#je_suis_le_peuple

  • Lecture géographique du film « Je suis le peuple »
    http://www.diploweb.com/Je-suis-le-peuple-a-travers-une.html
    Intéressantes remarques sur ce film. L’auteure se méprend peut être un peu sur la proximité avec Louxor qui est plus grande qu’elle ne semble croire. On est peut être pas tant dans la périphérie que cela.

    Le film d’ Anna Roussillon « Je suis le peuple » permet de reconsidérer la représentation souvent trop schématique de lieux situés en périphérie du monde. Ici, en dépit de l’imbrication dans plusieurs degrés de périphérie, rurale, géographique à l’échelle de l’Egypte, et plus largement périphérie « Sud » par rapport au « Nord » à l’échelle mondiale, la démonstration est faite que les individus peuvent pleinement prendre la parole et participer aux débats qui les concernent.


  • Je suis le peuple, Anna Roussillon, 2014

    Le contexte, le moment, l’état d’âme
    Fasciné par le titre que je connais, de je ne sais pas d’où, je suis heureux qu’Agniès nous le propose.

    L’histoire comme dans un livre (ce que ça m’inspire et ce que j’en dis mais sans m’occuper de questions de cinéma)
    Comment une révolution révolutionne beaucoup plus largement qu’une simple ville. Ici, interroger l’intime est vraiment très pratique parce que, malgré les réticences conservatrices logiques, les gens, qui représentent ici le peuple vont très loin dans leurs témoignages.

    Le film, minute par minute, émotion par émotion
    Adoré la première séquence suffisamment énigmatique et qui fait vivre pleinement la réflexivité propre au documentaire.
    Et puis après je comprend, juste comme il faut la manière dont le dispositif va se mettre en place. Ca prend du temps mais une révolution aussi...
    Heureux de constater aussi que le départ de Moubarak passait avec la réalisatrice coincée en France.
    Et puis sa famille... Ses voisins... Un cercle intime qui va être filmé mais ce cercle est tellement large que l’intime n’est pas vécu par moi comme un territoire clos.
    Enfin, super ravis de trouver la manière de clore le film. Une panne d’électricité ça dit beaucoup.

    L’image. La couleur, le grain, les formes, les visages, les paysages (c’est pareil)
    Les cadrages m’ont beaucoup plus. Les personnages sont isolés mais pleins d’un hors champs qui grouille de vie, de parole, et d’imagination.

    Celles qui m’ont le plus plues
    Cette petite fille toute mignonne qui nous parle sans problème de la nécessité d’exécuter Moubarak.
    Le paysan qui plante à la main plié en deux et qui dit que rien n’a changé.
    Le père (je crois) qui se conscientise petit à petit et qui fini par lutter contre celui pour lequel il était à fond plusieurs minutes avant.

    Le son, l’ambiance, la musique, les bruits
    J’ai retrouvé des jolis slogans que j’essayais d’apprendre il y a 5 ans.

    L’enjeu, la question
    Bah voilà, je l’ai déjà dit : comment une révolution transforme les gens, les fait avancer.

    A quel film il m’a fait penser
    Evidemment Tahir, place de la révolution

    Y’a aut’ chose ?
    L’importance de se débrouiller pour arriver à passer ce film en France, et en ce moment, je veux dire pas en septembre.

    https://www.youtube.com/watch?v=0GA6yiVYaDo


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