#iww

  • Lucy Parsons : « Les principes de l’anarchisme » - PARTAGE NOIR
    https://www.partage-noir.fr/lucy-parsons-les-principes-de-l-anarchisme
    Lucy Ella Parsons, née Lucia Carter en 1853 et morte à Chicago le 7 mars 1942, est une syndicaliste, socialiste radicale et anarcho-communiste connue surtout pour ses discours. Née esclave au Texas, elle s’implique en politique après son mariage avec Albert Parsons. Le couple déménage à Chicago, où elle écrit régulièrement dans le journal de son mari, The Alarm.
    En 1887, #Albert_Parsons est exécuté en raison de son implication dans le massacre de #Haymarket Square. Elle continue à s’impliquer dans la politique américaine, participant entre autres à la fondation d’Industrial Workers of the World et organisant plusieurs grèves des couturières ; elle est en conflit ouvert avec Emma Goldman, en particulier en raison de leurs désaccords sur l’amour libre. Elle meurt le 7 mars 1942 dans l’incendie de sa maison et est enterrée près d’Albert Parsons. (Wikipédia)
    #lucy_parsons #IWW

  • WOBBLIES (BD) - recension

    On sait que les USA, leader auto-proclamé du « monde libre » et champion toutes catégories de la « démocratie » est un pays qui s’est construit sur le colonialisme, l’esclavagisme et le développement effréné d’une révolution industrielle capitaliste incontrôlable dont il reste encore le modèle d’une dégénérescence planétaire qui n’en finit plus de s’aggraver.

    N’en rester qu’à cette vision (déprimante) pourrait inciter à passer sous silence les différentes formes de résistance qui se sont construites pour s’opposer au pouvoir démesuré des gouvernants du pays de l’oncle Sam.

    Avec Wobblies (éditions Nada), récit historique en BD, on (re)découvre comment cette résistance s’est constituée sous la forme du syndicalisme d’action directe, au cœur même de l’empire. Même si l’ouvrage présente la continuité sur un siècle des Industrial Wokers of the World (IWW), force est de reconnaître que ce sont les 15 premières années de cette histoire sociale qui représentent le principal intérêt de cet ouvrage.

    IWW s’est créé en 1905 en tant qu’union de syndicats d’industries (organisations par branches entières), sans aucune discrimination - femmes, afro-américains ou autres « minorités » accueilli·es à bras ouverts- sur les principes de lutte de classe (antagonisme d’intérêts entre les travailleurs et les patrons), de l’action directe (indépendance vis à vis des partis et d’autres formes de délégation) et de l’internationalisme (contrairement aux syndicats européen – dont la CGT – les Wobblies se sont opposés à la boucherie de 14-18). Autant de points qui représentaient une opposition frontale vis à vis des autres syndicats corporatistes et réformistes existant alors aux USA.
    Ce livre retrace bien comment les patrons, aidés par les autorités locales ou fédérales, se sont opposés de la façon la plus brutale à cette force révolutionnaire mais aussi comment celle-ci s’est constituée pour organiser la résistance, la solidarité et parfois la victoire.

    Plusieurs personnalités marquantes des premiers Wobblies (nom donné aux syndicalistes des IWW) sont présentés : William Haywood, Lucy Parsons, Mary Harris Jones, Carlo Tesca, Joe Hill, Ben Fletcher, Frank H. Little, les frères Magón, etc.

    Plusieurs artistes ont contribué à la réalisation de ce recueil de bandes dessinées en noir et blanc. L’ouvrage est découpé en 6 principaux chapitres, chacun débutant avec une introduction purement textuelle. On est parfois désarçonné par quelques transitions difficiles entre les récits, à cause des différences stylistiques des bédéistes mais la lecture est passionnante, pour les esprits curieux en histoire sociale et la qualité graphique ne gâche rien au plaisir.

    https://www.nada-editions.fr/produit/wobblies

    #IWW #Wobblies #Industrial_workers_of_the_world #syndicalisme_révolutionnaire #syndicalisme_d_action_directe #anarcho_syndicalisme #recension #BD #bande_dessinée

  • Les « Industrial Workers of the World » face au mythe américain
    https://www.partage-noir.fr/les-industrial-workers-of-the-world-face-au-mythe-americain

    « Dieu n’a pas pendant un millénaire préparé les peuples teutoniques et de langue anglaise pour rien d’autre qu’une vaine et paresseuse admiration d’eux-mêmes. Il a fait de nous les maîtres organisateurs du monde pour que nous établissions l’ordre où régnait le chaos. Il nous a rendus aptes à gouverner pour que nous puissions administrer les peuples barbares et séniles. Sans une telle force, ce monde retomberait dans la barbarie et la nuit. Entre toutes les races, il a désigné le peuple américain comme la (...) #Partages_noirs #IWW #Syndicalisme #Sacco #Vanzetti

    / [Source : @narlivres], #IWW, #Etats-Unis, #Itinéraire_-_Une_vie,_une_pensée, #Nicola_Sacco, Bartolomeo (...)

    #[Source :_@narlivres] #Bartolomeo_Vanzetti
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/itineraire_saccovanzetti2.pdf

  • Une histoire de réseau

    Wobblies of the World, Unite

    True to its name, the Industrial Workers of the World spanned the globe — an international history that has long been forgotten.
    Even Americans familiar with labor history might be surprised by the slogan of the Congress of South African Trade Unions: “An injury to one is an injury to all.” More commonly associated with the Industrial Workers of the World (IWW), the motto was likely brought to South Africa by IWW members (“Wobblies”) shortly after the revolutionary union’s founding in 1905.

    That the IWW was global enough to spread its phraseology across the Atlantic Ocean belies its popular conception, which tends to focus exclusively on the union’s organizing in the US. But the IWW’s revolutionary ideals found purchase among workers throughout the world, eventually gaining members in at least twenty countries on all six of the inhabited continents.

    The IWW inspired activists in the Ghadr movement, which sought Indian independence from the British Empire. Its members interacted with Chinese republican revolutionaries led by Sun Yat-sen and the anarchists of the Partido Liberal Mexicano as well as its hero, Emiliano Zapata. Its ranks included everyone from socialist tribune Eugene Debs to Ghadr movement leader Pandurang Khankhoje to border-hopping migrant laborers in the American Southwest.

    A new anthology, Wobblies of the World, explores the IWW’s rich international history for the first time. I recently spoke with coeditor Peter Cole about how the IWW fits into global labor history, what attracted disparate workers to the Wobblies, and why this aspect of the IWW has been overlooked for so long. Our discussion has been edited for clarity and brevity.

    https://www.jacobinmag.com/2017/12/wobblies-of-the-world-peter-cole-iww

    #IWW #industrial_workers_of_world #wobblies #syndicat #socialisme #histoire #Peter_Cole

  • [24] BD Regeneración - Le PLM combat le gouvernement putschiste de Huerta
    https://www.partage-noir.fr/24-bd-regeneracion-le-plm-combat-le-gouvernement-putschiste-de

    Francisco Madero est assassiné à Mexico le 21 février 1913 sur ordre du général Victoriano Huerta. Le PLM combat le gouvernement putschiste de Huerta. #[BD]Regeneración-_Journal_indépendant_de_combat !_Les_anarchistes_dans_la_révolution_mexicaine

    / Jesús María Rangel , #IWW, Révolution mexicaine (1910)

    #Jesús_María_Rangel_ #Révolution_mexicaine_1910_

  • [20] #BD #Regeneración - « Terre et Liberté »
    https://www.partage-noir.fr/20-bd-regeneracion-terre-et-liberte

    Le 23 septembre 1911, la Junte publie un manifeste contre le clergé, l’autorité, le capital, qui est destiné à remplacer le programme du PLM de 1906. #[BD]Regeneración-_Journal_indépendant_de_combat !_Les_anarchistes_dans_la_révolution_mexicaine

    / #IWW, Anselmo L. Figueroa , #Enrique_Flores_Magón, #Ricardo_Flores_Magón, #Librado_Rivera

    #Anselmo_L._Figueroa_

  • [10] BD Regeneración - Arrestations, procès et emprisonnements
    https://www.partage-noir.fr/10-bd-regeneracion-arrestations-proces-et-emprisonnements

    Malgré les arrestations, les emprisonnements, les procès, les militants du PLM continuent de publier Revolución. #[BD]Regeneración-_Journal_indépendant_de_combat !_Les_anarchistes_dans_la_révolution_mexicaine

    / #IWW, #Librado_Rivera, #Ricardo_Flores_Magón, #Emma_Goldman, Fernando Palomarez

    #Fernando_Palomarez_

  • [04] #BD #Regeneración - Aux Etats-Unis - Partage Noir
    https://www.partage-noir.fr/04-bd-regeneracion-aux-etats-unis

    Grâce aux militants du syndicat révolutionnaire des #IWW des milliers d’exemplaires de Regeneración défient Porfiro Díaz en circulant clandestinement au Mexique.
    Pour échapper aux tueurs envoyés par Díaz, en février 1905, Regeneración se déplace à Saint Louis (Missouri), où la parution reprend. Librado rejoint la rédaction.

    #Mexique #Anarchisme

  • [04] #BD #Regeneración - Aux Etats-Unis
    https://www.partage-noir.fr/04-bd-regeneracion-aux-etats-unis

    De nombreux militants ont suivit Ricardo et Enrique aux États-Unis. Aidés par Juan et Manuel Sarabia, le journal Regeneración (2e époque) paraît le 5 novembre 1904 à San Antonio (Texas). #[BD]Regeneración-_Journal_indépendant_de_combat !_Les_anarchistes_dans_la_révolution_mexicaine

    / #Ricardo_Flores_Magón, Révolution mexicaine (1910), #IWW, #Enrique_Flores_Magón, #Librado_Rivera

    #Révolution_mexicaine_1910_

  • Die Hobos von heute - Peter Nowak
    https://peter-nowak-journalist.de/2019/08/24/die-hobos-von-heut

    Gabriel Kuhn: Wob­blies. Politik und Geschichte der IWW, Unrast-Verlag, 152 S., 13 €. Torsten Bewernitz: Syn­di­ka­lismus und neue Klas­sen­po­litik. Eine Streit­schrift. Die Buch­ma­cherei, 70 Seiten, 7 €.

    Vor allem die Hippie-Bardin Joan Baez hat mit ihrem vor 50 Jahren auf dem Wood­stock-Fes­tival vor­ge­tra­genen Song »Joe Hill« dazu bei­getragen, dass der Name des 1915 hin­ge­rich­teten Sängers noch heute bekannt ist. Hill war für den Mord an einem Laden­be­sitzer hin­ge­richtet worden, den er wohl nicht begangen hatte. Doch Polizei und Justiz war er als Künstler, der der Gewerk­schaft »Indus­trial Workers of the World« (IWW) nahe stand, ein Dorn im Auge. Schließlich unter­stützte er…

    .…die Streiks und Aktionen dieser 1905 in den USA gegrün­deten Gewerk­schaft – die mehr als zwei Jahr­zehnte für eine heute fast ver­gessene Geschichte von oft mili­tanten ame­ri­ka­ni­schen Arbeits­kämpfen stand.

    Kürzlich hat Gabriel Kuhn eine kleine Geschichte der IWW her­aus­ge­geben. Das 152-seitige Buch trägt den Titel »Wob­blies«. Unter diesem Namen wurde die IWW vor einem Jahr­hundert weltweit bekannt und in gewisser Weise zum Schrecken der Kapi­ta­listen. Den Ursprung des Namens »Wob­blies« kann zwar auch Kuhn nicht klären, doch zeigt er in seinem gut les­baren Buch, dass es sich lohnt, sich mit der IWW zu befassen – und nicht nur zu geschicht­lichen Zwecken. Denn was sich diese Gewerk­schaft damals zur Aufgabe machte, klingt in vie­lerlei Hin­sicht sehr aktuell: Eine »Kon­zen­tration auf die Orga­ni­sierung der Unor­ga­ni­sier­baren: Arbeitslose, Teilzeitarbeiter*innen und Wanderarbeiter*innen« arbeitet Kuhn als den poli­ti­schen Fokus IWW heraus.

    Dies war eine Reaktion auf neue Tech­no­logien, die zu dieser Zeit Arbeits­ver­hält­nisse umwälzten – Par­al­lelen zur Gegenwart liegen auf der Hand: War es damals die Ein­führung der Fließ­bänder, für die der Auto­konzern Ford zum Sinnbild wurde, ist heute eine grund­le­gende Umwälzung der Arbeits­ver­hält­nisse mit der Digi­ta­li­sierung ver­bunden. Wie vor einem Jahr­hundert stellt sich aktuell wieder die Frage, wie sich Men­schen orga­ni­sieren können, die in pre­kären Beschäf­ti­gungs­ver­hält­nissen indi­vi­dua­li­siert und fle­xi­bi­li­siert leben und arbeiten – etwa jene Heer­scharen an Lie­fer­per­sonal, das neu­er­dings durch die Städte fährt und radelt.

    Die Basis der IWW waren die Hobos – aus­sor­tierte Beschäf­tigte, die auf der Suche nach Arbeit und Aus­kommen kreuz und quer durch die Ver­ei­nigten Staaten irrten. Von der bür­ger­lichen Gesell­schaft wurden diese Wan­der­ar­beiter ver­achtet und ver­leumdet. Doch ent­wi­ckelten sie auch eine Art Hobo-Stolz, der sie auf Distanz zu allen Obrig­keiten hielt: »Ein Hobo war weder ein Land­streicher, ein Tramp, noch ein Penner, ein Bum«, defi­niert Kuhn die feinen Unter­schiede. »Der Hobo zieht umher und arbeitet, der Tramp zieht umher und träumt und der Bum zieht umher und säuft«, zitiert er den damals als »Hobo-Doktor« bekannt gewor­denen Arzt Ben Reitmann, der in Chicago Tau­sende Wan­der­ar­beiter kos­tenlos behan­delte.

    Die Polizei sowie private Sicher­heits­dienste mochten zwar Jagd auf die Hobos machen – zumal dann, wenn sie sich bei den Wob­blies orga­ni­sieren wollten, doch die Repression führte nicht zur Ein­schüch­terung, sondern zu Ent­schlos­senheit, der Her­aus­bildung eines kol­lek­tiven Bewusst­seins dieser Klas­sen­fraktion. Eine wichtige Rolle dabei spielten die Treff­punkte, die von der IWW überall dort ein­ge­richtet wurden, wo viele Hobos vor­bei­kamen: Zuerst fanden diese Treffen in den »Hobo-Dschungeln« entlang der Eisen­bahn­linien statt. Zum Inventar gehörten Koch­ge­schirr, Feu­er­stellen und Decken für eine bessere Über­nachtung. Hier konnten sich die ver­streuten Hobos ken­nen­lernen, hier wurden Streiks beschlossen und auch Kampf­erfolge gefeiert. Später errichtete man regel­rechte IWW-Häuser, vor 100 Jahren gab es sie in allen Indus­trie­städten der USA: »Das typische IWW-Haus war Büroraum, Bibliothek, Ver­samm­lungsort und Her­berge zugleich«, fasst Kuhn zusammen. Dort ent­stand eine Wobblie-Kultur, getragen von Sängern wie eben Joe Hill – ein gesel­liges Leben jen­seits von Kirche, Spiel­hölle und auch Bor­dellen. Die IWW-Häuser wurden auf diese Weise zu förm­lichen Schulen des Klas­sen­kampfs.

    Die Wob­blies sind, obwohl die Orga­ni­sation mit heute weltweit etwa 3000 Mit­gliedern weiter besteht, in ihrer Wirk­macht weit­gehend Geschichte. In Deutschland ist die bedeu­tendste IWW-Grup­pierung – die »Inter­na­tionale See­manns-Union«, die in den 1920er Jahren schwer­punkt­mäßig in den Häfen von Danzig und Stettin ver­ankert war und Berufs­gruppen wie Schau­er­leute und Maschi­nisten zu einigen Aktionen orga­ni­sierte – heute ein Fall für die Geschichts­ex­perten. In den USA aber scheinen die Orga­ni­sa­ti­ons­formen der Wob­blies mit ihren Treffs und Häusern als »Working-Center« eine gewisse Renais­sance zu erleben. Denn durch die Digi­ta­li­sierung sind indi­vi­dua­li­sierte Arbeits­ver­hält­nisse abermals auf der Tages­ordnung, so dass mit­unter schon von »modernen Hobos« gesprochen wird.

    Was vor 100 Jahren die Hobo-Dschungel an den Bahn­linien waren, könnten heute die Treff­punkte in Parks sein, wo das Per­sonal von Fahr­rad­ku­rier­diensten und ähn­lichen Dienst­leistern auf Auf­träge wartet. Dort tau­schen sie ihre Erfah­rungen mit ihrer Arbeit aus. Dort können sie Pläne schmieden – auch für einen Kampf für mehr Lohn und bessere Arbeits­be­din­gungen, wie das Bei­spiel der »Deli­ver­union« zeigt, einer basis­ge­werk­schaft­lichen Orga­ni­sierung bei den Lie­fer­diensten.

    Auch in Deutschland sind in der letzten Zeit in meh­reren Städten der­artige Zentren ent­standen, in denen sich Beschäf­tigte teils auch mit Stadt­teil­gruppen koor­di­nieren. So wurde im Sommer 2018 im Ber­liner Stadtteil Wedding das »Kiezhaus Agnes Reinhold« eröffnet. In dem nach einer Ber­liner Anar­chistin benannten Treff­punkt begegnen sich Beschäf­tigte des hin­sichtlich der Arbeits­be­din­gungen umkämpften Hostels »Wombats« aus Berlin-Mitte sowie zum Bei­spiel auch Mit­glieder der »AG Taxi« des Ber­liner Lan­des­ver­bands der Dienst­leis­tungs­ge­werk­schaft ver.di. Der Poli­tologe und Gewerk­schafts­for­scher Torsten Bewernitz bezeichnet in seiner kürzlich im Verlag »Die Buch­ma­cherei« her­aus­ge­ge­benen Streit­schrift »Syn­di­ka­lismus und neue Klas­sen­po­litik« die Gründung von Working-Centern in Deutschland nicht zuletzt als »bit­ter­nö­tiges Gegen­ge­wicht zu AfD, Pegida und Co.«

    Und ob an solchen Orten auch Joan Baez’ Song über Joe Hill gespielt wird – oder gar die Musik des Pro­test­sängers selbst ange­stimmt –, müsste man konkret vor Ort ermitteln.

    #Solidarität #Gewerkschaft #Geschichte #USA #IWW #AG-Taxi

  • Contre le travail, tout contre... bibliographie

    https://rverbration.wordpress.com
    https://editionsasymetrie.org
    source : lignes de force/Claude Guillon
    https://lignesdeforce.wordpress.com/2019/06/03/les-editions-de-lasymetrie-a-lhonneur-mercredi-20h-a-la-lib

    Je me suis fait embaucher dans une équipe,
    Là haut dans les montagnes
    J’ai payé une commission au requin
    Et j’ai bientôt senti mes chaînes

    Le patron m’a mis au cloutage
    Et je suais tant que j’en étais aveugle
    Il n’avait pas l’air d’apprécier ma cadence,
    Alors j’ai laissé ce boulot derrière moi

    Et j’ai sauté dans un vieux train de marchandises
    Et je me suis mis à voyager dans le pays ;
    Les mystères de la vie d’un hobo
    M’ont vite été dévoilés.

    J’ai brulé le dur d’est en ouest
    Et les chefs de train ne me sont jamais tombé dessus.
    Le lendemain j’étais déjà très loin
    Du boulot que j’avais laissé derrière moi.

    Et je suis tombé sur une bande de prolos errants
    Qu’on appelait les IWW...
    Ils m’ont appris à me conduire en homme
    Et comment lutter contre les tauliers.

    J’ai versé ma cotise et je me suis joint à eux
    Et maintenant je suis dans l’organisation.
    Hourra pour la cause, et puis merde aux patrons...
    Et au boulot que j’ai laissé derrière moi !

    T-Bone Slim les mystères de la vie d’un hobo chanson tiré de Wobblies & hobos
    http://www.insomniaqueediteur.com/publications/hobos-wobblies
    https://www.youtube.com/watch?v=Rn_Wfydg61c


    #critique_du_travail #IWW #Asymétrie_éditions

  • De la géologie à l’anarchie
    En mémoire de Dieter Gebauer (1944-2018)

    Lou Marin

    https://lavoiedujaguar.net/De-la-geologie-a-l-anarchie-En-memoire-de-Dieter-Gebauer-1944-2018

    Dieter Gebauer, géologue, anarchiste, défenseur de la non-violence et d’une école qui ne dépend plus de l’État, est mort du cancer le 7 décembre 2018 au petit matin. Il avait soixante-quatorze ans. Son urne a été déposée le 12 décembre au cimetière Fluntern de Zurich. À la suite de la cérémonie, toutes les personnes présentes provenant de son cercle d’amis se sont rassemblées en grand nombre pour un échange très fructueux. Dans ce texte, nous nous souviendrons des points les plus marquants de son action hors normes (note de la rédaction du journal Graswurzelrevolution, mensuel anarchiste non violent de langue allemande).

    Dieter a découvert des idées anarchistes en tant que trentenaire. Il était fasciné par ce modèle de société et a été persuadé jusqu’à la fin de sa vie que ce modèle était en harmonie avec la nature humaine. Pour lui, c‘était la seule alternative aux systèmes capitaliste et communiste défectueux. Il a approfondi ses connaissances au sujet de ces idées. C’est principalement les connaissances sur la guerre d’Espagne et particulièrement l’histoire de la révolution espagnole qui l’intéressaient : comment des millions d’hommes et de femmes ont-ils pu vivre sans chef, sans État et même sans argent dans des collectifs anarchistes (...)

    #Allemagne #Suisse #Espagne #géologie #anarchie #éducation #non-violence #Dieter_Gebauer #Abel_Paz #Durruti #Michael_Seidman #Anatole_Dolgoff #IWW #Heleno_Saña #Albert_Camus

  • http://offensivesonore.blogspot.com/2018/11/emma-goldman-vivre-ma-vie.html

    Emma Goldman - Vivre ma vie

    Emission du 23 novembre 2018, enregistrement fait à la libraire Quilombo, qui organisait un débat à l’occasion de la traduction intégrale de son autobiographie magistrale « Vivre ma vie. Une anarchiste au temps des révolutions » (L’échappée) avec Laure Batier et Jacqueline Reuss, les deux traductrices. Née en 1869 dans l’Empire russe, Emma Goldman s’exile aux États-Unis à 16 ans. Pauvreté, exploitation et désillusions l’y attendent. Elle plonge alors à corps perdu dans le chaudron politique et intellectuel. Activiste et conférencière anarchiste aussi célèbre que redoutée, elle sillonne au gré des luttes une Amérique en pleine ébullition. Expulsée en 1919 vers la Russie, accueillie chaleureusement par Lénine, elle découvre une réalité qu’elle ne cessera de dénoncer avec courage tout en poursuivant son inlassable combat pour l’émancipation.

    #audio #radio #offensive_sonore #radio_libertaire #audio #Emma_Goldman #anarchisme #anarchiste #iww #féminisme #histoire #mouvement_ouvrier #antimilitarisme #féministe

  • This was not an academic issue in San Pedro in 1912. Local newspapers were reporting the impending arrival of European immigrants recruited by the stevedore companies to, in essence, depress the wages of existing dockworkers. With IWW members severely underemployed, it is easy to imagine that the local union might have expressed concern—might even have agreed with the AF of L’s exclusionary immigrant policy. That was not the case. [...] Then Hill took the soapbox [...] “Now boys, the reactionary subsidized press is telling us that they will soon be bringing shiploads of four thousand at forty dollars a head from Europe. Now the question is, what are you going to do: are you going to the dock and sneer at them and say, ’here is another load of damn ignorant foreigners to take our jobs’, or are you going to try and make friends with them and invite them to our IWW hall?”

    #Joe_Hill #IWW

  • Un militant des #IWW blessé par balle d’un coup de revolver à #Seattle
    http://lahorde.samizdat.net/2017/01/25/un-militant-des-iww-blesse-par-balle-dun-coup-de-revolver-a-seattl

    Le 20 janvier un militant antifasciste de l’IWW de Seattle est blessé par balle lors d’un rassemblement contre l’investiture de Trump à l’Université de Washington à Seattle. Blessé à l’abdomen, il est actuellement hospitalisé, ses jours ne sont pas en danger mais il a besoin de soutien. Nous publions une première traduction de l’appel à solidarité paru dans [&hellip

    #International #Anti_Trump #slide

  • This week, on the 45th Anniversary of the Attica Prison Uprising, prisoners across the US will go out on #strike on September 9th against #prison slavery while in North #Dakota, the National Guard is being called in as a court decision approaches on the same day regarding the Dakota Access Pipeline. In both cases, the State attempts to present itself as neutral; merely a third party mitigating between corporate bodies, local governments, and concerned groups of citizens. But in all cases, the State instead is an apparatus of domination and control that protects these systems of industrial neo-colonialism and slavery. It does this to ensure that both the class-rule that is inherent within this system is preserved and ensure the passivity of the poor and working population. How does it do this? Simply: through massive amounts of violence, #surveillance, #police, and above all, prisons.

    http://itsgoingdown.org/prisonstrike-huge-continuing

    La plus importante gréve de prisonniers travailleurs depuis de nombreuses années (peut être la plus grosse)est en cours depuis le 9 septembre. Elle est menée en lien avec les #IWW.

    Toute personne écoutant les médias traditionnels ne peut pas le savoir, mais le système carcéral américain est secoué en ce moment.
    Personne encore ne sait l’ampleur initiale de la grève , mais l’information fuit lentement entre les fissures de l’obscurité et l’isolement de la machinerie des prisons. Voici quelques chiffres spéculatifs que nous pouvons partager avec confiance en ce moment :
    Au moins 29 prisons ont été touchés. Ce sont des lieux où les
    prisonniers ont put le signaler aux partisans à l’extérieur, ou lorsque
    les autorités ont fermé l’institution sans doute à cause des
    protestations. Nous nous attendons à ce que ce nombre augmente de façon spectaculaire tant que nous recueillons des rapports des prisonniers et continuons à appeler les prisons dans les jours et les semaines à venir.
    Plus de 24.000 prisonniers se sont absentés du travail. Les
    installations en situation d’arrêt complet que nous connaissons
    détiennent environ 24.000 prisonniers. Il y a probablement des milliers d’autres qui ne travaillent pas sans que nous ne sachions encore. Beaucoup ne sont encore ne sont pas retournés travailler aujourd’hui et ont l’intention de poursuivre la grève jusqu’à ce que leurs demandes soient satisfaites ou les prisons se brisent sous la pression économique ne pouvant fonctionner sans leurs esclaves.


    http://libcom.org/history/1971-the-attica-prison-uprising

  • Les âmes d’Atala » Archive » DYNAMITE ! un siècle de #violence de #classe en Amérique, par #Louis_Adamic
    http://zamdatala.net/2016/05/17/dynamite-un-siecle-de-violence-de-classe-en-amerique-par-louis-adamic

    Louis Adamic, immigré yougoslave ayant pris part, au début du vingtième siècle, à tous les combats de classe du prolétariat nord-américain, raconte de l’intérieur les stratégies de violence du patronat, et de riposte des ouvriers, syndiqués ou non, qui lui firent face à différentes époques. Des Molly Maguires irlandais à la fondation de l’#IWW, du martyre des anarchistes de Chicago au règne des gangsters de l’AFL, #Dynamite ! raconte comment, à la répression capitaliste impitoyable de toutes les tentatives d’améliorer – un tant soit peu – une condition de misère, le prolétariat finit par opposer une brutalité conséquente, à la fois spontanée et consciente, cristallisant parfois en terrorisme, et aboutissant notamment à la naissance du crime organisé (le « syndicat du crime ») aux #États_Unis. Sorti aux #USA pour la première fois en 1931, jamais publié intégralement en France, ce classique des classiques de l’#Histoire_sociale américaine, encensé en son temps par Manchette – après bien d’autres – fait ici l’objet d’une traduction inédite, agrémentée d’un abondant corpus de notes, d’indications biographiques et chronologiques de première utilité.

    • un commentaire de Patsy :

      A la lecture de ce livre, on se rend compte à quel point aux Etats-Unis, la répression brutale, féroce des mouvements revendicatifs, catégoriels, n’était pas conjoncturelle mais structurelle et, pour reprendre le mot du préfacier, « décomplexée ». Rares sont les mouvements sociaux d’ampleur qui ne se terminent pas dans le sang. A chaque grève, le patron répond par le lock-out, par l’embauche massive de jaunes, par l’emploi de milices privées armées, par l’appel à la police ou à la Garde nationale. Et à l’occasion, l’Etat, via sa Justice, se charge d’éliminer les militants les plus en vue.

      C’est pourquoi, à cette brutalité patronale et étatique, le mouvement ouvrier américain, radical ou modéré dans ses aspirations idéologiques, ne pouvait que répondre par la violence. Ce fut le cas dès les années 1850 avec les Molly Macguires, une société secrète de migrants irlandais travaillant dans les mines qui liquidaient ou tabassaient les patrons qui les exploitaient, et au début du 20e siècle avec l’IWW qui voulait organiser toute la classe ouvrière, alors que l’AFL (American federation of labor) ne portait d’attention qu’aux ouvriers qualifiés. Venant d’ouvriers révolutionnaires, ce recours à la violence et à l’action directe ne peut étonner. Mais les dirigeants syndicaux modérés, anti-socialistes, composaient également avec cette violence, s’en accommodaient car ils avaient conscience que leurs appels au dialogue social restaient lettre morte et que seule la pression physique était de nature à contraindre le patronat américain à la conciliation. Ainsi le recours rituel à la dynamite devînt l’une des marques de fabrique du syndicalisme américain, comme le fut le racket. Il fallut le procès des frères MacNamara, reconnus coupables du dynamitage d’un journal réactionnaire de Los Angelès en 1910 pour que l’AFL prenne ses distances avec le dynamitage, comme pratique syndicale.

      Mais cette contre-violence ouvrière a eu des effets pervers. Si, pendant longtemps, ce sont des militants radicaux qui se chargeaient de faire entendre raison aux patrons les plus récalcitrants, bien vite, une fraction du syndicalisme américain confia ce genre de missions (dynamitage, cassage de gueule...) à des criminels sans conscience politique, rémunérés à la tâche. C’est ainsi que certains syndicats tombèrent entre les mains de la mafia. En se soumettant au racket, les patrons achetaient la paix sociale ; en s’y refusant, ils risquaient de voir leur entreprise partir en fumée ou s’exposaient physiquement aux représailles. Pour Adamic, « le syndicalisme permit, davantage peut-être que toute autre activité économique, aux plus célèbres des criminels professionnels d’entamer leurs phénoménales carrières ». Comme lui confia un « gros bras », ex-gauchiste devenu gangster : « Des hommes d’affaires utilisant l’action directe, voilà au fond ce que nous sommes (’). Mais est-ce pire que de réduire des travailleurs et leurs familles à la famine, ou de flinguer des ouvriers sans défense, en grève pour de meilleures conditions de travail ou autre chose ? Je ne pense pas que les soi-disant racketteurs font la moitié du mal causé par les patrons. »

  • HYPERZONE 003 I « CHAOS, DISCIPLINE ET ARTS MARTIAUX » Laurent Courau . : LaSpirale.org :.
    http://laspirale.org/texte.php?id=453

    Troisième épisode de la rubrique « Hyperzone » de Laurent Courau dans le magazine Chro (ex. Chronic’Art). Où il est question de chaos et d’anarchie. De l’entraînement martial, à la fois physique et mental, comme une forme particulière d’éveil, un début d’équilibre entre l’ordre et le désordre. Ce que les Grecs anciens nommaient « kalokagathie », la condition de celui qui entretient l’idéal de la conduite personnelle.

    Une de ses photos, très connue :

    #MMA #lutte #grappling #arts-martiaux #Jeff-Monson #IWW #anarchisme :)

  • Eyewitness to the London riots - it’s all about class | Workers Solidarity Movement
    http://www.wsm.ie/c/eyewitness-london-riots-class-race-2011

    Eyewitness to the London riots - it’s all about class

    Workers Solidarity interviewed Hackney local and education worker, Alex Carver, about the roots of the London riots. Alex is a long standing activist in the IWW union, housing struggles in the East End, and the big left events since the start of the recession, most recently the M26 Militant Workers Block and the J30 Strike project. He was a direct witness to the rioting on Monday. Here he tells Workers Solidarity why he thinks that the riots are best understood by loooking at class rather than race.

    What do you see as the main reasons people are rioting? The left, at least, is identifying racism as a major cause.

    I feel quite strongly on this. It is not about race, and it’s not about the shooting either. Those are only elements in an overall economic situation. Up and down the country a racial mix of youth have been taking advantage of the chaos - together. I saw this mix personally, but you can see it on the news and internet too. People are looting because they want things. That’s economic and social, that’s not some kind of misguided protest at police racism.

    #IWW #UKriots