• Three women stabbed by masked group at anti-abortion protest in Chile

    Three women who were protesting in favour of free, safe and legal abortion have been stabbed in Chile.

    The women and a police officer were attacked by a masked group of people wearing hoods in the capital of Santiago on Wednesday.

    The individuals received medical attention but their injuries were not life-threatening. One of the women was injured in the stomach and the two others in the legs.

    Around 40,000 women descended on the city to march, holding signs reading: “Women marching until we are free” and “The rich pay for it, the poor bleed out.”

    People who attended the protests said anti-abortion extremists are responsible for the stabbings but no suspects have been arrested.

    Ale Silva, a resident of Santiago who is pro-abortion, told Newshub the group were men from a far-right group.

    “It very easily could have been me or any of my friends. They were targeted because they were women and were marching, as it so usually happens... pro-lifers stabbing people, the irony,” she said.

    She claimed the Chilean media ignored the attack – the country’s chiefly right wing media initially did not cover the stabbings.

    While a small far right group known as the Social Patriot movement claimed responsibility for the counter-protest, they denied being involved in the stabbings.

    They instead attributed the violence to “anarcho-feminists”.

    A spokesperson for Mesa de Accion por el Aborto – one of the groups leading the struggle for access to free abortion in the country – branded the stabbings “terrorism”.

    “This is terrorism. I don’t want to call it any other way. When a group wants to intimidate another to keep them from expressing their ideas freely,” Macarena Castaneda said.


    https://www.independent.co.uk/news/world/americas/santiago-anti-abortion-women-stabbed-chile-protest-a8469786.html
    #avortement #Chili #it_has_begun #IVG #anti-avortement #résistance #manifestation #femmes #droits_des_femmes

  • Les anti-IVG ciblent les jeunes femmes grâce aux publicités sur Facebook
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/07/11/les-anti-ivg-ciblent-les-jeunes-femmes-grace-aux-publicites-sur-facebook_532

    « Je suis détruite à l’intérieur », « Je n’ai plus aucune pensée positive », « Même si les années passent (10 ans !)… je ne pense qu’à ça ! » : parmi les contenus sponsorisés par la page Facebook intitulée « IVG : vous hésitez ? Venez en parler ! », les témoignages se suivent et se ressemblent, dressant le portrait de femmes dépressives depuis leur avortement.

    Et pour cause : cette page est une extension, sur les réseaux sociaux, du site IVG. net, fondé par un couple de militants catholiques anti-avortement férus de numérique.

    En décembre 2016, Le Monde racontait déjà la manière dont Marie Philippe et René Sentis étaient parvenus à hisser IVG. net dans les premiers résultats de recherche Google pour les mots-clés « IVG » ou « avortement », devant le portail officiel IVG. gouv.fr, avec force publicités et travail sur le référencement de leur site.
    Cibler les jeunes femmes

    Depuis, Google a supprimé la possibilité de faire de la publicité sur cette thématique en France. Marie Philippe s’est donc concentrée sur un nouveau moyen de diffusion : cette page Facebook « IVG : vous hésitez ? Venez en parler ! ».

    La raison est simple : sur Facebook, il est possible de sponsoriser des contenus, de même que de les cibler en direction d’une audience bien précise, à partir de critères démographiques par exemple. En l’occurrence, ici, les jeunes femmes.

    Sur les douze témoignages sponsorisés le 4 juillet, neuf sont présentés comme provenant de femmes ayant moins de 25 ans lorsqu’elles ont appris leur grossesse. Dont une mineure.
    En réalité, ces photographies sont la plupart du temps issues de banques d’images

    Ces témoignages sont presque toujours accompagnés de photographies, qui, au premier abord, laissent croire qu’elles représentent les femmes citées. En réalité, ces photographies sont la plupart du temps issues de banques d’images. C’est ainsi qu’après une recherche dans ces banques, nous avons retrouvé les photographies en question. Elles étaient associées aux mots-clés suivants « adolescente en dépression », « adolescente en pleurs » ou encore « maux de tête ».

    #IVG #facebook #zuckerberk #catholicisme

  • Violences gynéco : des étriers à l’épisio, un rapport douloureux - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2018/06/28/violences-gyneco-des-etriers-a-l-episio-un-rapport-douloureux_1662694

    Une enquête du Haut Conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes, publiée ce vendredi, met en lumière le sexisme dans le suivi gynécologique et obstétrical. Des cabinets d’examen aux plus hautes instances, les dysfonctionnements persistent.

    Présentez un spéculum vaginal à un homme. Demandez-lui de le toucher, puis de dire ce qu’il ressent. « C’est primitif, effrayant, froid », s’exclame l’air médusé l’un d’entre eux dans le documentaire Paye (pas) ton gynéco, réalisé par Nina Faure (1). L’objectif du court-métrage : mieux faire entendre la voix des femmes victimes de violences gynécologiques et demander des explications aux représentants de la profession. Et là, on n’est pas déçu, quand un ponte affirme que « non, un toucher vaginal n’est pas invasif » ou lorsqu’un gynéco après une auscultation prend la tension (plutôt basse) de la patiente en s’exclamant : « Hé ben, je vous excite pas des masses. » Tellement délicat. Tellement vrai ? Ce docu, disponible depuis le 27 juin, tombe à pic alors que le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (#HCE) saisi par la secrétaire d’Etat à l’Egalité publie ce vendredi un rapport intitulé : « Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical. Des remarques aux violences, la nécessité de reconnaître, prévenir et condamner le sexisme ». Compilant des remarques faites à des parturientes - c’est-à-dire des femmes en train d’accoucher - ou patientes (du style « Vous avez mal pendant les rapports ? Mettez-y un peu du vôtre »), les 170 pages de cet état des lieux assorti de préconisations sont le fruit de neuf mois d’une enquête très attendue après la polémique qui monte depuis près de cinq ans.

    Lancé sur Twitter en 2014, le hashtag #PayeTonUtérus a fait affleurer plus de 7 000 témoignages de femmes en vingt-quatre heures. Dans la foulée, en 2015, le blog « Je n’ai pas consenti » recense une centaine de témoignages de patientes ayant subi des actes non consentis dans un cadre médical.

    Scandale, toujours cette année-là : des documents de la faculté de médecine de l’université Lyon-Sud révèlent qu’il est attendu, dans le cadre de leur formation, que les étudiants pratiquent des touchers vaginaux sur des patientes « endormies », sans leur consentement donc. Depuis, les témoignages n’ont cessé de se multiplier sur ces violences qui méritent d’être reconnues pour mieux être combattues. L’an passé, le Tumblr et la page Facebook « Paye ton gynéco » se sont créés simultanément, recensant des « témoignages de sexisme et/ou de violences gynécologiques/obstétricales ». Un pic est atteint l’été dernier lorsque la secrétaire d’Etat en charge de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène #Schiappa, s’insurge contre le taux exorbitant (et en fait surévalué par la secrétaire d’Etat) d’#épisiotomies pratiquées lors des accouchements : tempête sur les réseaux sociaux.

    C’est dire s’il était temps qu’une enquête au-dessus de tout soupçon fasse le point. Mette au jour toutes ces fois « où les femmes ne sont pas considérées comme des êtres pensants et vivants mais seulement comme des corps » par le monde médical, comme l’explique Margaux Collet, corapporteure de ce travail qui recommande au gouvernement de réaliser la première enquête de santé publique dédiée au suivi gynécologique. Il souligne aussi la nécessité de renforcer la formation initiale et continue des professions médicales et paramédicales en matière de bientraitrance, de respect du consentement et de dépistage des violences sexistes et sexuelles ou encore de faciliter et améliorer les procédures de signalements lorsque violence il y a eu.

    En attendant, zoom sur quelques points de ce rapport.

    Accouchement : episio, c’est toujours trop

    Le chiffre évoqué l’été dernier par Marlène Schiappa avait fait l’effet d’une bombe : 75% de taux d’épisiotomies en France ? « Foutaises ! » avaient scandé les organisations représentatives des gynécologues-obstétriciens. Selon le dernier rapport de l’Institut national de la santé et de la recherche médiale (Inserm), cette intervention clinique - une incision du périnée sur quelques centimètres effectuée pour agrandir la taille de l’orifice vulvaire et faciliter l’expulsion du bébé - concerne 20% des accouchements par voie basse. Ce taux atteint 34,9% pour les primipares (premier accouchement) et descend à 9,8% pour les multipares. Oui mais problème : c’est encore beaucoup trop. Car cette « routine » dite « préventive » ne diminuerait en rien les possibilités de déchirures graves et entraîne des complications non négligeables (pertes importantes de sang, infection). En 2005, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français avait même confirmé l’absence de bénéfices de cette pratique. Certaines maternités ont réduit drastiquement la pratique. C’est le cas du centre hospitalier de Besançon et son fameux 0,3% de taux d’épisiotomies, malgré sa spécialisation dans « l’accueil de grossesses pathologiques et à grands risques ». D’autres en revanche frôlent encore les 45%. Et surtout, sans prévenir en amont les premières concernées. Selon le HCE, une femme sur deux « déplore un manque (16%) ou l’absence totale d’explication (31%) sur le motif de l’épisiotomie ».

    Absence de consentement : violences ordinaires

    Refuser de poser un stérilet à une nullipare (qui n’a jamais eu d’enfant) en bonne santé. Introduire un spéculum sans informer la patiente en amont. Palper les seins sans demander l’autorisation. Imposer la position du décubitus dorsal (allongée sur le dos, les pieds dans les étriers) pour un examen gynécologique sans même proposer la position latérale (qui existe). Réaliser un frottis sur des femmes jeunes, au premier rendez-vous, sans nécessité médicale. Pratiquer une épisiotomie sans l’accord explicite de la femme qui accouche. Puis la recoudre légèrement plus serrée, de manière à rendre plus étroit le canal vaginal (le fameux « point du mari »)…

    Les témoignages recueillis par le Haut Conseil à l’égalité recouvrent une multitude de pratiques mais soulèvent une unique problématique : celle des violences ordinaires. Celle du mépris pour le consentement, aussi. Il y a bien la fameuse loi Kouchner de 2002, qui formule « qu’aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé » du patient. Mais dans les faits, la parole des femmes est trop souvent bafouée par les professionnels de santé. Mais comment leur apprendre à entendre une patiente dire « non, je ne veux pas » ? La question se pose quand on sait que, en moyenne, une femme va avoir 50 consultations gynécologiques et obstétricales au cours de sa vie (#frottis réguliers, renouvellement de #contraception, #IVG…).

    Instances : que d’hommes, que d’hommes

    Bien sûr, si les témoignages de #femmes mal traitées, mal respectées ou mal informées affluent, nul ne songerait à jeter l’opprobre sur celles et ceux qui accompagnent les patientes et parturientes. Un monde d’ailleurs largement féminin.

    Les hommes ne représentent que 2,6% des sages-femmes. Les femmes sont majoritaires (94%) au sein de la gynécologie médicale. Et depuis peu, la #gynécologie-obstétrique est exercée à 51% par des femmes. La parité est donc enfin atteinte.

    Mais c’est au-dessus, là où les impulsions doivent être données ou les sanctions prononcées (lire ci-dessous) que cela se gâte. Près de 90% des membres du Conseil national de l’Ordre des médecins sont des hommes ; ils représentent également 89% des doyens des facultés de médecine ; 74% des membres du bureau du Collège national des #gynécologues et #obstétriciens français et 100% des membres du bureau, du conseil d’administration, des présidents de comité, des présidents et secrétaires des commissions de l’Académie nationale de médecine.

    Autre fait préoccupant, en dépit de l’augmentation importante de la part des femmes dans le secteur médical, les relations entre les deux sexes demeurent empreintes de sexisme : 86% des internes de médecine (95% des femmes et 68% des hommes) déclarent avoir été exposés à du sexisme et près d’un interne sur dix déclare avoir été victime de harcèlement sexuel.

    Avertissements, suspensions, radiations : des plaintes qui se perdent

    C’est peut-être le constat le plus fâcheux relevé par le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes : les violences sexistes (remarques sexistes et/ou à connotation sexuelle, harcèlements, agressions, viols) dans le suivi gynécologique et obstétrical font encore trop peu l’objet de signalements et aboutissent rarement à des sanctions ou condamnations. Qui peut s’en étonner ? L’institution a étudié les 104 plaintes portées devant la chambre disciplinaire nationale de l’Ordre des médecins de 2007 à 2016. Sur l’ensemble des poursuites, seules 29% ont conduit à une radiation du professionnel de santé. Pour le reste, on parle d’avertissement, d’interdiction temporaire d’exercer (d’un mois à trois ans), voire d’absence totale de condamnation (22 %). Des chiffres qui concernent uniquement les femmes qui ont osé porter plainte.

    Et toutes les autres ? Celles qui se sont murées dans le silence ? Qui méconnaissent leur droit ? Qui redoutent l’expertise judiciaire car elle comprend un examen gynécologique ?

    Difficile d’évaluer leur nombre. Mais le HCE est clair sur un point : tant que l’Ordre des médecins et des sages-femmes organisera des réunions de conciliation entre les victimes et leur agresseur, « un nombre conséquent de plaintes ne verront jamais le jour ». Pour rappel : ce mode de médiation est formellement interdit par la convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique. Que la France a ratifiée en 2014.

    Le petit documentaire :
    https://www.youtube.com/watch?v=fsRZ59Urc2I


    Et au détour des commentaires on apprend que Nisand donne des conférences sur la sexualité dans les collèges !!!! À l’aide !

    #santé_publique #sexisme #violences_obstétricales #violences_médicales

  • Un médecin argentin dit qu’il pratiquera l’avortement « sans anesthésie », et se fait virer | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/163319/medecin-argentin-avortement-sans-anesthesie-virer

    Le 14 juin, les députés argentins ont adopté à une courte majorité le projet de loi visant à légaliser l’avortement. Quelques heures plus tard, rapporte le journal colombien El Espectador, un médecin exerçant dans la province de la Rioja, dans le Nord de l’Argentine, a cru bon de poster ce statut sur son compte Facebook : « Avec moi, les avortements se feront sans anesthésie ».

    Aussitôt, les commentaires fusent, et l’auteur initial passe ses publications sous statut privé. Trop tard : des internautes ont eu le réflexe de faire des captures d’écran, et le post devient viral.

    Ce médecin, du nom de Facundo Segovia Barcena, exerce en tant qu’anesthésiste dans un hôpital de la ville de La Rioja. Il est également secrétaire général d’une association regroupant ses confrères de la région. Ou plutôt pourrions-nous écrire au passé : après avoir été informé de ces déclarations, le ministère de la Santé de la province de La Rioja a tout bonnement décidé de virer le praticien « de manière immédiate ». L’institution a même informé l’association et l’Ordre des Médecins des propos qu’avait tenus Barcena.

    #violence_obstétricale #violence_gynécologique #torture #sexisme #IVG

  • Plébiscite historique des Irlandais en faveur de l’avortement

    #femmes #genre #Irlande #votations #avortement #IVG

    Et comme l’a écrit ma collègue Myriam Hussay-Holzschuch sur twitter :

    Au-delà de la victoire (?✊ ?). De la nécessité de l’écriture inclusive. Les Irlandaises - celles qui ont souffert et lutte, celles qui sont mortes - ont été effacées de ce titre.

    https://twitter.com/MHoussayH/status/1000319718023204865
    #écriture_inclusive

    • Qu’attendez-vous de plus du Monde que ce mépris persistant ? Par ailleurs, il y a une autre obscénité dans ce titre, pire encore sans doute : l’Irlande n’a pas voté « en faveur » de l’avortement, mais en faveur du « droit à l’avortement » ce qui n’est pas pareil.

      Mais le droit et la justice, le Monde s’en bas la sous-ventrière de toutes façons

  • Rassemblement pour le droit à l’avortement mercredi 23 mai : femmes d’Irlande, de Pologne et d’ailleurs, unies dans le même combat !
    https://rebellyon.info/Droit-a-l-avortement-laissez-nos-ovaires-19192

    Le 25 mai 2018, un référendum est organisé en Irlande visant à modifier des amendements de la Constitution notamment sur le 8e amendement qui garantit seulement « le droit à la vie » de l’embryon, en tenant compte du « droit égal à la vie de la mère ». Cet amendement rend donc illégal le droit à l’avortement, l’enjeu de ce référendum est donc de permettre enfin aux femmes de disposer de leur corps. Rassemblement mercredi 23 mai à 18h Place de la Comédie.

    #Infos_locales

    / #Rapports_sociaux_de_genre, #Résistances_et_solidarités_internationales, Une

  • Débat sur l’avortement, entre hommes, à la télévision publique polonaise | Euronews
    http://fr.euronews.com/2018/03/29/debat-sur-l-avortement-entre-hommes-a-la-television-publique-polonaise

    La télévision publique polonaise a récemment consacré une partie de son émission de débat à l’avortement en invitant... uniquement des hommes. Aucune femme n’a été conviée à discuter du projet de loi controversé qui interdirait les interruptions de grossesse même en cas de malformations ou maladie génétique du fœtus.

    La Pologne fait partie des pays les plus restrictifs d’Europe en matière d’avortement. La population est divisée sur le sujet et une partie d’entre elle manifeste régulièrement pour dire son opposition aux tentatives du gouvernement de réformer l’accès à l’avortement. La loi actuellement en vigueur remonte à 1993 et permet une interruption de la grossesse en cas de danger pour la vie de la mère ou en cas d’inceste ou de viol.

    Le débat, dont vous pouvez voir une capture d’écran ci-dessus, a été diffusé sur Telewizja Polska dimanche dernier et est encore disponible en VOD. C’est un talk-show hedomadaire qui copie le modèle de deux programmes similaires sur les chaînes privées Plsat et TVN. Plus de la moitié de cet épisode (environ 34 minutes sur l’heure que dure l’émission) a été consacré à l’IVG. Voici les panelistes invités :

    Ryszard Czarnecki, député européen du parti au pouvoir PiS, ancien vice-président du Parlement européen démis de cette dernière fonction en février dernier pour « faut grave » Il avait comparé l’une de ses compatriotes de l’hémicycle de collaboratrice nazie,

    Marcin Kierwinski, représentant du principal parti d’opposition, Plateforme Civique, pro-européen,

    Pawel Bejda, représentant d’un autre parti d’opposition, le Parti du Peuple, démocrate-chrétien et ruraliste,

    Tomasz Rzymkowski membre du mouvement populiste et anti-système de droite Kukiz’15. Parfois critique du gouvernement, ce mouvement est le plus souvent proche des positions du premier ministre Morawiecki,

    Mirosław Suchoń, du parti Nowoczesna ("moderne" en Polonais), une force d’opposition libérale, pro-européenne et fortement critique de l’exécutif,

    Krzysztof Szczerski, Secrétaire d’État chargé des affaires internationales auprès du président de la République de Pologne.

    Ce dernier y fulmine contre les « libéraux de gauche » qui militent pour le droit de « tuer des enfants ». Selon lui, le problème de la démocratie en matière d’avortement réside dans le fait que les fœtus avortés n’ont pas le droit de vote.

    Selon Daniel Tilles, journaliste et historien qui gère les comptes Facebook et Twitter Notes de Pologne souligne que les producteurs de l’émission savaient que le sujet principal du jour serait l’avortement et ont choisi en toute conscience de n’inviter aucune femme. « C’est courant en Pologne ». Il rapporte à Euronews que « le même jour, une seule femme était l’invitée de l’émission concurrente de la chaîne privée TVN quand il y avait trois femmes pour trois hommes dans l’émission de Polsat ».
    Quand les femmes utilisent la dérision pour contre-attaquer

    En janvier, cinq femmes ont décidé de se moquer de ces débats 100% masculins pour parler d’un sujet qui les concerne elles au premier chef. Elles ont donc organisé un faux débat télévisé où elles échangent sur la santé sexuelle des hommes. La discussion porte donc sur les problèmes d’érection et sur le fait que, comme le rapporte Notes de Pologne, le viagra est disponible sans ordonnance dans le pays alors que la pilule contraceptive est soumise à prescription médicale.

    « Je pense que les hommes devraient être protégés du viagra car c’est un médicament extrêmement puissant qui comporte de nombreux effets secondaires » argumente ainsi l’une des invitées. « Une érection est un don de Dieu » lui répond une autre. « Utiliser du viagra interfère avec les plans de Dieu. »

    https://www.youtube.com/watch?v=KzNAA-UYwNw


    #IVG #non_mixité #pologne #domination_masculine #contraception #religion #catholicisme #orthodoxes #christianisme

  • Macron soutiens la lutte contre l’IVG :

    Vous [càd Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille et président de la CEF] avez ainsi établi un lien intime entre des sujets que la politique et la morale ordinaires auraient volontiers traités à part. Vous considérez que notre devoir est de protéger la vie, en particulier lorsque cette vie est sans défense. Entre la vie de l’enfant à naître, celle de l’être parvenu au seuil de la mort, ou celle du réfugié qui a tout perdu, vous voyez ce trait commun du dénuement, de la nudité et de la vulnérabilité absolue. Ces êtres sont exposés. Ils attendent tout de l’autre, de la main qui se tend, de la bienveillance qui prendra soin d’eux. Ces deux sujets mobilisent notre part la plus humaine et la conception même que nous nous faisons de l’humain. Et cette cohérence s’impose à tous.

    #IVG #femmes #catholicisme

  • Avant la loi Veil, le coup d’éclat des 343 « salopes »
    https://www.franceculture.fr/histoire/avant-la-loi-veil-le-coup-declat-des-343-salopes
    #IVG / 40 ans après la loi Veil, un droit encore à défendre.

    Un appel de 343 femmes. Un million de femmes se font avorter chaque année en France. Elles le font dans des conditions dangereuses en raison de la clandestinité à laquelle elles sont condamnées alors que cette opération, pratiquée sous contrôle médical, est des plus simples. On fait le silence sur ces millions de femmes. Je déclare que je suis l’une d’elles. Je déclare avoir avorté. De même que nous réclamons le libre accès aux moyens anticonceptionnels, nous réclamons l’avortement libre. Le Manifeste des 343


    http://berth.canalblog.com/archives/2018/04/06/36283238.html#utm_medium=email
    #avortement #histoire #manifeste #Berth

  • La cléricalisation des pays de l’Est Nina Sankari - 24 Mar 2018 - Investig’Action
    https://www.investigaction.net/fr/la-clericalisation-des-pays-de-lest

    Il y a bientôt 30 ans, en 1989, un grand bouleversement est intervenu en Europe de l’Est. Les régimes dits communistes des pays de l’Europe de l’Est sont tombés comme des dominos et la fameuse transition a commencé. Les peuples de ces pays avaient réclamé la liberté, la démocratie et l’amélioration des conditions de la vie. Ils ont obtenu des élections libres et le pluralisme politique. En promo-bonus, ils ont reçu le capitalisme le plus rapace, qui limite l’accès pratique aux libertés démocratiques. Un autre facteur aggravant la vie des gens de la région, c’est le renversement des relations entre les Églises et l’État.
    Remarques préliminaires
    J’utilise des informations trouvées dans des publications diverses comme : articles, rapports et analyses en provenance aussi bien de centres académiques comme Research Gate ou Academia et de différents sites gouvernementaux ou spécialisés dans ces thématiques que de sites des ONG etc. L’information ne manque pas. Mais si on regarde de plus près, on peut noter certains déficits :
    1. La plupart des informations sont fournies par les institutions et centres religieux représentant un intérêt religieux.
    2. Même les sources qui se disent neutres ou objectives sont souvent financées par des institutions favorisant la religion (ex. PEW Research Centre) et par conséquent l’objectivité de leurs publications est discutable.
    3. Les deux groupes de sources analysent volontiers la religiosité des populations (quelle que soit la fiabilité des statistiques présentées), mais les politiques concrètes des États qui sont à l’origine du processus de cléricalisation sont absentes de l’analyse.
    4. Il est extrêmement difficile de trouver des chiffres sur le financement des Églises par des États.

    Dans cette situation, pour présenter le processus de cléricalisation des pays de l’Est, j’ai choisi des critères d’analyse suivants :
    1. Le passé clérical « pré-communiste » comme facteur facilitant la cléricalisation.
    2. Les relations Église – État actuelles dans les lois : Constitution, Concordat, loi sur l’éducation, sur le financement de l’Église par l’État et loi blasphème.
    3. Les droits reproductifs des femmes.
    En face d’un nombre écrasant de publications représentant la voix religieuse, je salue l’œuvre de l’IRELP qui apparaît comme une rare organisation à mener la recherche dans le camp opposé à la cléricalisation des pays de l’Europe et du monde.

    Les Églises – les vrais vainqueurs de la transition qu’on a appelée « démocratique »
    Il y a bientôt 30 ans, en 1989, un grand bouleversement est intervenu en Europe de l’Est. Les régimes dits communistes des pays de l’Europe de l’Est sont tombés comme des dominos et la fameuse transition a commencé. Les peuples de ces pays avaient réclamé la liberté, la démocratie et l’amélioration des conditions de la vie. Ils ont obtenu des élections libres et le pluralisme politique. En promo-bonus, ils ont reçu le capitalisme le plus rapace, qui limite l’accès pratique aux libertés démocratiques.

    Un autre facteur aggravant la vie des gens de la région, c’est le renversement des relations entre les Églises et l’État. Les pays déclarés athées, avec des institutions religieuses dominées autrefois par l’État, sont entrés sur la voie de la cléricalisation de la vie politique, socio-économique et culturelle. Cette cléricalisation se réalise dans tous ces pays par l’alliance du trône et de l’autel, une alliance entre l’institution religieuse dominante du pays et la droite (aussi bien conservatrice que populiste). Ce n’était pas ce que beaucoup d’habitants de la région avaient espéré. Le rôle accru de l’Église détruisant dès le début les libertés démocratiques (liberté de conscience, de parole, d’expression dans les medias, l’art et la science) et les droits humains, les droits des femmes en première place.

    La reconstruction du modèle clérico-national ou #national-fasciste
    Dans tous les pays de la région, les attaques des institutions religieuses contre le modèle laïque se multiplient, quelle que soit la religion imposée. L’Église catholique, très active dans la de-sécularisation de la région, est le vrai vainqueur de ce changement et on pourrait lui attribuer un rôle dans la modification de la carte de l’#Europe. Il faut noter aussi un effort constant de la part des autorités religieuses de lier la religion au nationalisme (appelé #patriotisme).
    L’Église catholique y excelle particulièrement bien. Un bon Polonais (Slovaque, Croate, Hongrois ou Slovène) c’est un bon catholique. Par contre, un #athée est un traître à la patrie. « Un Polonais c’est un catholique, l’exception, c’est un juif », disait déjà au début des années 90 le #cardinal_Glemp. La deuxième partie de cette constatation semble d’ailleurs ne plus être d’actualité. Ne parlons pas des athées, mais que sont alors les #protestants, les #orthodoxes, les #musulmans (descendants des Tartars vivant en Pologne depuis des siècles) ? En cherchant leur identité dans le passé de « l’indépendance » de l’ère pré-communiste, les pays de la région la trouvent souvent dans le passé fasciste. Par exemple dans la Slovaquie du Père Tiso, en Roumanie sous la Garde de fer, dans la Croatie de Pavelic ou dans la Hongrie d’Horthy.

    Pour illustrer cette thèse, prenons l’exemple de la Slovaquie et de son divorce « de velours » avec la Tchéquie. Pendant sa visite, un an avant l’accession de la Slovaquie à l’Union européenne, le pape Jean-Paul II a dit : « Dans un proche avenir, votre pays deviendra membre à part entière de la Communauté européenne. Chers et bien aimés, apportez à la construction de la nouvelle identité de l’Europe la contribution de votre riche tradition chrétienne ! » Appelant les Slovaques à être les soldats de la « bataille pour l’âme de l’Europe », il les a invités à aider à « ré-évangéliser un continent laïc à partir de l’Est ». Mais pour cela, le Vatican avait besoin de séparer la #Slovaquie de son partenaire moins favorable à la cléricalisation – la #Tchéquie fortement athéisée. Après la « révolution de velours » à la fin de 1989, la Slovaquie était à la recherche de son passé en tant que nation indépendante. Elle l’a trouvé : l’État slovaque fasciste de 1939-1945 du Père Tiso. 

    De même en #Croatie, où la mobilisation nationale-catholique tout au long des années 90 était énorme et continue à l’être aujourd’hui, même si elle se concentre sur d’autres sujets (lutte contre les droits des femmes, droits des personnes #LGBTQ, éducation laïque etc.), cette mobilisation supposait l’écriture d’une nouvelle version de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale (comme d’ailleurs dans d’autres pays de la région), réhabilitant les #oustachis comme des « patriotes » anticommunistes. De nouveau, ce phénomène trouvera l’appui de #Jean-Paul-II dont les voyages apostoliques en Croatie provoqueront une euphorie catholico-patriotique, surtout son voyage de 1988, marqué par la béatification de Mgr Alojzije Stepinac, l’Archevêque de Zagreb durant la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, le processus de sa canonisation a été arrêté suite à de nombreuses protestations, dont celle des intellectuels et celle de l’Église orthodoxe serbe qui s’est opposée avec virulence à la canonisation de #Stepinac considéré par les Serbes comme un criminel de guerre impliqué dans le régime fasciste des Oustachis.

    En Pologne, la situation historique est différente, étant donné que les autorités pendant la période de la Sanacja (gouvernement d’« assainissement » national de Pilsudski) ont réussi à délégaliser le Camp national radical fasciste en 1934 et à le détruire avant la Seconde Guerre mondiale. Néanmoins, la Pologne réécrit son histoire aussi, en glorifiant les « soldats maudits » comme des héros nationaux (soldats d’extrême droite qui vont combattre les Allemands et les Soviétiques). À partir de l’année 2011, le 1er mars est devenu une fête nationale en #Pologne, pour célébrer le souvenir des soldats de cette résistance clandestine anticommuniste. Cependant, ce souvenir oublie la brutalité inouïe avec laquelle ils ont tué des milliers d’hommes et de femmes, et des centaines d’enfants. Beaucoup d’entre eux ont eu le seul malheur d’être juifs, biélorussiens, ukrainiens ou slovaques. L’Église polonaise participe aux messes célébrées à leur intention. Et le bras de fer du nationalisme catholique polonais, le Camp national radical, délégalisé en 1934 par Pilsudski, a été à nouveau légalisé au nom de la démocratie en 2002.

    Relations Église – État dans les pays “post-communistes”
    Aujourd’hui, le niveau d’ingérence religieuse dans la sphère publique diffère selon le pays, la Pologne étant le leader indiscutable de la cléricalisation, un pays où l’Eglise catholique domine l’État. Par contre, la République tchèque est un vrai « cancre » car la population y reste majoritairement athée (Tableau 1)
    Tableau 1 : Relations Église – État dans les pays “post-communistes” membres de l’UE


    Slovaquie : Traité sur la clause de conscience rejeté

    Si on regarde la première colonne, tous les pays « ex-communistes » (à l’exception de la Pologne) ont la séparation de(s) Église(s) et de l’État ou la « laïcité » (le sécularisme) ou la neutralité qui sont inscrites dans la Constitution. En ce qui concerne la Pologne, les évêques polonais se sont opposés à ce que le terme “séparation” ou “laïcité” ou “neutralité de l’État” soient inscrits dans la #Constitution de 1997. Il a été remplacé par le terme d’autonomie mutuelle, ce qui ne peut être interprété autrement que la perte par l’État de sa souveraineté, réduite désormais à l’autonomie. Mais il serait faux de penser que dans tous les autres cas, la Constitution garantit le caractère laïque ou neutre de l’État. Par exemple, en Lituanie, la Constitution parle du caractère laïc de l’éducation publique uniquement (ce qui n’empêche pas d’avoir des cours de religion à l’école). La Slovaquie ou la Slovénie ont le sécularisme inscrit dans la Constitution, mais cela ne les empêche pas non plus d’organiser des cours de religion à l’école publique ou de financer les Églises.

    Ce qui compte le plus, c’est la colonne 4 sur le concordat. Parce que si le concordat (ou les concordats ou autres accords avec le Vatican) est signé, le caractère laïque de l’État, même formellement déclaré dans la Constitution, devient une constatation dépourvue de sens. Et parmi tous les États « ex-communistes » membres de l’UE, seule la Tchéquie n’a pas signé un tel accord et n’a toujours pas réglé la question des restitutions de nombreux biens ecclésiastiques confisqués par le régime précédent. En 2002, Prague a signé un tel accord avec le Vatican mais cet accord a été rejeté par le Parlement, la pomme de discorde reste toujours le problème des restitutions des biens de l’Église. L’ex-dissident et président à l’époque, Vaclav Havel, s’en est plaint : quarante ans de communisme et vingt ans de consumérisme ultralibéral ont fait de ce pays “la première société réellement athée sans ancrage moral”.

    Et c’est là en partie que réside le problème de la cléricalisation galopante dans les pays de l’Est. Elle se fait avec le consentement des élites politiques et intellectuelles, le plus souvent de droite mais de gauche aussi. Dans les années 90, on voyait tous les jours le Premier Ministre polonais Oleksy, dirigeant de l’Alliance de la Gauche Démocratique, agenouillé inlassablement à l’église et le Président Aleksander Kwaśniewski légitimait son pouvoir en se promenant avec Jean Paul II dans sa papamobile. L’icône de l’opposition démocratique en Pologne, Adam Michnik, affirmait à plusieurs reprises dans ses longs articles qu’il n’y a pas d’autre morale pour un Polonais que la morale catholique. Une autre icône, le professeur Karol Modzelewski a refusé de signer la liste des athées et #agnostiques en Pologne (montrer le support à un coming out est difficile) par obligation de « défendre la substance de la science en Pologne ». Les intellectuels polonais n’ont pas eu ce réflexe de leurs collègues croates de protester contre la glorification de bourreaux des Soldats Maudits. Ce n’est que maintenant que les élites polonaises se réveillent quand le pouvoir autocratique pour lequel ils ont pavé le chemin menace leur position.

    Les femmes – les grandes perdantes de la transformation
    En général, dans les pays de l’Est au début de la transformation démocratique, les femmes disposaient librement de leur corps. L’IVG, à l’exception de la Roumanie, était légal et gratuit. Due à un niveau technologique bas, la contraception a été succincte mais accessible. Dans certains pays il y avait des cours d’éducation sexuelle à l’école. Sous pression des institutions religieuses, leurs droits se trouvent attaqués ou détruits. Le droit à l’IVG étant un critère symbolique du droit de la femme à l’autodétermination, le tableau 2 montre la situation de l’IVG dans les pays « #ex-communistes ». 

    Si dans la plupart de pays de l’Est membres de l’UE, à l’exception de Pologne, l’IVG reste légale, les tentatives d’y restreindre l’accès se multiplient dans tous les pays. Cela concerne même la Roumanie, le seul pays de ce groupe où les femmes ont gagné les droits reproductifs après la chute du régime de Ceaușescu. Des restrictions se font souvent par la barrière économique (ex. Estonie) ou l’IVG, donc l’avortement à la demande, de la femme est légal mais coûte cher. Dans la plupart des pays il y des restrictions pour les mineures qui doivent se présenter avec leurs parents. Un autre problème concerne l’instauration de consultations médicales obligatoires pour recevoir l’autorisation. Les tentatives les plus graves visant à restreindre ou détruire ce droit viennent de l’Église catholique (Slovaquie, Lituanie, Croatie, Slovénie). La Pologne constitue un exemple #morbide d’un pays où l’Église traite les droits des femmes comme son #butin_de_guerre et où l’IVG est interdit. Mais même dans les cas prévus par la loi (danger pour la vie et la santé de la mère, du #fœtus et en cas d’un rapport sexuel criminel), on refuse dans les faits aux femmes la possibilité de pratiquer l’avortement. Seuls les projets visant à restreindre encore plus ou à interdire complètement l’avortement sont pris en considération par le Parlement actuel. Le leader du parti Droit et Justice est allé jusqu’à exiger qu’une femme porte une grossesse avec l’enfant non-viable juste pour pouvoir le baptiser.

    Table 2. L’avortement dans les pays “post-communistes” membres de l’UE

    Conclusions
    La chute du mur de Berlin a eu de multiples conséquences, entre autre, la disparition du monde bipolaire. Comme le camp « ex-communiste » était, du moins en théorie, basé sur la philosophie matérialiste et formellement dirigé par des athées qui voyaient – à juste titre – les institutions religieuses comme des ennemis du système, celles-là ont pris leur revanche après le changement dit démocratique. Mais les institutions religieuses, par définition antidémocratiques et alliées à la droite conservatrice, n’ont pu que cheminer vers la destruction des libertés civiles, des droits humains et le démontage de la démocratie. L’intelligentsia de la région, désireuse de devenir la classe moyenne, a abandonné les peuples et trahi les femmes, en pavant le chemin aux régimes non démocratiques ou d’une démocratie “illibérale” (terme inventé par Orban). Le processus de la désécularisation et de cléricalisation successive menace non seulement cette région mais en fait l’Europe entière. L’éducation soumise à la pression religieuse vise à produire des citoyens et citoyennes incapables de développer une pensée critique. Une solidarité internationale des libres penseurs s’impose plus que jamais pour pouvoir contrer les politiques liberticides. Nous avons aussi besoin de renforcer notre efficacité concernant l’augmentation de nos capacités à mener des recherches, produire des analyses et les promouvoir.
     
    Conférence de Nina Sankari à l’IRELP (Institut de Recherche La Libre Pensée) http://www.irelp.fr

    #église #Athéïsme #état #liberté #Démocratie #capitalisme #religiosité #statistiques #cléricalisation #pré-communisme #post-communisme #Education #Constitution #Concordat #blasphème
    #femmes #féminisme #sexisme #racisme #culture_du_viol #travail #viol #violence #histoire #droits_des_femmes #avortement #ivg #misogynie #union_européenne #pape #mur_de_berlin

  • Sénégal : un feuilleton TV pour le droit des femmes | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/077164-000-A/senegal-un-feuilleton-tv-pour-le-droit-des-femmes

    A l’écran comme en dehors, toute l’équipe du film s’implique quotidiennement contre les #violences_faites_aux_femmes. Des émissions radio de libre servent de relais à la série et dans les villages, des projections publiques réunissent les familles. La plupart des actrices sont devenues des ambassadrices de la cause des #femmes et tentent de sensibiliser leur entourage.

    #sensibilisation #contraception #avortement #ivg #avortement_clandestin #viol

    • Oui en même temps les croisés c’était des bouchers intégristes catholiques.
      Je découvre Emil Duport un pubard fasciste qui veut rajeunir les milieux anti-ivg et militants misogynes, ses sites mensongers qui ciblent les jeunes, son détournement des slogans, imagerie et vocabulaire féministe, son influence dans les médias...

      Je découvre aussi le DHI organisme vaticanesque dirigé par 12 évêques les plus rétrogrades et misogynes qui soient. Je découvre aussi les enterrements de fœtus sans l’accord des femmes et parfois organisé par les hôpitaux eux mêmes !

    • C’est moi qui te remercie pour les infos sur ce DHI qui part en guerre contre les femmes et les homos.
      Le docu est vraiment interessant et assez indispensable pour toute personne qui se préoccupe de la liberté d’avorté. Ca donne une idée des luttes qui nous attendent et de qui sont les ennemis, quels sont leurs méthodes sournoises et de quels moyens énormes ils disposent.

      Pour les catho entre le viol industriel des enfants et la mise en esclavage des nonnes, ces ordures de cléricaux devraient allé se cacher dans les catacombes. Il est claire que cette organisation n’a qu’un seul objectif : faire de la terre un enfer.

    • https://www.youtube.com/watch?v=1VN3sp8wpPA

      Plus de quatre décennies après la loi Veil (1975), le droit à l’avortement subit une offensive concertée en Europe, menée par une nouvelle génération de militants, maîtres en communication et en pétitions.Dans les pays de l’Est, de la Pologne à la Hongrie, il a reculé sous l’égide de gouvernements ultraconservateurs, tandis qu’en Italie, sous l’influence de l’Église, 70 % de gynécologues « objecteurs de conscience » refusent désormais de pratiquer l’IVG – légale depuis quarante ans –, privant les femmes de la liberté à disposer de leur corps. En France, une petite légion d’activistes pro-life, avec à sa tête un jeune publicitaire, porte le combat sur le terrain culturel auprès des 15-35 ans, au travers des médias et des réseaux sociaux. Entre séduction et désinformation, leur campagne mêle conservatisme et style pop, reprenant pour mieux les détourner la terminologie des féministes. Fédérés et remarquablement organisés, ces soldats antiavortement exercent en outre un puissant lobbying à Bruxelles. Qui se cachent derrière ces croisés modernes, qui mutualisent leurs pernicieuses méthodes de persuasion et invoquent les atteintes aux droits de l’homme et la liberté de choix (de vivre) dans leur guerre contre l’IVG ?

  • https://www.franceculture.fr/emissions/le-choix-de-la-redaction/le-choix-de-la-redaction-du-jeudi-22-fevrier-2018

    Le droit à l’avortement est menacé dans le #Kentucky, aux Etats-Unis. Devant la dernière clinique de l’Etat à pratiquer les #IVG, les manifestants pro-vie arrêtent les jeunes femmes et tentent de les dissuader et les intimident. Reportage de Grégory Phillips.

    http://kentucky.gov/Pages/Activity-stream.aspx?n=KentuckyGovernor&prId=264

    “We have a chance to lead this nation from a moral and spiritual perspective that is desperately needed,” said Gov. Bevin. “We must continue to fight this scourge that is the taking of innocent life. It’s worth it, America is worth it, and Kentucky is going to lead the way.”

    http://kentucky.gov/Pages/home.aspx
    #anti-IVG #contraception

  • Au Salvador, une femme libérée après 11 ans de prison pour une fausse couche - La Parisienne
    http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/societe/au-salvador-une-femme-liberee-apres-11-ans-de-prison-pour-une-fausse-couc

    Condamnée pour homicide, Teodora Vasquez est le triste symbole d’une des législations anti-avortement les plus répressives du monde.

    La Salvadorienne Teodora Vasquez a été libérée jeudi après avoir passé 11 ans en prison pour une fausse couche, considérée par la justice de son pays comme un homicide, dans ce pays à la législation anti-avortement parmi les plus strictes du monde. Condamnée en 2008 à 30 ans de prison, Teodora Vasquez avait vu sa peine confirmée en décembre dernier, mais le Tribunal suprême et le ministère de la Justice ont finalement décidé de commuer cette peine, selon son avocat.

    La femme de 34 ans a quitté dans la matinée la prison pour femmes d’Ilopango, à l’est de la capitale San Salvador, et a été reçue par des acclamations et des accolades de sa famille, dont ses parents et son fils de 14 ans, ainsi que des membres d’associations ayant lutté pour sa libération.
    p>« Emprisonnée 11 ans pour un crime qu’elle n’a pas commis »

    « Elle est libre, Teodora est libre, heureuse de retrouver sa liberté après tout ce calvaire. Elle a déjà revu sa famille et rentre chez elle », a déclaré Jorge Menjivar, porte-parole d’une association plaidant pour la dépénalisation de l’avortement thérapeutique venue l’accueillir à sa sortie de prison.

    Dans un communiqué, l’association rappelle que la jeune femme a été « emprisonnée 11 ans pour un crime qu’elle n’a pas commis » et souligne que le Tribunal suprême a estimé que dans ce dossier « il existe des raisons de justice, d’équité et de caractère juridique qui justifient de lui faire bénéficier de la commutation » de sa peine.

    Victime d’une hémorragie

    Teodora Vasquez était enceinte de près de neuf mois quand elle avait appelé les urgences le 14 juillet 2007, des toilettes du collège de San Salvador où elle était employée. N’obtenant pas de réponse, elle avait été victime d’une grave hémorragie et son bébé était mort-né. En découvrant le cadavre de ce dernier, un autre employé du collège avait prévenu la police et la jeune femme, encore inconsciente, avait été arrêtée.

    Le code pénal prévoit une peine de deux à huit ans de prison pour les cas d’avortement, mais dans les faits, les juges salvadoriens considèrent l’avortement ou la perte du bébé comme un « homicide aggravé », un délit puni de 30 à 50 ans de réclusion.

    Comme Teodora, au moins 26 femmes, souvent de milieux pauvres, ont été arrêtées pour avoir perdu leur bébé et plusieurs condamnées, parfois à de lourdes peines.

    #catholicisme #misogynie #femmes #IVG #fausse_couche #pauvreté

  • 30 years Jail upheld for El Salvador woman convicted in death of child she said was stillborn

    https://uk.reuters.com/article/uk-elsalvador-abortion/jail-term-upheld-for-el-salvador-woman-convicted-in-death-of-child-she-s

    30 ans de prison pour une jeune femme qui a accouché d’un bébé mort-né. D’après NRK (Norvège) qui reprend l’histoire et la développe en norvégien (une de leurs journalistes a été enquêter sur place), la jeune femme enceinte de neuf mois a été attaquée dans la rue, on lui a volé ses affaires et l’agresseur lui a donné plusieurs coups violents dans le ventre, ce qui a sans doute provoqué la mort du bébé. Très vite après l’agression, elle a commencé à saigner massivement et accouché un peu avant terme d’un bébé qui était déjà mort.

    Ina Strøm, membre d’amnesty Norvège est partie au Salvador pour suivre, soutenir et défendre Teodora Vasquez.

    https://s4.reutersmedia.net/resources/r/?m=02&d=20171214&t=2&i=1214348900&w=1200&r=LYNXMPEDBD0IX

    “It is deeply tragic, and very unjust,” Ina Strom, spokeswoman for Amnesty International, said after the ruling, which provoked condemnation from human rights groups.

    Prosecutors said Teodora Vasquez strangled the baby after it was born in 2007. Her lawyers said she suffered health complications and suffered a stillbirth.

    The tribunal heard testimony from three doctors in an appeal but ruled there were no problems with the prosecution case.

    Since 1997, El Salvador has had one of the world’s most severe laws against women who have abortions or are suspected of assisting them.

    #droit_des-femmes #injustice

  • En #Allemagne, une nouvelle ligne de tension sur l’#avortement

    Une doctoresse vient d’être condamnée pour avoir affiché sur son site web qu’elle pratiquait l’interruption volontaire de grossesse. Dans ce pays, où l’avortement n’est dépénalisé que sous certaines conditions, la crispation monte d’un cran auprès du corps médical et des professionnels du #planning_familial.


    https://www.lacite.info/politiquetxt/avortement-allemagne
    #IVG #it_has_begun #femmes

  • La parenté, le marché et l’État face à l’aversion pour les filles en Asie | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-herodote-2010-1-page-166.htm

    Les caractéristiques des groupes sociaux les plus enclins à se débarrasser des fœtus féminins sont variables selon les pays mais, comme on vient de l’évoquer, le niveau socioéconomique est un premier trait distinctif, notamment parmi les « pionniers » qui ont eu les premiers l’idée, et les moyens, de mettre le diagnostic prénatal au service de leurs objectifs en matière de composition sexuelle de leur descendance. Mais cette innovation radicale dans la technologie discriminatoire a progressivement percolé à travers l’ensemble de la société selon deux modalités classiques : la diffusion verticale « top-down » par capillarité sociale, au sein des localités, allant des groupes privilégiés vers les couches plus basses, et une diffusion horizontale par contagion spatiale de proche en proche, dont les cartes examinées plus bas attestent. Mais deux facteurs ont sans doute ralenti cette diffusion sociale et spatiale. En premier lieu, la forte natalité de certaines populations, et ainsi la possibilité de répéter les grossesses jusqu’à la naissance d’un garçon, rend les avortements sélectifs parfois superflus. La proportion des femmes sans garçons après quatre grossesses est ainsi inférieure à 6 %. En second lieu, une grande majorité des couples, y compris en Asie, ne souhaite pas interrompre une grossesse en fonction du sexe des enfants à naître. Rappelons que si nous mettons ici l’accent sur deux pays où les déséquilibres des naissances sont prononcés, il demeure un grand nombre de nations asiatiques, de l’Iran à la Thaïlande, du Japon à la Malaisie, où aucun signe patent de surmasculinité des naissances n’a été décelé.
    8

    Pour résumer ce tableau rendu complexe par la diversité des situations, on dira que la sélection sexuelle obéit à trois conditions préalables [Guilmoto, 2009]. Il faut avant toute chose que préexiste une forte préférence pour la descendance masculine. Mais il faut en outre que les femmes aient les moyens de recourir à la sélection prénatale moderne. Et, pour finir, il faut également que la baisse de la natalité force les femmes à faire des choix drastiques sur leur dernière naissance, plutôt que de s’en remettre au hasard. Autrement dit, la sélection sexuelle d’aujourd’hui présuppose que les femmes le veuillent, le puissent et le doivent. Les deux premières conditions relèvent respectivement de la classique équation économique de l’offre et de la demande alors que la troisième correspond à l’urgence démographique provoquée par la baisse de la fécondité. Ces trois conditions expliquent en partie les différences entre groupes sociaux ou entre pays, et laissent également présager les évolutions futures : détérioration là où baisse la fécondité et où apparaissent les infrastructures de santé modernes, et amélioration là où s’estompent les inégalités entre les sexes.

    #femmes #IVG #féminicide #sexe_ratio #femmes_manquantes

  • L’avortement : une lutte non révolue en France ou pourquoi il faut encore se battre | Simonæ
    https://simonae.fr/militantisme/feminismes/lavortement-une-lutte-pas-revolue-en-france-ou-pourquoi-il-faut-encore-se-ba

    A) Les visages multiples des anti-IVG : petit point chronologique

    Dès le passage de la loi de 1975, on a observé l’émergence de commandos anti-IVG catholiques, qui s’introduisaient illégalement dans les centres. Leurs pratiques étaient diverses, des plus « passives », comme des prières collectives devant les chambres, à des actions plus agressives, voire dangereuses, comme entrer de force dans les centres et les salles d’opération, s’enchaîner sur place, déclencher les alarmes… Certain·e·s allaient jusqu’à la violence physique et l’intimidation verbale envers les soignant·e·s pour empêcher les interventions.

    Ce n’est qu’en 1993 que de telles actions deviennent condamnables grâce à la création du délit d’entrave. Cependant, aucune de ces associations n’a été dissoute à la suite d’une condamnation.
    Parmi ces commandos, nous pouvons citer l’association « SOS Tout-Petits » et « La Trêve de Dieu »1. Ces associations sont toujours actives et virulentes en 2017 : SOS Tout-Petits organise des prières de rue de « réparations » et la Trêve de Dieu revendique la poursuite en justice des auteurices de l’IVG.

    Récemment, ces groupes auto-proclamés « pro-life [pro-vie] » ont également envahi Internet. Le site ivg[.]net, par exemple (deuxième site qui apparaît sur Google lorsque l’on cherche IVG), propose un numéro vert au bout duquel un·e bénévole prétendument bienveillant·e tentera de dissuader saon interlocuteurice d’avorter. Le site est également rempli de témoignages culpabilisants, dont il est impossible de vérifier la véracité, de jeunes regrettant d’avoir avorté ou proclamant leur joie d’avoir mené leur grossesse à terme.
    On peut citer également le site sosbebe[.]org, lancé par Alliance Vita, association ouvertement anti-IVG et anti-euthanasie, disposant d’un budget annuel de 1,6 millions d’euros et de 37 000 donateurices.

    Les réseaux sociaux sont également un média privilégié pour atteindre les jeunes : impossible de ne pas mentionner « Les Survivants », association créée en 1998, et qui renaît de ses cendres en 2016 avec une communication catchy et leur site « Afterbaiz ».
    Le délit d’entrave à l’IVG, élargi notamment aux sites Internet pour lutter contre ces nouvelles pratiques, n’a été adopté qu’en février 2017.
    B) Des politiques et mouvances anti-IVG encore d’actualité

    Encore sous Chirac (1995-2007), une majorité de ministres avaient des sympathies anti-IVG. Plus récemment, rappelons que Christine Boutin, cheffe de file des parlementaires anti-avortement et plus tard des « Manifs pour tous », a été ministre du premier gouvernement Fillon sous Sarkozy. Ces abolitionnistes n’attaquent pas frontalement le droit à l’avortement, puisqu’ils ne proposent pas une loi qui le re-criminaliserait, mais leurs actions sont tout autant dangereuses puisqu’iels s’acharnent à créer des lois et amendements qui grignotent son droit de toutes parts : reconnaissance du fœtus comme personne, baisse des subventions aux plannings familiaux et des crédits alloués aux hôpitaux en général et aux CIVG (Centre d’Interruption Volontaire de Grossesse) en particulier.

    Comment ne pas mentionner également la déclaration de Marine Le Pen, qui a qualifié l’IVG d’« avortement de confort » (2012), ou celle de sa nièce Marion Maréchal-Le Pen, qui a dénoncé le Planning familial comme étant « un repaire de militantes » (2015), tentant ainsi de justifier les coupes budgétaires dont il était victime.

    #IVG #femmes #féminisme #masculinisme #historicisation

  • During the 15-hour Senate filibuster on gun control, there were 38 shootings that killed 12 people and injured 36 more across America.

    That roughly translates to one shooting per every 23 minutes.

    –----

    http://hypathie.blogspot.fr/2017/10/violence-masculine-las-vegas-shooting.html

    Je veux que chaque jeune homme qui achète une arme soit traité comme une jeune femme qui veut se faire avorter. A savoir : une période d’attente obligatoire de 48 heures, la permission écrite d’un parent ou d’un juge, une note d’un médecin prouvant qu’il comprend ce qu’il s’apprête à faire, l’obligation de passer du temps à regarder une video sur des meurtres individuels ou de masse, voyager des centaines de kilomètres à ses propres frais jusqu’au plus proche magasin d’armes, y accéder à travers une haie des contestataires montrant des photos de leurs proches tués par armes à feu, protestaires qui proclament qu’il est un meurtrier.

    #armes #IVG #domination_masculine #violence_masculine

  • Le 28 septembre 2017, à l’occasion de la Journée internationale du droit à l’avortement, le Centre d’Action Laïque se joint à la Marche Mondiale des Femmes pour une manifestation dans le quartier européen à Bruxelles.

    Ensemble, exigeons que les droits sexuels et reproductifs, et l’avortement, soient inscrits comme droits fondamentaux pour l’égalité en Europe.

    RDV le 28 septembre à 17h30 au Cinquantenaire (sous les arcades)


    Lire la suite : https://www.laicite.be/evenement/sortir-livg-du-code-penal-pour-un-reel-droit-lavortement-en-belgique

    À noter également, le colloque "Sortir l’IVG du Code pénal. Pour un réel droit à l’avortement en Belgique", organisé par le CAL Charleroi, le 28 septembre après-midi.

    Etat des lieux de l’avortement en europe (pdf)
    https://www.laicite.be/app/uploads/2017/09/avortement-en-europe-etat-des-lieux-2017.pdf


    Belgique : Pourquoi maintenir l’avortement dans le code pénal ?
    En Belgique aussi, la société civile se mobilise pour le droit des femmes à décider.
46 ans après le « Manifeste des 343 » en France, le Collectif belge des 350* publie son propre manifeste : www.manifestedes350.be

    En Belgique l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) est un délit pénal, excusé sous certaines conditions. L’IVG n’est donc nullement un droit dans notre pays.
    Au contraire, les articles 350 et 351 du Code pénal considèrent toujours l’avortement comme un « délit contre l’ordre des familles et la moralité publique » et l’article 383 criminalise toute information ou publicité portant sur l’avortement.
    Nous exigeons que la femme enceinte puisse choisir en toute liberté de conduire ou non à terme une grossesse, sans justifier de ses raisons. Toute autre attitude s’apparente à une ingérence dans l’intimité de la femme et constitue une tentative de domination de son corps.

    Les femmes n’ont pas à rendre compte, à s’excuser ou à culpabiliser de recourir à l’avortement si elles ne souhaitent pas avoir d’enfant.
    Nous, signataires, exigeons que la loi reconnaisse le DROIT des femmes à décider si elles veulent des enfants, combien, quand et avec qui. Chez nos voisins, en France et au Luxembourg, l’IVG est un droit et non un délit. Les femmes de notre pays ont aussi droit à l’autodétermination. Citoyennes à part entière, elles doivent pouvoir décider seules de poursuivre ou non une grossesse.

    Nous demandons que le statut des femmes en Belgique soit aligné sur les standards de bien-être et de santé les plus élevés au sein de l’Union européenne en appliquant la « clause de l’Européenne la plus favorisée. Nous demandons le vote d’une loi belge supprimant les articles 350, 351 et 383 du Code pénal et garantissant un accès sans entrave à l’Interruption Volontaire de Grossesse.
    Le ‘Collectif des 350’ :
    Susann Heenen-Wolff, Sylvie Lausberg, Christine Delmotte, Marie Mandy, Valérie Piette, Michèle Hirsch, Fabienne Bloc.

    #Belgique #Droit_des_femmes #Avortement #IVG #code_pénal #délit

  • « #Avortement, les femmes décident ! » Un droit explosif !
    http://www.gaucherepublicaine.org/respublica/avortement-les-femmes-decident-un-droit-explosif/7400584

    Les politiques néo-libérales sont une #misère pour les #corps des #femmes et se tournent contre leur autonomie ! Elles s’attaquent de manière globale à leur autodétermination de leur capacité reproductive, surtout par la désagrégation de l’État social et la #privatisation des services de santé.

    Avoir un enfant est devenu un privilège pour les riches dans la Grèce des mémoranda. Des dilemmes impossibles sont imposés aux parents par les mesures d’#austérité inhumaines imposées comme nous le savons, par la Commission Européenne et ses alliés.

    Beaucoup de femmes surtout pauvres, jeunes, immigrées, réfugiées… des femmes, même sans enfants, qui souhaiteraient rester enceintes au moins pour une première fois sont réellement forcées d’arrêter leur grossesse pour des raisons purement économiques.

    Réduction spectaculaire des naissances, augmentation du nombre d’avortements, parfois dans des conditions très précaires et dangereuses, (bien que officiellement l’avortement est légal depuis 1986) contrôle prénatal inadéquat, augmentation des embryons morts… voilà les conséquences tragiques de ces politiques de coupes des dépenses pour la santé. En plus, le démantèlement du système public de santé, la fermeture d’hôpitaux, la réduction du personnel (surtout féminin), tout cela combiné aux privatisations de ces services désormais payants, en rendent l’accès très difficile.

    En Grande-Bretagne, un autre exemple pernicieux de l’austérité : Une nouvelle législation a été adoptée qui ne permet l’attribution des prestations (à partir de 2017) qu’aux familles à seulement deux enfants. S’il y a un 3ème enfant, la seule façon d’accéder aux prestations sera de démontrer que l’enfant est né à cause d’un viol de la mère. C’est atroce ! La mère doit signaler le viol, faire face à un tribunal et avoir la preuve du viol pour accéder aux prestations. Il s’agit essentiellement d’une loi qui pénalise les femmes pauvres qui ont plus de 2 enfants.

  • Société. Seuls trois pays autorisent l’avortement sans condition en Amérique latine

    Le récent assouplissement du droit à l’avortement au Chili met un coup de projecteur sur le continent latino-américain, où seuls Cuba, Guyana et l’Uruguay autorisent librement l’avortement.


    http://www.courrierinternational.com/article/societe-seuls-trois-pays-autorisent-lavortement-sans-conditio
    #avortement #IVG #Amérique_latine #cartographie #visualisation #droits_des_femmes #femmes

  • « Au moins cinq semaines pour obtenir un rendez-vous » : des femmes racontent leurs galères pour avorter en été
    http://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/au-moins-cinq-semaines-pour-obtenir-un-rendez-vous-des-femmes-racontent

    En France, la loi Veil du 17 janvier 1975, modifiée par la loi du 4 juillet 2001, a légalisé l’#IVG jusqu’à la douzième semaine de grossesse (ou 14 semaines d’aménorrhée, c’est-à-dire depuis la date depuis les dernières règles). En 2016, 211 900 IVG ont été réalisées en France, un nombre en légère baisse pour la troisième année consécutive. Pourtant, quarante-deux ans après l’adoption de la loi Veil, l’accès au droit à l’avortement reste entravé dans la pratique, avec « plus de 130 » fermetures d’établissements de santé pratiquant l’IVG « entre 2001 et 2011 », soulignait en 2013 le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE). Un problème renforcé « en période estivale ».

    « De nombreux centres doivent momentanément fermer durant l’été, à cause des congés des personnels. Ça accentue la pression sur les centres qui restent ouverts », explique à franceinfo Marie-Laure Brival, gynécologue-obstétricienne à la tête de la maternité des Lilas (Seine-Saint-Denis). Ces dernières années, le nombre d’IVG y a augmenté de 20% en août et en septembre, affirme cette dernière.