• Rentrer ou pas à #Futaba, près de #Fukushima : le dilemme des anciens habitants

    La dernière des 11 municipalités évacuées en 2011 à proximité de la centrale nucléaire de Fukushima accueille de nouveau des habitants sur 10 % de son territoire. La levée de l’#interdiction_de_résidence, présentée comme un pas vers la #reconstruction, ne déclenche pas l’enthousiasme.

    Lorsque Shinichi Kokubun, 72 ans, emménagera dans son logement HLM tout neuf, il pourra apercevoir au loin les ruines de son ancienne maison, qui fut détruite à 80 % par le tremblement de terre de mars 2011. Devant l’ampleur des travaux, il a préféré la laisser pour s’installer dans un trois pièces du projet immobilier flambant neuf actuellement en construction près de la gare de Futaba.

    « Mon ancien voisin, lui, est retourné chez lui. Moi, je vais devoir attendre octobre 2023 pour rentrer mais je peux bien patienter un an de plus », dit en souriant le septuagénaire. Plus de onze ans qu’ils attendent. En mars 2011, les 7 000 habitant·es de Futaba ont fui leur ville, dans la peur et la panique, chassé·es par la menace de la centrale nucléaire de #Fukushima_Daiichi, qui se trouve à trois kilomètres de là. Maisons, affaires, souvenirs, ils ont tout abandonné, contraints de recommencer leur vie ailleurs.

    Mais depuis le 31 août dernier, 10 % du territoire de Futaba a été déclaré habitable par les autorités. Une décision qui entre dans le projet de #revitalisation de la région mis en place après le #tremblement_de_terre. La commune, sur laquelle se trouve en partie la centrale nucléaire endommagée, était la dernière des 11 municipalités évacuées en 2011 à être encore frappée, sur 96 % de son territoire, d’une interdiction totale de résidence. 

    Depuis la réouverture partielle, une vingtaine de personnes se sont réinstallées. Le 1er octobre, le lotissement de #Shinichi_Kokubun, baptisé « Le village de la communauté », a ouvert une première tranche de 25 logements qui a accueilli ses résident·es. D’ici à un an, il comptera 86 habitations, auxquelles s’ajouteront trois bâtiments de vie commune et un service de consultations médicales.

    « Nous voulons passer la barre des 2 000 habitants à Futaba dans les cinq ans », explique Naoya Matsubara, fonctionnaire qui s’attelle au projet de reconstruction de la ville. Un pari qui est loin d’être gagné : selon une enquête réalisée cette année, moins de 11 % des 5 562 ancien·nes résident·es toujours en vie se disent prêt·es à revenir vivre à Futaba. Il faut dire qu’au-delà des logements, il n’y a rien. Pas de commerces, de supermarchés, de médecins ni d’écoles…

    En guise de restauration, une camionnette vient le midi, en semaine, pour proposer quelques plateaux-repas et snacks. La ville vit au rythme des engins de chantier. En plus d’être aux portes de la #zone_interdite, celles et ceux qui viendront vivre ici seront cerné·es d’immeubles et d’habitations toujours en cours de #décontamination et de démolition, qui ponctuent le paysage.

    Fin août, le gouverneur de Fukushima, Masao Uchibori, déclarait que « les étapes du chantier de décontamination à venir, ainsi que le traitement des maisons et des terres de ceux qui ne souhaitent pas rentrer, n’ont pas encore été définis ». 

    Le retour n’est-il pas prématuré ? « Au Japon, lorsqu’il s’agit de construire des bâtiments, ils sont très efficaces, explique Trishit Banerjee, étudiant à l’université du Tohoku, investi dans le tourisme dans la préfecture de Fukushima, en particulier Futaba. Mais l’aspect communautaire n’est pas suffisamment réfléchi. C’était la même chose en 1995, après Kōbe. » 

    Les beaux bâtiments donnent « l’impression que la reconstruction va vite. Mais lorsque l’on creuse, on se rend compte que les besoins des résidents n’ont pas été pris en compte ». À une heure d’ici, dans le quartier de #Nakoso, dans la ville d’#Iwaki, 237 personnes évacuées, parmi lesquelles 131 venaient de Futaba, vivent dans une HLM.

    Shinichi Kokubun y réside depuis quatre ans. Lors d’une réunion de consultation tenue en 2020, les personnes évacuées avaient émis de nombreuses inquiétudes à propos du « village de la communauté », par exemple son manque d’accessibilité.

    « Beaucoup d’anciens résidents sont âgés aujourd’hui. Les allées sont trop étroites dans le nouveau lotissement », se désole Shinichi Kokubun. Il bondit à la sirène de l’ambulance. « Les secours viennent souvent ici. Je vais vérifier si quelqu’un a besoin d’aide », dit en s’éclipsant quelques minutes celui qui prête volontiers main-forte à la communauté.

    L’abnégation de Shinichi Kokubun est désarmante : « Il ne me reste plus beaucoup d’années à vivre : autant me rendre utile. » Dans le nouveau lotissement, il espère simplement pouvoir aider. « Je n’ai pas besoin de grand-chose, confie-t-il. Je suis veuf, mes deux fils sont grands. Mes parents sont décédés. Je n’ai pas de petits-enfants. Je peux vivre n’importe où et je ne pense pas aux risques pour ma vie. » 

    Une population discriminée

    Né à Motomiya, un peu plus au nord de la préfecture, il s’installe à Futaba, à l’époque pour travailler dans la centrale. En 2011, il s’apprêtait à prendre sa retraite quand la catastrophe frappe. Ce jour-là, comme les 165 000 personnes évacuées de la préfecture de Fukushima, il ne l’oubliera jamais. Il était à Tokyo – « c’était la panique ». Il remue alors ciel et terre pour rentrer chez lui et retrouver sa famille.

    Une fois à Futaba, l’ordre d’évacuer tombe : les heures de bouchons sur les routes pour fuir la radioactivité, les nuits en centres d’évacuation. « C’était le chaos, la nuit on ne pouvait pas dormir. » De cette expérience tragique, il veut en tirer un enseignement pour l’avenir : « Je suis sûr que je peux aider à la prévention de catastrophes. »

    Le 11 mars 2011, le tremblement de terre du Tohoku fait près de 20 000 morts, dont 1 614 dans la préfecture de Fukushima, auxquels s’ajoutent 196 personnes disparues. Depuis, la préfecture a déclaré 2 333 décès supplémentaires parmi les personnes évacuées (chiffre de mars 2022), dus aux conséquences de la catastrophe.

    La femme de Shinichi Kokubun, décédée en 2015, en fait partie, confie-t-il sans s’étendre. Problèmes de santé mais aussi suicides sont élevés chez les évacué·es : comme les hibakusha, les survivants de la bombe atomique avant eux, ils ont souffert et souffrent toujours d’une #discrimination sévère.

    On ne veut pas d’eux en ville, on ne veut pas leur dire bonjour. Comme si l’exposition à la #radioactivité était honteuse, voire contagieuse. Dans le nouveau Futaba, « va-t-on devenir une attraction ? », s’inquiète Shinichi Kokubun, qui craint l’étiquette de village de la zone interdite. « À Tchernobyl, on ne peut pas approcher si près. Futaba va attirer du tourisme macabre, je le crains. » 

    Pour Katsuyoshi Kuma, 71 ans, rentrer à Futaba dans les conditions actuelles, c’est hors de question. « Ce n’est pas que l’on ne veut pas rentrer, c’est plutôt que l’on ne peut pas décemment le faire. » Pour cet enfant du pays, l’ensemble est pensé à l’envers : avant d’installer des gens, il faut d’abord réfléchir à leurs conditions de vie. « Comment va-t-on survivre ? Et ceux qui ne veulent pas d’une HLM, où vont-ils aller ? » 

    La maison de Katsuyoshi Kuma se trouve dans la partie de la ville où l’interdiction de résider n’a toujours pas été levée. Sa maison risque de rester inaccessible encore un certain temps, si ce n’est toujours. « La zone qui a été rouverte concentrait autrefois plus de 60 % de la population. Nous, nous vivions dans la montagne. » Futaba, c’était le quotidien d’une « petite ville de campagne ». « Il y avait pas mal d’agriculteurs. » 

    Les habitant·es qui travaillaient la terre « ne veulent plus revenir ». Désabusé, Katsuyoshi Kuma rêve néanmoins de « rentrer un jour pour cultiver des légumes et du riz sur [s]on lopin de terre ». En attendant, il ne retournera pas vivre à Futaba. « Si je ne peux pas retourner dans ma maison, cela ne m’intéresse pas. » 

    Il vit aussi à Nakoso, mais pas dans le quartier des personnes évacuées. Il préfère s’en éloigner un peu mais pas trop : comme autrefois, lorsque du haut de ses montagnes il continuait de garder un œil bienveillant sur sa communauté, sans trop s’y mêler.

    La zone devrait-elle rester condamnée ? La menace de la radioactivité est-elle pleinement levée ? Cette ville dont la centrale assurait autrefois l’emploi d’une grande partie des habitant·es parviendra-t-elle à recréer un bassin économiquement viable ?

    Dans la mairie, une centaine de fonctionnaires travaillent à relancer la machine. Ils comptent aussi sur de nouveaux arrivants, originaires d’autres régions du Japon, qui veulent participer à l’effort de reconstruction. Sur la question de la radioactivité, les autorités locales se veulent rassurantes.

    « Je comprends la peur, avoue Naoya Matsubara. Mais en 2011, les doses de radioactivité étaient très élevées, cela n’a plus rien à voir avec aujourd’hui. » Shinichi Kokubun et Katsuyoshi Kuma ont décidé de faire confiance. Malgré ce qu’ils ont vécu, ils ne sont pas contre le nucléaire. Pour eux, la décontamination est « un chantier qui fonctionne et il n’y a pas de raisons de croire que l’on nous ment ».

    Trishit est plus tourmenté. « C’est une peur que je garde dans un coin de ma tête… Mais que faire ? Abandonner ? Est-ce que l’on devrait empêcher les gens de rentrer chez eux si c’est leur vœu le plus cher ? » Il poursuit : « Il faut garder espoir. » 

    Ce redémarrage à zéro, l’étudiant, débordant d’optimisme, le perçoit aussi comme une « occasion de réfléchir à notre lieu de résidence, de repenser la ville selon les besoins des citoyens, de façon durable ». Si la communauté se reconstruit ainsi, « ce sera une expérience humaine incroyable ».

    Katsuyoshi Kuma boit son café glacé. Il se redresse et sans un mot, il tire sur son tee-shirt, découvrant sa gorge et une large cicatrice. « J’ai été opéré de la thyroïde il y a quatre ans. Tout de suite, j’ai pensé à la centrale. Y a-t-il un lien ? » À l’époque, il contacte Tepco. « Un employé, qui est resté anonyme, m’a dit d’aller au tribunal. » 

    Pourtant, Katsuyoshi Kuma ne fera rien. « C’est compliqué pour moi, ce type de procédure. Je me suis résigné. La cause, je ne la connaîtrai jamais... » Mais il affirme : « Je ne suis pas le seul. D’autres ont vécu la même chose que moi. On ne saura jamais vraiment à quelles doses nous avons été exposés lorsque nous avons évacué. C’est vrai que nous aussi nous sommes des #hibakusha. » Depuis le 11 mars 2011, « nos vies ont été bien sombres ».

    https://www.mediapart.fr/journal/international/041222/rentrer-ou-pas-futaba-pres-de-fukushima-le-dilemme-des-anciens-habitants#a

    #nucléaire #retour #catastrophe_nucléaire #IDPs #déplacés_internes #habitabilité

    –—

    voir aussi ce fil de discussion, qui traite aussi des questions des retours :
    https://seenthis.net/messages/767195

  • Instagram ‘censorship’ of black model’s photo reignites claims of race bias
    https://www.theguardian.com/technology/2020/aug/09/instagrams-censorship-of-black-models-photo-shoot-reignites-claims-of-r

    #IwanttoseeNyome outcry after social media platform repeatedly removes pictures of Nyome Nicholas-Williams Fifteen minutes into her shoot with model Nyome Nicholas-Williams, photographer Alexandra Cameron knew she had captured the perfect image : a dreamy split second with Nicholas-Williams bathed under natural light, her eyes closed and arms wrapped around her breasts. The response on Instagram was ecstatic : “stunning … beautiful … this should be in a gallery !”. But within hours, Instagram (...)

    #Instagram #algorithme #racisme #sexisme #discrimination #femmes #biais

    https://i.guim.co.uk/img/media/49b6b57381ef68715e3bf249f7576db631e327ab/0_1372_3742_2245/master/3742.jpg

  • #Iwas Corsica, la vague #metoo qui arrive en Corse
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/07/04/violences-sexuelles-iwas-corsica-la-vague-metoo-qui-secoue-la-corse_6045219_

    Laora Paoli Pandolfi est corse mais vit à Paris. Celle que ses parents surnommaient « Louise Michel » pour sa sensibilité aux sujets féministes voit le hashtag éclater sur Twitter, et décide de documenter les cas concernant sa région d’origine. Elle crée avec une amie le compte #Iwas Corsica, et ne dort pas deux nuits de suite : elle dénombre et rediffuse tous ces témoignages. « Balance ton porc n’avait jamais pris en Corse, et là d’un coup, il y a près de 150 faits qui sortent. C’était horrible, je ne pouvais pas m’arrêter, c’était trop important. » Les histoires se ressemblent : « C’est jamais un inconnu dans un parking avec un couteau, mais toujours des mecs que les filles connaissaient qui les forcent. »

    #culture_du_viol

  • La stratégie du choc pandémique : comment les entreprises du numérique conquièrent de nouveaux marchés
    https://lareleveetlapeste.fr/la-strategie-du-choc-pandemique-comment-les-entreprises-du-numeriq

    Si, malgré la récession qui s’amorce, le secteur du numérique se prépare à la croissance et recrute à tout-va, c’est au prix d’une lutte pour la survie, les entreprises les plus grandes et agressives s’accaparant la majorité des marchés et absorbant les plus petites, dans une nouvelle phase de sélection et de compétitivité redoublée. Article co-écrit par Maud Barret Bertelloni, membre du Mouton Numérique, et Augustin Langlade, journaliste à La Relève et La Peste. La crise sanitaire se révèle un marché (...)

    #Accenture #ANSSI #Apple #Atos #CapGemini #Dassault #Orange #Thalès #Withings #Doctolib #algorithme #montre #Bluetooth #CCTV #domotique #drone #iWatch #smartphone #contactTracing #géolocalisation #technologisme #métadonnées #vidéo-surveillance #BigData (...)

    ##COVID-19 ##enseignement ##lobbying ##santé ##surveillance ##_

  • La police de Dallas appelle à dénoncer des manifestants, son app tombe grâce à des vidéos de K-pop
    https://cyberguerre.numerama.com/5388-la-police-de-dallas-appelle-a-denoncer-des-manifestants-s

    La police de Dallas a demandé aux habitants de la ville de dénoncer tout comportement répréhensible sur l’app iWatch Dallas. Mais au lieu de recevoir des vidéos de manifestants en action, elle a été inondée de vidéos de K-pop, au point que l’app est devenue temporairement indisponible. L’application iWatch Dallas de la police locale a subi une forme de cyberattaque plus qu’originale : un déni de service (ou DDoS), orchestré manuellement depuis les réseaux sociaux, par les nombreux fans de K-pop. Tout a (...)

    #activisme #algorithme #police #délation #bug #hacking

    //c0.lestechnophiles.com/cyberguerre.numerama.com/content/uploads/sites/2/2020/06/Bts-boys-with-love.jpg

  • Les montres connectées sont-elles utiles contre le Covid-19 ?
    https://korii.slate.fr/tech/sante-covid-19-pandemie-montres-connectees-apple-watch-capteurs-ecg-oxym

    Grâce des capteurs plus performants, les smartwatches pourraient aider à la détection précoce de la maladie. Des montres qui prennent votre pouls, des bracelets qui calculent votre taux de glycémie… Les objets connectés destinés à surveiller votre santé trouveront-ils leur place dans la lutte contre la pandémie en cours ? La compétition est en tout cas lancée entre les fabricants, en particulier de smartwatches, pour arriver à détecter les signes avant-coureurs du Covid-19. L’un de ces symptômes, (...)

    #Apple #Fitbit #algorithme #montre #iWatch #COVID-19 #santé #surveillance #Garmin

    ##santé

  • Morgan Stanley on how Apple could disrupt healthcare - Business Insider
    https://www.businessinsider.com/morgan-stanley-on-how-apple-could-disrupt-healthcare-2019-4?IR=T

    Apple has been getting into healthcare for years, from the iPhone to the Apple Watch and more. Investors are too focused on healthcare efforts from other tech companies like Amazon and aren’t taking Apple’s opportunity seriously enough, a new Morgan Stanley report says. The tech giant could build an App Store-like model for healthcare, potentially bringing in $15 billion to $313 billion in revenue by 2027, Morgan Stanley estimates. Read on to find out how. Visit Business Insider’s (...)

    #Apple #AppleStore #iPhone #iWatch #smartphone #BigData #santé

    ##santé
    https://i.insider.com/5cab7b5909b603681f419e95

  • Apple, prochain géant de la santé connectée | korii.
    https://korii.slate.fr/biz/apple-prochain-geant-sante-connectee-morgan-stanley

    D’après la banque Morgan Stanley, le secteur médical pourrait rapporter à Apple jusqu’à 300 milliards de dollars de recettes annuelles d’ici 2027. Après avoir révolutionné le monde de la téléphonie, Apple pourrait bouleverser celui de la santé. C’est du moins ce que suggère un rapport de la banque Morgan Stanley, estimant que le secteur médical pourrait faire une entrée remarquable dans l’ère technologique grâce à la multinationale américaine. Avec 900 millions d’iPhone et 23 millions d’Apple Watch, (...)

    #Apple #montre #iWatch #domotique #santé

    ##santé

  • Apple halts practice of contractors listening in to users on Siri
    https://www.theguardian.com/technology/2019/aug/02/apple-halts-practice-of-contractors-listening-in-to-users-on-siri

    Tech firm to review virtual assistant ‘grading’ programme after Guardian revelations Apple has suspended its practice of having human contractors listen to users’ Siri recordings to “grade” them, following a Guardian report revealing the practice. The company said it would not restart the programme until it had conducted a thorough review of the practice. It has also committed to adding the ability for users to opt out of the quality assurance scheme altogether in a future software update. (...)

    #Apple #Google #Amazon #Siri #écoutes #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #surveillance #montre #iWatch #domotique (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##BigBrotherWatch
    https://i.guim.co.uk/img/media/99a27a23a250d1d7550f37e672db0b85db753770/0_8_3500_2100/master/3500.jpg

  • Watch, Alexa, Fitbit : jurez-vous de dire la vérité, rien que la vérité ?
    http://www.zdnet.fr/actualites/watch-alexa-fitbit-jurez-vous-de-dire-la-verite-rien-que-la-verite-39866606.ht

    Alexa, un tracker Fitbit ou une Apple Watch peuvent témoigner contre vous devant un tribunal. Dans le monde numérique d’aujourd’hui, Big Brother peut être à votre poignet, dans votre chambre - ou dans votre cœur. Ross Compton ne se doutait pas que son pacemaker le désignerait comme le suspect numéro un d’un incendie criminel. Compton - qui a aussi besoin d’une pompe cardiaque externe - affirmait à la police qu’il dormait quand sa maison de Middletown, Ohio, a pris feu en septembre 2016. Tandis que les (...)

    #Amazon #Alexa #iWatch #Fitbit #Apple #montre #domotique #criminalité #délation #santé (...)

    ##criminalité ##santé ##surveillance

  • L’assureur américain Aetna prévoit d’offrir 500 000 Apple Watch
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/02/12/l-assureur-americain-aetna-prevoit-d-offrir-500-000-apple-watch_5255523_3234

    Plusieurs assureurs offrent des montres Apple Watch ou des bracelets connectés Fitbit à leurs clients aux Etats-Unis. En échange, ces derniers acceptent de partager leurs données personnelles ou de faire du sport. Source d’économies ou simple argument marketing ? Aux Etats-Unis, plusieurs assureurs offrent des montres Apple Watch ou des bracelets connectés Fitbit à leurs clients. En échange, ces derniers acceptent de partager leurs données personnelles ou de faire du sport. Objectif : les encourager (...)

    #Aetna #Apple #bracelet #montre #iWatch #Fitbit #géolocalisation #santé #UnitedHealthcare

    ##santé

  • [Cntait-info]A propos des événements actuels en Ukraine
    http://archives.rezo.net/archives/cntait-info.mbox/UZHCYCC3DNHSBZN5WZJCYVY32TU6J7LK

    Une lutte pour le pouvoir a actuellement lieu en Ukraine. De nombreux travailleurs, dont les intérêts ne sont pas protégés par l’État ni par le Capital, et dont les conditions de vie sont souvent dramatique, ont pris part à ces événements, espérant un avenir meilleur.

    Lutter, protester, faire grève constituent des réactions normales et positives contre un système injuste et oppressif. Notre solidarité va à ces travailleurs, contre tous ceux qui les exploitent, les gouvernent, les trompent, tiennent le pouvoir et contrôlent les décisions qui affectent leurs vies. Cependant, il est difficile de nier le fait qu’il y a, dans ces protestations, une lutte pour le pouvoir entre différents fractions de la bourgeoisie, gouvernant et aspirant-gouvernant, qui n’apporteront rien de positif à la population, si ce n’est changer le nom de la clique dirigeante, et diriger les bénéfices dans de nouvelles poches.

    Nous dénonçons vivement l’usage de la répression et de la violence, par les agents de l’État comme par les voyous qui défendent les intérêts d’une minorité.

    Il y a de nombreux aspects dans ce conflit, mais il est clair que nous ne pouvons soutenir aucun de ceux qui ne sont intéresses que par le pouvoir. Nous sommes tout autant opposé au régime répressif de Yanukovych qu’aux principales tendances de « l’opposition », qui va des Euro-enthousiastes croyant au mythe néolibéral aux nationalistes et aux groupes fascisants.

    Les gouvernement de l’Union Européenne, présenté comme une solution par certains ukrainiens, peuvent réprimer tout autant que Yanukovich, et comme tous les travailleurs de ces pays le savent, ne garantie pas plus de meilleurs conditions de vie. La réalité nous montre le contraire.

    Ce qu’il faut, c’est un mouvement qui combat dans le même temps les deux principales causes de la misère et de l’oppression : l’État et le Capital. Nous appelons tous les travailleurs et les organisations libertaires d’Ukraine à ne pas devenir les pions ou les idiots utiles des fractions dirigeantes, à appeler à des assemblés populaires, et à créer des slogans alternatifs et des objectifs pour votre lutte !

    Longue vie à la lutte vers la révolution sociale et libertaire !

    Secrétariat de l’Association Internationale des Travailleurs
    Varsovie, 26 janvier 2014

    #AIT #IWA
    #Ukraine

  • #IWA-AIT 90th anniversary conference - January 2013 | Solidarity Federation
    http://www.solfed.org.uk/?q=international/iwa-ait-90th-anniversary-conference-january-2013

    5-6 January 2013, London

    Revolutionary workers from across the world will gather in #London for two days at the start of January 2013 to mark the 90th anniversary of the founding of the International Workers Association - based on the principles of revolutionary unionism, which signified the emergence of anarcho-syndicalism into the global labour movement.

    Revolutionary unions in the IWA act as organisational forces in the daily lives of the working class, organising workplace and community resistance, and constantly linking this to the need to overthrow the double yoke of capital and the state. We aim not to reform the state: instead we are seeking the overthrow of capitalism and for it to be replaced by a self-managed libertarian communist society.

    The first of the two days will look at the beginnings of the IWA at the start of the 20th century and focus on the history of sections from across the world, closing with a discussion on the re-emergence of the international following the wave of repression and war in the middle of the century. Members of various sections will give presentations and hold panels on the final day before an open discussion on anarcho-syndicalism today and perspectives and challenge from everyday practice.

  • International Workers Association / Asociación Internacional de los Trabajadores (#IWA-AIT): Завтра - день солидарности с рабочими «Натаис»
    http://internationalworkersassociation.blogspot.fr/2012/12/blog-post_12.html

    Солидарность с рабочими фабрики «Натаис» во Франции! Нет репрессиям за высказывания!

    В четверг, 13 декабря 2012 года, бывшие работники фабрики по производству попкорна «Натаис» в Безериле (Bézéril), Франция, рассказавшие о своих условиях труда в интернет-блоге, предстанут перед судом якобы за «клевету» на своего экс-работодателя.

    Среди проблем, с которыми сталкиваются работники, - воздействие диацетила. Это химическое вещество может вызвать облитерирующий бронхиолит, также известный как «болезнь лёгких работников попкорнового производства» (Popcorn Workers’ Lung), и другие серьезные заболевания дыхательных путей. Диацетил применяется в качестве ингредиента искусственного запаха сливочного масла, используемого при производстве микроволнового попкорна. Облитерирующий бронхиолит является необратимым и может привести к летальному исходу.

    Для защиты от ядовитых паров рабочим на фабрике не выдают даже маски. Кроме того, им приходится работать в условиях экстремальных температур. Около 80% людей на фабрике заняты на непостоянной основе. Труд тяжелый, иногда люди вынуждены работать по воскресеньям, оплата плохая.

    На фабрике даже произошла забастовка. Удалось выбить «13-ю зарплату» в конце года, но потом профсоюз забастовку отменил. Некоторые рабочие, однако, пытались продолжать борьбу. В отношении двоих забастовщиков, теперь уже бывших работников компании, которые попытались выступить против такого положения вещей, было возбуждено дело.

    Мы призываем товарищей по всему миру поддержать протест, отправив электронное письмо в компанию:info@popcorn.fr
    Пример текста: Мы требуем прекратить репрессии против рабочих «Натаис» и поддерживаем их борьбу за безопасные условия труда и гарантии занятости. (И добавить в текст всё, что вы хотели бы).

    Вы также можете отправить BCC (скрытую копию письма) или непосредственно переслать копию письма по адресу местного союза #CNT-AIT в Жере: sia32@no-log.org 

    С листовками и более подробной информацией на разных языках можно ознакомиться здесь:http://www.zsp.net.pl/natais

    См. по теме: 
    Французские анархо-синдикалисты призывают к солидарности с работниками «Натаис»
    http://www.aitrus.info/node/2582
    «Натаис»: пример самоорганизованной стачки
    http://www.aitrus.info/node/1420

    #Nataïs #pop-corn #diacétyle

  • The #IWA section of south-western #France asks for #solidarity,

    December the thirteenth.

    Workers fired by a company called Nataïs are sued for defamation because they have expressed themselves on their working conditions in an internet blog.

    1. What is #Nataïs ?

    Nataïs is the fist micro-wave popcorn producer in Europ. Working conditions there are vey hard and dangerous, with 80 percent of temporary workers, very high temperatures, serious labour Code infractions, and above all dangerous products manipulation without protection.

    2. The struggle we lead:

    Our IWA section has been leading a struggle againt that exploiting boss for several months, for workers’ freedom of speech, recognition of their social rights and protection at work against the poison used without any masks. A demonstration and a leaflet distribution notably occured on the Tour de France in July. Leaflets, posters, newspaper reports have been carried on for months. The boss has also been taken to task.

    3. What do we call for ?

    We think that the day of the trial is convenient for a international pressure from the IWA against Nataïs. This pressure could include the following means :
    – sending “black” fax
    – sending the poster enclosed below by fax
    – email the following mail message

    Thanks for your support
    Anarchosyndicalist greetings
    #SIA32/CNT-AIT & UL #CNT-AIT #Toulouse

    Annex 1 : sample email to send

    December the 13th
    We, XXX

    Demand the dropping of the prosecution against the Nataïs workers barred from expressing themselves. The bourgeois justice shall not muzzle the workers whose rights are denied.

    These rights are employment stability, occupationnal safety, information on the products they are exposed to, and application of the collective agreement of the branch they work in.

    We will be watchfull untill these rights are fully observed.

    Annex 2: fax number and email adresses

    fax : + 33 (0) 5 62 62 01 86
    mail : info@popcorn.fr / client@popcorn.fr / agro@popcorn.fr / recrutement@popcorn.fr

    • #Nataïs workers are exposed to diacetyl. The exhibition will obviously vary
      greatly depending on the job. The most dangerous place is the “premix”
      where, in a confined area, with temperatures sometimes reaching more
      than 50 degrees, workers mix the flavoring grain, without a mask. On the
      Safety Sheet, it is written in black and white that you need a half-mask
      cartridge gas / particle (DIN EN141 to be precise), but obviously this
      Safety Data Sheet, workers have not it. It should also be according to
      the recommendations of Professor Kreiss a sensor of particles, a
      non-reversible ventilation, regular spirometry, short exposure times. A
      worker maydo for 1.2 tonnes during the day. Harms studied from
      inhalation of diacetyl are felt after seven hours on a human. Necrosis
      of bronchioles can be quick and deadly, turning in a few months a woman,
      young, athletic and non-smoking in bedridden waiting anxiously for a
      lung transplant.

      The temporary workers does not have a tracking sheet, as this disease
      has no specific symptoms (one doctor diagnosed asthma, chronic
      bronchitis, smoking or lung history), they have no chance of be
      diagnosed for what they really suffer, necrosis of bronchioles due with
      occupational exposure.

      So here we have a perfect illustration of what can be an employee
      disposable, disposable, because it is worn. The term human resource is
      appropriate here, with the idea that resource disappears after use. Here
      is the true face of NATAÏS in a territory rather poor (fifthpoorest of
      France), and with a high unemployment.

      #diacétyle

  • International Workers Association / Asociación Internacional de los Trabajadores (#IWA-AIT): Report from the IWA-Plenary in Modena November 23-25 and the Centenary of the USI-AIT
    http://internationalworkersassociation.blogspot.fr/2012/12/report-from-iwa-plenary-in-modena.html

    Comrades attended Modena from Brazil, France, Great Britain, Italy, Norway, Poland, Portugal, Serbia, Slovakia, and Spain and the Plenary was excellently organized by the USI-AIT. On Saturday evening the Centenary of the USI-AIT was celebrated by a demonstration, speeches and with events in the evening as Modena is the place in which the USI was founded hundred years ago. Both the Plenary and the Centenary was held in a very comradely spirit!

  • Manzi, Art shop et Impression sur toile
    http://www.manzi.be/index.php?cPath=29

    « Manzi est la solution idéale pour imprimer facilement et avec une qualité hors du commun vos créations sur toiles et à moindre coût. Mon expérience en tant qu’illustrateur et mes longues recherches pour trouver les partenaires les plus adaptés, sont pour vous une garantie de résultat. »

    #manzi #photo #toile #impression #iwantthis