• avait toujours plus ou moins considéré le cerveau comme étant un muscle, mais voilà qu’elle apprend stupéfaite que non seulement ce n’est pas vrai mais qu’en plus les muscles, eux, sont en revanche bel et bien des muscles qui existent et non pas un bobard que l’on raconte aux mioches pour qu’iels mangent leur soupe.

    « Saperlipopette ! », s’exclama-t-elle alors avant de se demander si, n’ayant elle-même jamais réussi à être ni intellectuelle ni manuelle ni sportive ni sociale, elle ne serait pas passée à côté de deux-trois petits trucs au cours de sa trop longue vie.

    #JeNeSuisPasFolleVousSavez.

  • aime bien rester à observer longuement la rivière quand l’eau est pile-poil à ce niveau ; en cas d’étiage la totalité de la flotte passe évidemment sous le petit pont, en cas de crue elle le submerge allègrement jusqu’à le rendre invisible, mais des jours comme aujourd’hui elle l’affleure juste, vous voyez, l’eau bute sur la structure, il y en a peut-être trois ou quatre centimètres qui passent dessus, le reste dessous, mais ce qui est intéressant c’est l’eau indécise, celle qui se cogne sur la pierre du tablier, provoque un petit remous, une vaguelette qui remonte brièvement le courant avant de retenter sa chance quelques instants plus tard.

    La vieille punkàchienne se demande à chaque fois si les gouttes choisissent librement leur trajectoire et leur destin, et le cas échéant comment elles s’organisent et s’y prennent. Sont-ce des choix individuels ou collectifs, en discutent-elles entre elles longtemps en amont, y a-t-il des prédispositions, est-ce que la façon dont l’une d’elle tombe d’un nuage ou jaillit de la source détermine déjà la façon dont elle va (ou non) franchir l’obstacle, est-ce que se nouent des drames dont tout ce qui n’est pas goutte d’eau ne peut avoir la moindre idée ?

    Bien sûr plus elle les observe et moins elle sait. Elle n’est certaine que d’un truc : que ce soit pour le flux d’une rivière comme pour le reste, si l’on croit comprendre quelque chose au moindre phénomène c’est qu’on ne l’a pas encore assez regardé.

    #JeNeSuisPasFolleVousSavez.

  • vous demande pardon ? Ah si, oui, bien sûr, elle a beau être une dictateuse cruelle et sanguinaire ça lui fait quand même un petit quelque chose, prétendre l’inverse serait mentir — or on peut mentir à tout le monde sauf à un Lectorat. Bref, au début elle voulait seulement nettoyer sa messagerie, vous voyez, n’effacer que les centaines voire milliers de « Cc sa va », « T belle », « T ou moi 69 » et autres « Tu veux voir la fusée de Jeff Bezos » qu’elle a reçus (et superbement ignorés) en seize années d’utilisation de Messenger®. Et puis finalement voilà qu’elle supprime tout, enfin tout ce qui date de plus d’un mois, c’est fastidieux parce sur ce service on ne peut pas tout faire d’un seul coup, on est obligée de sélectionner les « conversations » une par une et de refaire toute la procédure à chaque fois. Cependant le pli est vite pris : c’est une sorte de taylorisme et faute de pouvoir mécaniser la machine on se mécanise soi-même : sélectionner, effacer, confirmer, sélectionner, effacer, confirmer, sélectionner, effacer, confirmer... elle parvient à en faire une douzaine par minute, s’il y avait une contremaîtresse en bout de chaîne celle-ci la féliciterait, elle est devenue une stakhanoviste de la suppression des messages.

    Les relit-elle avant de les enlever ? Ha ha, non, bien sûr que non, ça ferait baisser la cadence. D’ailleurs elle ne les retire pas de sa mémoire, hein, elle retire seulement un des chemins d’accès à cette dernière. Tout reste vraisemblablement stocké dans un coin de ses neurones — et dans un serveur informatique situé au fin fond de Calcutta ou de la Vallée du Silicone. Seulement voilà : quand la vieille Garreau sera morte, c’est-à-dire d’ici dix à douze minutes, et que ses opposant·e·s politiques entreprendront de fouiller son ordinateur, iels n’y trouveront plus rien. Enfin peut-être que si si ce sont des as en informatique, mais sinon non. En dehors de ce qui est public sur les réseaux, ce sera mystère et boule de gomme : on ne saura ni qui elle aurait pu aimer, ni avec qui elle a frayé, ni ce qu’elle a comploté.

    Bien sûr tout ça elle ne va pas le raconter sur sa page Facebook, ça pourrait vexer des abonné·e·s — or elle n’est pas là pour vexer quiconque. De toute façon effacer les traces ne signifie pas que l’on renie ce qui fut : cela signifie seulement que l’on sait qu’on ne se baigne jamais deux fois dans la même rivière et que l’on veut arriver toute nue au Paradis.

    #JeNeSuisPasFolleVousSavez.

    • Zut ! Y’aura donc pas de NicoleGarreauLeaks. Dommage pour la démocratie. Mais c’est cohérent. On se consolera avec notre imagination de lecteurice et ta relation avec la fusée de Jeff Bezos.

  • s’assoupit en écoutant sur Arte Radio le « Bookmakers » consacré à Constance Debré. A-t-elle déjà confessé tout le bien qu’elle pense de cette écrivaine ? Oui, elle l’a déjà évoquée dans deux ou trois dazibaos — grâce aux outils de recherche de Facebook le Lectorat qui s’y intéresserait retrouvera sans peine.

    Bon, la prosatrice n’a pas la même voix que dans son imagination (d’ailleurs, depuis quand imagine-t-on la voix des gens qui écrivent des bouquins ?), elle l’aurait voulue plus dure, plus rocailleuse, mais qu’importe : le propos est tout à la fois sensé, blasé, chirurgical et désinvolte, la meuf au pedigree lourd comme un âne mort se définit elle-même comme « le Baron de Charlus option Sid Vicious » et tout à coup la vieille Garreau se rêve en Nancy Spungen.

    Multicentenaire et toujours des élans de midinette. Bah, après tout elle s’en fiche : le sommeil la guette, elle va s’endormir en compagnie d’une de ses auteuses contemporaines préférées.

    En conséquence de quoi elle prie pour périr cette nuit durant son sommeil.

    #JeNeSuisPasFolleVousSavez.

  • est bien embêtée : en se levant dès potron-jacquet elle a l’habitude de relire ses propres dazibaos de la veille afin d’obtenir une information précise et objective sur les plus récents soubresauts du monde, mais comme elle n’a presque rien rédigé hier elle se retrouve aujourd’hui dans l’ignorance la plus totale.

    Bah, tant pis, elle va fouiller dans ses archives ; de toute façon avec ces racailles de Sapiens Sapiens l’Histoire bégaye perpétuellement et rien ne change jamais.

    #JeNeSuisPasFolleVousSavez.

  • se réveille péniblement, salue avec dévotion la chienne qui désormais ne bouge quasiment plus, elle salue les rats, pleure la petite-souris-qui-vivait-sous-l’évier qui n’est jamais revenue, elle salue les scutigères véloces, les punaises de lit dont elles se gavent, le chat errant autour de la thébaïde ; elle salue le sol, le ciel, le Soleil s’il est là, la Lune si elle n’est pas encore couchée, elle fait un petit signe de la main à l’arbre qui pousse devant la fenêtre et lui dit de faire ce qu’il veut, elle le rassure, elle ne lui en veut pas pour la lumière qu’il lui dérobe — d’ailleurs elle n’a aucun droit sur celle-ci, la propriété c’est du vol et cette lumière n’est pas à elle.

    Peut-être que tout cela ressemble à une prière ? Peut-être devient-elle animiste maintenant qu’elle est à l’article de la Mort ? En tout cas elle se trouve rudement bien entourée, pour quelqu’une qui se prétend anachorète.

    #JeNeSuisPasFolleVousSavez.

  • est la première surprise, lorsqu’elle passe accidentellement devant un miroir : sa peau est maintenant presque cuivrée — elle qu’on surnommait « Cachet d’aspirine » il y a encore peu ! Mais bon, il faut dire que des décennies à ne travailler et ne « vivre » que la nuit ça n’aidait pas beaucoup à colorer son teint diaphane.

    Et d’ailleurs même durant les rares moments où elle voyait le jour elle évitait l’ensoleillement comme la peste : non qu’elle craignait la lumière elle-même mais la lumière c’était là où il y avait des gens, or les Sapiens Sapiens lui flanquent des nausées — alors pour ne pas risquer de les croiser elle restait toute seule planquée à l’ombre. Mais désormais, avec leur dérèglement climatique à la noix et les soixante-dix degrés Celsius en plein hiver, la situation s’est inversée ! Maintenant c’est justement l’ombre que tous ces blaireaux recherchent ! Donc pour les tenir à distance, quand elle est dehors elle elle va s’exposer en plein Soleil, c’est aussi simple que ça !

    Bon, après il faut relativiser, vieille et fripée comme elle l’est il est évident qu’elle ne bronze que partiellement : il n’y a que le haut des crevasses qui voit la lumière, le fond jamais — si elle tirait sur son épiderme elle ressemblerait probablement à une zébrelle ou une Colonne de Buren.

    Mais quand même, quand même... quelle vie de patachonne...

    #JeNeSuisPasFolleVousSavez.

  • confessera qu’au nom de la nécessaire adelphie reliant entre elleux les dictateuses et dictateurs d’envergure, les conditions de l’excursion de son camarade Jong-un en Désunion Soviétique la remplissent d’aise : à une époque de « toujours plus bling-bling toujours plus vite » où tout le monde ne se déplace plus qu’en Spoutnik ou en hologrammes, son romantique petit Kim adoré voyage à contre-courant et traverse majestueusement les steppes et forêts du Primorié à bord d’un joli train blindé roulant au ralenti — pas plus de soixante kilomètres par heure lui a-t-on promis —, un bras à la fenêtre et sifflotant l’Aegukka. À Pyongyang on ne fait pas dans le greenwashing, en bon modèle pour la planète le Leader Suprême ne prend jamais l’avion.

    Vous le savez, sur Facebook (et sur SeenThis) la Garreau ramène toujours tout à elle et fatalement elle se reconnaît encore une fois dans cette image d’autocrate cruel(le) et sanguinaire arpentant avec nonchalance les étendues désertiques. Est-ce que cela ne relève pas d’un processus similaire lorsqu’elle-même se livre à sa petite promenade quotidienne sur le sentier derrière chez elle, marchant à 0,0000021 kilomètre-heure arc-boutée sur son déambulateur et apparemment indifférente à l’agitation comme au bourdonnement du reste du monde ? Oh, bien sûr, elle ce n’est pas pour aller admirer un lever de Soleil en compagnie de l’inénarrable Poupou sur une quelconque plage de Vladivostok, non, c’est seulement parce qu’elle a promis à sa vieille chienne que tant qu’elles seraient toutes les deux à peu près capables de sortir un peu elle l’emmènerait tous les jours lire et rêvasser au bord de l’eau. Mais est-ce fondamentalement si différent ?

    Garreau ou Kim, Kim ou Garreau, vous constaterez que si entre tyran(ne)s les aboutissants divergent parfois légèrement, les tenants, eux, restent identiques : en toutes situations les dignitaires de leur trempe ne se départent de leur auguste immobilisme que pour adopter la plus extrême lenteur — seule attitude qui corresponde à leur rang et qui soit apte à témoigner de leur incommensurable Pouvoir.

    Et ça, quelque part, c’est beau.

    #MamieNicoleCommenteEncoreLActualitéAlorsQuElleAvaitDitQuElleArrêtait.
    #JeNeSuisPasFolleVousSavez.

  • découvre petit à petit que sa non-vie est aussi une vie, et que si elle y survivait elle aurait plus tard des souvenirs poignants de ses non-aventures dans le néant : une ombre, une lumière, une odeur, un infime bruit extérieur perçu à travers ses acouphènes ont pour elle le même impact que celui qu’ont les plus grandiloquentes épopées pour une Isabelle Eberhardt ou une Dora l’Exploratrice.

    Elle a réduit son existence au point que n’importe quel détail y devient un événement ; à l’approche de la fin du monde une telle économie de moyens aurait assurément mérité des applaudissements — or elle n’est qu’une vieille sorcière à qui l’on jette des cailloux.

    C’est pour ça qu’elle semble maintenant si pressée que le Grand Algorithme Fou la rappelle à ses côtés.

    #JeNeSuisPasFolleVousSavez.

  • #Sinophobie et #racisme anti-asiatique au prisme de la #covid-19

    La propagation de la pandémie à l’échelle mondiale a mis au jour le racisme vis-à-vis des personnes perçues comme « Asiatiques ». Si les propos et les gestes anti-asiatiques dans les pays occidentaux proviennent en partie du vieux fantasme du « #péril_jaune », l’#hostilité à l’égard des populations chinoises, surtout en #Asie de l’Est et du Sud-Est, est un phénomène relativement récent du rejet de la #domination politique et économique de la #Chine.

    Une « minorité modèle » face au racisme

    En France et dans de nombreux pays occidentaux, les Asiatiques ont souvent été considérés comme une « minorité modèle », c’est-à-dire une minorité « bien intégrée », qui réussit économiquement et qui progresse dans l’échelle sociale à travers les générations. L’étiquette de minorité modèle a des effets pervers, notamment dans la production d’attentes sociales trop élevées et caricaturales pour les enfants asiatiques, ceux-ci grandissant avec l’idée selon laquelle il n’y aurait qu’une seule façon d’être asiatique1. D’autre part, l’impression qu’ils « s’en sortent mieux » tend à occulter ou atténuer leurs expériences de racisme. Ainsi, pendant longtemps, au moins en France, les Asiatiques ont été exclus du champ des mouvements antiracistes. Depuis la mort de couturier Zhang Chaolin en 2016 à Aubervilliers, quelques collectifs ont été fondés pour dénoncer le racisme anti-asiatique, souvent exprimé par les agressions et les vols violents. Aujourd’hui, la pandémie liée au coronavirus révèle de nouvelles dimensions du racisme anti-asiatique. Comme l’exprime le hashtag « JeNeSuisPasUnVirus », une française adoptée d’origine Corée du Sud, dont le témoignage a été publié par la cinéaste Amandine Gay le 27 janvier 2020 sur Twitter :

    https://twitter.com/OrpheoNegra/status/1221706803836280832?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E12

    Avec ce hashtag, l’auteure, avec qui nous nous sommes entretenue, voulait inciter à partager des témoignages, ce qui semble avoir fonctionné puisqu’il a été relayé par de nombreux jeunes Asiatiques sur les réseaux sociaux. Au fur et à mesure que la pandémie s’est étendue au monde entier, l’ampleur des actes contre des personnes perçues comme asiatiques s’est intensifiée à l’échelle mondiale. Dans quel sens la sinophobie (aversion pour la Chine) et le racisme anti-asiatique (racisme vis-à-vis les personnes perçues comme Asiatiques) s’alimentent-ils l’un et l’autre ? Nous proposons de décortiquer ces stéréotypes, représentations et sentiments à des échelles variées afin de comprendre ce processus de racialisation particulièrement mis en lumière par la pandémie de covid-19.
    Le « péril jaune », revitalisation d’un vieux fantasme dans l’espace médiatique

    Tout d’abord, le processus de racialisation des personnes asiatiques se fonde sur la revitalisation des stéréotypes qui créent de l’altérité à l’égard de la Chine et de la population chinoise dans la représentation médiatique. Ainsi, peu après l’annonce du confinement à Wuhan, le 26 janvier, le Courrier Picard titre en une de son journal « Coronavirus chinois : alerte jaune », et publie le même jour un éditorial intitulé « Le péril jaune ? ». Une telle évocation de ce vieux fantasme implique la racialisation des populations chinoises en France et génère de la haine et du rejet. L’embrasement médiatique a alors porté sur toutes sortes de fantasmes liés aux pratiques culinaires des Chinois, considérées comme arriérées, sinon barbares. Sur les réseaux sociaux, on assiste à un déferlement de publications sur les habitudes alimentaires des personnes chinoises ou supposées telles, créant un amalgame entre la consommation d’animaux sauvages en Chine et les restaurants des immigrés chinois à l’étranger.

    En construisant une hiérarchie entre, d’un côté, des pratiques culinaires décrites comme exotiques et archaïques et, d’un autre, les habitudes européennes, considérées comme civilisées et supérieures, ces clichés renforcent l’altérisation des personnes perçues comme asiatiques.

    Le phénomène n’est toutefois pas nouveau. Le cliché des Asiatiques qui mangeraient des animaux domestiques, par exemple, est bien connu de la population d’origine asiatique en France. En construisant une hiérarchie entre, d’un côté, des pratiques culinaires décrites comme exotiques et archaïques et, d’un autre, les habitudes européennes, considérées comme civilisées et supérieures, ces clichés renforcent l’altérisation des personnes perçues comme asiatiques. Ainsi, dans de nombreux pays (France, Angleterre, Canada, Japon…), un nombre important de restaurants chinois a été confronté à une chute dramatique de leur chiffre d’affaires à cause du rejet des consommateurs. Les commerces alimentaires chinois, et dans une moindre mesure les autres restaurants asiatiques (japonais, vietnamiens, thaïlandais, etc.) ont ainsi été les premières victimes de ce racisme basé sur des préjugés sanitaires. Le processus de racialisation et d’altérisation s’est également accompagné d’une déshumanisation des populations chinoises. Les propos du journaliste Emmanuel Lechypre, lors de la commémoration des victimes du Covid-19 en Chine le 3 avril sur BFMTV, en témoignent : « Ils enterrent les Pokémon », avait-il commenté, déclenchant des réactions immédiates parmi les populations asiatiques.

    Tout change et rien ne change. Si ces clichés essentialistes sont loin d’être nouveaux, la propagation du nouveau coronavirus a toutefois produit un contexte favorable à la diffusion de paroles et d’actes racistes envers les personnes d’origine chinoise et, plus largement, d’origine asiatique.
    Agressions racistes envers des personnes « Asiatiquetées »

    Au-delà des réseaux sociaux où les paroles racistes se libèrent et les clichés se banalisent, cette xénophobie va de la prise de distance dans l’espace public aux agressions verbales ou physiques. Notre enquête en cours avec des immigrés chinois en région parisienne révèle la diversité de ces agressions. Parmi les personnes interrogées, beaucoup soulignent leur réticence à porter un masque de crainte d’être la cible d’agressions ; une partie choisit d’y renoncer pour éviter le risque, l’autre l’utilise mais se sent mal à l’aise. Une femme témoigne d’agressions verbales telles que « corona ! » dans la rue. Des enfants asiatiques ont été également harcelés à l’école, certains ont été appelés « virus »2.

    De l’Europe à l’Amérique du Nord, les médias ont fait état d’agressions verbales voire physiques vis-à-vis non seulement de Chinois ou de personnes d’origine chinoise, mais aussi de Singapouriens, Thaïlandais, etc. En Italie, plusieurs cas d’agressions ont également été rapportés, l’un d’eux ayant conduit la victime à l’hôpital. Une élue italienne a publié des propos racistes sur son compte Twitter, désignant les Chinois comme les responsables du virus. Aux États-Unis, notamment en Californie, où résident de nombreuses communautés immigrées originaires d’Asie de l’Est, le nombre de cas d’agressions verbales et physiques racistes rapporté par semaine était de plus de 600 fin mars et a dépassé 1 400 en avril.

    Cette hausse des agressions visant les Asiatiques aux États-Unis est indéniablement une conséquence directe de la « politisation du virus ».
    La politisation du virus à l’échelle internationale

    La crise sanitaire a également provoqué une hostilité vis-à-vis de la globalisation incarnée par la Chine, ainsi que le révèle le débat autour de la dénomination de « China virus » ou « Wuhan virus ».

    En 2015, l’OMS a publié une recommandation sur la dénomination des épidémies. Dans ce guide, l’OMS déconseille clairement de nommer des maladies par le nom d’une population, d’un animal, d’une région ou d’un aliment. Ce guide des bonnes pratiques a été précisément réalisé pour éviter les actions discriminatoires et/ou stigmatisantes. Or, depuis le début de la pandémie, le président américain Donald Trump insiste pour nommer ce virus le « virus chinois ». La provocation de Trump s’inscrit dans la stratégie anti-Pékin clairement exprimée depuis son élection, qui tente de défendre la position hégémonique des États-Unis dans l’ordre international face à une puissance chinoise qui s’impose. Cela renforce également la légitimité de la guerre commerciale contre la Chine et interpelle indirectement une composante importante de son électorat : les ouvriers blancs sensibles aux revendications du « Buy American ». Néanmoins, la diabolisation de la Chine par l’appellation « China virus » catalyse également la haine contre toutes les personnes « Asiatiquetées », ce qui explique le nombre important d’agressions.

    La pandémie a non seulement incité les populations à affirmer leurs frontières géographiques et symboliques avec la Chine, mais a également redessiné les frontières internes entre les « nous » et « ils » au sein de ces sociétés qui ont des échanges intenses avec la Chine.

    Dans une moindre mesure, cette hostilité contre la Chine s’observe également en Asie de l’Est, région particulièrement liée aux influences économiques et politiques chinoises. À Taïwan et à Hong Kong, la peur de la pandémie se greffe notamment sur la tension politique avec Pékin et se traduit par un rejet des citoyens chinois. D’un côté, à Hong Kong, début février, les aide-soignants appellent à la fermeture de frontières avec la Chine en se mettant en grève ; de l’autre, à Taïwan, un vif débat sur « qui peut rentrer à Taïwan et bénéficier de la sécurité sociale » s’enflamme, excluant notamment les citoyens chinois ayant épousé des Taïwanais et leurs enfants ayant la nationalité chinoise. Autrement dit, la pandémie a non seulement incité les populations à affirmer leurs frontières géographiques et symboliques avec la Chine, mais a également redessiné les frontières internes entre les « nous » et « ils » au sein de ces sociétés qui ont des échanges intenses avec la Chine.

    Outre la haine et la peur provoquées par la pandémie, la colère contre le gouvernement chinois, perçu comme responsable de la pandémie mondiale, incite également à critiquer l’impact politique et économique de la Chine. Ainsi, en avril, sur Twitter, les jeunes internautes thaïlandais lancent le hashtag « Milk Tea Alliance » pour revendiquer une solidarité entre les jeunes en Asie. Bien que le débat ait commencé par des propos ironiques sur le patriotisme des jeunes Chinois, la discussion a rapidement convergé avec d’autres critiques à l’encontre de la Chine, notamment le projet chinois des Barrages sur le Mékong. Considérant la pandémie de la covid19 comme relevant de la responsabilité du régime chinois, ces jeunes reprennent à leur compte l’appellation du « Virus Wuhan » ou « Virus Chinois ». Au Japon, le deuxième partenaire commercial de la Chine, le gouvernement a manifesté sa volonté de freiner la dépendance économique à l’égard de la Chine en annonçant les retraits des investissements des entreprises japonaises en Chine. En somme, le covid-19 a provoqué une crainte de la mondialisation incarnée par la Chine. Il importe ainsi d’analyser si ces émotions se traduisent par un développement de l’hostilité et de la stigmatisation à l’égard des touristes et des commerçants chinois, possibles agents de cette globalisation chinoise en Hexagone.
    Des stratégies défensives « par le haut » et « par le bas »

    De cette analyse, il ressort ainsi trois mécanismes qui contribuent à la stigmatisation et à l’exclusion des personnes chinoises et/ou asiatiques (ou perçues comme telles) pendant la crise sanitaire : la construction médiatique de l’infériorité et de l’altérité à travers le fantasme du « péril jaune » ; les agressions racistes visant toutes les personnes « asiatiques » et leur assimilation à la Chine ; enfin, l’instrumentalisation de sentiments anti-Pékin au service de politiques ou de discours xénophobes. Tandis que les deux premiers phénomènes sont déjà plus ou moins connus et documentés, le troisième s’avère être un mécanisme novateur du racisme révèle par la pandémie. Ainsi, les anciennes et les plus récentes formes du racisme anti-asiatique provoquent des stratégies défensives au registre variés : d’un côté, en France comme dans d’autres pays, les personnes asiatiques s’organisent pour dénoncer les représentations racialisées, à l’instar de la mobilisation virtuelle autour du slogan « #JeNeSuisPasUnVirus ». D’un autre, depuis février, l’appareil diplomatique d’État chinois se mobilise pour promouvoir un autre récit de la pandémie dans lequel la Chine devient une puissance de l’aide humanitaire internationale et un modèle de gestion de crises sanitaires. Celle que nous traversons Covid-19 révèle à quel point la perception de la politique chinoise alimente le racisme anti-chinois et asiatique. L’enjeu à venir sera d’observer si ces deux approches « par le haut » et « par le bas » vont converger ou s’opposer, jusqu’à une réorganisation de la solidarité et des alliances entre les « Chinois », les « Asiatiques », les « Chinois d’outre-mer », les « Chinois de France », avec ou sans les autres minorités racisées.

    http://icmigrations.fr/2020/05/15/defacto-019-01
    #xénophobie #coronavirus #racisme_anti-asiatique

    • Pour être clair, la mention « perso je suis pour qu’on lui coupe son accès », c’est de moi.

      Dans un monde idéal, je pense qu’on utiliserait la valeur troll (ou sa valeur « manuelle » troll_forcer) de la table des auteurs, et quand cette valeur serait trop basse, l’individu ne pourrait plus poster que sur les gens qui le suivent. On aurait ainsi un moyen de calmer les trolls sans pour autant leur couper complètement la chique. Mais tant qu’on n’a pas ça (il faudrait déjà voir si la valeur troll continue à se mettre à jour et si elle donne des résultats un peu cohérents).

    • @unagi : tout est public sur Seenthis, alors même sans accès, y’a aucun souci pour lire.

      Après, rien n’empêche de toute façon de réouvrir un compte derrière. (Qu’on peut toujours couper si ça retrolle, mais qu’on peut aussi laisser s’il fout la paix.)

    • La solution d’@arno me plait bien, si j’ai bien compris une fois un individu flaggé en troll, c’est comme si toutes les personnes qui ne le suivent pas l’ont bloqué, et que toutes les personnes qui le suivent le voient comme un individu normal. Le troll peut donc écrire des billets, mais ne peut donc plus être lu que par les personnes qui le suivent, et n’intervenir quand dans les fils des billets des personnes qui le suivent.

      Une autre possibilité est de forcer un blocage du compte chez tous les utilisateurs sauf ceux qui le suivent. Ça permettrait de régler un problème d’inconsistance d’interaction entre utilisateurs normaux et utilisateurs normaux ou trolls. Peut être prévoir une page utilisateur où l’on voit tous les profils bloqués ?

      Ce mécanisme peut aussi être mis en place provisoirement pour avertir ou calmer les ardeurs : le bloquage sélectif pourrait être mis en place pour une semaine, un mois, etc

    • En fait, plus sérieusement. Il a un moment été question d’une charte. Cette charte pourrait contenir quelques directives-limites dont on voit bien qu’il, et d’autres avant lui, ont déjà franchies.

      J’ai remarqué, ces derniers jours qu’il a repris de l’activité, que les anciens comme @sine @reka et je ne sais plus qui se contentaient d’un tag #troll et tout un chacun comprenait qu’il ne fallait pas nourrir , mais pour de plus récent.e.s participant.e.s comme @ninachani hier, qui n’ont pas l’historique, on finit par tomber dans le piège. Et c’est presque aussi pénible à lire que le commentaire lui-même (et ce n’est évidemment pas de la faute de @ninachani c’est juste qu’on sait d’avance que cela va l’ancourager au lieu de le décourager).

      C’est très important que nous maintenions le niveau de scrupule au niveau du banissement, mais je crois que de temps en temps il y a des évidences de mauvais comportements. Et là on est clairement dans le mauvais comportement, et voulu tel, il y a même une certaine forme de violence (qui m’atteint, vu ce dans quoi j’essaye de m’impliquer en ce moment, je n’ai pas beaucoup de patience pour les diatribes de ce nuisible à propos de personnes réfugiées qui ont mille fois sa valeur humaine)

      Je n’aurais rien contre une sorte de conseil anti-troll paritaire. Une dizaine de personnes particulièrement actives et respectées (il suffit de prendre statistquement les cinq premières femmes les plus suivies avec les cinq premiers hommes les plus suivis ) qui devraient suivre de temps en temps le tag #troll et étudier la trollitté des cas. Cela n’aurait rien d’autoritaire et cela éviterait qu’on arrive à des situations comme celle des menaces de viol sur @mad_meg où je trouve que nous avons tardé à prendre des mesures en tant que communauté parce que nous avons du prendre le temps d’y réfléchir.

      Voilà mes fifty cents

      Amicalement

    • Oui @nicolasm, mais dans le monde réel, on est un tout petit réseau, qui a toutes les caractéristiques d’une bande d’ami.e.s qui se retrouve au bistrot pour tenir des discussions ouvertes, et on a un nombre excessivement faible de cas où un poivrot vient faire chier successivement chaque personne qui ne l’a pas encore envoyé chier.

      Du coup, faire des développements pour gérer un troll tous les deux ans, je pense que personne n’est vraiment motivé pour le faire.

      D’où, je pense, l’option la plus raisonnable : on le vire. (Posté en même temps que le long message de @philippe_de_jonckheere)

    • @nicolasm À priori, bloqué, ça veut seulement dire que la personne ne peut plus poster sous tes propres messages. Mais elle peut toujours te lire (parce que de toute façon, tous les messages sont publics), et surtout tu peux continuer à voir ses posts quand elle poste quelque part.

      L’idée de cacher des messages au motif qu’on a bloqué quelqu’un a toujours été problématique : ça provoque des discussions où certains usagers ont des trous (donc on risque d’augmenter la confusion), et de toute façon ça ne résout pas le problème du trollage, qui repose sur le fait que quelqu’un va, en bonne conscience, répondre à la provocation. Parce que ce qui est chiant avec notre troll du moment, comme l’a rappelé @philippe_de_jonckheere, c’est pas tant ses courts messages à la con, c’est le fait qu’à chaque fois ça tue le fil de discussions initiales en faisant dérailler la conversation. Si on te masquait son message initial, de toute façon ce que tu verrais ce sont des discussions qui sont parties en sucette.

    • Bloqué, ça veut dire que tu lis ses commentaires sur les fils des personnes qui ne l’ont pas bloqué. Mais tu ne lis plus ses publications en propre.
      Si vous lisez encore ses commentaires, c’est que vous suivez des gens qui le tolèrent (les comptes-fils RSS par exemple :-) ).

      Ces trolls ne font que régurgiter toujours les mêmes insanités affligeantes. On pourrait, du fait de cette caractéristique, les considérer comme des bots -> SUPPR.

    • Il couinera seulement pour @klaus @bce_106_6 et @tout_va_tres qui le suivent encore. Je me demande bien pourquoi, d’ailleurs. Je l’ai bloqué depuis longtemps et s’est plutôt reposant. Dans un fil de discussion récent, j’ai répondu à une de ses réflexions raciste (à propos de la famille Traoré) et je me suis ravisé en effaçant ma réponse pour éviter la réplique.
      La petite cage de faraday de @monolecte est beaucoup plus subtile que le bain d’acide. Plus vicieuse aussi ! mais il l’aura bien mérité.

    • @Vanderling Cela peut te paraitre étrange, mais quand je vois un troll, je m’interroge sur ce qu’il faut dire pour le contrer.
      Je m’informe donc.
      Ce n’est pas toujours agréable.
      Cela me permet de me préparer à re cadrer des palotins dans d’autres circonstances.

      A ce jour, le carmignola ne m’a jamais traité d’antisémite (pour une légère différence (trés légère) d’opinion sur un sujet),
      Il(elle) ne m’a pas dit : Tu pue, va mourir et vite , comme le ou la bison, qui devait probablement être alcoolisée ce soir là.

      Un Troll sur SeenThis, ce peut être aussi une façon de dire que sur ce site, on est libre de publier, que toutes les opinions sont représentées.
      Il y a bien les joyeuses bénévoles du grand mix de Tourcoing qui brandissent leur conformisme puant le fric de leurs parents à tour de bras et qui ne sont là que pour faire leur pub.
      On a droit aux titres de médiapart, aux références à des article de le nomde, de libération . . .
      La liste n’est pas limitative et chacun(e) peut avoir ses opinions.

      Bon, point trop n’en faut.
      André

      Post Scriptum : Un commentaire, ça se supprime, une fonction trés peu utilisée.

    • Et pis, comme il ne pourra pas s’empêcher de venir nous lire, il va s’intoxiquer avec sa propre haine, celle qu’il nous voue à tous·tes, une belle bande de « gauchiasses », « journalopes », et autre suppôts du « judéo-bolchevisme » ou de l’"islamo-fascisme/gauchisme", etc ... Et pendant qu’il sera ici à pédaler dans sa béchamel verdâtre, il ira pas pourrir d’autres discussions ailleurs.

    • Je suis un ancien moi ?!

      Bien sûr, je souhaiterais ne plus jamais le lire, mais ce n’est pas agréable d’exclure, ni facile d’avoir des critères objectifs pour le faire.

      Je croyais d’ailleurs avoir lu @monolecte dire qu’elle refusait de bloquer les gens, ce que j’avais interprété comme « je préfère lire ce que les fachos ont à dire plutôt que de me voiler la face », opinion que je respecte, même si j’ai du mal à la partager.

      Un critère objectif pourrait aussi être que si une personne est bloquée par au moins X (10 ?) personnes, c’est qu’il y a un problème. D’ailleurs, on ne sait pas combien ni qui bloque une personne, ni même la liste des gens qu’on bloque. Je ne sais pas si ça aiderait de savoir...

    • @vanderling Jusqu’à présent je ne me suis même pas rendu compte qu’il existait ce #troll, mais puisque vous me le faites remarquer je viens de jeter un coup d’oeuil sur ses messages et je pense que ... bof ... qu’est-ce qu’il veut celui-là ...
      Alors pfuit ...

    • Le risque étant que quand on met le doigt là dedans (supprimer un compte nauséabond), on risque de devoir recommencer et de devoir passer son temps à définir la nauséabonditude.
      Aspects légaux : les messages ou commentaires illégaux doivent être supprimés si on ne veut pas faire peser une responsabilité légale sur les éditeur et éditrices de seenthis.net. Mais qui sont ils/elles ? Est-ce que les ’contributions’ du troll sus-nommé rentrent dans ce cadre ?
      En ce qui me concerne, j’ai bloqué son compte et avais oublié son existence jusqu’à récemment où je l’ai vu ré-apparaître en commentaires d’autres posts, mais de manière exceptionelle.
      Si son compte est supprimé, il peut revenir facilement.
      Est-ce que finalement il ne se dévalorise pas tout seul, bloqué par à peu près tout le monde ?

    • A ce jour, le carmignola ne m’a jamais traité d’antisémite (pour une légère différence (trés légère) d’opinion sur un sujet),

      Non ce n’était pas une légère et encore moins tres legère difference d’opinion. Tu as tenu des propos antisémites en comparant les personnes qui ont dénoncé les violences sexuelles à des collabos gestapiste.

      @sinehebdo

      Un critère objectif pourrait aussi être que si une personne est bloquée par au moins X (10 ?) personnes, c’est qu’il y a un problème. D’ailleurs, on ne sait pas combien ni qui bloque une personne, ni même la liste des gens qu’on bloque. Je ne sais pas si ça aiderait de savoir...

      Je serais probablement bannie alors car je doit pas ètre loin de ces 10 bloquages. Ce systhème que tu propose me semble injuste. Le bloquage fonctionne très bien, il suffit de bloquer @bce_106_6 en plus de carmignola.

    • Effectivement peut-être que @bce_106_6 @klaus et @tout_va_tres
      devraient se poser des questions sur le suivi d’un tel auteur. Pour moi c’est la meilleure solution (Ne plus le suivre !). On peut toujours supprimer un commentaire haineux ou bloquer un auteur. Personnellement je ne bloque personne. Je choisis de suivre ou pas.
      Bloquer quelqu’un pour en empêcher un autre me parait aussi injuste (sauf si le premier est aussi nuisible que le second et là ce n’est pas le cas) mais c’est un autre choix @mad_meg que je respecte. Il me semble que je suis moi-même bloquée par certaines personnes (une ou deux, je crois).

      Je n’aurais rien contre une sorte de conseil anti-troll paritaire. Une dizaine de personnes particulièrement actives et respectées (il suffit de prendre statistiquement les cinq premières femmes les plus suivies avec les cinq premiers hommes les plus suivis )

      Cela me parait plutôt bien ! @philippe_de_jonckheere

    • Perso je le zappe aussi rapidement que les spams que je reçois où quand certain mot comme Macron passe devant mes yeux. C’est une petite gymnastique, car il est tellement minable que je ne vois pas trop qui peut y croire même en débarquant sur seenthis.

      On pourrait le mettre en quarantaine manuellement ? Votre quota de trolleries a été atteint, votre compte est désactivé pour un mois.

      Un temps on en a eu un bien dodu qui a lâché à force de dire des atrocités tout seul comme un cinglé.

    • @marielle Je suis tout le monde - mais puisque vous me dites tous et toutes que ce compte n’est pas intéressant, je vous fais confiance et je me désabonne. Consacrer plus de temps à cette histoire me paraît absurde vu que l’année touche à sa fin et j’ai encore plein de choses à faire avant ;-)

    • Grace au tag #troll je découvre le fil que je pensais nécessaire, c’est cool. Pour moi aussi le bannissement est un souci, évidemment, mais je n’ai jamais vu de conversion de troll sur internet. Effectivement, je ne connais qu’une seule manière de venir à bout d’un troll, c’est qu’il s’ennuie parce qu’il n’atteint plus sa / ses cibles. Ainsi tant qu’un @bce_106_6 fera des coucou à ce troll, nos tentatives seront limités.
      J’ai proposé la notion de #charte par là https://seenthis.net/messages/655225#message655341 parce que je ne connaissais pas la possibilité d’effacer un commentaire qui ne nous plait pas sous une de nos publications. Je pense que les deux sont complémentaires. La solution de bot isolant me semble intéressante... jusqu’au jour où un de ces troll publie un truc gravissime répréhensible par la loi et fout dans la merde tout le réseau... Par ailleurs, comme dit dans le commentaire que je mentionne, j’ai la sensation qu’un petit réseau de trolls est en train de naître, ce qui me met très mal à l’aise. J’ai l’impression que si nous n’agissons pas assez nous risquons de perdre des personnes auxquelles nous tenons, et ça me chafouinerait beaucoup...
      Et merci pour l’article, @cdb_77 , je vais lire ça de ce pas !

    • Je reviens de 3 jours en Pologne. Hier matin bazar en plein air. Un vieux approche et me demande en allemand si je suis américain. Je réponds que non que je suis francais.
      Et là il me dit "alors tout va bien bien, aujourd’hui est une bonne journée pas de terroristes (arabes) et pas de noirs.
      Je ne suis pas choqué, particulièrement, par la saillie raciste mais par le fait que le racisme devienne la normalité et qu’on puisse échanger ce genre de merde entre voisins ou rencontre de hasard.
      Pour en revenir à carmina, ne rien faire c’est participer à cette normalité. je ne siis pas particulièrement dérangé par cette sous-merde que je ne trouve pas rafraichissante ni exitée ni entrant dans le monde intéressant de seenthis.
      Si on tape son nom, carminola dispose de nombreux support adaptés à sa logorré on peut dire qu’ils est très présents dans beaucoup de forums.
      Envoyons le bouler au loin.
      C’était mon avis.

    • Je disais donc, au mauvais endroit, voilà qui est réparé : Je reviens un peu sur le sujet parce que je vois que y’a pas vraiment d’opposition formelle à l’exclusion de carmignola (si c’est bien là qu’on en débat publiquement) mais je vois que rien ne se passe. Hors une réponse de @vanderling (merci !) par ici https://seenthis.net/messages/656430#message657365 sur un x-ième trollage me fait réaliser que non, perso, je peux pas faire comme s’il n’existait pas. Parce qu’en fait je peux pas envoyer un lien à des gens vers une discussion trollée par exemple, c’est rédhibitoire. Et je me vois mal, actuellement, conseiller le réseau à une personne étant régulièrement confrontée au racisme dans sa vie. Et la manière d’accueillir @olivier8 hier est aussi entachée par ça. Alors vraiment, oui, j’aimerai bien que seenthis adopte une charte qui ne permette pas aux racistes, sexistes et autres de venir soit-disant débattre, soit disant dans une neutralité, quand on sait la place que ces propos occupent désormais sur la toile. Mais oui, la modération collective doit se faire collectivement et pas incomber à un-e manitou-puissant.

    • Je pose une opposition formelle.

      C’est quoi la procédure pour supprimer un compte ?
      Cinq plaintes et le compte est supprimé ?
      C’est écrit ou ?

      Et pour en créer un ?
      Parce que faut pas rêver, un compte supprimé = aussitôt recréé.
      Tout nouveau compte ne peut être validé que s’il est certifié par cinq membres suite à des rencontres IRL ?

      C’est écrit où tout ça ?

      Non mais sérieusement, vous n’êtes pas capable d’ignorer un pignouf ?
      Moi y’a des gens que je bloque, parce qu’ils/elles ont dépassé mes limites de tolérance en terme de bêtise / d’agressivité, et je m’en porte très bien.

    • PS : en plus de bloquer, il manque peut être une option « mute » (muet) à seenthis, comme sur Mastodon, qui permettrait à un•e utilisateurice de ne voir aucun message de la personne en question (ce serait un réglage personnel).

    • Le fait de pouvoir bloquer un compte ou d’effacer ses réponses sont suffisant pour que @francoiscarmignola1 ne me cherche pas des poux dans la tête. Le problème est que ce con saute de tête en tête et que personne ne s’en accommode et qu’il en irrite certain.es. (@val_k entre autres). Maintenant je ne connais ni remède, ni astuce pour débarrasser @seenthis de ce parasite particulièrement résistant.

      @nicod_ je suis capable d’ignorer ce pignouf même si parfois l’envie me démange de lui foutre mon poing dans la gueule.
      Je ne connais pas ce mignola_1er et ne cherche ni à le connaitre, ni à le rencontrer. Car je possède un moyen radical pour m’en débarrasser : une sulfateuse à #pou_troll ou à #troll_poux (auto-reverse) fatale ! mais celle-ci ne passe pas dans les tuyaux de ce réseau, dommage.

    • ha ben, si ! tiens la v’la.


      Robillard, André (sans titre), 1964 sculpture de bois et matériaux divers long. 114 cm
      © Crédit photographique
      Collection de l’Art Brut, Lausanne
      Sulfateuse à poux_troll, dézingue un troll à 300 m, radical à bout touchant.
      https://www.artbrut.ch/fr_CH/auteurs/la-collection-de-l-art-brut/robillard-andre
      magnifique collection ci_dessous :
      https://www.artbrut.ch/fr_CH/auteurs/neuve-invention

    • Vu que la discussion continue je me permets de rappeller quelques pratiques utiles qu’on connaît depuis l’invention de l’internet :

      Quelque chose ne te plaît pas -> tu ne vas plus le voir.
      On t’innonde de messages indésirés -> tu mets l’auteur dans ton killfile et t’es tranquille.
      Tu découvres sur ton serveur / dans ton forum un truc qui te menace toi, ton serveur, ton projet, ta famille etc. -> tu effaces le contenu, AFK tu agis en fonction de la gravité de la menace.

      Je pense qu’en suivant cet algorithme on fait tout ce qui est possible pour rester en bonne santé et préserver sa bonne humeur. Finalement les choses qui nous dérangent sur internet ne sont que des bits et octets mis en place par quelqu’un à l’autre bout du monde que je peux très bien ignorer s’il ne m’intéresse pas ou s’il m’énerve.

      En ce qui concerne les nazis et autres ciminels, je lutte contre AFK / IRL.

      Seenthis contient tous les outils nécessaires pour créer des échanges avec des gens bien et intéressants. C’est ainsi et surtout par vos recommendation, qu’il est devenu pour moi un outil important.

      #merci #seenthis :-)

    • On ne parle pas d’internet en général, mais d’un site qu’"on" héberge collectivement, donc de ressources qu’on met à la disposition des gens. Faut-il laisser des fachiiistes patentés s’en servir sans rien dire ? Moi ça ne me convient pas (mais j’entends bien qu’on peut avoir des avis divergents là-dessus).

    • @fil

      Tu découvres sur ton serveur / dans ton forum un truc qui te menace toi, ton serveur, ton projet, ta famille etc. -> tu effaces le contenu

      ... ou le compte nuisible ...
      Donc ... boum ... et bye bye ... ;-)

    • @fil j’entends parfaitement ton argument, et je suis d’accord sur le principe mais faudrait que ce soit un peu plus formalisé : c’est qui qui décide ?
      Si j’ai un problème avec un•e utilisateurice, je peux consulter le qui-qui décide ?
      Sinon, je ne sais pas ce qui peut sortir d’une question ouverte aux participants de Seenthis (sujet initial), une fois que tout le monde a donné son avis...

    • En fait, je crois avoir fait une erreur d’appréciation. Je pensais qu’on pouvait jouer avec lui comme avec un punching ball mais c’est plutôt lui qui se joue de nous. À moins que certain·es aient la patience de porter la controverse avec lui, mais je doute que ce soit efficace, il vaudrait mieux le jarreter car somme toute, il nous fait perdre du temps et ce n’est pas en défoulant nos mauvaises humeurs sur lui que nous ferons progresser nos réflexions. Donc, couic ! On lui coupe le sifflet.

      Après, il est vrai que se pose le problème de la légitimité de la décision, le fameux « qui fait quoi ». Personnellement, je pense que les administrateur·rices de Seenthis ont mûri leurs réflexions par rapport à ce qui apparaît dans cette discussion mais pas que. il suffit d’aller se balader sur le site du bonhomme en question pour se faire une idée du problème. Non pas que je voudrais que l’on instaure une « police de la pensée » ici, mais il y a des limites à ne pas franchir, surtout si les propos haineux et nauséabonds qui y ont cours se retrouvent « hors les murs » et finissent par venir polluer nos espaces de réflexions. D’autre part, si on se montre trop tolérant par rapport à ce genre de pensées, on risque de laisser croire que sur cet espace tout est permis. Et malheureusement, les propos outranciers attirent immanquablement des réactions d’humeur, ce qui est le but recherché (la provocation, la polémique stérile) par celles et ceux qui les tiennent. On nourrit la bête.

      J’espère au moins que Monsieur Carmignola appréciera le symbole que je lui dédie car cet outil tranchant est une invention « bien de chez nous ».

    • Ce sera donc ici que la décision commune de ne pas laisser cette pestilence s’installer se prend publiquement et clairement, avec un laps de temps suffisant pour en discuter ensemble.
      Pour ma part, ayant évolué grace à vous, je suis devenue partisane de la #coupure_d'accès

    • lamignocar_1er a publié 525 billets sur @seenthis (je viens de les parcourir, vite fait) peu de thèmes utilisés, il suit 3 hashtags
      #jenesuispasuntroll #troll #asile . 1 billet étoilé par @indymedianantes et je sais pourquoi, il a collé la même réponse sur leur site qui était censuré.
      https://seenthis.net/messages/655381
      1 billet de @vacarme partagé par moi-même, @unagi et @colporteur
      https://seenthis.net/messages/649033

      C’est tout, aucun autre billet étoilé et troll_1er doit être la personne la plus bloquée ici. Il le dit dans un post :

      N’étant pas lu et étant bloqué, je peux commenter dans mon coin.

      La suprême instance de seenthis peut décider de supprimer son compte. A mon avis, une mise en quarantaine avec une camisole suffira car je soupçonne @francoiscarmignola1 d’être : raciste, misogyne, royaliste, filloniste, sectaire, catho-intégriste (tendance civitas), narcissique, baltringue ... je ne comprends pas ce qu’il fout là, il n’intéresse personne et aucun.e ne s’intéresse à lui. Seenthis est public et ouvert à tout le monde et par conséquence tout les profils et tendances peuvent s’y exprimer dans un partage collectif.
      C’est le propre d’un #réseau_social .Ce réseau est très riche, singulier, cosmopolite avec une ouverture à nulle autre pareille. (le seul que je fréquente avec tumblr, mais j’utilise seulement tumblr comme une banque d’image).
      Autant garder ce troll, plus bête que méchant, si #seenthis lui coupe son accès, il reviendra sous une autre identité.
      Laissons le végéter dans son coin sans pâtée ni croquttes.


      https://chien.ooreka.fr/astuce/voir/464161/chien-constipe
      pour l’enterrer, le jardin suffira ou il faudra se cotiser pour l’équarrissage : à votre bon coeur messieurs dames, 1€ pour gnomicarla notre troll préféré, pauvre toutou !
      https://chien.ooreka.fr/fiche/voir/467793/enterrer-son-chien

    • J’aime bien la capture de ses billets @sombre et @cdb_77 + le lien qui correspond pour celles et ceux qui veulent avoir la nausée. Je vois que tu lui a répondu, je pense qu’apporter de l’eau à son moulin est inutile. Je préfère le laissé se noyer dans son potage insipide. @bce_106_6 a essayé de comprendre et a fini par jeter l’éponge (avec le potage). @francoiscarmignola1 est secoué du carafon et pas tout seul dans sa tête. Troll n°1 est intervenu qu’une seule fois, hier, dans ce fil qui lui est dédié. Donc, tes questions lamignocar_1er, s’est ici que tu les poses. @seenthis qui a l’amabilité de ne pas te bloquer, prendra le temps ou non de te répondre. Ou bien quelqu’un.e qui pense que tu mérites une réponse.
      Moi je pense que tu mérites une correction et une sévère, estime toi heureux de pouvoir encore dégoiser dans ton coin.
      #balancetontroll

  • #JeNeSuisPasLiberal: Entering the Quagmire of Online Leftism | The American Reader
    http://theamericanreader.com/jenesuispasliberal-entering-the-quagmire-of-online-leftism

    One might think that the radical, anti-liberal left is just bitter that they have been pushed off the edge of the spectrum of political discourse and relegated to ever-shrinking university departments and a handful of sympathetic periodicals. The story, however, is more complicated than that—and its complications have profound relevance to the frustrations and peculiarities of the current Western political landscape. The burgeoning anti-oppression movement is concerned primarily with manifestations of false consciousness, and their diagnoses consequently center not on the overtly reactionary forces of society, but on those claiming to be liberal and progressive. Yet what does it mean to be focused on “racism without racists” when racists are hardly an extinct breed? What led to this focus, and what does it mean to the future of leftism? Classifying leftist ideology in a framework of agency and trust, I find a buried contradiction at the heart of anti-oppressive activism, one in which practitioners pathologically self-position themselves in a space of chronic moral jeopardy.

    #morale #politique #libéralisme #tldr

  • #JeSuisMisogyne - «L’anti-sexisme» chez Charlie Hebdo
    http://lmsi.net/JeSuisMisogyne

    « Une femme, chez Reiser, ça n’ouvre pas la bouche ou bien c’est parce qu’elle suce. Chez Cabu, la femme qui parle c’est toujours une cruche, une blonde bêtasse avec des tétons apparents : qu’on comprenne, la femme c’est une paire de seins et ça devrait fermer sa gueule – C’est comme ça que Wolinski "les aime". À poil. Il y a une échelle de baisabilité bien sûr, mais au fond elles sont toutes plus ou moins baisables : les jeunes, les vieilles, les coincées, les grosses, les moches. Alors ils les dessinent à poil toujours, à quatre pattes, c’est même à ça qu’on les reconnait, les femmes et c’est ça qui est marrant.

    Et gare à celles qui ne voudraient pas, qui se cacheraient derrière un voile : ça les irrite les mecs de Charlie – surtout Charb et Tignous – qu’on se refuse comme ça, ça les met en (...)

    #feminisme

    • Et, donc, si je comprends bien, quand une sorte de choses ne plaît pas dans quelqu’un, tout est à jeter.
      Et, donc, si je comprends bien, puisque une sorte de choses ne nous plaît pas, ils peuvent crever pour avoir voulu l’exprimer ?
      Et, donc, si je comprends bien, tous les autres qui sont morts ou menacés par des gens pour qui, justement, toute expression est mauvaise, l’ont bien mérité ?
      Et, donc, si je comprends bien, comme elles ne vont pas aimer ce que j’écris, je peux crever ?
      Et, donc si je comprends bien, la réponse est toujours la violence, la mort de ceux qui ne sont pas d’accord avec soi, ou vice-versa ?
      Et, donc, si j’ai bien compris, on va tous crever.
      Je croyais que ce raisonnement était celui des hommes, de leur testostérone et de concours de la plus longue.
      C’est avec plaisir que je vois que les femmes peuvent aussi jouer à avoir le plus long (clito) et raisonner pareil.
      Félicitations, l’égalité (de violence et de connerie) s’avance à grands pas.
      #egalite #connerie #attentats #JeSuisCharlie

    • Et, donc, si je comprends bien, puisque une sorte de choses ne nous plaît pas, ils peuvent crever pour avoir voulu l’exprimer ?

      Non.

      Et, donc, si je comprends bien, tous les autres qui sont morts ou menacés par des gens pour qui, justement, toute expression est mauvaise, l’ont bien mérité ?

      Non plus.

      Et, donc, si je comprends bien, comme elles ne vont pas aimer ce que j’écris, je peux crever ?

      Encore non.

      Et, donc si je comprends bien, la réponse est toujours la violence, la mort de ceux qui ne sont pas d’accord avec soi, ou vice-versa ?

      Eeeeeeet non.

      En fait peut-être que le problème avec Charlie c’est juste qu’il ne savait pas lire ?

    • Et, donc, tu ne comprend pas bien @Perline
      Et, donc, on peu se souvenir que Charlie c’etait misogyne (et raciste mais ca a été beaucoup dit contrairement au contenu sexiste) tout en trouvant que ca ne mérite pas la mort.
      Et, donc, le texte que tu commente ne dit nulle part que ces dessinateurs méritaient ce qui leur est arrivé.
      Et, donc, les autres victimes qui ne sont pas Charlie n’ont rien à voire dans l’affaire des caricatures et ne sons pas concerné par ce que dit l’article que tu commente.
      Et, donc, tu fait des amalgames.
      Et, donc, je ne comprend pas ou tu vois une quelconque tentative de compétition dans ce texte qui rappel simplement quelques faits.
      Et, donc, tes histoires sur l’égalité dans la connerie c’est n’importe quoi. Et, donc, les femmes sont aussi connes que les hommes (même si c’est pas le cas ici) car elles sont des Hommes. Comme toutes les personnes elles peuvent être attiré par l’esprit de compétition indépendamment de la forme de leur sexes.
      Et, donc, si tu crois les femmes meilleurs que les hommes, tu est sexiste.
      Et, donc tu peu laisser les clitos et les cons tranquilles.
      Et, donc, la violence ici c’est toi qui nous l’impose avec ton message agressif.
      Bonne journée

    • J’adore l’argument de retour d’agressivité sans répondre vraiment.
      Je ne fais aucun amalgame, je n’ai pas lu sur l’article quelque chose du genre « on défend Charlie parce que ce qui a été fait est inacceptable et même misogynes ils avaient le droit de s’exprimer ».
      Si elles l’avaient pensé, elles l’auraient écrit.
      Je lis le contraire.
      C’est le problème avec les gens qui ne pensent pas plus loin que le premier cerveau reptilien. Et en plus ils accusent les autres de leurs défauts.
      Sans argumentaire ils accusent l’autre de ce qu’ils sont.
      Des agressifs.
      Et je ne t’impose rien, fais comme ceux qui ne veulent pas entendre les arguments et échanger mais affirmer : censure moi et ne me lis plus.
      Tu n’auras donc plus ces gênantes argumentations qui pourraient te faire réfléchir autrement.
      Ou pas. Mais au moins travailler tes défenses.

    • censure moi et ne me lis plus

      C’est vrai ? On peut te censurer ? Quelqu’un peut m’indiquer où c’est le bouton pour supprimer le compte de @perline de seenthis, supprimer ses posts avec et l’empêcher de revenir ?

      Ou alors je saisis pas bien le sens du mot censure ? #confusion

    • Ca serait bien d’avoir un guide pour savoir ce qu’on a le droit de dire sur les nouveaux saints martyres de la religion laïque. Parce que avec cette nouvelle liberté d’expression à fermer ma gueule, je suis toute perdue.
      Donc il faut que je précise que toutes les morts depuis l’origine de la mort sur terre ne méritaient pas de mourir. Je le dit au cas ou, vu que si on précise pas ca pourrait être mal interprété.
      Donc eux chez Charlie, ils avaient le droit d’être machistes mais moi j’ai pas le droit de dire qu’ils l’étaient... C’est sublime !
      Je suis effectivement toute à fait sans défense face à un tel raisonnement.
      Bonne fin de journée.

    • @sombre Hermano Tu te fiches de moi ? Tu vas me faire un cours de féminisme ? On aura tout vu !
      Cela dit, personne n’a encore répondu à ce que je disais. Chacun y va de sa petite remarque mais, comme souvent, tout le monde est d’accord, et d’une seule voix, mais sans jamais lire les autres opinions ni arguments.
      Ce qui est plus facile que de réfléchir, c’est vrai.
      Autant seen this est excellent pour aller à des articles qu’on aurait raté sinon, autant les échanges sont ceux de la belle époque LCR, où aucun échange n’existe, et où dès qu’on n’est pas d’accord avec un certain esprit que j’appellerai de gauchiste, donc sectaire, c’est tout sauf des échanges et des arguments.
      Je jette l’éponge, ça ne sert à rien.
      BYE

    • Je comprends mieux maintenant...
      http://www.humanite.fr/lhommage-fraternel-et-emouvant-des-communistes-562403

      "Je veux seulement ce soir me souvenir de l’appétit avec lequel, jeune communiste, je me précipitais sur le dessin quotidien de Wolinski en Une de l’Humanité dans les années 70-80. Lui, l’ami indéfectible de Cuba, pour lequel -dessin impérissable- « rien n’est trop beau pour la classe ouvrière »."
      http://www.humanite.fr/sites/default/files/files/documents/discours_pierre_laurent.pdf

      En vrai, Pierre Laurent n’a pas prononcé "dessin impérissable" (écouter à partir de 4’55)

  • LA CHARRUE - LoupPhoqueBlues
    http://loupphoqueblues.canalblog.com/archives/2014/06/11/30058713.html

    Alors Dieu endormit Adam et commença son œuvre divine. Il était quand même en colère parce que quand il disait : « S’il vous plait Mademoiselle, scalpel, compresse, clef de 12, suture, p´tite pipe, seringue, oxygène », personne ne répondait, car il avait tout simplement oublié de créer les infirmières ! Comme quoi on peut être tout puissant et bien étourdi.

    Une heure plus tard, Adam ouvrit les yeux. Et Dieu lui dit en rigolant : « oh punaise, t’as maigri de 7 kg ! Je t’ai pris une côtelette et un peu de barbaque » ! Et Adam rétorqua aussi plaisamment : « Heureusement que tu n’as pas pris les cougougnettes, sinon c’est 15 kg que j’aurais perdus » .

    Et Dieu lui répondit : « Mais que t’es con ! Mais regarde, je t’ai bricolé une meuf. Ne sois pas trop regardant, parce que c’est la première ! » Adam s’écria « elle est effectivement pas mal mais.......elle a même pas de kiki ! »

    Le temps de cette discussion divine, la jeune Ève avait pris une quarantaine de kilos et de nombreux centimètres extrêmement bien répartis. Autre chose que les régimes à la con qu’on voit fleurir à l’approche de l’été.

    Voilà cher Seenthis, je te colle ça ici en vrac, sans mots-clés, juste parce que c’est rigolo.

  • Benoit Thieulin : « Accuser internet, les réseaux sociaux ou les algorithmes de tous les maux n’avance pas à grand chose »
    http://www.petitweb.fr/actualites/benoit-thieulin-accuser-internet-les-reseaux-sociaux-ou-les-algorithmes-de-

    Nous vivons des bouleversements sans précédents sous les coups de butoir de la révolution numérique. Aujourd’hui, un internaute qui poste un contenu sur internet peut potentiellement être vu ou lu par la totalité de l’humanité connectée, c’est-à-dire plusieurs milliards d’individus. Il s’agit d’un changement profond, d’un pouvoir incroyable dont nos parents ne disposaient pas et pour lesquels nous n’avons pas forcément été préparés : l’expression publique sur un média social ressemble souvent à celle que l’on peut avoir à un comptoir de café ou dans un préau d’école. Et pourtant, c’est tellement différent : nous pouvons être lus par la terre entière, ce qui devrait nous rendre plus responsables ; or, il faut bien reconnaître que ça n’est pas toujours le cas. Il suffit de remonter certains fils de discussion sur certains forums ou médias sociaux pour s’en rendre compte : il faut apprendre à se servir de ce nouveau pouvoir, l’apprivoiser. Et pour cela, l’Education, une forme d’instruction civique numérique me parait urgentissime. C’est d’ailleurs ce que le Conseil National du Numérique a plaidé dans notre rapport « Jules Ferry 3.0″. De la même façon qu’on a intégré l’éducation civique dans les programmes scolaires, il y a aujourd’hui une nécessité d’intégrer l’éducation aux médias et au numérique.

    #Attentat_au_siège_de_Charlie_Hebdo #Benoît_Thieulin #Conseil_national_du_numérique #France #Internet #Réseau_social

  • ✪ Je suis GriGriNews.com, Je suis journaliste, Je m’attaque pas aux religions, Je suis Afrique, Je suis athée, Je suis contre les manipulations, Je suis contre la désinformation, Je suis contre les indignations sélectives, Je suis un citoyen qui pense par lui-même, Je suis pour la paix, Je suis contre les spoliations, Je suis contre le sionisme, Je suis contre les « Merdias », Je suis pas un « Journalope »... #JeNeSuisPasCharlie http://www.pinterest.com/pin/260505159672169036

  • http://seenthis.net/messages/328910

    CollectifLieuxCommuns
    A Saint-Denis, collégiens et lycéens ne sont pas tous « Charlie »
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/01/10/a-saint-denis-collegiens-et-lyceens-ne-sont-pas-tous-charlie_4553048_3224.ht

    #JenesuispasCharlie, c’est aussi le hashtag qui a commencé à apparaître sur Twitter, ces dernières heures, comme un contre-pied – presque une provocation – face la mobilisation suscitée par l’attentat contre Charlie Hebdo, mercredi 7 janvier.

    #JenesuispasCharlie
    #je_ne_suis_pas_Charlie

    • @geneghys on le trouve aussi sous cet URL http://mobile.lemonde.fr/societe/article/2015/01/10/a-saint-denis-collegiens-et-lyceens-ne-sont-pas-tous-charlie_4553048_

      A Saint-Denis, collégiens et lycéens ne sont pas tous « Charlie »

      Le Monde.fr | 10.01.2015 à 00h11 • Mis à jour le 10.01.2015 à 01h07

      « Je ne suis pas Charlie » : la phrase était inscrite sur le colis suspect trouvé, ce vendredi 9 janvier, dans la salle des professeurs du lycée Paul-Eluard de Saint-Denis. « Il n’y avait pas de bombe, mais des câbles et un détonateur », soufflent Maryam et Marie-Hélène, deux élèves de 1re, à la sortie des cours, encore chamboulées par « cette semaine de fous ».

      #JenesuispasCharlie, c’est aussi le hashtag qui a commencé à apparaître sur Twitter, ces dernières heures, comme un contre-pied – presque une provocation – face la mobilisation suscitée par l’attentat contre Charlie Hebdo, mercredi 7 janvier.

      « ILS ONT INSULTÉ L’ISLAM ET LES AUTRES RELIGIONS »

      La plupart des élèves croisés, vendredi après-midi, à Saint-Denis s’y reconnaissent. Ils condamnent l’assassinat des caricaturistes... Mais presque autant que leurs caricatures. Pour tous, la vie est sacrée, mais la religion aussi. « Moi, la minute de silence, je ne voulais pas trop la faire, lâche Marie-Hélène, 17 ans, je ne trouvais pas juste de leur rendre un hommage car ils ont insulté l’islam, et les autres religions aussi. »
      ...
      Par Mattea Battaglia et Benoit Floc’h

    • http://tailspin.fr/post/107696839163/pour-mes-eleves-de-seine-saint-denis

      Lorsque je vois qu’un quotidien national, quelques jours après l’attentat contre Charlie Hebdo, part investiguer dans le 93 pour savoir comment ont réagi les élèves, je m’interroge, parce que l’odeur qui émane d’une telle démarche n’est pas très agréable à sentir.
      Pourquoi le 93 ? Aucun de ces terroristes ne venait de Seine Saint-Denis. Aucun. Pourquoi le 93 ?
      Pourquoi, tiens, n’allons-nous pas enquêter pour savoir les horreurs qu’ont dû proférer les collégiennes et les collégiens dont les parents votent Front National ? Pourquoi les journalistes ne sont-ils pas allés se poster devant les écoles de Béziers ? De Fréjus ? D’Hayange ? D’Hénin-Beaumont ? Pourquoi ne nous donne-t-on pas le droit de nous indigner des propos qu’ont très certainement tenus ces enfants qui, malheureusement pour eux, sont tout aussi imprégnés des idées de leurs parents et de leur milieu que la poignée d’élèves séquano-dionysiens ?
      Je regrette vraiment qu’aujourd’hui les élèves du 93 soient stigmatisés, au lendemain de l’attentat terroriste, et je ne comprends pas pourquoi les médias choisissent de titrer, dans un geste racoleur qui me fout sérieusement la gerbe, « Les élèves de Seine Saint-Denis ne sont pas tous Charlie ».
      Les élèves de Seine Saint-Denis n’ont surtout rien demandé. Ils aimeraient bien qu’on leur foute la paix, pour une fois, qu’on arrête de braquer les projecteurs sur eux dès qu’un bas du front islamiste vient dire ou commettre quelque chose d’effroyable.

  • Même pas peur - par @tetue

    Je ne suis pas Charlie. Je n’ai jamais aimé son humour de mec, trop potache, souvent graveleux, outrancier. Je ne partage pas cette culture faite d’humour beauf et de provoc couillue que d’aucuns qualifient fièrement de « française ». Mais je veux que Charlie Hebdo continue d’exister car personne ne mérite de mourir pour des idées. Je veux continuer à vivre dans un pays où peuvent s’exprimer librement même celleux avec lesquel·le·s je suis en désaccord. C’est l’encre qui doit couler, pas le sang. Comme dit Orchidoclaste : "on s’en tape de l’humour douteux de Charlie Hebdo. Quand un journal te plait pas, tu le lis pas, tu vas pas buter ses pigistes."

    De fameux dessinateurs de presse, de vieux anarchistes désarmés, mais aussi deux policiers qui ont tout fait pour les défendre, un agent d’entretien… Ahmed, Elsa, Franck, Frédéric, Michel, Mustapha, Honoré, Tignous, Bernard, Charb, Wolinski, Cabu. Et leurs familles endeuillées. "Papa est parti, pas Wolinski", dit dignement la fille de ce dernier, sous la photo de son bureau, vide. Lequel réussit à me faire rire post-mortem, d’avoir dit à sa femme : "Tu balanceras mes cendres aux chiottes, comme ça chaque fois que tu t’assoiras sur ma tombe, je verrai ton cul".

    http://romy.tetue.net/je-suis-charlie

    • Bin Aurélien, qu’est-ce qui t’arrive ? La mort gomme l’esprit critique ou quoi ? Charlie va miraculeusement devenir un journal drôle, aimable, parce que ses membres ont été assassinés ? Je pige mal. Ça fait combien de temps que tu n’avais pas ouvert ce canard sinistre ? C’était quand la dernière fois que Charb t’avait fait rire au juste ? Ce meurtre me soulève le coeur mais je vois mal par quel type d’association d’idée absurde il me conduirait, comme tu nous y invite, à m’abonner à ce canard.
      Je viens de voir des images videos de milliers de types tout émus de se trouver émus, et ça commence déjà sévèrement à me donner la nausée cette cochonnerie collective. J’attends avec angoisse le moment où ça va déclencher la haine raciale des mecs d’en face pour me sentir tout-à fait seul dans ce pays...

      #jenesuispascharlie

    • #charlie_hebdo

      –-> « ou bien abonnez-vous », comme dit @aurelien.
      Voici une #pétition qui va dans ce sens :

      La meilleure réponse démocratique de l’opinion à l’ignoble attentat ayant causé la mort de la fine fleur des caricaturistes de Charlie-Hebdo, et probablement de Charb, Cabu, Tignous, Wolinski et leurs camarades, n’est-elle pas de s’abonner en masse à cet hebdomadaire ? Il n’est pas besoin de cautionner toutes leurs opinions ou dessins pour s’affirmer pleinement et entièrement solidaire de leur entreprise de salubrité publique. Les islamo-fascistes, crétins décapiteurs organisés, auraient ainsi la réponse qu’ils méritent.

      Je m’engage à m’abonner pour 2015 dès que le site Web du journal, momentanément indisponible, refera surface.

      https://www.change.org/p/le-monde-soutenez-un-appel-%C3%A0-l-abonnement-de-solidarit%C3%A9-%C3%A0-cha
      #abonnement