Inutile donc de chercher bien loin les moyens de mettre fin à l’exploitation prolétarienne. Detroit illustre parfaitement le chemin à suivre, sans révolution, sans violence, et sans tracas.
Le Capital n’existe que pour permettre à ses propriétaires d’affirmer leur primauté sur leurs semblables par l’accaparement des fruits de leur travail. Quand ce qu’on peut accaparer ne permet plus de dominer, les capitalistes s’en vont.
Autrement dit, la crise économique est libératrice. Lorsque le travailleur ne produit guère que ce qui lui est nécessaire pour vivre, l’exploiteur perd la possibilité d’accaparer et disparaît. Mieux encore, lorsque les travailleurs se retrouvent privés des moyens de consommer les produits au mieux inutiles, au pire toxiques, produits par les usines capitaliste (films américains, culture, merde en barre chocolatée, viande industrielle, médecine de pointe), c’est le capitalisme mondialisé qui s’effondre, comme à Detroit, emportant avec lui la classe parasite.
Autrement, moins on en fait, mieux ça marche !