Pétition pour que le « #Washington_Post » évoque les affaires d’#Amazon avec la #CIA
▻http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2014/01/08/petition-pour-que-le-washington-post-evoque-les-affaires-d-amazon-
Une pétition signée 30 000 fois demande que le journal, propriété du patron d’Amazon, mentionne le contrat de 600 millions de dollars entre le géant de la vente en ligne et la CIA. Le journal s’y oppose et insiste sur sa déontologie.
Why the Washington Post’s New Ties to the CIA Are So Ominous
▻http://my.firedoglake.com/nsolomon/2014/01/13/why-the-washington-posts-new-ties-to-the-cia-are-so-ominous
After creation of the CIA in 1947, it enjoyed direct collaboration with many U.S. news organizations. But the agency faced a major challenge in October 1977, when — soon after leaving the Washington Post – famed Watergate reporter Carl Bernstein provided an extensive expose in Rolling Stone.
Citing CIA documents, Bernstein wrote that during the previous 25 years “more than 400 American journalists … have secretly carried out assignments for the Central Intelligence Agency.” He added: “The history of the CIA’s involvement with the American press continues to be shrouded by an official policy of obfuscation and deception.”
Bernstein’s story tarnished the reputations of many journalists and media institutions, including the Washington Post and New York Times. While the CIA’s mission was widely assumed to involve “obfuscation and deception,” the mission of the nation’s finest newspapers was ostensibly the opposite.
During the last few decades, as far as we know, the extent of extreme media cohabitation with the CIA has declined sharply. At the same time, as the run-up to the U.S. invasion of Iraq attests, many prominent U.S. journalists and media outlets have continued to regurgitate, for public consumption, what’s fed to them by the CIA and other official “national security” sources.
The recent purchase of the Washington Post by #Jeff_Bezos has poured some high-finance concrete for a new structural bridge between the media industry and the surveillance/warfare state. The development puts the CIA in closer institutionalized proximity to the Post, arguably the most important political media outlet in the United States.
Une employée d’Amazon raconte « la peur organisée »
▻http://www.liberation.fr/economie/2013/12/17/une-employee-d-amazon-raconte-la-peur-organisee_967185
Aux outils de surveillance, il faut ajouter des centaines de caméras, des agents de sécurité qui arpentent les allées toute la journée, et qui peuvent fouiller les salariés au détecteur de métal à la sortie de l’entrepôt. Enfin, plus diffus, la peur de la délation et le fantasme d’une surveillance sans limites comptent pour beaucoup dans la docilité générale. On ne sait pas de qui exactement il faut se méfier, qui est ami avec les managers ou veut le devenir, on ignore jusqu’où exactement va le pistage informatique… Et, dans le doute, pour aborder la moindre question un tant soit peu polémique, le réflexe est toujours de parler discrètement, et à voix basse.
Aller aux toilettes qui se situent à l’extrémité de l’entrepôt fait dégringoler votre « prod ». Pousser son collègue pour se saisir en premier d’un chariot la fait grimper. L’idéal (et c’est d’ailleurs la norme) étant d’arriver à l’avance le matin pour préparer scan et chariot et gagner de précieuses minutes qui feront peut-être la différence. C’est aussi cela, « avoir un bon comportement ». A l’embauche, le mail de l’agence d’intérim précisait noir sur blanc : "Il faut arriver un quart d’heure à l’avance, ils aiment bien."
C’est marrant comme Amazon est en train de remplacer McDonalds dans l’imaginaire de l’exploitation au travail. Perso je suis resté frappé par le bouquin de Grégoire Philonenko, sur Carrefour (cf ▻http://seenthis.net/messages/107145).
Nouvelle grève chez Amazon Allemagne
▻http://lemonde.fr/economie/article/2013/12/16/nouvelle-greve-chez-amazon-allemagne_4335190_3234.html
Plusieurs centaines de salariés allemands du site de commerce en ligne Amazon étaient en #grève lundi 16 décembre. Cette grève sera relayée par une manifestation devant le siège du groupe, à Seattle (Etats-Unis).
A l’initative du syndicat des services Verdi, le conflit syndical s’enlise et les sites de Bad Hersfeld, Leipzig, déjà touché par des grèves ponctuelles au printemps, ont été rejoints pour la première fois par celui de Graben, en Bavière.
Sur les 9 000 employés d’Amazon en Allemagne, environ 1 450 avaient cessé le travail sur ces trois lieux, « plusieurs centaines » d’autres devant rejoindre le mouvement dans la journée
La plateforme de vente en ligne Amazon réalise 70 % de son chiffre d’affaires pendant la période des fêtes de fin d’année, selon le syndicat allemand Verdi. Pour faire face à l’explosion de commandes passées en un clic à l’approche de Noël, la multinationale recrute des centaines d’#intérimaires pour renforcer ses équipes.
L’année dernière, Jean-Baptiste Malet a fait partie des 1 200 salariés embauchés pour travailler au sein de l’entrepôt de Montélimar. Ce journaliste révèle dans son livre, En Amazonie, infiltré dans le meilleur des mondes, les conditions de travail à la fois archaïques et ultra-modernes qui règnent à l’intérieur des entrepôts Amazon, interdits d’accès aux journalistes.
▻http://lemonde.fr/economie/article/2013/12/16/les-travailleurs-chez-amazon-ont-des-conditions-de-travail-dignes-du-xixe-si
Bientôt des mini-drones Amazon pour livrer vos colis ?
C’est le projet auquel pense Jeff Bezos, le fondateur du site de commerce en ligne. Et cela pourrait arriver « d’ici quatre à cinq ans »
▻http://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/bientot-des-mini-drones-amazon-pour-livrer-vos-colis_472250.html
#drone #amazon #jeff_bezos
Quand tout le monde aura lâché ses drones dans le ciel, l’idée même de plan de vol va devenir un vrai bordel.
▻http://www.youtube.com/watch?v=98BIu9dpwHU
Amazon dévoile un futur système de livraison par drones
▻http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/12/02/des-paquets-livres-par-drones-d-ici-cinq-ans_3523489_651865.html
(à la une du Monde.fr)
Sur la vidéo de démonstration, on voit un mini-drone octocoptère transportant dans les airs des colis rangés dans de petites boîtes jaunes, depuis les entrepôts jusqu’aux clients vivant dans un rayon de 16 kilomètres et ayant passé commande sur le site d’Amazon.
Les drones pourraient livrer des paquets allant jusqu’à 2,3 kg – ce qui représente « autour de 86 % des livraisons effectuées par Amazon », a précisé M. Bezos, qui a défendu un projet « très écologique ».
Ce programme, baptisé « Amazon Prime Air », pourrait être opérationnel d’ici quatre à cinq ans, selon M. Bezos. Il requiert notamment des tests de sécurité supplémentaires et l’approbation des autorités de l’aviation, qui interdisent jusqu’à maintenant toute utilisation commerciale d’un drone sur le territoire américain.
Comme d’hab’ 16 km = chiffre rond (en miles…)
Quand l’avenir est écrit ...
▻http://www.youtube.com/watch?v=IJhlD6q71YA
Drone deliveries may be a sideshow to Amazon’s real ambition for the skies – Quartz
▻http://qz.com/152803/drone-deliveries-may-be-a-sideshow-to-amazons-real-ambition-for-the-skies
if Amazon can become the first company with significant resources to invest in consumer drones, it could corner the market on cheap unmanned aerial vehicles the way it’s cornering the market on cheap computing power.
Edward Snowden, meet Jeff Bezos
▻http://pressthink.org/2013/08/edward-snowden-meet-jeff-bezos
“In November 2010, WikiLeaks began using Amazon’s Web hosting service to leak thousands of pages of State Department cables. But the company abruptly terminated the contract within 24 hours of receiving a call from a staff member for the Senate Homeland Security and Governmental Affairs Committee.”
[…]
That’s not answering the bell for freedom of information. That’s doing what the surveillance state requires, and relying on a legalism to justify it. This is exactly the kind of behavior Edward Snowden was reacting against when he made his decision to go AWOL and reveal key documents to The Guardian and the Washington Post.
Amazon sème sa zone en France et dans le monde - L’Humanité
▻http://www.humanite.fr/social-eco/amazon-seme-sa-zone-en-france-et-dans-le-monde-547095
Qualité des emplois proposés, nature précaire des contrats de travail, cadences infernales dans les entrepôts logistiques, évasion fiscale à l’échelle planétaire (lire page 3), saccage du secteur de la librairie traditionnelle et de sa mission de quasi-service public pour le livre… Aux États-Unis, l’Association des libraires américains (ABA) a été ulcérée par les ronds de jambe de Barack Obama. Dans une lettre ouverte au président, les libraires décryptent les 7 000 créations d’emplois promises par le mastodonte du Web : « Beaucoup de ces emplois ne seront que temporaires, et cela alors que l’on sous-estime systématiquement le nombre d’emplois que les pratiques déloyales d’Amazon coûtent à notre économie… » Selon l’ABA, chaque fois que la multinationale prend 10 millions de chiffre d’affaires aux librairies traditionnelles, cela conduit à 33 suppressions d’emplois ; ce qui, d’après elle, permet de chiffrer à 42 000 le nombre d’emplois perdus aux États-Unis pour la seule année 2012. Chez les libraires français, la colère est du même ordre devant les subventions publiques (3 000 à 4 000 euros par emploi annoncé, 1,4 million d’euros) versées à Amazon pour ses implantations à Montélimar (Drôme) et Chalon-sur-Saône : le Syndicat de la librairie français (SLF) avait, l’année dernière, dénoncé une « concurrence déloyale au détriment de commerces
indépendants et de proximité qui génèrent bien plus d’emplois tout en s’acquittant de leurs obligations légales ». Selon l’organisation professionnelle, « face aux 150 à 250 emplois permanents réellement créés par Amazon (à Chalon-sur-Saône – NDLR), la vente de livres génère en France plus de 20 000 emplois dont 14 000 dans les seules librairies indépendantes ».
Jeff Bezos, un patron de combat qui ne nous fait pas rire
▻http://www.humanite.fr/social-eco/jeff-bezos-un-patron-de-combat-qui-ne-nous-fait-pa-547097
Les libraires sonnent l’alarme
▻http://www.humanite.fr/social-eco/les-libraires-sonnent-l-alarme-547099
Avec ses montages financiers, le cador du commerce se moque des États
▻http://www.humanite.fr/social-eco/avec-ses-montages-financiers-le-cador-du-commerce-547098
Ils sont tous pareils ...
▻http://www.seenthis.net/messages/161163
Schmidt: “Google is a capitalist country ... company.” (In front of the TV cameras, oh my.) “It’s easy to say you would like us have less profits and have that somewhere else – we will comply with the letter of the law but we’re trying to avoid being doubly and triply taxed which would prevent us investing in some of the wilder things.”
« some of the wilder things » désigne généralement un outil de #disruption leur permettant de s’approprier encore une tranche du pouvoir au dépens de la société.
Comme quoi c’est une mauvaise idée de subventionner des entreprises privées.
On continue le dossier collectif #jeff_bezos ►http://seenthis.net/messages/163082
How The Washington Post’s New Owner Aided the CIA, Blocked WikiLeaks & Decimated the Book Industry | Democracy Now !
▻http://www.democracynow.org/2013/8/7/how_the_washington_posts_new_owner
I think one thing that’s missing is a discussion of the hallowed traditions, the hallowed journalistic traditions of The Washington Post. I mean, any media consumer who’s been looking at the bevy of articles in the last day and a half has heard about this—you know, “What’s going to happen to The Washington Post’s journalistic tradition—the paper of Watergate—or, the paper that exposed Watergate and published the Pentagon Papers?” I think any serious and very, you know, diligent news consumer is going to realize that the incidents like Watergate conspiracy and the Pentagon Papers, that was 40 years ago, and the hallowed tradition of The #Washington_Post that we’re worried Bezos is going to ruin—and, again, it may get worse, it may not; most likely it’ll continue—but that hallowed tradition, for 40 years, The Washington Post has really been a newspaper of the bipartisan consensus. And items like or invasions like Iraq could hardly have happened without the editorial pages headed by a sort of a hawk, Fred Hiatt, who’s still in power today, and Fred Hiatt’s editorial pages of The Washington Post has, in a five-month period before the Iraq invasion, more than two dozen editorials urging on that invasion. Skeptics of the invasion were mercilessly savaged in the editorial pages and the op-ed pages, but they weren’t allowed to speak for themselves. And so, when I hear people talk about The Washington Post under the Graham family, the paper of Watergate, it reminds me of people who would look at today’s Barack Obama and say he’s a community organizer embedded with the poor in Chicago. The Watergate Washington Post was decades ago. The Washington Post we should be thinking about in the last 10, 12 years has been a very important instrument of U.S. intervention, imperial foreign policy, at the hands of the editorial page editor Fred Hiatt.
Ca fait donc bien longtemps que ce journal n’est plus un contrepouvoir ; autrement, #Jeff_Bezos appartient quand même un peu à la #silicon_army même s’il ne vient pas de la bay area.
What we have is a plaything for these billionaires that they can then use aggressively to promote their own politics. And when we talk about promoting your own politics, we’ve got to understand, it’s not like Jeff Bezos has to march into a newsroom and say, “Cover this. Don’t cover that.” It rarely works that way. That happens once a decade. You basically set an organizational culture, and smart journalists who want to survive internalize the values, and those that don’t internalize the values get out of the way.
A Mogul Gets a Landmark in the Capital - NYTimes.com
▻http://www.nytimes.com/2013/08/06/business/media/a-mogul-gets-a-landmark-in-the-capital.html
“It’s an old boring story — rich man buys a newspaper — but in this instance it’s one of the richest men ever buying one of the most important newspapers ever, which is the one our government leaders read first thing every morning,” said Dennis Johnson, the co-founder of Melville House, a well-regarded small publisher. “This is the capper in the development of one of the most powerful vertical monopolies in our history, which is also one of the most controlling in matters of cultural concern.”
Mr. Bezos was a tinkerer from an early age. After Princeton, he went to Wall Street, ending up at D. E. Shaw & Company, a hedge fund.
(...)
Mr. Bezos has also mostly shunned the political spotlight, as well. His political contributions have gone mostly to Amazon’s corporate PAC, which divides its campaign checks relatively evenly between Democratic and Republican candidates. The stepson of a Cuban immigrant, Mr. Bezos has stayed out of the immigration debate that has attracted so many luminaries from the technology business.
Le patron d’Amazon rachète le "Washington Post"
▻http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2013/08/05/le-patron-d-amazon-rachete-le-washington-post_3457822_3236.html
Le groupe #Washington_Post a annoncé, lundi 5 août, la cession de ses activités d’édition, dont le quotidien portant son nom, au patron-fondateur du groupe de distribution en ligne #Amazon, #Jeff_Bezos, pour 250 millions de dollars. « L’acheteur est une entité qui appartient à M. Bezos en tant qu’individu, et pas Amazon Inc », précise le communiqué du groupe.
Et pas que le quotidien : ▻http://www.slate.com/blogs/moneybox/2013/08/05/bezos_bought_a_bit_more_than_the_post.html
Quel #management va s’imposer dans ce groupe de #presse ? Des hypothèses là : #disruption ▻http://qz.com/112073/how-things-are-about-to-change-at-the-washington-post-now-that-jeff-bezos-is-in-
Jeff le #libertarien se veut rassurant :
►http://www.washingtonpost.com/national/jeff-bezos-on-post-purchase/2013/08/05/e5b293de-fe0d-11e2-9711-3708310f6f4d_story.html
I won’t be leading The Washington Post day-to-day.
Je m’attendais pas à celle-là ce matin... ▻http://seenthis.net/messages/162928
L’occasion de lire :
En Amazonie. Infiltré dans le « meilleur des mondes »
▻http://www.monde-diplomatique.fr/2013/08/RIMBERT/49581
En plus je viens de voir Le capital de Costa-Gavras (oui le truc avec Gad Elmaleh) où ça cause de #hft et de grands enfants qui jouent qui jouent jusqu’à ce que ça pète... alors je vous dis pas l’état dans lequel ça me met.
Quant à Gorge Profonde, on attend encore sa réaction.
C’est quand même marrant que le parangon du #journalisme d’#investigation soit racheté par un des maîtres des #bigdata marchandes. En ces temps de persécution des #whistleblowers. Vivement la fusion Publicis / Omnicom !
On va pouvoir commencer à se demander qu’est-ce qui n’appartient pas à Jeff Bezos : ►http://seenthis.net/messages/156130
Outil de domination idéologique
Annoncée en début de semaine, la nouvelle du rachat du Washington Post, l’un des principaux journaux étasuniens, par Jeff Bezos, patron d’Amazon, pour quelque 250 millions de dollars, est révélatrice à un plus d’un titre.
On constate tout d’abord que pour « archaïque » qu’elle soit, la presse traditionnelle intéresse malgré tout une personne qui annonçait pourtant l’an passé que, dans vingt ans, « il n’y aurait plus de journaux papier ». Finalement, la vieille économie a tout de même de beaux restes. En tous les cas, suffisamment pour intéresser le pape de l’économie numérique. Il est vrai qu’avec 25 milliards de dollars de fortune, Jeff Bezos n’a finalement craqué que 1% de son capital. Le risque est effectivement acceptable.
Et il obéit sans doute à la logique d’une économie de plus en plus intégrée. Amazon n’est plus uniquement un site de vente de livres : il propose de tout, y compris des voitures, et même du contenu immatériel. Le rachat du Washington Post permettra-t-il de nourrir les liseuses Kindle que l’entreprise a mises sur le marché, cannibalisant son propre fonds de commerce, les livres papier ? C’est bien à l’émergence de groupes maîtrisant les flux culturels d’un bout à l’autre de la chaîne que l’on assiste.
Cela montre ensuite que ces stratégies de rachats obéissent également à des logiques de pouvoir. Le Monde a lui aussi été repris en main par un wonderboy de l’économie internet, le patron de Free, Xavier Niel (allié à Pierre Bergé et Matthieu Pigasse). Le Figaro est entre les mains de l’avionneur Dassault, Libération appartient à la banque Rothschild, et TF1 au géant de la construction Bouygues. Des investissements qui ne sont bien sûr pas dictés par des motivations philanthropiques, mais bien pour construire ou consolider des positions économiques dominantes.
La Suisse ne restera sans doute pas très longtemps à l’écart de ces tendances. Pour l’heure, ni le géant transnational allemand Bertelsmann – en pleine opération de fusion des maisons d’édition Random House avec Penguin ces jours-ci – ni son homologue Springer n’ont encore lancé d’OPA. Gageons que ce n’est qu’une question de temps.
Quoi qu’il en soit, se pose déjà la question de l’indépendance des titres par rapport à ces groupes économiques transnationaux et leurs intérêts. Amazon a ainsi docilement accepté la requête de la CIA de bloquer les données de Wikileaks stockées sur un de ses clouds. Le groupe va héberger – on parle d’un contrat à 50 millions de dollars – les données de l’agence de renseignement issues de son espionnage électronique. On n’allait tout de même pas se fâcher pour si peu.
Ce danger n’est pas encore compris, ni par le monde politique, ni par le grand public. L’accueil réservé au début de l’été aux propositions du Parti socialiste suisse en est l’illustration : son projet de soutien aux médias afin de garantir un minimum de diversité démocratique a suscité un lever de boucliers de la part de la presse dominante.
▻http://www.lecourrier.ch/112584/outil_de_domination_ideologique
On pourrait ajouter un cas belge, celui des rumeurs d’entrée au capital du groupe IPM (la libre, la dh, courrier international belgique...) de #Tecteo (un montage infernal dont les belges ont le secret - ici une coopérative intercommunale - spécialisé dans l’énergie et les télecom dont le cablo-opérateur Voo) dont le président Stéphane Moreau - surnommé par les grincheux « le Berlusconi wallon » est aussi un élu P.S.