• Semences de liberté. Préparer le terrain pour l’abolition à #Durham, #Caroline_du_Nord

    Ce texte passe en revue les caractéristiques principales d’une expérience de jardins ouvriers menée à Durham, en Caroline du Nord pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes. Le jardin, l’acte de #jardiner sont envisagés comme des techniques de justice transformatrice : se rassembler, entrer en contact les unes avec les autres, cultiver de quoi se nourrir, sentir la terre et les histoires de violence qui la précèdent, se donner les moyens d’y faire pousser autres choses. Toutes ces pratiques interrelient l’histoire, la communauté et les conditions matérielles d’existence pour faire exister la #justice sous la forme de plantes qui poussent, là même où, selon les mots d’Audre Lorde, « nous n’étions pas censées survivre ».

    https://www.cairn.info/revue-multitudes-2022-3-page-121.htm
    #justice_transformatrice #jardinage #jardins_ouvriers #jardins_partagés #violence

  • Une enquête sur les usages populaires du Jardin Levat
    https://www.primitivi.org/Une-enquete-radiophonique-sur-les-usages-populaires-du-jardin-Levat

    Depuis plusieurs années, à la faveur de l’ouverture du Jardin Levat, les habitants du quartier de la Belle de Mai à Marseille ont renoué un dialogue avec la terre, et sont venus y enraciner une part d’eux-mêmes. Ce documentaire sonore de Gaël Marsaud et Joachim Gatti est une immersion dans l’intimité de ce jardin. Durée : 55 min. Source : Primitivi

    https://www.mixcloud.com/Jardin_Levat/jardin-levat

  • Une enquête sur les usages populaires du Jardin Levat, Gaël Marsaud et Joachim Gatti | Mixcloud
    https://www.mixcloud.com/Jardin_Levat/jardin-levat


    Depuis plusieurs années, à la faveur de l’ouverture du Jardin Levat, les habitants du quartier de la Belle de Mai à #Marseille ont renoué un dialogue avec la terre, et sont venus y enraciner une part d’eux-mêmes.

  • Bulldozer contre têtes de pioches : les jardins familiaux de Tourcoing sèment la tourmente Brianne Cousin
    Malgré une pétition qui a recueilli plus de 36 000 signatures, les jardins familiaux de la rue des Martyrs, à Tourcoing, restent inaccessibles depuis septembre 2021. Dans un rétropédalage en règle, la mairie de la ville vient de renoncer à la vente du terrain. Entre guéguerre associative et histoire de gros sous, le sort des 14 000 mètres carrés de parcelles semble pourtant loin d’être scellé.


    En septembre 2021, les jardiniers de la rue des Martyrs ont vu un bulldozer débarquer sur leur terrain. Ils ont été priés de quitter les lieux. Photo : N.K

    « Ça fait 48 ans que je vis ici », raconte Fatma d’une voix calme, enfoncée dans son fauteuil, un mug à la main. Dans sa petite maison, au nord de Tourcoing, flotte une odeur de café chaud. Sur le canapé, un gros chat sommeille. On aperçoit un petit coin d’herbe par la fenêtre, et quelques arbres. « Ce sont des figuiers, sourit-t-elle, pas peu fière. J’ai aussi un abricotier et un noyer ! »
    Lorsqu’elle a emménagé avec son mari Slimane, il y a 48 ans, « c’était la campagne. Il y avait des champs de pommes de terres, de betteraves, de maïs. On avait deux fermes près de chez nous. Et c’est tout. » Puis, la promenade de Flandres et sa flopée de magasins ont débarqué au coin de sa rue, en 2017. « Ça nous a fait un coup, on ne pouvait rien y faire ! Avant, on avait la nature, aujourd’hui, on a Kiabi et Leroy Merlin ». Seule consolation pour Fatma et Slimane, les jardins familiaux de la rue des Martyrs, situés juste en face de leur maison. « Mon mari a eu un jardin pendant 30 ans, se remémore-t-elle, avec nostalgie. C’est le patrimoine du quartier. » 
     
    Quand nous rencontrons Fatma, en janvier 2022, les 14 000 mètres carrés de jardins familiaux de la rue des Martyrs sont inaccessibles. Un gros cadenas et de larges chaînes enserrent l’entrée.Certains en ont profité pour jeter leurs déchets par-dessus les grilles. Un matelas a pris possession d’une parcelle de terrain et gît, inerte, sous la pluie.

    Quelques mois plus tôt, début septembre 2021, Fatma et la cinquantaine de jardiniers amateurs qui cultivaient des légumes rue des Martyrs ont assisté, impuissants, à l’arrivée d’un bulldozer. Les grilles ont été scellées ; les habitants priés de quitter les lieux. « Ça faisait bientôt neuf ans que j’avais mes jardins. Au début du mois d’août, on a appris qu’on devait partir », se désole Cathy Vandamme, ancienne jardinière. « C’est vraiment dégueulasse !, renchérit son compagnon Guy Lemaire. Ils nous ont vraiment pris de court ! Ils nous ont virés comme des malpropres… » À l’origine de l’expulsion : un conflit vieux de dix ans, où s’entremêlent guéguerre associative et histoires de gros sous.


    Une cinquantaine de jardiniers amateurs cultivaient fruits et légumes dans les jardins familiaux de la rue des Martyrs. Photo : L.K

    La suite en activant le mode lecture de Firefox  : https://www.mediacites.fr/enquete/lille/2022/03/11/bulldozer-contre-tetes-de-pioches-les-jardins-familiaux-de-tourcoing-seme

    #Tourcoing #jardins_familiaux #associations #jardin #écologie #agriculture #france #jardinage #potager #urbanisme #agriculture_urbaine

    • #Lille Bois-Blancs : 400 familles de la cité des Aviateurs de nouveau poussées au départ Brianne Cousin
      Le documentaire Derrière les arbres donne la parole aux habitants de la cité des Aviateurs, implantée dans le quartier de Bois-Blancs, à Lille. Transportées depuis Saint-Sauveur dans les années 1960, 400 familles sont de nouveau poussées à l’exode par un vaste programme de renouvellement urbain.

      « C’est un quartier vachement vivant, convivial. » Brigitte Sulkowski habite la cité des Aviateurs, à Bois-Blancs, dans l’ouest lillois, depuis 1963. En décembre 2019, quelques jours avant Noël, elle apprend que son logement va être détruit. « On a tous nos souvenirs dans ce quartier. C’est une île dans Lille », confie-t-elle quelques mois plus tard. Ce coup de massue affecte aussi Fatima El Mizmizi, François Coliche ou encore Myriam Tigroudja, tous habitants du même quartier, qui ont accepté de livrer leur témoignage dans le documentaire Derrière les arbres https://auxboisblancs.fr/derriere-les-arbres , co-réalisé par Marc Duport et Christophe Giffard et diffusé mardi 8 mars au cinéma l’Univers, à Lille.


      Portrait d’une résidente de la cité des Aviateurs, dans le quartier Bois-Blancs, à Lille. Photo : Guillaume Cortade

      « Ce qui m’a donné envie de faire ce documentaire, ce sont les mots de Martine Aubry dans “Martine Aubry, la dame de Lille”www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/58548_1 , explique Marc Duport. C’est une réponse du peuple à la maire de la ville. » Dans cet autre documentaire, dont un extrait est d’ailleurs repris dans Derrière les arbres, la maire de Lille s’exprime sur la transformation du quartier de Bois-Blancs après l’implantation de l’incubateur de start-ups EuraTechnologies, en 2009 : « Il reste un micro-quartier qui pose problème, c’est le quartier des Aviateurs, un quartier d’habitat social. Et donc nous avons acquis le bout de cette presqu’île avec un promoteur social, et on va refaire du privé dans ce qui est aujourd’hui uniquement social. »

      « On fait tâche avec EuraTechnologies »
      Les 352 logements de la cité des Aviateurs ont vu le jour en 1960, pour reloger les habitants des anciennes courées de Saint-Sauveur, devenues insalubres. À l’époque, le quartier de Bois-Blancs abrite des ouvriers d’anciennes filatures — fermées depuis. Aujourd’hui, les habitants du quartier vivent la même histoire. « Tous les bâtiments des Aviateurs qui ne seront pas déconstruits feront l’objet d’une rénovation complète. L’ensemble des locataires actuels seront relogés avant le démarrage des travaux », explique la Métropole européenne de Lille (MEL) dans son dossier de concertation https://participation.lillemetropole.fr/uploads/decidim/attachment/file/1320/220308_Dossier_concertation-VERSION_COMPLETE.pdf . Soit 387 familles, selon les réalisateurs du documentaire.
      Demain, . . . . .


      Vue d’une rue entre deux barres HLM de la cité des Aviateurs, à Bois-Blancs (Lille). Photo : Guillaume Cortade

      La suite en activant le mode lecture de Firefox  : https://www.mediacites.fr/mediacites-a-vu-pour-vous/lille/2022/03/09/bois-blancs-400-familles-de-la-cite-des-aviateurs-de-nouveau-poussees-a-l

      #logement #inégalités #gentrification #urbanisme #expulsion #france #racisme #bobos #ps #lille #martine_aubry #MEL

    • Condamnation à l’unanimité pour le nouveau Palais de Justice de Lille Jacques Trentesaux
      Magistrats, avocats, greffiers crient à la catastrophe lorsqu’ils évoquent le futur bâtiment du tribunal judiciaire de Lille. En pointe dans ce combat, la bâtonnière du Barreau de Lille, Marie-Christine Dutat, nous explique les raisons de cette fronde.


      Marie-Christine Dutat, bâtonnière de l’Ordre des avocats de Lille, est vent debout contre le nouveau Palais de Justice. Image : OMA / ArtefactoryLab
      Les protestations prennent une ampleur inédite à propos du nouveau Palais de justice qui doit être construit à la lisière entre Lille et La Madeleine. Celles-ci sont sont très anciennes, mais on a l’impression que rien ne bouge alors que les travaux doivent normalement débuter en mai.
      Ce n’est pas qu’une impression ! En 2017, déjà, une pétition circulait pour critiquer le sous-dimensionnement du bâtiment. On nous avait alors promis une concertation mais rien n’est venu jusqu’en 2021. Et puis, on s’est aperçu qu’en plus du problème de la trop petite taille, le bâtiment prévoyait une séparation entre les magistrats et les justiciables. Ces derniers seraient reçus dans des salles d’audience partagées et anonymes. Ceci déshumanise la justice. Tous les professionnels de justice sont unis pour s’opposer au nouveau Palais de justice tel qu’il a été conçu. 

      Comment expliquer cette inadéquation architecturale ?
      Le souci est qu’on donne aux architectes le soin de concevoir des bâtiments alors qu’ils ne connaissent pas la réalité de nos métiers. Il y a aussi une recherche d’économies : le nouveau bâtiment prévoit par exemple 60 postes de magistrats supplémentaires, alors qu’on sait qu’il en manque beaucoup plus . Pour ce qui est des avocats, on nous a tout d’abord attribué 80 m2, puis 110 m2, alors qu’on dispose de 395 m2 aujourd’hui… C’est nettement insuffisant, ne serait-ce que parce que nous jouons un rôle d’auxiliaires de justice en tenant des permanences gratuites d’accès au droit. 
       


      Vue extérieure du nouveau Palais de justice de Lille. Image : OMA / ArtefactoryLab

      Pourtant, le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, est avocat. Il devrait être sensible aux conditions de travail de ses pairs…
      Je l’ai eu au téléphone et il nous a accordé 30 m2 de plus. Cela montre un degré de sensibilité très relat
      . . . . .

      La suite en activant le mode lecture de Firefox : https://www.mediacites.fr/interview/lille/2022/03/10/condamnation-a-lunanimite-pour-le-nouveau-palais-de-justice-de-lille

      #privatisation de la #justice en cours #travaux_inutiles #gaspillages #des_grands_projets..._inutiles_ #france

  • Pacte avec les doryphores | 1+1=salade ?
    https://madeinearth.wordpress.com/2021/07/28/pacte-avec-les-doryphores

    Pacte avec les doryphores

    Extrait traduit par mes soins du livre « Landrace Gardening » de Joseph Lofthouse :

    Les doryphores ne s’en prennent pas à mes pommes de terres, même si tous les deux sont communs dans mon jardin. Ces insectes vivent dans mon jardin tout au long de l’année. Je peux donc conclure un pacte sur plusieurs années avec eux. Je peux influer à la fois sur leurs gènes et sur leur culture. Mon contrat avec les doryphores se présente à peu près sous cette forme :

    – Je n’utiliserai aucun poison dans mon jardin, et je n’harcèlerai aucun doryphore lié par ce pacte.

    – Les doryphores peuvent manger les morelles vertes (solanum physalifolium) sauvages qui poussent spontanément dans mon jardin. Je ne toucherai pas les doryphores qui mangent uniquement ces plantes.

    – Je laisserai cette plante sauvage pousser à certains endroits de mon jardin.

    – Les doryphores trouvés sur une plante cultivée seront écrasés.

    – Chaque plante cultivée qui attire de manière répétée des doryphores sera enlevée.

    C’est en substance le contenu du pacte. Les doryphores mangent les mauvaises herbes. Ils laissent les légumes tranquilles. Cette stratégie ne pourrait pas fonctionner avec des insectes apportés par le vent. Elle marche avec les insectes qui vivent là toute l’année.

    Une maman doryphore à tendance à pondre sur la même espèce que celle sur laquelle elle est née. Cela fait partie de la culture doryphore mentionnée précédemment. Les bébés doryphores grandissent et font ce qu’ils ont appris de leur mère. Il y a peut être une composante génétique qui s’auto-renforce car les doryphores ont tendance à préférer les mauvaises herbes du genre Solanum. Ceux qui mangent les légumes ont moins de chance de se reproduire.

    Parfois, un plant de tomate ou de pomme de terre en particulier se fait envahir de manière répétée. Les doryphores responsables et la plante sont éliminés. Je ne veux pas faire pousser de légumes qui produisent des odeurs ou des textures qui désoriente les doryphores et brouille les termes du pacte. Je ne veux pas élever une génération de doryphore qui trouve les plantes cultivée à leur goût. Je fais de la sélection génétique sur les doryphores et sur les plantes, les encourageant à coexister pacifiquement.

    #permaculture #plant_breeding #jardinage #potager

  • On n’a pas signalé ces deux captations d’interventions d’Aude Vidal sur son livre sur Égologie, dont une très longue par @latelierpaysan ici présent !

    Aude VIDAL - ÉGOLOGIE : écologie, individualisme et course au bonheur
    https://www.youtube.com/watch?v=ouEdpD9w5x0

    L’Atelier paysan s’attaque à l’autonomie technique des paysan-nes en leur proposant une alternative concrète : les former à autoconstruire leur matériel agricole.
    Est-ce suffisant pour enrayer l’industrie de la machine, qui impose de remplacer les paysan- nes par des robots, des drones, des capteurs informatiques ?
    Quelles sont les conséquences de ces « solutions technologiques » pour les communautés paysannes, pour l’environnement, pour le modèle alimentaire ?

    Aude Vidal nous parle ici des « alternatives », dans la suite de son ouvrage Egologie : les
    expérimentations écologistes sont-elles le laboratoire d’innovations sociales plus
    respectueuses de l’être humain et de son milieu ? ou accompagnent-elle un recul sur soi et ce sur quoi il est encore possible d’avoir prise dans un contexte de dépossession démocratique et économique ?

    Une belle manière pour l’Atelier paysan de questionner la limite des alternatives : l’expansion de pratiques alternatives peut-elle provoquer de la transformation sociale ? Les pratiques sociales parviennent-elles à infléchir les rapports sociaux ?
    A l’Atelier paysan, dont l’activité centrale est de proposer des alternatives concrètes et immédiates aux paysannes et paysans, nous pensons que non. Nous avons l’intuition qu’il nous faut dans le même temps tenter d’exercer un rapport de force avec les dominants (pour nous l’industrie de la machine et la techno-science).

    Et une autre plus récente :
    https://www.youtube.com/watch?v=lxqPsK2mkAY

    #Aude_Vidal #écologie #politique #écologie_politique #individualisme #libéralisme #bien-être #développement_personnel

    • Égologie. Écologie, individualisme et course au bonheur

      #Développement_personnel, habitats groupés, jardins partagés... : face au désastre capitaliste, l’écologie se présente comme une réponse globale et positive, un changement de rapport au monde appuyé par des gestes au quotidien. Comme dans la fable du colibri, « chacun fait sa part ».
      Mais en considérant la société comme un agrégat d’individus, et le changement social comme une somme de gestes individuels, cette vision de l’écologie ne succombe-t-elle pas à la logique libérale dominante, signant le triomphe de l’individualisme ?

      http://www.lemondealenvers.lautre.net/livres/egologie.html

      #livre

      #souveraineté_alimentaire #liberté_individuelle #alternatives #Nicolas_Marquis #capitalisme #jardins_partagés #classes_sociales #jardinage #justice_environnementale #dépolitisation #égologie

    • Du bien-être au marché du malaise. La société du développement personnel

      Des ouvrages qui prétendent nous aider dans notre développement personnel, à « être nous-mêmes » ou à « bien communiquer », et des individus qui déclarent que ces lectures ont « changé leur vie » : voilà la source de l’étonnement dont ce livre est le résultat. Comment comprendre ce phénomène ? Comment est-il possible que tant de personnes puissent trouver du sens au monde si particulier du « développement personnel », au point d’en ressentir des effets concrets ?

      Nicolas Marquis prend au sérieux cette expérience de lecture, en cherchant à comprendre ce qui se passe très concrètement entre un lecteur qui veut que quelque chose change dans son existence et un ouvrage qui prétend l’aider en lui parlant de ce qu’il vit personnellement. En procédant à la première enquête sur les lecteurs, il montre en quoi le développement personnel est l’une des institutions les plus frappantes des sociétés individualistes : son succès permet de comprendre les façons dont nous donnons, au quotidien, du sens à notre existence.


      https://www.cairn.info/du-bien-etre-au-marche-du-malaise--9782130628262.htm

    • Le Syndrome du bien-être

      Vous êtes accro à la salle de sport ? Vous ne comptez plus les moutons mais vos calories pour vous endormir ? Vous vous sentez coupable de ne pas être suffisamment heureux, et ce malgré tous vos efforts ? Alors vous souffrez sûrement du #syndrome_du_bien-être. Tel est le diagnostic établi par Carl Cederström et André Spicer.
      Ils montrent dans ce livre comment la recherche du #bien-être_optimal, loin de produire les effets bénéfiques vantés tous azimuts, provoque un sentiment de #mal-être et participe du #repli_sur_soi. Ils analysent de multiples cas symptomatiques, comme ceux des fanatiques de la santé en quête du régime alimentaire idéal, des employés qui débutent leur journée par un footing ou par une séance de fitness, des adeptes du quantified self qui mesurent – gadgets et applis à l’appui – chacun de leurs faits et gestes, y compris les plus intimes... Dans ce monde inquiétant, la bonne santé devient un impératif moral, le désir de transformation de soi remplace la volonté de changement social, la culpabilisation des récalcitrants est un des grands axes des politiques publiques, et la pensée positive empêche tout véritable discours critique d’exister.
      Résolument à contre-courant, ce livre démonte avec une grande lucidité les fondements du culte du corps et de cette quête désespérée du bien-être et de la santé parfaite.

      https://www.lechappee.org/collections/pour-en-finir-avec/le-syndrome-du-bien-etre

      #André_Spicer
      #Carl_Cederström

    • Rigolez, vous êtes exploité

      « Vous êtes éreinté ? Votre activité professionnelle vous plonge dans la #dépression ? Vous songez à mettre fin à vos jours ? Nous avons la solution : ri-go-lez ! » Voilà en substance le message de la direction des #ressources_humaines (DRH) du centre hospitalier universitaire (CHU) de Toulouse au personnel de l’établissement. La solution arrive à point nommé, car la situation menaçait de devenir dramatique…

      Un peu comme France Télécom hier ou la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) aujourd’hui, le #CHU toulousain est confronté à une recrudescence de #suicides de salariés. Le rapport d’un cabinet de conseil établi en 2016 est formel : les quatre personnes ayant mis fin à leurs jours en quelques semaines la même année (dont une dans les locaux du CHU) l’ont fait à cause de leurs #conditions_de_travail. L’année suivante, dans un des 26 000 documents internes révélés par la presse (1), une infirmière en gynécologie décrit ainsi son quotidien : « Mise en danger de la vie des patientes, mauvaise prise en charge de la douleur, dégradation de l’image des patientes (patientes laissées plusieurs minutes souillées de vomis) (…) mauvaise prise en charge psychologique (annonce de cancer faite récemment, pas le temps de discuter). (…) Une équipe épuisée physiquement (même pas cinq minutes de pause entre 13 h 30 et 23 heures) et moralement (sentiment de travail mal fait et de mettre en danger la vie des patients). »

      Les choses n’ont guère progressé depuis. En février 2019, un patient meurt d’une crise cardiaque dans le sas des urgences. L’infirmier de garde cette nuit-là, en poste depuis 10 heures du matin, avait la charge de plus de quinze patients. Il n’a pas eu le temps de faire les gestes de premiers secours (2). Début mai 2019, rebelote au service de soins intensifs digestifs, en pleine restructuration, où un problème informatique a mené à la mort d’un patient.

      Depuis 2015, une soixantaine de préavis de grève ont été envoyés à la direction par les syndicats. Au moins quatorze grèves ont eu lieu (cinq rien qu’en 2019), sans compter les quelque vingt mobilisations collectives, la douzaine d’actions d’envergure et les chorégraphies parodiques de soignants vues six millions de fois sur les réseaux sociaux. « À l’hôpital des enfants, le nombre d’arrêts-maladie des quatre premiers mois de 2019 est de 20 % supérieur à celui de la même période en 2018, nous explique Mme Sandra C., vingt ans d’hôpital public à son actif, dont dix-sept à l’hôpital des enfants de Toulouse. Nous avons l’impression d’être traités comme des numéros par une direction dont le seul but est de faire appliquer les réductions de coûts et la baisse du personnel. Nous avons besoin d’au moins six cents embauches dans tout le CHU, et vite. »

      Embaucher ? Impossible !, rétorque la direction, largement convertie au lean management, le « management sans gras », une doctrine d’optimisation du rendement élaborée par les ingénieurs japonais du groupe Toyota après la seconde guerre mondiale et peaufinée ensuite dans les éprouvettes néolibérales du Massachusetts Institute of Technology (MIT). L’objectif ? Faire produire plus avec moins de gens, quitte à pousser les équipes à bout.

      Des conditions de travail déplorables, des contraintes de rentabilité qui interdisent d’améliorer le sort du personnel, des salariés qui préfèrent mettre fin à leurs jours plutôt que d’endurer leur activité professionnelle ? Il fallait réagir. C’est chose faite grâce à une initiative de la DRH : des séances de rigologie, cette « approche globale permettant une harmonie entre le corps, l’esprit et les émotions », comme on peut le lire dans le « Plan d’actions 2018 pour la prévention des risques psychosociaux et la qualité de vie au travail » du pôle hôpital des enfants du CHU de Toulouse.

      Yoga du rire, méditation de pleine conscience, techniques variées de relaxation et de respiration, sophrologie ludique… la rigologie vise à « cultiver les sentiments positifs et sa joie de vivre ». Sur la page d’accueil du site de l’École internationale du rire (« Bonheur, joie de vivre, créativité »), l’internaute tombe sur la photographie d’un groupe de salariés hilares faisant le symbole de la victoire. S’ils sont heureux, suggère l’image, c’est qu’ils ont tous décroché leur diplôme de « rigologue » à la suite d’une formation de sept jours en psychologie positive, yoga du rire et autres techniques de « libération des émotions », facturée 1 400 euros. Un rigologue estampillé École du rire, le leader du marché, se fera rémunérer entre 1 000 et 3 000 euros la journée. Il pourra éventuellement devenir chief happiness officer, ces responsables du service bonheur dont les entreprises du CAC 40 raffolent (3).

      La souffrance au travail est devenue un marché, et le service public apparaît comme un nouveau terrain de jeu du développement personnel. Ainsi des policiers confrontés à une vague de suicides (vingt-huit en 2019), auxquels le directeur général de la police nationale a envoyé, fin mai, une circulaire incitant les encadrants à favoriser « les moments de convivialité et de partage » comme les barbecues, les sorties sportives ou les pique-niques en famille (4). Ainsi des agents de la SNCF, une entreprise qui compte depuis le début de l’année 2019 un suicide de salarié par semaine. La direction lilloise de la société ferroviaire en pleine restructuration a fait appel au cabinet Great Place to Work (« super endroit pour travailler »), qui lui a conseillé de… distribuer des bonbons aux agents en souffrance, de mettre en place des goûters-surprises ou encore des ateliers de maquillage (5).

      « Au départ, nous explique Mme Corinne Cosseron, directrice de l’École internationale du rire et importatrice du concept de rigologie en France, je me suis formée pour plaisanter, comme un gag, au yoga du rire, une technique mise au point par un médecin indien, qui s’est rendu compte que ses patients joyeux guérissaient mieux que les sinistres. Le rire permet de libérer des hormones euphorisantes qui luttent contre la douleur », explique cette ancienne psychanalyste qui évoque les endorphines (« un antidouleur naturel qui agit comme une morphine naturelle »), la sérotonine (« la molécule du bonheur »), la dopamine (celle de la motivation) ou encore l’ocytocine (« l’hormone de l’amour »). « C’est un grand shoot gratuit. Beaucoup de grandes entreprises ont commencé à faire appel à nous (SNCF, Total, Suez, Royal Canin, Danone, etc.), car le rire répare point par point tout ce que les effets du stress détruisent. Non seulement le salarié va aller mieux (il ne va pas se suicider, il n’ira pas voir chez le concurrent), mais, en plus, l’entreprise va gagner en productivité. Donc c’est du gagnant-gagnant. »

      Novateur, le CHU de Toulouse a vu se mettre en place des séances de « libération émotionnelle » et de « lâcher-prise » dans le service des soins palliatifs dès 2017. Dans le cadre de ses propositions d’actions 2018-2019 pour prévenir les risques psychosociaux et pour la qualité de vie au travail, la DRH propose désormais d’élargir son offre à d’autres unités sous tension, comme l’hôpital des enfants, où, au mois de mars dernier, deux grèves ont éclaté pour protester contre le projet de réduction du nombre de lits et d’intensification du travail des soignants.

      On soumet ce projet de lâcher-prise à M. Florent Fabre, 31 ans, infirmier au service des urgences psychiatriques. Sa première réaction est de laisser éclater un long rire, générant probablement un apport non négligeable en bêta-endorphines — ce qui lui permet de dire avec une voix parfaitement détendue : « C’est grotesque et indécent. » Pour ce soignant, qui a participé à la lutte victorieuse des salariés de son service, lesquels ont arraché deux postes supplémentaires d’infirmier à l’issue de deux mois de grève durant le printemps 2019, « le niveau du mépris social affiché par la direction du CHU ainsi que par les cadres régionaux de l’agence régionale de santé est totalement aberrant. Dès lors qu’il s’agit d’entendre qu’il y a un vrai manque de soignants, le dialogue se rompt. La santé des agents hospitaliers est le moindre de leurs soucis ». Contactée, la direction du CHU a refusé de répondre à cet appel à embaucher, qu’elle qualifie de « théories de la CGT [Confédération générale du travail] ». « On assume totalement ce document de proposition de rigologie », nous a précisé le directeur de la communication avant de nous raccrocher au nez. On ne rigole plus.

      « Mais, s’agace Mme Maguy Mettais, la pharmacienne chargée de la prévention des risques psychosociaux, avez-vous déjà testé la rigologie ? Ça serait peut-être intéressant que vous essayiez une séance, non ? C’est génial, vous verrez. » Adeptes du journalisme total, nous acceptons la proposition. « Alors, vous mettez les mains droit devant vous et vous expirez en faisant “chah” ! On le fait ensemble ? C’est parti ! Après on met les bras sur le côté et on fait “chou” ! Et un dernier, les bras levés vers le ciel et on va faire un grand “chiii” sur le temps d’expiration. » Docile, nous nous exécutons, pour la bonne cause. « Au final, ce qui est rigolo, c’est que ça fait chah-chou-chi… Comme si ça faisait “salsifis” [elle éclate de rire]. Voilà, j’avais envie de vous le faire découvrir, ça peut être bien avant d’écrire votre article. »

      https://www.monde-diplomatique.fr/2019/07/BRYGO/60014

      #rire #thérapie_du_rire

      –—

      Pour rappel, les #formations dédiées au personnel de l’#Université_Grenoble_Alpes :
      1. Gestion de #conflits (formation mise sous le thème « #efficacité_professionnelle »)
      2. Mieux vivre ses #émotions dans ses #relations_professionnelles (aussi mise sous le même thème : #efficacité_professionnelle)
      https://seenthis.net/messages/882135

      #QVT #qualité_de_vie_au_travail

    • La démocratie aux champs. Du jardin d’Éden aux jardins partagés, comment l’agriculture cultive les valeurs

      On a l’habitude de penser que la démocratie moderne vient des Lumières, de l’usine, du commerce, de la ville. Opposé au citadin et même au citoyen, le paysan serait au mieux primitif et proche de la nature, au pire arriéré et réactionnaire.
      À l’opposé de cette vision, ce livre examine ce qui, dans les relations entre les cultivateurs et la terre cultivée, favorise l’essor des valeurs démocratiques et la formation de la citoyenneté. Défi le alors sous nos yeux un cortège étonnant d’expériences agricoles, les unes antiques, les autres actuelles ; du jardin d’Éden qu’Adam doit « cultiver » et aussi « garder » à la « petite république » que fut la ferme pour Jefferson ; des chambrées et foyers médiévaux au lopin de terre russe ; du jardin ouvrier au jardin thérapeutique ; des « guérillas vertes » aux jardins partagés australiens.
      Cultiver la terre n’est pas un travail comme un autre. Ce n’est pas suer, souffrir ni arracher, arraisonner. C’est dialoguer, être attentif, prendre une initiative et écouter la réponse, anticiper, sachant qu’on ne peut calculer à coup sûr, et aussi participer, apprendre des autres, coopérer, partager. L’agriculture peut donc, sous certaines conditions, représenter une puissance de changement considérable et un véritable espoir pour l’écologie démocratique.

      https://www.editionsladecouverte.fr/la_democratie_aux_champs-9782359251012démocratiques

    • La #durabilité en pratique(s) : gestion et appropriation des #principes_durabilistes véhiculés par les #écoquartiers

      Dans cette contribution, il est question de la durabilité comme objet, dans sa dimension heuristique, en tant que moyen de compréhension voire d’explication des initiatives individuelles, collectives et politiques ainsi que des dynamiques. Il s’agit tout d’abord de se pencher sur la manière dont la durabilité est mobilisée et signifiée, aussi bien sur l’horizon du pensable qui l’accompagne que sur les « manières de faire » qu’elle véhicule, parmi des acteurs divers, pris dans des jeux d’échelles, d’intérêts et dans des engagements parfois contradictoires. Politiquement, la mise en œuvre de la durabilité se décline dans des contextes, pour des raisons et à des finalités diverses que peuvent être la transformation des comportements individuels, la modification de la législation et des cadres réglementaires nationaux et locaux, la redéfinition des stratégies communautaires, etc. Entre pratiques, éthique, fiscalité individuelle d’un côté et enjeux techniques, politiques et sociétaux de l’autre, ces multiples mobilisations de la durabilité rendent cette notion évasive, voire équivoque. Au-delà d’un recensement et d’une classification de cette multiplicité d’usage et de traduction « en pratiques » de la durabilité, c’est sur la base des multiples tensions qui caractérisent ces manières de voir, comprendre, mobiliser et opérationnaliser la durabilité que nous cherchons à venir éclairer les pratiques leurs implications mais aussi leurs conséquences. Pour ce faire nous nous appuyons sur les 37 entretiens (15 avec les concepteurs, 22 avec les habitants) réalisés lors d’une enquête menée en 2012 et 2013 sur l’écoquartier de Lyon Confluence dans le cadre de la thèse de doctorat de Matthieu Adam. Nous analysons les discours portant sur la durabilité. Ceux-ci ont toujours une portée normative et performative mais peuvent aussi être considérés en tant qu’embrayeur de sens permettant de saisir les modalités de réactions, passives (acceptation) et/ou actives (refus, adaptation, contre-proposition, etc.) face à cette quête de durabilité. En analysant les pratiques, les manières d’être, les attitudes ainsi que les représentations d’une part liées à l’injonction de durabilité et d’autre part à sa mise en pratique, nous mettrons au débat des éléments portant tant sur les décalages entre intentions et actions que sur les moyens utilisés pour tenter de les lever. De plus, en changeant de focale, l’analyse fine des discours permet de tirer des enseignements sur le développement durable en tant que valeur et idéologie dominante du projet urbain mais aussi en tant que modalités pratiques quotidiennes.

      https://books.openedition.org/cse/124

      #Georges-Henry_Laffont #Matthieu_Adam

  • Gabriele Tergit - Die Arbeiterblume

    Während Blumen aus den Gärten der großen Leute verbannt blieben, entwickelte sich in einer völlig anderen Schicht ein Blumenbetrieb, fast ein halbes Jahrhundert lang, vom Ende des 18. Jahrhunderts an. Es war die Schicht, über die eines der folgenreichsten Bücher aller Zeiten geschrieben wurde, nämlich Friedrich Engels’ Die Lage der arbeitenden Klasse in England. »Arbeiterblumen« waren ganz bestimmte Blumen, die nur von Arbeitern gezogen wurden. Der Engländer Henry Philipps beschrieb 1824 die feinen Blumen, die geeignet waren, das Parterre der großen Besitzungen zu zieren. Von Zeit zu Zeit schrieb er: »… sank zu einer Handwerkerblume herab.« Er meinte dann die Blumen, auf die sich die Arbeiterschaft prinzipiell beschränkte.

    Schon ganz früh heißt es in einem Buch: »Aurikeln, Anemonen, Hyazinthen, Tulpen, Ranunkeln, Nelken und Primeln wurden in großem Stil von den Arbeitern in Lancashire gezogen.« Was!, denkt man, die Arbeiter von Lancashire, Kinder- und Frauenarbeit und sechzehnstündig noch dazu, alles was hingeführt hat zu mehr als einer Revolution – und dann das! Denn gezogen hieß ja nicht gepflegt, sondern entwickelt, Züchtung neuer Sorten.

    Angefangen hatte es mit den flämischen Webern, die zur Zeit der Königin Elizabeth nach England flohen. Sie brachten ihre Samen und Tulpenzwiebeln und Ranunkelwurzeln mit. Diese flämischen Weber siedelten später in die großen englischen Textilindustriegebiete über, wo sie noch lange eine ziemlich geschlossene Gemeinschaft bildeten. Inzwischen entwickelte sich ganz allgemein eine Blumenzüchterleidenschaft unter den Textilarbeitern. Sie bildeten Blumenzüchterklubs und Blumengesellschaften. Sie veranstalteten ganz regelmäßig Blumenausstellungen mit Preisverteilung. Die Preise von vierzig Pfennig bis zu zwei Mark fünfzig waren nicht hoch für monatelange Mühe, selbst für Leute, die in der Woche etwa 20 Mark verdienten. Allen diesen Klubs war schon 1792 strikte Beschränkung auf die vorhin erwähnten Blumen gemeinsam. Später kam die Studentennelke und viel später das Stiefmütterchen hinzu. Die Arbeiter zogen nicht nur ausstellungsreife Blumen, sondern sie versuchten, durch sorgfältige Kultur und planmäßige Befruchtung neue Sorten zu ziehen.

    Die Aurikel war die beliebteste Blume, und die Arbeiter erreichten eine hohe Qualität. Bei der Tulpe hielt man fast zwei Jahrhunderte nach der Tulpenwut an den geflammten und gefederten Tulpen fest, die den Gegenstand der Tulpenwut gebildet hatten, und die allein auf holländischen Stillleben zu sehen sind. Unsere heutige Vorliebe für schöne einfarbige Tulpen war unbekannt. Sehr berühmte Sorten wurden 1850 bis 1860 von Tom Storer, einem Lokomotivführer in Derby, gezogen. Viele Klubs beschränkten sich auf die Zucht ungefüllter Nelken, so zum Beispiel in Paisley, wo die ungefüllte Nelke mit einem gezackten Rand entwickelt wurde. Der Paisley Klub traf sich vom ersten Blühen der Primeln bis zum Verschwinden der Nelken an jedem Donnerstag. Der Mitgliedsbeitrag betrug zwei Mark im Jahr. Der Preis für die beste Blume war hier eine Schaufel oder ein Rechen oder ein Spaten oder ein anderes Handwerkszeug. In Paisley wurden in den Fünfziger- und Sechzigerjahren des 19. Jahrhunderts die sogenannten türkischen Schals gewebt, offenbar nicht nach vorgeschriebenen Mustern, sondern die Arbeiter erfanden die Muster selbst, ein beachtlicher Unterschied! Geoffrey Taylor erzählt, dass die Weber von Paisley viel lasen, Gedichte schrieben und Tauben züchteten. Sie gaben viel Geld für neue Blumensorten aus, und da, wie jeder weiß, Gärtnern eine Leidenschaft ist, so wird die Geschichte von dem Arbeiter, der 1847 bei starkem Frost seine armseligen Bettdecken auf seine Tulpen legte und sich dadurch einen frühen Tod holte, nicht einzig dastehen.

    Die Blumenzüchtervereine gaben eine Zeitung heraus. Sie erreichte im Jahre 1836 zehntausend Abonnenten, trotz des sehr hohen Preises von sechzig Pfennig für wenige Seiten und eine einzige Abbildung.

    Auch das Stiefmütterchen wurde von den Arbeitern entwickelt, und zwar nach den strengen Regeln, die 1841 von der Stiefmütterchengesellschaft aufgestellt wurden. Diese Stiefmütterchen wurden nach Frankreich und Belgien gebracht. John Salter, von dem wir noch bei der Fuchsie hören werden, sah sie 1847, und da er nicht an die strengen Regeln des Arbeiterklubs gebunden war, begann er, sie zu verbessern, was der Anfang zu unseren heutigen, enorm fetten Stiefmütterchen war.

    Noch 1875 heißt es in einem deutschen Buch: »Niemand hat bessere Blumenexemplare erreicht als die Weber und Bergleute von Lancashire in den Fünfzigerjahren des 19. Jahrhunderts.« Es wird später betont, dass die Entwicklung neuer Sorten der sogenannten »Arbeiterblumen« nicht mehr auf die niedrigen Klassen beschränkt war, aber »leider hatten die Gärtner nicht die Erfahrung der Arbeiter«. Im Allgemeinen verringerte sich die Zahl der Blumenvereine nach den Vierzigerjahren. Die kleinen Gärten wurden überbaut, und die Industriedörfer, wo man sich untereinander kannte, hörten auf zu bestehen. Aber noch heute hängt in manch einem Wirtshaus ein vergilbtes Gruppenbild von bärtigen Männern im schwarzen Sonntagsrock, eine Glocke auf dem Kopf, mit ihrem Geistlichen in der Mitte, das am Preisverteilungstag der Aurikelgesellschaft des Ortes aufgenommen worden war.

    Diese Blumenliebe war keineswegs nur auf die englischen Textilarbeiter beschränkt. Die Bergarbeiter in Belgien begossen ihre Nelken mit ihrem Waschwasser, in dem viel Kohlenstaub war, was den Nelken besonders gut bekam. Auch die Arbeiter der Tuchfabriken in Verviers waren besonders gute Nelkenzüchter.

    Source: Der glückliche Gärtner. Geschichten von Blumen und Gärten. Schöffling, Frankfurt am Main 2015, ISBN 978-3-89561-650-1

    Gabriele Tergit — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriele_Tergit

    #littérature #journalisme #histoire #mouvement_ouvrier #émigration #Allemagne #jardinage

  • Meet the Farmer Behind CHAZ’s Vegetable Gardens - Slog - The Stranger
    https://www.thestranger.com/slog/2020/06/12/43897621/meet-the-farmer-behind-chazs-vegetable-gardens

    Of all the horrors emerging from the Capitol Hill Autonomous Zone, perhaps none is so menacing as the sight of a community garden full of tomato seedlings sprouting inside of coronavirus circles.

    #jardinage #zone_autonome

  • Coronavirus - confinement : la vente de plants potagers désormais considérée de « première nécessité »
    https://www.francebleu.fr/infos/agriculture-peche/confinement-la-vente-de-plants-potagers-desormais-consideree-de-premiere-

    La secrétaire d’État Agnès Pannier-Runacher a annoncé mercredi soir que les plants et semences à vocation alimentaire étaient désormais considérés comme de « première nécessité », pendant le confinement lié au coronavirus. Un bol d’air pour les horticulteurs, mais leur situation reste délicate.

    Jardiner pendant le confinement, c’est possible, si vous avez la chance d’avoir un jardin. Mais encore faut-il avoir de quoi planter. Sauf que les pépinières et les jardineries étaient fermées jusque là, comme tous les commerces non essentiels pendant le confinement lié à l’épidémie de Covid-19.

    La donne vient cependant de changer. Le gouvernement les autorise depuis désormais à rouvrir, sous conditions strictes. Pas question pour autant de vendre des plants d’ornement. Mais des arbres fruitiers, ou des plants de légumes pour le potager, oui ! La secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runnacher l’a annoncé mercredi 1er avril devant le Sénat : « Dans le cadre des arbitrages que nous venons de rendre, la vente des #plants_potagers est considérée comme un achat de première nécessité. »

    #jardinage _alimentaire

  • #Victory_Garden Reinvented! Webinar Series - Event Summary | Online Registration by Cvent
    http://www.cvent.com/events/victory-garden-reinvented-webinar-series/event-summary-3fe7544e35e2462ea2cf85260b94ff91.aspx?lang=en

    Shelter-in-place is a new concept for most of us, and as we spend more time confined to our homes, many people are finding that time outdoors in the garden relieves stress and provides needed exercise. And as a bonus, delicious vegetables and fruits can be grown and harvested at a reduced cost. Join us for the Victory Garden Reinvented! Webinar Series to learn up-to-date, research-based information on best practices for growing vegetables.

    #jardinage

    • http://CoopGardens.org

      As the COVID-19 pandemic wreaks havoc around the world, economies are tanking, supply chains are being disrupted, and shortages of critical supplies and food items are already commonplace. Given the likelihood of skilled farmworker shortages due to restrictions at the US-Mexico border, along with the possibility of farmers and truck drivers and other key people in the supply chain choosing to stay home during this pandemic, further shocks to the food system over the coming months are now a distinct possibility. Many believe they are inevitable, and that fear has fueled a rush to buy seeds from companies and non-profits like ours.

      In response to this crisis, Experimental Farm Network (EFN) is urging all people who can to establish “Cooperative Gardens” to grow as much food this year as they possibly can. We hope this effort will help people across the country (and potentially in other countries as well) to provide themselves and their communities with healthy fresh food, reduce our reliance on the faltering industrial food system (which is terrible for the environment and human health even when fully functioning), and make it easier for folks to stay in their communities and avoid further transmission of the virus.

  • Laubbläser und Laubsauger: Was gegen die Geräte spricht
    https://www.t-online.de/heim-garten/garten/id_60698440/laubblaeser-und-laubsauger-was-gegen-die-geraete-spricht.html

    Wenn Herbststürme das Laub von den Bäumen fegen, wird wieder überall zu Laubsaugern und Laubbläsern gegriffen. Was für die einen die bequemste Art ist, Laub zu entfernen, tötet anderen den letzten Nerv. Dabei ist es nicht nur der Lärm, der die Laubbeseitiger im Herbst zum größten Hassobjekt aller geplagten Nachbarn macht.

    Am meisten stören Laubbläser und Laubsauger wegen des durchdringenden Lärms, den sie verursachen. Je nach Modell erzeugen sie über 110 Dezibel und sind damit lauter, als so mancher Presslufthammer und die meisten Kreissägen. Deshalb dürfen die Geräte nach dem Bundes-Immissionsschutzgesetz auch nur an Werktagen zwischen 9 Uhr bis 13 Uhr und von 15 Uhr bis 17 Uhr zum Einsatz kommen. Geräte mit dem EG-Umweltzeichen CE dürfen hingegen werktags zwischen 7 und 20 Uhr eingesetzt werden. Teilweise gibt es allerdings auch regionale Unterschiede.

    Wer sich nicht daran hält, begeht eine Ordnungswidrigkeit. Diese kann sogar mit bis zu 5.000 Euro bestraft werden, laut Bußgeldkatalog.

    Ab 85 Dezibel Lautstärke kann das menschliche Gehör Schaden davontragen – besonders Benutzer der Geräte sollten daher einen ausreichenden Hörschutz trägt.

    Laubsauger vernichten Nützlinge

    Von Umweltverbänden wie dem Naturschutzbund Deutschland (NABU) wird vor allem die tödliche Wirkung der Laubsauger auf nützliche Insekten angeprangert. In einem Informationsblatt des NABU heißt es, dass die Geräte einen Sog von bis zu 160 Stundenkilometern erzeugen. Spätestens die anschließende Häckselfunktion ist für Nützlinge tödlich, die sich im Laub und der mit aufgesaugten bodennahen Krautschicht befanden.

    Zu den zerstückelten Kleintieren gehören neben Käfern, Spinnen und Asseln mitunter auch Frösche und kleine Igel. Laut Bund Naturschutz in Bayern haben viele dieser Tiere wichtige ökologische Funktionen für den Boden. Das Fehlen der Tiere und des Laubs führe zu einer Verarmung des Bodenlebens und unterbreche die Humusbildung. Außerdem wird durch das restlose Beseitigen von Laub und Pflanzenresten nützlichen Insekten, Igeln und Schmetterlingslarven der benötigte Unterschlupf für den Winter entzogen.

    Abgase von Laubbläsern belasten Mensch und Umwelt

    Viele insbesondere ältere Laubsauger und Laubbläser werden mit Zweitaktmotoren betrieben und erzeugen unnötige Abgase. Laut einer – allerdings aus dem Jahr 2002 stammenden – Berechnung des Umweltbundesamtes (UBA) stößt ein Laubbläser mit Zweitaktaktmotor in einer Stunde 270 Gramm unverbrannte Kohlenwasserstoffe aus. Das entspricht der 200-fachen Menge eines PKW mit geregeltem Katalysator. Bei neueren Modellen ist der Schadstoffausstoß zwar mit etwa 60 Gramm deutlich geringer, aber immer noch zu hoch. Neben Kohlenwasserstoffen werden nach Angaben des UBA auch Stickoxide ausgestoßen, die zur Bildung von bodennahem Ozon beitragen.
    Feinstaubbelastung durch Laubbläser

    Problematisch ist nach Ansicht des Bund Naturschutz in Bayern auch der Einsatz von Laubbläsern auf Wegen und Straßen. Mit dem Laub werde der auf der Straße liegende Feinstaub aufgewirbelt. Dieser enthalte mit Dieselruß sowie dem Abrieb von Reifen und Bremsen krebserregende Substanzen, die lungengängig sind.
    Besen und Rechen bei nassem Laub besser

    Die Naturschützer raten deshalb, nach Möglichkeit auf den Einsatz von Laubbläsern und Laubsaugern ganz zu verzichten. Gerade unter Bäumen und Sträuchern störe es nicht, wenn das Laub als Unterschlupf für Kleintiere liegengelassen wird. Der NABU weist außerdem darauf hin, dass zusammengerechte Laubhaufen für viele Tiere wie Igel und die Larven zahlreicher Schmetterlinge eine notwendige Überwinterungshilfe darstellen.

    Wer das Laub unbedingt entfernen will, greift besser zu Besen oder Rechen. Um nicht zu viel Arbeit zu haben, kann man das Laub liegen lassen, bis alle Blätter abgefallen sind und sie dann zusammenkehren. Bei nassem Laub sind die Handgeräte ohnehin die schnellere Wahl. Wir haben die besten Tipps zum Laub entfernen für Sie zusammengestellt.
    Wenn schon Laubsauger, dann leise

    Wer trotzdem einen Laubsauger benötigt, sollte ein elektrisches Modell wählen. Die Geräte mit Stromanschluss sind leiser als Modelle mit Benzinmotor, das schont die Nerven der Nachbarn.

    Der TÜV Süd in München rät, beim Kauf auf die Größe des Auffangsacks zu achten. Der Behälter sollte sich leicht vom Gerät entfernen lassen und seine Öffnung müsse groß genug sein, so dass der Hobbygärtner den Inhalt gut ausschütten kann. Der Auffangsack sollte ein Volumen von 40 bis 45 Litern haben. Ist der Sack zu klein, müsse man ihn häufig leeren, ist er zu groß, schleppe man zu viel Gewicht bei der Gartenarbeit mit sich rum.

    –---

    Tipp
    Wenn Sie sich durch einen Laubbläser oder Laubsauger innerhalb der Ruhezeiten gestört werden, sollten Sie Ihren Nachbarn direkt darauf ansprechen. Reagiert dieser nicht, können Sie sich auch beim Ordnungsamt Ihrer Stadt beschweren.

    Tips zum Laubentfernen
    https://www.t-online.de/heim-garten/garten/id_49930012/laub-entfernen-neun-laub-tipps-mit-denen-sie-viel-muehe-sparen.html

    #bruit #jardinage #écologie #urbanisme

  • Les natures de la ville néolobérale. Une #écologie_politique du végétal urbain

    Une contribution inédite sur la #nature_urbaine, fruit d’une enquête de terrain de plusieurs années, complété par de nombreuses interviews.
    « #Zéro_phyto », #gestion_écologique : les #espaces_verts urbains longtemps conçus sur le mode « nature morte » de la tradition horticole se font de plus en plus vivants. Plus participatifs aussi, comme en témoigne la prolifé­ration des programmes de #jardinage_collectif. Cet ouvrage invite à com­prendre l’insertion de ces transforma­tions dans les nouvelles logiques de production de la ville et des services urbains.
    Sur la base d’enquêtes de terrain menées à #Genève (#Suisse) – auprès de responsables administratifs, politiques et associatifs, de travail­leurs de la nature, et de citadins-jar­diniers – il illustre la manière dont les politiques urbaines néolibérales faisant la part belle à l’événement, au managérialisme et aux partenariats publics-privés modèlent la ville vi­vante et le rôle qu’y jouent humains et non-humains. En détaillant le traitement réservé à différentes formes de végétaux – horticoles, vivriers, bio-divers – l’ouvrage développe des outils conceptuels pour une écologie politique du végétal urbain.


    https://www.uga-editions.com/menu-principal/actualites/a-paraitre/les-natures-de-la-ville-neoloberale-544600.kjsp
    #urban_matter #jardinage #villes #livre #Marion_Ernwein #néolibéralisme

  • Je fais appel aux magnifiques seenthisien·nes !

    Je me rappelle d’une #carte, que mon cher copain a prêté à quelqu’un et qui ne lui a jamais été retournée (sic), de #Sarajevo... une carte où on montrait la ville assiégée et les #jardins_potagers qui y étaient cultivés pour survivre...

    La question est la suivante : savez-vous si peut-être je peux retrouver cette carte quelque part ?
    Et autre question : je pense que ce phénomène de transformer les #parcs_urbains en jardins potagers lors de moments de crises n’est pas une spécialité de Sarajevo... Avez-vous d’autres exemples ? Dans d’autres lieux et/ou d’autres époques ?

    Merci !

    #alimentation #guerre #jardinage

    @simplicissimus @reka @odilon @fil

    • Je n’ai pas le temps de chercher @cdb_77 mais j’ai en tête des cas de sécheresse sévère où les éleveurs sont tentés d’emmener leurs troupeaux dans les parcs protégés pour qu’ils puissent s’alimenter. C’était l’an passé, au Kenya je crois, mais je ne sais pas s’ils ont obtenu satisfaction. Et en France aussi, certains éleveurs avaient exprimé une demande dans ce sens. Peut-être peut faire une recherche sur cette base.

    • Dans pas mal de villes, les interstices ont été utilisés pour une agriculture de subsistance. Marion Ernwein saura peut-être te donner des exemples. Baltimore et Detroit,...
      Pour la carte de Sarajevo, peut-être que Béatrice Tratnjek, qui a pas mal bossé sur la géo de la ville en guerre dans les Balkans, pourra t’aider ? http://geographie-ville-en-guerre.blogspot.com

      Régis.

    • Je ne sais pas s’il y a un rapport mais c’est intéressant :
      Inside London’s first underground farm | The Independent
      https://www.independent.co.uk/Business/indyventure/growing-underground-london-farm-food-waste-first-food-miles-a7562151.

      At a time when UK supermarkets haven taken to rationing vegetables as a result of a poor harvest in Southern Europe, one green-fingered duo have found a new solution to the healthy-eating problem: Grow your own greens, deep down below the City of London.

      If you get off the tube at Clapham Common and then step into a cage-like lift that takes you about 100ft below the bustling streets of South London, you’ll find yourself in Growing Underground, an urban farm, housed in a network of dark and dingy tunnels originally built as air-raid shelters during World War II.

    • A #Lisbonne, les parcs deviennent des #potagers_urbains

      A Lisbonne, la municipalité a réagi à la #crise en faisant le pari que l’agriculture urbaine pouvait avoir un rôle social. Des hectares d’espaces verts sont devenus des potagers urbains, et les parcelles attribuées sur critères sociaux à 500 familles. Une façon d’augmenter leurs revenus, tout en améliorant la résilience de la ville et en répondant au changement climatique.

      Et si l’agriculture urbaine pouvait avoir un rôle social ? C’est le pari qu’a fait la mairie de Lisbonne. Car avec la crise, « les gens quittaient la ville et la qualité de vie baissait », observe Duarte Mata, architecte et conseiller auprès du maire en espaces verts et développement durable.

      Depuis 2008, la municipalité a décidé de revoir son approche. Au programme : jardins, vergers et potagers urbains, parcs, corridors verts et pistes cyclables pour relier tous ces espaces de respiration.

      Sur 32 hectares d’espaces verts, 7 sont devenus des potagers ou des jardins urbains. Des parcelles de 50 mètres carrés pour les plus petites, 1500 mètres carrés pour les plus grandes, ont été attribuées à 500 familles. Le but est de doubler ce chiffre d’ici 2017.

      Compléter les revenus, améliorer l’alimentation

      Les plus grandes parcelles sont distribuées en priorité aux chômeurs ou personnes habitant des logements sociaux. « Elles ont vraiment un rôle social, insiste Duarte Mata. Elles permettent de compléter des revenus insuffisants et d’améliorer la qualité de l’alimentation de la famille. »

      Mais cela a aussi transformé le visage de la ville. Les pelouses vertes laissent peu à peu place à des jardins riches en biodiversité. Les occupants de parcelles ont l’obligation de laisser le passage aux promeneurs dans les allées. « Les parcs ont désormais plusieurs fonctions : récréative, mais aussi de production alimentaire, se félicite l’architecte. Et la présence de personnes dans les jardins crée un sentiment de sécurité pour tous. »

      Forte de ce succès, la ville est donc en train d’augmenter la surface des parcs, tout en diminuant les coûts d’entretien. Plus besoin d’arroser les pelouses tout l’été pour les garder bien vertes, ou d’arroser d’herbicides les allées. « Désormais, ce sont les citoyens qui s’occupent des parcs », se réjouit Duarte Mata. Des formations à l’agriculture biologique sont même proposées aux heureux occupants de parcelles.
      Faire face aux pénuries alimentaires et au changement climatique

      De quoi créer une ville plus verte, mais aussi plus résiliente. C’est ce que souligne un article des Centres de ressource en agriculture urbaine, qui résume le plan stratégique d’Agriculture urbaine de la capitale portugaise :

      « Ce plan souligne combien l’agriculture urbaine est importante pour une ville, principalement à cause de sa dépendance aux légumes frais, de la montée des cours internationaux, et du revenu supplémentaire que cela apporte aux familles. Un autre facteur (…) est que cela permet de faire face aux éventuelles pénuries alimentaires. (…) Vous ne savez jamais ce qui peut arriver – événements soudains, catastrophes naturelles ou guerres (…). Par exemple, Lisbonne est située dans une région sismique et subit fréquemment des tremblements de terre, dont un en 1755 qui fût l’un des pires de l’histoire humaine. »

      Résilience, et donc également adaptation au changement climatique. « Chaque année les pluies sont plus intenses, nous avons eu cinq inondations rien que cet hiver », souligne Duarte Mata. Les sols cultivés permettent d’absorber le trop plein d’eau et d’atténuer les conséquences des fortes averses. L’été, les jardins permettent à l’inverse de lutter contre les vagues de chaleur, elles aussi de plus en plus fréquentes.

      Lisbonne n’a donc pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin. Trois hectares de vigne, situés dans la ville, sont entretenus par un vigneron de la région. « C’est beau, c’est agréable pour la population, et cela permet à la mairie de produire du vin de la ville », explique le conseiller.

      Mais surtout, d’ici un an c’est carrément une ferme urbaine qui devrait voir le jour. Six hectares de maraîchage seront consacrés à la formation des chômeurs. La production sera vendue sur le marché local.

      De quoi transformer le paysage social de la ville, mais aussi de « faire vivre les gens au rythme des saisons, de la nature », espère l’architecte.

      https://reporterre.net/A-Lisbonne-les-parcs-deviennent
      #agriculture_urbaine

    • Benjamin Vanderlick sur FB:

      je trouve une photo de terrasse potager à Sarajevo pendant le siège (mais n’ai pas de connaissance de carte qui les mentionnait). On a eu assez peu de sièges aussi long ces derniers temps pour qu’une agriculture urbaine s’organise au niveau urbain. Au moment de la 2e Guerre mondiale, il j’ai aussi eu des témoignages d’augmentation de surfaces cultivés dans les jardins, peut être même que cela était l’occasion de faire aussi un peu de business quand les revenus avaient chutés


      https://www.facebook.com/cristina.delbiaggio/posts/10156091823775938?comment_id=10156091876300938

    • Damascus Residents Build Gardens To Feed Themselves

      Disease and malnutrition run rampant and food is scarce in many rebel-held areas blockaded by the Syrian government.

      Green rooftops are popping up across Damascus in neighborhoods under government siege. With no sign of the blockade letting up and no available agricultural land, residents in the rebel-held areas of the capital are making use of open roofs, sunlight and seeds to feed their families

      Rebel-held areas on the outskirts of Damascus have endured more than two years of government blockades aimed at making them surrender or face the prospect of starvation. Disease and malnutrition run rampant and food is scarce.

      Like in many other such areas across the country, some residents of these besieged areas have mustered the will and energy to adapt and survive, often in ingeniously creative ways.

      Notably, rooftop gardens are popping up across the towns that are allowing people to find new ways of feeding themselves and their families. Green patches now dot the rooftops of southern Damascus neighborhoods like Yelda, Babila and Beit Sahem, areas of the capital that have been under government-imposed siege for nearly 24 months.

      https://www.huffpost.com/entry/syria-war-garden_n_567481a2e4b0b958f656c7f9

      #Syrie #Damas

    • "They tried to bury us, but they didn’t know we were SEEDS"

      The 15th Garden, a cross-border movement for food sovereignty in Syria

      Report of two presentations about “The 15th Garden” by Ansar Hevi. This report combines the presentation and discussions during a workshop at Reclaim the Seeds in Nijmegen on March 4 and a meeting in Amsterdam on March 6 2017.

      Ansar Hevi shared with us her story about the 15th Garden, a beautiful, inspiring project for food sovereignty in Syria, where people show their strength via self-organization in a country in war. “In order to understand this project, we have to understand what is happening in Syria”.

      Ansar showed a map of Syria - not one with occupied areas, which we always see in the news - but showing the agricultural produce. Based on this map the political situation and start of the was in Syria was explained. The media in Europe write about the violence and cruelties, but meanwhile the life goes on and so does the revolution. We were the first to watch the latest movie Field of Battle by Abou Naddara where we see farmers continuing their everyday work on the field, with the sounds of war - bombs and gunshots - close by. “They have to, because they are the ones who feed the people. If they stop farming, their community has no food.” and “Farming is about long term planning. Your work for the next 6 month.” Ansar explained how food is used as a weapon. But, as always, there is resistance from the people. She shows a picture from the south of Damascus which states: “One day we will blast the soil open with flowers. The Revolution continues.”

      In 2011, the uprising started in the countryside. On the 15th of March there was a demonstration in Damascus in solidarity with the people in Egypt. On the 18th of March, there were also demonstrations in the south. People were angry at the police. Children had sprayed graffiti on the walls of their schools with sentences they’d seen in Egypt. These children were taken away, tortured. Their parents protested and screamed hopelessly, but the governor told them: “Go home, and make new children.”

      It is remarkable that this were often regions were the Baath party from Assads father had been popular in the past because land reforms of this regime that was relatively socialistic in the ’70s. People had free health insurance, free education etc., but no political rights whatsoever. The government employed half of the working class. But in the meantime there were 17 secret services to control the population and each other. Also the agriculture sector was controlled by the state which is one of the reasons that it is so hard right now to start up local and an independent food production.

      Since the 1990s, Syria had become more and more liberal economically. There was a dictatorship with neo-liberal policies that aligned with the bourgeoisie elites of the country. Because of reduced financial support from abroad the regime had to reduce its expenses. This resulted in the dismantling of the social system. Still, Syria was food sovereign, but farmers had to produce more export, water-intense crops instead of food for the own population. Up until 2011, agriculture was the most important pillar of the economy with 27% of the GDP (in comparison with the industry, only 7% of the GDP). Before 2011, roughly 37% of the country was used for agriculture.

      But after the uprising in the countryside in 2011, everything changed. From the beginning food has been used as weapon to control the people. Around the first besieged cities the agricultural land was ruined. The army of Assad wrote on the walls “Starve or go down on your knees”. They started to undertake all kinds of methods to starve people and make them surrender. Food is used as weapon in various ways:

      – bakeries are bombed;
      – people in prison are starved;
      – fields are burned, right before harvest time;
      – seed banks are bombed, which makes many varieties, adapted to that specific climate over thousands of years, lost for ever;
      – agricultural fields around Kobani are mined;
      – fruit trees are cut and burned;
      – urban and rural communities are sieged;
      – ’policy of scorched earth’: the army goes to an area, burns the soil and forbids access to the area.

      In this way, farmers have been pushed to the cities more and more. They are unable to leave the city, and so they have no other option than to start urban city farms, often on a roof. “If you’re lucky, you have a taller building next to you, so you are protected against gunfire.” Syrians are proud people. “They don’t want to be objects of development aid - they want to be in charge of their own lives: that is food sovereignty.” In besieged areas, people even exchange their car for a kilo of rice.

      People do anything to obtain seeds, which they can sow in their (urban) gardens. These seeds have to be open pollinated seeds, so that the people can save more seeds for the next planting period.

      While the news is extensively covering the international refugee crisis, there is less attention to the people who remain in Syria, many of whom are living under siege. With their cities under attack, it can be extremely difficult to get basic necessities, like food and fresh products. The short movie ’Love during the siege’ gives a good impression of the life in a besieged neighbourhood.

      The 15th Garden is bringing life and vivacity back to these war-torn cities across Syria. It supports locals starting gardens in empty lots, teaching them skills, and provides assistance to existing urban and rural farms. Two main goals of 15th Garden is to get food to those trapped in cities while raising awareness about food sovereignty.

      In Europe the 15th Garden still has to explain people about the cruel situation in Syria. There is a lot of attention for IS. “But there is an important difference between IS and regime: IS is proud about their cruelties while the regime is hiding it. In the past years many more people have been killed and injured by the regime.” There are about 50 communities besieged by the regime and 2 by IS, in one case even together with the regime.

      One major obstacle has been the acquisition of seeds to get the garden projects started. The regime has always been centralised the distribution of seeds; farmers had to hand in their harvest and received new seeds the next season. And obviously the war situation and sieges made it even harder to get access the right seeds.

      Another problem at the start was the lack of knowledge. Many people in the urban areas didn’t know how to grow food. And this resulted in some disappointments as well. To spread the knowledge and to educate gardeners people in Syria publish and distribute newspapers, add tutorial on Youtube and use the radio to reach people.

      Ansar: “It’s beautiful to see the creativity of people, their passion, their will to make it work, and they manage!” Currently, the 15th Garden is also thinking on setting up ways to teach farmers to make and repair their own tools and machines. There are still many challenges, everybody in the network wants food sovereignty, during and after the war: decide about what you want to eat. access to land and to seeds.
      Support the 15th Garden

      In Amsterdam the presentation resulted in a talk about how people in the Netherlands can help and contribute to the network. Some ideas that have been mentioned:

      – Collect seeds to send to Syria. It is important to collect the right seeds: open pollinated, from crops that do grow in the Syrian climate and soil, preferably crops that people like to grow. It is better to have larger quantities of a few good crop than many small bags of many different crops. It would be best to organise the packaging and transport of the seeds before we start to collect them.

      – Help with the production of tutorials for the Syrian gardeners. A lot of info has already been shared on Youtube. There are still some topics uncovered.
      Similar support is also organised for other professions like fire fighters and doctors.

      – Spread the critical news about Syria. Also in the Netherlands people see the IS as the main problem in Syria while many more people are killed by the Assad regime. It would be good to spread the message that also Assad has to go to make peace possible. This can be done by contacting the media but as well by organising solidarity protests in the streets when something happened (again) in Syria and join Syrian protests in the cities in the Netherlands.
      At the meeting in Amsterdam there were as well people who could help with awareness programmes for schools or raise the topic within Syrian women organisations.

      – Raise money for the 15th Garden network. The network is doing a lot of good work but for some of their activities they need some money. A fundraiser can go well together with spreading information about the continuous struggle and revolution in Syria. This could for example be done by organising a benefit dinner. It is already possible to donate. Transfer money to:

      Bassateen e.V.
      IBAN: DE27 4306 0967 1182 7353 00 / BIC: GENODEM1GLS / GLS Bank
      (It is a German bank account. So it could be the case that there will be charges for international charges. Please check this with your bank!)

      – Invite Syrian refugees (and other refugees) to your existing garden project or start a new project with refugees. There are concrete plans to do this at a garden project at a refugees centre at the former Bijlmer Bajes.

      Please contact 15thgarden-nl@aseed.net if you would like to help with one of those ideas or if you have another idea to support the 15th Garden in the Netherlands.

      https://www.reclaimtheseeds.nl/rts2017-15th-garden-syria.htm

    • Dig for Victory! New histories of wartime gardening in Britain

      Prompted by the curious fact that both progressive environmentalists and Conservative Party politicians have recently drawn on popular understandings of austerity associated with Britain?s wartime domestic gardening campaign, this article broadens the range of histories associated with #Dig_for_Victory. It suggests firstly that far from simply encouraging self-sufficiency, the government conceptualised Dig for Victory as requiring the extension of order and control into the domestic sphere. Second, it shows how the ideal figure of a national citizen digging for victory elided differentiated gender and class experiences of gardening, and finally the article demonstrates that statistics of food production were more about fostering trust than picturing the realities of vegetable growing. By so doing the paper illuminates the particular ways in which present-day articulations of Dig for Victory?s history are partial and selective.

      https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0305748812000230

      #UK #Angleterre

    • The kitchen garden movement on the Soviet home front, 1941–1945

      During World War II, Britain, the United States and the Soviet Union had thriving domestic gardening movements. Actively promoted by their governments, gardening was supposed to supplement diets and nourish the patriotic spirit. In the Soviet Union, however, gardening was much more than a patriotic duty; it was often a matter of survival, the primary means of supplementing near starvation bread rations. Amidst incomparable, catastrophic wartime conditions, the huge Soviet gardening movement was distinguished by the speed with which it was implemented and taken up, predominantly by women. Based on original archival and published sources, this article examines in depth the Soviet wartime legislative framework, material resources and propaganda that promoted individual kitchen gardens. The article analyzes the way the state organized and promoted individualist, small-scale urban horticulture – a politically risky initiative given that it conflicted with the Stalinist model of large-scale, industrialized agriculture – and argues that in promoting gardening self-sufficiency, the Soviet socialist state shifted much of its responsibilities for food production onto its citizenry. The article not only aims to shed new light on the crucial role gardening played in feeding a famished citizenry but also the distinctive way in which Soviet propaganda, in giving voice to the psychological satisfaction of gardening, tapped into women’s commitments to the family, in intimate alignment with patriotic, home front defence of the Soviet Motherland.

      https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0305748818301324
      #Union_soviétique

  • Oreille du diable
    Élue salade de l’année (que dis-je, de la décennie)

    C’est une romaine bien croquante et goûteuse, qui résiste à la chaleur, à la sécheresse, et qui a résister à l’hiver dernier. Je l’ai laissé monter en graine l’automne dernier, elle s’est resemé toute seule et dès le début du printemps j’en avais tout plein le potager, je n’avais plus qu’à la repiquer... et à distribuer des plants autour de moi. Je la recommande aux ami·es jardinier·es.
    Edit : on peut prélever les feuilles au fur et à mesure de ses besoins. Les feuilles qui repousseront après les premières seront un peu amère, plus petites et mates. On peut les faire cuire avec jardinière de légumes...

    Avec petits pois


    #jardinage #salade

  • Habiter le monde - Cuba - Les jardins potagers de La Havane | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/072421-001-A/habiter-le-monde-cuba

    Au cœur de la Havane, se trouvent des organopónicos, ou jardins-potagers. Créés dans l’urgence pour pallier les pénuries alimentaires cubaines à la suite de l’effondrement de l’URSS, ces espaces verts constituent un modèle d’agriculture urbaine biologique. Avec eux, les Cubains ont inventé une nouvelle manière de vivre la ville : sur les toits, les balcons, entre les immeubles, les surfaces cultivables s’improvisent sous toutes les formes. Accueilli par Dario et Lisy, Philippe découvre un savoir-faire qui se transmet d’une génération à l’autre.

    #Cuba #agriculture_urbaine #jardinage #maraîchage #La_Havane #urban_matter #alimentation #bio

  • Sortie du nouveau numéro de la revue Carnets de géographes

    Jean-Baptiste Bing
    Géographicité de la #verticalité. [Texte intégral]

    Julien Gingembre
    Le #Sillon_Lorrain : quelle recomposition territoriale dans un espace multipolaire ? [Texte intégral]

    Anthony Goreau-Ponceaud
    #Hindouisme et pratiques spatiales des #Tamouls en Île-de-France [Texte intégral]
    Hinduism and spatial practices of Tamils ​​in Île-de-France

    #France #diaspora

    Stéphanie Lotz-Coll
    La #friche_militaire urbaine, un nouvel espace convoité ? [Texte intégral]

    Chiara Kirschner
    La gestion de l’#incertitude dans l’#itinérance_récréative : le #corps créatif à l’œuvre [Texte intégral]

    Laura Péaud
    Faire discipline : la géographie à la #Société_de_Géographie_de_Paris entre 1800 et 1850 [Texte intégral]

    Florence Orillard, Mathilde Gralepois et Laura Verdelli
    La prévention des #inondations dans les opérations d’aménagement des interfaces ville-port, un levier de #gentrification indirecte ? Le cas du Havre (France) [Texte intégral]
    #risques #Le_Havre #villes_portuaires #ports

    Adrian Foucher
    Du mobile à l’immobile [Texte intégral]
    Récit d’expérience migratoire dans les « #barracks » de #Belgrade
    #migrations #Serbie

    Basile Michel
    Construction de #cartes_mentales synthétiques : mise en avant des #représentations_spatiales collectivement partagées [Texte intégral]
    Le cas des travailleurs créatifs de quartiers urbains centraux de #Nantes et #Marseille

    Chloé Nicolas-Artero
    Une géographe engagée face aux rapports de pouvoir autour de l’#eau : retour réflexif sur les situations d’enquête au #Chili [Texte intégral]

    Camille Rouchi
    Une thèse CIFRE en collectivité territoriale : concilier la recherche et l’action ? [Texte intégral]

    Camille Robert-Boeuf
    Analyser le jardin collectif urbain en géographie : une lecture du #jardinage par les #émotions [Texte intégral]
    #jardins_urbains #jardinage_urbain #agriculture_urbaine

    David Villeneuve
    Enquêter auprès des chrétiens d’#Irak : considérations méthodologiques sur un terrain en « milieu difficile » [Texte intégral]

    https://journals.openedition.org/cdg/1248
    #géographie

  • Vévé (J-3)

    Puisque je pars dans 3 jours, et que je vis très bien l’attente, je me suis prise de passion subite, pour les vignes vierges. Enfin, pour la dévitalisation des vignes vierges. Ou plus prosaïquement, les méthodes disponibles pour éliminer cette plante de merde.


    http://residenchi.constantvzw.org/2018/07/12/%e2%80%8aveve
    #végétation #petitehistoire #jardinage

  • How community gardens and block associations help stem urban violence

    Last summer, this small garden also became a testing ground for an experiment in crime prevention. Thanks to the Chicago Safe and Peaceful Communities Fund, a “rapid-response” charitable initiative giving seed money to communities suffering disproportionately from crime, the garden received a small stipend to run a Saturday program for kids, Planting and Playing Summer Garden Arts. One of 121 small grants, the funds provided an entire summer of Saturday activities for neighborhood kids.

    Community gardens, and other neighborhood-level organizations like block clubs and arts groups, aren’t typically viewed as direct solutions to violence. Decades of ”broken window” policing persuaded many cities to adopt top-down crime-prevention plans focused on punishing small offenses (recent research, however, indicates that this strategy had the opposite effect).


    https://www.curbed.com/2018/2/27/17058094/chicago-crime-neighborhood-group-community
    #jardinage #urban_matter #violence #villes #violences_urbaines #agriculture_urbaine #jardins_communautaires #USA #Etats-Unis #alternatives #Chicago

  • The Perfect #Compost Recipe - How to Get Your Compost Heap Cooking! - YouTube

    https://www.youtube.com/watch?v=M1kIpCBD3UI

    Compost is the very best food you can give to the plants in your garden. However, making really great compost requires the right mix of ingredients. In this video we demonstrate how to create that perfect recipe from the ingredients you have at home. You’ll see the compost mix being created, find out what materials to avoid, trace how the compost heap progresses as it ’cooks’ and discover how to fix common problems. If you’ve noticed any pests or beneficial insects in your garden recently please report them via http://bigbughunt.com You can plan where to site your compost heap using the drawing tools available in our Garden Planner which is available from several major websites and seed suppliers: http://www.GrowVeg.com http://gardenplanner.motherearthnews.... http://gardenplanner.almanac.com and many more...

    #jardin #jardinage #écologie

  • Potato Towers - History of an Internet Phenomenon - Cultivariable
    https://www.cultivariable.com/potato-towers

    Before we go any further, I want to clarify exactly what I mean by “doesn’t work.” I always get some angry responses when I claim that towers don’t work. I am not saying that you can’t grow potatoes in a tower or even that you can’t get good yields in a tower. I am saying that you won’t get better results with a tower than you can obtain under similar growing conditions without the additional levels of hilling. And you will probably get worse results with a tower if you do perform all that additional hilling, but growing conditions vary, and in some climates it might still work out for you. It is specifically the claim that towers are able to produce greater yields due to the production of more layers of tubers that is wrong. If you take that away, then a tower is just a planter and subject to all the pluses and minuses of growing potatoes in containers, which are very specific to climate.

    #jardinage #patate #mythe #pomme_de_terre

  • Podcast d’une conférence de Joseph Lofthouse, fermier et améliorateur de plante, qui fait un travail impressionnant dans le domaine des #landraces (#variétés-population). Il mélange plein de variétés différentes et les laissent se polliniser et sélectionne celles qui marchent chez lui, et qui satisfassent ses critères (productivité, goût). Il essaie même de croiser des tomates avec des espèces apparentées qui sont allogames (elles se croisent plutôt que de s’auto-polliniser) pour introduire les bons gènes et créer des variétés populations qui s’adapteront à son climat et ses méthodes.

    https://soundcloud.com/andrew-barney-745137400/food-security-through-common-sense-and-traditional-methods

    https://www.motherearthnews.com/biographies/joseph-lofthouse-landrace-gardener

  • A Cotonou, l’agriculture urbaine perd du terrain face au béton
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/08/09/a-cotonou-l-agriculture-urbaine-perd-du-terrain-face-au-beton_5170638_3212.h

    Las, l’#agriculture_urbaine perd du terrain sur la ville. De 263 hectares en 1999, elle n’occupe plus que 50 hectares aujourd’hui. En une vingtaine d’années, les zones agricoles urbaines ont été rognées par une urbanisation galopante, au profit d’infrastructures immobilières. A titre d’exemple, les sites maraîchers situés à l’arrière du palais présidentiel de Cotonou ont été accaparés pour y construire des complexes hôteliers. Certains champs ont été repoussés en périphérie des villes et les superficies ont été réduites.

    « Les producteurs vont s’installer ailleurs, ils ont peur de l’#insécurité_foncière qui prévaut à #Cotonou », confirme Pascal Tchékoun, ancien spécialiste en production végétale au Centre régional pour la promotion agricole, l’un des organismes supprimés par les réformes agraires du gouvernement, en novembre 2016. Depuis, le fonctionnaire attend sa réaffectation.

    #maraichage #jardinage #Bénin #urbanisation

  • Bon je conseille pas forcément le visionnage, mais juste pour remarquer que le reportage tourne en dérision la parisienne qui se fait extorquer de l’argent en accessoire de #jardinage pour récolter trois fraises et trois radis, alors qu’il glorifie le chef trois étoiles qui met les #légumes au centre de ses plats, sans se foutre de la gueule des riches parisien qui vont payer un max pour manger des légumes chics ...

    Mon #Potager A Tout Prix DOC FRENCH - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=OJwSxzWNsqI