• Le lanceur d’alerte Guillaume Coudray publie un nouveau livre sur la dangerosité de ces #additifs_de_synthèse, qui envahissent même les produits bio. (Libération)

    Consommer de la #charcuterie favorise le #cancer_colorectal mais ça ne veut pas dire que si l’on consomme des charcuteries, on développera obligatoirement un cancer. La certitude, depuis 2007, c’est que même une consommation modeste entraîne une augmentation du risque. Et plus la consommation de charcuterie augmente, plus le risque augmente. Une évaluation sérieuse publiée en 2019 a montré qu’une portion quotidienne de 25 grammes de charcuterie entraînait une hausse de 19 %. A 50 grammes par jour, elle atteint 42 %, puis 69 % pour 75 grammes. […]

    En juillet dernier, l’agence sanitaire #Anses a reconnu pour la première fois, notamment après l’analyse de très nombreuses études épidémiologiques, que le nitrate et le nitrite ajoutés aux charcuteries pour allonger leur durée de #conservation et faciliter leur fabrication sont bien cancérigènes. […]

    Un plan gouvernemental avait été annoncé pour l’automne, puis pour la mi-février. Entre-temps, même l’#EFSA [#Autorité_européenne_de_sécurité_des_aliments, ndlr] a rendu les armes, dans un prérapport, en reconnaissant que ces composés sont problématiques ; son directeur l’a admis tout piteux devant des parlementaires à Bruxelles. Malgré cette volte-face spectaculaire, la France traîne pour interdire les nitrites. […]

    Je crains que le gouvernement ait choisi son camp, celui de l’économie, au détriment de la santé des Français. Ça n’a rien de surprenant.

    Le bio ?

    A l’origine, les charcuteries bio étaient dépourvues de ces additifs mais l’arrivée d’industriels dans ce secteur a changé la donne. Les cahiers des charges des fabricants ont été soumis à la contrainte de la #production_de_masse et les nitrites se sont infiltrés dans la majorité des jambons.

    #jambon #capitalisme #santé_publique #empoisonnement #poison

    • Ça ne s’invente pas : Guillaume Coudray, le lanceur d’alerte du scandale des nitrites dans le jambon et le saucisson, habite dans une ancienne charcuterie. Le réalisateur de documentaires tente depuis près de quinze ans de faire reconnaître les dangers de ces additifs chimiques utilisés comme conservateurs à partir des années 60. Dans Nitrites dans la charcuterie : le scandale (chez Harper Collins), ouvrage très érudit consacré à ce qu’il qualifie de « scandale sanitaire », il plaide pour leur interdiction à la lumière de nouvelles études et expertises scientifiques.

      Pourquoi consacrez-vous un deuxième ouvrage aux nitrites, ces additifs chimiques utilisés comme conservateurs dans la charcuterie ?

      Mon premier livre, en 2017, visait à alerter sur ces produits qui donnent sa jolie couleur rosée au jambon mais menacent notre santé. Cette saison 2 est la suite de l’enquête que je mène depuis près de quinze ans. Elle paraît après un tournant historique et politique en France : en juillet dernier, l’agence sanitaire Anses a reconnu pour la première fois, notamment après l’analyse de très nombreuses études épidémiologiques, que le nitrate et le nitrite ajoutés aux charcuteries pour allonger leur durée de conservation et faciliter leur fabrication sont bien cancérigènes. Elle a aussi invité le gouvernement à prendre des « mesures volontaristes » de sécurité sanitaire pour « réduire l’exposition de la population » aux composés nitrosés, issus du nitrate et du nitrite.

      Ces mesures ont-elles été annoncées ?

      Non ! Un plan gouvernemental avait été annoncé pour l’automne, puis pour la mi-février. Entre-temps, même l’EFSA [Autorité européenne de sécurité des aliments, ndlr] a rendu les armes, dans un prérapport, en reconnaissant que ces composés sont problématiques ; son directeur l’a admis tout piteux devant des parlementaires à Bruxelles. Malgré cette volteface spectaculaire, la France traîne pour interdire les nitrites. Aujourd’hui, on parle de mi-mars (lire encadré). Le ministère de l’Agriculture organise des réunions en catimini avec les industriels de l’agroalimentaire, les fabricants d’additifs, des experts travaillant pour ces secteurs économiques. Les associations de consommateurs et les scientifiques, eux, sont exclus de ces discussions ; et le ministère de la Santé reste silencieux.

      Pourquoi se désintéresse-t-il du dossier ?

      Je crains que le gouvernement ait choisi son camp, celui de l’économie, au détriment de la santé des Français. Ça n’a rien de surprenant. Tout le monde l’ignore mais une première guerre des nitrites a déjà eu lieu. En 1964, pour augmenter les volumes de production et concurrencer les fabricants américains ou allemands, le ministère de l’Agriculture avait pris le parti des charcutiers industriels, tordant les bras du ministère de la Santé et de l’Académie de médecine, qui recommandaient de ne pas autoriser les nitrites. Il s’agissait d’une décision purement économique, dans le sillage de la naissance du marché commun en 1957. Cette tutelle de l’économie sur la santé se retrouve aux EtatsUnis : alors que tous les additifs alimentaires sont autorisés par la puissante agence sanitaire FDA [Food and Drug Administration], le nitrate et le nitrite dépendent d’un service obscur du secrétariat à l’Agriculture.

      En quoi les nitrites sont-ils dangereux ?

      Les nitrites ou les nitrates, présents dans environ trois quarts des charcuteries vendues en France et parfois désignés par les codes E250 et E252 sur les étiquettes, sont deux substances voisines ayant des effets cancérigènes. Le soupçon concernant leur dangerosité a émergé dans les années 60, sous la plume de plusieurs scientifiques, avec une alerte en majesté dans la revue The Lancet en 1968. Au lieu d’en tenir compte, les responsables politiques à travers le monde ont mis la tête dans le sable. Les recherches ont continué ; les experts ont montré que ces additifs ne sont pas dangereux en eux-mêmes. Les produits auxquels ils donnent naissance après réaction chimique avec la viande peuvent être cancérigènes. Ils sont alors responsables d’une intoxication à petit feu.

      […]

      Dans le livre, vous démontrez comment le lobby de l’agroalimentaire agit pour empêcher la mise en oeuvre d’une politique de prévention…

      Faire traîner les choses est sa ruse habituelle. Comme lors des précédentes alertes, le puissant lobby des charcutiers conteste la pertinence de l’état des lieux scientifique. Et il reste encore des médecins et des experts –certes minoritaires – pour remettre en doute le consensus scientifique. Tous sans exception ont des liens d’intérêt avec l’industrie agroalimentaire. La fabrique du doute, si familière, par exemple, aux lanceurs d’alerte qui ont lutté contre l’industrie du tabac, est à l’oeuvre. Heureusement, le principal argument des fabricants, selon lequel l’interdiction des nitrites était encore plus dangereuse pour la santé, semble périmé. Supprimer les additifs nitrés des charcuteries est certes une opération délicate et coûteuse mais non, leur retrait ne va pas provoquer une épidémie de botulisme ! Nous n’allons pas tous mourir faute de conservateurs chimiques ! La preuve ? Désormais, les alternatives existent, tous les industriels commercialisent deux gammes : du jambon chimique bien rose avec nitrites et du jambon blanc sans nitrites !

      Des alternatives existent mais même le bio n’est pas épargné. Pourquoi une majorité de ces charcuteries sont-elles désormais bourrées de nitrites ?

      A l’origine, les charcuteries bio étaient dépourvues de ces additifs mais l’arrivée d’industriels dans ce secteur a changé la donne. Les cahiers des charges des fabricants ont été soumis à la contrainte de la production de masse et les nitrites se sont infiltrés dans la majorité des jambons. On ne note aucun progrès récent et le règlement bio européen prévoyant une suppression de leur utilisation n’a jamais été appliqué en France. Pourquoi ça bloque ? Parce que l’Institut national des appellations d’origine (Inao), organisme chargé de sa mise en oeuvre en France, n’en fait pas une priorité.

      Des lobbyistes vous accusent de vous acharner contre les nitrites. Êtes-vous en croisade contre les salaisons ?

      Je m’acharne contre les nitrites, qui empoisonnent toute ma vie, rognant sur mon sommeil, mes loisirs. Ces additifs sont devenus une obsession. Pour retracer leur histoire secrète, et plus largement celle des charcuteries modernes optimisées par la chimie, j’ai écumé les archives en France, mais aussi aux Etats-Unis où ces produits sont nés. Je ne mène pas une croisade contre les charcuteries, j’accomplis au contraire un travail de vérité pour faire revivre une belle tradition française. J’adore le bon jambon ! Je le dis souvent en plaisantant à mes proches mais au fond, j’y crois : un jour, je recevrai la médaille du mérite agricole parce qu’il n’y aura plus de produits nitrités en rayon.

      Cette guerre peut-elle être gagnée ?

      Je pense qu’on va y arriver, au moins à moyen terme. J’ai interviewé une ex sous-secrétaire d’Etat de la présidence Carter, qui avait bâti un plan en 1978 pour bannir les nitrites. L’arrivée de Reagan et l’activisme du lobby agroalimentaire ont fait échouer cette opération. Aujourd’hui, les lanceurs d’alertes disposent de nombreux alliés. Le député Richard Ramos mène une intense guérilla à l’Assemblée, avec le soutien des associations de consommateurs, de l’application nutritionnelle Yuka ou de la Ligue contre le cancer. Il y a aussi une armée dans l’ombre : des charcutiers viennent me voir en cachette lors de conférences pour me confier qu’ils travaillent pour changer leurs procédés de fabrication. Et la région de Bayonne connaît une révolution. Comme à Parme, on y produit désormais de plus en plus souvent du jambon sans additifs nitrés. •

  • Involtini de bœuf
    https://www.cuisine-libre.org/involtini-de-boeuf

    Disposez des tranches de vrai jambon d’Italie sur la bavette émincée en fines tranches. Roulez et ficelez ces rouleaux (involtini) avec du fil de cuisine, en les repliant sur eux-mêmes aux extrémités. Passez-les dans la farine. Faites un hachis avec le lard, les carottes, le céleri, l’oignon et une pointe d’ail. Faites dorer à feu moyen dans l’huile d’olive. Ajoutez les feuilles de sauge et de laurier, puis les involtini. Salez, poivrez. Ajoutez un verre de vin blanc sec d’un coup. Faites réduire de… #Italie, #Bifteck, #Tomate_en conserve, #Jambon_sec / #Sans œuf, #Sans lactose

  • Soupe Picadillo
    https://www.cuisine-libre.org/soupe-picadillo

    Porter le #Bouillon à ébullition, y jeter deux poignées de riz. Pendant ce temps, effilocher finement la volaille, hacher le #Jambon et les œufs durs. Lorsque le riz est presque cuit, ajouter ce hachis ainsi qu’un soupçon de vin et laisser reposer pour que le riz finisse de s’attendrir. Servir en décorant chaque assiette d’un brin de menthe. #Poulet, #Soupes, Jambon, Bouillon, #Andalousie / #Sans lactose, #Sans gluten, #Bouilli

  • Coquillettes au #Jambon
    https://cuisine-libre.fr/coquillettes-au-jambon

    Pour les petits et les grands ! Mettre une grande casserole d’eau salée à bouillir. Jeter les coquillettes dans l’eau bouillante et cuire le temps indiqué sur l’emballage, en remuant régulièrement avec une spatule en bois pour éviter qu’elles se collent. Pendant ce temps, couper le jambon en gros dès.

    Râper le fromage. Égoutter les #Pâtes dans une passoire adaptée. Verser dans le plat de service avec le beurre. Ajouter le jambon et mélanger. Servir aussitôt, bien chaud, avec le fromage.

    Poivrer légèrement… Pâtes, #Plats_de pâtes, Jambon / #Bouilli

  • Syrie, anatomie d’une révolution - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/Syrie-anatomie-d-une-revolution.html
    Un texte synthétique de Leila Vignal sur la trajectoire de la révolution en Syrie

    À l’été 2012, le pays est en guerre, non pas une guerre civile, comme le reprennent trop rapidement les commentateurs, mais une guerre du régime contre sa population. Les buts de guerre de l’opération militaire et policière de répression qu’il a lancée ne semblent pourtant pas atteints : les manifestants continuent à descendre dans la rue et les groupes de l’opposition armée élargissent leur emprise territoriale, jusqu’au cœur du pouvoir. Cependant, si le régime semble fragilisé sur le terrain militaire et policier, sa force de frappe, appuyée notamment sur les armes russes, et sa capacité de mobilisation des segments les plus loyaux de la structure sécuritaire ne peuvent être sous-estimées.

    #Syrie #révolte #révolution #chabiha #alaouite

    • J’ai lu ce papier avec attention.
      Il ressemble à du travail scientifique, il a le goût du travail scientifique, il a l’odeur du travail scientifique mais ce n’est pas du travail scientifique, ce n’est qu’une illusion.

      Lorsque l’on choisit d’embrasser la profession d’enseignant/chercheur, on devrait être amoureux de la méthode scientifique. Notre amie l’auteur(e) n’en a visiblement que faire...

      Tout d’abord l’auteur(e) : un clerc du cabinet de Lamy, ça commence mal :-(

      Ensuite le papier : presque du TF1, TF2, … ou de l’OSDH, c’est à dire de la m*$@#.

      Beaucoup d’angélisme dans cette description mythifiée de la Syrie. Après lecture, la conclusion qu’il faudrait en tirer est que l’ASL est composée essentiellement (voir uniquement) de prolétaires syriens floués par le mirage capitaliste et la dictature bassiste.

      La réalité ne me semble pas être aussi angélique et j’avoue que quand les US, la France, l’Angleterre, l’Arabie Saoudite, le Qatar viennent donner des leçons de droits de l’homme, je reste pour le moins dubitatif et surtout cela me confirme qu’il y a une embrouille.

      Quelques citations qui malheureusement fissurent l’analyse « scientifique » de notre amie :

      Face à cette violence de l’État, des Syriens ont choisi de prendre les armes, d’abord pour défendre les manifestants et les habitants

       : c’est beau, gavroche sur les barricades, ça c’est de l’arab spring ou je ne m’y connais pas ;-)

      Longtemps réduite à quelques bataillons mal équipés, les rangs de cette opposition armée se sont étoffés depuis le printemps 2012

       : armé par qui ? quels types d’armes ? je suppose que pour déglinguer un char d’assaut un fusil ne suffit pas, donc d’où viennent ces armes de guerre ? avec quel argent ? passant par quels pays ? Sommes nous nous français engagés dans ce bordel ? etc. Beaucoup de questions qui ne posent aucun problème de conscience à notre amie maître de conférences (on comprend cette absence par la suite). Tout y’a bon, circulez, y’a rien à voir.

      Les membres des groupes armés, qui se décrivent comme des « résistants » (muqawamin), sont majoritairement des citoyens syriens , rejoints par des soldats et des officiers déserteurs

       : là, ça met une claque au papier.
      D’une part, les anglais, les allemands et les saoudiens reconnaissent ouvertement qu’ils « aident » l’ASL mais de plus en plus de témoins objectifs déclarent la présence de combattants …. non syriens. Et d’autre part, la source de notre amie MCF pour cette information est un rapport intitulé « Rapport Syria’s armed opposition » et réalisé par l’institute of the study of war. Tu vas regarder ce qu’est ce machin et ça décrédibilise l’ensemble du papier. En effet, la présidente du truc est professeur à West Point et bosse accessoirement pour le général Patréus en Afganistan (sic), ça en est risible. J’ai pas analysé à la loupe les généreux « donateurs » de l’ISW, mais bon dieu, quand tu vois le premier nom (Raytheon ) tu te demandes comment un rapport de l’#ISW peut être crédible et surtout servir de base à un papier pseudo-scientifique

      De plus, les combattants libres ne disposent que d’armes légères, essentiellement celles que les déserteurs emportent avec eux ou qui sont prises à l’armée lors d’attaques victorieuses.

       : les mecs descendent des chars, tiennent tête à l’armée #syrienne (200 000 hommes surarmés) et tout ça avec … des armes légères !! Décidément l’auteur(e) nous prend pour des #jambons.

      Ce papier ne fait qu’#enfumer le lecteur. Pour des infos plus crédibles sur la région, les sources de @nidal me semblent plus objectives.

      Encore une chose et qui à mon avis est la pire : ce type de papier te pousse presque à défendre des m$@#* comme #Assad et en cela, c’est grave :-(

    • Au même titre qu’on a parlé ici des journalistes « embedded » aux côtés des « rebelles » (avec les limites énormes que cela implique), on peut considérer que Fisk est ici « embedded » lorsqu’il entre dans Alep en guerre.

      Il y a ce magnifique passage d’objectivité journalistique :

      Ainsi, de nombreux habitants d’Alep, loin des oreilles des soldats, m’ont parlé des « étrangers » armés dans leurs rues

      Ça veut dire quoi, « loin des oreilles des soldats » ? Fisk n’est-il pas rentré dans la ville avec les soldats (puisque c’est le sujet même de son article) ? N’a-t-il pas été vu avec les soldats ? Qui se promène « librement » dans une ville en guerre qui vient d’être re-libérée par l’armée, si ce n’est quelqu’un qui a clairement l’assentiment de l’armée ? De plus, il me semble que Fisk ne parle pas arabe ; il serait donc accompagné d’un interprète.

      Je serais syrien, « loin des oreilles des soldats », je n’irais franchment rien raconter dans ces conditions qui pourrait par la suite déplaire à cette soldatesque.

      Fisk n’est pas en position ici de raconter quoi que ce soit sur les exactions de l’armée, sur le fait que la répression a été féroce, que la militarisation de la révolution a été encouragée par l’armée, que quand l’armée entre dans un quartier, il y a toujours des témoignages d’exactions graves…

      Personnellement, l’article d’un Fisk embedded ne me semble pas bien intéressant. Le seul intérêt de Fisk, pour moi, c’est de constater ce qu’on peut s’autoriser à écrire sur le sujet ; pas si ce qui est écrit est objectif ou vérifié.

    • T’as raison @nidal, le papier de Fisk vaut l’autre, c’est clair.
      Le journalisme ou l’analyse politique « raisonnée » ont disparu, complètement. Les médias mainstream ainsi que les auto proclamés experts ont tué la moindre ambition de réflexion au point qu’aujourd’hui tu peux écrire ça : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/21/97001-20120821FILWWW00217-netanyahou-veut-le-soutien-d-un-rabbin.php sans que ça ne gène personne, à gerber.
      Pas pu lire ton lien @rumor cause payant. Bah, pour une autre fois.
      Bye

    • @butadaie
      On peut critiquer un papier sur lequel on n’est pas d’accord que ce soit à propos de ses sources d’information ou de son point de vue sur le conflit. Mais je trouve déplorable de le faire sur un ton qui mêle disqualification personnelle (le cabinet de Lamy, qui je pense n’apporte rien à la compréhension de l’article) et insinuations désobligeantes (les jambons...).
      D’autre part, l’auteure de cet article écrit à visage découvert alors que le commentateur, protégé par son anonymat, ne respecte pas les règles d’une discussion courtoise et en profite pour lancer des attaques personnelles. Aucune discussion n’est possible dans ces conditions et le commentaire perd tout intérêt.

    • Désolé @rumor, toutes mes excuses, mais j’ai des circonstance atténuantes car comme disait Raimu c’est rarement des choses de gentillesse qui me viennent tout de suite.

      Quelques explications néanmoins :

      1) le fait que notre amie ait travaillé 3 années au cabinet de Lamy est pour moi une info importante : elle situe notre amie sur l’échiquier international. Elle nous indique que notre amie est plutôt « ouverte » au mondialisme et à la « concurrence libre et non faussé ». Tout commentaire ou tout écrit émanant d’elle sera obligatoirement teinté de ce que je crois être une « faiblesse ».

      2) Je te trouve bien compatissant à son endroit, et pourtant il faut appeler un chat un chat : elle utilise comme source les écrits d’une « ONG » (sic !) américaine qui a pour donateur au moins un fabricant d’armes ! Ça te gène pas ? Moi, un peu quand même

      3) Elle écrit à visage découvert ? Ça la regarde, personne ne le lui a imposé, elle est libre d’écrire et de faire ce qu’elle veut. Est-ce un reproche que tu me fais ? Pour tout te dire je comprends qu’elle le fasse, elle a tout à y gagner. Sa carrière doit dépendre de ses papiers car je crois que c’est important pour les enseignants/chercheurs. Ce n’est pas mon cas et en plus je suis un défenseur de l’anonymat sur le net. Pas un défenseur de temps en temps, un défenseur tout le temps et comme elle, je suis libre d’écrire et de faire ce que je veux. Je ne lui impose pas de devenir anonyme et je m’applique la même peine.

      4) Je ne sais pas ce que tu as compris à travers le mot jambon mais sache que c’est une expression du sud ouest qui signifie en gros « perdreaux de l’année ». Tu y vois des insinuations désobligeantes alors qu’il n’en est rien. Tu viens presque de commettre une insinuation désobligeante à mon endroit (c’est une plaisanterie, mais quand même…)

      5) Le ton était déplacé, tu as raison car il disqualifie le débat. Encore toutes mes excuses.

    • Bonsoir @butadaie, merci de ces explications. Je réponds sur un seul point ici, l’anonymat. Moi non plus je ne suis pas contre, je comprends parfaitement les nombreuses raisons qui peuvent le justifier sur internet (ou ailleurs). A priori il n’y a aucune raison que l’anonymat disqualifie un texte ou un commentaire qui doit être jugé sur sa pertinence. Mais certains usent de l’anonymat en trollant, en disqualifiant, etc. rendant les discussions impossibles. La discussion doit rester sereine, comme tu le reconnais.