• Légalisation de l’IVG : quand les médecins de Tours organisaient le triage des femmes (1/3)
    http://larotative.info/legalisation-de-l-ivg-quand-les-783.html

    Quarante ans après la loi du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de grossesse, retour sur les premières années de mise en œuvre de cette loi à Tours, quand certains médecins mettaient en place des « commissions de triage » des femmes.

    En 1975 à Tours comme en beaucoup d’autres villes, l’application de la loi Veil ne s’est pas faite sans heurts. Manque de locaux, de personnel, de matériel, le service de gynécologie-obstétrique ne fut pas en mesure de répondre immédiatement à une demande qui, du jour au lendemain, était devenue légale. C’est la période que choisit M. Soutoul pour mettre en place ces fameuses « commissions d’étude et de triage ». Elles seront, à l’automne prochain, lors du débat parlementaire, un des principaux éléments de discussion.

    En quoi consistent-elles ? Réunissant les spécialistes hospitaliers du service (professeurs agrégés et chefs de clinique), un médecin anesthésiste plein temps, un représentant du personnel soignant, une sage femme et une assistante sociale, ces commissions se fixent pour but d’étudier chaque dossier de demande d’interruption de grossesse et, par vote, d’accepter ou de refuser le droit à l’avortement. La femme est bien entendu absente de la discussion, et son dossier présenté par le médecin qui l’a vue en consultation. En plus du compte-rendu de l’examen gynécologique, ce dossier comprend des renseignements médicaux, sociaux, ainsi que — si elles existent — toutes les constatations faites par les autres spécialistes. Après discussion on groupe chaque « cas » selon la classification OMS (indications médicales, eugéniques, médico-légales, médico-sociales, sociales ou « convenance personnelle pure ») et l’on juge.

    Car il s’agit alors d’un véritable tribunal ; la défense : le médecin à qui la femme s’est adressée et qui doit théoriquement plaider sa cause ; l’accusation : l’ensemble de la commission ; le délit : tout simplement l’expression du désir d’avorter que l’on agrémentera ou non de circonstances atténuantes : proximité de la date des dernières règles, affections chroniques ou géniques prouvées, éthylisme maternel ou bilan prénatal perturbé. On procède alors au vote, et l’on inflige ou non la sanction : refus de l’interruption de grossesse.

    De telles commissions ont fonctionné à Tours de janvier à août 75, examinant environ 300 demandes et en refusant 220. Dans une étude publiée en juin de la même année, M. Soutoul et ses collaborateurs tiraient les conclusions chiffrées de ces trois premiers mois. Sur 150 demandes, on en refusa 110 classées « convenance personnelle pure », dont 22 « sans aucun motif médical » : 22 femmes qui n’invoquaient d’autre motif que celui de pouvoir bénéficier de la loi.

    (...)

    Au total donc, 220 femmes sur 300 se virent refuser l’avortement qu’elles désiraient, alors qu’elles avaient effectué les démarches prévues par la loi. Détail intéressant : quatre d’entre elles furent dans ce cas parce que la famille ou le mari souhaitaient garder l’enfant. L’enquête [de M. Soutoul] ne dit pas combien parmi elles ont trouvé une solution dans le florissant circuit parallèle tourangeau, pas plus qu’elle ne précise combien d’enfants non désirés par leur mère sont nés de ces 220 grossesses.

    #IVG #avortement #sexisme

    • La suite est ici http://larotative.info/legalisation-de-l-ivg-quand-les-795.html

      Les médecins vacataires durent alors aménager l’accueil, les consultations, le secrétariat dans les locaux initialement prévus pour les seules interventions : c’est la raison pour laquelle ils possèdent aujourd’hui un des centres les plus exigus de France. Mais au-delà de l’étroitesse des locaux, l’attitude de M. Soutoul eut une autre conséquence plus grave : l’absence totale de collaboration des gynécologues du CHU. Désireux de ne pas compromettre leur carrière hospitalière, respectueux de la hiérarchie du service, aucun des spécialistes de gynécologie-obstétrique n’a en 5 ans pratiqué un seul avortement au centre d’IVG.

      Le salaire dérisoire versé aux vacataires (120 F pour 3h30 de travail) n’attirant aucun des spécialistes de la ville, le Centre n’a pratiquement fonctionné que grâce à la collaboration de généralistes volontaires. C’est ainsi qu’on n’y a vu aucun des étudiants voisins du Certificat d’Études Spécialisées de gynécologie-obstétrique, assurés qu’ils étaient d’échouer à leur examen s’ils osaient déplaire à M. Soutoul en travaillant à « l’avortoir ».

      La demande n’évolue pratiquement pas depuis 1976, malgré une constante augmentation du secteur de recrutement. En effet, en dépit de la décision des responsables de n’accepter que les demandes provenant des femmes du département, il est pratiquement certain que sous une adresse d’emprunt des femmes viennent de l’Indre, du Cher et de l’Eure-et-Loir, partout où il n’existe aucune structure permettant de pratiquer les IVG.

      #avortement #sexisme #ivg cc @rezo

  • Sortir les femmes souffrant de complications médicales à la suite d’une IVG du dispositif d’indemnisation : le gouvernement l’a fait ! - de bric et de blog
    http://bricablog.net/dotclear/index.php/post/2014/12/13/Sortir-les-femmes-souffrant-de-complications-m%C3%A9dicales-%C3%A0-la-sui
    Ni vu ni connu, les #violences institutionnelles contre les femmes s’amplifient !

    Les victimes d’actes non thérapeutiques ce sont les victimes de complications survenues au cours d’une IVG, d’une opération de chirurgie esthétiques ou de circoncision rituelle. La Cour de cassation avait pourtant bien précisé (Cf arrêt du 5 février 2014 concernant une jeune femme décédée d’un arrêt cardiaque lors d’une anesthésie précédant une liposuccion) qu’elle ne pouvait être exclue de ce dispositif indemnitaire…

    #santé #femmes #IVG #argent

  • Top 10 des déclarations sur l’IVG au moment de la loi Veil (il y a quarante ans seulement) | Topito
    http://www.topito.com/top-declarations-facho-ivg-40-ans-simone-veil

    C’était il y a seulement quarante ans.

    1 « En morale, l’avortement demeure une oeuvre de mort. » (Jean Lecanuet)
    Jean Lecanuet qui, au passage, a activement défendu la peine de mort qui elle, il est vrai, n’est absolument pas une oeuvre de mort c’est bien connu.

    2 « L’avortement ferait chaque année deux fois plus de victimes que la bombe d’Hiroshima. » (René Feït)
    Le même mec qui avait diffusé un enregistrement des battements de cœur d’un fœtus dans l’Assemblée nationale. La lourdeur.
    3 « La femme s’épanouit en donnant la vie. » (Louis Donnadieu)
    Bah oui, c’est vrai tiens ! Pourquoi on se fait chier à vouloir notre indépendance et l’égalité des sexes quand on peut se faire engrosser et élever dix-huit chiards dans un pavillon de banlieue en attendant que notre tendre époux rentre de sa dure journée de labeur ?
    4 « On est allé jusqu’à déclarer tout bonnement qu’un embryon humain était un agresseur. Eh bien ! ces agresseurs, vous accepterez, madame, de les voir, comme cela se passe ailleurs, jetés au four crématoire ou remplir des poubelles. » (Jean-Marie Daillet)
    Petite référence fine et délicate à la Shoah n°1.
    5 « Il nous est demandé de participer à une sorte de Saint-Barthélemy où des enfants en puissance de naître seraient quotidiennement sacrifiés. » (Hector Rolland)
    Pour info Hector était un copain de Christine Boutin (avec laquelle il a essayé de créer un « groupe d’étude parlementaire pour favoriser l’accueil à la vie »), ça donne une petite idée du personnage et de son immense ouverture d’esprit.
    6 « Vous faites le choix d’un génocide » (Hector Rolland)
    Décidément, on l’aime bien cet Hector Rolland.
    7 « Le temps n’est pas loin en France où nous connaîtrons ces ‘avortoirs’ – ces abattoirs – où s’entassent des cadavres de petits d’hommes. » (Jean Foyer)
    Mais oui bien sûr ! Et puis on se nourrira de fœtus morts parce que quand même ce serait dommage de gâcher.
    8 « Cela ne s’appelle plus du désordre, madame la ministre. Cela ne s’appelle même plus de l’injustice. C’est de la barbarie, organisée et couverte par la loi, comme elle le fut, hélas ! il y a trente ans, par le nazisme en Allemagne. » (Jacques Médecin)
    Petite référence fine et délicate à la Shoah n°2.
    9 « Vous instaurez un nouveau droit, un droit à l’euthanasie légale. » (Alexandre Bolo)
    Ah non pas du tout. Mais en revanche ce serait pas mal d’en parler un peu de l’euthanasie.
    10 « Cette nouvelle religion qui est née et dont le dieu s’appelle le sexe. » (Albert Liogier)
    Ce monsieur considère donc que si nous réclamons le droit à l’avortement c’est parce qu’on a tellement chaud au cul que l’on ne peut même pas se retenir de tomber enceinte. Il y a des pichenettes qui se perdent.

    #ivg #histoire #masculinsme #machisme

    • Ils ont tellement bien essaimer leurs sales paroles que l’avortement en france aujourd’hui est toujours un parcours culpabilisant pour les femmes dont on ne simplifie pas l’accès.

      Le pire étant le nombre des lieux de prise en charge en réduction. #planning_familial

      Dernièrement on entend aussi les femmes raconter la maltraitance morale qu’elles subissent lorsqu’elles souhaitent avorter, leurs sont toujours imposées des échographies par voie vaginale, ou la visualisation du foetus sur un moniteur ou des avortements en salle d’accouchement, histoire de bien les torturer et qu’elles ne parlent pas de « ça ».

    • J’ai bénéficié un IVG vers 2006 à peu près et la gyneco et les infirmières ont été abominables (c’était à la clinique Jeanne d’arc dans le 13° parisien). La gyneco m’a fait le coup de l’échographie et m’a engueulé lorsque j’ai fait un commentaire là dessus. C’était claire qu’elle faisait tout son possible pour me culpabilisé et me faire payer une faute. Elle ne m’a donné aucune information sur l’intervention et m’a dit de venir après la prise d’un médicamentent. Le médicament servait à déclenché des contraction, je suis arrivé en sang, j’ai demandé honteusement un truc pour imbiber le sang je me suis fait pourri par l’infirmière parce que j’aurais du prévoir les effets d’un médicaments dont on ne m’a rien dit. Le pompom a été lors du RDV post IVG avec la gynéco. Elle commence à m’imposer la pilule, je lui explique que je prenait déjà la pilule lorsque je suis tombé enceinte, et que je fumait deux paquets par jour et n’ai aucun horaire régulier qui me permette de prendre sa pilule millidosé dont je ne veux pas. Elle m’a dit, vous allez arrêter de fumer et changer de mode de vie... Je demande un DIU, elle me fait le coup de la nullipare et des risques supposé d’infection gyneco qui rendent stérile. Je lui dit que je veut être stérilisé, ce que j’ai réussie à faire depuis. Elle m’a gueulé dessus comme un putois que j’était une idiote inconséquente, je suis parti en claquant la porte sans aucune contraception, j’ai traversé la manif des anti-ivg qui campent chaque semaine devant la clinique en toute tranquillité et j’ai pas revu de gynéco ni médecin pendant des années avant de trouvé la maternité des Lilas dans laquelle j’ai pue enfin accéder à une #contraception qui me convienne, la #contraception_définitive et reprendre (très légèrement) confiance dans le corps médical.

    • @mad_meg, woo, tout mon soutien.

      J’ai interrompu volontairement une grossesse également et je confirme pour mes expériences que la maltraitance semble être de mise avec les femmes souhaitent avorter.
      J’ai préféré le RU, et moralement c’est déjà pesant parce que ça dure plusieurs jours, ensuite il fallait attendre dans un salle ou il y avait plusieurs autres femmes, parfois accompagnées, qui attendaient d’expulser, cool, en famille quoi. Mais on ne m’avait pas expliqué qu’il y a possiblement deux expulsions : le foetus puis le placenta. Franchement pas cool quand tu te retrouves seule chez toi avec un steack dans la culotte et que tu ne sais pas ce que c’est. Du coup, je téléphone et la réponse a été « Ah ben oui, ça arrive ». Ben oui, ça aurait été bien de me prévenir aussi.

      #france_sclérosée #avortement #femmes

    • Merci pour ton soutiens @touti
      Pour les RU j’ai lu des témoignages complétement révoltants de femmes pas du tout informé par les gyneco. Il y a aussi des hôpitaux et cliniques dans lequel on pratique 90% d’IVG par RU et c’est le signe assuré que les médecins y sont maltraitants car imposer cette méthode de manière systématique et en particulier en fin de période légale d’IVG c’est une maltraitance. Il y a du boulot.
      je pense que j’ai du lire cela ici
      http://martinwinckler.com/spip.php?article933

    • Le début de l’article est un bel exemple de clarification quant à la non récupération de propos par l’extrême droite. PMO et consort pourrait en prendre de la graine (si seulement illes sont bien d’accord avec le fait de ne pas aider l’extrême droite…).

      Sinon pour l’IVG, même constat par ici. Vu comment ça se passe, je me dis qu’à part si la femme a très confiance en elle-même et a de la réparti, ça pourrait être bien de toujours y aller avec une deuxième personne (son copain ou toute autre ami⋅e femme ou homme, mais qui a la même opinion qu’elle sur l’IVG), histoire d’aider à rembarrer fermement les imbéciles qui essayent de dissuader ou culpabiliser.

  • Exemple de l’effacement des femmes de l’histoire
    http://www.mediapart.fr/journal/france/261114/simone-veil-la-face-cachee-dune-celebration

    Si Simone Veil a été nommée ministre, alors qu’elle était inconnue, et si le dossier de l’avortement lui a été confié, c’est qu’un homme a osé braver l’électorat qui venait de le porter à l’Élysée. Aujourd’hui, Valéry Giscard d’Estaing dégage un parfum de naphtaline plutôt que de modernité, et on se moque souvent de lui, mais est-ce conforme à la vérité historique quand on parle de la loi sur l’avortement ?

    La densité unanime des hommages à Simone Veil a donc sa face cachée. L’image de cette femme, faiblement politique, a soufflé totalement le souvenir du président de l’époque, personnage totalement politique. La « sanctification » de l’une et l’effacement de l’autre peuvent avoir deux origines : l’indifférence à Giscard, ce qui serait un peu injuste ; ou l’antipolitisme ambiant. Là, ce serait beaucoup plus grave.

    #historicisation #IVG #loi_veil #histoire

  • L’IVG en France a 40 ans

    http://blog-libre.org/post/2014/11/26/livg-en-france-a-40-ans

    #IVG

    Seulement 40 ans oui. Gravé dans le marbre ? pas pour tout le monde, non. Encore et encore certains essayent de rogner ces droits élémentaires, vitaux oserais-je même dire. Oui, ici, en France.

    Mais ailleurs ce n’est pas mieux. Même pire parfois. Souvent. La place des femmes à l’égale de l’homme n’a rien de naturel pour certains. Ils se servent même d’une prétendue « nature » pour justifier ce qui ne peut l’être.

    En Turquie par exemple, et je le citais brièvement dans mon article d’hier, le président Erdogan déclare : « . . . une place pour les femmes : la maternité. ».

    Plus loin encore : « Vous ne pouvez pas demander à une femme de faire tous les types de travaux qu’un homme fait, comme c’était le cas dans les régimes communistes ; c’est contraire à leur nature délicate. ». Comme quoi la logique simpliste peut servir à avaliser toutes les manipulations.

    . . . suite

  • #Texas : le droit à l’#avortement perd une bataille
    http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/civilisation-articles-section/civilisation/3934-texas-le-droit-a-l-avortement-perd-une-bataille

    Ce n’est là qu’une étape d’une procédure judiciaire entre pro- et anti- avortement, qui dure depuis plus d’un an et pourrait encore durer des mois. Mais en attendant, cette décision de justice implique que plus d’une dizaine de centres IVG au Texas doivent fermer immédiatement et cesser leur activité.

    En 2013 cet État de 26 millions d’habitants comptait encore 40 centres pratiquant des IVG. Désormais il n’en restera plus que 8 en activité dans tout le Texas (le journal Texas Tribune a publié sur son site une carte interactive).

    #IVG #patriarcat #femmes

  • La loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes à l’épreuve du Conseil constitutionnel
    http://revdh.revues.org/880

    C’est donc parce que l’article 24 ne remet en cause qu’une condition symbolique de l’accès à l’IVG qu’il respecte l’équilibre entre le principe de dignité et la liberté des femmes. En effet, la loi de 2014 ne libéralise en rien l’accès à l’IVG et ne modifie pas les conditions juridiques concrètes imposées pour recourir à l’IVG, comme le délai de douze semaines ou la lourde procédure administrative et médicale. Certains parlementaires avaient pourtant souhaité agir pour faciliter concrètement le recours à l’IVG en supprimant par exemple la « clause de conscience des médecins », prévue à l’article L. 2212-8 du Code de la santé publique, qui dispose que les médecins, sages-femmes, infirmiers ou auxiliaires médicaux peuvent refuser de pratiquer ou de concourir à une IVG. Mais le gouvernement a refusé de supprimer cette entrave à l’IVG, en insistant sur l’obligation pour le directeur d’un service hospitalier, qui invoque la clause de conscience, de faire pratiquer l’IVG par un autre médecin ou dans un autre établissement. On peut supposer que de telles modifications auraient sûrement conduit le Conseil constitutionnel à se prononcer davantage sur le respect de l’équilibre susmentionné.

    #ivg #droit

  • Irlande : une naissance imposée relance le débat sur l’avortement | France info
    http://www.franceinfo.fr/actu/societe/article/l-irlande-impose-une-femme-violee-d-accoucher-553257
    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/styles/mea_635_350/public/asset/images/2014/08/avortement.jpg?itok=96anNr3_

    Une jeune demandeuse d’asile en Irlande, tombée enceinte suite à un viol, s’est vu refuser le droit d’avorter. Bien qu’ayant des tendances suicidaires, elle a été contrainte d’accoucher par césarienne à 25 semaines de grossesse.

    Les réactions se multiplient après que The Irish Times a révélé l’histoire, également relatée dans Courrier International, d’une jeune femme sans papier, contrainte début août d’accoucher, par césarienne, d’un garçon. Une arrivée au monde prématurée (à 25 semaines de grossesse seulement) et non souhaitée par la mère de l’enfant.

    Cette femme sans papiers, tombée enceinte suite à un viol, avait demandé au mois d’avril à interrompre sa grossesse, alors de huit semaines, au motif d’une grande fragilité psychologique. Une demande qui lui avait alors été refusée. Hospitalisée le mois dernier pour tendances suicidaires, elle avait entamé une grève de la faim. Mais, sur décision de justice, l’hôpital l’avait forcé à se réhydrater artificiellement dans le but de sauver l’enfant......

    >>>

    Cette histoire relance le débat sur le droit à l’avortement en Irlande, pays fervent catholique, où l’IVG est illégal, même en cas de viol, d’inceste ou de malformation du fœtus .

    <<<

    #société
    #Irlande
    #IVG
    #avortement

  • La loi sur la parité hommes-femmes promulguée - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050814/la-loi-sur-la-parite-hommes-femmes-promulguee

    Votée le 23 juillet par les parlementaires, la loi avait vu sa promulgation reportée suite à la saisine du Conseil constitutionnel par une soixantaine de parlementaires UMP. Ces derniers reprochaient au texte la suppression de l’idée d’une « situation de détresse » nécessaire pour demander une interruption volontaire de grossesse (IVG). L’article 24 remplace dans la loi Veil de 1975 autorisant le recours à l’IVG la formulation « que son état place dans une situation de détresse » par « qui ne veut pas poursuivre une grossesse ». Cette modification avait déjà entraîné des débats animés en janvier.

    #feminisme #ivg

  • (En relation avec http://seenthis.net/messages/270923)
    Abortion foes get up close and personal after court erases buffer zones
    http://www.latimes.com/nation/la-na-abortion-buffer-zone-20140703-story.html

    Patients and staff at the Boston clinic say they have noticed a big difference since the buffer zone law was struck down.

    On Wednesday, protesters walked with impunity over the yellow line that had been painted on the sidewalk after the 2007 law was passed. They sat in chairs and prayed, sang hymns, and offered to help anyone walking into the clinic, handing them fliers that pictured an ultrasound with the words, “How could I ever have thought of aborting this baby!”

    The protesters largely ignored the volunteer escorts in vests helping women into the center and the three police officers standing on a corner nearby, who ignored them back.

    “Good morning, Jesus loves you,” said Mary O’Donnell, an 82-year old woman carrying rosaries and pamphlets who arrived at the center at 7 a.m. to try and stop women from having abortions.

    #ivg

  • Court Rejects Zone to Buffer Abortion Clinic
    http://www.nytimes.com/2014/06/27/us/supreme-court-abortion-clinic-protests.html

    The Supreme Court on Thursday unanimously struck down a Massachusetts law that barred protests, counseling and other speech near abortion clinics.

    The law, enacted in 2007, created 35-foot buffer zones around entrances to abortion clinics. State officials said the law was a response to a history of harassment and violence at abortion clinics in Massachusetts, including a shooting rampage at two facilities in 1994.

    The US supreme court’s abortion buffer zone ruling protects a gauntlet of horror
    http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/jun/26/us-supreme-court-abortion-buffer-zone-ruling-gauntlet-horror

    Abortion clinics are not safe places - anti-choicers have ensured that - and if women are going to be free from harassment, the fight must go on

    Imagine trying to walk into a building, trying to get a medical treatment – and someone screams at you. Someone is two inches from your face – two feet from the front door – and that someone is videotaping you, calling you a whore. There’s ketchup poured in the snowbanks around you, made to look like spurted blood. You try to take a step forward, but people block your way, yelling that you’re going to be “mother to a dead baby”. They hold signs in your faces, whisper “murderer” in your ear as you pass. Maybe they shove you.

    #ivg

  • Meufs : En Espagne, l’avortement pourrait être pénalisé dès novembre
    http://m-e-u-f-s.tumblr.com/post/89753381972/en-espagne-lavortement-pourrait-etre-penalise-des

    Un bond de trente ans en arrière. Le gouvernement conservateur de l’Espagnol Mariano Rajoy a donc pondu un nouveau texte qui "n’autorise l’avortement qu’en cas de viol [ayant fait l’objet d’une plainte] ou de risque grave pour la santé physique ou psychologique de la mère”. Ce projet de loi, qui doit passer en Conseil des ministres le 27 juin et être présenté au Congrès en juillet, pourrait être appliqué dès le mois de novembre. Il va toutefois "inclure les malformations fœtales dans les motifs légaux permettant d’avorter", indique El País, traduit par Courrier International.

    Merci beaucoup pour cet assouplissement, trop sympa ! Et puis elles vont être contentes, les Espagnoles, que vous profitiez de l’été pour faire adopter la loi "la plus restrictive de l’histoire de la démocratie espagnole à ce sujet, et l’une des plus strictes d’Europe".

    Courage, courage.

    via Sophie

    #IVG #femme #femmes

  • L’#IVG, 40 ans après...

    Dans le centre d’IVG de Colombes (92), les médecins Françoise Bâcle et Catherine Soulat remarquent que beaucoup de femmes ont consulté ces sites, souvent sans se rendre compte qu’ils n’étaient pas officiels. Autre constat, sans qu’elles fassent de lien ou sachent en expliquer la raison (qui pourrait simplement être l’évolution démographique de cette ville de banlieue quittée par les classes moyennes), « les #femmes se sentent plus #coupables qu’avant, on a plus souvent des « voilà, j’ai pas le choix… je sais que c’est mal ce que je fais… oui c’est pas bien… » Et on se retrouve à leur expliquer qu’elles ont le #droit de le faire !

    http://www.vacarme.org/article2597.html

  • Les anti-IVG pratiquent la désinformation sur le Web | Sans Compromis
    http://sanscompromisfeministeprogressiste.wordpress.com/2014/05/08/les-anti-ivg-pratiquent-la-desinformation-sur-le-web

    Les anti-avortements avancent masqués. « Ce matin, j’ai reçu une jeune femme qui a appelé le numéro recommandé sur un site. Ils lui ont dit qu’elle aurait de l’argent et un appartement si elle gardait l’enfant ! Avec les alloc’ ! » La plupart des femmes sont passées sur internet avant de venir consulter. Et les sites anti-avortement qui se présentent comme des sites de conseil, sans parti pris, arrivent vite sur les moteurs de recherche, comme ivg.net ou avortement.net, animé par la même association. D’apparence neutre, proposant un n° vert, ces sites tentent en réalité de dissuader les femmes de recourir à l’IVG. S.B

    #ivg #avortement

  • L’IVG en France : un véritable parcours d’obstacles pour des femmes souvent isolées
    http://www.bastamag.net/L-IVG-en-France-un-veritable

    Plus d’une femme sur trois avorte en France. Pourtant, le parcours est encore loin d’être fléché. Les obstacles semblent même se multiplier. Informations et accompagnent manquent. Les délais d’attente sont longs. De nombreux établissements publics ne pratiquent pas l’interruption volontaire de grossesse alors qu’ils le devraient. Dans un contexte où, en Espagne, le droit à l’IVG est menacé, alors qu’en France les anti-avortements profitent des lacunes en matière d’accès à l’information. Ça commence dans (...)

    #Décrypter

    / #A_la_une, Santé , #Services_publics, #Île-de-France, #Enquêtes, #Féminisme

    #Santé_

    • La plupart des femmes qu’elles reçoivent sont passées sur internet avant de venir. Et les sites anti-avortement qui se présentent comme des sites de conseil, sans parti pris, arrivent vite sur les moteurs de recherche, comme ivg.net ou avortement.net, animé par la même association. D’apparence neutre, proposant un n° vert, ces sites tentent en réalité de dissuader les femmes de recourir à l’IVG

      Parfois, le problème n’est pas l’absence de choix, c’est l’absence de toute possibilité. Plus de 130 établissements de santé pratiquant l’IVG ont été fermés en dix ans.

      #avortement #ivg #femmes #france #éducation_sexuelle

  • L’IVG, quarante ans après
    ceci n’est pas une poule
    http://www.vacarme.org/article2597.html

    On pensait que le droit à l’interruption volontaire de grossesse était une victoire et un acquis. On ne s’est pas méfié-e et le voilà remis en cause violemment dans l’Espagne voisine. Alors nous voilà à nouveau dans la rue pour le défendre à Madrid, à Paris, à Bruxelles, solidaires. L’idée de se pencher sur l’état de ce droit en France voit le jour. Ici où en sont les anti ? Quel est l’impact de la réforme Bachelot de juillet 2009 ? Fermeture de centres d’#IVG, culpabilisation insidieuse, lobbies qui s’installent à l’aise dans les institutions européennes… Et mon corps dans tout ça ?

  • Le Planning Familial lance un nouveau site participatif « avortement, un droit à défendre » www.ivg.planning-familial.org

    http://superfeministe.blogspot.fr/2014/04/destigmatisons.html

    Ce site a pour objectif principal de faire cesser le silence et la culpabilisation qui pèse sur l’ivg mais aussi :
    De réassurer les femmes quant à leur choix et démonter les idées reçues sur l’avortement
    De lancer un appel à témoignages auprès des femmes, de leur entourage et des professionnels sur l’avortement dans la pratique. Ces données permettront la publication, à la fin de la campagne qui devrait durer un an, d’un ouvrage sur les pratiques, bonnes et mauvaises quant à l’avortement en France (IVG et IMG).

    #ivg #avortement #mpf #féminisme

  • Le #planning_familial lance une campagne et un #site web « L’IVG, un #droit à défendre »

    Si le site du gouvernement renseigne sur les lois en vigueur, les informations formelles et pratiques, « le nôtre se veut être un outil militant et politique

    Véritable pépite d’informations, cette nouvelle interface est également un lieu de ressources pour les défenseurs de l’IVG : kits d’actions, vrai-faux, idées reçues battues en brèche… bref, tout un argumentaire mis à disposition pour contrecarrer les anti-IVG. « On leur donne des billes pour gagner le débat », conclut Shiva Berhnard.

    Le site comprend également un questionnaire sur les diificultés d’accès à l’IVG (les résultats de cette consultation seront connus dans 6 mois").

    On y découvre aussi comment devenir « sentinelle » sur les réseaux et les forums, en assurant la diffusion des sites qui proposent une information non biaisée sur l’#IVG, et en démontant les arguments des anti_IVG, très actifs sur le web.

    Le site : http://ivg.planning-familial.org

    Les citations proviennent de l’article de l’humanité : http://www.humanite.fr/une-campagne-2-0-pour-defendre-livg-519855

  • Pour l’IVG les #poupées gonflables mobilisées contre Rajoy
    http://fr.myeurop.info/2014/04/14/pour-l-ivg-les-poup-es-gonflables-mobilis-es-contre-rajoy-13631

    Lucía Martín

    En #Espagne, les #artistes se mobilisent contre la réforme du gouvernement Rajoy sur l’IVG. Poupées gonflables devant le ministère de la Justice ou encore fausse vidéo pour un voyage express à Londres. Tous les détournements sont bons pour protester.

    Une cinquantaine de poupées gonflables éparpillées à même le sol. lire la suite

    #Société #INFO #avortement #contestation #enceintes #femmes #IVG #Mariano_Rajoy

  • Lisa Mehos ’Abortion mom’ ordered to give $50k child support back to banking ex | Mail Online
    http://www.dailymail.co.uk/news/article-2575608/Woman-ordered-50-000-child-support-banking-ex-losing-custody-two-kids-a
    On dirait qu’on est en plein dans le grand retour de balancier.

    Un exemple de la convergence qui s’amorce entre la droite religieuse et le mouvement masculiniste des pères frustrés du pouvoir auquel ils s’attendent. Une femme s’est fait retirer la garde de ses deux enfants sous prétexte qu’elle avait avorté (après son divorce). En plus, le tribunal vient de lui ordonner de rembourser au père (un banquier qui l’avait battue) tous les paiements de pension alimentaire qu’elle avait reçus de lui pendant qu’elle avait la garde...

    #masculinisme #IVG #femmes #domination

  • Rencontre avec le Planning familial d’Indre-et-Loire
    http://tours.mediaslibres.org/rencontre-avec-le-planning.html

    A Tours, le Planning dispose de deux bureaux, situés au cœur du Centre de vie du Sanitas. Les salariés et les stagiaires se marchent un peu dessus dans ces locaux exigus, mais le Planning refuse de déménager. La mairie propose au Planning un appartement dans le quartier isolé du reste du Centre de vie, plus spacieux mais aussi plus exposé. Son implantation actuelle lui permet de protéger l’anonymat des visiteurs : comme le centre de vie héberge de nombreuses activités, celles et ceux qui veulent se rendre au Planning discrètement peuvent venir sous d’autres prétextes.

    (...)

    Chaque action doit donner lieu à la recherche de financements, à la présentation d’un projet auprès des financeurs, qui attendent des résultats chiffrés pour apprécier la pertinence des actions menées. Or, il est souvent difficile de traduire en chiffres des actions d’éducation et de sensibilisation menées en profondeur. Sans compter qu’un projet qui « marche » n’est pas systématiquement reconduit, selon une logique qui laisse songeur : l’Indre-et-Loire est en dessous des moyennes nationales en termes de personnes infectées par le VIH ? Le budget alloué au Planning pour la prévention contre le SIDA baisse !

    (...)

    « Si une femme vient nous voir avec la volonté d’avorter et qu’elle se situe en dehors des délais fixés par la loi française, nous lui fournissons également des informations, et nous pouvons lui proposer d’aller à l’étranger pour y avorter. C’est pour cela que la situation en Espagne nous préoccupe : nous pouvions y envoyer des femmes pour qu’elles y avortent lorsqu’elles étaient en dehors des délais légaux français, puisque le délai là-bas est fixé à 22 semaines, contre 12 en France. Nous ne pouvons aider ces femmes financièrement : même si nous en avions les moyens, cela n’entre pas dans nos missions. Or, les frais à engager peuvent être très importants. Beaucoup de femmes n’ont pas d’autre choix que de garder l’enfant, faute de pouvoir payer le voyage à l’étranger et le coût de l’opération . »

    #planning_familial #féminisme #sexualité #IVG

  • Fallo del TCP sobre el aborto ya está vigente - La Razón
    http://www.la-razon.com/sociedad/Fallo-TCP-aborto-vigente_0_2000799930.html

    Jusqu’à maintenant, l’#IVG n’est malheureusement autorisé en #Bolivie que dans les cas de viol, d’agression sexuelle (? « estupro »), inceste, ou si la santé de la mère est en danger. De plus, l’IVG ne pouvait être réalisé que sur décision judiciaire, c’est-à-dire évidemment beaucoup trop tard, étant donné le rythme de la justice.

    Le tribunal constitutionnel bolivien vient d’émettre une précision importante : il « suffit » que la femme déclare être dans une des situations autorisant l’IVG pour y procéder, et il n’est donc plus nécessaire d’attendre l’autorisation judiciaire.

    Espérons qu’une loi vienne bientôt légaliser l’IVG ! Lire Siné Hebdo de ce mois-ci pour un article sur le sujet (mais ne prenant pas en compte cette dernière nouvelle).

  • Mon corps® est propriété privée
    http://lemilie.org/index.php/ailleurs/547-mon-corps-est-propriete-privee

    Des centaines de femmes espagnoles ont fait enregistrer leur corps comme propriété afin de le protéger contre la loi Gallardon qui va supprimer le droit à l’avortement. A l’initiative d’une artiste activiste madrilène Yolanda Dominguez, ces femmes se sont présentées à l’administration pour faire reconnaître leur corps comme bien mobilier afin que l’Etat ne puisse pas avoir de droits dessus. Si l’initiative semble symbolique, elle a également une portée juridique inédite.

    L’étonnement des fonctionnaires du Registro Marcantil de Bienes Muebles (registre commercial des biens mobiliers) n’est pas feint lorsque des groupes de femmes se présentent pour déposer une demande d’enregistrement particulière : elles souhaitent faire de leur corps leur propriété. Après consultation des chefs de services, les demandes sont acceptées et au même moment à Madrid, Barcelone, Bilbao, Pampelune, Séville et Pontevedra, le corps de centaines de femmes est protégé au regard de la loi. L’artiste Yolanda Dominguez explique que « nous voulions affirmer de manière officielle que notre corps nous appartient ». Selon elle, le ministre de la justice (ndlr Gallardon) traite les femmes comme une marchandise, comme un objet, alors elles le protégent comme tel... L’artiste est persuadée que la démarche peut créer un précédent juridique.

    Sur le formulaire, les femmes ont dû donner la description du bien qu’elles enregistraient. L’une des activistes explique dans El Pais que son corps est « grand, merveilleux. Il fonctionne à la perfection. Son odeur me plait. Il a deux jambes, deux bras, un utérus, deux ovaires... ». Chaque femme a décrit sa propriété avec précision et détermination. L’action se poursuit actuellement dans de nombreuses villes d’Espagne.

    Et une tête aussi...
    #IVG #féminisme #propriété_privée

  • Plus jamais un secret : « Nunca mas », manifestons le 1er février | #IVG
    http://sandrine70.wordpress.com/2014/01/27/plus-jamais-un-secret-nunca-mas-manifestons-le-1er-fevrier

    Il nous faut donc encore, toujours et plus expliquer, être dans l’argumentation. Il me semble que nous passons trop de temps à traiter nos adversaires de fachos et de débiles plutôt qu’à expliquer ce que nous entendons par « le #droit des #femmes à disposer de leur corps », ou ce que veut dire être « pro-choix », c’est-à-dire d’avoir le choix de mener à bien ou non une grossesse. Qu’il ne s’agit pas d’interrompre une vie, mais de s’assurer que si un enfant vient au monde, c’est dans la condition minimum qu’avoir dû le porter + devoir ensuite l’élever n’est pas contraire à la volonté de la femme qui le porte. C’est dire qu’un embryon de quelques semaines n’est pas une personne, c’est juste un futur, comme l’est chaque ovule fécondable, chaque mois, qui n’est pas utilisé. Et la contraception ne suffit pas : énormément de femmes qui avortent aujourd’hui (sur les 200.000 avortements annuels) utilisaient une méthode de contraception qui n’a pas marché. C’est expliquer que l’IVG, comme la contraception, fait partie d’une liberté pour les femmes de maîtriser leur destin. Elles ont désormais droit d’avoir une sexualité sans (ou presque) risque de grossesse. Elles peuvent donc avoir une sexualité libre(1) et en même temps de ne pas avoir à en « payer » les conséquences. Elles peuvent désormais avoir un enfant parce qu’elles l’ont choisi et désiré.

    C’est donc aussi la possibilité de commencer de remettre le monde à l’endroit : rendre possible que l’enfant à naître, celui qui est désormais une personne dès lors qu’il est séparé de la mère, soit élevé par choix.

  • L’avortement n’est pas une affaire privée | Fédération des Églises protestantes de Suisse FEPS
    http://www.kirchenbund.ch/fr/communiques-fr/2014/l-avortement-n-est-pas-une-affaire-priv-e

    Pour la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS), l’avortement n’est pas une affaire privée, c’est une affaire de société. La FEPS rejette donc l’initiative populaire « Financer l’avortement est une affaire privée », en votation le 9 février 2014, qui demande de supprimer la prise en charge par l’assurance maladie des coûts d’une interruption de grossesse.

    #ivg #foi #protestantisme