilo und Sami Awad, erinnern sich der 750.000 Palästinenser, die während der Nakba („Katastrophe“) im Jahr 1948 vertrieben wurden. Ihre Familien können nicht in ihre Heimat zurückkehren. Eine palästinensische Familie sagt einem jüdischen Siedler, dass er ihr Land stiehlt, woraufhin dieser antwortet, das sei ihm egal: Wenn er es sich nicht nimmt, wird es ein anderer tun. Es gibt keinen Ausweg.

    Einige besonders bewegende Momente in „Israelism“ sind diejenigen, die zeigen, wie Kinder verprügelt werden und selbst mit ansehen müssen, wie ihre Eltern, Familien und andere Erwachsene verprügelt werden. Eine Gesellschaft, die die zartesten und wehrlosesten Geschöpfe solchen Taten aussetzt, hat etwas fatal Krankhaftes an sich.

    Der Dokumentarfilm erzählt die Geschichte von Zimmerman und Eitan (jüdischen Amerikanern, die ihre prägenden Jahre in jüdischen Privatschulen, Jugendgruppen und Sommerlagern verbrachten), die mit diesen Realitäten konfrontiert werden. Von klein auf wurde ihnen die bedingungslose Liebe zu Israel beigebracht. Ihre Erziehung schloss entweder jede Erwähnung der Palästinenser aus – Israel war das „Land ohne Volk für ein Volk ohne Land“ – oder, wenn sie doch vorkamen, wurden sie als Feinde behandelt, deren Ziel es war, die Juden ihrer hart erkämpften und lang verdienten Zuflucht zu berauben.
    Simone Zimmerman

    Der Cutter des Films, der Emmy-Preisträger Tony Hale, stellt diese frühkindlichen Erfahrungen gekonnt in ihren Kontext mit Aufnahmen von Kindern, die singen, skandieren und ihre Unterstützung für Israel herausschreien. Zimmerman hält Bilder der Pro-Israel-Kunstwerke hoch, die sie in ihrer Jugend gemalt hat. Wir sehen Sommerreisen nach Israel mit Waffentraining und Kriegssimulation, komplett in Uniform. Eitan erzählt, wie er nach all diesen Jahren nach Abschluss der High School begeistert den israelischen Verteidigungsstreitkräften (IDF) beitrat.

    In einem Interview erklären die Filmemacher Axelman und Eilertsen, dass sie mit 80 Personen gesprochen haben, bevor sie sich für diese beiden Personen entschieden. Ihr Lebensweg spiegelt die Hauptziele der Pro-Israel-Indoktrinationskampagne wider: zionistische Aktivisten und Führungspersönlichkeiten in den USA auszubilden und neue Soldaten und Einwanderer für Israel zu rekrutieren. Das Leben von Zimmerman und Eitan ist ein besonderes Beispiel für ein breiteres soziopolitisches Phänomen.

    „Israelism“ lenkt den Blick des Zuschauers auf die Pro-Israel-Lobby. Es gibt Diskussionen mit Mitgliedern der Hillel-Gruppen auf dem Campus, die ihren Zionismus selbstgefällig und selbstsicher zur Schau tragen, und Universitätsveranstaltungen, für die den pro-zionistischen Studenten im Vorfeld schriftliche Argumentationsunterhilfe ausgehändigt wird. Sie werden angewiesen, auf Versammlungen, bei denen angeblich anti-israelische Resolutionen verabschiedet werden, zu weinen und emotional hysterisch aufzutreten. Interviewausschnitte mit Abe Foxman, dem ehemaligen Chef der Anti-Defamation League, machen deutlich, dass jeder Jude, der Israel in Frage stellt, als Feind betrachtet wird.

    Um aufzuzeigen, wie der zionistische Staat in den USA agiert, werfen die Dokumentaristen einen Blick auf die Birthright Foundation, eine Organisation, die mehrtägige Reisen für jüdisch-amerikanische Jugendliche finanziert, um ihr „Geburtsrecht-Heimatland“ zu besuchen. Zu Beginn des Films sehen wir eine Kundgebung für diese Reisenden, wenn sie in Israel ankommen. Die Kundgebung wird von ohrenbetäubender Partymusik, rockkonzertartigem Geschrei und Israel-Fetischismus beherrscht. Kritisches Denken ist bei dieser finanziell extrem gut gepolsterten Veranstaltung, gelinde gesagt, weder gewünscht noch naheliegend. Sie ist eine von vielen Ausgangspunkten für die weit verbreitete Rekrutierung jüdischer Amerikaner in die IDF, die ihre Soldaten als „heiß und super“ beschreibt.

    Eitan fällt auf diesen nationalchauvinistischen Rummel herein und tritt dem israelischen Militär bei. Die Folgen wirken sich letztlich radikalisierend auf seine Einstellung aus. Als er einen festgenommenen Palästinenser aus dem Westjordanland in eine Haftanstalt eskortiert, wird er Zeuge, wie andere Soldaten den Mann zu Boden wirft und ihn unter den schweigenden Blicken des Kommandanten und der Militärpolizei gnadenlos schlägt. Eitan empört sich über seinen Status als Besatzer.

    Zimmermans Wandlung von einer Pro-Zionistin zu einer eindringlichen Kritikerin Israels wird durch eine Reihe von Ereignissen vorangetrieben. Es beunruhigt sie, dass ihre Fragen über Palästina und das, was sich hinter den Gaza umgebenden Mauern befindet, nicht beantwortet werden. „Warum kann ich es nicht sehen?“ fragt sie. Als sie es schließlich sieht, versteht sie, warum es verschleiert wird.

    „Israelism“ ist in seiner Darstellung antizionistischer Juden eindringlich: Sie wehren sich gegen Völkermord und antipalästinensischen Hass. Der Dokumentarfilm wurde über einen Zeitraum von sieben Jahren produziert, nicht als Reaktion auf die Ereignisse des 7. Oktober. Aber die Protestszenen wirken so, als seien sie bei den jüngsten Anti-Kriegs-Aktionen auf dem College-Campus in Washington D.C. oder bei den Sitzstreiks an der Grand Central Station in New York City gedreht worden. Es sind allesamt Demonstrationen, an denen antizionistische Juden maßgeblich beteiligt waren, aber heute sind sie um ein Vielfaches größer.
    „Israelism“ (2023)

    Allerdings bietet „Israelism“, dieser intelligent und einfühlsam aufgebaute Film, insgesamt wenig Einblick in die Hintergründe der Ereignisse, die er dokumentiert. Die Filmemacher, wie auch Zimmerman und Eitan, vermeiden es, die Geschichte der Entstehung des Staates Israel und seine Beziehung zu den imperialistischen Mächten zu diskutieren. Sie scheuen sogar vor dem Begriff Zionismus zurück und bevorzugen das von ihnen erfundene Wort „Israelismus“.

    So erklärt Zimmerman die Bösartigkeit des israelischen Staates als eine Art missratenes Produkt des „ererbten Traumas“, das die Juden heute als Folge des Holocausts erleiden. Doch diese sozialpsychologische Terminologie kann nicht erklären, warum die industrielle Ausrottung der Juden durch die Nazis zu einem neuen jüdischen Völkermord geführt hat - diesmal mit den Juden als Täter. Warum sollte die Vernichtung des eigenen Volkes dazu führen, dass dieses Volk ein anderes vernichtet? Der Völkermord an den Juden und der Völkermord an den Palästinensern sind nicht von Natur aus kausal miteinander verbunden.

    Die Verbindung der beiden Phänomene besteht vielmehr über den Imperialismus. Die zionistische Bewegung, die von Anfang an den Vorrang der „Rasse“ vor der Klasse vertrat, feierte die Tugenden des Nationalstaates. Sie stand einer Assimilation des jüdischen Volkes an die europäische Kultur und Gesellschaft zutiefst pessimistisch gegenüber und glaubte, dass ein jüdischer Staat in Palästina nur durch die Unterstützung der einen oder anderen Großmacht entstehen könne. Der Zionismus war antisozialistisch und lehnte die Idee ab, dass die Freiheit und Sicherheit des jüdischen Volkes erreicht werden könne, indem die internationale Arbeiterklasse im Kampf gegen jede Form der Unterdrückung den Kapitalismus stürzen werde.

    Ze’ev Jabotinsky, der Anführer des faschistischen Flügels des Zionismus, schrieb 1934, dass die allgegenwärtige Feindseligkeit zwischen Juden und Arabern „fast wie eine Vorsehung“ sei, da sie ein Bündnis zwischen Israel und einem starken Imperialismus erzwingen werde:

    Ein überwiegend jüdisches Palästina, Palästina als jüdischer Staat, der von allen Seiten von arabischen Ländern umgeben ist, wird im Interesse seiner eigenen Erhaltung immer versuchen, sich auf ein mächtiges Reich zu stützen, das nicht arabisch und nicht mohammedanisch ist.

    Dies erforderte zwei Dinge: Erstens musste ein imperialistischer Gönner gefunden werden, den die zionistische Bewegung nach dem Zweiten Weltkrieg in den Vereinigten Staaten fand; Israel ist Washingtons Stellvertreter im Nahen Osten. Zweitens führte es zur ethnischen Säuberung Palästinas, die Israel ebenfalls durchgeführt hat und heute fortsetzt. Jabotinskys Schützlinge in der Herut-Bewegung, angeführt vom späteren Likud-Gründer und israelischen Premierminister Menachem Begin, verübten während der Nakba einige der schlimmsten Gräueltaten.

    „Israelism“ geht all dem aus dem Weg und stolpert dann in den Versuch, sein Publikum auf einen Mischmasch aus Wahlrecht, der Demokratischen Partei, pseudolinker Politik und progressivem jüdischen Spiritualismus zu lenken.

    Zimmerman selbst nahm zunächst eine Stelle bei der Bernie-Sanders-Kampagne als jüdische Outreach-Koordinatorin an. Zwei Tage später wurde sie auf Druck unter anderem von Foxman, dem ehemaligen Präsidenten der Anti-Defamation League, kurzerhand entlassen. Man muss ihr zugutehalten, dass sie vor der Pro-Israel-Lobby nicht kapituliert hat und in keiner Form zu Kreuze kroch. Aber sie und die Filmemacher schieben die Schuld auf Foxman. Was dabei mit keinem Wort erwähnt wird, ist Sanders‘ klägliches Einknicken oder, noch wichtiger, seine jahrzehntelange Unterstützung des amerikanischen Imperialismus und Israels.

    Der Film zeigt ominöse Aufnahmen von Donald Trump, sagt aber nichts über die Demokratische Partei. Cornel West und Noam Chomsky treten in dem Dokumentarfilm auf: Das sind zwei Pseudolinke, die mit ihrer Kapitalismuskritik Karriere gemacht haben - um die Menschen wieder unter die Fittiche der Demokraten zu führen. Nichts wird über Barack Obama oder Joe Biden gesagt, wobei letzterer der Topverbrecher ist, wenn es um die Geschehnisse in Gaza geht.

    „Israelism“ schließt mit einem Appell für ein anderes Judentum, das fortschrittlich und friedlich ist und sich gegen Hass und Unterdrückung wendet. Zweifellos ist der gewalttätige, faschistische zionistische Staat nicht aus der Geschichte des Judentums hervorgegangen. Noch weniger repräsentiert er die Gesamtheit des jüdischen Volkes, aus dem einige der größten Revolutionäre der Geschichte hervorgegangen sind, und das zur kulturellen und wissenschaftlichen Entwicklung der Menschheit beigetragen hat.

    Viele Zehntausende jüdische Menschen hassen die entsetzlichen Verbrechen, die derzeit in Gaza und im Westjordanland verübt werden, und protestieren dagegen. Seit Jahren wächst die jüdisch-amerikanische Kritik an der zionistischen Politik. Eine Umfrage aus dem Jahr 2020 ergab, dass 57 Prozent der Juden die US-Militärhilfe für Israel an ein Verbot der Verwendung von Geldern für die „Annexion des Westjordanlandes“ geknüpft sehen möchten. Und eine Umfrage aus dem Jahr 2021 ergab, dass ein Viertel der amerikanischen Juden Israel für einen Apartheidstaat hält, wobei die Zahlen unter jüngeren Geburtsjahrgängen steigen. Jüngste Umfragen zeigen, dass die Hälfte der jungen jüdischen Amerikaner die israelische Politik ablehnt.

    Menschen wie Zimmerman und Eitan haben Prinzipien und eine nicht geringe Portion Mut. Sie haben ihren Arbeitsplatz verloren, mussten ihre Beziehung zu Familie und Freunden abbrechen und sind jeder Art von Beschimpfungen ausgesetzt.

    Das anti-zionistische Judentum allein wird jedoch die Katastrophe des Staates Israel weder für das jüdische Volk noch für die Palästinenser oder irgendjemanden anderen lösen. Dazu ist eine Mobilisierung breiter Massen der weltweiten Arbeiterklasse gegen Kapitalismus und Imperialismus erforderlich, die den Schrecken hervorgerufen haben, der sich heute abspielt.

    #sionisme #israelisme #USA #film_documentaire

  • ‘Israelism’ documentary focuses on young Jews’ change of heart
    https://mondoweiss.net/2023/06/israelism-documentary-focuses-on-young-jews-change-of-heart

    The Times They Are a-Changin’ Mister Zimmerman, aren’t they?

    18.6.2023 by David Samel - A new documentary unpacks the confluence of Judaism and pro-Israel fervor in the American Jewish community and the young Jews who are coming to reject it.
    By David Samel June 18, 2023 11
    Still from the film “Israelism” (Image: israelismfilm.com)
    Still from the film “Israelism” (Image: israelismfilm.com)

    ISRAELISM
    directed by Eric Axelman and Sam Eilertsen
    84 min. Tikkun Olam Productions, 2023

    The growing disenchantment and disaffection with Israel among young American Jews has long been evident. This development is the subject of a new documentary, Israelism, directed by Eric Axelman and Sam Eilertsen, which had sold-out premieres in New York and LA this past week.

    The documentary explores the awakening of two 30-ish Jewish Americans, both thoroughly steeped in pro-Israel propaganda throughout their childhoods, to the harsh realities of the Israeli Occupation. Simone Zimmerman, co-founder of IfNotNow and “Eitan” (who withheld his last name) recount their personal journeys from enthusiastic supporters of Israel to pro-Palestinian activism.

    The film’s first section gives voice and exposure to the fervor of pro-Israel feelings still common among a shrinking number of Jewish Americans. Simone and Eitan offer detailed recollections of their upbringing where love for all things Israel was integral to their Jewish identity. Simone exhibits Israel-themed memorabilia from her childhood, and Eitan recounts how he was impatient to finish high school so that he could move to Israel and join the IDF.
    Poster for Israelism

    This early part of the film also includes interviews with Abe Foxman, former director of the Anti-Defamation League, and Jacqui Schulefand of the University of Connecticut Hillel staff. Schulefand is accompanied by a group of about a half dozen students whose zeal for Israel mirrors that of Simone and Eitan at the same age. While neither Foxman nor Schulefand appears to have been aware of the perspective of the filmmakers, both are allowed to candidly express their passion for Israel, and neither interview appears unfairly edited to invite ridicule. Indeed, the same interview excerpts might easily find their way into a pro-Israel documentary.

    The film thus establishes the meaning of its title, a reference to the unsettling confluence of Judaism and pro-Israel fervor that has created a new quasi-religion, Israelism. Schulefand sums up this passion precisely: “Israel is Judaism and Judaism is Israel, and that’s who I am.” This succinct quote goes hand-in-hand with the now oft-made but disingenuous claim that Jews’ support for Israel is such a core part of their Jewish identity that pro-Palestinian activism can be seen as anti-Jewish discrimination that warrants suppression and/or disciplinary sanctions.

    Once this groundwork is laid, the realizations and misgivings of the two young protagonists take center stage. For Simone, her pro-Israel advocacy in her college years at UC Berkeley exposed her for the first time to the Palestinian counter-narrative in which Zionism meant dispossession, subjugation, and exile. She remembers her genuine shock when none of her more experienced colleagues could offer effective rebuttals.

    Eitan, who followed his childhood dream to join the IDF, discussed his gradual recognition of the cruelty he and other recruits were trained to inflict, such as establishing a highly armed presence in occupied Palestinian territory to intimidate ordinary civilians simply trying to navigate their daily lives. One particular event that led to an epiphany was when Eitan escorted and delivered a bound and blindfolded Palestinian detainee to other soldiers, who then knocked the defenseless man to the ground, kicking and stomping him while superior officers looked on in casual indifference.

    The sea-change in U.S. Jewish opinion, particularly among the young, is a nightmare scenario for those who seek permanent Jewish domination over the native population of Palestine. Last Tuesday’s Brooklyn premiere of Isaelism encountered little opposition or protest, but pro-Israel enthusiasts were more organized to confront Wednesday’s showing at UCLA. An NGO called “Stop Antisemitism” tweeted in advance: “Dozens of students have contacted us begging to cancel this screening, fearing for their safety!” Apparently, they feared that impressionable college students exposed to a film about young Jews questioning their pro-Israel indoctrination would lash out by randomly inflicting violence against Jewish students. Some of these anxious students nevertheless risked life and limb to attend the screening, as they peppered Eric Axelman, one of the film’s directors, with several challenging questions in a post-film q-and-a.

    Bertrand Russell wisely counseled, “In all affairs it’s a healthy thing now and then to hang a question mark on the things you have long taken for granted.” It isn’t easy to follow that guidance, but Simone Zimmerman and Eitan have practiced it with intelligence and compassion for the victims of an ideology they formerly embraced. The Abe Foxman generation will be left to despair about its collective failure to sufficiently inoculate Jewish youth against the “corrupting” influences that have led to questioning and rejection of the most sacred tenets of Israelism.

    #sionisme #israelisme #USA #film_documentaire

  • Israel Knew Hamas’s Attack Plan More Than a Year Ago
    https://www.nytimes.com/2023/11/30/world/middleeast/israel-hamas-attack-intelligence.html

    #Israeli officials obtained #Hamas’s battle plan for the Oct. 7 terrorist attack more than a year before it happened, documents, emails and interviews show. But Israeli military and intelligence officials dismissed the plan as aspirational, considering it too difficult for Hamas to carry out.

    The approximately 40-page document, which the Israeli authorities code-named “Jericho Wall,” outlined, point by point, exactly the kind of devastating invasion that led to the deaths of about 1,200 people.

    The translated document, which was reviewed by The New York Times, did not set a date for the attack, but described a methodical assault designed to overwhelm the fortifications around the Gaza Strip, take over Israeli cities and storm key military bases, including a division headquarters.

    Hamas followed the blueprint with shocking precision. The document called for a barrage of rockets at the outset of the attack, drones to knock out the security cameras and automated machine guns along the border, and gunmen to pour into Israel en masse in paragliders, on motorcycles and on foot — all of which happened on Oct. 7.

    The plan also included details about the location and size of Israeli military forces, communication hubs and other sensitive information, raising questions about how Hamas gathered its intelligence and whether there were leaks inside the Israeli security establishment.

    The document circulated widely among Israeli military and intelligence leaders, but experts determined that an attack of that scale and ambition was beyond Hamas’s capabilities, according to documents and officials. It is unclear whether Prime Minister Benjamin Netanyahu or other top political leaders saw the document, as well.

    [...]

    Officials privately concede that, had the military taken these warnings seriously and redirected significant reinforcements to the south, where Hamas attacked, Israel could have blunted the attacks or possibly even prevented them.

    [...]

    Underpinning all these failures was a single, fatally inaccurate belief that Hamas lacked the capability to attack and would not dare to do so. That belief was so ingrained in the Israeli government, officials said, that they disregarded growing evidence to the contrary.

    • Selon le « New York Times », des responsables israéliens ont eu connaissance, il y a plus d’un an, d’un plan d’attaque inédit du Hamas
      https://www.lemonde.fr/international/live/2023/12/01/en-direct-guerre-israel-hamas-l-armee-israelienne-annonce-avoir-repris-le-co

      [...] Or, en juillet, une analyste de l’unité d’élite du renseignement 8200, avait averti qu’un exercice militaire que venait de conduire le Hamas ressemblait en plusieurs points au plan de l’attaque prévu dans le document « Jericho Wall ». Mais un colonel de la division militaire responsable de Gaza avait écarté ce scénario, le qualifiant de « totalement imaginaire ».

      « Je réfute catégoriquement l’idée que ce scénario soit imaginaire (…) il s’agit d’un plan pour une guerre » pas simplement pour une attaque « contre un village », écrit cette analyste dans des e-mails cryptés consultés par le journal. « Nous avons déjà eu une expérience similaire il y a cinquante ans sur le front sud à propos d’un scénario qui semblait imaginaire. L’histoire pourrait se répéter si nous ne sommes pas prudents », a écrit l’analyste de manière quasi prophétique à ses collègues, en référence à la guerre de Kippour, en 1973.

      D’après le « Times », si le document « Jericho Wall » a circulé au sein de la hiérarchie militaire israélienne, on ignore si le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, et son cabinet l’ont consulté.

      #Hamas #Israël

    • Les cibles sont proches de la frontière et souvent très à gauche politiquement… c’est à dire le noyau dur des opposants à la politique fachiste de Netanyahu et de ses sbires.

      De là à penser qu’ils ont estimé que c’était une bonne affaire de sacrifier un tas de gauchistes pour obtenir le prétexte qu’ils cherchaient délibérément depuis des mois pour lancer leur épuration ethnique de Gaza…

    • 03:52
      Selon le « New York Times », des responsables israéliens ont eu connaissance, il y a plus d’un an, d’un plan d’attaque inédit du Hamas

  • Quds News Network
    @QudsNen | 2:32 PM · 29 nov. 2023
    https://twitter.com/QudsNen/status/1729855942013956493

    BREAKING | The #Palestinian resistance faction, Al Qassam Brigades: We announce the killing of 3 #Israeli captives due to a previous #Israeli shelling on the #Gaza Strip. They are Shiri Silverman Beba, Kfir Bebas, Ariel Bebas.

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    https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2023/11/29/israel-hamas-war-live-more-palestinian-prisoners-israeli-captives-freed
    13:50 GMT
    Breaking
    https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2023/11/29/israel-hamas-war-live-more-palestinian-prisoners-israeli-captives-freed

    Hamas says 3 captives killed in previous Israeli bombing of Gaza

    The group’s armed wing, Qassam Brigades, made the announcement in a Telegram post.

    14:30 GMT

    As we reported earlier, Hamas’s armed wing said three captives were killed in previous Israeli bombardment of Gaza.

    The Qassam Brigades identified them as the youngest captive, 10-month-old Kfir Bibas, his four-year-old brother and their mother.

    The Israeli army said it is checking the statement.

  • Hostages’ Families Fight to Be Heard
    https://jewishcurrents.org/hostages-families-fight-to-be-heard

    Amid these concerns, #Israeli government officials have issued a string of strikingly callous statements. Gilad Erdan, Israel’s ambassador to the United Nations, said in an interview that the hostages are “not going to stop us, prevent us from doing what we need to do in order to secure the future of Israel.” Bezalel Smotrich, Israel’s finance minister and head of the far-right Religious Zionism party, argued in a cabinet meeting, “We have to be cruel now and not think too much about the #hostages.” When an interviewer responded to Minister of Heritage Amichai Eliyahu’s suggestion that Israel should drop an atomic bomb on Gaza by asking about the fate of the hostages in such a scenario, Eliyahu replied, “I hope and pray for their return, but there are costs in war.”

    [...]

    Just over a decade later, some Israelis say the government‘s prioritization of military dominance is leading to the erosion of every competing value—even the value of the lives of Israel’s own citizens. “Bereaved families used to have the status of holy people in Israel,” said Noy, who reported seeing people yell “traitor” and spit at hostage families during a protest. “It’s another incredible crossing of a line, another ethos dissolved—the total disintegration of everything [Israelis] thought the state stood for.”

    [...]

    Some Israelis suspect that the government would have responded differently if the majority of the hostages had been among its voters rather than on the political left. While Netanyahu’s Likud party was the leading party nationally in Israel’s last elections, it received between 3% and 7% of the total vote in Be’eri, Nir Oz, Kfar Azza, Nahal Oz, and Holit, several of the kibbutzim that suffered the worst attacks on October 7th. Some of the hostages are well-known left-wing activists, including Yocheved and Oded Lifshitz (the former of whom was released on October 24th), who regularly drove Gazans to Israeli hospitals for medical treatment. Many more hold similar views: The family of 23-year-old Hersh Goldberg-Polin, for example, posted photos of his bedroom in Jerusalem as he left it before heading to the dance party where he was later kidnapped—decorated with a poster bearing the words “Jerusalem is everyone’s” in Hebrew, English, and Arabic, along with Antifa and pro-refugee stickers. As Mairav Zonszein, senior analyst at the International Crisis Group, a research and policy think tank, told me: “Netanyahu’s seeming apathy towards the families of the hostages makes you wonder whether they would be more of a priority if they were among his base.” In a crass articulation of this point, which he now denies making, right-wing Member of Knesset Simcha Rotman said on November 1st that the blood of two religious settlers killed in February in the West Bank “is redder than that of those killed on October 7th.”

    The partisan tenor of the hostage issue has been on display, with members of opposition parties acting far faster than the governing coalition to call for the hostages’ release. In a representative example, Merav Michaeli, the head of the center-left Labor Party, first posted about the hostages on October 8th, calling out members of the government for not having met with hostage families, while Itamar Ben-Gvir, the head of the far-right Jewish Power party, which is in the governing coalition, did not post about the hostages until October 30th, to celebrate the rescue of Megidish.

    Even more tellingly, in the month since the attacks, Netanyahu has held only two meetings with families of hostages, and in each case, he sat down with just four or five families, none of whom were from the kibbutzim near the Gaza border. (US President Joe Biden is believed to have spent more time talking to the families of hostages than Netanyahu has, and the families widely credit him with the release of the first two hostages, US citizens Judith and Natalie Raanan.) Multiple family members reported asking to participate in meetings with Netanyahu and being denied. “It’s clear that there’s a closed clique here that decides who meets with the prime minister and who doesn’t. And usually it’s the same parents and the same names,” one father of two children being held hostage, who asked to remain anonymous so as not to harm efforts to bring back his children, told the Israeli newspaper Israel Hayom. [...]

    Even the organization that has brought the families together, the Headquarters of the Families of the Kidnapped and Missing Persons (known simply as “the Headquarters”), has come in for criticism from some of the families themselves, who point out that its founders included Likudniks close to Netanyahu. Journalist Nirit Anderman wrote in Haaretz that “something at the Headquarters isn’t working right,” accusing the organization of “acting with an uncertain calm” when it should be “rais[ing] a voice of rage that shakes this land.” On October 29th, two senior officials publicly resigned from their roles at the Headquarters, criticizing the organization for ensuring that only right-wing families could gain access to the prime minister. [...]

    The religious settler families notwithstanding, most of the hostages’ relatives have made it clear that they blame Netanyahu for their loved ones’ plight. Many have criticized the prime minister for appointing a hostage envoy broadly considered unfit for the position: Gal Hirsch, a former military commander who was forced to resign over censure of his conduct during the Second Lebanon War. A Haaretz editorial slammed the choice as “showing that Netanyahu has no serious intention of working to free the hostages,” and reports suggest that Hirsch has actively gotten in the way of his supposed mission, for example by failing to respond to communication from Qatar’s envoy to Gaza about the possibility of releasing hostages. “I don’t think they appointed the right people,” Heiman Mina told me. “There are people who know how to do this and have dealt with these kinds of deals. This is a political appointment and not a professional one. I’m really angry. There’s no one to trust here.”

  • La #police_nationale utilise illégalement un #logiciel #israélien de #reconnaissance_faciale
    https://disclose.ngo/fr/article/la-police-nationale-utilise-illegalement-un-logiciel-israelien-de-reconnai

    En 2015, les forces de l’ordre ont acquis, en secret, un logiciel d’analyse d’images de vidéosurveillance de la #société_israélienne #Briefcam. Depuis huit ans, le ministère de l’intérieur dissimule le recours à cet outil qui permet l’emploi de la #reconnaissance faciale.

    C’est devenu une habitude. Ce mardi 14 novembre, comme ce fut le cas lors de l’édition précédente, Gérald Darmanin inaugure le salon #Milipol, au parc des Expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Consacré à la #sécurité intérieure des États, ce salon est une vitrine mondiale pour des entreprises souvent inconnues du grand public. C’est le cas de Briefcam, une société israélienne spécialisée dans le développement de logiciels destinés à la #vidéosurveillance #algorithmique (VSA). Grâce à l’#intelligence_artificielle, cette technologie permet d’analyser des images captées par des caméras ou des drones et de détecter des situations jugées « anormales ».

    Jusqu’en mai dernier, la VSA ne pouvait être utilisée par la police nationale que dans de très rares cas. Mais à l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, le gouvernement est parvenu à faire adopter une loi au parlement qui autorise son expérimentation par la police nationale à une large échelle et ce, jusqu’au 31 mars 2025. Face aux risques d’atteinte à la vie privée, les député·es ont néanmoins interdit le recours à la reconnaissance faciale, qui permet d’identifier une personne sur des images à partir des traits du visage. Un outil #ultra-intrusif que certains logiciels commercialisés par Briefcam permettent d’activer en quelques clics. Et que les services de Gérald Darmanin connaissent bien.

  • Paul Khalifé sur X :

    1-Le #Liban Sud s’est embrasé ce dimanche sur un front de 100 kms. Le #Hezbollah a attaqué des casernes, des véhicules et des groupes de fantassins israéliens. #Israel affirme que 23 personnes, des soldats et des civils ont été touchées. C’était la journée la plus violente.
    https://twitter.com/Khalifehpaul/status/1723736683353428298

    2-Devant la pression grandissante du #Hezbollah qui a intensifié sa puissance de feu #Israel multiplie les signaux sur son intention de ne plus respecter les règles d’engagement tacites en vigueur sur le front libano-israélien, #Liban

    3-Une escalade du conflit est devenue fort probable dans les jours qui viennent. Pour réduire la pression exercée par le #Hezbollah #Israel pourrait être tenté d’élargir la zone d’affrontement. #GazaWar #Lebanon

  • A Dangerous Conflation | Online Only | n+1
    https://www.nplusonemag.com/online-only/online-only/a-dangerous-conflation/?affid=x

    A group of Jewish writers drafted this letter after seeing an old argument gain new power: the claim that critiquing Israel is antisemitic. Editors at a corporate-owned magazine were prepared to publish the letter, but their lawyers advised against it. The writers share this letter in solidarity with those who continue to speak out in support of Palestinian freedom.

    Traduit en français par Bernard GEORGES 🇺🇳🏳️‍🌈🌍🌎🌏 sur X :

    « "Une confusion dangereuse – Une lettre ouverte d’écrivains juifs. Un groupe d’écrivains juifs a rédigé cette lettre après avoir vu un vieil argument acquérir un nouveau pouvoir : l’affirmation selon laquelle critiquer Israël est antisémite. Les rédacteurs d’un magazine…
    https://twitter.com/BdGEORGES/status/1721011540168409229

    • ... le récit largement répandu selon lequel toute critique d’Israël est intrinsèquement antisémite. #Israël et ses défenseurs utilisent depuis longtemps cette tactique rhétorique pour soustraire Israël à toute responsabilité, honorer l’investissement de plusieurs milliards de dollars des États-Unis dans l’armée israélienne, obscurcir la réalité meurtrière de l’occupation et nier la souveraineté palestinienne. Aujourd’hui, ce bâillonnement insidieux de la liberté d’expression est utilisé pour justifier les bombardements militaires israéliens en cours sur #Gaza et pour faire taire les critiques de la communauté internationale.
      Nous condamnons les récentes attaques contre des #civils #israéliens et #palestiniens et déplorons ces pertes de vies humaines atroces. Dans notre chagrin, nous sommes horrifiés de voir la lutte contre l’#antisémitisme servir de prétexte à des crimes de guerre avec une intention génocidaire déclarée .
      ... Nous rejetons l’antisémitisme sous toutes ses formes, y compris lorsqu’il se fait passer pour une critique du #sionisme ou de la politique d’Israël. Nous reconnaissons également que, comme l’ écrivait le journaliste Peter Beinart en 2019, « l’#antisionisme n’est pas intrinsèquement antisémite – et prétendre qu’il l’est utilise la souffrance juive pour effacer l’expérience palestinienne ».

      #juifs #Palestine

  • La Question d’Israël, Olivier Tonneau
    https://blogs.mediapart.fr/olivier-tonneau/blog/161023/la-question-disrael

    La violence qui s’abat sur Gaza appelle à une condamnation sans faille d’Israël. Elle suscite également pour l’Etat hébreu une haine qui exige, en revanche, d’être soumise à l’analyse.

    Ce texte mûrit depuis des années. J’aurais préféré ne pas l’écrire en des temps de fureur et de sang mais sans l’effroi de ces derniers jours, je ne m’y serais peut-être jamais décidé.
    Effroi devant les crimes du #Hamas : j’ai repris contact avec Noam, mon témoin de mariage perdu de vue depuis des années qui vit à Tel Aviv, pour m’assurer qu’il allait bien ainsi que ses proches. Effroi devant les cris de joie poussés par tout ce que mon fil Facebook compte d’ « #antisionistes », puis par le communiqué du #NPA accordant son soutien à la résistance palestinienne quelques moyens qu’elle choisisse – comme si la #guerre justifiait tout et qu’il n’existait pas de #crimes_de_guerre.
    Effroi, ensuite, face aux réactions des #médias français qui, refusant absolument toute contextualisation de ces crimes, préparaient idéologiquement l’acceptation de la répression qui s’annonçait. Effroi face à cette répression même, à la dévastation de #Gaza. Effroi d’entendre Netanyahou se vanter d’initier une opération punitive visant à marquer les esprits et les corps pour des décennies, puis son ministre qualifier les #Gazaouis d’animaux. Ainsi les crimes commis par le Hamas, que seule une mauvaise foi éhontée peut séparer des violences infligées par le gouvernement d’extrême-droite israélien aux #Palestiniens, servent de prétexte au durcissement de l’oppression qui les a engendrés. Effroi, enfin, face au concert d’approbation des puissances occidentales unanimes : les acteurs qui seuls auraient le pouvoir de ramener #Israël à la raison, qui d’ailleurs en ont la responsabilité morale pour avoir porté l’Etat Hébreu sur les fonts baptismaux, l’encouragent au contraire dans sa démence suicidaire.

    Je veux dans ce texte dire trois choses. Les deux premières tiennent en peu de mots. D’abord, ceux qui hurlent de joie face au #meurtre_de_civils ont perdu l’esprit. Je n’ose imaginer ce qui se passe dans celui de victimes d’une oppression soutenue ; quant aux #militants regardant tout cela de France, ils ont en revanche perdu toute mon estime. Cependant – c’est la deuxième chose – si la qualification des actes du #Hamas ne fait aucun doute, un crime s’analyse, même en droit, dans son contexte. Or si la responsabilité des agents est toujours engagée, elle ne délie nullement Israël de sa responsabilité écrasante dans la mise en œuvre d’occupations, de répressions, de violences propres à susciter la haine et la folie meurtrière. Qui plus est, Israël étant dans l’affaire la puissance dominante a seule les moyens de transformer son environnement. Le gouvernement Israélien est cause première de la folie meurtrière et premier responsable de l’accélération du cycle infernal. Qu’il y eût une troisième chose à dire, c’est ce qui m’est apparu en lisant dans un tweet de Louis Boyard : 
    « Il est hors de question que je me penche sur la question d’Israël (…). L’Etat d’Israël est une terre « volée » à la Palestine qu’ils le veuillent ou non ».

    Ce sont là propos parfaitement banals de la part des antisionistes d’aujourd’hui. Ils ont le mérite de dire crûment que la critique d’Israël, au-delà des actes barbares commis par son gouvernement, porte sur le fondement même de l’Etat hébreu dont on aurait tout dit une fois rappelé qu’il s’est fondé sur le « vol » d’une terre. Cette attitude est à mes yeux irresponsable et même choquante. Comment ne pas entendre l’écho assourdissant de la vieille « question juive » dans la formule « question d’Israël » ? Aussi l’enjeu principal de ce texte, qui exige un développement d’une certaine longueur, est cette question même.

    ... « la #colonisation travaille à déciviliser le #colonisateur, à l’abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la #haine_raciale, au relativisme moral » (Aimé Césaire)

    ... « La référence permanente au génocide des Juifs d’Europe et l’omniprésence de ces terribles images fait que, si la réalité du rapport de forces rend impossible l’adoption des comportements des victimes juives, alors on adopte, inconsciemment ou en général, les comportements des massacreurs du peuple juif : on marque les Palestiniens sur les bras, on les fait courir nus, on les parque derrière des barbelés et des miradors, on s’est même servi pendant un cours moment de Bergers Allemands. » #Michel_Warschawski

    ... le gouvernement israélien ne fonde pas sa sécurité sur le désarmement du Hamas mais sur le traumatisme des Palestiniens dans leur ensemble, ces « animaux » auxquels on promet un châtiment qui rentrera dans l’histoire – comme s’il était temps de leur offrir, à eux aussi, l’impérissable souvenir d’un holocauste....

    ... « Encore une victoire comme celle-là et nous sommes perdus » (Ahron Bregman)

    ... si deux millions de pieds-noirs ont pu retraverser la Méditerranée, deux cent cinquante mille colons peuvent repasser la ligne verte : c’est une question de volonté politique.

    #toctoc #nationalisme #génocide #déshumanisation_de_l’autre #juifs #israéliens #Intifada #11_septembre_2001 #Patriot_Act #histoire #utopie #paix #Henry_Laurens #Edward_Saïd #Maxime_Rodinson #Ahron_Bregman #Henryk_Erlich #Emmanuel_Szerer #Bund #POSDR #URSS #fascisme #nazisme #Vladimir_Jabotinsky #sionisme #Etats-Unis #Grande-Bretagne #ONU #Nakba #Arthur_Koestler #Albert_Memmi #libération_nationale #Shlomo_Sand #Ilan_Pappe #apartheid #loi_militaire #antisémitisme #diaspora_juive #disapora #religion #fascisme_ethniciste

  • من فمهم نُدينهم.. محللٌ إسرائيليٌّ : الأغلبية الساحقة حتى من (اليسار) تُريد تصعيد الحرب.. النزعة الفاشيّة سيطرت وباتت الموقف السائد الوحيد والرأي الآخر يُقمَع.. حماس ليست نازيّةً.. الإعلام العبريّ : دمِّروا غزّة نهائيًا | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/%d9%85%d9%86-%d9%81%d9%85%d9%87%d9%85-%d9%86%d9%8f%d8%af%d9%8a%d9%86%d9%8

    A part le chapô, il s’agit pour l’essentiel de la reprise en arabe d’un article du Haaretz sur la gauche israélienne, l’opinion publique et Gaza.

    بات الإعلام العبريّ على مختلف مشاربه كاثوليكيًا أكثر من بابا روما وصهيونيًا أكثر من هرتسل، وأصبح رأس الحربة في عملية تحريض منهجيّة وشيطنة الفلسطينيين واستئساد على الأمّة العربيّة، دون كوابح أوْ جوامح، ورغم الرقابة العسكريّة الصارمة المفروضة، فإنّ الإعلام عينه يفرض على نفسه رقابةً لخدمة الرواية الإسرائيليّة الرسميّة.

    وعلى الرغم من ذلك، بقي المُحلِّل اليساريّ في صحيفة (هآرتس) العبريّة الصوت الوحيد، الذي ما زال يُغرِّد خارج السرب، فقد نشر مقالاً أشار فيه إلى أنّ “هجوم حماس المباغت قلب اليسار الإسرائيليّ رأسًا على عقب، ليصبح غير مبالٍ بالجرائم الوحشية التي تحدث في قطاع غزة، بل حتى إنّ الأغلبية تريد تصعيد الحرب“.

    وأضاف: “من الآن فصاعدًا، يسمح لإسرائيل بفعل أيّ شيءٍ لغزة، وسيعطي اليسار حتى مباركته، كما يمنع حتى التعاطف مع سكان غزة“.

    وأضاف أنّ “اليساريين، كانوا أوّل مَنْ فقدوا صوابهم وعادوا إلى رشدهم، وبات أولئك الذين قبل الحرب خرجوا بعزم للدفاع على الديمقراطية الآن يعرقلونها بأيديهم. ويتبنى أولئك الذين قبل الحرب اعتبروا أنفسهم ليبراليين، أشخاصًا محبين للسلام وحقوق الإنسان، الآن لا يبالون بالجرائم في غزة“.

    وتابع: “لماذا؟ لأنهم ارتكبوا فظائع ضدنا. إلى متى؟ حتى النهاية. بكم التكلفة؟ بأيّ ثمنٍ. وأضحى اليسار يفكر الآن في غزة تمامًا كما يفكر اليمين، ويعتقد أنّ الخيار الوحيد يتمثل في عدم التوقّف عن توجيه الضربات“.

    علاوة على ذلك أوضح أنّه “في الوقت الراهن، يعتقد الذين قللوا قبل الحرب من أهمية التعامل مع نظام الفصل العنصري ومصير الشعب الفلسطيني، أنّ اللعنة عليها أنْ تصيب الجميع، ويقولون فليخسأ الخاسئون، دعهم جميعًا يختنقون ويموتون ويُطردون، أولئك الذين قبل الحرب اعتبروا أنفسهم يتسِّمون بالوعي باتوا يدعمون توافق الآراء حول مصير غزة“.

    وقال إنّ “قلب اليسار ظل متحجرًا رغم مقتل أكثر من 2360 طفلا في غزة بحسب وزارة الصحة الفلسطينية، وقد كان اليسار مع بداية كلّ حربٍ مؤيدًا لها، قبل أنْ يصحو ويعود إلى رشده، ولكن يبدو ذلك غير مرجح هذه المرة“.

    وشدّدّ المُحلِّل على أنّ “الوضع الآن أسوأ خارج أروقة اليسار، فلقد انتشرت النزعة الفاشيّة على جميع المستويات وباتت هي الموقف السائد الوحيد. وساندت محطات التلفزيون المحلية أجندة القناة 14 التي تفيد أنّه عندما يتعلق الأمر بغزة، لا يوجد أي اختلاف، ويطلق المراسلون والمذيعون على حماس اسم النازيين في عرضٍ مقززٍ لتقليل أهمية الهولوكوست والإنكار، والجماهير تصفق على ذلك، ومن المحتمل أنّ حماس فعلت أشياء مشينة، ولكنها ليست نازيةً“.

    وذكر أنّ أيّ رأيٍ آخرٍ مخالفٍ الآن يُحكم بالقمع، ولقد تحدث الأمين العام للأمم المتحدة أنطونيو غوتيريش بصدق وشجاعة عن سياق الفظائع التي ارتكبت في 7 تشرين الأول (أكتوبر)، وسارع إلى التأكيد أنه لا يوجد شيء يمكن أن يبرر الهجمات المروعة التي ارتكبتها حماس، وردت إسرائيل بهجوم مسعور على غوتيريش، ضخمته وسائل الإعلام.

    وأوضح كاتب المقال أنّ “الشرطة احتجزت الممثلة ميساء عبد الهادي، من الناصرة، طوال الليل، بسبب منشورٍ على مواقع التواصل الاجتماعي لم ينتهك أيّ قانونٍ، وتقوم القنوات التلفزيونيّة الإسرائيليّة بإزالة أفلامها من أرشيف البث المباشر. عند مشاهدة كل هذه الإجراءات، يمكن للمرء أنْ يعتقد أنّ المكارثية بحدّ ذاتها كانت شعرت بالخزي ممّا يحدث في الوقت الحالي“.

    وأشار إلى أنّ “الأسيرة يوخيفيد ليفشيتس، التي أطلق سراحها، قدمت عرضًا مؤثرًا، واشتكى الصحفيون الرئيسيون لأنّها صرحت بالحقيقة. في السياق ذاته، كتب مستشار العلاقات العامة والشخصية المعروفة على شبكة الإنترنت راني رهاف وهو يشاهد فيديو الدمار في غزة: “هكذا يعجبني !!!” (مع كل علامات التعجب هذه)“.

    وأضاف أنّ “الصحفي تسفي يحزقيلي يحُثّ بدوره على تدمير غزة كلّ ليلة وقطاع غزة بأكمله، وترى زميلته في أخبار القناة 13، نتالي شيم طوف، أنّ الكثير من المباني لا تزال قائمة في غزة. وهذا هو الشرّ بعينه في مواجهة الكارثة في غزة، التي لا يكاد يطلع الإسرائيليون على فظائعها“.

    وخلُص المُحلِّل ليفي إلى القول “إسرائيل تمُرّ بفترةٍ عصيبةٍ تتميّز أبرز معالمها بهجمات حماس وفقدان الضمير والحكمة“.
    يُشار إلى أنّ وزير القضاء قدّم مشروع قانون بموجبه يتّم سحب الجنسيّة من فلسطينيي الداخل، الذين يؤيّدون حركة حماس، في ظلّ ارتفاع عدد المعتقلين من صفوفهم على هذه الخلفية.

  • Palestine, Israël : nouvelle séquence d’un long conflit colonial - CONTRETEMPS
    https://www.contretemps.eu/palestine-israel-conflit-colonial

    Rashid Khalidi est un historien palestinien-américain, spécialiste de l’histoire moderne de l’Orient arabe. Il est depuis plus de vingt ans rédacteur en chef du Journal of Palestine Studies. Il a été conseiller auprès des négociateurs palestiniens lors des pourparlers de paix dans les années 1990. Il est titulaire de la chaire Edward Said d’études arabes modernes à l’université de Columbia (New York) et auteur de huit ouvrages, dont le plus récent est The Hundred Years’ War on Palestine. A History of Settler Colonialism and Resistance 1917-2017 (Picador/ Metropolitan Books, 2020).

    Dans cet entretien mené par Rebecca Panovka et Kiara Barrow, il analyse les réactions – aux États-Unis, dans le monde arabe et ailleurs – aux événements de ces dernières semaines, en revenant sur l’histoire du projet sioniste, le bilan des processus de paix passés et les termes du débat actuel au sein de la gauche solidaire de la lutte palestinienne.

    [...]
    Que pensez-vous du débat au sein de la gauche étatsunienne – au sein des représentant.es élu.es de gauche, de la gauche militante et de la gauche médiatique ? Y a-t-il une histoire que la gauche omet ou laisse de côté ?

    Il m’est difficile de répondre à cette question, car je ne suis en contact direct qu’avec des activistes étudiant.es. Je pense que les jeunes sont en train de s’éduquer et qu’ils ne sont pas encore totalement éduqués ou politiquement mûrs dans leurs opinions.

    Par exemple, un argument que je vois chez certains activistes étudiant.es est que tou.tes les Israélien.nes sont des colons et qu’il n’y a donc pas de civils. On ne peut pas dire cela si l’on a le moindre respect pour le droit humanitaire international. Le fait qu’Israël soit le résultat d’un processus de colonisation ne signifie pas que chaque grand-mère israélienne et chaque bébé israélien sont des colons et ne sont donc pas des civils. Techniquement, dans un certain sens, nous, citoyen.nes étatsunien.nes, sommes tous des colons, mais cela ne signifie pas qu’un mouvement de libération des Amérindiens serait justifié de tuer des bébés ou des grands-mères de colons étatsuniens blanc.hes. Oui, les habitant.e.s des colonies des territoires occupés qui sont armé.es doivent être considérés comme des combattant.e.s. Celles et ceux qui ne sont pas armés ne sont pas des combattants. C’est un exemple du type de distinction que les gens doivent établir.

    On m’a reproché d’avoir dit que, dans l’histoire, les mouvements de libération n’avaient pas pris soin d’éviter de cibler les civils. Lors de la bataille d’Alger, Zohra Drif et Djamila Bouhired ont posé des bombes dans des cafés et des bars. Elles ont été jugées et condamnées, ont passé des années en prison et ont finalement été libérées. Elles sont devenues des héroïnes nationales en Algérie et toutes deux soutiennent vigoureusement la démocratie contre la junte militaire qui dirige toujours l’Algérie. On peut parler de ce que l’IRA a fait contre les civils et de ce que l’ANC a fait. Il y a un débat très important à mener sur cette question parmi les personnes impliquées dans la libération nationale. Je suis de près la situation en Irlande et les gens remettent ces choses en question aujourd’hui. Ils peuvent le faire parce que, depuis 1998, les gens ne s’entretuent plus au même rythme, Dieu merci. C’est difficile à faire au milieu d’une situation comme celle que vivent les Palestinien.nes en ce moment, mais les militants doivent réfléchir soigneusement à ces questions.

    L’autre chose que je dirais aux activistes étudiant.es, c’est qu’ils et elles doivent comprendre quels sont leurs objectifs politiques. Si vous pensez qu’il s’agit d’un projet colonial, alors vous êtes dans la métropole de cette colonie, ici aux États-Unis ou en Europe occidentale, et les mouvements de libération nationale ont gagné non seulement – parfois même pas principalement – sur le champ de bataille de la colonie. Les Vietnamiens étaient dans une impasse face aux Etats-Unis. Les Algériens étaient en fait en train de perdre sur le champ de bataille. L’IRA était presque au bout du rouleau, militairement parlant, en 1921. Elle a gagné, en partie, parce qu’elle a conquis la métropole. Les Britanniques ont fini par dire : « Nous ne voulons pas faire cette guerre. Nous ne pouvons pas mener cette guerre ». La même chose s’est produite avec les Français en Algérie. Ce ne sont pas seulement les combattants des montagnes qui ont gagné la guerre. Je ne dis pas que cela n’a pas été un élément crucial dans la libération de l’Algérie, voire la condition sine qua non, mais si les Français avaient continué à vouloir tuer les Algériens, la guerre aurait pu durer éternellement. Les Français n’ont pas voulu continuer, parce qu’ils ne voulaient pas subir plus de pertes. C’est la même chose pour l’Afrique du Sud. Ils n’ont pas gagné seulement dans les townships ; l’ANC a gagné parce qu’aux États-Unis et en Grande-Bretagne, l’opinion publique est passée de son côté.

    Si vous croyez à cette construction théorique – la colonie et la métropole – alors ce que les activistes font ici dans la métropole compte. Il faut convaincre les gens. Vous ne pouvez pas simplement montrer que vous êtes le plus pur ou le plus révolutionnaire ou que vous pouvez dire les choses les plus extrêmes et démontrer vos références révolutionnaires. Il faut faire quelque chose pour atteindre un objectif politique clair.

  • Le conflit qui rend fou | Mona Chollet
    https://www.la-meridienne.info/Le-conflit-qui-rend-fou

    Ces deux dernières semaines, rivée aux informations en provenance d’Israël-Palestine, j’ai eu plusieurs fois l’impression – comme beaucoup, je crois – de perdre la tête. Il y a d’abord ce télescopage permanent entre deux grilles de lecture contradictoires, qu’on pourrait appeler la grille « héroïque » et la grille « coloniale ». Source : La méridienne

  • Imperialist Domination Produces War, Death, and Destruction
    https://the-spark.net

    Another barbaric war broke out in the #Middle_East, this time engulfing #Israel and #Gaza. The U.S. government and news media blame the Palestinian group, Hamas, for setting off this war.

    Yes, #Hamas fighters carried out a murderous rampage, killing over a thousand Israelis and wounding thousands more. This is blind violence, and it has to be condemned. But the U.S. is in no position to condemn this violence. Its hands are not clean.

    The Israeli military’s response to this rampage explains how we got here. For the Israeli military launched a war against the entire Gaza population of more than two million people, half of whom are children. The Israeli government cut off all water, electricity, gas, food, and medical supplies to the #Gaza_Strip, condemning countless people to sickness, starvation, and death. Warplanes have been dropping thousands of bombs every day on Gaza, killing thousands and turning entire neighborhoods into rubble. And while the Israeli army masses a heavily equipped army of 300,000 troops along the border, it has ordered all Palestinians living in the north of Gaza to move to the south, provoking a mass panic, exodus and certainly more death.

    Gaza is a tiny territory, half the size of Chicago. It is one of the most densely populated areas of land on Earth. Most people are refugees, who fled other wars and conflicts. They are extremely poor. And they are already trapped, completely surrounded by troops, guards, fences, walls, and war ships. Gaza is an open-air prison that has been periodically bombed and invaded in war after war.

    The Israeli military now proposes to invade—this means urban warfare, soldiers fighting street to street, house to house, and much more death and destruction. And what will that produce? Ethnic cleansing? This will bring more wars, endless wars. What it will not bring is more protection or security for the various peoples—obviously not the Palestinians, but certainly not the Israelis either.

    Israel, the U.S., and the rest of the big powers denounce Hamas for terrorism. But what these big powers carry out against the Palestinian population is unspeakable terror and violence from one of the biggest, most advanced, and heavily equipped militaries in the world.

    Biden, the U.S. government, and the U.S. military say their support of Israel is the support of the Jewish people. That is a lie. The U.S. supports the state of Israel for one reason: the Israeli state is U.S. imperialism’s cop in the Middle East, a region rich in oil resources, which means tremendous profits and wealth for U.S. oil companies, financiers, military contractors, the capitalist class as a whole.

    In order to safeguard those profits and wealth, the U.S. and the other big powers have divided the different peoples and ethnic groups of the region against each other. Divide and rule is how the U.S. and the other imperialist powers have always imposed their domination. Those divisions have produced nationalist and religious fundamentalism, and many, many wars: Lebanon, Iraq, Syria, Yemen, and all the wars between Israel and the #Palestinians. For the #Israeli_population, that means being on the front line, kill or be killed, over and over again.

    All the peoples of the Middle East could live together in peace, despite all their differences, ethnic or religious. That can only be brought about when the working class and poor of all the different countries in the Middle East rise up and overthrow their own rotten rulers, religious fanatics and parasites who oppress and divide them. This will allow them to get rid of the system that is causing the worsening cycle of wars and ethnic conflicts: capitalism and imperialism. And in so doing they will help the mighty working classes in the big imperialist countries to do the same.

    Peace is possible only when the working class takes power from that tiny capitalist minority that runs society today, in order to run society in the interests of the majority.

    #imperialism

  • ‘Sorry Mohammad’: What’s behind Ben Gvir’s apartheid honesty?
    https://www.972mag.com/ben-gvir-sorry-mohammad-apartheid

    Ben Gvir is no outlier […]. He is the natural conclusion of the many decades throughout which the Zionist project has subjugated and dispossessed, ghettoized and divided — and after which Palestinians have still refused to bow their heads or leave.

    #sionisme

  • Italie : mystère autour de la mort d’espions italiens et israélien dans un naufrage sur le lac Majeur
    RFI | Publié le : 30/05/2023
    https://www.rfi.fr/fr/europe/20230530-italie-myst%C3%A8re-apr%C3%A8s-la-mort-d-espions-italiens-et-isra%C3%A9

    (...) À supposer qu’il ait été surpris par la force du vent, le marin a pu essayer de rentrer en longeant la côte. Or, l’embarcation à fond plat, conçue comme une habitation, a coulé à pic, à environ 200 mètres de la rive. La plupart des passagers se sont jetés à l’eau sans gilets de sauvetage et ont été sauvés. Un agent de renseignement israélien à la retraite, deux homologues italiens et la femme russe du skipper ont été retrouvés morts.

    S’agit-il d’une défaillance technique, humaine ou d’une énorme négligence du capitaine ? Les services de sécurité italiens ont expliqué dans un communiqué que les deux agents des renseignements italiens « se trouvaient dans la région pour participer à une rencontre conviviale organisée à l’occasion de l’anniversaire d’un des participants ». Mais le profil des victimes fait davantage penser à une réunion italo-israélienne d’espions qu’à une banale excursion du dimanche entre vieux camarades.

    Les passagers survivants ont été secourus par d’autres bateaux présents à proximité ou ont pu nager vers le rivage, ont rapporté des médias italiens.

    #IsraelItalie

  • « Solidarity is a verb » sur Twitter
    https://twitter.com/SaveSJarrah/status/1650609038697144326

    We Palestinians don’t talk about fear, we talk about death. Our rockets scare them; their rockets kill us. We have no bomb shelters, we have no sirens, we have nowhere we can take our children and keep them safe. They are scared. We are dying. #IsraeliTerrorism #IsraeliApartheid

  • Gaz : Netanyahu veut « accroître » les exportations d’Israël vers l’Italie - The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/gaz-netanyahu-veut-accroitre-les-exportations-disrael-vers-litalie

    Le Premier ministre italien, Giorgia Meloni, accueille le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à son arrivée pour leur rencontre le 10 mars 2023 au Palazzo Chigi à Rome. (Crédit : Alberto PIZZOLI / AFP)

    Israël veut « accroître » ses exportations de gaz vers l’Italie, a assuré vendredi à Rome le Premier ministre Benjamin Netanyahu, évoquant dans cette optique l’option de créer un nouveau terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) à Chypre.

    « Nous coopérons déjà avec votre compagnie nationale (Eni, NDLR) en matière de gaz, mais nous voulons développer » cette coopération, a déclaré M. Netanyahu, en s’adressant au ministre des Entreprises Adolfo Urso lors d’un forum avec des dirigeants d’entreprises italiennes.

    « Je crois que nous devrions examiner attentivement et rapidement la possibilité d’ajouter un terminal de GNL, peut-être à Chypre, pour accroître les capacités d’exportation de gaz d’Israël vers l’Italie, et de l’Italie vers l’Europe », a-t-il expliqué. (...)

    #IsraelItalie

  • Quand le Mossad frappe l’Iran en pleine nuit
    Trois drones ont visé samedi un site militaire à Ispahan, dernière illustration de la nouvelle doctrine israélienne contre la République islamique.
    Par Armin Arefi | Publié le 30/01/2023
    https://www.lepoint.fr/monde/quand-le-mossad-frappe-l-iran-en-pleine-nuit-30-01-2023-2506751_24.php

    Les explosions ont retenti dans la nuit, alors qu’Ispahan n’était pas encore tout à fait endormie. « C’est un drone ! C’est un drone ! » s’est exclamé avec son accent caractéristique un habitant de la ville millénaire du centre de l’Iran qui filmait la scène.

    L’homme disait vrai. Trois quadricoptères, des appareils munis de quatre rotors, ont visé samedi à 23 h 30 une usine de fabrication de munitions, a annoncé à peine quelques heures plus tard le ministère iranien de la Défense, précisant que l’un des drones avait été détruit par le système de défense antiaérienne du site, tandis que les deux autres avaient explosé. N’ayant fait aucune victime, l’incident a entraîné des « dégâts mineurs à la toiture » du bâtiment et n’a « pas provoqué de perturbation dans le fonctionnement du complexe (...)

    #IsraelIran

  • Monira Moon ❤️🇵🇸🔻 sur Twitter : « Bravo à [Franceska Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU] qui expose les graves violations des droits humains imposés par @IsraelStatePR à Salah Hamouri et aux autres prisonniers politiques palestiniens. A lire dans l’@humanite_fr #IsraeliApartheid #LiberezSalah #FreePalestine 🇵🇸 https://t.co/2dUbdk8PUL » / Twitter
    https://twitter.com/MoonMonira/status/1595484737778466841

  • L’association des juifs israéliens contre l’apartheid s’adresse à la communauté internationale (vidéo)

    Avec une lettre et un film de 3 minutes, #IsraelisAgainstApartheid dénonce les crimes israéliens contre les Palestiniens et appelle la communauté internationale « à intervenir immédiatement pour arrêter les agressions actuelles d’Israël, à adopter les exigences du mouvement palestinien de boycott, désinvestissement et sanctions, à travailler à l’actualisation du droit palestinien au retour et à apporter une solution juste et démocratique pour tous, fondée sur la décolonisation de la région et fondant un État de tous ses citoyens. »

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/07/29/lassociation-des-juifs-israeliens-contre-lapar

    #international #israel #palestine