• Toubacouta / Un conducteur de Jakarta qui revenait fraîchement de l’immigration clandestine, meurt dans un accident entre une moto Jakarta et une routière
    https://www.dakaractu.com/Toubacouta-Un-conducteur-de-Jakarta-qui-revenait-fraichement-de-l-immigra

    Toubacouta / Un conducteur de Jakarta qui revenait fraîchement de l’immigration clandestine, meurt dans un accident entre une moto Jakarta et une routière
    Il s’agit d’une collision entre une routière et une moto Jakarta. Deux personnes ont péri dans cet accident dont un conducteur de Jakarta du nom de C. Sarr qui a été dernièrement refoulé avec d’autres candidats à l’immigration clandestine.
    Les deux victimes étaient à bord de la moto au moment de l’accident. Selon les témoins, C. Sarr voulait éviter un camion lorsque sa moto est entrée en collision avec une routière...

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#jakarta#migrationirreguliere#retour#rapatriement#

  • Ukraine : derrière la Russie, les USA visent la Chine
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/03/01/ukraine-derriere-la-russie-les-usa-visent-la-chine_528276.ht

    Depuis le #sommet_de_Munich sur la sécurité, les États-Unis mènent campagne contre la #Chine, qu’ils accusent chaque jour de vouloir armer la Russie dans sa guerre en Ukraine. Venant de Washington l’accusation pourrait faire sourire.

    On ne peut cependant oublier que les États-Unis, qui ont fourni pour 26,4 milliards de dollars d’aide militaire à l’Ukraine en un an, à quoi s’ajoute tout ce que lui ont livré ses alliés de l’Otan, portent par là même une responsabilité écrasante dans le fait que la guerre dure et que le nombre de ses victimes ne cesse de croître.

    Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a été le premier à prétendre, le 18 février, que la Chine s’apprêtait à fournir des « armes létales » à la Russie. Pékin ayant démenti la chose, la vice-Présidente Kamala Harris a renchéri, affirmant que Washington était « troublé par le fait que Pékin approfondisse ses relations avec Moscou ».

    Le lendemain, l’ambassadrice américaine aux #Nations_unies s’est faite plus précise dans ses menaces : pour elle, aider militairement la Russie, c’est « franchir la ligne rouge ». Le 20, le ministre chinois des Affaires étrangères rétorqua qu’au lieu de « propager de fausses nouvelles », les États-Unis feraient mieux de « prendre de véritables mesures en faveur […] de l’avancement des pourparlers de paix ». Malgré cela, le 26 février, #Jake_Sullivan, conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche, fit encore monter la pression en affirmant que Pékin « devra choisir s’il fournit ou pas une aide militaire » à Moscou, et que, « s’il choisit cette voie, cela aura un coût réel pour la Chine ».

    Derrière ce qui reste, pour l’instant, un bras-de-fer diplomatique, il y a toute l’arrogance de la première puissance militaire et économique mondiale, sûre de son bon droit, celui du plus fort qui entend dicter sa loi à la planète. Que l’État impérialiste le plus puissant accuse les pays qui s’opposent à lui, ou pourraient le vouloir, d’être des agresseurs ennemis de la démocratie, c’est une constante de la politique des grands États occidentaux, y compris quand, pour faire respecter leur ordre mondial, ils mettent à feu et à sang d’autres pays et leurs populations. On l’a constaté du #Vietnam à l’#Algérie, de l’#Irak à l’#Afghanistan et en tellement d’autres occasions.

    Dans le cas de la guerre qui oppose en #Ukraine la Russie au bloc de l’#Otan, il s’agit de cela aussi, mais pas seulement. Les États-Unis et leurs alliés veulent empêcher que des pays menacés par leur puissance hégémonique fassent bloc pour y résister.

    Ainsi, en représailles de ce qu’il fournit des drones de combat à la #Russie, l’#Iran vient de voir s’abattre des sanctions américaines sur ses entreprises qui fabriquent et acheminent ces armes : leurs avoirs et biens situés aux États-Unis sont gelés.

    S’agissant de la Chine, qui subit déjà certains embargos sur des productions ou fournitures que l’Occident considère comme stratégiques, les menaces de Washington sont d’un autre niveau. Dans la perspective d’une guerre plus large que celle d’Ukraine, une guerre de « haute intensité » dont les dirigeants politiques et militaires occidentaux parlent ouvertement, c’est la Chine qui devient leur cible principale.

    Pour eux, il s’agit de préparer les peuples à cette nouvelle guerre en leur désignant par avance l’ennemi à combattre. Ainsi, parmi d’autres de son acabit, le #général_Minihan, chef des forces aériennes aux #États-Unis, a déclaré dans une note interne, confirmée ensuite par le Pentagone : « J’espère me tromper. Mais mon instinct me dit que nous combattrons en 2025. » Et cela vise la Chine.

    Si les travailleurs veulent vivre en paix, ils doivent d’abord refuser toute solidarité avec de tels fauteurs de guerre. Mais ils doivent aussi se préparer à transformer cette guerre menée contre les peuples en une guerre sociale, une guerre de classe contre le système capitaliste. Car il faut renverser ce système qui « porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage », comme disait Jaurès à la veille de la Première Guerre mondiale.

    #capitalisme #ONU #impérialisme

  • Mortalité : les graphiques utiles... et les autres - Par Loris Guémart | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/articles/mortalite-les-graphiques-utiles-et-les-autres

    Les représentations visuelles du nombre de décès liés au Covid-19 se sont multipliées dans les médias du monde entier. Mais ils sont loin de tous transmettre une information utile, surtout à mesure que l’épidémie évolue. Comment et pourquoi les infographistes, en particulier anglo-saxons, de loin les plus influents, ont-ils choisi l’échelle logarithmique, laissé de côté le nombre de morts par habitants, ou fini par adopter la statistique des « morts en excès » ?

    " "Dans une interview du 14 avril, Burn-Murdoch explique : « Vers le 10 mars, un de nos journalistes voulait savoir où en étaient l’Espagne et le Royaume-Uni par rapport à l’Italie », note Burn-Murdoch. Le journaliste fait alors le choix déterminant d’une progression dite « logarithmique » (et non plus linéaire). Il crée deux courbes, du nombre de cas d’abord, du nombre de morts cumulé ensuite (qu’il transformera en avril en nombre de morts quotidiennes). Actualisées chaque jour sur une page placée en accès libre par ce média 100 % payant en temps normal, elles deviendront les infographies les plus citées au monde.

    https://medium.com/nightingale/how-john-burn-murdochs-influential-dataviz-helped-the-world-understand-coron
    https://www.ft.com/coronavirus-latest

    « Pour représenter une croissance , une échelle linéaire utilise une grande partie de l’espace disponible pour montrer la verticalité grandissante de la courbe », détaille Burn-Murdoch. Cela aboutit à « écraser » les pays dont l’épidémie est naissante dans un espace restreint, tout en rendant plus difficile les comparaisons, toutes les courbes exponentielles semblant similaires. Très remarqué, son choix a également été loué par le New York Times : « Sur une échelle linéaire, la courbe s’envole. Sur une échelle logarithmique, elle se transforme en une ligne droite, ce qui signifie que les déviations (soit une croissante encore plus forte, ou réduite, ndlr) deviennent beaucoup plus simples à déceler. »

    Les courbes de progression logarithmiques permettent de comprendre où en est chaque pays, relativement aux autres. Mais elles constituent des représentations peu efficaces pour apprécier en un clin d’œil le niveau d’accélération ou de décroissance d’un pays donné, malgré les affirmations du journaliste du Financial Times, notait début avril le responsable des données du groupe Veolia. Autre défaut : leur efficacité semble tout aussi limitée pour appréhender la réussite ou l’échec des politiques de santé de chaque État, hors des cas les plus flagrants, tel que le succès de la Corée du Sud. « Nous nous concentrons sur la trajectoire (…) et sur les nombres que vous entendez dans les médias », défendait le Financial Times le 30 mars. « Si nous choisissions d’aller vers un ratio du nombre de morts par habitant, vous perdriez un peu du côté viscéral, immédiat et évident. »

    The Economist diffuse en effet des comparaisons entre les données de surmortalité issues de sources fiables, comme la base de données européenne de décès EuroMOMO, et les bilans officiels dans de nombreux pays et régions, dont la France. Il est rapidement imité par le New York Times, le Financial Times et Mediapart, entre autres.

    Si les comparaisons internationales du nombre de morts, comme du nombre de morts par habitants, sont particulièrement défavorables au gouvernement français, le différentiel entre la surmortalité totale et les décès officiels du Covid-19 montre plutôt une transparence acceptable et de données relativement fiables… du moins depuis que la France s’est résolue à comptabiliser les morts des Ehpad.

    #mortalité #surmortalité #chiffres #statistiques
    cc @fil @simplicissimus

  • Adieu Jakarta, l’Indonésie déplace sa capitale sur l’île de Bornéo
    https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/demenagement-adieu-jakarta-lindonesie-deplace-sa-capitale-sur

    La nouvelle capitale indonésienne sera construite dans la province de #Kalimantan-Est, sur l’île de #Bornéo. Une décision annoncée par le président Joko Widodo pour rééquilibrer le territoire indonésien, mais qui suscite de nombreuses réactions négatives.[...]

    Le coût financier d’une telle opération, chiffré par le gouvernement lui-même à 466 000 milliards de roupies, soit 30 milliards d’euros, et le coût environnemental sont parmi les principales critiques soulevées par ce projet, prévu pour être en partie achevé d’ici à 2024.

    Après c’est paywall #Indonésie

    • #merci

      D’après le texte, la localisation – encore à préciser – serait plutôt un peu plus au nord, à cheval sur les deux provinces :

      The government has conducted in-depth studies in the past three years and as a result of those studies the new capital will be built in part of North Penajam Paser regency and part of Kutai Kertanegara regency in East Kalimantan.

      soit, sur l’autre carte, quelque part entre Samarinda et Balikpapan, cœur pétrolier de l’Indonésie.

    • Juste pour voir (ça m’étonne toujours que ce ne soit pas le premier truc qu’on mette en illustration) la densité de population en Indonésie…


      Map of Indonesia and its population density. (Encyclopedia Britannica, 2017).

      À voir à l’usage. Il y a déjà pas mal d’exemples de doublets capitale politique/capital économique :
      • Brasilia / São Paulo-Rio de Janeiro
      • Canberra / Sidney
      • Astana / Almaty
      • Naypyidaw / Yangon (Rangoun)
      • Berlin / Francfort-sur-le-Main (on va dire)
      • Berne / Zurich
      • Rome / Milan
      • Washington / euh…
      etc…

    • Casse-tête foncier autour de la future capitale indonésienne

      Plusieurs groupes revendiquent les terres situées sur le site de la future capitale indonésienne. Un obstacle au projet de construction que le gouvernement cherche à lever.

      https://www.courrierinternational.com/article/carte-casse-tete-foncier-autour-de-la-future-capitale-indones

    • Will Indonesia’s new capital just move the problem to the jungle?

      After years of speculation and debate, Indonesia announced last week that it will be moving its capital from Jakarta to East Kalimantan, nearly 1,300km (800 miles) away.

      Jakarta has become crowded and polluted and is sinking at an alarming rate. East Kalimantan, on Indonesia’s part of Borneo island, couldn’t be more of a contrast - it’s known for its lush rainforest and is home to orang-utans and other rare wildlife.

      The move will cost an estimated 466 trillion rupiah ($32.79bn; £26.73bn) and will be one of the biggest infrastructure projects the government has ever undertaken.

      So what will it take to uproot a capital - and at what cost?
      Why is this happening?

      Researchers say that large parts of Jakarta, home to more than 10 million people, could be entirely submerged by 2050.

      North Jakarta has sunk by 2.5m (8ft) over the past 10 years and is continuing to sink an average of 1-15cm a year. Almost half the city is already below sea level.

      One of the main causes is the extraction of groundwater to meet the growing city’s needs. The city is also built on marshy lands and the surrounding seas are rising.

      The city’s traffic jams are also notorious - government ministers have to be escorted by police convoys to get to meetings on time.

      The planning minister has said snarl-ups costs the economy 100 trillion rupiah ($6.8bn, £5.4bn) a year.

      The fastest-sinking city in the world
      Changing places: Why countries decide to move capitals
      All you need to know about Indonesia

      Jakarta is also one of the most air-polluted in the world and is overcrowded and expensive - many people live in informal housing settlements.
      Where will the new capital be?

      It will be built across two regencies called Kutai Kartanegara and Penajam Paser Utara in the region of East Kalimantan. Work is slated to begin in 2024.

      Plans show it will cover around 180,000 hectares - that’s three times the size of Jakarta.

      Indonesian President Joko Widodo has said the area was chosen for several reasons. For one, it’s not as exposed to the natural disasters - floods, earthquakes, volcanic eruptions and tsunamis - which plague other parts of Indonesia.

      It’s also near urban areas that are already relatively developed - the cities of Balikpapan and Samarinda.

      “[There is already] some infrastructure and existing cities [nearby],” Johannes Widodo, an associate professor in the National University of Singapore’s School of Design and Environment told the BBC.

      The actual site of the new capital, however, is relatively undeveloped. It’s mostly palm oil plantations and forests that have been cleared by logging, said WWF Indonesia director for Kalimantan Irwan Gunawan.

      These areas were once home to rich vegetation but have already been “destroyed” in the years past - and Mr Gunawan told the BBC he was worried that this destruction will only grow once the new capital is developed.

      Jakarta will still remain the centre of business and trade - it’s just the country’s administrative headquarters that will be moving.

      But Mr Gunawan said that "as a developing country, all the decisions are made in the central government area.

      This is “going to attract massive migration and if people are moving in it’s unavoidable they would need houses, and you need timber for construction... so it’s possible that logging would get worse”.

      Some of this migration is already happening. Agung Podomoro Land, a property developer, announced that it would be building luxury apartments, hotels, shopping malls and other facilities in East Kalimantan.

      In nearby North Kalimantan province, a massive project to build a hydropower plant said to be worth $17.8bn is also in the works. It’s clear the government is doing its bit to develop Kalimantan as a whole.
      What effect will this have on the environment?

      East Kalimantan is still home to a diverse range of wildlife and lush rainforests. It’s especially known for being home to orang-utans.

      The Indonesian government says at least 50% of the capital will consist of green spaces. The Minister of National Development Planning Bambang Brodjonegoro has called the concept a “forest city”.

      But Mr Gunawan isn’t convinced.

      “It’s not enough by saying that this new capital would be maintained as a forest city - it’s not only that exact area but the surrounding areas that need to be considered,” he said.

      “Orang-utans have already suffered significant decline over the past 20 years due to the expansion of palm oil plantations and logging. Their habitats are far away from the new capital but as it grows, new settlements will grow... and will eventually reduce the habitats of the orang-utans. It’s just a matter of time.”

      Another campaigner from environmental group The Indonesian Forum for the Environment (WALHI) agrees.

      “Deforestation will happen. More mining for construction material [will take place],” Sawung, an Urban and Energy campaigner at WALHI, told the BBC.

      Sawung - who uses one name - adds that if the government does not do its part to tackle the problems that plagued Jakarta, “it’s only [moving] Jakarta’s problems - of water, air pollution, transport and housing - to Kalimantan”.
      What about the people who are already there?

      At the moment, almost all of the wealth from the natural resources in this area flow to Java - the island on which Jakarta sits. Indonesians outside of Java have long complained about being neglected by the central government.

      One resident of East Kalimantan told BBC News Indonesian that it would be “nice to be close to the central government”. Another said they hoped it would translate to better resources in the area.

      But Mr Sawung say many locals still remain “sceptical” about the move, saying they believed only “government officials and businessman” would benefit.

      And there’s another big group of people who have not been consulted - Kalimantan’s indigenous groups, known collectively as the Dayaks.

      “The Dayak are forest-dependent people... their ways help us maintain the forest ecosystem. Their rights should be protected. We don’t want them to become like the [indigenous people] of Jakarta who have been sidelined,” said Mr Gunawan.

      Advocacy group Minority Rights Group International (MRGI) says the move would “destroy” the Dayak’s environment.

      “The Dayaks have been persistent victims of environmental degradation,” Joshua Castellino of the MRGI told news agency Reuters.

      “The abandonment of Jakarta due to pollution and overcrowding is hardly an endorsement for a move into someone else’s backyard where the same will likely occur.”

      https://www.bbc.com/news/world-asia-49481090

  • #Pays-Bas : #Jakra, l’année 2018 pour les squats dans un livre
    https://fr.squat.net/2019/05/20/pays-bas-jakra-lannee-2018-pour-les-squats-dans-un-livre

    JaKra ! est une initiative du #KSU_Den_Haag (le service autogéré d’assistance au squat de #La_Haye). Dans ce projet de livre, nous aimerions revenir sur un certain nombre de développements et d’événements de l’année écoulée, avec des squatteur-euse-s et des activistes du logement dans différents endroits. Il s’avère que squatter est toujours nécessaire et […]

  • Jaki Liebezeit ( 1938 - 2018 )
    #Jaki_Liebezeit Drum Solo (Circa 1970) déjà posté par @klaus
    https://seenthis.net/messages/383046
    http://drums-off-chaos.de/2018/09/23/new-ep-centre
    #batteur #batterie #solo #drum #Can

    Le dernier n° de Gonzaï (29) est consacré au rock allemand et plus spécialement au krautrock
    https://gonzai.com/tout-comprendre-au-krautrock-grace-a-gonzai

    Aussi passionnant qu’étonnant

    Le #krautrock, ce ne sont pas que de vieux enfants de nazis aux mains tremblantes, c’est aussi une nouvelle génération de musiciens hautement influencée par Kraftwerk, CAN et consorts et qui, depuis une vingtaine d’années, vous propose d’échapper le temps d’un claquement de doigts à l’enfer contemporain (Hanouna, les pantashorts, les rockeurs indie). Accrochez vos ceintures, décollage pour un peu près tous les pays du monde. Gonzaï

    En avant vers #bandcamp et ses 5 millions d’albums. #yeah

    https://france-trio.bandcamp.com/track/face-b

  • Le mauvais sort des sorcières en Alsace | CUEJ.info
    http://www.cuej.info/web-en-continu/le-mauvais-sort-des-sorcieres-en-alsace

    L’#Alsace serait-elle un terrain propice à la chasse aux #sorcières ? Il semblerait. Pendant les deux siècles les plus meurtriers, 1 600 bûchers érigés dans la région ont vu mourir des milliers de victimes.

    La figure de la sorcière, ou “Hexe” en alsacien, voit le jour au Moyen-Âge. Assimilées aux hérétiques, elles sont traquées par l’#Inquisition, qui les accuse de complicité avec le #Diable. Le système juridique de l’époque est éclaté et permet aux magistrats d’appliquer la justice comme ils l’entendent. Quitte à cuire à feu doux les femmes de la région. À Strasbourg, centre industriel de l’époque, les autorités civiles et religieuses sont intransigeantes ; aucune chasse n’a eu lieu dans la capitale alsacienne. C’est dans les villages aux environs que se dressent les bûchers.

    À la #Renaissance — et non au #Moyen-Âge — les chasses aux sorcières se développent sur le vieux continent, avec un pic vers 1560, alors que l’essor de l’imprimerie permet une diffusion massive des textes sur le sujet.

    Le #Maleum Maleficarum, ou “#Marteau_des_sorcières”, est un texte écrit par l’Alsacien #Henri_Krämer et le Suisse #Jakob_Sprender, imprimé à Strasbourg en 1487. Les deux inquisiteurs y expliquent comment desceller la marque du Malin chez les #femmes et traquer les sorcières. Réimprimé plus d’une quinzaine de fois, l’ouvrage sera vendu à 30 000 exemplaires dans toute l’Europe. Le Maleum, divisé en trois parties sous la forme de questions-réponses, sert alors de référence aux juges civils et aux religieux dans les procès en sorcellerie. Les exemplaires originaux qui subsistent, très difficiles à dénicher aujourd’hui, sont estimés à près de 200 000 euros.

    Ce texte justifie le programme de répression de l’Église et les massacres qui l’accompagnent. Afin de rallier la population à sa lutte contre le Diable, Henri Krämer y détaille des anecdotes, censées prouver l’existence des sorcières et faire adhérer les plus sceptiques à son propos. Au chapitre six, le moine rapporte qu’à Reichshoffen, une femme provoquait des naissances prématurées. Cette #sorcière, en touchant le ventre d’une femme, lui aurait fait perdre son enfant. « Elle accoucha des morceaux de la tête puis des mains et des pieds », détaille Henri Krämer. De quoi rassurer la population.

    #misogynie #sexisme #patriarcat

  • En Bosnie, l’#OIM se félicite d’avoir suffisamment de places d’hébergement pour tous les migrants

    L’organisation internationale des migrations (OIM) a déclaré fournir suffisamment de places d’accueil pour les migrants présents en Bosnie. La Croix-Rouge, pourtant, affirme qu’elle a besoin de davantage de moyens pour faire face aux besoins des migrants restés dans les camps de fortune, et exposés au froid glacial de l’hiver.

    Selon l’Organisation internationale des migrations (OIM), les milliers de migrants actuellement présents en Bosnie peuvent avoir accès à une place d’hébergement, et ainsi passer l’hiver au chaud. « Nous avons mis en place suffisamment de structures pour accueillir les personnes à la rue », a déclaré à InfoMigrants Peter Van der Auweraert, le responsable de l’OIM, en Bosnie, avec exemple à l’appui. « Les migrants de Velika Kledusha ont tous été relogés, ils ont été placés dans un centre humanitaire de 600 places », précise-t-il. Pendant des mois, la ville de #Velika_Kledusha, à quelques kilomètres seulement de la frontière croate, a abrité un campement sauvage de centaines de migrants. Les conditions de vie y étaient très précaires, exposant les migrants aux intempéries, à la boue, et au froid.

    À #Bihac, non loin de Velika Kledusha, le centre de #Borici, qui a abrité des centaines de migrants durant plusieurs mois, fait peau neuve et devrait être en capacité d’accueillir très prochainement des centaines de migrants. L’immeuble jusque là abandonné était particulièrement insalubre. « Le nouveau Borici devrait accueillir 500 personnes, principalement des familles de migrants. Et il devrait ouvrir d’ici les fêtes de fin d’année », précise Peter Van Auweraert.

    À #Sarajevo, aussi, près de 800 places supplémentaires ont été créées, précise l’OIM.

    « Nous avons en tout 5 000 places d’hébergement disponibles en Bosnie », affirme Peter Van der Auweraert. Le nombre de migrants présents en Bosnie oscille autour de 3 500 personnes. « Normalement, cet hiver, personne ne devrait mourir de froid », continue le responsable de l’OIM. "Il faut continuer à communiquer pour expliquer aux migrants que des structures existent".

    « La nuit, les températures descendent jusqu’à -15 degrés »

    En dépit du constat positif de l’OIM, la Croix-Rouge est inquiète. « La récente réinstallation des migrants dans des structures plus sûres et loin des camps sauvages est une évolution positive, mais nous pensons que la situation reste imprévisible », explique à InfoMigrants Elkhan Rahimov, un responsable de la Fédération internationale de Croix-Rouge (FICR). « La dynamique des arrivées peut varier. Nous restons vigilants quant au fait que des migrants peuvent quitter les centres d’hébergement et choisir de retourner à la rue. »

    Certaines personnes préfèrent en effet rester non loin de la frontière croate pour tenter de passer la nuit. « Mais le soir et la nuit, les températures descendent jusqu’à -15 degrés Celsius », rappelle Elkhan Rahimov. "Ces personnes ont besoin de couvertures, de vêtements chauds. Face à ce constat, la FICR de Bosnie a lancé lundi un appel de 3,3 millions de francs suisses (2,9 millions d’euros).

    « Par le biais de l’appel d’urgence, nous souhaitons attirer l’attention sur un problème humanitaire crucial qui ne disparaîtra pas dans les mois à venir », conclut-il.

    Auparavant évitée par les migrants, la Bosnie est confrontée depuis cette année à un afflux qu’elle peine à gérer. Depuis janvier, plus de 23 000 sont entrés dans ce pays.

    http://www.infomigrants.net/fr/post/13870/en-bosnie-l-oim-se-felicite-d-avoir-suffisamment-de-places-d-hebergeme

    #Bosnie #Bosnie-Herzégovine #IOM #Croix-Rouge #hébergement #logement #asile #migrations #réfugiés #externalisation

    • En février 2019...
      Violence et désespoir s’emparent des migrants oubliés en Bosnie-Herzégovine

      Vendredi soir, de très violents affrontements ont éclaté dans le camp de réfugiés de #Bira, à #Bihać, au nord-ouest de la Bosnie-Herzégovine. Entre les squats de Sarajevo et les camps surpeuplés, des milliers de réfugiés sont toujours bloqués dans ce pays. Sans grand espoir de pouvoir passer dans l’Union européenne.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/040219/violence-et-desespoir-s-emparent-des-migrants-oublies-en-bosnie-herzegovin

    • #Bihać : Dove i corpi non si sfiorano

      Pubblichiamo il primo di due articoli dal confine tra Bosnia e Croazia, dove memorie di guerre e migrazioni del passato e del presente si incrociano. Il secondo articolo sarà di Gabriele Proglio, compagno di viaggio di Benedetta.

      Sono le 8 di mattina, e dopo una lunga giornata di viaggio e poche ore di sonno, Bihać ci sorprende nel tepore di una giornata inaspettatamente calda e soleggiata. La città bosniaca si circonda di montagne e colline, che ne tracciano fiere ed imponenti il confine che la separa dalla Croazia. Negli anni 90, queste cime sono state luogo di un assedio da parte dell’esercito serbo, fungendo da vera e propria prigione naturale. Oggi, invece, rappresentano, per migliaia di migranti in fuga da guerre, persecuzioni e povertà, l’unica speranza di giungere in Unione Europea.

      Il fascino delle terre di confine sta proprio nel loro essere allo stesso tempo luoghi di limite e superamento, di prigionia e di libertà, di antagonismo e di incontro. Inevitabilmente, questa eterna contraddizione li rende condanna e benedizione per i popoli che li abitano, e per quelli che vi passano.

      Io e Gabriele siamo arrivati fin qui con lo scopo di esplorare la sovrapposizione storica delle memorie di un popolo che ha visto la guerra, e che ora si ritrova ad essere luogo di passaggio di persone che dalla guerra stanno ancora scappando. Lo stimolo intellettuale di smascherare il confine, una conoscenza superficiale della storia del paese, ed un interesse accademico per la questione della crisi migratoria, sono i bagagli che ho con me. Sono ancora ignara dei fantasmi di questo posto, e degli scheletri che si porta dentro. In poco tempo il confine mi entrerà nella pelle, lo sentirò scorrere e spostarsi alterando le sicurezze che mi ero costruita attraverso lo studio minuzioso ma distaccato di questa realtà. Ma per ora, Bihać deve ancora svegliarsi e con lei, mi sveglierò anche io.

      Ad un primo sguardo, la città mi appare come un non luogo, dove l’apatia generale ha lentamente rimosso le ferite di una guerra fin troppo recente. Ma i resti sono evidenti. Monumenti ai caduti, cimiteri e colpi di mortaio che appaiono come cicatrici sui palazzi della città. Nella sua calma opprimente, Bihać ricorda molto la Seahaven di Truman Show. Una cittadina tranquilla dove non succede niente. Un posto come un altro dove mettere su famiglia e vivere una vita semplice. Come Seahaven, questa mattina Bihać si apre ai miei occhi come un palcoscenico pronto a mettere in scena uno spettacolo dell’inganno, che va avanti giorno dopo giorno da decenni, nel tentativo di legittimare la finzione di una serenità tanto desiderata quanto superficiale.

      Le strade sono pulite e silenziose e le comparse del grande spettacolo dell’inganno devono ancora apparire. Tutto è fermo. Tra poco si sparpaglieranno nei caffè del centro impersonando perfettamente il loro ruolo di cittadini annoiati e disillusi. Lo sguardo stanco dei cani randagi che si assopiscono all’ombra di alberi spogli, l’immagine stereotipata di ragazzi e anziani seduti ad un bar per riempire la giornata. Eccola Bihać nella sua stasi permanente e volontaria, nella sua apparente tranquillità che da due decenni tenta invano di smacchiarle l’anima dalle cicatrici di una guerra di cui non si parla e non si vuole parlare.

      È mezzogiorno. Improvvisamente noto che l’equilibrio che si è tanto faticato a costruire durante la mattinata si rompe. Appaiono degli estranei che spezzano l’atmosfera. Sono nuove comparse, che stonano con la scenografia e non conoscono il copione. La maggior parte sono uomini sui trenta, alcuni portano con loro zaini e sacchi a pelo. Sono le persone migranti giunte dopo mesi di viaggio per la rotta balcanica, arrivate fin qui per oltrepassare il confine e raggiungere la Croazia, l’Unione Europea. Alcuni vivono nei campi di Borici, Bira e Cedra. Ma da qualche settimana i campi sono pieni, e chi non può permettersi di pagare altissime somme di denaro per un affitto in città in nero, dorme per strada.

      Da circa un anno, a Bihać non si parla d’altro. Dall’estate scorsa, quando i flussi migratori si sono intensificati, i cittadini si sono trovati a dover gestire una situazione d’emergenza umanitaria, dove le uniche presenze di supporto sono la Croce Rossa, lo #IOM e poche ONG internazionali, come #IPSIA. Intanto gli abitanti della città cominciano ad innervosirsi.

      Ci hanno abbandonato’ mi dice Amir, riferendosi al governo centrale di Sarajevo, ‘non gli è mai importato di noi, nemmeno durante la guerra’. Amir vive a Bihać da tutta la vita, e come ogni bosniaco della sua generazione, ha visto la guerra e se la porta dentro e addosso, nella sua gestualità al limite del compulsivo e nell’azzurro glaciale del suo sguardo, che non si azzarda mai ad incrociare il mio, ma si focalizza sempre su zone limitrofe. ‘Non odio, ma sono arrabbiato’ mi confessa Amir mentre avvicina ripetutamente alle labbra la tazzina ormai vuota di caffè, come per rimarcare con quella pausa la scelta coraggiosa ed insolita di abbandonarsi al ricordo della guerra. Amir non se lo permette mai. ‘Non parliamo della guerra, non sono bei ricordi. Cerco di non stare solo. Quando sono solo, suono il piano. Questo è un altro modo per scappare. Lo faccio solo per me’. Amir ha combattuto sul fronte a Bihac e ‘probabilmente’, come tiene a sottolineare, ha ucciso qualcuno.

      Ma non lo vuole sapere, non ci vuole pensare. Un’altra pausa, un sospiro e di nuovo un finto sorso ad una tazzina ormai vuota da venti minuti. Mi trovo di fronte a questo signore di cinquant’anni a cui la guerra ne ha aggiunti almeno quindici in volto. Lo ascolto ed improvvisamente mi ritrovo a comprenderne la violenza, subita ed esercitata. D’un tratto, il confine tra bene e male che ho tracciato nella mia coscienza va a sgretolarsi nel dramma di un popolo che non comprende la ragione del proprio trauma, ma ne subisce ogni conseguenza.

      Nella costante rimozione di un passato scomodo e violento, la materializzazione della crisi migratoria risveglia la rabbia ed il senso di abbandono dei cittadini di Bihać. ‘Noi siamo un popolo aperto e tollerante, sappiamo cosa vuol dire dover scappare dalle proprie case. Ma io non so chi sono queste persone, e non mi sento al sicuro. Ho paura per mia figlia’ mi confessa Harun. ‘Queste persone non vogliono rimanere qui. Fosse per me, le condurrei io al confine. Questa situazione non va bene nemmeno per loro e sono le istituzioni che dovrebbero darci supporto.’

      ‘Il pisciatoio d’Europa’, cosi lo definisce Alessandra, italiana migrata a Bihać negli anni 90. Anche lei arrivata al limite della sopportazione nei confronti del fenomeno che ha sconvolto la realtà quotidiana di questa città. Dalle prime interviste agli abitanti di Bihać, mi appare chiara una cosa. Nessuno si azzarda a dire che il migrante è un problema in quanto tale. Tutti parlano di sicurezza, di identità. Il problema non è che so chi sei e per questo ti odio, il problema è che non so chi sei, e per questo ho paura. Ancora una volta, ‘non odio, ma sono arrabbiato’.

      Incontro gli abitanti di Bihać nei patii dell’Hotel Opal e Paviljon che si affacciano sulle due rive opposte del fiume Una. In mezzo, l’isolotto di verde che spezza il ceruleo del corso d’acqua si copre di ragazzi con zaini e sacchi a peli. Alcuni sono soli, altri in gruppo. Tutti hanno solo un obiettivo al momento: arrivare al confine. Invadono il paesaggio ma non le coscienze. Sono osservati costantemente, ma non vengono mai guardati. Tra di loro c’è Abdul, arrivato dall’Iraq dopo 9 mesi di viaggio attraverso la Turchia, la Grecia l’Albania e la Serbia. Domani tenterà di nuovo il game, nonostante non cammini ancora bene, dopo gli ultimi pestaggi della polizia croata. Il game, così lo chiamano, è il tentativo di valicare il confine, cercando di sfuggire alle violente deportazioni della polizia croata. Cosi nel grande spettacolo dell’inganno, la trama si infittisce di adrenalina e suspense. Migranti e forze dell’ordine croate si rincorrono e si combattono in un moderno guardia e ladri che avviene lassù, sulle montagne che separano il confine bosniaco da quello croato, lontano dagli occhi del mondo. Abdul mi dice che questo è il suo ottavo tentativo, ma che ha deciso che in caso venga respinto ancora, si sposterà a Velika Kladuša, altra città di confine, a pochi chilometri da Bihać. Abdul non mi parla di casa, non mi parla del futuro. Nei suoi occhi vedo solo il game. Eppure Abdul ha visto morire suo padre, ed è scappato lasciando una madre ed una sorella. Come Amir, ha la guerra negli occhi. Come Amir, non odia ma è arrabbiato. È arrabbiato con lo IOM che non lo ha fatto entrare nel campo di Bira. E’ arrabbiato con l’uomo della polizia croata che lo ha picchiato e gli ha rubato il cellulare. Ma Amir non odia, non ne vede il motivo. Vuole solo oltrepassare il confine, vuole solo una possibilità.

      In questa danza imbarazzata e goffa tra due storie di vite spezzate, presenti e passati di guerre e miseria, i corpi non si sfiorano. Accarezzano il lento scorrere del tempo tra la pesante presenza dei monumenti di guerra e lo sforzo collettivo di ignorali. Proprio come quei monumenti, i migranti sono altamente visibili, e sistematicamente ignorati. Proprio come quei monumenti, i cittadini portano addosso i marchi indelebili di una memoria sanguinolenta, che scorre attraverso le loro menti e le loro fisicità, ma viene anch’essa rimossa dalla coscienza.A Bihac oggi, coesistono due tragedie: quella di un passato macchiato di sangue e quella di un futuro incerto ed opprimente. Due linee parallele che non si toccano mai nella temporalità e nella geografia complesse di questo eterno enigma che è la Bosnia. Eppure, in qualche modo, queste due linee hanno entrambe attraversato i confini della mia soggettività, prima scontrandosi violentemente in uno scarabocchio emotivo che non riesce a dare senso a quello che prova e poi ridefinendo il perimetro curvo e fluido della mia certezza. Il confine si è spostato. Non ci sono più buoni o cattivi.

      A Bihać, per quanto lo si tenti di negare, si è tutti parte della stessa rabbia. E come in una tragedia greca, io, da spettatrice di questo spettacolo dell’inganno, ho vissuto la catarsi nel riscoprire che queste comparse stonate, nel loro essere fuori luogo, ignorate e non volute, sono in realtà parte integrante della trama. Lo sbaglio sta nel cercare il torto dove non c’è ragione, e nel cercare la ragione dove non c’è il torto. Quando si smette di farlo, Bihać non fa altro che rivelare le pieghe drammatiche della tragedia dell’essere umano nella sua costante ed insensata ricerca di un nemico a cui dare la colpa della propria sofferenza.

      http://www.lavoroculturale.org/bihac-dove-i-corpi-non-si-sfiorano
      #Croix-Rouge #OIM #frontières #Bosnie #Croatie #Balkans #route_des_Balkans

    • The City Council of Bihać unanimously made a decision (https://www.nezavisne.com/novosti/gradovi/Vucijak-nova-lokacija-za-izmjestanje-migranata/537203) to open a new accommodation facility for refugees - in #Vučijak, a suburb near #Plješevica, near the border with Croatia. There they found an object that meets the necessary conditions for refugee accommodation, and authorities have announced that this move will move refugees from the temporary center of Bira or the center of Bihać to the EU border. Although the new facility could provide better reception conditions for refugees in Bosnia, this move is an indication of how countries in the region share an ignorant integration policy.

      Reçu via la mailing-list Inicijativa dobrodosli, le 15.05.2019

    • New migrant reception center to be built in Bosnia

      Bosnian authorities have announced that a new migrant reception center will be built near Bihac. This center will replace two temporary reception centers.

      In Bosnia-Herzegovina, the Operating Unit for Migrants has decided to build a migrant and refugee center near Bihac, in the country’s northwest. The center will be built in Vucjak, eight kilometers from the Bihac city center, according to media sources.

      The new structure will take the place of two temporary reception centers: #Bira in Bihac and #Miral in #Velika_Kladusa, both near the Croatia border. In 2018, 25,000 migrants entered Bosnia illegally from Serbia and Montenegro. Since the start of this year, police have registered 8,930 arrivals.

      Bosnia is a transit country for many migrants who are trying to make it to Western Europe from Turkey or Greece. Bosnia is not a member of the European Union. But its neighbor Croatia is.


      Volunteers banned from providing aid

      Meanwhile, Bosnian authorities have banned the international aid group “#Aid_Brigade” from providing food to migrants and refugees at the main train station in Bosnia’s capital Sarajevo, according to the website Klix.ba.

      The volunteers reportedly also had to close the place where they were providing medical assistance to migrants. Since March 2018, Aid Brigade volunteers have prepared and distributed 120,000 meals to migrants and 600 jackets and sleeping bags.

      The volunteers are accused of violating public order and aiding migrants and refugees in violation of the law, as well as volunteering with a tourist visa.

      https://www.infomigrants.net/en/post/17270/new-migrant-reception-center-to-be-built-in-bosnia
      #accueil

    • Bosnie-Herzégovine : à Bihać, on transfère les réfugiés sur une ancienne #décharge

      16 juin -14h30 : Depuis samedi matin, quelque 500 migrants ont été déplacés de Bihać vers une ancienne décharge située sur localité de #Vučjak, tout près de la frontière croate. Les migrants s’opposent à ce transfert et en appellent à la communauté internationale. Des heurts ont éclaté lors des premières opérations de transfert, et quatre policiers ont été blessés selon les sources officielles.

      Des habitants de Bihać annoncent une grande manifestation ce dimanche pour dénoncer la dégradation de la situation en ville, due, selon eux, à la présence des migrants. Ils accusent les autorités locales, cantonales, fédérales et centrales de ne prendre aucune mesure.

      https://www.courrierdesbalkans.fr/fil-info-refugies

      #Vucjak

    • A particularly worrying situation in the northwest of Bosnia and Herzegovina, in the Una-Sana Canton, is escalating. After the fire in the Miral camp and numerous conflicts between the refugees and the police, the situation seems to be unsustainable. Poor hygienic and living conditions led the refugees to despair. After the escalation of various forms of violence, local authorities decided to move all refugees outside the camps to an isolated area in Vučjak, at the same place where a waste landfill was once housed. The authorities de facto closed the camps, refusing refugees to enter or leave the building. Ironically, the UN and IOM, who have run camps in BiH, oppose this solution (http://ba.one.un.org/content/unct/bosnia_and_herzegovina/en/home/presscenter/un-country-team-in-bih--joint-statement-on-relocation-of-migrant.html. By using force, more than 600 people were transferred to that area, including searches and incursions into several private homes where nearly 300 people were accommodated. "Local police and local Red Cross teams are only present because international organizations do not support the idea and accommodation in Vučjak in the current circumstances. The Red Cross is allegedly only allowed to provide first aid, so there is no medical care for the people who are staying there. Also, food that is distributed is very basic and is not enough to feed people, "AYS reported.

      Reçu via la mailing-list Inicijativa dobrodosli, le 24.06.2019

    • The jungle camp #Vučjak in BIH exists in the last two weeks. There is no presence of medical staff in the camp which makes unacceptable hygienic and sanitary conditions even worse - especially due to reported skin infections among the people who are there. The only organization currently active in the camp is the Red Cross that provides food. The EU responded with additional approval of 14.8 million Euros (http://europa.ba/?p=64423 - of which 13 million are intended to support border management (June 21, signed by IOM), and 1.8 million for humanitarian aid. Thus, the EU has so far financially supported BiH with 24 million euros around the refugee situation. It is extremely worrying that the EU allocates 90% of its intended funds to migration management and a very small part to humanitarian support for people living in very poor conditions. This is a direct indication that the Commission is more concerned with border conservation than human life.

      Reçu via la mailing-list Inicijativa dobrodosli, le 03.07.2019

    • EU provides €14.8 million to assist refugees and migrants in BiH

      The European Union announced today €14.8 million to address the needs of migrants and refugees who remain present in Bosnia and Herzegovina. This includes €13 million of support to migration management – for which an implementation agreement was signed on 21 June with the International Organisation for Migration – and €1.8 million for humanitarian aid.

      This brings EU overall assistance to Bosnia and Herzegovina to cope with the increased migratory flow since 2018 to €24 million (€20.2 million from the Instrument for Pre-accession Assistance and €3.8 million of humanitarian aid). This is in addition to €24.6 million assistance the European Union has provided to Bosnia and Herzegovina in the area of asylum, migration and border management since 2007.

      Johannes Hahn, EU Commissioner for Neighbourhood Policy and Enlargement Negotiations, said: ‘As stated in the recent Commission Opinion, Bosnia and Herzegovina authorities need to ensure effective coordination, at all levels, of border management and migration management capacity, as well as the functioning of the asylum system. This is necessary for the country to take full advantage of the EU substantial assistance – in the interest of refugees and migrants and of the local communities.’

      Christos Stylianides, EU Commissioner for Humanitarian Aid and Crisis Management, said: ‘The EU is committed to help those most in need and cover the basic needs of refugees and migrants in Bosnia and Herzegovina, complementing national efforts. It is important that the well-being of the refugees and migrants is at the heart of decisions for the location and quality of accommodation centres.’

      Building on the results of the previous assistance, this funding will ensure accommodation for around 5,000 refugees, asylum seekers and migrants. It will provide access to health and protection assistance and outreach to people living outside of the reception facilities. Also, some items such as jackets, shoes and sleeping bags will be made available for people in need. The unhindered access of humanitarian partners to those in need is crucial in addressing these humanitarian needs.

      The EU funding will also strengthen the capacity of Bosnia and Herzegovina’s authorities in border management, as well as for identification, registration and referral to services for refugees, asylum-seekers and migrants. It will also support assisted voluntary returns.

      Background

      Since the beginning of the refugee crisis in Western Balkans the European Union has allocated more than €25 million in humanitarian aid to assist refugees and migrants in Serbia, and over €4 million to North Macedonia. EU humanitarian aid helps the most vulnerable refugees and migrants to meet basic needs and preserve their dignity. In addition to humanitarian assistance, the European Union has provided Western Balkans partners with significant financial support amounting to €98.2 million for activities related to migration and refugee crisis. This is done primarily through the Instrument for Pre-accession Assistance.

      Since 2007, the European Union has been providing assistance to Bosnia and Herzegovina worth amounting to € 44.8 million in the area of migration and border management through the Instrument for pre-accession assistance. The country has also benefited from the IPA regional programme ‘Support to Protection-Sensitive Migration Management’ worth up to €14.5 million. The emergency humanitarian assistance provided so far amounts to € 3.8 million.

      Over 33,300 refugees and migrants entered Bosnia and Herzegovina since January 2018, according to government estimates. Approximately 8,000 refugees and migrants in need of assistance are currently present in the country, mostly in the Una-Sana Canton. Approximately, 4,500 are accommodated in EU-funded temporary reception centres.

      As of Friday 14 June, local authorities proceeded with a forced relocation of 900-1000 refugees and migrants to a new location called Vučijak that has been deemed unsuitable by the European Union and UN. The above-mentioned venue, without the necessary infrastructure in terms of water, sanitation or electricity, surrounded by minefields, creates a clear danger for the life and health of migrants. Furthermore, the land is a former landfill and may still be toxic. The European Union is concerned about the well-being of the people moved there and has, together with its humanitarian partners, requested the authorities to stop forced relocations and provide dignified and secure shelter solutions. The European Union is also concerned about the authorities’ intention to take measures against humanitarian partners.

      The € 13 million is based on the Commission Decision C (2019) 3189 on supporting Bosnia and Herzegovina in managing the migration flows for 2019

      The €1.8 million announced today is based on the Commission Implementing Decision C(2019) 17 on the financing of humanitarian aid operational priorities from the 2019 general budget of the European Union ECHO/WWD/BUD/2019/01000.


      http://europa.ba/?p=64423

    • Rotta balcanica. Caritas: “Situazione a Bihac inaccettabile, Europa intervenga”

      “Mentre in Serbia la situazione è abbastanza buona, in Bosnia le condizioni dei migranti sono del tutto inaccettabili: hanno bisogno di tutto, alcuni si trovano in un centro informale, dove prima c’era una discarica. E’ inaccettabile che, a 4 ore di macchina dall’Italia, ci siano persone costrette a vivere così. Le istituzioni italiane ed europee devono iniziare a seguire in maniera seria la situazione”. A sottolinearlo è Oliviero Forti di Caritas italiana e Caritas Europa, di ritorno da una missione nei Balcani, nelle zone di confine con la Croazia. “Siamo stati prima in alcuni centri in Serbia: uno di questi era un ex ospedale psichiatrico e affaccia in territorio croato - . aggiunge Forti -. Ma devo dire che qui ci sono standard buoni, di qualità e non ci sono tantissime persone. Diversa è la situazione in Bosnia, lo stress psicologico delle persone è altissimo, i migranti provano costantemente a passare la frontiera ma vengono rimandati indietro. La violenza della polizia croata nei loro confronti sta diventando una vera emergenza”. Al confine, infatti, per i migranti (per lo più afgani, pakistani, iracheni e siriani) che provano il “game” (passaggio delle frontiere) a Bihac il trattamento è durissimo: secondo quanto testimoniato dagli stessi migranti gli abusi sono sistematici: vengono picchiati, i vestiti gli vengono tolti, così come i telefonini spesso distrutti. “A questa situazione va data una risposta diversa - aggiunge -. tra due mesi qui ci saranno due metri di neve, il gioco diventa molto rischioso. Inoltre c’è una difficoltà di integrazione evidente, le persone del luogo sono sempre più intolleranti e razziste nei loro confronti”. La Bosnia sta diventando così un buco nero, dove i migranti restano bloccati senza poter andare avanti né tornare indietro. “A breve la Serbia chiuderà l’accordo con Frontex per monitorare i confini - conclude Forti - anche questo rientra nella strategia di esternalizzazione delle frontiere, che ormai non vediamo più solo in mare ma anche via terra”.

      https://www.redattoresociale.it/article/notiziario/rotta_balcanica_caritas_situazione_a_bihac_inaccettabile_europa_int

    • Il campo tossico dove l’Europa scorda i migranti

      Muri e migrazioni. A #Vucjak, in Bosnia, si sopravvive senza assistenza, tra rifiuti e mine anti-uomo: il campo si trova sopra una vecchia discarica, l’acqua non è potabile e la terra, mai bonificata, è intrisa di veleni. E chi tenta la fuga in Croazia trova la polizia e il suo «gioco»: cibo confiscato e zaini dati alle fiamme

      Nascosto tra le cime boscose del monte Plješevica e circondato da zone ancora minate delle guerre jugoslave, il campo rifugiati di Vucjak, nella Bosnia nord-occidentale, è una prova scioccante della crisi che si è abbattuta contro la porta di servizio dell’Unione europea. Le Nazioni unite hanno recentemente descritto questo campo, a pochi chilometri dal confine spinato croato, come del tutto inadeguato ad accogliere civili.

      UNICO CAMPO in cui non sono presenti le grandi organizzazioni non-governative internazionali, è ufficialmente gestito dalla municipalità della cittadina di Bihac. E sotto-affidata, non ufficialmente, ai volontari della Croce Rossa locale di Bihac.

      È sorto dopo che le autorità della Bosnia e i governi municipali del Cantone di Una-Sana, hanno deciso che i migranti non potevano più rimanere negli spazi pubblici o negli edifici abbandonati, entro i limiti della città.
      Plastica, vetro, vecchi vestiti ormai diventati stracci, copertoni di gomme usate giacciono sul terreno contaminato.

      Si tratta di resti tossici del passato. Il campo si trova sul sito di una vecchia discarica, in attività solo fino a qualche anno fa. Le condizioni sono terribilmente preoccupanti. La sopravvivenza è legata all’acqua non potabile, alla terra intrisa di anni di veleni, al solo lavoro dei volontari.

      ALMENO UN MIGLIAIO di migranti sono ammassati in questo inferno. Provengono da Afghanistan, Iraq, Iran, Siria, Pakistan. L’accesso all’acqua è ridotto a dieci ore al giorno, non esiste un approvvigionamento idrico permanente.

      Vucjak fa eco all’inumanità del campo profughi di Calais in Francia del nord e all’abietta inazione dei governi europei. La mancanza di infrastrutture di base e servizi igienico-sanitari a Vucjak viola profondamente le norme minime stabilite dai canoni delle Nazioni unite.

      Nel bel mezzo del campo, un’enorme mappa mostra la posizione dei campi minati locali. Ogni giorno, più volte al giorno, camionette della polizia bosniaca riversano su Vucjak migranti che sono fuori dai circuiti dei centri di accoglienza temporanei, quelli dell’Organizzazione internazionale per le Migrazioni.

      Come cani randagi, vengono scaricati in mezzo al campo, dopo aver aperto il portellone posteriore del furgone, sigillato da uno sfolgorante lucchetto. È strettamente proibito riprendere queste scene, non ci sono fotografie, video o materiali propagandistici, ma è una pratica che va avanti indisturbatamente.

      Nonostante l’ingiustizia umanitaria, non sono le mine antiuomo, le condizioni precarie di salute o la mancanza di servizi igienico-sanitari che i migranti raccontano. Raccontano le violenze «passive» della polizia di confine. Nelle ultime settimane c’è un nuovo gioco che usa la polizia croata: rastrellare e bruciare cibo, vestiti, scarpe, zaini, telefoni dei ragazzi che tentano il game.

      Nella programmazione dell’attraversamento del confine croato-bosniaco, si spendono circa 100 marchi (poco più di 50 euro) in generi alimentari, per lo più pane e derivati. Spesso quei 100 marchi rappresentano i risparmi di mesi, così bruciare il cibo diventa un segnale di terribile spietatezza.

      Emad è fuggito dalla Siria, con la moglie e il figlioletto di appena due anni. Ha tentato il game ma l’hanno rispedito nel Borici temporary reception center della città di Bihac, derubandolo di tutto. Mentre lo staff medico dell’associazione italiana One Life Onlus visita il figlio, Emad ci porge una busta di plastica con un telefono all’interno. Ci chiede se lo vogliamo comprare, così con quei soldi può provare di nuovo ad attraversare il confine con la Croazia. È straziante. Non ci sono parole.

      DAL GENNAIO 2018, quasi 36mila migranti sono entrati in Bosnia, rimanendo intrappolati tra le politiche europee, progettate per ridurre gli attraversamenti irregolari, e la situazione di stallo politico in Bosnia, che di fatto impedisce alle autorità locali di fornire protezione.

      Dalla Turchia e dalla Grecia, sono due le principali vie di passaggio per la Bosnia: una attraversa la Macedonia del nord e la Serbia, l’altra attraversa l’Albania e il Montenegro.

      In piedi nel campo di Vucjak, tra una folla di corpi maltrattati e ossa rotte, ci si trova di fronte alle feroci conseguenze della geopolitica europea. Nel cinico sforzo del governo croato di dimostrare di avere le carte in regola per aderire all’area Schengen di libera circolazione, il Paese respinge i migranti senza seguire le adeguate procedure di asilo.

      IL VIAGGIO DI GULRAIZ inizia a Kunduz, in Afghanistan. Facciamo fatica a guadagnare la sua fiducia. La solitudine che accompagna i migranti è invalicabile. Sorridono, ma gli occhi sono vuoti. Mese dopo mese camminano senza alcun riposo e senza alcun appoggio. Si viaggia insieme ad amici di circostanza, a meri compagni di percorso.

      Per un marco ha ricaricato il suo prezioso e vecchio telefono a Vucjak. Dopo qualche racconto, ci mostra sul telefono la mappa che userà per tentare il game partendo dal monte Plješevica, addentrandosi nel fitto bosco bosniaco, passando per la cittadina bosniaca di Šturlic, fino ad arrivare agli anelati cartelli del granicni prelaz, il valico di frontiera. Un firmamento di punti rossi, di luoghi, di coordinate, di passi compaiono sulla funzione ‘satellite’ di Google Maps.

      Ci ferma un biondo poliziotto bosniaco. Camicia chiusa fino all’ultimo bottone, aria spavalda e bieche gambe di piombo. Ci prende i documenti. Cerca di intimorirci segnando i nostri nomi su un taccuino spiegazzato, senza darci alcuna spiegazione.

      Il favoreggiamento all’immigrazione clandestina ha un confine sottile. Siamo costretti ad allontanarci. Lo facciamo con l’immagine negli occhi della mappa satellitare di Gulraiz, con le mani segnate da un viaggio inumano di Abdurahman che con ago e filo riparava il suo zaino, con gli occhi sgranati dall’incertezza dei ragazzi che non hanno un badge per il ’5 stelle’ dei centri di accoglienza temporanei.

      Lasciamo la Bosnia con l’immagine di Ibrahim, poco più di tre anni, che segue camminando il suo papà, imitandolo con le braccia piegate all’indietro.

      https://ilmanifesto.it/il-campo-tossico-dove-leuropa-scorda-i-migranti

    • ‘Absurdistan’ : Migrants face dangerous winter in Bosnia

      Political inaction leaves hundreds living on former dump amid snake-infested minefields

      “This is jungle life,” says Wasim, a Pakistani who is among hundreds of migrants staying in a makeshift camp in northwestern Bosnia, from where they strike out at night in small groups for nearby Croatia and the European Union.

      “We are all like animals here just trying to survive. It’s the worst sentence I could say, but unfortunately it’s true.”

      The political science graduate from near Lahore speaks eloquently about how a famous son of the city, Pakistani prime minister Imran Khan, could transform life for his nation of 208 million and the quarter of its people who live in poverty.

      Wasim (34) plans to return when times are better, but now he must hike again through the thickly wooded hills above the camp, try to slip past Croatian border guards who are accused of beating and robbing migrants, and find the hoped-for job somewhere in the EU that was his reason for leaving home last year.

      Danger is all around: the squalid Vucjak camp is built on a former rubbish dump that may hold high levels of methane gas – prompting the UN’s International Organisation for Migration (IOM) to declare it unfit for human habitation – while the hills are infested with snakes and dotted with landmines from Bosnia’s 1992-1995 war.

      There are no toilets for the more than 500 men who live here and washing facilities are rudimentary, increasing the risk of disease; fights are common, particularly after dark when police and local aid workers go home. A man was stabbed to death here last week during a fight between Pakistanis and Syrians.

      “No one feels safe,” Wasim explains, as men who have fled conflict and poverty from North Africa to Afghanistan line up in the dust to receive food from the Bosnian Red Cross.

      “Might is right here. Everyone pushes each other, everyone is desperate and wants to move on,” he says of this remote corner of Europe where he has been stuck for three months, having failed “four or five times” to enter the EU undetected.

      “Everyone knows where to go. Even if they are illiterate, even if they didn’t go to school at all, they know Croatian and Slovenian and Italian cities by name. Everyone talks about this. Maybe they can’t even tell the time, but they know how to find locations with a mobile phone.”

      The so-called Balkan route did not cross Bosnia in 2015, when more than one million refugees and migrants followed it from Turkey towards Germany and other EU states, where their arrival sent immigration to the top of the political agenda.
      Derelict buildings

      Even in 2017, Bosnia registered only 755 migrants but, as the route shifted to bypass tighter border controls elsewhere in the Balkans, that number soared to 25,000 in 2018 – and 20,000 migrants have entered the country so far this year.

      They keep coming this way because it works – only about 6,500 of those people are still in Bosnia – but as months of cold, wet and snowy weather approach, up to 2,000 people are living rough at Vucjak and in parks, woods and derelict buildings in the border towns of Bihac and Velika Kladusa.

      “We’ve been warning since January of the need to increase the number of official migrant centres or their capacity . . . but there was no political decision to expand accommodation, even though international funding is available,” says Peter Van der Auweraert, the IOM representative in Bosnia.

      “Winter is just around the corner and any new location takes time to establish. We now have about 4,200 beds for migrants around the country, but we need about 2,000 more,” he told The Irish Times.


      “Vucjak is a disaster and it would be a bigger disaster if it’s still open in winter . . . If we don’t act now we will have people sleeping outside in Vucjak and other totally unacceptable places and we will be facing a threat to human life.”

      Yet Bosnian political leaders at all levels are unwilling to take any steps that rivals could portray as an “invitation” to migrants, or which would acknowledge the fact that they are likely to keep coming to the country for the foreseeable future.

      The local authorities in Bihac transported people to Vucjak despite objections from international aid groups, moving them from the city’s streets and parks to the edge of the forest – “the jungle” to migrants – which leads to Croatia.

      National politics is meanwhile paralysed, not for the first time under Bosnia’s fiendishly complex post-war system, as parties representing its Bosniak Muslim, Serb and Croat communities have yet to form a government nearly a year after elections.

      “This is ‘Absurdistan’,” declares Ale Siljdedic, police spokesman for Una-Sana canton, in his office in Bihac.

      “The problem is that no one cares in this country. They don’t care for local people, never mind the migrants. What is 5,000 migrants for a whole country if everyone shares them around? It’s nothing. But for a city of 50,000 like Bihac it’s too much.”
      Mass brawls

      The Pakistani stabbed at Vucjak last week was the second man to die in fights between migrants in Bihac. There have been a couple of mass brawls, but most of the cases he sees relate to minor thefts, particularly of phones and clothes, and break-ins at empty houses near the border where migrants sleep and then move on.

      “If you don’t have something to eat and you’re hungry you will go inside somewhere and get it. If it’s freezing cold and you could be dead the next morning then you’ll go into a house or abandoned building to sleep,” Mr Siljdedic says.

      “Maybe we’ll find you dead with two friends as happened last year, when they made a fire and it spread everywhere and they were killed. We’ve had 20 dead migrants in the last two years: two murdered, six drowned, three burned, some car accidents and a train hit one guy. This is the life we have here – people are coming and going and some die.

      “Camp Vucjak is not good and it will be much worse in winter. When the rain and snow come – and it can be minus 20 with two metres of snow up there – what will happen to those guys? They’ll come to Bihac and come into contact with locals and make some shit. And then we’ll have to deal with them.”


      Many migrants see the next few weeks as their last chance to reach the EU this year, creating a likely increase in movement towards Croatia, where officials deny claims that border guards beat and rob people that they push back into Bosnia.

      “With winter coming [migrants] are increasingly on edge and they feel like it’s ‘now or never’ to get across the border. At the same, the border guards in Croatia seem to be pushing people back more aggressively than before,” says Nihal Osman, deputy field co-ordinator in Bosnia and Serbia for Médecins Sans Frontières.

      “There’s been a noticeable increase of alleged push-back injuries in the last week or so, including people with broken bones and dog bites.”

      Sitting in a wheelchair in an IOM-run camp near Bihac, Amir Ali Mohammad Labaf accuses Croatian border guards of dumping him in the forest near the frontier just days after he suffered back injuries when he fell down a roadside embankment.

      Labaf says he was persecuted in Iran as an activist from the Gonabadi dervish order, a major Sufi sect that is denounced by country’s Shia theocracy; news reports from 2008 say a court in Qom sentenced a member of the sect with the same name to five years in jail, 74 lashes and internal exile for “spreading lies”.

      “I was in hospital for a day in Croatia and asked for asylum. They said no and deported me to the jungle,” says Labaf (40), referring to the forest that spans the border. “I want to go to France, but I can only walk a little and with great pain.”

      At Vucjak, meanwhile, Wasim is ready for another round of what migrants call “the game”.

      “I don’t have money to pay smugglers so I will try by myself to cross the border. I have some knowledge of the stars so I can travel by night,” he says. “You just have to try and try and try. And when you succeed, then you know it was the right time.”

      https://www.irishtimes.com/news/world/europe/absurdistan-migrants-face-dangerous-winter-in-bosnia-1.4027923

    • Water cut to crowded migrant camp as Bosnian authorities feud, seek to downsize its population

      Local authorities in the Bosnian town of Bihac on Monday cut off a nearby migrant camp’s water supply, to pressure the government into reducing the population of the overcrowded site that international organizations have criticized as unsuitable.

      But aid workers said the move will just cause additional suffering for the #Vucjak tent camp’s 1,000 residents, many of whom walked out of the site with empty plastic bottles to beg water from Bosnians living in the vicinity.

      Officials in the northwestern town also announced a crisis meeting to discuss what to do with the camp, which hosts migrants stopped in the impoverished Balkan country while trying to reach Western Europe.

      “It is obvious that the situation must be brought to the verge of absurdity in order to be solved,” complained Bihac Mayor Suhret Fazlic.

      Both the United Nations and the European Union missions in Bosnia have urged authorities to relocate the migrants from Vucjak — which is situated on a former landfill and near minefields left over from the 1992-95 war.

      Camp resident Osman Ali, from Pakistan, described conditions as “bad, very bad.”

      “I think all people here are seeking a better situation, situation is very dirty here,” he told The Associated Press.

      Ali and other migrants were lining up Monday for a meal from the local Red Cross. Police last week rounded up hundreds of migrants from Bihac and brought them all to Vucjak, nearly doubling the camp population.

      Fazlic has warned that the city will also cut waste collection services to draw attention to the camp’s failings and force the government to share the burden and move some of the migrants to other parts of the country.

      Thousands of migrants are stuck in northwestern Bosnia, unable to continue their trek north through neighboring Croatia whose police have been accused of violently repulsing migrants caught trying to illegally cross the border.

      Selam Midzic, a Red Cross representative at Vucjak, said cutting the water supply would just raise tensions among the migrants, and consequently with aid workers and locals.

      “In the camp itself, migrants will put pressure on the Red Cross representatives, who work here and who have no protection at all, demanding to be provided with drinking water,” he warned.

      The U.N. last week warned of a possible “humanitarian emergency” if aid is cut for the camp, urging Bosnia’s government to urgently find a new location.

      In the dusty camp, some migrants used puddle water to wash. Lounging outdoors during a spell of unusually warm weather, others said they fear conditions will deteriorate once winter cold sets in.

      Ahmed, from Pakistan, said many migrants have been sick: “(We don’t) have water, (or) food, (they) only give one person two (slices of) bread,” he said and added, pointing to his feet and clothing: “No have shoes and no jacket!”

      Tens of thousands of people from Asia, the Middle East and Africa emigrate illegally to Europe every year, braving perilous sea journeys and closed borders in the hope of securing a better life in the continent’s more affluent countries.

      On Monday, Libya’s coast guard said it intercepted 126 Europe-bound migrants in a rubber boat off the country’s Mediterranean coast.

      In Malta, authorities said police arrested 107 people following overnight riots in the Hal Fa migrant detention center.

      The interior ministry said the trouble, involving about 300 migrants, started late Sunday when a migrant tried to enter the center while allegedly drunk. A police vehicle was damaged and three police officers slightly injured in the violence.

      The U.N. refugee agency expressed concern.


      https://www.japantimes.co.jp/news/2019/10/22/world/social-issues-world/water-cut-crowded-migrant-camp-bosnian-authorities-feud-seek-downsize-
      #eau #coupure #dissuasion

    • Inside Bosnia’s ’nightmare’ camp for migrants trying to enter the EU

      Aid agencies are warning of a humanitarian disaster in Bosnia, with people facing a winter without proper accommodation.

      Bosnia is now a major route into the EU – 45,000 migrants have arrived in the country since the start of 2018.

      The country’s official refugee camps are full and the government has not allocated new sites, despite being given £10m by the EU this summer to do so.

      https://www.bbc.com/news/av/world-europe-50132250/inside-bosnia-s-nightmare-camp-for-migrants-trying-to-enter-the-eu
      #vidéo #gale #hiver #campement

      On dit dans le reportage que la zone autour du camp est entourée de #mines_anti-personnel

    • Réponse de Simon Missiri à ma question sur l’argent récolté par la #Croix-Rouge pour faire face à la situation humanitaire en Bosnie, via twitter 25.10.2109 :


      « We were able to raise only CHF 1.3 mln despite all efforts. This financed food non-food support to 41,000 migrants this year. Much more is needed in this desperate situation. »
      https://twitter.com/SimonMissiri/status/1187679349685645312

      Le lien vers le rapport « Emergency Plan of Action Operations Update No .3, Bosnia and Herzegovina : Population Movement » du 25.10.2109


      https://t.co/WBFbWSf3c2?amp=1

    • Bosnian authorities have announced the closure of the ad-hoc “camp” in Vučjak, where terrible conditions prevail and refugees have no access to water, toilets, or medical assistance (https://apps.derstandard.at/privacywall/story/2000110464615/bosnisches-aufnahmezentrum-fuer-fluechtlinge-wird-geschlossen). The camp, which was built on a former garbage dump, has been repeatedly criticised by a number of international and regional organisations for its range of health threats and non-compliance or minimum standards for refugee reception. With the previously announced closure of the temporary reception centres Bira in Bihać and Miral in Velika Kladuša, the question of accommodating thousands of refugees in Bosnia and Herzegovina arises, especially given that the weather is rapidly getting worse and winter is coming soon.

      Reçu via Inicijativa dobrodosli, mail du 06.11.2019.

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      Bosnisches Aufnahmezentrum für Flüchtlinge wird geschlossen

      Ein neuer Standort soll gefunden werden, da das Lager nahe einer Mülldeponie und eines Minenfelds errichtet worden war.

      Bosniens Sicherheitsminister Dragan Mektić hat am Dienstag die Schließung des Flüchtlingszentrums Vučjak etwa zehn Kilometer von Bihać entfernt angekündigt. Dort halten sich laut dem Minister derzeit zwischen 800 und 1.000 Flüchtlinge und Migranten auf.

      Das Aufnahmezentrum war im Juni unweit einer Mülldeponie und eines Minenfelds errichtet worden. Mehrere internationale Organisationen hatten sogleich gewarnt, dass das Zentrum ein ernstes Gesundheits- und Sicherheitsrisiko darstelle und nicht den internationalen Normen entsprechend für die Unterbringung von Flüchtlingen ausgestattet sei.
      Keine ehemaligen Kasernen

      Föderationspremier Fadil Novalić hat Mektić zufolge dieser Tage einige Standorte für ein neues Aufnahmezentrum vorgeschlagen. Es würde sich um eine Investition von 1,5 bis zwei Millionen Euro handeln, berichtete der Minister. Die Kommunalbehörden sind weiterhin nicht bereit, den gesamtstaatlichen Behörden ehemalige Militärkasernen zur Aufnahme von Flüchtlingen zur Verfügung zu stellen.

      Die Behörden des Kantons Una-Sana hatten in der Vorwoche die Schließung von weiteren zwei Aufnahmezentren, Bira in Bihać und Miral in Velika Kladuša, angekündigt. In den beiden Zentren halten sich derzeit rund 2.000 Personen auf.

      Im Kanton Una-Sana befinden sich laut früheren Angaben der Regionalregierung etwa 5.000 Migranten und Flüchtlinge, heuer wurden bereits 36.000 registriert. (APA, 29.10.2019)

      https://apps.derstandard.at/privacywall/story/2000110464615/bosnisches-aufnahmezentrum-fuer-fluechtlinge-wird-geschlossen

    • Cold weather comes, no relief in sight for Bosnia’s migrants

      Despite the approach of harsh weather, hundreds of refugees and migrants are still stuck in northwest Bosnia in a makeshift camp described by international organizations as dangerous and inhumane.

      Desperate men, including many who have made several unsuccessful attempts to cross into neighboring European Union member Croatia, sleep in the ill-equipped Vucjak tent camp. It is located on a former landfill, not far from a minefield left over from Bosnia’s 1992-95 war.

      The men spend their days collecting wood from nearby forest to use for the small fires that are their only source of warmth during Bosnia’s chilly fall nights. They get only one meal per day, distributed by local Red Cross volunteers, and are forced to shower outside, with no privacy or even a semblance of comfort.

      The Vucjak camp, where they might end up spending the entire harsh Bosnian winter, was set up by local authorities to increase the pressure on the central government, which they have accused of not doing enough to distribute the migrant burden around the country.

      Bosnia has been overwhelmed by the arrival of migrants heading toward Europe along the Balkan route. Most migrants flock to its northwest region, which borders Croatia.

      This has led to tensions in the border area where most of the over 6,000 migrants now in the country are staying.

      https://apnews.com/c0c9dd7dcab444b791ce099feff6cb65

    • Bosnie : le projet d’ouverture de deux centres pour migrants stagne malgré l’urgence de l’hiver

      Entre travaux interminables et lenteurs administratives, l’ouverture de deux nouveaux centres d’hébergement pour faire face à l’afflux de migrants en Bosnie prend du retard. L’ONU appelle le gouvernement à débloquer la situation qui, en l’état, pourrait conduire à des décès de migrants sans abri au cours de l’hiver.

      À l’approche de l’hiver, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) s’est lancée dans une véritable course contre la montre pour mettre à l’abri les milliers de migrants qui survivent dans les bois ou dans le camp de Vucjak, dans le nord de la Bosnie, à la frontière avec la Croatie, membre de l’Union européenne (UE).

      Selon Peter Van Der Auweraert, représentant de l’OIM en Bosnie, quelque 2 500 migrants sont actuellement sans abri dans cette région : un millier d’entre eux vivent dans le camp de Vucjak, installés sur une ancienne décharge. Et 1 500 autres sont éparpillés dans les bois alentours, occupant souvent de vieilles bâtisses abandonnées et vétustes.

      Les deux centres d’hébergement de Bira à Bihać et Miral à Velika Kladuša tournent, eux, à pleine capacité avec 1 500 personnes dans le premier (principalement des hommes seuls) et 600 à 700 personnes dans le second (principalement des familles et des mineurs non-accompagnés).

      Chaque jour, de nombreux migrants continuent d’affluer dans le canton d’Una Sana avec l’espoir de réussir à franchir la frontière croate et ainsi entrer dans l’UE. Le ministère de la Sécurité évalue à au moins 50 000 le nombre de migrants ayant traversé le pays l’année dernière à destination de l’Europe.

      Les autorités locales du canton d’Una Sana peinent de plus en plus à faire face à l’afflux de migrants et se heurtent à la grogne des citoyens. Plusieurs centaines d’habitants de Bihac ont ainsi manifesté mi-novembre pour demander la fermeture des centres d’hébergement et du camp de Vucjak.

      Le gouvernement bosnien, de son côté, a approuvé début novembre deux nouveaux sites d’hébergement des migrants en dehors de la région d’Una Sana, l’un dans le canton de Tuzla et l’autre dans celui de Sarajevo. Après plusieurs jours d’attente, les équipes de l’OIM ont eu accès la semaine dernière aux bâtiments afin d’évaluer leur capacité et les travaux à faire.

      “Mauvaise nouvelle, le site de Tuzla est, pour l’instant, inutilisable. La protection civile nous a informés qu’il restait des mines anti-personnelles autour des anciens baraquements militaires qui devaient être convertis en centre d’hébergement”, indique Peter Van Der Auweraert de l’OIM Bosnie, joint par InfoMigrants. Selon lui, l’opération de déminage prendra plusieurs semaines. Le site ne devrait pas être disponible avant le printemps.
      "Le gouvernement n’a pas le sens de l’urgence"

      Le site du canton de Sarajevo, lui, est “utilisable”, poursuit Peter Van Der Auweraert. “Mais quatre semaines de travaux sont à prévoir car l’eau courante ne fonctionne pas, l’électricité n’est pas aux normes et il n’y a pas de raccordement aux égouts”, explique-t-il, estimant que ce site serait en mesure d’accueillir la quasi-totalité des migrants qui se trouvent dans les bois et dans le camp de Vucjak. Il vise une ouverture, au mieux, début 2020, à condition que le ministère de la Sécurité donne son feu vert rapidement. “Le problème c’est que le gouvernement central n’a absolument pas le sens de l’urgence, il n’y a pas de véritable volonté politique”, regrette-t-il.

      En attendant, l’OIM souhaiterait augmenter la capacité d’accueil du centre de Bira afin d’y transférer un maximum de migrants sans abri, mais les autorités cantonales font barrage. Elles ont même récemment menacé de mettre en place un blocus dans les centres de Bira et Miral empêchant la libre circulation des migrants.

      “La neige doit commencer à arriver la semaine prochaine, j’ai très peur que nous ayons rapidement des pertes de vies humaines à cause de l’inaction politique”, prévient Peter Van Der Auweraert, rappelant que que les conditions sanitaires dans lesquelles les migrants de Vucjak survivent sont, en outre, extrêmement précaires. “Ces personnes ont besoin d’une évaluation médicale avant même de pouvoir être transférés dans des centres. On estime, par exemple, que 70% des migrants de Vucjak ont la gale. Malgré l’urgence, on ne peut pas travailler car on dépend des décisions du gouvernement qui n’arrivent pas”, termine-t-il, appelant une nouvelle fois les autorités à réagir.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/21119/bosnie-le-projet-d-ouverture-de-deux-centres-pour-migrants-stagne-malg

    • Bosnie-Herzégovine : le Conseil de l’Europe demande la fermeture du camp de Vučjak

      « Ce camp devrait être fermé sans délai », a déclaré mardi la Commissaire aux droits humains du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatović, lors de sa visite à Vučjak. Sur le terrain, les ONG dénoncent un « cauchemar », alors que les migrants et réfugiés se sont lancés dans une grève de la faim pour protester contre les conditions de vie catastrophiques.

      « Des gens vont mourir », a déclaré mardi à la presse Dunja Mijatović, la Commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, lors de sa visite au camp de Vučjak. « Ce n’est pas un lieu pour des êtres humains. » Depuis trois jours, des migrants de ce campement informel situé à 8 km de la frontière croate et qui « accueille » environ 600 personnes, sont en grève de la faim, refusant la nourriture et les boissons chaudes que des bénévoles de la Croix-Rouge leur apportent une fois par jour. Ce qu’ils veulent, disent-ils, c’est poursuivre leur route vers l’Europe.

      Les photos dans la presse montrent des hommes blottis sous des couvertures, certains sans chaussures ni chaussettes, alors que la température a chuté en-dessous de zéro degré. « Nous ne sommes pas des criminels ni des terroristes », proteste un Pakistanais, cité par Radio Slobodna Evropa. « Pourquoi sommes-nous condamnés à vivre ainsi ? J’ai donné de nombreuses interviews pour alerter l’opinion, mais ça n’a rien changé. » Les ONG présentes sur le terrain dénoncent également une situation catastrophique. « Un cauchemar », selon Médecins sans frontières (MSF).

      « Les réfugiés et les migrants doivent être transférés dans un endroit chaud, où ils recevront un repas et où il sera possible de traiter leurs demandes de la façon la plus appropriée », a insisté Dunja Mijatović. Elle-même d’origine bosnienne, elle a reconnu qu’elle avait « honte qu’une chose pareille existe dans [son] pays ». « La solution est de fermer ce camp et de faire en sorte que ces gens survivent à l’hiver », a-t-elle plaidé. Dunja Mijatović a prévu de rencontrer vendredi des représentants des différents niveaux institutionnels en Bosnie-Herzégovine.

      Le ministre bosnien de la Sécurité, Dragan Mektić, a affirmé que les réfugiés et migrants seraient prochainement transférés dans un nouveau centre d’accueil temporaire à Blažuje, près de Sarajevo. « Les travaux de construction et de rénovation ont commencé et nous prévoyons que les premiers migrants y soient hébergés d’ici deux à trois semaines », a-t-il assuré. Selon le ministère de la Sécurité, la Bosnie-Herzégovine compte sept centres d’accueil officiels où se trouvent actuellement environ 4500 réfugiés et migrants.

      https://www.courrierdesbalkans.fr/Bosnie-Herzegovine-le-Conseil-de-l-Europe-demande-la-fermeture-du

    • Bosnie-Herzégovine : les migrants du camp de Vučjak en #grève_de_la_faim

      Alors que la neige s’est mise à tomber en Bosnie-Herzégovine, les conditions dans le camp de Vučjak, déjà misérables, ont empiré. Depuis mardi, plusieurs migrants qui tentent de survivre dans le camp refusent de boire et de s’alimenter pour protester contre la situation. Un membre de l’équipe mobile de la Croix-Rouge de Bihac a déclaré à Klix.ba qu’ils avaient refusé d’avaler le repas chaud préparé mardi matin et de boire du thé.

      « Nous avons faim, nous mourons, mais nous n’irons nulle part ailleurs en Bosnie-Herzégovine. Nous exhortons l’UE à ouvrir ses frontières », a déclaré l’un des migrants. Outre la nourriture, ils refusent également de nouvelles tentes – sous le poids de la neige, plusieurs se sont déjà écroulées – et des couvertures.

      La Commissaire aux droits humains du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatović, a demandé mardi la fermeture immédiate du camp.
      Bosnie-Herzégovine : la neige est tombée sur le camp de Vučjak

      4 décembre - 8h30 : Les premières neiges sont tombées sur le camp de Vučjak, où survivent 800 à 1000 réfugiés, très mal vêtus, souvent sans chaussures. Plusieurs tentes fournies par le Croissant-Rouge turc se sont effondrées sous le poids de la neige.

      https://www.courrierdesbalkans.fr/courrierdesbalkans-fr-fil-info-refugies-2019-novembre

    • Le camp de Vucjak évacué, mais le sort de ces migrants n’est en rien réglé

      Après des semaines de demandes d’ONG humanitaires et de pression de l’Union européenne sur les autorités de Bosnie-Herzégovine, le campement de Vucjak est en cours d’évacuation.


      https://fr.euronews.com/2019/12/09/le-camp-de-vucjak-evacue-mais-le-sort-de-ces-migrants-n-est-en-rien-reg
      #évacuation

    • Bosnia Puts Off Closing Makeshift Migrant Camp ’Until Further Notice’

      Bosnian authorities have indefinitely postponed the scheduled closing of a makeshift migrant tent camp in the northwest of the country.

      The closing of the Vucjak camp had been scheduled for December 9, following harsh international criticism of the improper conditions hundreds of people are being housed in. The camp is hosting some 600 migrants, according to the Red Cross.

      Rade Kovac, the director of the Bosnian Service for Foreigners’ Affairs, visited the camp on December 9 and said that the authorities had postponed closing the camp until further notice.

      Aid groups have repeatedly warned that the Vucjak camp is located on a former landfill and close to a mine field from Bosnia’s 1992-95 war, and has no running water or toilets. Living conditions worsened further after snow started falling last week.

      Kovac said the migrants will eventually be moved to one of the reception centers in the Sarajevo Canton. He gave no reason for the postponement, but media reports said the decision was prompted by a lack of proper accommodation at the reception centers.

      Bosnia-Herzegovina’s security minister, Dragan Mektic, last week announced that the occupants of the camp on the border with Croatia would be relocated to other camps outside the region.

      “It was agreed that migrants would be moved early next week from this locality to other reception centers...and that this makeshift camp would be closed,” Mektic said in a statement on December 6.

      The decision to close the camp came after Dunja Mijatovic, the Council of Europe commissioner for human rights, visited Vucjak last week and warned that deaths would be imminent if the camp were not closed at once. “If we don’t close the camp today, tomorrow people will start dying here,” she told reporters while visiting the snow-covered camp.

      On December 6, Mijatovic told a news conference in the Bosnian capital, Sarajevo, that it was now urgent to relocate the migrants and provide them with “decent accommodation.”

      "Many people lack adequate clothing and footwear,’’ she said. "It is inhumane and unacceptable to keep people in such conditions.’’

      However, some migrants said that despite snow and freezing weather, they will refuse to be moved farther away from the border. Most of the migrants flocked to the northwestern part of Bosnia because they want to continue their journey to Western Europe’s more prosperous countries by crossing the border into European Union member Croatia.

      On December 7, migrants at Vucjak resumed accepting food distributed by the Bihac branch of the Red Cross, after refusing it for several days in protest at the announced relocation of the camp.

      Bosnian authorities have struggled to accommodate thousands of people fleeing war and poverty in the Middle East, Africa, and Asia. Migrants enter Bosnia from neighboring Serbia or Montenegro.

      https://reliefweb.int/report/bosnia-and-herzegovina/bosnia-puts-closing-makeshift-migrant-camp-until-further-notice

    • Bosnia, “situazione insostenibile nel campo di Vucjak. Migranti al freddo senza acqua corrente e luce”. Ma la chiusura è rinviata

      Una situazione intollerabile, con tende coperte dalla neve e mancanza delle più elementari condizioni igieniche. È questo lo stato del campo profughi di Vucjak, nel Nord-Ovest della Bosnia-Erzegovina, vicino alla frontiera con la Croazia. Lunedì 9 dicembre le autorità ne hanno rinviato la chiusura, dopo averla annunciata nei giorni precedenti sotto la crescente pressione della comunità internazionale. I media locali, nel dare notizia del rinvio, non ne hanno chiarito i motivi. È possibile che le strutture indicate per l’accoglienza dei seicento profughi non siano ancora del tutto pronte.

      Il campo, aperto a giugno scorso vicino a Bihac, si trova su una ex discarica e vicino a terreni minati nella guerra degli anni novanta e non dispone delle infrastrutture più elementari, di acqua corrente o elettricità. I profughi, principalmente giovani uomini, vivono in tende non riscaldate, nonostante le temperature siano scese in questi giorni sotto lo zero.

      Era stata in particolare Dunja Mijatovic, commissaria dei diritti umani del Consiglio d’Europa, a chiedere lo smantellamento del campo di Vucjak. La commissaria martedì 3 dicembre si era recata sul posto e aveva denunciato la passività delle autorità bosniache: “Se non si chiude questo campo oggi, domani le persone cominceranno a morire. Di chi sarà la responsabilità?”. Venerdì, davanti alla stampa, aveva di nuovo parlato di condizioni “molto difficili e vergognose”, dicendosi “scioccata” da ciò che aveva visto a Vucjak. Anche Medici senza Frontiere aveva segnalato la difficile situazione dei profughi, molti dei quali sprovvisti di vestiti adeguati ad affrontare il freddo. Le reazioni della comunità internazionale avevano spinto le autorità bosniache a decidere la chiusura immediata del campo all’inizio della settimana successiva, salvo poi tornare sui loro passi.

      L’obiettivo, dopo un passaggio temporaneo in vari centri di accoglienza, è accogliere i circa seicento profughi di Vucjak in una ex caserma nei pressi di Sarajevo. Non tutti i migranti sembrano però disposti ad accettare il trasferimento, che significa allontanarsi dalla frontiera con la Croazia, Paese membro dell’Unione europea nel quale intendono entrare per poi proseguire il viaggio verso l’Europa occidentale. Nei precedenti tentativi di trasferire i migranti nella capitale, infatti, i profughi avevano chiesto di tornare a Bihac per essere più vicini al confine.

      https://www.ilfattoquotidiano.it/2019/12/09/bosnia-situazione-insostenibile-nel-campo-di-vucjak-migranti-al-freddo-senza-acqua-corrente-e-luce-ma-chiusura-e-rinviata/5604973

    • En Bosnie-Herzégovine, l’un des pires camps de réfugiés d’Europe évacué

      L’évacuation du camp de migrants de Vucjak, en Bosnie-Herzégovine, a démarré mardi 10 décembre, après que la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe a demandé aux autorités de « fermer sans délai ». Il y a quelques semaines, Mediapart y avait constaté les conditions de vie honteuses. Reportage.

      Début décembre, en visite sur place dans la neige, la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe avait demandé aux autorités bosniennes de « fermer Vucjak sans délai ». Dans ce camp informel apparu en juin dernier à l’extrémité nord-ouest de la Bosnie-Herzégovine, des réfugiés s’entassent dans des conditions honteuses, cherchant à rallier à pied la frontière croate, puis la Slovénie et l’Italie derrière. Elle-même bosnienne, Dunja Mijatovic avait formulé cette requête à la mi-octobre déjà, sans succès.

      Cette fois, l’évacuation a commencé, mardi 10 décembre, en début d’après-midi. « Pour des raisons de sécurité », les journalistes n’ont pas eu le droit d’accéder au site, contraints de suivre le déroulé des opérations loin de cette ancienne décharge, sur laquelle les autorités du canton d’Una-Sana avaient établi un camp, à quelques kilomètres seulement de la Croatie (membre de l’UE). Le week-end dernier, des migrants résidant là s’étaient mis en grève de la faim à l’annonce de leur relogement loin de la frontière.

      En 2019, en Bosnie-Herzégovine, davantage d’arrivées de migrants ont été enregistrées qu’en Espagne ou en Italie.

      Bosnie-Herzégovine, envoyés spéciaux. – Chacun s’est emmitouflé du mieux qu’il a pu. Certains ont des couvertures roulées sur les épaules, un homme brandit un étonnant parapluie vert, tous portent un gros sac sur le dos et un duvet en bandoulière. Les adieux sont brefs avec les compagnons qui restent au camp de Vu#jak, en Bosnie-Herzégovine. Cet après-midi brumeux, ils sont vingt-cinq à prendre la route de la frontière avec la Croatie, membre de l’Union européenne, située à moins d’une heure de marche. Vingt-cinq à s’engager dans le game, le « jeu » très risqué du passage de la frontière.

      « J’ai déjà essayé six fois de passer », raconte Muhammad, un jeune Pakistanais. « À chaque fois qu’ils nous arrêtent, les policiers croates nous ordonnent de poser devant nous nos téléphones portables et ils les cassent. On doit aussi donner tout notre argent. Ensuite ils brûlent nos sacs, nos vêtements chauds et nos chaussures. Puis ils nous reconduisent jusqu’à la frontière de la Bosnie- Herzégovine. » Malgré ces mauvais traitements répétés, le jeune homme recommencera le gamedès qu’il aura réussi à réunir un peu d’argent pour s’équiper à nouveau. Selon lui, il faut compter 300 euros pour avoir de quoi refaire les dix jours de route à pied, caché, jusqu’en Slovénie. Pas pour les passeurs, mais pour se payer un téléphone, de nouveaux vêtements chauds et de la nourriture.

      Le camp de Vucjak a été établi le 16 juin dernier sur le site très pollué (au méthane, notamment) d’une ancienne décharge, à une dizaine de kilomètres de Biha#, dans le nord-ouest de la Bosnie-Herzégovine. La frontière croate se franchit dans la montagne. Durant la guerre des années 1990, la zone a été âprement disputée et les abords du camp restent truffés de mines.

      Tout l’été, le terrain était infesté de serpents. Cet automne, ce sont les sangliers qui, chaque nuit, viennent chercher de la nourriture jusque dans les tentes fournies par la Croix-Rouge turque. Ils sont 800 à 1 000 à dormir dans ce cloaque, au milieu des immondices. Des hommes seuls, à qui l’on refuse l’entrée dans les camps, surpeuplés, de Biha# et de Velika Kladuša, gérés par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui n’acceptent plus que les mineurs et les familles.

      Selon Nihal Osman, coordinatrice locale de Médecins sans frontières (MSF), 7 à 8 000 migrants se trouvent aujourd’hui présents dans le canton de Biha# : 3 200 dans les camps de Bira, Miral, Sedra et Borici, plus de 4 000 dans les squats établis dans des maisons vides ou des usines abandonnées, ou bien sous les tentes de Vucjak. À l’intérieur du camp, le tableau sanitaire est affolant.

      De nombreux réfugiés reviennent blessés du game, à cause des sévices infligés par la police croate. Presque tous souffrent de diarrhée et de maladies de peau, dont de nombreux cas de gale. La mairie de Biha# livre chaque jour 20 000 litres d’eau, mais les douches en plein air sont jonchées d’immondices. Les résidents doivent faire leurs besoins dehors : les sanitaires sont depuis longtemps hors d’usage. Avec les brumes humides de l’automne, la température tombe déjà en dessous de zéro certains soirs, beaucoup souffrent de la grippe, tandis que MSF recense de nombreux cas de tuberculose et de sida.

      « Si ces personnes restent à l’extérieur, comme c’est le cas aujourd’hui, il y en a qui vont mourir cet hiver, prévient Nihal Osman. Ici, les températures peuvent descendre sous les – 20 °C et les feux de branchage ne suffiront pas. » L’ONG n’intervient pas à l’intérieur du camp de Vu#jak, refusant de cautionner son existence. Pour assurer malgré tout sa mission humanitaire, son personnel opère dans une petite clinique établie dans le village voisin, malgré l’hostilité des riverains. « On est obligé de se faire discrets. On ferme à 15 heures, avant que les gens reviennent du travail », explique Nihal Osman.

      Seule la Croix-Rouge locale délivre un repas par jour – ce lundi, c’était une louche de riz, un peu de sauce à la viande, quelques fines tranches de pain et un litre de soda. Depuis l’été, les organisations internationales pressent les autorités bosniennes de trouver un autre emplacement, mais celles-ci font la sourde oreille. « Tout le monde se focalise sur le scandale humanitaire de Vu#jak, nuance Nihal Osman, mais le problème est européen. De plus en plus de gens s’engagent sur la route des Balkans, et le canton de Biha# en est le débouché naturel. »

      De fait, Bihac, à l’extrémité nord-ouest de la Bosnie- Herzégovine, constitue le point le plus proche de la Slovénie et de l’Italie, l’objectif que veulent gagner tous ceux qui se massent ici. Pour y demander l’asile et poursuivre leur route plus sereinement vers les pays de l’ouest et du nord de l’Union européenne. Pour la Bosnie-Herzégovine, en 2019, 28 327 arrivées ont été officiellement enregistrées, en hausse de presque 5 000 par rapport à 2018 et presque 30 fois plus qu’en 2017. En Europe, seule la Grèce a enregistré plus d’arrivées. La Bosnie-Herzégovine dépasse désormais l’Espagne et l’Italie.

      Se souvenant de leur expérience personnelle pendant la guerre de 1992-1995, les habitants du canton d’Una Sana ont longtemps regardé avec bienveillance et solidarité les exilés bloqués dans cette impasse de la route des Balkans. Mais aujourd’hui, c’est un sentiment de lassitude et d’exaspération qui domine. Plusieurs manifestations anti-migrants ont eu lieu à Biha# ces dernières semaines, et les autorités locales mettent des bâtons dans les roues des rares humanitaires présents sur le terrain, comme Médecins sans frontières. En fait, les réfugiés paient au prix fort les sombres calculs politiques qui opposent les autorités locales à celles de la capitale, Sarajevo.

      Une longue odyssée balkanique

      Le contrôle des frontières et la gestion des migrations relèvent théoriquement de l’État central de Bosnie- Herzégovine et de son ministère de la sécurité, mais le canton d’Una Sana, qui possède son propre ministère de l’intérieur, relève de la Fédération de Bosnie- Herzégovine, l’une des deux « entités » de ce pays toujours divisé. Or, les autorités du canton estiment qu’elles sont abandonnées par les autorités fédérales et qu’elles doivent faire face seules à la crise. Leur politique vise à donc à rendre les conditions de vie des migrants les plus difficiles possibles afin de les dissuader de rester sur leur territoire. Depuis deux semaines, elles interdisent même la circulation des réfugiés. Ceux qui sont raflés dans la rue par la police sont immédiatement envoyés à Vucjak.

      Pour sa part, l’OIM, qui gère l’ensemble des camps de Bosnie-Herzégovine, par délégation des compétences normalement dévolues à l’État, cherche aussi à délocaliser les migrants en insistant pour l’ouverture d’autres camps officiels à l’intérieur du pays, vers Tuzla ou Sarajevo. Une politique qui a peu de chances d’être suivie d’effet, Biha# restant la « porte d’accès » à la Croatie. De surcroît, bien peu de migrants osent s’aventurer dans le nord de la Bosnie, qui dépend de la Republika Srpska, l’autre « entité » du pays, dont les autorités prônent une fermeté absolue et refusent l’ouverture de centres d’accueil.

      Dans les camps officiels, l’OIM multiplie les campagnes en faveur du retour volontaire. Beaucoup de travailleurs humanitaires estiment que l’organisation se préoccupe moins d’apporter une réponse humanitaire que de contribuer à la « gestion des migrations » – c’est-à-dire aux politiques visant à dissuader les exilés de tenter de gagner l’Union européenne. Et ils s’étonnent de l’absence quasi totale du Haut-Commissariat aux réfugiés (UNHCR), qui semble avoir délégué ses compétences à l’OIM. Même le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) n’est pas présent. Seules quelques sections nationales de la Croix-Rouge ont envoyé des équipes.

      « Les autorités locales voudraient que ces gens aillent ailleurs, considérant qu’elles ont trop de migrants à gérer sur leur territoire, souligne Hannu Pekka Laiho, en mission d’observation pour la Croix-Rouge finlandaise. Le problème, c’est que chacun des acteurs impliqués dans cette crise se renvoie la balle : les Bosniens, mais aussi l’OIM et l’Union européenne. » Appuyé sur sa canne, le vieil homme s’émeut du sort réservé aux malheureux qui échouent ici. « Tout le monde veut se débarrasser de Vu#jak. En attendant, ces gens sont tout bonnement livrés à eux-mêmes. La tension est palpable, mais je m’étonne que ce ne soit pas pire encore vu les conditions dans lesquelles doivent vivre ces hommes. Tous les jours, ils m’interrogent pour savoir si de nouveaux camps vont ouvrir, en Bosnie, ou en Croatie. Je n’ai rien à leur répondre de concret. »

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      Deux nationalités dominent à Vucjak, les Afghans et les Pakistanais, qui se regardent en chiens de faïence, chacun occupant sa zone. Les Maghrébins, mal vus, n’osent pas y rester et se réfugient dans les squats. Cet été, un Palestinien a été tué d’un coup de couteau. On trouve pourtant aussi quelques Indiens, et même trois Sénégalais, qui ont trouvé refuge dans le secteur afghan. Djallo, 33 ans, est originaire de Kédougou, à la frontière de la Guinée et du Mali. Il a d’abord rejoint la Turquie, puis il est passé en Grèce, où il a travaillé deux ans dans des fermes. Il s’est ensuite engagé sur la route des Balkans, après avoir économisé suffisamment d’argent, pensait-il, pour rejoindre un pays riche de l’UE.

      Djallo détaille les étapes de sa longue odyssée balkanique. Il a franchi clandestinement les frontières de la Macédoine du Nord puis de la Serbie, versant à chaque fois plusieurs centaines d’euros aux passeurs. À Preševo, dans le sud de la Serbie, des Pakistanais lui ont vendu dix euros un faux récépissé de demande d’asile en Serbie, un document pourtant accessible gratuitement. Il a ensuite payé 150 euros le passage

      en barque de la Drina, la rivière qui sépare la Serbie et la Bosnie-Herzégovine, puis il a gagné la région de Biha# en bus et se trouve depuis un mois à Vu#jak.

      « Dans le nord de la Macédoine, je suis resté bloqué dans un village où ils gardent les gens, tant que les familles n’envoient pas l’argent », raconte-t-il, grelottant dans son manteau élimé, des claquettes en plastique dépareillées aux pieds. Deux jours plus tôt, Djallo a été rapatrié dans le camp, après avoir été violemment renvoyé de Croatie. « Cela faisait dix jours que nous marchions avec un groupe de Pakistanais et d’Afghans. On nous a arrêtés près de la Slovénie et on nous a ramenés jusqu’ici... Je n’ai opposé aucune résistance, mais les policiers m’ont tout pris. » Désespéré, sans un sou, Djallo envisage désormais de repartir en arrière. A minima jusqu’en Grèce, « parce que là-bas, au moins, on peut travailler et gagner un peu d’argent ». Les violences de la police croate visent à dissuader les gens de tenter le voyage. Zagreb a d’ailleurs été félicitée par ses partenaires européens pour sa « bonne gestion » des frontières et pourrait même être appelée prochainement à rejoindre l’espace Schengen.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/101219/en-bosnie-herzegovine-l-un-des-pires-camps-de-refugies-d-europe-evacue

    • After 179 days (5 months and 26 days) the Vucjak jungle was evacuated and its structures and tents destroyed with the excavator. 7 buses transported migrants to the Usivak camp in Hadzici, outside Sarajevo, managed by IOM. On 10 December, the eviction of the Vučjak area started. Volunteers from the region report that the authorities in Una Sana Canton and IOM announced that from this day on, Vucjak jungle will not exist. During the press conference on Monday, Bihac authorities announced that no media can be present at Vucjak during the eviction which is a serious issue restricting the work of the media, but also the right of the public to know what is happening.

      Volunteers and activists on the field denounce that “media freedoms are at serious risk at the moment in Bosnia and Herzegovina in many ways. The authorities and international organizations are doing everything they can in order to restrict the media from accessing the places where refugees are, being camps run by the IOM or places like Vucjak during the eviction. Additionally, all parties involved are investing a lot of effort in spearing propaganda of different types, including hate propaganda. Local volunteers strictly condemn that international organizations are still not doing enough: “volunteers in Sarajevo are noticing more and more people in the streets, sleeping rough, among them many minors, with no care at all. The only help provided comes from the citizens, while DRC, Red Cross, cantonal authorities, IOM, UN agencies are staying aside and ignoring this fact.” Updates come also from another city of Bosnia and Herzegovina: In Tuzla, over 100 people are staying outside. People are still arriving from Serbia, daily, even though much less than during previous months. As well as in Sarajevo, many people are hosted by the locals.

      If you want to keep updated on some border points like Lesbos, Patras, Athens, Šid and Velika Kladuša, you can listen the podcast that independent volunteers and volunteers working for small organizations in Greece and some of the EU’s external borders report weekly on their daily work and the dire conditions in which refugees and migrants are living. The audios are in Spanish and, time permitting, subtitles are also provided in Serbo-Croatian and English. Here the youtube channel (https://www.youtube.com/watch?v=2HjVrr5IF3Q

      ) where you can follow the weekly updates. Overall, they report a worsening situation at all these points. And not only because of the arrival of cold days, but above all because of the deliberate, and more and more systematic, violation of the rights of people on the move. Constant harassment and police violence, horrific and degrading living conditions, racist and inhumane treatment and much more, along with anti-immigration laws that are becoming more restrictive in all countries every day, all of this makes the lives of thousands of people destroyed on daily bases.

      Reçu via Inicijativa dobrodosli, mail du 17.12.2019.

  • Tsunami en Indonésie : « Les ONG étrangères peuvent être un fardeau » - Libération
    https://www.liberation.fr/planete/2018/10/11/tsunami-en-indonesie-les-ong-etrangeres-peuvent-etre-un-fardeau_1684725

    Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières, justifie la décision de Jakarta de privilégier l’aide locale. Selon lui, l’arrivée de milliers de secouristes internationaux peut mener à une « catastrophe dans la catastrophe ».

    Dix jours après le tremblement de terre suivi d’un tsunami survenu sur l’île des Célèbes en #Indonésie, le bilan continue de s’alourdir, avec plus de 2 000 morts, 80 000 sans-abri et 5 000 disparus, nombre d’entre eux ayant été ensevelis par le phénomène de liquéfaction des sols qui a englouti un pan entier de la ville de #Palu. Après avoir déclaré la semaine dernière qu’elles acceptaient de l’aide venue de l’étranger, les autorités indonésiennes ont finalement annoncé jeudi compter 10 000 secouristes sur le terrain et ne pas avoir besoin d’assistance extérieure, à part pour les quatre priorités qu’elles ont identifiées, soit des tentes, des appareils de traitement d’eau, des générateurs et des véhicules. Depuis quelques jours, la presse se fait l’écho du désarroi des petites associations de pompiers ou de médecins qui avaient fait le voyage. Comme d’autres équipes venues d’Europe, elles se sont retrouvées bloquées par les autorités, leurs chiens de recherches mis en quarantaine, leurs dons de médicaments refusés, et ont dû revenir en France sans avoir pu accéder à la zone sinistrée. Seuls des Pompiers de l’urgence internationale, qui collaboraient depuis dix ans avec l’organisation locale Jakarta Rescue, semblent avoir pu travailler sur place, recherchant en vain des survivants dans les décombres de l’hôtel Mercure. Rony #Brauman, un des pionniers de l’humanitaire, président de Médecins sans frontières France de 1982 à 1994 et désormais directeur d’études à la fondation #MSF, défend la position de #Jakarta.

    Que pensez-vous du choix indonésien de limiter l’aide internationale ?

    Les autorités ont raison de filtrer l’arrivée des #ONG étrangères, qui peuvent être plus un fardeau qu’une aide. Lors du tsunami de 2004, le débarquement de milliers de secouristes inexpérimentés et désordonnés avait été une catastrophe dans la catastrophe. Les administrations locales ont déjà fort à faire, elles doivent s’occuper des routes encombrées, de la sécurité, du manque d’eau, d’essence, de logements. Il leur est impossible de gérer des centaines d’ONG qui vont peser sur les ressources locales et qui n’ont souvent pour elles que leur bonne volonté, le besoin de s’assurer un crédit en termes d’image ou, plus rarement, des motivations crapuleuses [se rendre sur les lieux d’une catastrophe permet de faire un appel aux dons, ndlr]. D’où l’importance d’une autorité locale qui organise, cadre, dirige. Ce n’est pas agréable de se faire imposer un lieu et une forme d’action, mais c’est indispensable.

    MSF n’a pas envoyé d’aide aux Célèbes, à part une mission d’évaluation des besoins. Est-ce par choix ou parce que l’Indonésie refuse ?

    Un peu des deux. Nous avons une très longue expérience des catastrophes naturelles et nous savons que, sauf exception notable, les premiers secours d’urgence sont assurés par les forces locales et par les structures politiques, religieuses ou militaires. La solidarité collective s’organise spontanément. Plus tard, les ONG peuvent prendre le relais, pallier la fatigue et l’épuisement. Mais la coordination avec le pouvoir local et les Nations unies est indispensable. Même si la société est bouleversée par un événement inattendu, on ne peut pas débarquer comme ça au bout du monde.

    Que pensez-vous des critiques émises contre le pouvoir indonésien, accusé à mots couverts de laisser mourir sa population ?

    Elles tiennent de l’arrogance et de la présomption, lesquelles peuvent prendre des proportions effarantes. Il y a dix ans, lors du cyclone en Birmanie, certaines ONG avaient publié des bilans cataclysmiques. Des éditos assassins accusaient le pouvoir birman de mettre en danger un million de personnes. Il y a même eu des menaces d’intervention par la force de la part des Etats-Unis, du Royaume-Uni ou de la France. Or le risque de famine et d’épidémie était nul, et la société et l’armée avaient pris en main la distribution d’eau potable et de nourriture. Même si les chiffres sont forcément très imprécis, c’est immoral d’exagérer sciemment les besoins pour mieux se mettre en valeur.

    Lors de ces catastrophes, a-t-on tendance à mettre en lumière l’aide occidentale ?

    L’aide locale ne se voit pas sur les images, les gens sont habillés comme les autres, ont la même allure. L’information est souvent centrée sur les équipes venues de l’étranger. En #Haïti, une seule personne désincarcérée par des pompiers occidentaux avait accaparé les médias, qui semblaient ignorer que 1 500 autres survivants avaient été sortis à mains nues par les habitants. Au Sri Lanka, en 2004, une bande de terre de 50 à 200 mètres avait été touchée par le tsunami. Dès les premières 24 heures, le pays avait mobilisé un millier de médecins et d’infirmiers qui connaissaient la langue, l’organisation de soins et la pharmacopée locales. Malgré cette réponse forte, on continuait d’envoyer depuis l’étranger des équipes médicales inutiles.

    Mais n’y avait-il pas urgence à soigner les blessés à Palu ?

    Contrairement à un mythe infondé, même si les besoins médicaux ont un aspect spectaculaire, ce n’est pas le problème fondamental. Haïti a été une exception en 2010, puisqu’il y a eu un très grand nombre de blessés en quelques minutes à Port-au-Prince à cause de l’habitat construit en dur avec de mauvais scellements. Les structures locales n’étaient pas capables de répondre à des attentes aussi spécifiques que des interventions chirurgicales orthopédiques. Nous avions donc effectué 15 000 procédures chirurgicales d’urgence pour environ 10 000 blessés [les patients peuvent avoir plusieurs blessures]. A Palu, la plupart des victimes sont mortes écrasées dans l’effondrement des immeubles ou noyées par le tsunami. Les autres ne sont en général que légèrement blessées ou ont perdu leur logement. La question des abris est un enjeu primordial. Le manque de sommeil est rarement évoqué, pourtant, si les gens ne peuvent pas dormir à cause de la pluie ou du vent, ils vont tomber malades, devenir agressifs…

    Sur place, des journalistes racontent que les habitants, affamés et assoiffés, espéraient pourtant de l’aide étrangère…

    A l’évidence, le gouvernement indonésien n’a pas mis en place un dispositif d’information à destination de la population de Palu. Les délais d’arrivée des vivres, de l’eau potable, des générateurs sont difficiles à juger faute de connaissance des réalités de terrain. La mobilisation et le transport de grandes quantités de matériels et de biens de survie prennent toujours du temps, en fonction de la localisation des dégâts, de l’état des ports et des aéroports, de l’isolement des villages gravement touchés… Et seules les armées disposent des moyens logistiques nécessaires.

    La menace du choléra est souvent agitée pour justifier une intervention extérieure. Est-ce un mythe ?

    En tant que médecin, j’ai été frappé de voir les Indonésiens regrouper les corps et les enterrer rapidement après les avoir recouverts de chaux, comme si on croyait encore à la génération spontanée de micro-organismes meurtriers. Les cadavres en grand nombre sont une source d’anxiété, dégagent une odeur intenable mais ils ne génèrent pas de risque épidémique. Certes, une canalisation peut se rompre, entrer en contact avec des corps en décomposition, ce qui créera des foyers de gastro-entérites très désagréables et des problèmes sérieux pour les bébés et les personnes fragiles. Et s’il y avait déjà du #choléra sur place, le séisme ne va pas arranger les choses. Mais c’est tout. Cette croyance qui date de l’Antiquité a des conséquences juridiques, financières et psychologiques importantes : sans les rites funéraires, la sublimation de la mort n’aura pas lieu ; si le décès de leurs proches n’est pas déclaré, les survivants vont se trouver face à des casse-tête juridiques, etc. On pourrait attendre des autorités sanitaires qu’elles rétablissent la vérité. Or les ONG et les agences des Nations unies contribuent à partager et diffuser un mythe potentiellement problématique.

    De crise en crise, le secteur de l’humanitaire apprend-il de ses erreurs ?

    Depuis une vingtaine d’années, les choses ont tendance à s’améliorer, grâce à des dispositifs d’information et aux critiques. Il ne faut pas tout jeter par-dessus bord. Comme les ressources locales ne sont pas inépuisables, une assistance internationale bien organisée peut se révéler extrêmement utile dans un deuxième temps, en amenant par exemple des moyens de télécommunication, du matériel de construction ou de l’aide alimentaire si les récoltes sont détruites. Je pense qu’il faudrait créer un système d’accréditation des organisations non gouvernementales pour les situations d’urgence, qui serait basée sur des critères d’expérience, de logistique et d’autonomie matérielle totale.
    Laurence Defranoux

    #humanitaire #rapport_colonial

  • #Netflix : l’affaire « Okja » fait trembler le cinéma
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/300617/netflix-laffaire-okja-fait-trembler-le-cinema

    Le site de streaming Netflix a mis en ligne #Okja, un mois et demi après sa présentation en compétition au Festival de #Cannes. Un festival de cinéma peut-il montrer des films qui ne sont pas destinés à la salle ? Les exploitants peuvent-ils résister à Internet ? La polémique fait rage, aussi grosse que le cochon transgénique imaginé par le Coréen #Bong_Joon-ho.

    #Culture-Idées #FNCF #Jake_Gyllenhaal #Seo_Hyun-Ahn #Tilda_Swinton

  • Contestation ou négociation à Jakarta ? Deux quartiers face aux projets urbains de la métropole

    #Jakarta, métropole et capitale de l’État indonésien, s’insère dans le contexte néolibéral de concurrence entre les espaces et les villes. Ces modes de production et de gestion urbaines n’ont pas permis jusqu’ici la réduction des #inégalités dans la métropole, voire participent à la mise en tension de l’accès aux ressources, posant la question des modes de #gouvernance en œuvre dans cet ensemble métropolitain. Cet article met en perspective deux espaces et les acteurs concernés à des moments différents de l’avancée du projet urbain. L’objectif est de faire apparaître les moteurs de la #négociation et de la #contestation en fonction du statut légal des populations concernées et du #foncier, de la taille de la communauté impliquée et des principes guidant l’#aménagement_urbain. À l’échelle locale, la conception top-down dominante de la production de la ville s’avère moins pertinente qu’à l’échelle de l’agglomération. À ce niveau, les logiques de la #gouvernance_urbaine montrent de nouveaux #rapports_de_pouvoir, d’#affrontement et de #négociation. Les usages contestés du sol font émerger des modes informels de gouvernement mais aussi des arrangements au quotidien face aux logiques officielles d’aménagement qui contribuent à la production des inégalités et de la précarité dans la ville. À #Budidharma (Jakarta-nord), un groupe de familles aidé par des ONG parvient à négocier avec l’entreprise propriétaire et le gouvernement local afin d’éviter son éviction totale. À Bintara (Bekasi), des habitants résistent difficilement face à un projet de complexe résidentiel grâce à des statuts fonciers encore flous. Le départ des populations occupant le terrain semble imminent. Ces deux études de cas permettent d’interroger les pratiques des citadins « ordinaires » et des responsables des aménagements urbains entre individualisation des rapports sociaux et mobilisation collective.

    http://cybergeo.revues.org/27370
    #Indonésie #urban_matter

  • Jakarta : #Suez_environnement et la #privatisation de l’eau en procès
    http://www.multinationales.org/Jakarta-Suez-environnement-et-la

    Un procès inhabituel vient de s’ouvrir dans la capitale indonésienne : celui du contrat de privatisation de l’eau passé avec Suez environnement et Thames Water dans les années 1990, à la fin de la dictature de Suharto. Quinze années de gestion privée n’ont apporté aucune amélioration au sort de millions de résidents privés d’accès à une #Eau saine. L’année dernière, le gouverneur de Jakarta avait annoncé son intention de faire repasser le service de l’eau sous giron public en rachetant les parts de Suez. La (...)

    #Actualités

    / #Indonésie, Suez environnement, #eau, #Eau_et_assainissement, eau, privatisation, #services_publics, #action_de_groupe, #influence, Jakarta (...)

    #Jakarta_Post
    http://www.thejakartapost.com/news/2013/10/30/groups-demand-delay-palyja-buyout.html
    http://www.thejakartapost.com/news/2013/08/06/suez-offer-city-assistance-manage-water.html
    http://www.thejakartapost.com/news/2014/02/05/water-privatization-defected-its-execution-witness.html
    http://en.wikipedia.org/wiki/File:Jakarta_slumlife14.JPG

  • Le #carrousel (ou #slider) dans un site #web, c’est souvent mal. Un article tout de même pour améliorer sa #performance.

    Slider et WebPerformance
    http://blog.nursit.net/Slider-et-WebPerformance.html

    Les sliders (ou carrousels) constituent un élément d’interface assez critiquable, et plusieurs études tendent à montrer qu’ils sont mentalement filtrés par les utilisateurs au même titre que la #publicité.

    Cependant, un usage défendable est le #diaporama d’image, qui à un but illustratif plutôt que de mise en avant du contenu. Mais lorsqu’on utilise un slider dans ce but, il faut faire attention au temps de chargement de la page qui peut vite se dégrader !

    Pour aller plus loin, je compile dans le même message quelques liens autour des tests d’#ergonomie et d’#utilisabilité de ces carrousels.

    Un article de l’ergonome #Jakob-Nielsen http://fr.wikipedia.org/wiki/Jakob_Nielsen de janvier 2013 :
    Auto-Forwarding Carousels and Accordions Annoy Users and Reduce Visibility
    http://www.nngroup.com/articles/auto-forwarding

    Summary: The user’s target was at the top of the page in 98-point font. But she failed to find it because the panel auto-rotated instead of staying still.

    Don’t Use Automatic Image Sliders or Carousels, Ignore the Fad
    http://conversionxl.com/dont-use-automatic-image-sliders-or-carousels-ignore-the-fad

    - Reason 1: Human eye reacts to movement (and will miss the important stuff)
    – Reason 2: Too many messages equals no message
    – Reason 3: Banner blindness

    Une discussion entre experts d’ergonomie avec des retours d’expérience de vrais tests utilisateurs (pas juste du « je pense que » quoi), ainsi que des liens vers d’autres sources aussi :
    Are carrousels effective ?
    http://ux.stackexchange.com/questions/10312/are-carousels-effective

    Almost all of the testing I’ve managed has proven content delivered via carousels to be missed by users. Few interact with them and many comment that they look like adverts and so we’ve witnessed the banner blindness concept in full effect.

    En français, février 2013 :
    Abandonnez les carrousels car ils ne fonctionnent pas
    http://www.simpleweb.fr/2013/02/20/abandonnez-les-carrousels-car-ils-ne-fonctionnent-pas

    Ce qu’il faut retenir de ces différents écrits et discussions est que des blocs de promotion ou de mise en avant statiques sont bien plus efficaces qu’un carrousel. Il va donc falloir vous armer de courage pour convaincre vos collègues d’abandonner cette “norme”, au même titre que la règle des 3 clics. Pour se faire, le meilleur moyen est de vous appuyer sur des statistiques : placez un marqueur sur le carrousel suffira à démontrer un taux de clic très faible.

    #développement #UX #conception

  • Perpetual Motion Test Could Amend Theory of Time
    https://www.simonsfoundation.org/features/science-news/perpetual-motion-test-could-amend-theory-of-time

    Physicists plan to create a “time crystal” — a theoretical object that moves in a repeating pattern without using energy — inside a device called an ion trap …

    Source: Simons Foundation: Advancing Research in Basic Science and Mathematics

    #perpetual_motion #time #quantum_mechanics #time_crystals #physics #frank_wilczek #patrick_bruno #hartmut_häffner #jakub_zakrzewski #xiang_zhang #tongcang_li #physics #quantum_mechanics #time #time_crystals

  • Perpetual Motion Test Could Amend Theory of Time
    https://simonsfoundation.org/features/science-news/perpetual-motion-test-could-amend-theory-of-time

    Physicists plan to create a “time crystal” — a theoretical object that moves in a repeating pattern without using energy — inside a device called an ion trap …

    Source: Simons Foundation: Advancing Research in Basic Science and Mathematics

    #perpetual_motion #time #quantum_mechanics #time_crystals #physics #frank_wilczek #patrick_bruno #hartmut_häffner #jakub_zakrzewski #xiang_zhang #tongcang_li #physics #quantum_mechanics #time #time_crystals