• Le #jardin_Villemin situé au 105 quai de Valmy est renommé Jardin Mahsa Jina Amini, du nom de cette Iranienne de 22 ans morte il y a tout juste un an, le 16 septembre 2022, aux mains de la police des moeurs, pour un voile mal porté.

    https://twitter.com/arminarefi/status/1702978930360111602
    #toponymie #toponymie_politique #Mahsa_Amini #noms_de_rue

  • « Il faut repenser en profondeur le modèle d’habitat urbain en multipliant les jardins collectifs »

    Les familles sont plus résilientes aux crises lorsqu’elles possèdent un habitat comportant une parcelle de terrain à moins d’une heure du domicile en transports en commun, affirme, dans une tribune au « Monde », l’agroéconomiste Marcel Marloie.

    Les émeutes urbaines révèlent une fois de plus le caractère éruptif de certains quartiers de nos villes françaises. L’une des composantes du problème, bien connue mais insuffisamment prise en compte, est l’aménagement de nos territoires urbains et périurbains.
    A la différence des villes d’Allemagne, d’Europe de l’Est et du Nord, nous avons entassé des populations fragiles issues de l’immigration dans des cités qui se transforment en ghettos et en poudrières, pour peu que des dépressions économiques, du racisme et des violences s’en mêlent. Nous n’en sortirons pas avec les seules recettes des plans banlieue qui se sont succédé, y compris le mort-né plan Borloo de 2018. Il faut une refonte en profondeur du modèle d’habitat qui a conduit à un aménagement des territoires inapproprié.

    Il convient d’insister sur la nécessité pour l’être humain d’une relation active à la nature. Mis en cage, certains animaux se tuent ou deviennent dépressifs. Socialisés en appartement, sur le béton et l’asphalte, les enfants sont amputés d’une partie de ce qui constitue leur humanité. Sur la base de ce type de constats, l’Organisation mondiale de la santé avait réintégré le jardinage dans les déterminants-clés de la santé, et invité en conséquence à promouvoir un urbanisme qui puisse « aider à préserver et à protéger des zones qui serviront à des projets collectifs et donneront la possibilité d’une production locale de denrées alimentaires ».

    Un extraordinaire rétrécissement

    De tout temps, l’habitat humain a comporté à la fois le logement et un coin de nature. Ce fut le modèle de la maison avec #jardin qui, à l’Exposition universelle de Paris de 1889, avait été considéré comme la meilleure manière de loger le peuple. Ce fut aussi le modèle de la double habitation, à savoir la maison ou l’appartement en ville complétés par la maison de campagne. Un mode de vie qui était privilégié par l’aristocratie dès l’Antiquité, pratiqué dans toute l’Europe par les classes enrichies à partir du XIXe siècle, et démocratisé au XXe siècle avec la multiplication des résidences secondaires.
    Mais la Charte d’Athènes, rédigée par Le Corbusier à la suite du quatrième congrès international d’architecture moderne de 1933, a vulgarisé un habitat en immeubles collectifs dans lequel le jardin fut remplacé par des espaces verts entretenus par les municipalités, et où les enfants et les adultes n’eurent plus le droit que de regarder et de se promener sans trop courir. Extraordinaire rétrécissement de la conception de l’habitat humain.

    Du fait de l’accroissement de la population, nous n’en reviendrons plus à la maison avec jardin pour tous. Parce qu’il faut juguler l’étalement urbain pollueur et destructeur des sols, il nous est impossible de généraliser la résidence secondaire. Mais, à l’exemple de ce qui existe déjà dans plusieurs pays européens, il est possible de démocratiser encore plus le modèle de la double habitation en complétant le logement en ville par l’accès à une parcelle dans un collectif de jardins. J’entends par « collectif de jardins » ce que nous appelions autrefois en France les #jardins_ouvriers.

    Certes, la plupart de nos élus ont compris le besoin, et tout projet de rénovation urbaine qui se respecte comporte aujourd’hui un #jardin_partagé et quelques dizaines de parcelles de jardins attribués à des ménages. Mais cela reste homéopathique. Pour ne citer que les collectifs de jardins, environ 1 % des citadins français y disposent d’une parcelle contre 4 % en Allemagne, 12 % en Pologne, plus ou moins 40 % en Russie. Les surfaces sont chez nous plus réduites, et il est interdit d’y passer la nuit. Il faut aller plus loin et multiplier ces parcelles.

    La biodiversité et le climat en bénéficient

    Nous avons étudié pendant vingt ans ces expériences, en liaison avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie et le ministère chargé de l’environnement. Le modèle auquel nous pouvons aujourd’hui nous référer comporte des parcelles de 300 à 800 mètres carrés attribuées aux ménages avec des maisonnettes dans lesquelles il est autorisé de passer les nuits. Ces espaces sont ouverts au public, incluent éventuellement un jardin pour les enfants, des écoles, des ruches, un poulailler, un terrain de jeu, une bibliothèque, une salle de réunion ou de spectacle… Ils sont administrés par des associations. En France, le collectif de jardins de l’Orme Pomponne, à Ris-Orangis (Essonne), en est une illustration.

    Imaginez ne serait-ce que le tiers des ménages urbains, notamment parmi les plus modestes, pouvant disposer avec leurs enfants d’une parcelle de #terrain de ce type à moins d’une heure de leur domicile en transports en commun, dans un espace correctement administré, l’utilisant selon leurs goûts et leurs besoins, à la fois pour produire, se refaire une santé, se reposer, recevoir la famille et les amis, se divertir, créer de la beauté.

    Nous savons que les enfants socialisés dans ces conditions s’y épanouissent, que les familles sont plus résilientes aux crises, que la biodiversité, le climat et la démocratie en bénéficient. Il ne fait guère de doute que cela pourrait faire régresser la violence urbaine.
    Cela suppose bien sûr un réaménagement de l’espace et donc une réflexion plus globale sur la place laissée aux espaces de nature dans la ville et à proximité. Compte tenu de l’ampleur du défi social auquel nous sommes confrontés, il est temps de repenser l’aménagement de ces #territoires urbains et périurbains.
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/07/17/il-faut-repenser-en-profondeur-le-modele-d-habitat-urbain-en-multipliant-les

    #habiter_le_monde #villes #cekinaurapalieu

  • #Tunisie : #Jardin_d'Afrique, un #cimetière-jardin pour les migrants, « damnés de la mer »

    Les migrants enterrés là ont « affronté le Sahara, des gangsters, des terroristes », parfois la torture ou un naufrage.

    A peine inauguré et déjà à moitié plein, dans le sud de la Tunisie, un cimetière fleuri accueille les dépouilles de migrants inconnus morts sur le chemin de l’Europe, pour leur rendre leur dignité et peut-être un jour leur nom. Porte traditionnelle du XVIIe siècle, allées de céramiques peintes à la main et, sous une harmonieuse coupole blanche, une salle de prière pour toutes les religions : le Jardin d’Afrique est l’œuvre de Rachid Koraïchi, artiste et homme de foi algérien. Les migrants enterrés là, « damnés de la mer », ont « affronté le Sahara, des gangsters, des terroristes », parfois la torture ou un naufrage, souligne-t-il. « Je voulais leur faire un début de paradis », après l’enfer de la traversée.

    200 tombes blanches

    Fin 2018, #Rachid_Koraïchi achète à Zarzis, près de la frontière libyenne, ce terrain entouré d’oliviers. « Femme robe noire, plage Hachani », « Homme tricot noir, plage Hôtel des 4 Saisons » : plus de 200 tombes blanches numérotées sont déjà alignées, entourées de cinq oliviers symbolisant les piliers de l’Islam et douze vignes pour les apôtres chrétiens. Des jasmins, galants de nuits et autres arbustes embaument ce lieu où les corps arrivent parfois en état de putréfaction. Partis de Libye ou parfois de Tunisie, ils sont repêchés au large, ou échouent sur les plages du Sud tunisien en raison des courants marins. Vicky, une Nigériane de 26 ans, arrivée en Tunisie à pied après plusieurs vaines tentatives de rejoindre l’Italie depuis la Libye, a la gorge serrée en balayant les allées.

    « Lieu symbole »

    Des bâtiments sont prévus pour faire des autopsies sur place, afin de faciliter le travail d’identification. Les analyses sont actuellement effectuées par l’hôpital de Gabès, à 140 kilomètres de là, obligeant les autorités à transporter les dépouilles dans des conditions précaires. Une famille libyenne est venue se recueillir sur la tombe d’un jeune homme, identifié grâce à des compagnons de voyage. « On leur a proposé de ramener le corps chez eux, mais le père a répondu ’Dieu a abandonné la Libye, gardez le ici’ », se souvient Rachid Koraïchi. L’artiste de 74 ans, exposé à Londres, New York ou Paris, a lui-même perdu un frère, emporté par le courant lors d’une baignade en Méditerranée. Il a conçu ce jardin « pour aider les familles à faire leur deuil, en sachant qu’il existe un lieu d’enterrement digne ».

    Cadre de la Tijaniyya, influente confrérie soufie, il a lancé ce projet, qu’il finance entièrement, après avoir eu vent des difficultés de Zarzis, grosse ville de pêcheurs, à enterrer les dizaines de corps arrivant chaque été. Depuis le début des années 2000, la municipalité, l’une des rares à prendre en charge les dépouilles de migrants dans la région, en a inhumé plus de 1 000, venus d’Afrique, d’Asie ou de bourgs voisins.

    « Agrandir le cimetière »

    Dans l’ancien cimetière, un terrain sablonneux près d’une ancienne décharge, les cantonniers municipaux aidés de bénévoles ont enterré plus de 600 inconnus. Seule la sépulture d’une Nigérienne, Rose-Marie, est marquée par un peu de béton et quelques fleurs."Si on avait les moyens on ne laisserait pas le cimetière dans cet état", reconnaît le maire. Ce terrain municipal était presque plein lorsqu’une centaine de corps sont arrivés en juillet 2019. Il a fallu creuser les premières tombes dans le Jardin d’Afrique avant même le début des travaux.

    Depuis, les morts continuent d’affluer chaque semaine, surtout l’été, saison des départs marquée cette année par une nette augmentation des traversées depuis la Tunisie ou la Libye voisine, qui peine à sortir d’une décennie de conflits. Plus de 200 briques blanches marquent les emplacements vides mais Rachid Koraïchi craint qu’ils ne soient tous occupés d’ici la fin de l’été. « On a déjà prévu une porte et demandé d’acheter le terrain contigu, pour agrandir le cimetière. »

    https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/societe-africaine/tunisie-jardin-d-afrique-un-cimetiere-jardin-pour-les-migrants-damnes-d

    #cimetière #migrations #décès #mourir_en_mer #morts #décès #réfugiés #frontières

  • [Jardin Publik] Le Centre de Vidéo de Bruxelles « CVB » @ #jardin_publik
    https://www.radiopanik.org/emissions/jardin-publik/le-centre-de-video-de-bruxelles-cvb-jardin-publik

    Ce jeudi 23 février entre 18 et 19 heures, j’aurai le plaisir d’accueillir Michel Steyaert (directeur), Ken Slock (producteur films outils & collectifs et Ateliers Urbains) et Anne-Lyse Souquet (Collectif Extérieur Jour) du Centre de Vidéo de Bruxelles.

    Le CVB met en lumière :

    Un cinéma engagé sur le plan éthique et politique, où l’humanité des êtres est tout à la fois moteur et centre, qui donne à voir d’autres histoires du monde, celles de la diversité et de la complexité, et dont le but est bien de contribuer à un avenir plus juste et plus solidaire. Un cinéma engagé sur le plan formel et esthétique, adressé au spectateur, tourné vers son intelligence et sa sensibilité, généreux dans le temps donné à l’émergence de l’émotion, où poésie et vibration traduisent d’avantage que description et analyse. (...)

    #strava #jardin_publik,strava
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/jardin-publik/le-centre-de-video-de-bruxelles-cvb-jardin-publik_15483__1.mp3

  • Une enquête sur les usages populaires du Jardin Levat
    https://www.primitivi.org/Une-enquete-radiophonique-sur-les-usages-populaires-du-jardin-Levat

    Depuis plusieurs années, à la faveur de l’ouverture du Jardin Levat, les habitants du quartier de la Belle de Mai à Marseille ont renoué un dialogue avec la terre, et sont venus y enraciner une part d’eux-mêmes. Ce documentaire sonore de Gaël Marsaud et Joachim Gatti est une immersion dans l’intimité de ce jardin. Durée : 55 min. Source : Primitivi

    https://www.mixcloud.com/Jardin_Levat/jardin-levat

  • Une enquête sur les usages populaires du Jardin Levat, Gaël Marsaud et Joachim Gatti | Mixcloud
    https://www.mixcloud.com/Jardin_Levat/jardin-levat


    Depuis plusieurs années, à la faveur de l’ouverture du Jardin Levat, les habitants du quartier de la Belle de Mai à #Marseille ont renoué un dialogue avec la terre, et sont venus y enraciner une part d’eux-mêmes.

  • « Le jardin partagé est la forme archétypale de la société démocratique et écologique », Joëlle Zask

    Agriculture et démocratie ont des racines communes.

    Tribune. A l’opposé du « régime plantationnaire » de l’agriculture industrielle, dont les effets écocidaires et ethnocidaires sont connus, il y a le jardin partagé. Ce dernier est universel. Jardin familial, communautaire, ouvrier, de subsistance, mir russe, plantage suisse, allotment garden anglais, jardin pédagogique, thérapeutique, urbain ou rural, il en existe à toute échelle. Ces jardins ne sont ni individuels ni collectifs, ni privés, ni publics. Nos distinctions habituelles ne s’y appliquent guère. Pourtant, comme en témoignent, par exemple, l’activisme jardinier à Sao Paulo (Brésil) ou, plus anciennement, les « jardins nègres » antillais, dont la fonction émancipatrice fut importante, ils sont pourtant une image vivifiante de la démocratie bien comprise.

    De quoi s’agit-il ? En deux mots, un terrain cultivable qui n’appartient à personne en particulier mais qui dépend, selon les cas, de la commune, de l’Etat, plus anciennement du royaume ou de Dieu, est subdivisé en lopins égaux dont chacun est concédé, loué, cédé, à un individu, parfois à une famille, qu’elle ne peut ni vendre ni diviser. Contrairement à un jardin collectif (par exemple, la ferme collective dont rêvait Charles Fourrier avec ses « radistes », ses « choutistes » ou ses « carottistes », que la Chine populaire a réalisée, provoquant la mort de dizaines de millions de gens, et que les Soviétiques ont appelés « kolkhozes »), chacun s’organise selon ses traditions, ses besoins, sa sensibilité esthétique. Son obligation est celle de cultiver correctement son lopin. Il ne peut l’occuper que s’il s’en occupe. Mais contrairement au potager privé, il y a beaucoup de choses communes dans les jardins partagés : on y trouve une charte ou une convention, des terres mises en réserve, un compost, une pépinière, une collection de semences, des lieux de formation et d’accueil, des espaces de sociabilité, etc.

    Le citoyen le plus « valable »

    Avec le jardin partagé sont nées les formes les plus anciennes de la démocratie, celles qui tiennent de l’autogouvernement, et dont la petite localité communale indépendante fut le site privilégié. Commun ou individuel, l’autogouvernement consiste à « se gouverner sans un maître », selon la formule de Jefferson ; à agir indépendamment de toute autorité extérieure, à prendre une initiative et endosser la responsabilité de ses conséquences, à apprendre de son expérience et la transmettre. Les relations de domination, d’obéissance ou de sujétion sont ici hors sujet. Le paysan, en qui voisinent le cultivateur, qui produit la nourriture, et le jardinier, qui prend soin du terrain, ne cherche pas à arracher ceci ou cela à la nature, à forcer la terre et les semences, à supprimer la diversité, à calibrer et uniformiser. Au contraire, il sème la biodiversité, il harmonise les plantes en considérant leurs complémentarités et leurs bienfaits respectifs, il ajuste ses activités au climat, au sol, à la géographie, tout comme à la culture dont il a hérité. Comme le résume le philosophe américain Ralph Waldo Emerson [1803-1882], il transforme le paysage tout en étant l’élève de la nature, à laquelle il sait qu’il ne peut commander, qu’il écoute et respecte.

    Avec la plantation s’effondre la liberté de s’autogouverner. Vers 1780, Jefferson, « le plus grand apôtre de la démocratie », selon Tocqueville [1805-1859], le savait déjà : lui qui s’était opposé aux physiocrates français, à l’agriculture-richesse, à la culture du tabac et du coton, à l’esclavage que nécessitaient ces cultures, et qui avait fait du paysan indépendant le citoyen le plus « valable », avait vu dans l’immense jardin partagé qu’auraient dû devenir les Etats-Unis d’Amérique le meilleur remède contre la précarité et l’injustice, et le meilleur soutien des mœurs démocratiques.

    Le système latifundiste, extractiviste, rentier, colonisateur et accaparateur qui est celui de l’agriculture industrielle ruine les chances de la démocratie, entendue comme l’instauration par l’expérience personnelle d’une relation de dialogue avec l’environnement, lequel est constitué de gens, de plantes et d’animaux, de nature et de culture, de souvenirs et de projets, d’histoires et d’opportunités d’action. Faute de ce type de relation, le laboratoire où fermentent les valeurs de pluralité, de liberté, de participation égale, que nous associons aux démocraties, ferme ses portes. Le jardin partagé, loin d’être réductible aux caprices d’une mode fugitive ou à une expérience locale sans incidence, est la forme archétypale de la société démocratique et écologique que nous sommes de plus en plus nombreux à nous efforcer de reconstruire.

    #Joëlle_Zask est philosophe, maîtresse de conférences à l’université d’Aix-Marseille. Elle a notamment écrit « La Démocratie aux champs » (La Découverte, 2016).

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/01/07/le-jardin-partage-est-la-forme-archetypale-de-la-societe-democratique-et-eco

    #propriété #plantation #mir #jardin_partagé #paysans #autogouvernement

  • #Italie : un secrétaire d’Etat démissionne après avoir voulu baptiser un parc « #Mussolini »

    Les appels au départ de #Claudio_Durigon, fidèle parmi les fidèles de Matteo Salvini, se sont multipliés après qu’il a voulu donner le nom du frère du dictateur italien à un #jardin_public de #Latina, une ville côtière près de Rome.

    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/08/27/italie-un-secretaire-d-etat-demissionne-apres-avoir-voulu-baptiser-un-parc-m
    #parc #parc_Mussolini #toponymie #toponymie_politique
    #démission

    ping @cede

  • #Dijon : #procès des jardins de l’Engrenage, #rassemblement de soutien
    https://fr.squat.net/2021/01/14/dijon-proces-des-jardins-de-lengrenage-rassemblement-de-soutien

    Les jardins de l’Engrenage sont à nouveau en procès, petit déjeuner résistant et solidaire pour les soutenir devant le tribunal de Dijon ! Début novembre 2020, un premier jugement a ordonné l’expulsion des terrains et donc la destruction des potagers, mais nous sommes restés et aucune tentative d’expulsion n’a encore eu lieu (depuis celle ratée […]

    #63_avenue_de_Langres #Jardin_l'Engrenage

  • #Dijon : rendez-vous dans deux espaces en lutte contre la bétonisation
    https://fr.squat.net/2020/12/16/dijon-rendez-vous-dans-deux-espaces-en-lutte-contre-la-betonisation

    Dans la suite des rendez-vous du 17 décembre, contre l’intoxication du monde, colorons l’existant au lieu de bétonner le vivant ! Ce 17 décembre nous voulons porter notre attention sur 2 espaces autogérés, en lutte contre l’urbanisation gallopante et l’artificialisation des sols à Dijon : – au 63 avenue de Langres, les jardins de l’Engrenage, […]

    #7_rue_de_Mirande #Jardin_l'Engrenage

  • #Dijon : invitation à venir découvrir le Quartier Libre des #Lentillères
    https://fr.squat.net/2020/11/30/dijon-invitation-a-venir-decouvrir-le-quartier-libre-des-lentilleres

    En traversant ce deuxième confinement, on pressent qu’il va falloir apprendre à « vivre avec » la pandémie mondiale encore un peu plus longtemps. Depuis quelques temps, on avait compris aussi qu’il allait falloir « faire avec » la crise écologique. Plutôt que d’attendre gentiment le prochain état d’urgence, ce qu’on essaye de construire, ici, […]

    #Jardin_l'Engrenage #potager

  • #Dijon : la station de tram « Nation » renommée « Jardins de l’Engrenage »
    https://fr.squat.net/2020/11/18/dijon-la-station-de-tram-nation-renommee-jardins-de-lengrenage

    « Les légumes et les arbres sont enracinés, ils ne partiront pas » Ce matin, mardi 17 novembre 2020, les usagères et usagers du tram du quartier Nation ont eu la surprise de découvrir le nouveau nom de la station, renommée « Jardins de l’Engrenage ». Symbolique, cette action s’inscrit dans le cadre de la […]

    #63_avenue_de_Langres #Jardin_l'Engrenage

  • #Dijon : les Jardins de l’Engrenage en danger. Les légumes et les arbres sont enracinés, ils ne partiront pas
    https://fr.squat.net/2020/11/11/dijon-les-jardins-de-lengrenage-en-danger

    La décision du tribunal de Dijon a acté l’expulsabilité des terres occupées par les Jardins de l’Engrenage à partir de la date du 20 novembre. La maison n’est pas concernée par cette décision. Malgré les titres réducteurs et racoleurs de la presse locale qui laissent à penser que l’affaire est pliée, les légumes poussent, les […]

    #63_avenue_de_Langres #Jardin_l'Engrenage #potager #procès #spéculation

  • #Dijon : #procès et rassemblement de soutien à l’Engrenage
    https://fr.squat.net/2020/10/15/dijon-proces-et-rassemblement-de-soutien-a-lengrenage

    Mercredi 7 octobre, les jardins de l’Engrenage passaient en procès. Une centaine de personne étaient réunies devant la cité judiciaire. Le rendu aura lieu le 4 novembre. La ville de Dijon demande l’expulsion des occupant·es et jardinièr·es, pour pouvoir y contruire un énième « éco-quartier ». Interrogé par les journalistes de France Bleu Bourgogne, l’avocat […]

    #63_avenue_de_Langres #Jardin_l'Engrenage #potager

  • #Dijon : le #procès des jardins de l’Engrenage reporté
    https://fr.squat.net/2020/09/21/dijon-le-proces-des-jardins-de-lengrenage-reporte

    Nous venons d’apprendre que l’audience au tribunal qui décidera du sort de L’Engrenage n’aura pas lieu mercredi 23 septembre comme il était prévu. Le rassemblement de ce mercredi matin est donc annulé. Le procès est reporté – comme ça arrive très souvent avec les instances de justice – et une nouvelle date sera annoncée d’ici […]

    #63_avenue_de_Langres #Jardin_l'Engrenage #potager

  • [Émissions spéciales] Expert de rien de François De St Georges - #Communs ? Com’on !
    http://www.radiopanik.org/emissions/emissions-speciales/communs-com-on--2

    Des réalisatrices et réalisateurs ont répondu/es à l’invitation de Radio Panik pour produire une série de podcasts autour de la notion des communs. Qu’est ce que cette idée ? Où la trouve-t’on ? Comment la notion de commun est investie par des personnes et des groupes, en ville comme à la campagne. Couvrant des champs aussi divers que l’identité musicale, le traitement de l’eau, la préservation des forêts ou la lutte contre l’obsolescence programmée.

    Ces réalisations s’égreneront du lundi 2 mars au vendredi 6, tous les matins à 10h.

    Lundi :

    ’Aux #ateliers_Merlin' de Marcan et Lydia Baziz

    Mardi :

    ’Bois commun’ de François St Georges A Virginal, un joli #bois était à vendre. Et ils ont décidé, eux, les Virginalois, que ce serait un bois commun. Acheter une #forêt, rouvrir des chemins, expérimenter…Ca passe par (...)

    #creative_commons #citoyenneté #repair_café #parc #solidarité #partage #eaux #Brusseau #jardin_essentiel #marais_Wiels #El_encuentro #creative_commons,citoyenneté,repair_café,parc,solidarité,bois,partage,forêt,eaux,Brusseau,jardin_essentiel,marais_Wiels,Communs,El_encuentro,ateliers_Merlin
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/emissions-speciales/communs-com-on--2_08234__0.mp3

  • ver.di – Botanischer Garten
    https://bb.verdi.de/presse/pressemitteilungen/++co++6a946e3e-f308-11e8-abe4-525400b665de


    A Berlin une lutte acharnée oppose les employés du grand jardin botanique aux managers de la Freie Universität . Après la conclusion d’un accord qui garantit à tous les employés du jardin botanique de continuer leur travail dans le jardin, les gestionnaires de l’université ordonnent aux techniciens de travailler dans d’autres instituts situées hors du jardin. Par cette violation du contrat la direction cherche évidemment à briser l’unité des équipes qui ont accumulé une grande expérience de lutte.

    28.11.2018 - ver.di fordert Einhaltung des Interessensausgleichs am Botanischen Garten

    Nur wenige Monate nach dem Betriebsübergang verstößt die Freie Universität Berlin gegen die mühsam verhandelten Vereinbarungen im Interessenausgleich und gegen den Kuratoriumsbeschluss im Bereich der Technik. Obwohl dort festgelegt wird, dass alle Techniker auch weiterhin überwiegend am Botanischen Garten eingesetzt werden müssen, wurden jetzt 2 der 8 Techniker gegen ihren Willen zum 01.11.2018 dauerhaft aus dem Betriebsbereich Botanischer Garten abgezogen und angewiesen, ihre Arbeit an anderen Standorten aufzunehmen. Im heftigen Widerspruch zu diesem Vorgehen stehen die Vereinbarungen im Interessenausgleich mit dem Betriebsrat als auch der Beschluss des Kuratoriums Nr. 281/2017, Punkt 4 vom 15.12.2017. ver.di fordert das Kuratorium der Freien Universität und damit auch den Wissenschaftssenat auf, dafür zu sorgen, dass die zwei zugehörigen Beschlüsse eingehalten werden und die Techniker wieder mit Arbeiten an der ZE BGBM betraut werden.

    ver.di kritisierte schon in 2017 die Ausgliederung des Technikservice aus dem Garten an die Freie Universität Berlin (siehe Pressemitteilungen vom 13.12.2017 und 22.12.2017). Zwar konnte die Eingliederung des Technikservice in die ZE BGBM nicht erreicht werden, dafür wurde ein überwiegender Einsatz der einzelnen Techniker des Technikservice im Botanischen Garten und Museum gemäß dem Beschluss des Kuratoriums der Freien Universität vom 15.12.2017 im Interessenausgleich festgeschrieben. Begründet wurde das auch damit, dass die vom Senat bereit gestellten Mittel für den Aufwuchs der Löhne der Beschäftigten der Betriebsgesellschaft im Hochschulvertrag über einen Sondertatbestand geregelt wurden und in der Zentraleinrichtung Botanischer Garten und Botanisches Museum verbleiben sollten.

    „Die Vereinbarung ist eindeutig“, so Jana Seppelt, zuständige Gewerkschaftssekretärin. „Sie besagt nicht – wie die Kanzlerin der FU, Frau Bör mittlerweile verlauten lässt –, dass nur die überwiegende Anzahl der Beschäftigten des Technikservice mit Tätigkeiten im Botanischen Garten und das Botanische Museum betraut werden muss, während der Rest irgendwo außerhalb an der FU eingesetzt werden kann. Die Vereinbarung besagt vielmehr, dass jeder einzelne Beschäftigte des Technikservice auch nach dem 01.01.2018 überwiegend mit Tätigkeiten für den Botanischen Garten zu betrauen ist. Nur diese Lesart wird dem Wortlaut und dem Geist der Vereinbarung gerecht.“

    Das Kuratorium der Freien Universität wird sich am kommenden Freitag, den 30.11.2018 mit dem Konflikt befassen. Die Kuratoriumssitzung ist öffentlich und findet im Clubhaus der Freien Universität in der Goethestraße 49, 14163 Berlin, statt. ver.di hat die Kollegen im Bereich Technik und Unterstützer/innen zur Teilnahme an der Sitzung aufgerufen.

    Für Rückfragen:
    Jana Seppelt, ver.di Berlin-Brandenburg, Fachbereich Bildung, Wissenschaft und Forschung
    mobil: 0151 / 15 94 88 42, Mail: jana.seppelt@verdi.de

    ver.di – Bildung,Wissenschaft,Forschung Berlin-Brandenburg
    https://biwifo-bb.verdi.de/ueber-uns

    Forscher, Studierende, Mitarbeiter der Studentenwerke, Bibliothekarinnen, Archivare, Beschäftigte der Hochschulen – sie alle sind in diesem Fachbereich organisiert.

    Jardin botanique et musée botanique de Berlin-Dahlem
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Jardin_botanique_et_mus%C3%A9e_botanique_de_Berlin-Dahlem

    BGBM - Botanischer Garten und Botanisches Museum Berlin
    https://www.bgbm.org

    #Berlin #Freie_Universität #jardin_botanique #lutte_des_classes

  • Alle Techniker sollen bleiben ! – ver.di-Betriebsgruppe
    https://www.verdi-fu.de/wordpress/2018/10/31/alle-techniker-sollen-bleiben

    Les managers de l’Université Libre de Berlin (FU-Berlin) poursuivent la privatisation des services techniques du jardin botanique de Berlin sur le dos des techniciens en violant les accords conclus avec les employés et leur syndicat Ver.di. Les techniciens ont obtenu par un combat de plusieurs années que l’université revienne sur la création d’une sous-entreprise pour les services techniques du jardin botanique. Tout son personnel est désormais employé directement par l’université ce qui signifie un tarif plus élevé de ca. € 500 par mois pour les jardiniers les moin bien payés.

    Le gouvernement de Berlin soutient les ouvriers et met à disposition les fonds nécessaires pour leur payer un salaire contractuel suivant le tarif officiel du Land Berlin.

    Pourtant la direction de l’université continue les privatisations. Les managers ne se considèrent pas comme des représentants de l’intérêt général mais comme des managers d’entités capitalistes indépendantes .

    Dans la course à la rentabilité l’université essaie maintenant de diluer la puissance syndicale de l’équipe en plaçant les collègues dans d’autres services de l’université sous prétexte qu’il y a des tâches plus urgentes. Parallèlement les managers continuent à remplacer le travail des techniciens par des commandes à des entreprises privées. Ces privatisations au compte-gouttes rendent possible les mutations qui réduisent le nombre d’employés qualifiés au jardin botanique. Après la direction du jardin botanique n’aura aucun mal à justifier d’autres mesures de privatisation avec le manque de personnel qui est la conséquence prévisible des mutations.

    Ce développement nous enseigne que ce n’est pas à travers le changement du gouvernement qu’on change la politique mais qu’il faut au moins une génération de luttes pour imposer une vison plus juste de la politique et des affaires.

    Cultivons notre jardin botanique.

    Écrivez à la direction du jardin botanique et soutenez le maintien de l’équipe technique entière !

    Prof. Dr. Thomas Borsch (directeur)
    Telefon : +49 30 838 50133
    Fax : +49 30 838-4 50133
    E-Mail : direktor@bgbm.org
    https://www.bgbm.org/de/personal/prof-dr-thomas-borsch

    Karsten Schomaker (responsable ressources humaines)
    Abteilungsleiter Gartenbetrieb
    Telefon : +49 30 838 50238
    Fax : +49 30 838-4 50238
    E-Mail : k.schomaker@bgbm.org
    https://www.bgbm.org/de/personal/karsten-schomaker

    Freie Universität Berlin verstößt mal wieder gegen Vereinbarungen!

    Am Botanischen Garten fanden sich in einer Mittagspause spontan knapp 50 Beschäftigte für eine Solidaritätsaktion unter dem Motto „Alle Techniker sollen bleiben!“ zusammen. Schon wenige Monate nach dem Betriebsübergang verstößt die Freie Universität Berlin gegen die Vereinbarungen im Interessenausgleich und gegen den Kuratoriumsbeschluss, der besagt, dass alle Techniker auch weiterhin überwiegend am Botanischen Garten eingesetzt werden müssen.

    Die Techniker wurden beim Betriebsübergang nicht wie die Beschäftigten der Bereiche des Besucher- und Gartenservices in die Zentraleinrichtung Botanischer Gartens / Botanisches Museums (ZE BGBM) eingegliedert, sondern flossen der Technischen Abteilung der Freien Universität zu. Damit verbunden war für die ehemaligen Techniker der Betriebsgesellschaft von Anfang an die Befürchtung aus dem Betriebsbereich des Botanischen Gartens abgezogen zu werden. Bei den Technikern handelt es sich um langjährig – teils über 12 Jahre – am Botanischen Garten tätige Heizungsmonteure, Gas-Wasser-Installateure und Elektriker.

    2 der 8 Techniker sollen jetzt entgegen der Vereinbarungen dauerhaft aus dem Betriebsbereich Botanischer Garten abgezogen werden und andere Aufgaben an der FU wahrnehmen. Die FU begründet das mit der Abschaffung der 12-Stunden-Schichten und einem daraus resultierenden Personalüberschuss. Im krassen Widerspruch stehen nicht nur die Vereinbarungen im Interessenausgleich und im Kuratorium sondern auch, dass die FU umfangreiche Arbeiten wie die Reparatur der Rasensprenger an eine externe Firma vergeben hat. Andere bisherige Tätigkeiten wurden über Monate nicht mehr an die Techniker weitergegeben, wie zum Beispiel die Herstellung von aktuell 15 000 Pflanzenschildern, die dringend benötigt werden. Die Behauptung die Techniker hätten zu wenig zu tun ist gerade vor diesem Hintergrund grotesk.

    L’article suivant décrit la commercialisation des jardins botaniques. Ses auteurs y voient un développement inexorable qu’il faut gérer. Pas étonnant, ce sont des chercheurs qui vivent avec la nécessité constante de trouver des fond pour leurs projets. Ils ne sont donc pas en position de livrer une analyse critique approfondie des menacent qui pèsent sur les jardins botaniques du monte entier. Pourtant leur critique modérée de ce qu’ils appellent commercialisation confirme notre crainte profonde :

    Les jardins botaniques publiques risquent l’extermination par la privatisation. Ce sont les ouvriers des jardins qui par leur lutte sont les vrais défenseurs de notre patrimoine botanique.

    Les jardins botaniques : entre science et commercialisation | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-natures-sciences-societes-2012-3-page-334.htm

    Il faut cependant considérer l’aspect négatif de la commercialisation. Ce « changement de paradigme » peut réduire l’intérêt au sein des jardins botaniques pour des éléments moins porteurs, tels que la systématique ou le maintien de collections intéressantes du point de vue botanique, mais dont les taxa demeurent d’un engouement limité pour un public qui cherche la plante vedette. Les jardins font face au défi qu’engendre cette double nécessité de l’ouverture au public et de l’exigence scientifique, tout en comptant avec les contraintes économiques (Lieutaghi et Musset, 2008). Ils doivent donc rester ouverts et créatifs face aux nouveaux enjeux sans toutefois oublier leurs missions premières. Cela constitue leur défi : multiplier les expositions et les événements novateurs afin d’attirer une clientèle toujours plus importante et, à la fois, maintenir les anciens objectifs et remplir les nouveaux objectifs que la problématique environnementale a soulevés, notamment le rôle que les jardins botaniques doivent ou peuvent jouer quant aux changements climatiques (Donaldson, 2009 ; Heywood, 2011 ; Schulman et Lehvävirta, 2011).

    #Allemagne #Berlin #jardin_botanique #Botanischer_Garten #privatisation #syndicalisme

  • #Nantes : chantier et festival aux Ronces !
    https://fr.squat.net/2018/09/21/nantes-chantier-et-festival-aux-ronces

    Dimanche prochain, 23 septembre, à partir de 14h : on prépare le jardin pour les saisons froides ! Au programme, chantier paillage et semis d’engrais verts. En fin d’aprem’, on allume le four à pain pour une petite soirée pizza ! Samedi 6 et dimanche 7 octobre : Ô s’courge ! Festival ! En juin dernier, un millier de visiteurs ont […]

    #Jardin_des_Ronces #potager

  • Giles Clement : Rêve en sept points pour une généralisation des jardins de résistance

    https://archive.org/details/Giles-Clement_Reve_en_7_Points


    Gilles Clément jardinier, le #Jardin en mouvement, le jardin planétaire et le tiers paysage. Lecture du texte : Les jardins de résistance Rêve en sept points pour une généralisation des jardins de résistance "Tout le temps que durera dans les esprits l’idée que seul prévaut le modèle du capitalisme il conviendra d’opposer à la machine destructrice qu’il représente une quantité de plus en plus grande et de plus en plus assumée de « résistances » sur la planète , telle une voie lactée que le temps charge en force et en densité ."

    #audio / #opensource_audio

  • #Nantes : fête du #Jardin_des_Ronces, les 9-10 juin 2018
    https://fr.squat.net/2018/06/01/nantes-fete-du-jardin-des-ronces-n5

    Fête du Jardin des Ronces, 5e édition ! Face au projet urbain des Gohards, cultivons la résistance ! Plus de 4 ans déjà que le collectif du Jardin des Ronces redonne vie à cette ancienne parcelle maraîchère. Un espace précieux de rencontres, d’expérimentations, de liberté, qui devient incontournable dans le quartier ! Les activités sur place […]

    #potager

  • De l’École Maternelle aux jardins d’enfants ?

    Il y a quelques années l’école Maternelle, présentée comme une spécificité française, était reconnue comme un point fort de notre système éducatif.

    Ces dernières années, elle a servi de variable d’ajustement lors des suppressions de postes (les effectifs de certaines classes ne permettant plus d’atteindre les objectifs annoncés), elle a subi un recul de l’âge de la scolarisation (avec la disparition des classes de 2 ans ou TPS, préjudiciable notamment pour les élèves les plus fragiles) et elle a été isolée du reste de l’école primaire lors de la dernière réforme des programmes (rattachement de la GS au cycle 1, programmes spécifiques publiés symboliquement à part de ceux de l’élémentaire et du collège).
    Néanmoins ses objectifs, son rôle et son importance ont été réaffirmée.

    Jean-Michel Blanquer a annoncé lors de son arrivée au Ministère qu’il ne réformerait rien, c’est donc assez logiquement que depuis 6 mois, il a défait ce qui avait été mis en place lors du précédent quinquennat et que tous les dossiers imaginables sont aujourd’hui sur la table pour des changements en profondeur du système éducatif, changements qui orienteront durablement celui-ci pour les décennies à venir (à mon avis…).
    Il était donc prévisible qu’il s’attaque à l’école maternelle…

    Jean-Michel Blanquer veut transformer l’école maternelle
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/01/06/01016-20180106ARTFIG00055-jean-michel-blanquer-veut-transformer-l-ecole-mat

    Le ministre de l’Éducation nationale annonce samedi envisager une réforme des formations des enseignants afin notamment de développer le langage des enfants.

    Il a confié la réflexion au neuropsychiatre Boris Cyrulnik en axant la réforme sur l’épanouissement des élèves et de l’apprentissage du langage.

    Le ministre de l’Education s’appuie sur un neuropsychiatre pour « penser la maternelle de demain » (Ouest France)
    https://www.ouest-france.fr/education/ecole/entretien-blanquer-s-appuie-sur-un-neuropsychiatre-pour-penser-la-mater

    Jean-Michel Blanquer veut transformer l’école maternelle. Le ministre de l’Éducation nationale va s’appuyer sur l’expertise du neuropsychiatre Boris Cyrulnik, spécialiste de la petite enfance pour « penser la maternelle de demain ». Des assises réunissant les principaux acteurs de l’école maternelle se tiendront en mars prochain. Objectif : faire en sorte que la maternelle française soit, plus encore, l’école de l’épanouissement et de l’apprentissage du langage.

    Or, Boris Cyrulnik, qui peut tenir des propos très pertinents sur l’école et l’apprentissage (les notes, la bienveillance, les rythmes…), est pour retarder l’âge de scolarisation. Pourtant, les études disponibles montrent l’influence d’une scolarisation précoce sur les inégalités scolaires, notamment dans les quartiers populaires, notamment en langage.

    Boris Cyrulnik : « Peu d’enseignants ont conscience de leur impact affectif sur les enfants » (VousNousIls)
    http://www.vousnousils.fr/2015/06/08/boris-cyrulnik-peu-denseignants-ont-conscience-de-leur-impact-affectif-s

    Nous serions toutefois bien inspirés de prendre exemple sur les pays nordiques. Comme eux, il nous faudrait nous intéresser à la sécurisation des tout petits, retarder leur entrée à l’école, ne pas attribuer de notes en primaire, raccourcir la durée des cours, confier des activités éducatives à des tiers issus du monde de la culture ou du sport, etc.

    Retarder l’âge de scolarisation signifie par ailleurs concrètement la fin de l’école maternelle (publique) au profit de "jardin d’enfants" (privés). Cette idée est déjà dans les esprits voire dans les tuyaux de l’institution ministérielle.

    Haute-Loire : l’Education Nationale propose des jardins d’enfants pour soulager les classes uniques (France 3 Auvergne-Rhône-Alpes)
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/haute-loire/haute-loire-education-nationale-propose-jardins-enfants

    Dans les plus petites communes de Haute-Loire, il ne subsiste souvent qu’une école à classe unique. Difficile pour les enseignants d’y faire la classe de la maternelle au CM2 pour des enfants de 2 à 11 ans. L’inspection académique propose aux maires de créer des jardins d’enfants

    Les mauvais esprits diront que les économies de postes en maternelle financeront les promesses de Macron de dédoubler les CP et CE1… ou juste une réduction des postes dans un contexte d’économies budgétaires. D’autres esprit chagrins remarqueront, une nouvelle fois, que J.-M. Blanquer, cheville ouvrière des sombres années Darcos… fait du Darcos.

    X. Darcos va supprimer l’école maternelle ? (Sébastien Rome)
    https://blogs.mediapart.fr/sebastien-rome/blog/110708/x-darcos-va-supprimer-l-ecole-maternelle

    Le gouvernement va mettre en place un large plan d’économie dans l’Education nationale en réduisant la scolarité des élèves. Progressivement, les élèves de deux ans puis de trois ans et enfin de quatre ans ne seront plus accueillis à l’école maternelle. Le plan en préparation depuis plusieurs mois à Bercy sera bientôt mis en œuvre. En effet, la Caisse d’allocations familiales de Montpellier vient d’annoncer aux crèches et aux PMI qu’elles devraient s’apprêter à accueillir (ou plutôt garder en leur sein) les enfants de 2/3 ans à la rentrée 2009 puis, à terme, les enfants de 3/4 ans.

    #éducation #école_maternelle #cycle1 #réforme #jardin_d'enfants #privatisation