Lutte des berges de la Garonne et Union des Comités de Quartier | Collectif de Radiographie Urbaine
▻https://toulouse.espacesensible.net/lutte-des-berges-de-la-garonne-et-union-des-comites-de-quar
En juin 1974, Capitole information, annonce un projet de voies sur berges devant traverser le centre-ville entre Empalot et le port de l’embouchure en longeant par les quais de la Daurade et St pierre. Un comité de défense se constitue pour lutter contre ce projet et bien plus encore. Ce documentaire en deux parties raconte cette histoire avec les voix de personnes qui y ont participé. De la lutte contre une autoroute au centre-ville à la formation de l’Union des Comités de Quartier, c’est aussi la question du pouvoir urbain qui est traité en toile de fond. Durée : deux parties de 49 min. chacune. Source : Toulouse Espace (...)
]]> Ils sont venus, ils sont tous là... J-P.Garnier - Librairie Tropiques - 7 Décembre 2018
La pelle des collabos (de classe)
▻http://www.librairie-tropiques.fr/2018/12/marechal-nous-voila.html
Comme on pouvait le prévoir pour peu que l’on ne fasse pas partie du lot, les figures de proue ou de poupe de la valetaille néo-petite bourgeoise « degôche » se sont mises en ordre de bataille pour torpiller un mouvement social qu’elle n’avait ni prévu et encore moins voulu. Et qui, de surcroît, par sa consistance de classe, insaisissable mais indéniablement populaire, et sa dynamique insurrectionnelle, obligeait tôt ou tard ces agents dominés de la domination à choisir leur camp : celui de l’ordre bourgeois dont ils refusent de ce dissocier.
▻https://www.youtube.com/watch?v=BkiktZub8ts
Toute la famille est là... aux funérailles de la deuxième droite.
Il est vrai que c’est là une décision difficile puisqu’ils lui sont étroitement liés, structurellement incités à en être les supports politiques et les suppôts idéologiques. C’est maintenant chose publiquement faite avec l’appel, relayé par le torchon libéral-libertaire du milliardaire sioniste #Patrick_Drahi, à faire diversion demain, en noyant la révolte populaire des « gilets jaunes » dans la #croisade_escrologique, parallèlement au surgissement médiatisé de quelques comités de gilets jaunes « modérés » redonnant à cette couleur la signification qu’elle avait perdue récemment en dissuadant la population des « #territoires » — nouvelle appellation des « #provinciaux — de monter demain à Paris pour effrayer le bourgeois par ses « débordements » et ses « violences ».
On y retrouve côte à côte, avec les débris de la deuxième droite, les restes d’un #PCF exsangue, les rescapés du trotskisme, les insoumis d’État, des #syndicats plus collabos les uns que les autres et les associations #altercapitalistes subventionnées, les têtes pensantes du marxisme lénifiant, du radicalisme de campus et de l’anarchisme de bac-à-sable « alternatif ». Sans compter les militant(e)s bobos de la cause LGBT+Q.
Tout ce petit monde attend un « changement de cap » qui, loin de nous sortir d’un capitalisme de plus en plus pourrissant, vise à lui injecter une nouvelle sève pour lui donner un aspect plus appétissant.
Ce qui se profile », en fin de compte, à l’horizon de cette « révolution citoyenne », c’est l’avènement d’une « troisième droite », toute disposée à prendre le relai de la première et de la seconde, dans les années 20 à venir ou même avant, pour continuer d’assurer la reproduction des rapports de production capitalistes.
Et, si le populo, une fois de plus grugé par ces imposteurs gouvernant en son nom, finissait par prêter réellement une oreille complaisante aux sirène de l’#extrême-droite, nul doute qu’on entendrait les ténors diplômés du chœur écolo-citoyenniste hurler d’indignation, comme leurs homologues d’autres pays, contre le « péril brun » dont ils auraient eux-mêmes favorisé le retour.
]]>Urbaniser pour dépolitiser : la rhétorique du #spatialisme et du #localisme
#Jean-Pierre_Garnier s’intéresse ici aux #violences_urbaines, s’interroge sur leur définition et sur leurs origines. Il précise ainsi qu’il s’agit des violences « qui troublent l’#espace_public urbain ». Il montre ensuite que le fait de qualifier un problème d’urbain est une façon de neutraliser le conflit et de nier la division, en un mot de dépolitiser le problème.
Il s’intéresse ensuite au traitement de ces violences par le recours à deux idéologies : l’idéologie du spatialisme et celle du localisme. Le spatialisme consiste à transfigurer les problèmes sociaux en problèmes dus à un certain type d’espace. C’est une idéologie en vertu de laquelle le cadre de vie détermine très largement le mode de vie : la configuration du bâti conditionne les comportements. Le localisme est une démarche qui consiste à formuler, étudier et traiter les problèmes là où ils se posent : au lieu de remonter aux processus globaux générateurs des violences, on se borne à traiter les conséquences locales.
▻https://www.canal-u.tv/video/ecole_normale_superieure_de_lyon/urbaniser_pour_depolitiser_la_rhetorique_du_spatialisme_et_du_localisme.5037
#urbanisme #urban_matter #villes #violence
CQFD anarchoide et poutinophobe grégaire !!
étant curieux et souhaitant savoir de quoi retournait le courroux de #Jean-pierre_Garnier envers @cqfd Je suis allé voir son blaze sur le site de la librairie tropiques comme JPG l’indique dans son courrier ( N°151/Février2016 ) que #CQFD a eu la bonne idée de publier.
« Les idiots utiles de la reconquête impériale »
▻http://www.librairie-tropiques.fr/2016/03/se-faire-des-amis-libertaires-et-rebelles-avec-jean-pierre-garni
2 articles de JPG dans CQFD ▻http://cqfd-journal.org/Jean-Pierre-Garnier
et le N° 136 en question : ▻http://cqfd-journal.org/CQFD-no136-octobre-2015
Jean-Pierre Garnier sur la gentrification et les métropoles
▻http://www.lemonde.fr/logement/article/2015/06/11/les-elus-locaux-ont-pris-le-train-de-la-gentrification-en-marche_4652113_165
Les élus locaux ont pris le train de la gentrification en marche en mettant en œuvre des politiques souvent appelées de « renouvellement urbain », qui prennent la forme de programmes de rénovation et de réhabilitation. On restaure l’existant mais en l’adaptant pour en faire un cadre de vie adapté pour de nouveaux habitants, en réaménageant l’intérieur des logements par exemple.
Programme immobilier neuf dans la rue de la République à Marseille.
C’est à ce moment-là que le processus de gentrification opère : à l’extérieur, on voit petit à petit apparaître de nouveaux types de commerce « branchés », des galeries d’art, des cafés. L’espace public est lui aussi aménagé, on décide de la piétonnisation de certains espaces, on ajoute des pistes cyclables…
Même si on parle de politiques de « renouvellement urbain », c’est aussi selon moi une politique de renouvellement du peuple car cela s’est par exemple accompagné de politiques ambiguës en matière de logement social. Les mairies, celles de Paris en particulier, se sont mises à installer des catégories de logements sociaux accessibles à une très large portion de la population française, ce qui a pour effet d’en exclure ceux qui en ont le plus besoin.
]]>Le « Grand Paris : une urbanisation sans urbanité Prémonitions lefebvriennes sur un avenir métropolitain
►http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=2818
« A qui la #Métropolisation profite t-elle ? Affirmer que c’est d’abord à la bourgeoisie transnationalisée ou en voie de l’être ne serait pas d’une grande originalité, bien que ce soit effectivement la vérité. Mais ce serait surtout laisser de côté le fait que ce n’est pas elle qui met en œuvre …
#Blogs #La_chronique_de_Jean-Pierre_Garnier #Architecture #Gentrification #Grand-Paris #Lefebvre #Métropoles #urbain #urbanisme
]]>►http://www.desordre.net/bloc/contre/novembre/pages/090.htm Ces choses-là me mettent dans une rage, mais une rage.
]]>[SMOLNY...] #Jean-Pierre_GARNIER & #Louis_JANOVER : La Deuxième Droite
▻http://www.collectif-smolny.org/article.php3?id_article=1746
« Le bilan de liquidation du socialisme par ceux-là mêmes qui s’en réclamaient est globalement positif : restauration du taux de profit, réhabilitation de l’entreprise, épousailles de la « France qui pense » et de la « France qui gagne »... de l’argent, fin du divorce Nation-Police-Armée, neutralisation des syndicats, marginalisation du PC, vassalisation de l’intelligentsia, consensus autour du nucléaire, consolidation de la présence française en Afrique... Est-ce à dire que tout clivage, toute opposition politique a disparu dans ce pays ? Aucunement. La ligne de partage passe désormais entre deux types de conservatisme, l’un obtus, l’autre éclairé, l’un frileux, l’autre fringant, l’un tourné vers le passé, l’autre ouvert vers l’avenir. Bref : l’un réactionnaire, l’autre progressiste. Le jeu politique met désormais aux prises deux droites. La première, traditionnelle, cherche à tout garder au risque de tout perdre. L’autre, moderniste, fait en sorte que tout bouge pour que rien ne change. »
Le retour au pouvoir du PS avec François Hollande donne à cette analyse contemporaine du premier septennat de François Mitterrand une nouvelle actualité et une double fonction, celle d’un exercice de mémoire et d’une mise en garde pour l’avenir. En requalifiant le #parti_socialiste de « deuxième droite », ce livre montre comment, dès le milieu des années 1980, les socialistes ont accompli leur destin de parti réformateur en même temps que le programme de la première droite : adapter la société française au nouveau stade du #capitalisme.
]]>Un nouvel avatar de la « politique de la ville » : après les « zones de sécurité prioritaires », l’enfumage participatif - La chronique de #Jean-Pierre_Garnier
►http://blog.agone.org/post/1970/01/01/Un-nouvel-avatar-de-la-politique-de-la-ville
Qu’on se le dise : la « politique de la ville » va connaître un tournant. Ce n’est pas le premier. Depuis les fin des années 1970, elle en a connu d’autres, sous cette appellation ou non, avec les résultats que l’on sait. Mais celui-ci serait une fois de plus décisif si l’on en croit l’orchestration médiatique dont il bénéficie.
]]>La gauche bleu marine - #Jean-Pierre_Garnier
►http://blog.agone.org/post/2012/09/20/La-gauche-bleu-marine
On savait passablement délavée la rose brandie par un poing, qui servent encore d’emblème, de plus en plus discrètement il est vrai, au parti socialiste. Depuis la première accession de celui-ci au pouvoir, le poing qui symbolisait la lutte des travailleurs et les espérances socialistes a eu tendance à s’effacer, laissant seule la rose en charge de galvaniser les militants et les électeurs du parti. En réalité, le poing est toujours là, de manière virtuelle et réelle à la fois. Il n’est plus brandi cependant contre les possédants, mais, « culture de gouvernement » aidant, contre les dépossédés qui s’avisent de se rebeller dans les zones de relégation où ils sont parqués. Quant à la rose, on pourrait suggérer aux « communicants » du PS de résolument la troquer pour une fleur, fût-elle artificielle, d’une couleur plus adaptée, ne serait-ce le fait que celle-ci ait déjà été adoptée par un parti encore plus droitier que lui.
]]>#Jean-Pierre_Garnier - Voies et moyens pour le retour d’une pensée critique « radicale » de l’urbain
►http://ddata.over-blog.com/2/48/95/06//La-Somme-et-le-Reste/S-R-20.pdf
Les dindons de la farce électorale - éditions Agone
►http://blog.agone.org/post/2012/04/26/Les-dindons-de-la-farce-electorale
Le philosophe Gilles Deleuze a dit quelque part qu’à chaque campagne électorale le « niveau de la connerie » montait. Celle de 2012, semble-t-il, n’échappe à la règle, tant s’en faut.
La mélenchonomania qui a saisi le « peuple de gauche », en incluant une foule de suivistes diplômés, n’est pas pour rassurer. L’illusion électorale crée une euphorie qui, durant les quelques mois qu’elle dure, fait planer sur un nuage rose – voire nappé de rouge, pour les mélalanchoniens – ceux qui y cèdent. Il n’était que de voir la multitude enthousiaste rejouer sur le mode de la farce électorale la « Prise de la bastille » à l’appel de leur grand homme du moment. Comme d’habitude, il n’y aura aucun lendemain qui chante après ces heures de liesse, sinon de nouvelles déceptions. Mais pour ceux qui y ont cru, cette illusion lyrique dérisoire aura rendu un instant palpitante cette période post-politique qui n’en finit pas de s’éterniser.
]]>Je vote, donc Tu suis - [Divergences, Revue libertaire internationale en ligne]
►http://divergences.be/spip.php?article2904
Avant ou après chaque consultation électorale, éditorialistes et sondeurs, politologues et politiciens se penchent avec des mines inquiètes ou contrites sur un phénomène qui, depuis quelques temps déjà, leur paraît des plus préoccupants : l’abstention. Il est vrai qu’une tendance insidieuse se manifeste, pas seulement en France, témoignant d’une désaffection indéniable à l’égard du spectacle politicien, en particulier parmi les couches populaires. Désaffection qui, pour être évaluée à sa juste mesure, devrait inciter à comptabiliser aussi les bulletins blancs ou nuls et le pourcentage croissant de Français-es en âge de voter non inscrits sur les listes électorales (environ 12%). Aussi ne compte-t-on plus les articles et les débats, voire des livres entiers, où l’on s’échine à expliquer ce « déclin de l’esprit civique », avec, diffusé en boucle, ce diagnostic tautologique : « il y une crise de la démocratie représentative ».
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