#migration #Maghreb #chanson
Deux figures de l’immigré dominent le débat public. À droite, celle du travailleur, toléré dans la mesure où il se laisse exploiter. À gauche, celle du damné de la terre, défendu pour ses souffrances. Elles occultent toutes deux un fait pourtant très simple : les immigrés ont une vie et des désirs propres, qui ne se réduisent pas aux lamentations de l’exil. Pour peu qu’on sache l’entendre, une musique en témoigne.
#Discographie sélective :
Poc Li Dente é Tcheu, Mayra Andrade, Cap Vert
Ya Rayah, par Dahmane El Harrachi ou par Rachid Taha, Algérie
Ach Adani, par Dahmane El Harrachi ou par Rachid Taha, Algérie
La carte de résidence, Slimane Azem et Nourredine Meziane, Algérie
Exil (Dayrib), Idir, Algérie
Tout le disque Origines Contrôlées, de Mouss et Hakim
Immigrés/Bitim Rew, Youssou N’Dour, #Sénégal
I Feel Like Going Home, Muddy Waters, U.S.
Come, Let Us Go Back To God, the Soul Stirrers, #U.S.
El Mayoral (Le maître des esclaves), Susana Baca, #Pérou
Africa Unite, Bob Marley, #Jamaïque
A La Sierra De Armenia (Seguiriya), La Niña De Los Peines, Espagne
Naci en Alamo, Remedios Silva Pisa, #Espagne
Imidiwan Winakalin, Tinariwen, Mali
Assouf, Tinariwen, #Mali
Sodade, Cesaria Evora, #Cap_Vert
Sawah (L’errant), Abdel Halim Hafez, #Egypte
Sanarjaou Yaoumann, Fairouz, #Liban
Oran Marseille, Khaled et IAM, Algérie / France
Ou veux-tu que j’aille, Tiken Jah Fakoly et Mouss & Hakim, #Côte_d’Ivoire / Algérie / France
Entre Deux, Sniper, Algérie / France
Manich Mena (Je ne suis pas d’ici), MAP, #Algérie / France