Mise en cause depuis le début de l’affaire Merah, la #DCRI n’existait pas en 2007. En revanche, son rôle dans la gestion du cas Merah n’a pas empêché les magistrats de lui confier l’enquête sur les faits de meurtre élargie à ses propres dysfonctionnements. "Est-ce que la DCRI va s’interroger elle-même sur commission rogatoire ?" interroge un des avocats des parties civiles. « On aurait préféré que les magistrats confient l’enquête à l’IGPN, par exemple », confie un autre reçu récemment par les juges antiterroristes.
« C’est une question légitime qui a été soulevée par les parties civiles, le 15 mai dernier, devant le juge Yves Jannier », se souviennent maîtres Jean Toumalet et Marie-Laure Ingouf, avocats à l’époque de la famille Legouad, dont le fils Mohamed, caporal du 17e RGP, a été assassiné par Merah.
Les jeunes conseils offensifs - ils avaient demandé dès le 15 mai la levée du #secret-défense - ont depuis été remplacés par Georges Holleaux, un des avocats du ministère de l’Intérieur, époque Nicolas Sarkozy, et également de #SOS_attentats, l’association créée par Françoise Rudetzki. Maître Holleaux est également l’un des avocats des familles des victimes de l’attentat de Karachi. Il a pour particularité de continuer à croire à la responsabilité d’al-Qaida, la thèse de #Jean-Louis_Bruguière, pourtant remise en cause par l’enquête du juge Trevidic. Sur ce revirement, la famille Legouad, contactée par Le Point.fr, n’a pas donné suite à nos demandes d’entretien. (...)
...le Colt 45 échangé par Mérah contre une radio lors des négociations avec le Raid était semi-automatique et avait été modifié, comme le font les forces d’élite, type GIGN, Raid ou encore GIPN. Selon lui, il est "difficile de croire que Merah ait pu apprendre cette technique dans un camp d’entraînement au Pakistan.