• Au Texas, des bébés morts retrouvés dans des poubelles depuis l’interdiction de l’IVG | Slate.fr
    https://www.slate.fr/monde/bebes-poubelle-interdiction-avortement-texas-etats-unis-abandons-mort-nourriss

    ❝En plus de l’augmentation des abandons de nourrissons, le Texas affiche par exemple un taux de natalité chez les adolescentes parmi les plus élevés du pays, avec plus de 20 naissances pour 1.000 adolescentes âgées de 15 à 19 ans, selon les données des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), contre 13,6 au niveau national. L’État présente également le treizième taux de mortalité maternelle le plus élevé, avec environ 28 décès pour 100.000 naissances vivantes.

    Côté politique, les évidences n’ont pas l’air de choquer. Au contraire, les dirigeants républicains de l’État ont préféré réduire un peu plus les financements pour la santé des femmes et les soins de santé reproductive, aggravant ainsi la situation. Ils ont également coupé les fonds destinés à une campagne de sensibilisation informant les mères des alternatives existantes si elles choisissent de ne pas garder leur enfant, rapporte le Washington Post. Et ce, bien que l’État bénéficie d’un excédent budgétaire supérieur à 30 milliards de dollars. Le fameux rêve américain.

  • #baykar, l’azienda dei droni da #guerra di #Erdogan acquista #piaggio_aerospace
    https://radioblackout.org/2025/01/baykar-lazienda-dei-droni-da-guerra-di-erdogan-acquista-piaggio-aeros

    l governo italiano ha autorizzato l’acquisizione di Piaggio Aerospace da parte dell’azienda turca Baykar. Si tratta dell’azienda che produce i droni militari – in particolare il modello Bayraktar – utilizzati dall’esercito turco nelle guerre di occupazione in nord-Iraq e Siria, oltre a essere venduti dalla Baykar agli eserciti di mezzo mondo. Il “nulla osta” del […]

    #L'informazione_di_Blackout #droni_da_gierra #Turchia
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/01/025-01-14-mazzeo-piaggio.mp3

  • Réfugiés : #Riace, village d’accueil résistant à la haine

    #Riace, village de #Calabre, est connu pour avoir accueilli beaucoup de réfugiés, facilitant leur insertion, mais aussi pour la haine dont l’extrême droite a fait preuve pour combattre par tous les moyens cette action humanitaire. En vain. Deux films, de Shu Aiello et Catherine Catella, en rendent compte. Rencontre avec #Shu_Aiello.

    Il y a bien longtemps, un village de la pointe de la botte italienne (l’orteil de la botte, dit-on), en Calabre, se mourrait, quand, soudain, le 1er juillet 1998, une embarcation accosta, avec 200 migrants kurdes à bord. Le prêtre de Riace, 2000 habitants, demanda alors à un homme de la paroisse, Domenico Lucano, dit Mimmo, 40 ans, d’organiser l’accueil. Il fallut aménager des logements vacants (une centaine), assurer l’alphabétisation, insérer par diverses activités et par le travail. Mimmo s’acquitte si bien de la tâche qu’il est élu maire en 2004, réélu en 2009 et en 2014. Mais Riace est devenu un modèle dans toute l’Italie (et même en Europe), des milliers de migrants sont passés par là, ont été accueillis, hébergés, et ont été régularisés. L’Union Européenne a voulu accompagner le processus. Sauf que cela défrise l’extrême droite qui, après l’accession au pouvoir de Matteo Salvini, en 2018, va s’employer à briser les reins à cette expérience extraordinaire, en s’attaquant au fer de lance, Mimmo, en le discréditant. Non seulement ce dernier est accusé injustement de n’avoir pas respecté certaines règles administratives, mais encore un opposant de droite est promu par Salvini et soutenu pour être élu maire afin que le "modèle Riace" s’écroule. Mimmo, poursuivi en justice, est lourdement condamné (prison ferme) jusqu’à ce qu’une instance d’appel le blanchisse.

    Cette histoire incroyable, du village et de son maire, a été magnifiquement racontée dans deux films : Un paese di Calabria, puis récemment Un paese di Resistenza, tous deux réalisés par Shu Aiello et Catherine Catella. Shu Aiello, qui est autant à l’aise en Italie qu’en France (originaire comme sa co-réalisatrice du sud de l’Italie), accompagne son film dans une tournée dans toute la France : elle était à Auch (Gers) le 8 janvier. Je présente ici les deux films et la rencontre avec Shu.

    Aujourd’hui, Mimmo a non seulement été réélu le 9 juin dernier maire de Riace, pour un quatrième mandat (après l’interlude de la droite extrême) mais, le même jour, il a été élu député européen sur la liste de l’Alliance des Verts et de la Gauche. En 2016, le magazine Fortune l’a classé comme l’une des 50 personnalités les plus importantes au monde, et il a reçu en 2017 le prix Dresde pour la Paix.

    La solidarité dont une partie de la population de Riace a fait preuve est un exemple pour tous les militantes et militants des droits humains, de par le monde, et la façon dont l’extrême droite a tenté de salir et de détruire ce beau projet mérite d’être connue afin que les manœuvres des activistes fascisants soient anticipées et contrecarrées.
    Un paese di Calabria, quand Riace est revenu à la vie

    Ce film, sorti en 2016, réalisé par Shu Aiello et Catherine Catella, s’ouvre sur des paysages arides, plantés d’oliviers, des maisons abandonnées au bord de la mer. Un jour, 200 migrants, kurdes, ont accosté sur la plage, après huit jours de mer. Ce jour-là, une vieille femme pleurait : elle ne voulait pas descendre du bateau mais retourner en Turquie. Un exilé a raconté : les Libyens nous ont jetés à la mer, nous avons été emportés par les vagues puis secourus avant d’être débarqués ici. Avec un sourire nerveux, un Africain raconte avoir caboté en mer pendant six jours sur une embarcation « gâtée », des femmes, des enfants, on n’a pas mangé ni bu pendant six jours, on était tout maigres en arrivant, raconte-t-il toujours avec ce sourire gênant. Certains sont tombés à l’eau : « ça fait souffrir, dit-il, tellement des gens sont morts ».

    Le village d’accueil, dans la province de Reggio de Calabre, très beau, aux murs de pierres et aux ruelles étroites, est depuis devenu célèbre : il s’agit de Riace. Les plus vieux villageois ne parlent pas italien, mais seulement calabrais. Baïram, kurde, dit qu’en arrivant ici il se croyait au Kurdistan, ressemblance géographique et culturelle.

    La mafia régionale, la ‘Ndrangheta cherche à faire fuir ces migrants qui dérangent son trafic. Cette mafia existe depuis 1861 mais elle n’est reconnue comme telle que depuis une loi de 2010. On aperçoit des fresques murales : « contre ‘Ndrangheta on se donne la main ». Si l’on comprend que les habitants rejettent la ‘Ndrangheta, on ne voit pas bien dans le film quelles sont ses activités et son impact. En tout cas, Riace est la seule ville de la région qui a porté plainte contre cette mafia. Un commerçant avait été tué parce qu’il avait refusé de baisser le rideau de son magasin pour les obsèques d’un personnage important de la mafia.

    Domenico Lucano, le maire, dit qu’au Moyen-Âge déjà les gens arrivaient par la mer : les côtes de la Méditerranée ont été une succession de peuples. Des opposants ont commis des actes graves pour s’opposer à cette arrivée d’étrangers : kiosque et voitures brûlés, intimidations. Il confie qu’il a découvert et compris ce que sont les classes sociales quand un mineur de Riace est mort de la silicose : « j’ai compris, j’ai choisi alors le camp des plus faibles ».

    La réalisatrice interroge les migrants sur les raisons de leur exil : l’un est parti sans rien dire, même pas à sa mère ; un autre avait perdu son père, et sa mère était maltraitante ; un troisième rentrant de la guerre a trouvé un nouveau propriétaire sur ses terres. Ils ont vécu des mois dans des camps, frappés, femmes violées (l’une a accouché à Riace).

    Le film est parsemé de cérémonies, de processions (pour les saints, Cosmo et Damiano), un peu trop longues (de même qu’une interminable discussion sur la loterie me parait sans intérêt), de la ferveur des fidèles, de baptêmes, de danses dans l’église, de sermons du curé qui liste dans sa prière toutes les nationalités accueillies. Le jour, on entend ce chant : « Faites l’aumône aux miséreux que nous sommes Nous acceptons quoique vous nous donniez Ce que vous donnez sera bénédiction pour les morts Tous les pauvres nous ont donné Les riches ne nous ont même pas jeté un bout de pain Jésus Christ tu dois les faire mourir ». Les villageois ne semblent pas s’offusquer des quelques femmes voilées. La nuit, on devine quatre hommes récitant une prière musulmane.

    On assiste à l’apprentissage de la langue (enfants et adultes). Etrangement, à la fin du film seulement, sur un panneau avant le générique, on apprend que les migrants font deux ans de formation professionnelle et d’apprentissage de la langue et perçoivent une allocation. En effet, le film ne décrit pas vraiment comment ces exilés, qui réclament du travail au maire, trouvent à s’insérer, à part Baïram qui étant charpentier s’est vu proposer un emploi dans cette activité. Beaucoup aspirent à aller ailleurs, dans les grandes villes comme Rome ou Milan. Des maisons étaient depuis longtemps abandonnées, alors le maire a monté un projet de restauration pour y loger les migrants.

    On assiste aux élections municipales de 2014 et la longue attente avant l’annonce de la réélection de Domenico pour un troisième mandat, avec pour slogan : Cent pas vers le futur, tiré d’un film Cent pas sur la vie de Peppino, allusion à l’histoire d’un jeune communiste assassiné en 1978 par la ‘Ndrangheta (100 pas était la distance entre son domicile et celui du parrain, Badalamenti). Le père de Domenico témoigne : grâce à son fils, le village a repris vie (passé de 900 à 2100 habitants en 25 ans, plus de 6000 migrants accueillis sur la période). Des migrants attendent avec anxiété les résultats du scrutin. La victoire sera fêtée avec un feu d’artifice et au son de Bella Ciao.

    En contre-point, on a le récit de Rosa Maria, qui a quitté le village en 1931 pour fuir la misère. Elle a rejoint la France et se souvient de l’attitude des Français qui se bouchaient le nez en les voyant. « On a été des milliers à quitter le pays, beaucoup ne reviendront pas, d’autres arrivent, c’est l’histoire des hommes ».

    Un paese di Resistenza, quand Riace a résisté à la haine

    Ce second film (2023) rappelle l’accostage des 200 migrants, kurdes, le 1er juillet 1998, après huit jours de mer. Domenico Lucano (Mimmo) s’était vu confier la responsabilité d’assurer leur installation à Riace, devenu le "pays de l’accueil". Mais en octobre 2018, la lumière s’éteint sur ce village, quand Mimmo, devenu maire, plusieurs fois réélu, est arrêté pour aide à l’immigration clandestine.

    Les réalisatrices sont là pour filmer une manifestation de soutien : un vieil homme danse avec une jeune femme noire, la foule crie : « Regarde Salvini ». Mimmo salue de loin, il n’a pas le droit de prendre la parole. Sa faute ? : « avoir installer des personnes sans maison, dans des maisons sans personne ». Les fonds permettant l’accueil des migrants sont bloqués, les personnels de l’association qui gère ces fonds n’ont plus de travail. Salvini savoure sa victoire et proclame à l’intention des migrants : « Préparez vos valises ». Des bus embarquent les réfugiés, les maisons sont fermées, des commerces mettent la clé sous la porte. Quelques migrants restent mais ils n’ont plus droit à rien.

    Mimmo écope de 17 chefs d’inculpation, il ne peut rester à Riace, contraint de "s’exiler" à 30 kilomètres (à Caulonia, « une distance abyssal », se plaint-il). Des habitants viennent lui rendre visite. Tout ce qu’il a contribué à créer (moulin à huile, ferme pédagogique, épicerie solidaire, tourisme solidaire, cours d’alphabétisation) est discrédité. Il a réorienté les fonds alloués, il n’avait pas le droit ; il a construit des petites maisons, mais elles n’ont pas obtenu le certificat d’habitabilité ; il voulait montrer qu’ils pouvaient être autosuffisants, mais ça n’a pas plu au nouveau pouvoir d’extrême droite. Pourtant, Riace est devenu célèbre pour tout ce qui a été fait : « nous devons être fiers d’avoir envoyé un message d’humanité au monde entier », dit Mimmo.

    Son successeur, Trifoli, manipulé par Salvini, se réjouit que le "modèle Riace" soit mort, et que la Lega soit en tête à Riace et Lampedusa. A partir de là, on est méfiant à Riace, on s’épie. Le discours de Salvini consiste à accuser tout simplement Mimmo d’avoir voulu « remplir la Calabre d’immigrés et d’oublier les Italiens ». Comme un vulgaire Bardella (à moins que ce soit l’inverse), tout sourire, Salvini fait des selfies. Il ne s’attarde pas à Riace mais une voix off nous dit qu’« un vent mauvais souffle dans les ruelles du village ». L’épicerie solidaire brûle, une fresque fraternelle est blanchie, la fontaine d’eau gratuite détruite. Une jeune femme harcèle Mimmo : « pourquoi tu vends l’Italie aux migrants ». Lors du procès de Mimmo, la salle est interdite à ses soutiens. Le tribunal refuse qu’il puisse retourner dans son village, alors qu’il n’est plus maire. Procès politique par excellence, quand on sait de surcroit que le préfet qui le poursuit devient peu après collaborateur de Salvini !

    L’avocat de Mimmo, dans une visio avec le village, déroule une tirade percutante contre les « sépulcres blanchis, les Salvini ». Il ironise sur le discours raciste consistant à dire : « aidez-les chez eux », alors que les mêmes sont complices des bombardements ou des exactions qu’ils ont subis dans leurs pays. La majorité de ces gens ne viennent pas en Europe, ils se réfugient dans les pays voisins, seule une minorité émigre, et on ose les rejeter ! Salvini installe l’intolérance, opposant immigrés et pauvres d’ici, « mais nous savons que les pauvres d’ici sont nombreux, il n’y a pas de différence entre les pauvres d’ici et ces pauvres venus d’ailleurs ». En Italie, les chômeurs n’ont droit à presque rien, et le minimum pour un retraité ne permet pas de vivre (sans oublier que Georgia Meloni a considérablement réduit sinon supprimé le revenu minimum).

    Le film nous montre régulièrement de vieilles femmes, Calabraises, se déplaçant lentement dans le village, ayant des difficultés à marcher. On mesure que le problème de Riace n’est pas les quelques exilés mais le fait que ce village populaire, où le linge pend sur des fils d’étendage tirés à travers les ruelles, se meurt. Mimmo, gravement mis en cause, est accablé, désorienté, on assiste à son découragement. Le village compte plus que tout pour lui, il ressasse les lieux et les liens qu’il aime et qu’il ne peut plus voir : la place, la mairie, les amis, la famille… Il aimerait que tout cela cesse et qu’il retrouve une vie discrète, privée. Mais bien que proscrit, il reçoit beaucoup de visites, venues de toute l’Italie, il est harcelé pour des photos qu’il accepte la mort dans l’âme (« ça ne devrait pas être une attraction touristique »). Des youyous l’acclament, Bella Ciao est souvent chanté par des soutiens qui connaissent toutes les paroles, embrassades et nouveau slogan parodiant celui de Salvini : "forza Mimmo". Mgr Giancarlo Bregantini, évêque anti-mafia, proche du Pape François, le soutient.

    Mimmo a subi trois années de calvaire judiciaire puis le procureur requiert contre lui sept ans de prison pour "association de malfaiteurs" (« sans but lucratif », ajoutent ses soutiens) : le tribunal de Locri ne suit pas, il alourdit la peine à plus de 13 ans de prison ferme (sans parler des frais de procédure et l’amende), sentence hors norme, comme s’il était un assassin. La sentence est une terrible accusation, pire que s’il avait été mafieux alors même qu’il a combattu sans relâche la Mafia. Il est applaudi par la foule, mais il ne lui échappe pas que la salle d’audience proclame, de façon parodique sans doute : « La loi est la même pour tous ». Une collecte d’argent pour payer l’amende est refusée par Mimmo qui demande que cette somme, 370 00 euros, soit virée pour que l’accueil des migrants soit relancé.

    En 2023, en appel, la sentence est levée, subsiste juste une petite condamnation avec sursis (un an et demi) pour un délit administratif mineur. Les 17 sont relaxés.

    L’intérêt du film est non seulement de découvrir cette histoire de solidarité incroyable mais aussi de prendre la mesure, plus que jamais, de ce que l’extrême droite est capable de mobiliser comme manœuvres indignes pour briser la résistance des défenseurs des droits humains. Comme on le verra ci-après, Shu Aiello a apporté des précisions qui font froid dans le dos : tous les démocrates, les militants pour la justice sociale doivent connaître cette histoire. On peut d’ailleurs regretter qu’il n’y ait pas eu davantage de solidarité à l’échelle de l’Europe quand Mimo faisait l’objet d’une telle attaque de la part de néofascistes.

    Rencontre avec Shu Aiello, réalisatrice :

    Le 8 janvier, Shu Aiello est venue présenter son film, à Ciné 32 à Auch, dans le Gers (en Occitanie). Elle raconte sa volonté, avec Catherine Catella, de filmer une « utopie réaliste », qui a duré 20 ans (ce fut le premier film). Toutes deux tournaient un film en Grèce sur l’économie vertueuse, habituées qu’elles sont de faire des films sur les alternatives, comme à Lampedusa ou à Palerme. Elles ont alors appris que le maire de Riace avait été arrêté, pour encouragement à l’immigration clandestine. Elles se sont rendues aussitôt à Riace où avait lieu une manifestation de la population pour exprimer son soutien à Domenico. Elles ont filmé parce qu’elle avait une caméra, mais ne savaient pas qu’elles feraient un film. Au bout de trois jours, elles ont compris ce qui se jouait et que cela méritait d’en rendre compte. Que l’extrême droite jette son dévolu sur un village de moins de 2000 habitants, parce qu’il faisait vivre la dignité, l’humanité, alors même que ça le rendait célèbre, méritait d’être étudié, et montré.
    Les poursuites à l’encontre de Mimmo ont frappé le village de sidération. 17 personnes du village étaient inculpées, il allait donc être difficile pour elles d’accepter d’être filmées. Par ailleurs, beaucoup ont commencé à douter, des soupçons se faisaient jour, on se méfiait des uns et des autres. Les réfugiés ont été embarqués dans des bus, ceux qui étaient déjà là et installés avaient peur, rasaient les murs. La nuit, des magasins ont brûlé. Les rues étaient désertes. Comment faire un film dans ce contexte ? Mimmo n’avait pas le droit de s’approcher du village, il était assigné à résidence à 30 kilomètres (même pour rendre visite à son épouse hospitalisée, la route le rapprochait un peu de Riace sur un tronçon, il risquait l’arrestation et ne pouvait donc l’emprunter).

    Des gens sont venus de toute l’Italie pour le soutenir et ont occupé le terrain pas pendant quelques jours, pendant les quatre années du procès : « on a vu s’organiser une résilience incroyablement têtue ». A chaque audience, des manifestations avaient lieu devant le palais de justice. Et le syndicat CGIL, la CGT italienne, a été très engagé dans ce combat, du début à la fin. C’est la CGIL qui a racheté la boucherie pour qu’elle ne disparaisse pas. Des gens âgés étaient tout le temps présents, même domiciliés à Naples ! Des prêtres et religieuses se sont mobilisés.

    Même si Mimmo était très abattu, il a tenu, grâce à cette solidarité débordante, et les deux réalisatrices aussi, car elles mesuraient qu’elles pourraient faire un film qui ne serait pas désespérant (même avant de connaître les derniers événements réconfortants).

    C’est alors qu’elles ont découvert un conteur, Carlo, qui parle très bien le calabrais, se balade et met les événements à distance (un peu comme l’avocat dans Amarcord de Fellini, qui racontait le village de Borgo).

    Shu : « on voulait titrer notre film Le Venin, pour qualifier la tactique de l’extrême droite ». En réalité, l’opposant à Lucano, Antonio Trifoli, faisait tout de même depuis longtemps 48 % contre 52 (Lucano gagnait mais ne faisait pas davantage). Trifoli ne reprochait pas à Lucano d’accueillir des migrants, il ne déroulait pas des arguments racistes, parmi ses soutiens il y avait des militants des associations d’accueil des migrants, les divergences étaient classiques, comme dans beaucoup de villages. Shu atteste qu’elle n’avait jamais entendu auparavant de propos de rejet. Mais Salvini avait deux localités en ligne de mire : Riace et Lampedusa. Des émissaires ont été envoyés sur place garantissant la victoire, le ministre se déplaçait, colportait que les migrants volaient le pain de Riace, et les insinuations à l’encontre de Domenico Lucano ont fait leur chemin et ont divisé sa liste en deux, deux listes de "gauche", temps de la division, temps du soupçon. Le prêtre du village était prêt à renommer Riace "San Damiano et San Cosmo" (les saints honorés localement), le même prêtre qui auparavant pourtant laissait les musulmans prier dans l’église (ce qui est évoqué dans le premier film).

    « Riace s’était ouvert au monde, et là c’est le monde qui entrait dans Riace à coup de bottes ». Riace était inscrit dans un programme d’accueil de migrants relevant des communes avec un financement spécifique (le SPRAR, système de protection pour réfugiés et demandeurs d’asile). Ce réseau italien finance des projets locaux qui visent à aller au-delà de la seule prise en charge de l’hébergement et de la nourriture, visant l’insertion socio-économique. Pour ce faire, une subvention est versée aux villages qui ont un tel projet, favorisant le développement du village et l’intégration des migrants : 500 villages sont concernés. Riace avait inventé le modèle, et les bénévoles avaient dû innover, construisant des dispositifs sans règles strictes, c’est ce qui a permis à Salvini qui voulait casser les reins au modèle d’attaquer en prétendant des détournements de fonds. 30 euros étaient alloués à la commune, par jour et par personne. Mimmo trouvait que c’était trop, puisqu’il avait mis en place des logements sans loyer, la distribution gratuite de l’eau (jusqu’à une certain volume de consommation), et la coopérative agricole, alors il a utilisé cette somme différemment, dans l’intérêt général. Il a monté des moulins à huile. Il a monté une petite coopérative pour organiser le ramassage des ordures avec des ânes et le tri sélectif : il lui fut reproché de n’avoir pas lancé d’appels d’offres (tandis qu’à Naples, on le sait, c’est la mafia qui gère ce secteur, en toute impunité).

    Les migrants, conformément à la réglementation italienne, pouvaient travailler, même sans papiers. Le village s’enrichissait, des jeunes qui avaient quitté jadis Riace revenaient. C’est cela qu’il fallait démonter. Alors la fontaine d’eau a été détruite. Le successeur de Mimmo s’est empressé de passer contrat avec une filiale de Veolia ! Mimmo a été condamné à 13 ans et 4 mois de prison : c’est cette condamnation totalement délirante qui a provoqué une forte mobilisation, à se demander si les juges n’ont pas fait exprès. Une condamnation à un ou deux ans, avec sursis, aurait entretenu le soupçon, mais là ce n’est pas passé, alors qu’une semaine plus tôt un mafieux de la ’Ndrangheta, accusé de proxénétisme et suspecté de meurtre avait écopé de 12 ans et demi de prison.
    Illustration 8

    Mimmo était abasourdi, démoli, il était au bord du gouffre : son père avait été l’instituteur du village (auquel il n’a pas eu le droit de rendre visite, alors qu’il était mourant), lui-même avait des valeurs fortes qui expliquent son engagement, il craignait que l’on croit aux accusations farfelues. Alors qu’il avait courageusement combattu la mafia (les menaces de mort étaient constantes, au point que son épouse dut s’éloigner du village avec les enfants), on le condamnait comme un mafieux. Même s’il a été quasiment blanchi, il ne sera réhabilité que lorsqu’un procès se tiendra contre cette procédure éhontée. Il a été aussi accusé d’avoir procédé à une mariage blanc (un jeune homme du village et une femme nigériane : ils vivent ensemble depuis 8 ans et ont quatre enfants) et d’avoir délivré des papiers pour qu’un enfant malade puisse être soigné.

    Pour Shu, ce qui s’est passé, là, « en tout petit » à Riace c’est ce qui se passe en Europe. Les gens se divisent et, en face, les autres n’ont aucun scrupule. Il est rappelé qu’en France des centres d’accueil ont été combattus par des habitants avec le soutien ou à l’instigation de l’extrême droite (Callac, dans les Côtes-d’Armor, Bélâbre, dans l’Indre, Grande-Synthe dans le Nord, ou Saint-Lys, en Haute-Garonne). Un Paese di Calabria a été présenté à Callac : les gens pleuraient, ils s’en voulaient de s’être laissés faire par les activistes d’extrême droite, dont les soutiens à Zemmour.

    Un Paese di Resistanza est visible en Italie, il circule énormément, et ce grâce à la CGIL, aux prêtres et à Mgr Bregantini. Le film a été projeté à Mimmo mais pas encore aux habitants de Riace, car il montre ce qu’a été la trahison et risque de réveiller des déchirures. Pour le moment les habitants du village ne demandent pas à le voir (excepté en privé, le droit à l’image permettant à chacun de voir comment il apparait dans le film).

    Ciné 32 organisait cette soirée en partenariat avec le CADA (centre d’accueil des demandeurs d’asile dans le Gers) et CCM32 (coordination des 14 collectifs gersois d’aide aux migrants). Tiphaine Badorc, du CADA, a expliqué le travail qu’accomplit son équipe auprès des réfugiés, puis Daniele Moune, pour CCM32, a décrit l’action totalement bénévole menée par ces collectifs et a remercié les maires (dont certains étaient dans la salle) qui aident à trouver des solutions d’hébergement. Stephane Polya-Somogyi, également pour CCM32, a évoqué les 8 familles actuellement menacées d’être à la rue (13 adultes et 11 enfants) et donné des exemples dramatiques de personnes déjà à la rue, sollicitant de l’assistance un engagement bénévole et financier.

    Les organisateurs se sont réjouis de la mobilisation des spectateurs : la salle était comble (160 personnes), ce qui à cette date de l’année est exceptionnel et en dit long (et est donc réconfortant) sur la préoccupation de bien des citoyens sur cette résistance nécessaire aux tentatives de faire taire les principes fraternels de nos Républiques, que ce soit en Italie ou en France.

    https://blogs.mediapart.fr/yves-faucoup/blog/140125/refugies-riace-village-d-accueil-resistant-la-haine

    #résistance #accueil #réfugiés #migrations #Italie #Mimmo_Lucano #Domenico_Lucano #film #film_documentaire #documentaire

    ping @_kg_

  • L’assalto alle terre alte e il progetto del comprensorio sciistico “#Colere-Lizzola

    La #Val_Sedornia e la #Val_Conchetta sono due aree selvagge e non ancora antropizzate delle #Orobie_bergamasche. Un vetusto progetto di collegamento tramite due impianti di risalita e un tunnel lungo 450 metri scavato attraverso il #Pizzo_di_Petto le mette a rischio. I promotori lo presentano come uno strumento per rilanciare l’economia e fermare lo spopolamento. Ma è una ricetta obsoleta.

    Nelle valli bergamasche rischia di consumarsi un nuovo assalto alle terre alte, con decine di milioni di euro di fondi pubblici destinati a impianti di risalita e di innevamento artificiale.

    Un progetto che comprometterebbe il prezioso ambiente montano delle Orobie bergamasche senza fermare lo spopolamento delle valli e dei Comuni montani e promuovendo una visione del turismo ormai insostenibile.

    Lo denunciano i rappresentati di Orobievive, associazione dei gruppi ambientalisti della bergamasca, di terreAlt(R)e, collettivo di cittadini attivi in campo ecologico e sociale, di Legambiente e della sezione locale del Club alpino italiano (Cai) che si oppongono al progetto di collegamento tra i comprensori sciistici di Lizzola (BG) e Colere (BG).

    “Quella del comprensorio è un’idea progettuale vecchia di trenta o quarant’anni -fa notare il Cai Val di Scalve-, quando molte delle consapevolezze che oggi stiamo (ancora troppo lentamente) maturando non erano ancora di pubblica evidenza. Oggi abbiamo gli strumenti per qualche cosa di più ambizioso e lungimirante. Da costruire insieme”.

    Lo scopo del collegamento è quello di creare un unico comprensorio unendo due stazioni sciistiche: quella di Lizzola, frazione del Comune di Valbondione, dotata al momento di quattro seggiovie e 20 chilometri di piste, e quella di Colere, che dispone di tre seggiovie e di una cabinovia sostituita e ristrutturata a fine 2023. Il collegamento avverrà tramite due impianti di risalita e un tunnel lungo 450 metri scavato attraverso il Pizzo di Petto, montagna al confine tra le due valli.

    In parallelo per gli impianti di Lizzola si prevede la demolizione di tre seggiovie e la loro sostituzione con un’unica cabinovia e il completamento dell’impianto di innevamento artificiale. Il costo dell’intero collegamento è pari a 70 milioni di euro, di cui 50 milioni coperti da fondi pubblici.

    I promotori del progetto e gli amministratori locali, come i sindaci dei Comuni di Valbondione e di Colere, plaudono al progetto e lo presentano come un modo per arrestare lo spopolamento della valle e rilanciare turismo ed economia locale. Dall’altro lato le organizzazioni e i cittadini criticano il collegamento per ragioni ambientali, economiche e sociali. A iniziare da Legambiente che nel 2024 ha assegnato alla società Rsi, che controlla gli impianti di Colere ed è al centro del contestato progetto di collegamento, la “Bandiera nera” destinata alle aziende e associazioni che ripropongono un modello superato e dannoso di turismo montano.

    Le maggiori criticità riguardano il piano ambientale. “I nuovi impianti interessano due zone, la Val Sedornia dal lato di Lizzola e la Val Conchetta da quello di Colere -racconta ad Altreconomia Angelo Borroni di Orobievive, rete di associazioni ambientaliste locali-, si tratta di due valli selvagge e non ancora antropizzate e la costruzione degli impianti di risalita, delle piste e dell’impianto di innevamento rischia di danneggiare una delle zone più preziose per la natura delle montagne lombarde”.

    L’area interessata dagli interventi non solo fa parte del Parco delle Orobie bergamasche ma anche di un Zona speciale di conservazione (Zsc) “Val Sedornia – Val Zurio – Pizzo della Presolana” istituita dal progetto dell’Unione europea Rete Natura 2000 e comprende il cosiddetto “Mare in burrasca”, la zona carsica alpina più grande della Lombardia.

    “Si tratta della zona più preziosa per la biodiversità di tutta Lombardia e che viene studiata per il suo ambiente carsico di particolare unicità -prosegue Borroni- ma le criticità non si fermano qui. La valle dove sorgeranno gli impianti è molto ripida e va protetta dal rischio valanghe con opere in calcestruzzo”.

    I promotori sostengono che i nuovi impianti non impatteranno sulla biodiversità della zona. “Il progetto ha una specifica attenzione verso la mitigazione dell’impatto ambientale, in virtù della quale si è scelto di realizzare in Val Conchetta (versante Colere) una minore lunghezza delle piste e una cabinovia anziché le due seggiovie già previste. Questa scelta ha consentito di ridurre ad un terzo l’impatto ambientale”, scrivono in un comunicato stampa.

    “Ma si tratta di una valutazione su impianti previsti nel 2008 che non sono stati poi realizzati, mentre ora si vuole introdurre una cabinovia, due piste, un bacino e un traforo”, controbatte Borroni. Lo stesso ente gestore del Parco delle Orobie bergamasche nella sua valutazione sottolinea come sia proprio la presenza di piste da sci e di strutture ricreative a rappresentare la minaccia maggiore per la zona. E come la costruzione del comprensorio già esistente ne abbia danneggiato la biodiversità. “Lo stato di conservazione è già stato compromesso dalla realizzazione degli impianti sciistici -si legge nel rapporto-. Numerose doline e pozzi carsici, non solamente quelli situati in prossimità delle piste, sono stati colmati da materiali di discarica e da rifiuti prodotti durante l’attività sciistica”.

    A minacciare l’integrità ecologica della zona non saranno solo impianti e piste da sci ma anche il sistema di innevamento artificiale che verrà costruito per “sparare” sulle piste nuove e quelle esistenti, che si trovano per la maggior parte della loro estensione al di sotto dei 2.000 metri di quota. Per alimentare il sistema è prevista la costruzione di un bacino artificiale ai piedi del Monte Ferrante, cima che svetta su Colere. A causa della natura carsica del suolo, permeabile all’acqua, l’invaso artificiale dovrà essere impermeabilizzato tramite materiali plastici e potrà venire alimentato solo dalle piogge.

    Un’altra incognita riguarda i costi, che secondo Orobievive saranno ben superiori alle previsioni. “Rsi indica un aumento dei costi del 36% dichiarati per il versante Val Sedornia e Lizzola -denuncia Borroni- e questo bilancio non comprende la sostituzione degli impianti destinati a durare fino al 2084 e quelli di dismissione per quando gli impianti arriveranno inevitabilmente a fine vita. Per non parlare poi dei costi per innevare artificialmente i 40 chilometri di piste che sono stimati essere al di sopra del milione di euro l’anno. Questo turismo rischia solo di far aumentare il costo della vita per gli abitanti della valle e paradossalmente accelerare il fenomeno dello spopolamento di questi Comuni montani”.

    Una simile posizione è quella di terreAlt(r)e. “Non siamo contrari per principio a un rinnovamento degli impianti di risalita, se questo fosse limitato e su territori già antropizzati -spiega Nicola Mazzucchini di terreAlt(r)e-. Ma il nuovo progetto, oltre a non essere sostenibile da un punto di vista climatico (la società Rsi ha calcolato che sono necessari 120 giorni di innevamento l’anno, un numero difficile da raggiungere per colpa del cambiamento climatico), non aiuterà neanche a fermare lo spopolamento delle valli. I nuovi impianti non daranno lavoro a più di dieci persone e le infrastrutture della valle, come alberghi e strade, non sono adatte a sostenere un turismo di massa”.

    Infine, il nuovo collegamento sciistico si baserebbe, secondo gli oppositori, su un modello di sviluppo turistico obsoleto e non più sostenibile. La sezione della Val di Scalve del Club alpino italiano (Cai) ha espresso critiche e perplessità sulla sostenibilità sociale, sostenendo invece la necessità di promuove una forma di turismo alternativa. “La nostra contrarietà non riguarda solamente gli aspetti economici e sociali -afferma Loris Bendotti consigliere Cai Val di Scalve- ma soprattutto l’aspetto sociale. Il cambiamento climatico sta rendendo lo sci, specie a quote così basse, non sostenibile. Da anni proponiamo forme di turismo alternativo e lento, come il cammino della Via Decia. Infine, non condividiamo l’idea che lo spopolamento delle vallate alpine si combatta solo tramite il turismo, specie se di massa. La Val di Scalve gode di solide realtà imprenditoriali che andrebbero valorizzate, magari con gli stessi fondi pubblici che invece verranno destinati ai nuovi impianti”.

    https://altreconomia.it/lassalto-alle-terre-alte-e-il-progetto-del-comprensorio-sciistico-coler
    #montagne #Alpes #ski #Italie #anthropisation #neige_artificielle #Orobievive #résistance #Lizzola #Colere #biodiversité #terreAlt(r)e

  • En Méditerranée, plus de 100 migrants secourus au large de la Libye - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/62187/en-mediterranee-plus-de-100-migrants-secourus-au-large-de-la-libye

    En Méditerranée, plus de 100 migrants secourus au large de la Libye
    Par La rédaction Publié le : 13/01/2025
    L’ONG SOS méditerranée a annoncé vendredi avoir porté secours à 101 personnes qui se trouvaient sur une embarcation en bois au large des côtes libyennes. Les rescapés, principalement originaires de Somalie, de Syrie, d’Érythrée et d’Égypte, font route avec l’équipage vers le port italien de Tarente.
    C’est le premier sauvetage de l’année 2025 pour SOS Méditerranée. L’ONG qui affrète le navire ambulance Ocean Viking a indiqué, vendredi 10 janvier, avoir secouru 101 personnes, dont 29 femmes et sept enfants dans un canot en bois qui se trouvait en difficultés au large des côtes libyennes. « L’embarcation en détresse a été repérée aux jumelles, dans les eaux internationales de la région de recherche et de sauvetage libyenne », a indiqué SOS Méditerranée.
    Les rescapés, principalement originaires de Somalie, de Syrie, d’Érythrée et d’Égypte, ont ensuite été pris en charge par les équipes de SOS Méditerranée et de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge.L’Ocean Viking fait désormais route vers Tarente, le port de débarquement qui lui a été assigné par les autorités italiennes. Une nouvelle destination, alors que le port de Ravenne avait été désigné dans un premier temps. L’équipage dénonce cette décision qui l’oblige à faire plusieurs jours de navigation supplémentaire sur une mer très agitée, avec des vagues pouvant atteindre jusqu’à quatre mètres.
    « Nous demandons ainsi aux autorités italiennes de désigner un port plus proche », a fustigé l’ONG. « Nous rappelons que selon le droit maritime international, les personnes rescapées doivent être débarquées ‘dans un délai raisonnable’. Pourtant, depuis plus de deux ans, la politique des ports éloignés retarde délibérément les sauvetages et met les personnes en danger. Ces décisions cyniques coûtent des vies », a-t-elle accusé.
    En Méditerranée, le début du week-end a également été marqué par l’arrivée, vendredi, à Catane, des 67 personnes qui avaient secourues la veille par le Louise Michel. Parmi elles, se trouvait notamment une femme enceinte de huit mois. L’embarcation en bois sur laquelle se trouvaient les exilés avait été remarquée en mer par l’avion Seabird, de l’association Sea-Watch. Selon les derniers chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 31 personnes qui tentaient de rejoindre l’Europe ont déjà disparu ou sont décédées en mer Méditerranée depuis le début de l’année. En 2024, elles étaient 2 301, dont l’immense majorité en Méditerranée centrale, qui reste l’une des routes migratoires les plus mortelles au monde.
    Une très grande partie des bateaux qui quittent les côtes libyennes sont interceptés par les gardes-côtes et ramenés en Libye. En 2024, les forces maritimes libyennes ont arrêté 21 700 exilés en mer Méditerranée. Le chiffre dépasse le bilan annuel de 2023 (17 000 personnes interceptées) mais reste inférieur à celui de 2022 (24 600 personnes interceptées). Ramenés en Libye, les exilés sont emprisonnés et soumis à des traitements inhumains, généralement dans le but d’obtenir une rançon de leurs familles en échange de leur libération

    #Covid-19#migrant#migration#italie#mediterranee#routemigratoire#migrationirreguliere#OIM#libye#humanitaire#somalie#syrie#erythree#egypte#sante

  • En Calabre, la migration dans les veines Giovanni Manoccio
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2025/01/11/en-calabre-la-migration-dans-les-veines-giovanni-manoccio_6492175_4500055.ht

    En Calabre, la migration dans les veines Giovanni Manoccio
    Par Camille Buonanno
    Plus d’un an après la signature de l’accord controversé entre la présidente du conseil italien, Giorgia Meloni, et son homologue albanais, les 3 000 places des deux centres de rétention construits en Albanie pour les migrants illégaux restent vides. Les centres sont devenus opérationnels en octobre 2024, mais des juges italiens ont rejeté la détention des deux premiers groupes d’hommes qui y ont été transférés et qui ont ensuite été renvoyés dans la Péninsule.
    La Cour de justice de l’Union européenne doit maintenant réexaminer la question, mais dans l’intervalle, les transferts ont cessé. « Pour ceux qui travaillent dans ce domaine, il était évident que cet accord, c’était de la propagande, s’agace Giovanni Manoccio en se redressant sur son fauteuil en toile noire. Ce projet ne respecte ni la Cour constitutionnelle, ni le Parlement, ni les règles européennes. »
    Pull en maille vert à col rond, pantalon en velours côtelé, lunettes cerclées de noir, sous ses allures de grand-père, le retraité a conservé un esprit révolutionnaire. « J’étais le seul communiste dans une famille démocrate-chrétienne », raconte Giovanni Manoccio avec la fierté espiègle d’un adolescent rebelle. Un immense portrait d’Enrico Berlinguer, secrétaire du Parti communiste italien de 1972 à 1984, habille le mur de son bureau situé au deuxième étage d’un vieil immeuble d’Acquaformosa, en Calabre, dans le sud-ouest de l’Italie. Le village dont il a été le maire entre 2004 et 2014 est connu pour avoir accueilli et aidé des milliers de migrants grâce à l’association Don Vincenzo Matrangolo dont il a supervisé la création en 2010, avant d’en devenir le président, en 2019.
    Ici, parmi les 972 habitants du village, l’immense majorité est d’origine arbëresh. Les Arbëresh sont arrivés il y a cinq cents ans pour fuir l’invasion ottomane. Ces Italo-Albanais ont trouvé refuge dans les reliefs calabrais. Né à Acquaformosa comme ses parents, Giovanni Manoccio a hérité de ce long passé migratoire. « Je dis toujours qu’accueillir est dans notre ADN. On est simplement passé de peuple accueilli à peuple accueillant », résume-t-il.
    La construction de camps pour enfermer des migrants sur le sol albanais résonne forcément avec son histoire personnelle. Il déplore le manque de mobilisation contre le projet. « J’éprouve une colère incroyable envers les maires arbëresh qui se sont rendus à Tirana pour la fête de l’indépendance [le 28 novembre]. J’ai demandé à l’un d’entre eux d’organiser une protestation contre les centres, mais personne ne veut la faire », soupire-t-il.
    Depuis quatorze ans, son village a accueilli près de 4 000 personnes de 72 pays différents, avec des prises en charge différentes selon les profils : accompagnement pour obtenir le statut de réfugié, aide spécifique aux mineurs non accompagnés, cours d’italien… « J’ai toujours été très concerné par l’idée de droits universels. C’est une conviction profonde, à la fois culturelle, philosophique, humaine et religieuse. Accueillir des étrangers, c’était l’accomplissement de mes engagements politiques depuis ma jeunesse. »
    Le projet de l’association n’a pas tout de suite fait l’unanimité. « Il faut prendre en compte qu’Acquaformosa était un village fermé. Jusqu’aux années 1940-1950, on ne se mariait qu’entre Arbëresh, puis petit à petit avec des Italiens. Alors l’arrivée d’Africains, de réfugiés du monde entier, ça a été un peu difficile », se souvient Giovanni Manoccio. « Mais Giovanni est une personnalité charismatique, il a su démontrer aux habitants que l’arrivée d’étrangers était plein de ressources et non de contraintes », observe Simonetta Bonadias, psychologue au sein de l’association depuis 2014.
    « Cette initiative a apporté de réels bénéfices au village », affirme-t-elle en énumérant les retombées positives de cet apport de sang neuf, du sauvetage de l’école communale à la relance des commerces grâce à l’économie circulaire ou encore le mélange culturel quotidien. Dans ces villages dont la population est vieillissante, le modèle fonctionne et séduit. Huit communes alentour, dont sept à majorité arbëresh, ont depuis rejoint les programmes de l’association.
    Le sexagénaire a été condamné en octobre pour un préjudice financier lié à la gestion des centres d’accueil des migrants entre avril 2011 et décembre 2012, mais les juges ont tenu compte du fait qu’il n’y avait eu aucun enrichissement personnel. « De nombreuses associations ont aussi rencontré ces difficultés au début. Domenico [Lucano, ancien maire de Riace, en Calabre] a été condamné à une peine de quinze mois, pour des pratiques administratives jugées incorrectes. Mais il n’y a aucune intention malveillante, juste des erreurs. L’argent, on l’utilise toujours pour les familles qui arrivent », tient-il à préciser. Des familles qui se sont installées dans la durée. Depuis une décennie, des dizaines d’enfants de migrants sont nés dans le village. Six d’entre eux s’appellent Giovanni.

    #Covid-19#migrant#migration#italie#mediterranee#routemigaroire#migrationirreguliere#accueil#calabre#albanie#sante#droit

  • [Étude] « Le syndrome du #CovidLong neurologique est corrélé avec un trouble conséquent de la mémoire verbale de court terme et de la mémoire de travail »
    https://www.nature.com/articles/s41598-025-85919-x

    Commentaire de la neuroscientifique Danielle Beckman :
    « Ces chiffres sont hallucinants. Une génération de personnes jeunes atteintes de démence nous attend dans un futur proche. Nous ne sommes pas prêt.es. »
    https://bsky.app/profile/daniellebeckm

    Depuis intempestive sur Piaille
    https://piaille.fr/@intempestive/113814694538749810

    Lors de l’apéro de nouvel an, j’ai pu discuter avec notre complotiste local. Il est au courant de tous les complots. A la base de ses préoccupations, il y a la santé, et la santé des jeunes, avec des préoccupations comme l’augmentation des cas d’autisme, dys-, etc. Donc des trucs concrets, d’actualités. Mais tout cela s’explique par... les vaccins, le graphène, les pédosatanistes, et Trump, l’élu galactique, s’il n’était pas l’élu, il aurait déjà été tué, et c’est bien parce qu’il est l’élu que les pédosatanistes-francs-maçons n’ont pas réussi à l’éliminer.

    Bref. Même si demain, on te dit que tous les jeunes souffrent de démence, on continuera sur les canaux d’informations officiels que sont les réseaux de Meta, de Musk et de Bolloré, de te dire que c’est à cause des vaccins.

  • Il turismo verde ed i rifugi di montagna da aprire

    Se regolarmente aperti, potrebbero diventare dei punti di accoglienza da destinare alla fruizione, anche in chiave turistica, di escursionisti, ciclisti, camminatori e di quanti, andando per i sentieri ed i vari itinerari si aspetterebbero di trovare nelle aree montane siciliana servizi paragonabili a quelli dei rifugi sparsi tra Alpi ed Appennini. Del resto le montagne siciliane, in termini di bellezza e patrimonio naturalistico, non hanno nulla da invidiare alle Terre alte del resto del territorio nazionale, potendo contare anche su un carico di storia e di biodiversità unico. Ma il turismo verde, che si va diffondendo sempre più nel mondo, va strutturato con un’offerta che passa anche da tutta una serie di servizi, a partire dai punti di accoglienza come bivacchi e rifugi.

    Eppure le strutture da destinare al “turismo lento” ci sono. E parecchie anche. Peccato che sono chiuse e di fatto inutilizzate. In alcuni casi si tratta di edifici ristrutturati con risorse arrivate dai fondi europei destinati allo sviluppo delle aree interne, come ricordato dal Cai Sicilia che ha promosso una campagna di sensibilizzazione dal titolo “Rifugi aperti e gestiti in Sicilia, contro l’abbandono delle Terre alte, per un turismo amico della natura”. Ed in base ad un primo censimento, in corso di ulteriore implementazione, effettuato dalla Commissione regionale di tutela ambiente montano del Club Alpino Sicilia, nei quattro parchi regionali dell’isola, risultano presenti ben 129 edifici di proprietà pubblica, di cui 43 adibiti a bivacchi forestali. Altri 86 sono invece immobili di proprietà pubblica, ovvero di Regione, enti parco ed enti locali, in parte a servizio dell’amministrazione regionale ed in parte già teoricamente destinati a rifugio montano. Ma nessuna delle strutture in questione, ha sottolineato il Cai, risulta attualmente stabilmente gestita per consentirne la fruizione turistica.

    Anche nelle montagne del Trapanese ci sono molti immobili, sempre di proprietà pubblica, che non sono utilizzati. In alcuni casi del tutto abbandonati, quando invece potrebbero essere aperti e riconvertiti in veri e propri rifugi da destinare agli escursionisti, così come ai ciclisti ed a tutte quelle attività che rientrano in quel turismo “amico della natura” che si va diffondendo sempre più anche in Sicilia. L’intera isola può contare su un territorio dal potenziale enorme per quel che riguarda l’outdoor. E la provincia di Trapani non è da meno.

    A Monte Erice, per esempio, ci sono diverse belle strutture che potrebbero essere utilizzate e valorizzate, a partire dalla Casa Forestale che si incontra lungo il sentiero di Sant’Anna, così come nel bosco del Giacolamaro, a Monte Sparagio, o a Montagna Grande. Per fare qualche esempio nell’area trapanese. La questione riguarda quindi davvero tutta la Sicilia, dove continuano ad affermarsi gli itinerari sempre più apprezzati da camminatori e ciclisti. E lungo questi percorsi c’è un lungo elenco di immobili pubblici esistenti nei territori demaniali, ed in particolare nelle aree montane. Nella lista delle cose da fare, oltre a cosa destinare questi edifici in futuro, c’è anche l’aspetto, altrettanto importante, che rimanda alla loro manutenzione. Il tutto passa, ovviamente, dall’affidamento di queste gestione, in modo da tenerle aperte stabilmente, e da una gestione mirata che guardi allo sviluppo del turismo verde. Ma non solo. C’è anche da tenere presente tutte le attività a livello locale che aiuterebbero a fare vivere di più e meglio le nostre montagne.

    Il Cai Sicilia ha così lanciato una mobilitazione per chiedere alla Regione rifugi aperti e gestiti in maniera stabile, così come avviene in tutte le montagne italiane. La richiesta del Club Alpino Italiano è di rendere fruibili i numerosi immobili di proprietà pubblica, tra l’altro a suo tempo ristrutturati con costi a carico della collettività, in alcuni casi anche con fondi europei. La Commissione tutela ambiente montano del Cai ha così deciso di puntare i riflettori su questa realtà, tenendo delle escursioni e sit-in in modo da segnalare alcune delle tante porte sbarrate ad escursionisti e ciclisti. E non solo ai camminatori e a chi va in bici. Manifestazioni sono in programma nell’Etna, nelle Madonie, nei Nebrodi e nei monti Sicani proprio davanti ad alcune delle strutture che potrebbero costituire una preziosa risorsa per il turismo verde.

    Anche nel Trapanese ci sono diversi immobili pubblici, a suo tempo realizzati o ricavati da vecchie strutture preesistenti, al momento inutilizzati ma che potrebbero diventare dei rifugi o delle baite a servizio dei frequentatori delle montagne che guardano verso il mare, come nel caso della Casa Forestale che si trova a #Monte_Erice lungo il #sentiero_di_Sant’Anna. Da qui, tra l’altro, passa il Sentiero Italia del Cai ed è un itinerario sempre più battuto da camminatori e ciclisti con panorami davvero mozzafiato sulla città di Trapani, le isole Egadi e la cuspide della Sicilia occidentale. Ed è davvero un luogo di una bellezza spiazzante, incastonato nel verde scampato a decenni di incendi. A volte quasi miracolosamente. Ed una sosta da queste parti è un toccasana per il corpo e per la mente.

    La Casa Forestale sopra le #Rocche_del_Calderaro venne realizzata negli anni novanta dall’allora ispettorato delle Foreste attraverso il recupero e la ristrutturazione di quelle che al tempo erano chiamate “#Case_Bulgarella: per molti anni ospitò l’ufficio lavoro del demanio di Erice-Sant’Anna. Era praticamente il quartiere generale del personale dell’Azienda Foreste che prestava servizio in questo angolo del Monte, facendo lavori di selvicoltura necessari per la cura e la difesa del patrimonio boschivo. Al suo interno, oltre alla cucina con tanto di forno antico, c’è pure un grande salone con un caminetto ed una grande tavola in legno che ricorda una baita alpina. Al suo interno si respira davvero aria di montagna, in un’atmosfera particolare, mentre all’esterno c’è una grande veranda con vista grande bellezza su Trapani e dintorni mentre tutt’attorno gli alberi ed il verde circostante si presterebbero anche ad ospitare un’area attrezzata. Tra l’altro c’è anche un piccolo barbecue. Lo spezio non manca.

    Da qui passa anche il sentiero che da #Mischi porta al #Castellazzo. Insomma, si tratta di una struttura sicuramente dall’altissimo potenziale per le attività outdoor che si potrebbero sviluppare nella montagna di Erice, con i suoi itinerari che negli ultimi anni hanno visto aumentare esponenzialmente la presenza di camminatori e gruppi di escursionisti. Anche le attività legate alla mountain-bike si sono andate incrementando. E probabilmente il futuro sarà sempre più all’insegna del turismo verde e delle attività all’aperto in contesti di montagna o di campagna.

    Ma quella delle #Rocche_del_Calderaro, ad #Erice, non è l’unica struttura che potrebbe diventare un rifugio per camminatori, ciclisti e frequentatori, a vario titolo, della montagna. Nel versante opposto del Monte, quello di San Matteo, lungo il sentiero di Visconti c’è un’altra Casa Forestale, anche questa inutilizzata, che venne sistemata tra la fine degli anni novanta e gli inizi del duemila. Qui le prospettive sono invece tutte sul mar Tirreno, il golfo di Bonagia e la #montagna_di_Cofano. Ma la struttura nella zona di Visconti è in condizioni di abbandono. Il suo recupero permetterebbe di valorizzare questo bell’edificio, tra l’altro piuttosto grande, e questo itinerario tutto da scoprire strada facendo.

    A #Monte_Sparagio, nel bosco del #Giacalamaro, a circa 500 metri di quota, c’è poi una struttura che assomiglia, in tutto e per tutto, una vera e propria baita alpina tutta in legno. Il solo fatto di vederla da fuori catapulta gli escursionisti nelle “Terre alte” in chissà quale catena montuosa. Ed invece il mare è ad un tiro di schioppo e la vista è tutta sulla Sicilia occidentale con i panorami che caratterizzano quella che con i suoi oltre 1110 metri di altezza è la cima più alta della provincia di Trapani. Anche questo immobile per anni è stato un ufficio lavori per il personale della Forestale. Adesso è chiuso, inutilizzato, così come l’invaso antincendio che si trova proprio davanti i due livelli con tetto spiovente di quella che sembra fatta a posta per diventare un bivacco di montagna, come se ne trovano in tutta Italia. Anche in Sicilia se ne contano un bel po’.

    Un’altra struttura in mezzo agli alberi si trova a #Montagna_Grande, anche se l’incendio di quattro anni addietro ha compresso quella che, fino al 2020, era un’autentica oasi naturalistica avvolta dal verde. Ma questa “Casa Forestale”, con tanto di legnaia, tavolo coperto da un gazebo ed un capanno, scampò alle fiamme. Sempre a Montagna Grande ci sono anche le Case Patti. Un po’ ovunque, andando per i monti, ci sono immobili come questi, purtroppo non più utilizzati come un tempo.

    Gli edifici di proprietà pubblica inutilizzati, secondo quanto riportato dal Cai, sarebbero centinaia, sia all’interno di aree protette che dei terreni demaniali. Ed il Club Alpino targato Sicilia, con la campagna lanciata in questi giorni, ha chiesto di mettere a disposizione dei frequentatori della montagna queste strutture, dandole in concessione “a cooperative, associazioni e privati per garantirne finalmente la loro effettiva, pubblica fruizione. Crediamo in una rete di rifugi per sviluppare il turismo verde. Per promuovere la conoscenza delle aree interne della Sicilia e per diffondere l’educazione ambientale”, si legge in un documento del Cai, in cui viene ribadita la necessità di puntare sulla presenza di giovani, camminatori, ciclisti e pellegrini lungo i sentieri e le piste forestali in modo da “attivare finalmente un circuito virtuoso che serva a garantire rinnovato impulso alle aree naturali protette regionali e sostegno agli abitanti delle nostre #Terre_Alte”.

    https://www.telesudweb.it/12-01-2025/il-cai-lancia-la-campagna-rifugi-aperti-e-gestiti-anche-in-sicilia

    #refuges #montagne #Italie #Sicile #tourisme #refuges_de_montagne

  • Le piattaforme di psicologia #online monitorano i propri utenti per finalità di marketing, anche durante la terapia
    https://scomodo.org/le-piattaforme-di-psicologia-online-monitorano-i-propri-utenti-per-finalita

    A svelarlo è “Tracciamenti”, una delle quattro inchieste finaliste del Premio di giornalismo investigativo Roberto Morrione 2024. Attraverso l’uso di strumenti di analisi, sono riusciti a dimostrare che le aziende di psicologia online tracciano continuamente i dati degli utenti per scopi pubblicitari. L’articolo Le piattaforme di psicologia online monitorano i propri utenti per finalità di marketing, anche durante la terapia proviene da Scomodo.

    #Marginalità #inchiesta #intervista #italia #Premio_Roberto_Morrione #salute_mentale #telepsicologia #Tracciamenti

  • 13.06.2007 : Un clandestin a été retrouvé mort dans un camion en Savoie
    (pour archivage, c’est un cas de 2007)

    Il était caché dans la coque d’un bateau…

    Des salariés, qui protestaient près du péage de #Saint-Michel-de-Maurienne (A43) contre la désindustrialisation de la vallée, ont entendu un bruit suspect alors qu’ils passaient à côté de la coque d’un bateau transporté en camion. Ils ont découvert, cachés dans la coque, quatre personnes, passagers clandestins. L’un d’eux était mort, les trois autres très affaiblis. A tel point que la foule s’est indignée quand les gendarmes ont sorti les menottes.

    D’après l’un des témoins, les clandestins « paraissaient très jeunes, environ une vingtaine d’années et ils étaient très maigres ». Les manifestants ont indiqué qu’ils étaient de « type indien ou pakistanais ». Les gendarmes ne connaissent pas encore la nationalité des quatre hommes. Ils savent cependant qu’ils sont partis de Grèce.

    https://www.20minutes.fr/france/164260-20070613-clandestin-ete-retrouve-mort-camion-savoie

    #frontière_sud-alpine #migrations #réfugiés #Savoie #France #Italie #morts_aux_frontières #mourir_aux_frontières

    –—

    Ajouté au fil de discussion sur les personnes en situation migratoire mortes à la frontière dite « haute » (#Mongenèvre, #Val_Susa, #Col_de_l'Echelle, #Bardonecchia, #Oulx, #Briançon) entre la #France et l’Italie :
    https://seenthis.net/messages/800822

    • Un clandestin retrouvé mort dans un camion

      Trois autres clandestins se trouvaient à bord. La découverte macabre a été faite sur l’autoroute A43 à hauteur de Saint-Michel-de-Maurienne.

      Un passager clandestin a été retrouvé mort mercredi après-midi 13 juin dans un camion qui transportait trois autres clandestins, sur l’autoroute A43 à hauteur de Saint-Michel-de-Maurienne (Savoie), a annoncé la gendarmerie.

      Les clandestins, dont on ignore le pays d’origine, avaient trouvé refuge dans la coque d’un bateau transporté par le camion provenant d’Italie.

      Le véhicule, qui venait d’emprunter le tunnel du Fréjus, avait été bloqué au niveau du péage de Saint-Michel-de-Maurienne (Savoie) par quelque 300 salariés, qui manifestaient contre la désindustrialisation de leur vallée.

      En passant à côté du camion vers 15H30, les manifestants ont entendu du bruit dans la coque et ont donné l’alerte.

      L’un des manifestants, pompier volontaire de son état, a tenté de ranimer un des clandestins, sans résultat, a-t-on appris auprès de l’un des salariés.

      Les trois survivants avaient très chaud et étaient très fatigués, a précisé la gendarmerie.

      Selon les pompiers, trois ambulances et deux équipes médicales d’urgence ont été envoyées sur les lieux. (AFP)

      https://www.nouvelobs.com/societe/20070613.OBS1729/un-clandestin-retrouve-mort-dans-un-camion.html

  • Les suicides de migrants tunisiens dans les prisons italiennes sont en augmentation - InfoMigrants
    https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250103-les-suicides-de-migrants-tunisiens-dans-les-prisons-italiennes-sont-en-

    Les suicides de migrants tunisiens dans les prisons italiennes sont en augmentation
    Par RFI Publié le : 03/01/2025
    Le nombre de décès par suicide de migrants tunisiens dans les prisons italiennes est en augmentation. C’est ce sombre bilan qu’a dénoncé l’ancien député et militant de la société civile, Majdi Karbai sur les réseaux sociaux, le 30 décembre, après la mort d’un migrant tunisien dans la prison de Plaisance au nord de l’Italie. Lui et des ONG tunisiennes alertent depuis plusieurs années sur les conditions de détention des migrants tunisiens arrivés illégalement en Italie et les répercussions sur leur santé mentale.
    Il s’agit du dixième décès tunisien dans les prisons italiennes pour l’année 2024, selon le militant Majdi Karbai. Le nom du migrant n’a pas été révélé mais l’ancien député a insisté sur le silence des autorités tunisiennes et italiennes sur ces morts suspectes. En novembre, une famille tunisienne enterrait le corps de Fadi Ben Sassi, 20 ans, décédé aussi dans une prison italienne d’un apparent suicide.
    En mars, un père de famille tunisien de 29 ans décède aussi dans des circonstances suspectes pendant son incarcération. Si, en Tunisie, ces morts sont traitées comme des faits divers, de nombreuses associations tunisiennes et italiennes dénoncent depuis des années les mauvais traitements que subissent les migrants tunisiens dans les centres de détention administrative et les prisons italiennes.
    Une enquête menée par Avocats sans frontières en 2022 suite à la mort de deux migrants tunisiens dans ces centres avait révélé que 88% des migrants tunisiens de retour d’Italie avaient subi des maltraitances physiques et psychologiques. Certaines pouvant pousser à l’automutilation et au suicide. En juin 2024, Mustapha Laouini, un responsable tunisien à l’Institut national confédéral d’assistance en Italie a déclaré que 3 000 migrants tunisiens étaient détenus dans les prisons italiennes.

    #Covid-19#migrant#migration#italie#tunisie#sante#santementale#detention#migrationirreguliere

  • #O_Maria_Bela_Maria
    https://www.youtube.com/watch?v=whIiJU1Cht0

    O Maria, bèla Maria pièrmi mi
    Cume mai völi ch’a fasa cun dui marì cun dui mari

    O Maria, bèla Maria fèlu murì
    Cume mai völi ch’a fasa fèlu murì fèlu murì

    Ëndè ’nti l’ort dël voster padar a j è ’n serpentin
    o pijèlu (e) ciapisèlu fè dël bun vin fè dël bun vin

    A j anirà ca vost marì d’an campagna cun tanta sèi
    O Maria, bèla Maria j o tanta sèi j o tanta sèi

    Ëndè di la ’nti la credensa a j é l’amulin bèli pin ed vin

    O Maria, bèla Maria acsì turbulà
    Al é ’l vin de l’autra sèira ch’j uma vansà ch’j uma vansà

    Fantulin dint üna cüna al à bèn parlà
    O padre, del mio padre bivilu nèn ch’a mürirèi

    O madre, ’d la mia madre bivilu vui
    Come mai völi ch’a fasa mi j o nèn sèi mi j o nèn sèi

    Cun la punta della mia spadina lu bivirèi
    Al à cumincià bèivni ’na gusa cambia culur
    al à buini ün’altra gusa m’arcumand a vui m’arcumand a vui

    ITALIANO

    O Maria, bella Maria scegli/prendi me
    Come mai vuoi che faccia con due mariti, con due mariti

    O Maria, bella Maria fatelo morire
    Come mai vuoi che faccia a farlo morire, a farlo morire

    Andate nell’orto di vostro padre, c’è un serpentino
    Prendetelo, calpestatelo e fate del buon vino, fate del buon vino

    Verrà a casa vostro marito dalla campagna con tante sete
    O Maria, bella Maria ho tanta sete, ho tanta sete

    Andate di là nella credenza c’é l’amulin pieno di vino

    O Maria, bella Maria così turbulà (rovinato-guasto)
    E’ il vino dell’altra sera che abbiamo avanzato, che abbiamo avanzato

    Fanciullino dentro alla culla al à bèn parlà
    O padre, del mio padre non bevetelo che morirete

    O madre, ’d la mia madre bevetelo voi
    Come mai vuoi che faccia, io non ho sete, io non ho sete

    Con la punta della mia spadina lo berrete
    Inizia a berne una goccia cambia colore
    Ne beve un’altra goccia mi raccomando a voi, mi raccomando a voi

    #Italie #chanson #chants_populaires #musique_populaire #Lombard

  • Deux embarcations font naufrage au large de la Tunisie, 27 personnes, dont des enfants, meurent
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/01/02/vingt-sept-migrants-meurent-au-large-des-cotes-tunisiennes-83-personnes-seco

    Deux embarcations font naufrage au large de la Tunisie, 27 personnes, dont des enfants, meurent
    Le Monde avec AFP
    Ils tentaient de rallier l’Europe quand leurs embarcations de fortune ont sombré au large des côtes tunisiennes. Au moins 27 migrants sont morts et 83 autres ont été secourus mercredi 1er janvier, a rapporté jeudi à l’Agence France-Presse (AFP) un responsable de la protection civile tunisienne. Environ 110 personnes, toutes provenant de pays subsahariens, se trouvaient à bord de deux embarcations de fortune, « parties de la côte près de Sfax dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier », a précisé à l’AFP un responsable de la garde nationale sous le couvert de l’anonymat. « Des opérations sont en cours pour rechercher d’autres migrants portés disparus », a-t-il ajouté.
    « Parmi les 27 corps repêchés au large de [l’archipel des] Kerkennah (Est), figurent des femmes et des enfants », a précisé à l’AFP Zied Sdiri, le directeur régional de la protection civile à Sfax. Selon M. Sdiri, 15 des 83 personnes secourues par les gardes-côtes tunisiens, affiliés à la garde nationale, ont été transférées dans un hôpital. Dans un communiqué publié jeudi, la garde nationale a confirmé le tragique bilan, en ajoutant que parmi les migrants morts il y a un bébé et que 17 femmes et sept enfants figurent parmi les personnes secourues.
    Avec la Libye, la Tunisie dont le littoral se trouve en certains endroits à moins de 150 kilomètres de l’île italienne de Lampedusa, est devenue ces dernières années le principal point de départ en Afrique du Nord des migrants cherchant à gagner l’Europe. Les deux embarcations ont été trouvées à environ 5 kilomètres des côtes des îles Kerkennah, a ajouté M. Sdiri. L’une d’elles a chaviré tandis que l’autre a coulé, pour des raisons encore à déterminer.
    Plusieurs naufrages se sont produits ces dernières semaines, marquées par de mauvaises conditions météorologiques. A la fin de décembre, deux migrants tunisiens incluant un enfant de 5 ans sont morts et 17 autres ont été secourus au large de la côte de nord du pays après une panne sur leur embarcation de fortune. Le 18 décembre, au moins 20 migrants ressortissants d’Afrique subsaharienne ont trouvé la mort dans un naufrage au large de Sfax (Centre-Est) et cinq autres sont portés disparus.
    Depuis le début de l’année, le Forum tunisien des droits économiques et sociaux a recensé de 600 à 700 décès ou disparitions de migrants dans des naufrages au large du littoral tunisien, après plus de 1 300 morts ou disparus en 2023.
    Selon un communiqué de l’Unicef publié mercredi, le nombre de migrants morts ou disparus en Méditerranée « a dépassé les 2 200 personnes en 2024, dont près de 1 700 vies perdues » sur la dangereuse route de Méditerranée centrale, entre l’Afrique du nord et les côtes italiennes. Ce bilan inclut « des centaines d’enfants qui représentent une personne sur cinq qui émigre via la Méditerranée. La majorité de ces migrants fuient des conflits violents et la pauvreté », a souligné l’Unicef.
    A la suite d’une campagne anti-migrants déclenchée par un discours aux accents xénophobes du président Kais Saied au printemps 2023, des milliers de migrants d’Afrique subsaharienne avaient été rapatriés par leurs pays, tandis que les tentatives d’émigration clandestine vers l’Europe s’étaient accélérées. Des milliers de Tunisiens cherchent aussi à quitter la Tunisie chaque année, face à la détérioration de la situation économique et à de fortes tensions politiques. Sous l’impulsion de l’Italie, l’Union européenne a conclu en juillet 2023 un « partenariat » avec la Tunisie prévoyant une aide budgétaire de 150 millions d’euros et l’octroi de 105 millions d’euros pour aider le pays à lutter contre l’immigration irrégulière. Ces aides ont débouché sur une hausse des interceptions de bateaux clandestins en 2024 et une nette réduction des arrivées en Italie.
    Selon l’agence italienne Nova, les débarquements sur les côtes italiennes ont chuté de 60 % sur un an avec 65 472 arrivées au 24 décembre. En 2024, les migrants sont partis davantage de Libye (41 425 migrants) que de Tunisie (19 246 personnes, un chiffre en baisse de 80 % sur un an), les autres arrivant de Turquie ou d’Algérie, selon Nova.

    #Covid-19#migration#migrant#tunisie#italie#routemigratoire#subsaharien#mortalite#sante#migrationirreguliere

  • #Ventimiglia : frontiera dimenticata

    La frontiera di Ventimiglia è una cartina di tornasole del sistema italiano ed europeo di accoglienza. Da dieci anni i controlli sono diventati pressanti e avvengono su base razziale. E i migranti che restano bloccati spesso finiscono in accampamenti di fortuna, in cui la dignità umana è gravemente violata.
    “Ventimiglia, frontiera dimenticata” ha raccolto le voci di alcune associazioni - Caritas Intemelia, Diaconia Valdese, WeWorld e No Name Kitchen - che cercano di dare risposte a bisogni primari, adattandosi a un contesto in continuo cambiamento e a nuove leggi che restringono i diritti delle persone migranti.

    https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=TmS2MDJ_-9w&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww.car


    #Vintimille #reportage #frontière_sud-alpine #Alpes_Maritimes #Italie #France #migrations #réfugiés #PAD #frontières #encampement #SDF #sans-abris #femmes #traite_d'êtres_humains #militarisation_des_frontières #militarisation #contrôles_au_faciès #contrôles_frontaliers

    –-

    #mémoriel aux personnes décédées à la frontière (à partir de la min 9’18) :

  • Tunisie : deux corps repêchés et 17 migrants secourus par les autorités après un naufrage - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/61982/tunisie--deux-corps-repeches-et-17-migrants-secourus-par-les-autorites

    Tunisie : deux corps repêchés et 17 migrants secourus par les autorités après un naufrage
    Par La rédaction Publié le : 31/12/2024
    Les gardes-côtes tunisiens ont récupéré deux corps de migrants tunisiens dimanche, dont celui d’un enfant de 5 ans, après le naufrage d’une embarcation. Dix-sept autres exilés ont été secourus tandis que quatre personnes soupçonnées d’être des passeurs ont été arrêtées par les autorités.
    Les drames et les découvertes macabres continuent de s’enchaîner au large de la Tunisie. La Garde maritime tunisienne annonce avoir repêché les dépouilles de deux exilés, dimanche 29 décembre, après le naufrage d’un canot au large du nord du pays. Dans un communiqué publié lundi, elle précise avoir également porté secours à 17 migrants tunisiens, après avoir répondu à un appel d’urgence signalant une embarcation en détresse en mer, qui était tombée en panne et qui prenait l’eau.
    Dans le détail, l’opération de sauvetage a permis de secourir 12 personnes. Mais les gardes-côtes ont aussi retrouvé le corps d’un exilé ainsi que la dépouille d’un enfant de 5 ans, initialement porté disparu.Cinq autres migrants « qui se débattaient dans l’eau pour survivre après avoir quitté le canot en panne » ont également été secourus, selon le communiqué des autorités."Les premiers secours et des soins médicaux ont été prodigués aux rescapés, et sept personnes ont été transférées dans des hôpitaux pour être soignées", explique la Garde nationale tunisienne. Cette dernière indique aussi avoir arrêté quatre individus accusés d’être des passeurs et à l’origine du départ du bateau.
    Ce drame intervient quelques jours après la découverte par les autorités tunisiennes de 20 corps de migrants au large de Sfax, dans le centre-est de la Tunisie, le 18 décembre. Le canot, parti de La Chebba, une petite localité au nord de Sfax, a coulé à environ 25 km du littoral. Une semaine plus tôt, le 12 décembre, les gardes-côtes avaient déjà annoncé avoir secouru 27 exilés provenant d’Afrique subsaharienne, mais 15 autres avaient été portés disparus et n’ont jusqu’ici pas été retrouvés. Les migrants étaient partis sur une embarcation de fortune depuis la zone de Jebeniana, au nord de Sfax. Leur bateau a fait naufrage à cause du mauvais temps et d’une avarie au large de la ville de Mahdia. La veille encore, le 11 décembre, une fillette de 11 ans avait été retrouvée seule dans l’eau par une ONG, au large de l’île italienne de Lampedusa. L’enfant originaire de Sierra Leone « flottait avec deux gilets de sauvetage improvisés », avaient précisé les humanitaires. La fillette avait expliqué aux sauveteurs que l’embarcation en métal était partie de Sfax, et qu’elle avait coulé dans une tempête « avec des vagues de 3,4 mètres de haut et des vents de 23 nœuds », selon le communiqué de l’ONG Compass Collective. D’après le témoignage de l’enfant, tous les occupants du canot ont été emportés par les vagues. Au total, 44 personnes ont péri noyées.
    Avec la Libye, la Tunisie - dont le littoral se trouve par certains endroits à moins de 150 km de Lampedusa - est le principal point de départ en Afrique du Nord d’exilés cherchant à traverser la Méditerranée et rejoindre l’Europe. Mais la traversée est extrêmement dangereuse. Depuis le début de l’année, près de 1 700 migrants sont morts en Méditerranée centrale, selon les chiffres de l’Organisation internationale des migrations (OIM). Dans le même temps, le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES) a recensé entre 600 et 700 décès ou disparitions de migrants dans des naufrages au large du littoral tunisien.

    #Covid-19#migrant#migration#tunisie#italie#mediterranee#mortalite#routemigratoire#migrationirreguiliere#sante

  • Il colonialismo degli italiani. Storia di un’ideologia

    Cercare “posti al sole” in Africa per gli emigranti, lavoratori e “brava gente”: questa è l’idea che più di altre ha spinto gli italiani alla conquista di un impero coloniale, nella convinzione che i problemi sociali dovessero trovare una soluzione non in Italia, attraverso riforme o rivoluzioni, né all’estero, ma in terra d’Africa, sotto la bandiera italiana. Il volume racconta i 150 anni di un’ideologia capace di sopravvivere ai rovesci militari, all’ascesa e caduta di regimi, persino alla fine del colonialismo, ripercorrendo dal Risorgimento a oggi grandi progetti e grandi fallimenti, la nascita di una cultura coloniale sempre più diffusa e l’evoluzione di un’idea cantata da Pascoli, estremizzata da Mussolini, ereditata dalla Repubblica fino a diventare uno dei cardini dell’identità nazionale.

    http://old.carocci.it/index.php?option=com_carocci&task=schedalibro&Itemid=72&isbn=97888290150

    #idéologie #colonialisme #Italie #Italie_coloniale #colonialisme_italien #italiani_brava_gente #fascisme #identité_nationale #culture_coloniale
    #livre

    –-

    ajouté à la métaliste sur le colonialisme italien:
    https://seenthis.net/messages/871953

  • #Bikeitalia

    L’obiettivo che ci poniamo è quello di trasformare l’Italia in un paese ciclabile e per farlo, dobbiamo far innamorare gli italiani di quell’oggetto magico e seducente che si chiama bicicletta. Fino a pochi anni fa chi utilizzava la bici in Italia erano solamente i professionisti, gli sportivi della domenica e gli sfigati che non si potevano permettere una macchina. Lentamente le cose stanno cambiando e sempre più persone hanno riscoperto il piacere di muoversi pedalando, vuoi per motivi di natura ambientale, vuoi per senso civico, vuoi per stare in forma o semplicemente perché andare in bici è meraviglioso.

    Bikeitalia.it vuole quindi diventare il punto di riferimento per tutte queste persone: per coloro che già conoscono la bicicletta nei minimi dettagli e sono alla ricerca di percorsi diversi dal solito da affrontare sui pedali, per coloro che non sanno riparare neppure una foratura e vorrebbero imparare, per coloro che sono affascinati da quella subcultura che gravita attorno al mondo della bicicletta e vogliono capirci di più, per coloro che vogliono capire cosa si intende per “politiche della ciclabilità”, per coloro che pensano che fermarsi in salita per ammirare il paesaggio e riprendere fiato non sia un segno di debolezza, per coloro che non ne possono più del binomio doping-ciclismo e pensano che ci sia molto, molto altro.

    Insomma, quello che vogliamo fare è portare la bicicletta fuori dalla nicchia, far diventare la passione per le due ruote un fenomeno di massa e trasformare il nostro paese in un paradiso per i ciclisti. È un obiettivo ambizioso e lungo questo percorso ci capiterà spesso di sbagliare e di cadere, ma ci rialzeremo ogni volta e ricominceremo senza mai perderci d’animo.
    In queste pagine digitali parleremo quindi di ciclismi (al plurale) e cercheremo di offrirvi una bussola per orientarvi in questo mondo. Di proposito abbiamo deciso di escludere il mondo agonistico dai nostri spazi perché pensiamo che chiunque arrivi in cima a una salita con le proprie forze meriti un premio a prescindere dal tempo impiegato e perché pedalare è soprattutto gioia e passione.

    Che tu sia approdato qui perché alla ricerca dell’accessorio perfetto, di una strategia per rendere più ciclabile la tua città, di un ciclo viaggio per trascorrere le tue vacanze o per semplice curiosità, un benvenuto e un ringraziamento: grazie perché in compagnia si pedala meglio e si fa meno fatica.

    https://www.bikeitalia.it

    #vélo #mécanique #cours #cours_online #mobilité #voyages_à_vélo #voyages #Italie #cyclo-tourisme #bicyclette #Europe #tourisme #mobilité_urbaine

  • L’Etat doit cesser d’entraver la #solidarité avec les personnes exilées aux #frontières

    Alors que la protection des personnes exilées par l’Etat français ne cesse de se dégrader et que 2024 connaît déjà un nombre record de morts dans la #Manche, le rapport « Au mépris des droits. Enquête sur la répression de la solidarité avec les personnes exilées aux frontières », de l’Observatoire des libertés associatives (https://www.lacoalition.fr/Au-mepris-des-droits-Enquete-sur-la-repression-de-la-solidarite-avec-les) documente les multiples #entraves auxquelles font face les acteurs solidaires aux frontières françaises.

    L’enquête de l’Observatoire des libertés associatives dresse un état des lieux préoccupant de la situation de la solidarité aux frontières de la France avec le #Royaume-Uni, l’#Espagne et l’#Italie. Au lieu de soutenir et de protéger les actions de solidarité envers les personnes exilées, les pouvoirs publics (collectivités locales, forces de police, autorités administratives…) prennent des mesures, toujours plus répressives, pour empêcher ces initiatives ou les décourager.

    Le rapport recense de nombreux exemples d’entraves à la solidarité, qui ont un impact direct sur l’#accès_aux_droits fondamentaux des personnes migrantes et contribuent toujours plus à la dégradation de leurs conditions de vie. À #Calais, des arrêtés préfectoraux interdisant la distribution de #nourriture par les solidaires dans certains endroits se sont succédés pendant plusieurs années. Aujourd’hui, des #barrières physiques, comme d’énormes #rochers, ont été installées. Le seul endroit proposant aux personnes de laver leurs vêtements a été fermé par un arrêté municipal. Dans ce territoire frontalier du Royaume-Uni, comme à la frontière franco-italienne, l’#accès_aux_soins est régulièrement entravé, rendant difficile voire impossible d’apporter une #aide_médicale aux personnes exilés vivant dans les campements du littoral nord ou perdues dans les montagnes briançonnaises.

    À cela s’ajoutent un #harcèlement_policier et des entraves juridiques aux associations : des multiples contrôles d’identité ou des véhicules, des contraventions à outrance ou injustifiées, des procédures et #poursuites_judiciaires. Ces entraves découragent les initiatives citoyennes solidaires, ont un impact matériel sur les associations et un fort impact psychologique sur les personnes ciblées.

    Dans la #vallée_de_la_Roya et à #Menton, près de la frontière franco-italienne, des citoyens solidaires rapportent craindre d’accompagner des personnes exilées vers un lieu d’accueil ou une administration (par exemple pour déposer une demande d’asile), alors que cela est tout à fait légal, car ils savent qu’ils seront immédiatement suspectés de les avoir aidées à franchir la frontière. Au #Pays_basque, à la frontière franco-espagnole, plusieurs solidaires ont été convoqués par la police ou placés en garde-à-vue pour avoir accompagné des personnes en voiture vers un lieu de répit. Sans nécessairement être suivies de poursuites judiciaires, ces actions visent avant tout à décourager d’autres personnes de faire de même.

    Le rapport démontre également que les associations sont fréquemment mises en cause par les représentants administratifs et politiques, jetant ainsi le discrédit sur leurs actions : les accusant d’encourager l’installation de personnes exilées en France, de mettre ces personnes en danger ou pire d’être complices de passeurs et de trafiquants d’êtres humains. Pourtant, les actions des associations sont essentielles et servent souvent à pallier l’absence de réponse adaptée et efficace de l’Etat. Dans plusieurs territoires, ce sont souvent elles et les citoyens solidaires qui apportent les services minimums pour garantir la survie et la dignité des personnes exilées.

    Face aux constats préoccupants dressés par ce rapport de l’Observatoire et l’ensemble des témoignages recueillis par nos associations et leurs partenaires, nous demandons aux pouvoirs publics de mettre fin aux entraves qui empêchent l’action quotidienne de centaines de citoyens, collectifs et associations de la solidarité de venir en aide aux personnes exilées.

    https://www.youtube.com/watch?v=2kamg92ljws&t=5s

    https://www.lacimade.org/presse/letat-doit-cesser-dentraver-la-solidarite-avec-les-personnes-exilees-aux-f
    #France #criminalisation_de_la_solidarité #Hautes-Alpes #frontière_sud-alpine #Alpes_Maritimes #Briançonnais

    • Au mépris des droits. Enquête sur la répression de la solidarité avec les personnes éxilées aux frontières

      La nouvelle enquête de l’Observatoire des libertés associatives sort ce 18 novembre 2024. Ce quatrième rapport met l’accent sur les répressions subies par les associations de soutien aux personnes exilées aux trois frontières franco-britannique, franco-italienne et franco-espagnole.

      La répression qui touche les organisations et militant·es qui portent assistance aux personnes exilées est de plus en plus dénoncée publiquement, comme en témoignent les débats autour du « délit de solidarité » ces dernières années. Ce quatrième rapport de l’Observatoire des libertés associatives a cependant souhaité dépasser l’unique criminalisation juridique en s’intéressant à toutes les formes ordinaires d’entraves.
      En se concentrant sur les frontières franco- britannique, franco-italienne et franco-espagnole, ce travail cherche à saisir la variation des relations avec les pouvoirs publics selon les territoires. A partir d’une vingtaine d’entretiens semi-directifs et d’archives associatives il permet d’établir une typologie des différents faits d’entrave à la solidarité aux frontières :

      1 la criminalisation et les entraves juridiques à l’aide aux personnes exilées,
      2 les attaques discursives et atteintes à la légitimité des acteurs solidaires,
      3 le harcèlement et les violences policières,
      4 les atteintes matérielles et financières
      et enfin 5 les tentatives d’ostracisation et les attaques à la capacité d’action collective.

      Ce faisant, ce rapport donne à voir la diversité des entraves, souvent à la limite de la légalité, auxquelles sont confrontées les associations de solidarité avec les personnes migrantes.

      https://www.lacoalition.fr/Au-mepris-des-droits-Enquete-sur-la-repression-de-la-solidarite-avec-les

      #rapport

  • Torna in Italia, con visto di ingresso, “A”, rifugiato sudanese respinto nel 2018

    “A” arriva in Italia oggi, 25 dicembre, con un volo di linea e un regolare visto di ingresso ottenuto nell’ambito del procedimento giudiziale, dopo essere rimasto 6 anni privo di ogni forma di protezione. Così ha deciso il Tribunale Civile di Roma. Ecco la storia raccontata dai suoi avvocati e avvocate. Esiste infatti un diritto che non può essere bloccato dai “respingimenti collettivi”.

    Era stato riportato in Libia insieme a più di 270 persone dal mercantile Asso 29 con il
    sostegno dalle autorità italiane. Il Tribunale Civile di Roma ha riconosciuto la illegittimità di questa condotta, stabilendo il diritto di «A» a entrare in Italia.

    Questo arrivo ha un eccezionale significato simbolico: rende effettivo il diritto di asilo sancito dalla Costituzione, sistematicamente violato dalle pratiche di respingimento nel Mediterraneo dove le autorità italiane, anche con la complicità di società private, ostacolano l’arrivo via mare di coloro che cercano protezione in Europa.

    «A» faceva parte di un gruppo di oltre 270 persone respinte illegalmente in Libia tra il 30 giugno e il 2 luglio 2018 tramite il mercantile italiano Asso 29 di proprietà della Augusta Offshore, con sede a Napoli. L’episodio è stato eseguito su ordine e con il coordinamento delle autorità italiane operanti in Libia. Il Tribunale civile di Roma ha accertato la dinamica illecita del respingimento, avvenuto in violazione dei princìpi sanciti dalla giurisprudenza delle corti internazionali che avevano già condannato l’Italia per quanto accade nel Mediterraneo. L’intercettazione dei migranti e il successivo respingimento illegittimo – ha inoltre accertato il Tribunale – sono il risultato del contributo logistico, di supporto e coordinamento fornito delle autorità italiane. Questa condotta ha quindi violato le “obbligazioni positive” che impongono agli Stati di prevenire atti di tortura o trattamenti inumani.

    Durante le operazioni di salvataggio, le autorità intervenute e i comandanti delle navi coinvolte devono sempre garantire che i naufraghi siano sbarcati in un luogo sicuro, indipendentemente da chi coordini effettivamente le attività di soccorso. Nel caso della Asso 29, infatti, questo principio non viene meno neppure se intervengono le autorità libiche o se la richiesta di soccorso proviene da esse, come già affermato dalla Corte di Cassazione nella sentenza sul caso della Asso 28 (della medesima società armatrice).

    L’arrivo di «A» è il risultato di una battaglia legale che ha portato il Tribunale di Roma a ribadire un principio fondamentale: le persone respinte devono vedersi reintegrato il loro diritto all’asilo mediante la possibilità di entrare materialmente in Italia e presentare la domanda di protezione internazionale. Solo così si può evitare il prodursi di uno svuotamento degli obblighi di protezione. Il caso è stato seguito da un ampio collegio difensivo () dell’Asgi con il sostegno del progetto Oruka1 dell’associazione e del Josi&Loni Project. Insieme queste associazioni hanno ricostruito e documentato l’evento e sono riuscite a ottenere finalmente giustizia, seppure le sentenze siano state appellate. Ancora molte delle persone respinte si trovano fuori dall’Unione europea senza alcuna forma di protezione.
    (
    ) Di cui fanno parte i seguenti avvocati: Giulia Crescini, Cristina Laura Cecchini, Lucia Gennari, Luca Saltalamacchia, Salvatore Fachile, Ginevra Maccarrone, Loredana Leo.

    DICHIARAZIONI DELLE LEGALI E DELLE ASSOCIAZIONI

    “Il Tribunale di Roma con le decisioni sul caso Asso 29 ha messo in luce la palese illegittimità di quello che è tutt’altro che un caso isolato. Ogni giorno nel Mediterraneo le autorità italiane realizzano un contributo fondamentale affinché le persone vengano intercettate e riportate in Libia spesso con la collaborazione di attori privati che realizzano la condotta materiale illecita di riconsegnare le persone in fuga alle autorità libiche”, hanno affermato Cristina Laura Cecchini e Lucia Gennari del progetto Sciabaca e Oruka di Asgi.

    “Senza la fondamentale attività di ricostruzione e documentazione dei fatti del JL project e dei suoi attivisti non sarebbe stato possibile fare giustizia. Questo ci ricorda come i diritti delle persone, soprattutto nel Mediterraneo, necessitano di quella fondamentale attività di monitoraggio e documentazione che oggi le autorità italiane vorrebbero ostacolare anche attraverso la criminalizzazione delle organizzazioni umanitarie che operano i soccorsi in mare” aggiungono Giulia Crescini e Ginevra Maccarrone del collegio difensivo. “«A»è il primo ad ottenere giustizia. Il primo tra oltre seicento persone che il JL Project ha rintracciato e identificato come vittime di respingimenti illegali nei lager libici compiuti dal governo italiano. Il suo arrivo, oggi, è un meraviglioso inizio”, commenta Sarita Fratini del JL Project.

    La condotta tenuta dallo Stato italiano, dall’armatore e dal capitano della nave ha determinato la violazione di numerose norme di diritto interno, internazionale e comunitario e dei diritti fondamentali dei cittadini stranieri sottoposti a rimpatrio. Come è emerso nell’ambito del procedimento le autorità italiane hanno determinato l’intercettazione di persone in fuga dalla Libia e hanno fornito un contributo essenziale che ha determinato il respingimento operato dal Comandante della nave Asso 29 che ha ricondotto i migranti nel porto di Tripoli. Le autorità italiane, attraverso una serie concatenata di comportamenti illegittimi, hanno reso possibile il respingimento. Tali condotte sono state realizzate nonostante la piena consapevolezza degli abusi e delle violazioni sistematiche che avvengono nei centri di detenzione libici e del rischio di refoulement nel Paese di origine a cui i migranti sono esposti in Libia.

    Infatti tra il 30 giugno e il 2 luglio 2018 con il materiale sostegno delle autorità italiane, la “guardia costiera libica” per mezzo di una delle motovedette fornitegli dall’Italia ha effettuato una serie di intercettazioni in mare. Nel corso delle operazioni coordinate dalle autorità italiane era presente anche la Nave Duilio che, nonostante il sovraffollamento della motovedetta libica e le condizioni meteo in arrivo decideva di non effettuare il soccorso per non portare le persone in Italia. A seguito dell’avaria della motovedetta libica la nave Caprera della Marina Militare ordinava alla Asso 29 di intervenire. Tutte le persone salite a bordo della nave della società privata venivano ricondotte in Libia. Per tali motivi e per gli specifici diritti e obblighi violati, la situazione è stata dichiarata illegittima dal Tribunale di Roma e ha portato all’accertamento del diritto all’ingresso di «A».

    Quanto avvenuto il 25 dicembre a Fiumicino è facilmente comparabile con quello che ha portato la Corte europea dei diritti dell’uomo a condannare l’Italia nel caso Hirsi Jamaa e altri. Si tratta di una situazione estremamente comune ed ancora oggi tristemente attuale nel Mediterraneo dove quotidianamente persone intercettate vengono respinte in Libia con il supporto fondamentale dell’Italia.

    Il diritto di ingresso sul territorio come presupposto necessario per l’esercizio del diritto di asilo. Il respingimento ha in primo luogo determinato l’impossibilità per i cittadini stranieri di chiedere asilo, in violazione della Convenzione di Ginevra e dell’articolo 10 della Costituzione italiana. La limitazione della libertà di circolazione ha infatti come diretta conseguenza il mancato accesso alla protezione internazionale e all’asilo. Il presupposto necessario del diritto di asilo è evidentemente il diritto di accesso al territorio che è stato negato ai cittadini stranieri attraverso il respingimento in questione.

    Il divieto di respingimenti collettivi. Per la dinamica del respingimento è evidente che in nessun momento le autorità italiane, seppur responsabili dell’operazione, hanno condotto un’analisi della situazione individuale dei cittadini stranieri per valutare l’esistenza di rischi connessi al rimpatrio. L’assenza di questa valutazione determina la violazione del divieto di respingimenti collettivi stabilito dall’articolo 4 del protocollo addizionale 4 alla Convenzione europea per i diritti umani e dell’articolo 19 del Testo unico sull’immigrazione che vieta il rimpatrio verso uno Stato in cui la persona rischia di subire torture o persecuzioni. Oltre ai rischi corsi in Libia, le autorità italiane avrebbero dovuto valutare anche i rischi connessi a un eventuale rimpatrio dalla Libia all’Eritrea, Paese di origine dei ricorrenti. Inoltre occorre tenere presente che il respingimento collettivo verso uno Stato come la Libia, impedisce alla radice qualunque accesso alla giustizia e qualunque diritto a vedere la propria posizione esaminata in maniera effettiva da un organo indipendente.

    La violazione del divieto di tortura e trattamenti inumani e degradanti. Come dimostrato dalle vicende dei ricorrenti, il respingimento ha determinato la loro esposizione al rischio di tortura e trattamenti inumani e degradanti, vietati dall’articolo 3 della Convenzione europea dei diritti dell’uomo. Nel momento in cui è avvenuto il respingimento, erano ben note le condizioni a cui sarebbero stati sottoposti i naufraghi al loro ritorno in Libia. In proposito, la Corte europea dei diritti umani ha chiarito, nella sentenza del caso Hirsi Jamaa, come la proibizione della tortura sia assoluta e inderogabile: le istanze di controllo della migrazione o le eventuali situazioni di emergenza non legittimano in alcun modo condotte che espongono le persone a tali rischi.

    Il diritto a essere condotti in un luogo sicuro (POS). Le norme internazionali relative al diritto del mare (UNCLOS, Convenzione SAR, Convenzione SOLAS) stabiliscono che i soggetti coinvolti in un soccorso – in questo caso Stato italiano, armatore e capitano della nave – si liberano della loro responsabilità solo conducendo le persone soccorse in un “luogo sicuro”. A questo obbligo corrisponde lo speculare diritto delle persone soccorse. La nozione di luogo sicuro non è limitata alla sola protezione fisica delle persone, ma comprende anche il rispetto dei loro diritti fondamentali, come stabilito dalla Risoluzione 1821 del 2011 del Consiglio d’Europa. Il luogo è quindi da intendersi sicuro ove non sussista il rischio che la persona sia soggetta a tortura, trattamenti inumani e degradanti, dove non è a rischio la sua vita e la sua libertà. Alla luce di questa definizione, Tripoli non può in alcun modo essere considerato un posto sicuro per i cittadini stranieri: sono infatti note le dinamiche sistematiche e istituzionali di detenzione arbitraria, tortura ed estorsione.

    I fatti del 2018. «A» era arrivato nel Paese dopo aver lasciato il Sudan, nel tentativo di trovare protezione. In Libia, tuttavia, ha subìto abusi e gravi violazioni dei propri diritti. Il 30 giugno 2018 aveva così deciso di partire, sperando di riuscire a giungere in Europa e ottenere finalmente protezione.
    Dopo circa un giorno in mare, il gommone sul quale «A» era imbarcato aveva iniziato a mostrare segni di cedimento e la navigazione si era fatta estremamente difficoltosa. Una delle persone a bordo era riuscita a contattare via radio la Guardia costiera italiana e a chiedere soccorso. Le autorità italiane non erano intervenute direttamente nonostante fosse presente in mare anche la nave Duilio della Marina Militare che avrebbe potuto effettuare il soccorso. Al contrario, si erano messe in contatto con la motovedetta libica Zuwarah, che aveva raggiunto il gommone quando questo era già affondato. La Zuwarah aveva operato il salvataggio dellɜ 18 superstiti, tra lɜ quali «A», coadiuvata dall’elicottero della Marina militare italiana Eliduilio.

    Con il supporto e il coordinamento delle autorità italiane la Zuwarah, donata ai libici dall’Italia, aveva portato a termine ulteriori intercettazioni con un conseguente incremento del numero di persone a bordo della motovedetta (262 secondo il resoconto della stessa Augusta Offshore nel corso del giudizio). La motovedetta libica, a causa del sovraffollamento e delle condizioni meteomarine avverse, non poteva proseguire la navigazione. Le autorità italiane a bordo della nave militare Caprera, di stanza nel porto di Tripoli, diedero istruzione al comandante della Asso 29 di prestare assistenza alla Zuwarah. L’imbarcazione privata era in quel momento sulla rotta che da Tripoli la conduceva alla piattaforma petrolifera Bouri Field, tra le più grandi del Mediterraneo.

    La Asso Ventinove giunse sul posto, dove era presente anche la nave della Marina Militare italiana di stanza a Tripoli “Duilio”, che a sua volta agiva seguendo le indicazioni provenienti dalla Marina italiana. I passeggeri furono così trasferiti sull’imbarcazione privata. Quando le operazioni di trasbordo si conclusero, la Asso Ventinove si diresse verso Tripoli, trascinando a rimorchio anche la motovedetta libica. A bordo della Asso Ventinove salì anche un ufficiale libico, che, alla presenza del capitano della nave, comunicò ai naufraghi che se non avessero protestato sarebbero stati condotti in Italia. L’ufficiale, per tutta la traversata, si occupò dell’organizzazione dei naufraghi. Il 2 luglio la nave arrivò dinanzi al porto di Tripoli dove consegnò lɜ naufraghɜ alle autorità libiche che li condussero a terra su imbarcazioni più piccole. La Asso Ventinove, terminati i trasbordi, riprese la sua rotta originaria.

    Dal procedimento giudiziale sono emerse le seguenti indiscutibili circostanze:

    - Le intercettazioni dei naufraghi da parte dell’autorità libica sono il risultato dell’attività di supporto e coordinamento delle autorità italiane. Sono le stesse che hanno effettivamente rintracciato le imbarcazioni in distress e che, nonostante la vicinanza, hanno scientemente deciso di non intervenire facilitando l’arrivo della motovedetta libica per evitare di essere costrette a portare le persone in Italia.
    - La #Asso_29 è intervenuta su richiesta delle autorità italiane che, come quotidianamente accade nel Mediterraneo, forniscono istruzioni dichiarando formalmente di agire “per conto” delle autorità libiche.
    - Le autorità italiane avrebbero dovuto intervenire in adempimento alle obbligazioni positive imposte dalla legge ed evitare che le persone fossero riportate in Libia.

    Cosa accadde ai naufraghi ricondotti in Libia? Dopo lo sbarco «A» e le altre persone respinte furono arbitrariamente detenute in diversi centri: Tarik Al Sikka, Zintan, Tarik Al Matar, Gharyan. Tutti – uomini e donne – furono sottopostɜ a condizioni di vita atroci: sovraffollamento, cibo e acqua insufficienti, condizioni igieniche drammatiche e scarse possibilità di uscire all’aria aperta. In queste condizioni furono maltrattatɜ, abusatɜ, fu loro estorto denaro, assistettero a omicidi e torture.

    https://www.pressenza.com/it/2024/12/torna-in-italia-con-visto-di-ingresso-a-rifugiato-sudanese-respinto-nel-2

    #justice #Italie #refoulement #Libye #pull-back #migrations #réfugiés #asile #Méditerranée #réfugiés_soudanais #refoulements_collectifs #illégalité #sauvetage #port_sûr #Asso_28 #gardes-côtes_libyens #Hirsi_Jamaa #droit_d'asile

  • Vivere la marginalità nel #cambiamento_climatico: un reportage nella #bologna alluvionata
    https://scomodo.org/vivere-la-marginalita-nel-cambiamento-climatico-un-reportage-nella-bologna-

    Abbiamo incontrato residenti e attraversato una parte della città dopo quarantasei giorni dal weekend in cui è caduta, in dodici ore, la quantità di pioggia prevista in due mesi L’articolo Vivere la marginalità nel cambiamento climatico: un reportage nella Bologna alluvionata proviene da Scomodo.

    #Ambiente #alluvione #Emilia-Romagna #italia #marginalità #territori

  • Rimpatri “volontari” dalla Libia? Non con i soldi italiani. Il ricorso contro Oim e Farnesina

    Diverse realtà chiedono la sospensione dell’uso di quasi un milione di euro per i rimpatri cosiddetti volontari da parte del ministero degli Esteri. “Si nascondono espulsioni mascherate che violano il principio di #non-refoulement e gli obblighi di protezione di minori e persone sopravvissute a tratta, tortura e violenza di genere”. L’attività dell’Organizzazione internazionale per le migrazioni.

    L’appuntamento è per l’8 gennaio 2025: è la data dell’udienza cautelare davanti al Tar del Lazio per il ricorso presentato da una serie di organizzazioni (Asgi, ActionAid, A Buon Diritto, Lucha y Siesta, Differenza Donna, Le Carbet e Spazi Circolari) contro il nuovo finanziamento del ministero degli Esteri all’Organizzazione internazionale per le migrazioni (Oim) per i programmi di “#rimpatrio_volontario_assistito” dalla Libia verso i Paesi di origine.

    Il Tribunale amministrativo dovrà esprimersi sulla richiesta di sospensione in via cautelare dell’uso dei fondi. Quasi un milione di euro per i rimpatri cosiddetti volontari dietro cui, per le organizzazioni, “si nascondono espulsioni mascherate che violano il principio di non-refoulement e gli obblighi di protezione di minori e persone sopravvissute a tratta, tortura e violenza di genere”.

    Il finanziamento al centro del ricorso ammonta a 970mila euro per 24 mesi, dal primo luglio 2024 al 30 giugno 2026. I fondi fanno parte di un totale di sette milioni stanziati per il “Multi-sectoral support for vulnerable migrants in Libya”, realizzato da Oim attraverso le risorse del Fondo migrazioni della Farnesina.

    Tra i risultati previsti c’è appunto il rimpatrio di 820 migranti vulnerabili dalla Libia verso i Paesi di origine: meno di 1.200 euro a testa. Un altro milione e mezzo (1.480.000 euro) viene stanziato per la “reintegrazione”.

    Le attività promosse attraverso il Fondo migrazioni “devono rispettare le norme europee e internazionali in materia di diritti fondamentali”.

    C’è un ma. “Molti migranti in Libia, in particolare quelli nei centri di detenzione, non sono in grado di prendere una decisione veramente volontaria di rimpatrio in conformità con il diritto e gli standard internazionali sui diritti umani, incluso il principio del consenso libero, preventivo e informato”, si legge in un rapporto del 2022 dell’Ufficio dell’Alto commissario delle Nazioni Unite per i Diritti umani (Ohchr), “Nowhere but Back” (https://www.ohchr.org/en/documents/reports/nowhere-back-assisted-return-reintegration-and-human-rights-protection-migran).

    Sulle violazioni dei diritti umani in Libia -detenzione arbitraria, tortura, maltrattamenti, violenze sessuali, sparizioni forzate, estorsioni- si versano poi da ancor più anni fiumi di inchiostro.

    “I migranti sono spesso costretti ad accettare il rimpatrio assistito”, si legge ancora. Anche perché “viene loro di fatto negato l’accesso a percorsi di protezione sicuri e regolari, incluso l’asilo”. Condizioni che insomma creano “un ambiente coercitivo che è spesso incoerente con la libera scelta”, scrivono le Nazioni Unite.

    Anche l’Organizzazione internazionale per le migrazioni fa parte del sistema delle Nazioni Unite. Nella proposta di progetto del 2024, quella finanziata con i fondi governativi al centro del ricorso, Oim scrive che “solo nel 2023, 9.370 migranti sono stati supportati per tornare in 26 Paesi di origine in Africa e Asia attraverso il programma Vhr dell’Oim Libia”.

    Il 43% “era in stato di detenzione al momento della loro identificazione e supporto e quasi il 7% era vittima di tratta”. Secondo i rapporti semestrali dell’Oim ottenuti con istanze di accesso civico generalizzato al ministero degli Esteri, tra il settembre 2021 e luglio 2024 sono state rimpatriate in tutto 1.826 persone: in Bangladesh e Ciad ma anche in Pakistan, Benin, Guinea Bissau, Sri Lanka, Congo, Iraq.

    Almeno 450 di loro (ma non tutti i report sono omogenei e contengono gli stessi dati nei differenti periodi) erano detenute in centri di detenzione prima del ritorno nei Paesi di origine. Vengono rimpatriate donne, minori, persone sopravvissute a tratta e a tortura e con ulteriori vulnerabilità. Non si sa quali siano i centri di detenzione libici né le località da cui vengono eseguiti i rimpatri.

    E ancora. Nel progetto precedente, implementato tra settembre 2017 e aprile 2021, il finanziamento totale ammontava a 20 milioni dal cosiddetto “Fondo Africa”, di cui 11 per rimpatri e reintegrazione di 20mila persone: 550 euro a testa. Torneranno “a casa loro” -c’era il Covid-19 in mezzo- in 8.928: 7.162 uomini e 1.766 donne; 6.827 persone vengono dai centri di detenzione libici: il 76,5%.

    Tra i rimpatriati ci sono 117 minori, 59 vittime di tratta, 202 casi medici. Tra le nazionalità principali delle persone rimpatriate figurano la Nigeria, il Mali, la Somalia e l’Eritrea, Paesi –scrivono le associazioni ricorrenti– “in cui il rimpatrio, in assenza di adeguate garanzie, rischia di violare il principio di non-refoulement”.

    “A essere rimpatriate sono soprattutto donne sottoposte a tratta di esseri umani”, dice ad Altreconomia Simona Ammerata della casa delle donne e centro antiviolenza romano Lucha y Siesta. “Donne che sono andate via da Paesi dove esiste una questione legata alla violenza di genere drammatica e profonda. Un buon numero di rimpatri avviene dai centri di detenzioni libici: così diventa l’unico modo per sottrarsi alla detezione arbitraria, alla violenza sessuale, alla tortura. A tutti gli abusi che avvengono sia nei centri di detenzione sia in generale in Libia”.

    È forte “la coercizione”, forte la “violenza diffusa e strutturale”: il rimpatrio, aggiunge Ammerata, “non può essere definito volontario. Che effetto ha su donne o persone sottoposte a violenza basata sul genere? I programmi di reintegrazione prevedono perlopiù piccoli contributi economici che incidono sul piano personale, con cui magari aprire un negozio di parrucchiera. Ma non sul contesto in cui sono discriminate in modo strutturale, hanno scarso accesso a reddito, lavoro e diritti civili e sociali. I programmi di rimpatrio si collocano all’interno delle politiche di esternalizzazione che bloccano la possibilità di arrivare in Europa e vanificano la migrazione come strategia di fuoriuscita dalla violenza che molte donne adottano come possibilità di sottrazione e sopravvivenza”.

    https://altreconomia.it/rimpatri-volontari-dalla-libia-non-con-i-soldi-italiani-il-ricorso-cont

    #Libye #Italie #renvois #expulsions #rapatriements #rapatriements_volontaires #OIM #IOM #aide_financière #externalisation #migrations #réfugiés #justice #réintégration #femmes #violence

  • #Externalisation_de_l’asile : une coopération au mépris de la #protection_internationale et de l’#état_de_droit

    Les velléités anciennes des États européens d’externaliser le traitement des demandes d’asile se sont
    récemment concrétisées à travers les « #accords » #Royaume-Uni/#Rwanda et #Italie/#Albanie. Alors que l’initiative britannique a été abandonnée, celle de l’Italie est temporairement bloquée. Après l’annulation des deux premiers transferts d’exilés dans les camps en Albanie et dans l’attente de la décision de la Cour de cassation de Rome sur le recours du gouvernement italien, celui-ci a rappelé le personnel mobilisé sur place.

    Ces #expérimentations, que l’application du Pacte européen sur la migration et l’asile pourrait favoriser, se
    heurtent pour l’instant au droit. Malgré ces revers et leur coût exorbitant, elles suscitent un engouement décomplexé des responsables européens qui ne se cachent plus de vouloir repousser hors de leurs territoires les personnes en demande de protection internationale.

    La médiatisation et l’instrumentalisation de ces feuille- tons politico-juridiques normalisent les violations des droits des exilé·e·s, mais aussi du #droit_international qui les définit et de la hiérarchie des normes qui les garantit, face à une #souveraineté_nationale prétendument bafouée. De même, dans les pays « tiers » parfois autoritaires, les « #partenariats » migratoires conclus par l’Europe contribuent à délégitimer et irrégulariser les personnes exilées, au mépris des droits.

    L’absence de transparence et la rhétorique hypocrite, souvent humanitaire, accompagnant l’externalisation des politiques migratoires européennes ont pu donner l’illusion d’un rempart préservant le #droit_d’asile. Qu’elles concernent explicitement l’asile ou non, celles-ci engendrent pourtant non seulement l’érosion de la protection internationale, mais aussi le délitement de l’état de droit, en Europe comme au-delà.

    https://migreurop.org/article3304.html
    #externalisation #asile #migrations #réfugiés #Migreurop #pays_tiers