• #Grenoble : Les jardins d’utopie attaqués
    https://fr.squat.net/2018/04/18/grenoble-les-jardins-dutopie-attaques

    Ce Dimanche vers les 14h alors que des étudiant·e·s sympathisant·e·s mangeaient devant l’Amphi G occupé. Une cabane des jardins d’Utopie a cramé (la cabane sleeping). Plusieurs personnes se précipitèrent pour essayer d’arrêter le feu mais c’était trop tard. Pourtant, 5 minutes avant l’incendie, le Jardin paraissait calme, une personne confirma qu’il n’y avait aucune personne […]

    #incendie #Jardins_d'Utopie

  • En ce moment vous pouvez manger :
    – des feuilles de #violettes en salade ou cuites, fermes et douces, j’en ai mis dans un sandwich au fromage comme une grosse feuille de mâche, #miam !
    – des feuilles de #consoude
    – des feuilles de dents de lions, j’en ai qui font près de 60 cm de haut, elles commencent à piquer un peu
    – des #orties
    – de l’#ail des ours
    Merci de laisser les racines vu que tout ça repousse très bien, vive la #paresse !

    Je mange tout ça cru (cuit genre œuf cocotte ou en soupe), je cueille les orties en fermant dessus une feuille d’une autre plante qui ne pique pas, je sers le tout et je découpe finement. Voila une super salade de printemps bourrée de chlorophylle à servir parfois juste avec un filet de citron.

    #jardin @odilon

  • Le #Boston Medical Center s’est équipé d’une ferme sur son toit

    Sur le toit de l’hôpital de la ville poussent salades, tomates et poivrons pour réduire l’empreinte carbone de l’établissement. Deux ruches ont également été installées.


    https://positivr.fr/centre-medical-de-boston-equipe-ferme-toit
    #jardins_urbains #urban_gardening #villes #urban_matter #USA #Etats-Unis #hôpital #agriculture_urbaine

  • Potato Towers - History of an Internet Phenomenon - Cultivariable
    https://www.cultivariable.com/potato-towers

    Before we go any further, I want to clarify exactly what I mean by “doesn’t work.” I always get some angry responses when I claim that towers don’t work. I am not saying that you can’t grow potatoes in a tower or even that you can’t get good yields in a tower. I am saying that you won’t get better results with a tower than you can obtain under similar growing conditions without the additional levels of hilling. And you will probably get worse results with a tower if you do perform all that additional hilling, but growing conditions vary, and in some climates it might still work out for you. It is specifically the claim that towers are able to produce greater yields due to the production of more layers of tubers that is wrong. If you take that away, then a tower is just a planter and subject to all the pluses and minuses of growing potatoes in containers, which are very specific to climate.

    #jardinage #patate #mythe #pomme_de_terre

  • Podcast d’une conférence de Joseph Lofthouse, fermier et améliorateur de plante, qui fait un travail impressionnant dans le domaine des #landraces (#variétés-population). Il mélange plein de variétés différentes et les laissent se polliniser et sélectionne celles qui marchent chez lui, et qui satisfassent ses critères (productivité, goût). Il essaie même de croiser des tomates avec des espèces apparentées qui sont allogames (elles se croisent plutôt que de s’auto-polliniser) pour introduire les bons gènes et créer des variétés populations qui s’adapteront à son climat et ses méthodes.

    https://soundcloud.com/andrew-barney-745137400/food-security-through-common-sense-and-traditional-methods

    https://www.motherearthnews.com/biographies/joseph-lofthouse-landrace-gardener

  • Parution de « La Ville végétale - une histoire de la #nature en milieu #urbain (France, XVIIe-XXIe siècle) » - Biodiv’ille
    http://www.biodiville.org/a/826/-parution-de-la-ville-vegetale-une-histoire-de-la-nature-en-milieu-urbai

    Parution de "La Ville végétale - une histoire de la nature en milieu urbain (France, XVIIe-XXIe siècle)"
    La #Ville végétale. Une histoire de la nature en milieu urbain (France, XVIIe-XXIe siècle)
    Un ouvrage de Charles-François Mathis et Emilie-Anne Pépy paru aux éditions Champ Vallon

    Cette vaste synthèse étudie l’occupation urbaine depuis le XVIIe siècle par les plantes, #parcs et #jardins, mais aussi plantes « hors-sol » qui circulent dans l’espace urbain (fruits et légumes, fleurs coupées, déchets végétaux, etc.). Il s’agit de montrer que loin d’être un espace absolument artificialisé, non « naturel », la ville a constamment été imprégnée de #végétaux, mais que cette présence a fluctué au fil des siècles. Sont interrogés les raisons, les acteurs et les défis de la végétalisation urbaine qui repose sur des motivations nombreuses, esthétiques, sanitaires, écologiques. De même, la végétalisation a sans cesse été soutenue par ceux que nous appelons les mains vertes, qui sont tout aussi bien des particuliers, des professionnels que les pouvoirs publics. Mais étendre ou maintenir la présence végétale en ville impose de relever de multiples défis (fonciers, financiers, esthétiques, biologiques…) qui ont pu varier au cours des siècles.

    Ce livre propose aussi une réflexion neuve sur les usages qui ont été faits de la nature en ville, paradoxalement instrument d’#urbanité, de sociabilité et donc d’affirmation sociale, mais aussi inversement jungle, ferment de discorde et d’ensauvagement, objet d’affrontements politiques. On peut également faire usage du végétal pour bien être et bien vivre, accompagner les plaisirs, exercer les corps ou cultiver les esprits. Plus prosaïquement, la ville est aussi, tout au long de ces quatre siècles, un lieu de production et de consommation important de végétal. Enfin, c’est aussi en ville qu’une science botaniste et un savoir sur les plantes se développent.

    Ce tableau général, inédit, permet ainsi de voir la ville autrement et d’offrir des pistes de réflexion sur la nature en milieu urbain aujourd’hui.

  • De l’École Maternelle aux jardins d’enfants ?

    Il y a quelques années l’école Maternelle, présentée comme une spécificité française, était reconnue comme un point fort de notre système éducatif.

    Ces dernières années, elle a servi de variable d’ajustement lors des suppressions de postes (les effectifs de certaines classes ne permettant plus d’atteindre les objectifs annoncés), elle a subi un recul de l’âge de la scolarisation (avec la disparition des classes de 2 ans ou TPS, préjudiciable notamment pour les élèves les plus fragiles) et elle a été isolée du reste de l’école primaire lors de la dernière réforme des programmes (rattachement de la GS au cycle 1, programmes spécifiques publiés symboliquement à part de ceux de l’élémentaire et du collège).
    Néanmoins ses objectifs, son rôle et son importance ont été réaffirmée.

    Jean-Michel Blanquer a annoncé lors de son arrivée au Ministère qu’il ne réformerait rien, c’est donc assez logiquement que depuis 6 mois, il a défait ce qui avait été mis en place lors du précédent quinquennat et que tous les dossiers imaginables sont aujourd’hui sur la table pour des changements en profondeur du système éducatif, changements qui orienteront durablement celui-ci pour les décennies à venir (à mon avis…).
    Il était donc prévisible qu’il s’attaque à l’école maternelle…

    Jean-Michel Blanquer veut transformer l’école maternelle
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/01/06/01016-20180106ARTFIG00055-jean-michel-blanquer-veut-transformer-l-ecole-mat

    Le ministre de l’Éducation nationale annonce samedi envisager une réforme des formations des enseignants afin notamment de développer le langage des enfants.

    Il a confié la réflexion au neuropsychiatre Boris Cyrulnik en axant la réforme sur l’épanouissement des élèves et de l’apprentissage du langage.

    Le ministre de l’Education s’appuie sur un neuropsychiatre pour « penser la maternelle de demain » (Ouest France)
    https://www.ouest-france.fr/education/ecole/entretien-blanquer-s-appuie-sur-un-neuropsychiatre-pour-penser-la-mater

    Jean-Michel Blanquer veut transformer l’école maternelle. Le ministre de l’Éducation nationale va s’appuyer sur l’expertise du neuropsychiatre Boris Cyrulnik, spécialiste de la petite enfance pour « penser la maternelle de demain ». Des assises réunissant les principaux acteurs de l’école maternelle se tiendront en mars prochain. Objectif : faire en sorte que la maternelle française soit, plus encore, l’école de l’épanouissement et de l’apprentissage du langage.

    Or, Boris Cyrulnik, qui peut tenir des propos très pertinents sur l’école et l’apprentissage (les notes, la bienveillance, les rythmes…), est pour retarder l’âge de scolarisation. Pourtant, les études disponibles montrent l’influence d’une scolarisation précoce sur les inégalités scolaires, notamment dans les quartiers populaires, notamment en langage.

    Boris Cyrulnik : « Peu d’enseignants ont conscience de leur impact affectif sur les enfants » (VousNousIls)
    http://www.vousnousils.fr/2015/06/08/boris-cyrulnik-peu-denseignants-ont-conscience-de-leur-impact-affectif-s

    Nous serions toutefois bien inspirés de prendre exemple sur les pays nordiques. Comme eux, il nous faudrait nous intéresser à la sécurisation des tout petits, retarder leur entrée à l’école, ne pas attribuer de notes en primaire, raccourcir la durée des cours, confier des activités éducatives à des tiers issus du monde de la culture ou du sport, etc.

    Retarder l’âge de scolarisation signifie par ailleurs concrètement la fin de l’école maternelle (publique) au profit de "jardin d’enfants" (privés). Cette idée est déjà dans les esprits voire dans les tuyaux de l’institution ministérielle.

    Haute-Loire : l’Education Nationale propose des jardins d’enfants pour soulager les classes uniques (France 3 Auvergne-Rhône-Alpes)
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/haute-loire/haute-loire-education-nationale-propose-jardins-enfants

    Dans les plus petites communes de Haute-Loire, il ne subsiste souvent qu’une école à classe unique. Difficile pour les enseignants d’y faire la classe de la maternelle au CM2 pour des enfants de 2 à 11 ans. L’inspection académique propose aux maires de créer des jardins d’enfants

    Les mauvais esprits diront que les économies de postes en maternelle financeront les promesses de Macron de dédoubler les CP et CE1… ou juste une réduction des postes dans un contexte d’économies budgétaires. D’autres esprit chagrins remarqueront, une nouvelle fois, que J.-M. Blanquer, cheville ouvrière des sombres années Darcos… fait du Darcos.

    X. Darcos va supprimer l’école maternelle ? (Sébastien Rome)
    https://blogs.mediapart.fr/sebastien-rome/blog/110708/x-darcos-va-supprimer-l-ecole-maternelle

    Le gouvernement va mettre en place un large plan d’économie dans l’Education nationale en réduisant la scolarité des élèves. Progressivement, les élèves de deux ans puis de trois ans et enfin de quatre ans ne seront plus accueillis à l’école maternelle. Le plan en préparation depuis plusieurs mois à Bercy sera bientôt mis en œuvre. En effet, la Caisse d’allocations familiales de Montpellier vient d’annoncer aux crèches et aux PMI qu’elles devraient s’apprêter à accueillir (ou plutôt garder en leur sein) les enfants de 2/3 ans à la rentrée 2009 puis, à terme, les enfants de 3/4 ans.

    #éducation #école_maternelle #cycle1 #réforme #jardin_d'enfants #privatisation

  • Everything gardens : les villes en transition. Entretien avec #Rob_Hopkins

    Rob Hopkins a initié un mouvement peu connu en France, mais qui a essaimé partout dans le monde. Celui des villes en transition, ou plus simplement de « la Transition ». Le but est de vivre dès maintenant comme s’il n’y avait déjà plus de pétrole. Anticiper la crise climatique pour mieux la stopper. Inventer une société #post-pétrole, une #économie #post-croissance. Pour ce professeur de #permaculture britannique, cela a commencé un jour de 2005 en allant frapper à la porte de ses voisins, à #Totnes, pour qu’ensemble ils construisent cette nouvelle ville. Une réinterprétation de la philosophie punk qu’il a faite sienne : #DIY (do it yourself) ou en français « Si tu n’aimes pas une chose, fais-la toi-même ». Rob Hopkins aime alors citer le souvenir de ce tract #punk trouvé en 1976 : « Voilà trois accords, maintenant tu peux montrer un groupe ». En 2010, il a publié le Manuel de #transition, avec non pas trois accords, mais douze marches pour accéder à la Transition. Aujourd’hui, le réseau comprend 1 170 groupes de Transition au fonctionnement horizontal. Chacun transitionne comme il l’entend : création de #jardins_partagés, #monnaies_locales, #logements accessibles, brasseries, #éco-quartier, lutte contre les #discriminations… Seule exigence : que toutes ces initiatives locales transmettent aux autres leur histoire. Aujourd’hui, Rob Hopkins répand partout cette envie de faire — sans trop se déplacer car il a décidé de ne plus prendre l’avion et il se tient à cet engagement écologique. Il sait adapter son discours pour qu’il touche ses interlocuteurs quels qu’ils soient, à grand renfort d’anecdotes bien choisies, d’un choix des mots pragmatique, mais avec une sincérité et une volonté qui ne peuvent laisser indifférent. S’il veut tant convaincre, c’est que c’est sa seule façon de changer le futur et d’enrayer le changement climatique et la crise sociale.


    http://www.vacarme.org/article3065.html

  • En #Catalogne, une communauté écolo et autogérée ouverte sur le monde
    https://reporterre.net/En-Catalogne-une-communaute-ecolo-et-autogeree-ouverte-sur-le-monde

    Esther Cerro vit ici depuis quinze ans. Elle fait partie des résidents historiques qui ont résisté à l’expulsion du site à l’hiver 2001. Au début des années 2000, un groupe de gens appartenant aux mouvements sociaux cherchaient un site pour préparer une rencontre internationale sur le climat. Ils s’installèrent dans cette ancienne léproserie, désaffectée depuis 40 ans. Une occupation qui déplut au propriétaire, l’hôpital de Sant Pau, qui demanda leur expulsion par la police, afin de transformer les bâtiments en résidences privées pour médecins aisés. Mais les habitants résistèrent lors d’un siège de trois jours, soutenu par plusieurs centaines de Barcelonais. L’affaire fut portée devant les tribunaux et le juge déclara alors que « le #droit_à_la _vie est plus important que le droit à la #propriété ». Cependant, l’acharnement judiciaire a continué. En 2005, le tribunal de première instance de #Barcelone estimait que l’hôpital pouvait récupérer l’utilisation du bâtiment tout en reconnaissant la légitimité du projet en cours, exhortant les deux parties à « trouver un accord ».

    #auto-gestion #habitat #partage #jardins_communautaires

  • Cette carte a été dessinée par #Rébecca_Dautremer pour illustrer le livre (en italien) #Soie de #Alessandro_Baricco, que je suis en train de relire ces jours...


    #cartographie #littérature #visualisation #cartographie_littéraire
    Description du #jardin, en italien:
    «Si decise l’apertura di altre due filande, e Baldabiou fece erigere un chiostro di fianco alla chiesa di Sant’Agnese. Non è chiaro perché, ma lo aveva immaginato rotondo, così ne affidò il progetto a un architetto spagnolo che si chiamava Juan Benitrez, e che godeva di una certa notorietà nel ramo Plazas de Toros».

    Le #livre (mais pas l’édition que je suis en train de lire, évidemment...=:
    #Soie

    Vers 1860, pour sauver les élevages de vers à soie contaminés par une épidémie, Hervé Joncour entreprend quatre expéditions au Japon pour acheter des œufs sains. Entre les monts du Vivarais et le Japon, c’est le choc de deux mondes, une histoire d’amour et de guerre, une alchimie merveilleuse qui tisse le roman de fils impalpables. Des voyages longs et dangereux, des amours impossibles qui se poursuivent sans jamais avoir commencé, des personnages de désirs et de passions, le velours d’une voix, la sacralisation d’un tissu magnifique et sensuel, et la lenteur, la lenteur des saisons et du temps immuable.


    http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio/Soie

  • A Cotonou, l’agriculture urbaine perd du terrain face au béton
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/08/09/a-cotonou-l-agriculture-urbaine-perd-du-terrain-face-au-beton_5170638_3212.h

    Las, l’#agriculture_urbaine perd du terrain sur la ville. De 263 hectares en 1999, elle n’occupe plus que 50 hectares aujourd’hui. En une vingtaine d’années, les zones agricoles urbaines ont été rognées par une urbanisation galopante, au profit d’infrastructures immobilières. A titre d’exemple, les sites maraîchers situés à l’arrière du palais présidentiel de Cotonou ont été accaparés pour y construire des complexes hôteliers. Certains champs ont été repoussés en périphérie des villes et les superficies ont été réduites.

    « Les producteurs vont s’installer ailleurs, ils ont peur de l’#insécurité_foncière qui prévaut à #Cotonou », confirme Pascal Tchékoun, ancien spécialiste en production végétale au Centre régional pour la promotion agricole, l’un des organismes supprimés par les réformes agraires du gouvernement, en novembre 2016. Depuis, le fonctionnaire attend sa réaffectation.

    #maraichage #jardinage #Bénin #urbanisation

  • Le jardin médiéval urbain
    http://www.histoire-pour-tous.fr/dossiers/95-moyen-age/5437-jardin-medieval-urbain.html

    Au Moyen-âge, les villes comportaient souvent des jardins. Mais à quoi servaient-ils ?

    [...]

    Pour une étude des jardins plus modestes détenus par la plus part des citadins, il est utile de se tourner vers les sources textuelles ; comme le Ménagier de Paris, un texte narratif dans lequel est décrit un jardin parisien ; les documents d’archives mentionnant des jardins, les sources archéologiques, et de s’intéresser à la toponymie urbaine.

    [...]

    via https://diasp.eu/posts/5798714

    #moyen-âge #jardin #archéologie #urbanisme #histoire #document

  • Bon je conseille pas forcément le visionnage, mais juste pour remarquer que le reportage tourne en dérision la parisienne qui se fait extorquer de l’argent en accessoire de #jardinage pour récolter trois fraises et trois radis, alors qu’il glorifie le chef trois étoiles qui met les #légumes au centre de ses plats, sans se foutre de la gueule des riches parisien qui vont payer un max pour manger des légumes chics ...

    Mon #Potager A Tout Prix DOC FRENCH - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=OJwSxzWNsqI

  •  ? « Avec la création d’un #jardin, on entre dans une dimension #politique »

    On m’a appris à éliminer, tuer, tout ce qu’on ne garde pas, tout ce qu’on ne cultive pas.

    Je prône une meilleure compréhension du génie naturel. Le jardin c’est l’enclos et le paradis.

    Le jardinier respecte quelque chose qui est un mouvement physique sur le terrain. C’est la raison pour laquelle ce mode de gestion je l’ai appelé le monde en mouvement, il change tout le temps. C’est une co-création avec la nature.

    La première des raisons dans laquelle on peut dire que la planète est un jardin, c’est le brassage planétaire. Historiquement, le tout premier jardin, où l’homme abandonne son nomadisme pour se sédentariser, c’est un petit enclos ou il met à l’intérieur les choses qu’il veut cueillir. Il va importer des moyens techniques qui viennent de plus en plus loin.

    Une population animale et végétale se régule quand cela n’est plus viable. Nous non. Nous accroissons sur la planète sans faire de réflexion, on impose de façon arbitraire.

    C’est toute la différence avec l’architecture car si on l’abandonne elle devient une ruine. Si on abandonne le jardin, il devient une forêt, et c’est bien.

    Une fois encore, éclairant #Gilles_Clément ?

    https://www.franceculture.fr/emissions/les-masterclasses/gilles-clement-avec-la-creation-dun-jardin-entre-dans-une-dimension

    #paysagisme #ecologie #jardin-en-mouvement

  • Le genre urbain

    Derrière la modernité des modes de vie urbains dans les pays occidentaux, l’on serait tenté de penser que la présence des #femmes dans la ville et leurs pratiques spatiales ne diffèrent finalement pas ou peu de celles des hommes ou du moins qu’elles ont accès, si elles le souhaitent, aux différentes ressources de la vie urbaine. Or de nombreuses recherches révèlent que l’on a tendance à occulter les différences de sexe dans l’espace urbain et dans l’expérience que les femmes et les hommes en font. Ainsi, cette indifférenciation n’est qu’apparente et conduit le plus souvent à reproduire les représentations dominantes et des formes de hiérarchisation. Enfin, l’approche par le genre de l’urbain ne se limite pas – loin s’en faut – à la seule question des femmes dans l’espace public, comme en témoigne la diversité des thématiques abordées dans ce dossier.
    Ce numéro des Annales de la recherche urbaine vise donc à analyser les interrelations entre le genre et l’espace urbain, prises dans leurs différentes dimensions. Un premier résultat s’impose à la lecture de ce dossier : ces interrelations sont complexes et invitent à des lectures multicausales et fines des rapports sociaux dans l’espace urbain. Qu’il s’agisse des usages de l’espace, de sa perception ou de son mode de production, l’analyse des espaces urbains au prisme du genre revêt un intérêt (heuristique et pratique) indéniable. Ceci étant, les articles dévoilent comment le genre se combine avec de multiples autres variables (classe sociale, origine ethno-raciale, type d’espace urbain, capital social et culturel, etc.), rendant vaine toute lecture univoque ou simpliste. Aussi, il s’agit d’analyser et de comprendre les rapports sociaux de sexe tels qu’ils se déploient dans l’espace urbain, mais aussi de montrer en quoi l’espace urbain participe – ou pas – à la production et à la reproduction des rapports sociaux de sexe et des normes de genre. Au-delà de la seule description des inégalités, il est question de mettre en lumière les principes et les implications idéologiques, politiques et épistémologiques de cette catégorisation. Afin de rendre compte des logiques complexes qui articulent le genre et la ville, sont analysées une multiplicité de situations et de territoires, centraux ou périphériques, en France et ailleurs (Algérie, Brésil, Colombie, Japon).

    Interroger la vulnérabilité des femmes dans l’espace urbain

    À partir d’une ethnographie visuelle conduite à Medellín, Camilo León-Quijano décrit les contraintes et les formes de contrôle formels et informels (regards, sifflements, harcèlement de rue) qui se mettent en place pour orienter et contrôler les pratiques sociospatiales des femmes dans certains lieux de la ville, notamment les espaces verts ou les transports en commun. La photographie constitue un outil efficace pour rendre compte d’une expérience qui n’est pas toujours objectivée en tant que telle et pour comprendre le rapport genré des acteurs à l’espace. Marie Gilow et Pierre Lannoy, quant à eux, montrent comment les peurs féminines prennent corps dans certains lieux de passage, comment ce sentiment d’insécurité est amplifié par certaines caractéristiques situationnelles et configurations spatiales, qui peuvent susciter des angoisses du fait des impressions sensorielles qu’elles génèrent. Selon eux, outre les agressions sexistes, réelles ou redoutées, l’interprétation que les usagères opèrent de leur environnement tant physique que social révèle aussi les représentations que les femmes ont d’elles-mêmes, et l’intériorisation de l’idée d’une vulnérabilité spécifiquement féminine. Certaines politiques de rénovation urbaine peuvent donc avoir des effets significatifs sur le sentiment de sécurité et sur les usages de l’espace. Même si l’usage féminin des espaces publics urbains reste surtout utilitaire et fonctionnel, alors que les hommes l’utilisent pour y flâner, se rencontrer entre amis et discuter, l’organisation de festivités nocturnes et le réaménagement des parcs et jardins dans plusieurs quartiers de Batna en Algérie décrits par Farida Naceur permettent une (ré)appropriation progressive de ces espaces par les femmes et le développement de nouvelles pratiques urbaines émancipatrices. Pour sa part, Marine Maurin analyse comment les femmes sans abri limitent leur insécurité la nuit en développant des ressources et des stratégies qui vont au-delà du recours aux dispositifs d’assistance. Certaines de ces tactiques dites de « la débrouille » sont communes aux hommes dans la même situation, quand d’autres relèvent d’une adaptation aux contraintes et aux dispositions auxquelles leur sexe les assigne.
    L’introduction du genre dans les études urbaines ne dispense pas d’une réflexion sur la production des catégorisations et de normes de genre et de sexualité. Comme le rappelle l’article de synthèse de Marianne Blidon, le genre n’est pas synonyme de femmes et inclut des catégories comme les gays, les lesbiennes, les queers ou les personnes trans qui troublent la congruence entre sexe, genre et sexualité et questionnent les fondements de l’hétéronormativité des espaces urbains. L’expérience de l’insulte vécue par des lesbiennes interrogées par Sarah Nicaise met en évidence la manière dont sont mobilisés dans l’espace public les principes qui structurent l’ordre du genre et des sexualités quand des femmes ont une présentation de soi qui s’écarte de la norme. Entre gestion du stigmate, évitement et résistance, elle montre quelles sont les conditions sociales d’une opposition aux harcèlements sexué et sexuel qui s’exercent dans les villes. Deux facteurs semblent déterminants : d’une part les ressources détenues et mobilisables par ces femmes homosexuelles, et d’autre part la socialisation et l’appartenance à un collectif contestataire qui met à distance la violence du stigmate et aide à se prémunir de l’infériorisation qu’il génère.
    Ces différents articles nous invitent à réfléchir au sens et aux formes de la vulnérabilité sans la penser comme allant de soi. Ils invitent aussi à déplacer le regard de celles qui subissent le harcèlement de rue, ainsi que des politiques publiques.

    Produire du genre par la socialisation à la mobilité et la conception de dispositifs spatiaux

    À partir de l’exemple de la pratique du vélo, David Sayagh met en lumière des mécanismes comme l’évitement des prises de risque physique ou la possession d’un matériel garantissant une pratique apaisée. Ils conduisent en effet à des différenciations fortes entre les adolescents et les adolescentes et surtout, ils induisent des effets dans le rapport à l’espace et à la mobilité urbaine. Cette approche par les capabilités place les processus d’incorporation de dispositions sexuées au centre de l’analyse.
    Pour autant, si la socialisation à la mobilité joue un rôle dans la différenciation des pratiques urbaines et l’appropriation de l’espace public, ce n’est pas la seule dimension. Julian Devaux et Nicolas Oppenchaim montrent ainsi, à partir d’une comparaison entre commune rurale et commune de zone urbaine sensible, le poids des appartenances sociales et l’effet du lieu de résidence chez les adolescent.es. Les ressources sociales familiales, les stratégies éducatives parentales et la trajectoire scolaire sont déterminantes chez les ruraux, quel que soit leur sexe. Les effets de la stigmatisation et l’appartenance au groupe pèsent plus fortement chez les adolescents de milieu populaire vivant en Zus, de même que la réputation s’avère plus déterminante pour les adolescentes de ces quartiers. C’est d’ailleurs souvent le cas : l’argument du genre masque des enjeux de classe.
    Marion Tillous analyse les arguments qui ont prévalu pour justifier la mise à disposition de wagons de transport dédiés aux femmes à Tokyo et à São Paulo. Dans le premier cas, au début du XXe siècle, il s’agissait d’une demande bien accueillie des classes dominantes qui souhaitaient échapper à la proximité sociale. Dans le second, au début du XXIe siècle, la demande, moins audible et plus controversée, est exprimée par des femmes issues des classes laborieuses qui subissent mobilité contrainte, exploitation économique et harcèlement récurrent. Leur voix ne porte cependant pas et les organisations représentatives sont mises à l’écart des espaces de prise de décision. Or, faire entendre sa voix est déterminant pour favoriser la mise en œuvre de dispositifs de séparation ou inversement pour refuser des formes de mise à l’écart et de ségrégation.
    À partir de l’exemple de l’organisation de la prostitution à Campinas, Diana Helene montre le rôle des économies morales et des processus de catégorisation des identités féminines dans la structuration de l’espace urbain. Ici, la concentration et la relégation en périphérie de la ville des activités prostitutionnelles visent à préserver les femmes dites respectables et les familles du stigmate de « putain ». Des femmes plus âgées contestent toutefois cette mise à l’écart et revendiquent un droit à la centralité, au prix d’une certaine discrétion et d’une défense collective de leurs droits.

    Les politiques publiques à l’épreuve du genre

    On serait tenté là aussi de penser que les politiques publiques ont évolué et donnent une place comparable aux hommes et aux femmes dans la conception des projets, leur nature et leur destination. En effet, face aux injonctions internationales, le gender mainstreaming tend à s’imposer dans la production et la gouvernance urbaines sous différentes formes. En témoignent la signature de la Charte européenne des femmes dans la cité (1990) ou celle de l’Égalité entre les femmes et les hommes dans les politiques locales (2006), la mise en place d’observatoires de l’Égalité femmes/hommes, la parité dans les instances décisionnelles, l’attention en faveur de l’emploi de noms de femmes pour l’appellation des rues, la production de statistiques sexuées, mais aussi le développement de budgets sexués afin de vérifier qui bénéficie des investissements publics, ou encore le soutien de la collectivité à des associations de femmes. Comme l’analyse l’article de Lucile Biarrotte, ces politiques publiques dédiées à l’émancipation des femmes sont le fruit d’intenses échanges d’idées et de pratiques à toutes les échelles. Leur diffusion internationale se réalise souvent à partir d’initiatives locales présentées comme exemplaires. En ébaucher une vue d’ensemble et les mettre en écho permet de mesurer le chemin qu’il reste à parcourir notamment quand ces politiques se réduisent à quelques aménagements – ouverture de crèches, amélioration de l’éclairage public, élargissement des trottoirs pour permettre le passage des poussettes, réfection des trottoirs pour faciliter la marche avec des talons, réservation de places de parking repeintes en rose pour l’occasion dans des zones commerciales… –, qui une fois réalisés permettent de considérer que la case femme étant cochée, l’on est quitte des politiques d’égalité.
    En effet, rares sont les villes qui proposent une approche intégrée de ces questions, à l’image de la ville de Vienne, qui apparaît comme précurseur et fait figure de modèle. Claire Hancock et Marylène Lieber rappellent que cette intégration repose sur cinq fondements : l’utilisation d’une terminologie et d’un langage non sexistes, la collecte et le traitement de données sexuées, la valorisation de l’égal accès aux services municipaux, l’encouragement à une participation paritaire concernant les prises de décision, et la prise en compte d’un égal traitement comme base des politiques publiques. Plusieurs auteures s’accordent pour montrer qu’un des biais de ce rattrapage est parfois de considérer le genre comme une catégorie descriptive. Elles lui reprochent aussi de le réduire à la seule catégorie « femme », catégorie qui est souvent pensée au singulier et appréhendée de manière homogène, voire réifiée ou essentialisée. Pour ces raisons, le bilan de ces politiques n’est pas toujours à la hauteur des attentes en termes d’égalité.
    Si la mixité sociale figure parmi les credo maintes fois répétés sinon explicités des politiques urbaines, la mixité entre les hommes et les femmes demeure un impensé dans bien des cas, comme le soulignent nombre de chercheurs. Dans ces conditions, on peut s’interroger sur la manière dont l’organisation spatiale telle qu’elle est produite par les politiques d’aménagement prend en compte la question du genre, et en particulier les discriminations liées au sexe ou, au contraire, contribue à « assigner » des places à chacun, sans y prendre garde. À ce propos, Élise Vinet, Cynthia Cadel et Arnaud Beal questionnent les vertus de la mixité sociale, telle qu’elle est valorisée et développée actuellement dans nombre de quartiers d’habitat social français, et ses effets en termes de rapport sociaux de sexe. Bien souvent, cela se traduit par le régime de la coprésence, ce qui ne suffit pas à la réalisation d’objectifs souvent ambitieux en matière d’interactions sociales. Il convient donc, selon eux, de ne pas jouer la carte d’une catégorie d’habitants – les femmes des milieux populaires ou les classes moyennes – au détriment d’une autre – les hommes des milieux populaires ou plus largement les classes populaires –, mais de reconnaître la légitimité de tou.te.s les habitant.e.s à occuper l’espace résidentiel. Légitimité qui inclut également les jeunes hommes perçus comme « indésirables », ou plus largement pensés comme les « causes » des problèmes (sécuritaires, égalitaires, sociaux, etc.) relatifs à l’espace public, alors même qu’ils en sont les « révélateurs ».
    L’étude ethnographique conduite sur les plages urbaines de la zone sud de Rio par Claire Brisson va dans le même sens. Elle analyse ainsi les exemples de concordance entre masculinité racialisée prescrite dans et par les médias et masculinité de protestation de certains jeunes hommes noirs issus de milieux populaires. Elle montre que ces performances de la masculinité doivent être situées – inscrites dans un lieu –, car les masculinités sont ancrées physiquement et socialement dans l’espace. Les usages urbains de la plage révèlent donc une multiplicité d’identités qui ne s’accordent pas nécessairement les unes aux autres et qui imposent de ne pas réifier des catégorisations pouvant s’avérer stigmatisantes.
    Au final, le genre est un système de bicatégorisation hiérarchisée entre les sexes (hommes/femmes) et entre les valeurs et les représentations qui leur sont associées (masculin/féminin). Le genre est donc à la fois une construction sociale, un processus relationnel et un rapport de pouvoir qui s’intrique avec d’autres. Dans ces conditions, produire une analyse au prisme du genre ne doit pas s’accompagner d’une cécité à d’autres rapports de domination enfermant ainsi dans un faux dilemme entre antiracisme et antisexisme, pour reprendre le titre de l’article de Claire Hancock et Marylène Lieber. Ce dossier nous invite par conséquent à considérer les femmes – et les hommes – dans leur diversité, sans leur assigner de rôle a priori, mais également à s’assurer qu’elles – et ils – ne sont pas instrumentalisées à l’encontre d’autres publics. Dans cette perspective, la prise en compte du genre et son intégration aux politiques publiques devient un levier d’action qui peut rendre effectif le droit à la ville.

    Virginie Bathellier, Marianne Blidon,
    Marie-Flore Mattei, Bertrand Vallet
    Sommaire

    Marianne Blidon : Genre et ville, une réflexion à poursuivre

    Claire Hancock, Marylène Lieber : Refuser le faux dilemme entre antisexisme et antiracisme
    Penser la #ville_inclusive

    Lucile Biarrotte : Féminismes et aménagement : influences et ambiguïtés
    La diffusion internationale d’initiatives d’urbanisme dédiées à l’#émancipation
    des femmes

    Marie Gilow et Pierre Lannoy : L’#anxiété urbaine et ses espaces
    Expériences de femmes bruxelloises

    Julian Devaux et Nicolas Oppenchaim : La socialisation à la #mobilité n’est-elle qu’une question de genre ?
    L’exemple des adolescents de catégories populaires du rural et de zones urbaines sensibles

    Élise Vinet, Cynthia Cadel et Arnaud Beal : Ressentis stigmatiques et résistances de certains jeunes #hommes « indésirables »

    Sarah Nicaise : #Stigmatisation et pratiques urbaines
    Une expérience partagée par des femmes homosexuelles dans les espaces publics

    Marion Tillous : Des #voitures de #métro pour les femmes
    De #Tokyo à #São_Paulo, enjeux et controverses d’un #espace_réservé

    Claire Brisson : Masculinité(s) noire(s)
    Géographies d’un stigmate sur la #plage d’#Ipanema

    Farida Naceur : Des femmes dans l’#espace_public
    #Places et #jardins à #Batna

    Camilo León-Quijano : Une ethnographie visuelle du genre à #Medellín
    #Photographie et #pratiques_urbaines

    David Sayagh : Construction sociospatiale de capabilités sexuées aux pratiques urbaines du #vélo

    Marine Maurin : Femmes #sans-abri : vivre la ville la #nuit
    Représentations et pratiques

    Diana Helene : L’invention du #Jardim_Itatinga et la #ségrégation urbaine de la #prostitution


    http://www.annalesdelarechercheurbaine.fr/le-genre-urbain-r91.html
    #revue #genre #villes #urban_matter #aménagement_du_territoire #urbanisme #homosexualité #LGBT #féminisme

  • Une filiale de #LVMH est visée par une plainte pour vols
    https://www.mediapart.fr/journal/france/250617/une-filiale-de-lvmh-est-visee-par-une-plainte-pour-vols

    Le petit train du #Jardin_d'Acclimatation © DR La société Le Jardin d’acclimatation, filiale de LVMH, est accusée par un forain d’avoir mis la main illégalement sur ses manèges, d’une valeur de 4,5 millions d’euros.

    #France #Arnault #Bois_de_Boulogne #Jamet #paris #Sacreste

  • Hundreds of years later, plants domesticated by ancient civilizations still dominate in the Amazon | Science | AAAS
    http://www.sciencemag.org/news/2017/03/hundreds-years-later-plants-domesticated-ancient-civilizations-still-dom

    After Europeans brought smallpox and other highly infectious diseases to the Amazon in the 15th and 16th centuries, millions of native people died and much of their civilization was wiped out. But it didn’t disappear entirely. Left behind was a verdant, leafy legacy in the untold numbers of palms and other trees that had been cultivated across the Amazon. Now, researchers report that Pre-Columbian peoples had a significant impact on Amazonian forest diversity by making their favorite species much more common.

    The findings “contribute to an emerging consensus that Pre-Colombians altered most of the Amazon,” says Joe Wright, an ecologist with the Smithsonian Tropical Research Institute in Panama City, who was not involved in the research.

    #amazonie #forêt #peuples_premiers #permaculture #jardin-forêt #horticulture

  • Rohohoho j’ai enfin ça entre les mains !


    https://www.bountifulgardens.org/products/BEA-0370

    How to Grow a Complete Diet in Less Than 1000 Square Feet

    Using the techniques described in How to Grow More Vegetables..., this book will help you explore your nutritional needs and then design and produce a complete vegetarian diet in as little as 700 square feet. Loaded with charts, annotated bibliographies, step-by-step instructions, and even cut-out slide rules for the calculations. You’re invited to participate in this bold, new cutting-edge of Biointensive development and research.

    Y a plus qu’à voir ce que ça peut donner sous nos climats et du coup la surface minimale pour avoir une #alimentation complète !

    #jardinage #bio-intensive

    poke @koldobika :)

    • Donc sur le principe de « How to grow more vegetables... » l’auteur regarde pour chaque nutriment, les plantes qui en contienne, et si pour produire le nutriment en question, la surface nécessaire n’est pas trop importante, et si la quantité à ingurgiter est raisonnable.

      Les nutriments dont il existe peu de plantes potagères qui remplissent chacun des critères :

      – Graisse
      – Acide Linoleic
      – Vitamine A
      – Iodine
      (Et 14 autres nutriments dont il existe peu de végétaux efficients en surface pour se les procurer)

      Et la liste de productions végétales qui sont efficientes pour cet ensemble de 18 « nutriments critiques »

      Collard (chou frisé ?), feuille et tige
      – Noisette
      – Ail
      – Poireaux
      – Onions
      – Persil
      – Panais
      – Patates
      – Cacahuètes
      – Soja
      – Tournesol
      – Patates douces
      – Navets (feuilles et racine)
      – Blé

      Bon je vais arracher mes plants de tomates moi...

    • j’imagine que les déchets organiques produit par un humain devraient permettre de fertiliser un potager intensif

      ben non, d’une part car on ne rejette qu’une partie de ce qu’on consomme, le reste étant utilisé par notre métabolisme, d’autre part car les déchets organiques produits par un humain contiennent trop d’azote et pas assez de carbone et doivent de ce fait être équilibrés par un apport de carbone pour nourrir les microbiotes du sol. D’où les carbon crops de la biointensive.
      Mais j’imagine que ces données sont valables pour ceux qui disposent de sources non limitantes de matière organique ligneuse en dehors de leur potager.

    • Ah oui j’ai retrouvé mon scénario, c’était dans le cas de toilettes sèches + pipi dans le potager, donc effectivement la source carbonée vient de l’extérieur, mais on est assuré d’avoir une source carbonée car même si on en produit pas sur place, on se débrouille pour en avoir assez pour ses déchets de toilettes.

    • Selon Duhon, les calories sont le premier facteur limitant, dans le sens où c’est le seul nutriment critique pour lequel il n’existe pas de production à la fois efficace en poids ou surface. La patate est efficace en surface, mais pas en poids pour les hommes.

      Intéressant, on ne peut pas mettre juste « plus » de quelque chose pour passer d’une production autosuffisante pour une femme à une prod pour un homme. C’est justement à cause du point soulevé juste avant. Ça ferait trop ingurgiter (de patate ou panais) à un homme pour obtenir les calories supplémentaires. Il estime du coup qu’un augmentation de 10% de calories se traduit par une augmentation de 20-30% de surface. J’imagine que pour le régime de base pour une femme, il a mis un maximum de production efficace en surface, en chargeant jusqu’au maximum la quantité à manger. Mais du coup pas de miracle, y a plus trop de marge pour augmenter les calories !

      Du coup l’ « oublie » du maïs est d’autant plus bizarre, ça me semble quand même pas mal au niveau compromis quantité/surface. Sûrement une histoire de tuning fin de certains nutriments ? J’espèce que le point sera abordé mais pas trop sûr...

    • Il donne brièvement une méthode pour calculer ses besoins caloriques (bon ça date de 85, je ne sais pas s’il y a eu des évolutions depuis), et indépendamment du poids le coefficient multiplicateur n’est pas le même pour les hommes et les femmes, ce qui j’imagine correspond plus à un métabolisme différent ?

    • Ces coefficients multiplicateurs ne tombent pas du ciel, ils sont fait par des scientifiques qui baignent dans la culture patriarcale.
      Si les indices étaient vraiment calculés en fonction des besoins réels des personnes on aurait des indications spéciales pour les périodes menstruels, la puberté des filles, la ménopause, les périodes d’ovultation, les grossesses...

    • La rationalisation pointilleuse des cultures est un truc qui me sidère.
      Je veux bien que 90% des maraîchers et jardiniers soient meilleurs que moi. Mais vu le nombre d’aléa qui arrivent sur une ferme, je ne vois même pas l’intérêt (ou disons même plus, car un jour, j’y ai cru) de faire des calculs avec ce niveau de précision.
      La surproduction et le gâchis est inhérente au vivant, et ne donnerai pas une seconde de plus à optimiser les choses au delà du raisonnable.

      Les aléas sont incalculables et bien qu’on puisse en corriger une partie (nivellement du sol, drainage, irrigation automatique et de précision, semi précis, lutte contre les ravageurs) et y en a qui « surviennent » (météo, indisponibilité de la force de travail, le niveau d’humidité du sol…). Et trop optimiser c’est faire le jeu de la concurrence, ça va plus loin que le « travail bien fait ». Donc pour moi, c’est NON.

      Et je pense qu’il faut avoir lu ça avant d’aborder ce type d’ouvrage :
      http://www.soltner.fr

  • Youpi j’ai enfin planté mes #tomates \o/

    Qui qu’a planté des tomates par ici ? Combien, quelles variétés, quelles façon de les attacher, quel espacement ?

    Je suis toujours aussi surpris de voir la distance de plantation très serrée dans les jardins ouvriers de mon coin. Ils mettent des tomates déterminées, et je pense qu’ils doivent asperger assez souvent de bouillie bordelaise

    #jardinage #potager @koldobika @odilon @rastapopoulos et qui d’autre ?

    • Commencé à planter début mai et mis les pieds restant le we dernier : noire de Russie, noire de Crimée, cœur de bœuf et joie de la table et comme tomates cerises des black cherry :) Pareil pour les concombres, courges et courgettes. Semé aussi des haricots qui commencent à sortir.

    • Oh moi j’ai juste planté 3 pieds dans des pots sur ma terrasse là, et pour la première fois 2 pieds en pleine « terre » dans la partie terrain-vague-parties-communes (pas à moi quoi), sachant que c’est un mélange immonde de 50% de terre-poussière et 50% de gravats, en gros. Mais j’ai mélangé du terreau aussi et ça fait maintenant plusieurs années que j’y enterre les déchets végétaux, donc le ratio est un peu mieux. (J’y ai un avocatier de deux ans maintenant qui fait plus de 3m maintenant.)

      À la guerre comme à la guerre en milieu urbain, mais bon je pourrais faire beaucoup mieux si j’y passais vraiment du temps.

    • @rastapopoulos Il doit y avoir un sacré micro-climat pour que ton avocatier passe les hivers. Bon je veux pas être rabat-joie mais il faut deux variétés différentes pour la pollinisation il me semble.

      Si tu fais surtout dans des pots, il y a les nouvelles variétés de tomates naines qui peuvent être pas mal (pas testé, j’en ai une en godet pour le moment). En gros les pieds sont compacts, mais ça continu de produire toute la saison (pas comme les déterminées ou les anciennes naines qui sont compactes mais qui balancent toutes les tomates en une fois). Les variétés sont décrites ici : http://www.craiglehoullier.com/projectreleases sûrement moyen d’acheter des graines en Europe, mais je me suis pas trop penché dessus.

    • Moi je me suis pas pressé, j’avais envie d’avoir des plants le moins étiolés possible alors je les ai semés mi mars et je les ai rapidement laissés dehors jour et nuit pour qu’ils soient plus costauds. Le froid de la nuit faisant son effet ils sont moins grands que d’autres années où ils avaient grandi plus au chaud, du coup je les planterai d’ici 3-4 semaines je pense.
      On risque d’avoir un été orageux d’après plusieurs modèles, donc plus ils sont plantés tard mieux ils résisteront au mildiou.

    • Cette année je suis content mes plants sont assez jolis, faut que je prenne une photo de ceux qui me restent. Carole Deppe les commencent assez tard, 5 semaines avant de planter, elle dit que des petits plants reprennent mieux. En général les miens sont assez petits parce que je prends du retard pour les semer.

      Oui le panais j’y ai pensé, mais je suis pas assez préparé pour gérer la culture après le semi je crois. Peut être si je peux les semer en godet ou motte. Sinon je vais essayer de créer un chervis à grosses racines, ça sera plus simple :)

    • Les panais c’est vraiment pas compliqué, la phase critique c’est quand ils sont petits, après justement dès qu’ils atteignent 10-12 cm et que les racines accèdent à du frais ça demande quasiment zéro soin. Ici l’automne dernier très jolie récolte, malgré la sécheresse estivale qu’ils se sont bouffés. Dans du limon alluvial ça marcherait encore mieux. Et puis c’est une calorie crop qui a le bon goût de ne pas bouffer d’azote contrairement au poireau et à la patate.

  • Le #Libre expliqué aux jardiniers
    https://framablog.org/2017/04/14/le-libre-explique-aux-jardiniers

    Parler du Libre est plus compliqué qu’il n’y parait : nous n’avons souvent que quelques minutes pour expliquer à la fois en quoi consiste la conception d’un logiciel libre… … et pourquoi celle-ci diffère de l’industrie « conventionnelle », mais aussi quelle est … Lire la suite­­

    #Dégooglisons_Internet #G.A.F.A.M. #Internet_et_société #Libertés_Numériques #OGM #tomate #Windows

    • Il semble s’agir d’un travail de rhétorique pour trouver de nouvelles manières de parler du « LIBRE » à des personnes non informaticiennes.
      C’est une recherche régulière chez les libristes de trouver comment expliquer le libre sans rentrer dans les vrais sujets qu’il englobe : philosophie, droit…
      Travailler son argumentaire, les témoins de Jéhovah font ça aussi.

  • Partager, par Hervé Brunon
    http://www.vacarme.org/article3014.html

    La question des #communs a pris une singulière actualité depuis une quarantaine d’années, et notamment le fameux article du sociobiologiste Garrett Hardin (« The Tragedy of the Commons », Science, 1968), objet d’une longue polémique. Nos utopies y trouvent un horizon pour repenser le vivre ensemble. Vacarme a souvent fait écho aux débats que suscite cette notion (voir par exemple « L’anti-recette des biens communs », Vacarme 56, été 2011), dont l’un des fondements imaginaires tient dans les droits d’usage que depuis le Moyen Âge, les populations villageoises avaient l’habitude d’utiliser sur les « communs » (en anglais commons) ou « terres communes » (common lands), pour la chasse, la pâture mais aussi, dans certains cas, les cultures vivrières. Or, cette question croise aussi celle des jardins dans leurs dimensions politiques et écologiques que cette chronique explore.

    Cahier / #Fronts, #Feuilletons, #Écologie, #Biens_communs, #Environnement, #Cultiver_notre_jardin, #Jardins

  • Suite de ma plantation de porte-greffes pour #greffage de #fruitiers.

    J’ai choisi d’utiliser une seule technique de greffe appelée « greffe pendule » :
    http://www.greffer.net/?p=695

    Une greffe facile à faire, pas trop besoin d’avoir le porte greffe et le greffon de la même longueur ou de la même coupe. Ça a plutôt bien marché pour les cerisiers, néfliers, poiriers, pommiers. Pour l’instant échec pour les mûriers et les cognassiers. Les pruniers ont l’air de bien démarrer, j’attends un peu pour crier victoire.

    https://framapic.org/YOoxWoXc0f84/yrqmB5fBlJld.JPG

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    Des trucs chouettes comme un néflier sans pépins, des pommes à la chair rouge, des hybrides d’espèces

    Autre truc sympa à faire, greffer les anciens arbres, les mauvaises variétés, ou les sauvageons. Ici un prunier qui avait très bien poussé tout seul, que j’ai greffé en couronne avec trois variétés.

    https://framapic.org/jI2JGxpzsmuL/MBagrJlPutR7.JPG

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    Pour les épisodes précédents : #jardin_de_nico