• [En direct] Trois Palestiniens tués dans un hôpital à Jénine, la bande de Gaza bombardée sans relâche
    30 janvier 2024
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240130-en-direct-la-bande-de-gaza-bombard%C3%A9e-par-isra%C3%ABl-sans-rel%C3%A

    Funérailles des trois hommes palestiniens qui ont été tués à l’hôpital Ibn Sina dans la ville de Jénine, en Cisjordanie occupée, le 30 janvier 2024. AFP - JAAFAR ASHTIYEH
    5h25

    Trois Palestiniens tués dans un hôpital à Jénine par des soldats en civil

    Des forces israéliennes en civil ont effectué un raid sur l’hôpital Ibn Sina dans la ville de Jénine en Cisjordanie ce mardi, tuant trois Palestiniens, a rapporté la radio Voix de la Palestine. Selon les rapports, les forces israéliennes en civil se sont rendues au troisième étage du bâtiment, où elles ont tiré et tué les trois personnes. Des témoins oculaires affirment que les trois Palestiniens n’ont pas riposté et que les tireurs en civil ont utilisé des silencieux. Des sources palestiniennes indiquent que l’une des victimes avait été blessée lors d’un tir de missile à Jénine il y a environ trois mois et qu’elle était soignée à l’hôpital. Elle a été tuée alors qu’il dormait. Son frère et la troisième victime se trouvaient dans la chambre au moment des faits, selon les sources.

    6h20 :

    Israël affirme que les trois Palestiniens tués à Jénine étaient des terroristes

    Les forces israéliennes ont tué trois Palestiniens à l’hôpital Ibn Sina dans la ville de Jénine en Cisjordanie (cf post de 5h25). Selon le Shin Bet, la police israélienne et l’armée, les forces ont tué « une unité de membres armés du Hamas qui se cachaient dans l’hôpital et planifiaient une attaque terroriste dans un avenir proche ».

    6h55

    L’armée israélienne se livre à un « massacre dans les hôpitaux »
    Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu’Israël était coupable de « dizaines de crimes [...] contre les centres de traitement et le personnel » à Gaza et en Cisjordanie occupée. Dans un message publié sur Telegram confirmant l’assassinat de trois Palestiniens par les forces spéciales israéliennes à l’intérieur de l’hôpital Ibn Sina (cf posts de 5h25 et 6h20), dans la ville de Jénine, le ministère a déclaré que l’armée israélienne « commettait un nouveau massacre à l’intérieur des hôpitaux ». « Le ministre de la Santé a lancé un appel urgent à l’Autorité générale des Nations unies, aux institutions internationales et aux organisations de défense des droits de l’homme pour mettre fin à la série de crimes quotidiens commis par l’occupation contre notre peuple et les centres de santé dans la bande de Gaza et en Cisjordanie », a écrit le ministère.

    8h45

    Le Hamas déclare qu’il répondra aux assassinats perpétrés à l’hôpital de Jénine

    Le Hamas a déclaré que les « crimes de l’armée israélienne ne resteront pas sans réponse » après l’assassinat de trois jeunes Palestiniens à l’hôpital Ibn Sina, dans la ville de Jénine, en Cisjordanie occupée (cf post de 7h30). Ces assassinats constituent « la poursuite des crimes de l’occupation contre notre peuple, de Gaza à Jénine ». Il a souligné que l’un des hommes était blessé et alité lorsqu’il a été tué. Le Hamas a confirmé que l’un des trois hommes était l’un de ses membres et que l’autre faisait partie du bataillon de Jénine. Le troisième était également un combattant palestinien. Les combattants palestiniens « ne seront pas intimidés par les assassinats ni affaiblis par les crimes de l’ennemi lâche », a déclaré le Hamas.

    #Jenine

    • Israel executes 3 Palestinians sleeping in West Bank hospital
      30 January 2024 06:51 GMT
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/israel-executes-3-palestinians-sleeping-west-bank-hospital?nid=337456

      At dawn on Tuesday Israel killed three Palestinians in Ibn Sina hospital in the city of Jenin in the occupied West Bank.

      According to Israeli forces the three that were killed were allegedly Hamas members who were hiding in the hospital, this claim could not be independently verified.

      They shot three Palestinians with a sound-muffler according to the Israeli daily Haaretz. The killed are Basel al-Ghazawi, who was hospitalised after an air strike on a cemetery in Jenin, his brother Mohammad and another man named Jalamneh .

      Al-Jazeera reported earlier that an Israeli special forces unit entered the Ibn Sina Hospital overnight disguised as doctors, nurses and civilians, shooting the men while they slept without attempting to arrest them.

      Israeli forces dressed as medics raid hospital in Jenin, killing three
      https://www.middleeasteye.net/news/israel-jenin-hospital-forces-dressed-medics-raid
      #Palestine_assassinée

    • Les « escadrons de la mort » israéliens font de l’hôpital de Jénine un lieu d’exécutions sommaires
      https://www.chroniquepalestine.com/escadrons-mort-israeliens-font-hopital-jenine-lieu-executions-so
      Par Shatha Hanaysha – 30 janvier 2024 – Mondoweiss – Traduction : Chronique de Palestine

      Les forces israéliennes d’occupation déguisées en personnel hospitalier et en civils ont pénétré dans l’hôpital Ibn Sina de Jénine et ont assassiné trois Palestiniens qui dormaient. Ces meurtres des plus choquants marquent une escalade sans précédent dans la guerre menée par Israël contre les Palestiniens de Cisjordanie.
      Abeer Al-Ghazawi s’était endormie hier soir rassurée, sachant que son fils, Basel, était dans une chambre à l’hôpital Ibn Sina de Jénine, en compagnie de son frère, Mohammed.
      Pour elle, l’hôpital représentait l’endroit le plus sûr de leur ville natale de Jénine. Depuis des mois, l’armée israélienne a intensifié ses opérations dans la ville du nord de la Cisjordanie et dans son camp de réfugiés, menant de violents raids et des frappes de drones qui ont fait des dizaines de morts.
      Basel, âgé de 19 ans, était soigné pour une blessure grave qu’il avait subie en octobre dernier lorsqu’une frappe de drone israélien l’avait rendu paraplégique, et cloué dans un fauteuil roulant.
      Son frère aîné, Mohammed, âgé de 24 ans, et leur ami Mohammed Jalamneh, âgé de 28 ans, étaient près de lui. Selon des témoins, au petit matin du mardi 30 janvier, les trois jeunes hommes dormaient dans la chambre d’hôpital de Basel lorsqu’un commando des forces spéciales israéliennes est entrée dans leur chambre au troisième étage de l’hôpital et les a tués à bout portant, avec des armes à feu munies de silencieux.
      Une douzaine de membres des forces spéciales israéliennes déguisés en personnel hospitalier et en civils palestiniens – dont des soldats habillés en femmes palestiniennes voilées, l’un avec un porte-bébé, habillés comme des membres du personnel hospitalier, et un autre déguisé en patient en fauteuil roulant – se sont infiltrés dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital et ont agressé l’infirmière de garde.
      Sur les images de la télévision en circuit fermé, on peut voir les soldats israéliens déguisés se déplacer dans la salle d’hôpital en dégainant leurs fusils d’assaut.
      Alors que certains d’entre eux déposent leurs porte-bébés et autres déguisements, on peut voir au moins un soldat tenir un civil sous la menace de son arme. Le civil est à genoux, les mains derrière la tête. Le soldat israélien retire la veste de l’homme et la place sur sa tête. (...)
      Mohammed Jalamneh a été revendiqué comme membre du Hamas, tandis que les deux frères, Basel et Mohammed, ont été revendiqués comme membres du Jihad islamique palestinien. Les trois jeunes hommes seraient des combattants de la Brigade de Jénine, un groupe de résistance palestinienne inter-organisationnel à Jénine et dans son camp de réfugiés.
      Alors que Basel était effectivement handicapé et relégué dans un fauteuil roulant, ni lui, ni son frère, ni son ami n’étaient activement engagés dans un combat armé lorsqu’ils ont été abattus d’une balle dans la tête. Selon l’hôpital, ils dormaient tous les trois lorsqu’ils ont été assassinés. (...)

  • MSF International sur X : https://twitter.com/MSF/status/1735273893042999786

    Jenin, West Bank: Israeli forces just shot and killed an unarmed teenage boy inside Khalil Suleiman hospital compound. Efforts to save his life from MSF and Ministry of Health doctors were in vain

    This morning, Israeli forces stopped ambulances taking discharged patients home outside Khalil Suleiman hospital. Paramedics and ambulance drivers were ordered out of the ambulances, stripped and made to kneel in the street. The patients were left in the ambulances...

    All of this happened in full view of our team. Since 7 October, we have seen Israeli forces fire live bullets at the hospital, tear gas the hospital, block ambulances, humiliate and harass medical staff, and now – shoot and kill someone in the hospital compound...

    Hospitals are supposed to be safe spaces. Hospitals must be respected. These attacks must stop. #MustStopNow

    #Cisjordanie #Jénine

  • Cisjordanie occupée : opération militaire israélienne dévastatrice à Jénine
    RFI | Publié le : 14/12/2023 | Avec notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20231214-cisjordanie-occup%C3%A9e-op%C3%A9ration-militaire-isra%C3%A9lienne-d%C3

    La guerre à Gaza, et la guerre en Cisjordanie occupée. L’armée israélienne, déployée sur plusieurs fronts, mène une opération militaire dévastatrice à Jénine, depuis mardi. Trois jours d’offensive, onze Palestiniens tués, selon le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne. Des dizaines de véhicules blindés sont déployés à Jénine et dans son camp de réfugiés. L’armée israélienne a même mené une frappe meurtrière, à l’aide d’un drone kamikaze, contre des combattants palestiniens. Dans cette région densément peuplée, ce sont les civils qui subissent de plein fouet ces combats.

    « C’est vrai qu’ils ont encerclé la ville de Jénine, mais la cible c’est le camp ». Fief des groupes armés palestiniens. Israël affirme y lutter contre le « terrorisme ». Najet, qui vit sur place corrige : « Ici, il n’y a pas de terroristes, il n’y a que des résistants, qui combattent l’occupation israélienne . »

    « Ce sont eux [les Israéliens, ndlr] qui viennent chez nous, poursuit Najet. Nous ne les attaquons pas. Ce sont eux qui occupent notre terre. Ce sont eux qui [nous] tuent. Dans chaque famille vous avez [au moins] deux jeunes martyrs. C’est de l’injustice. On a peur pour nos enfants. On est un peuple qui souhaiterait juste vivre comme tous les autres peuples du monde. » « Et sous couvert de lutte antiterroriste, les Israéliens tuent en premier lieu les civils palestiniens où qu’ils soient », affirme la mère de famille. (...)

    #Jenine

  • Jénine : exécutions et arrestations d’enfants, destructions de routes et de maisons - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2023/11/30/jenine-executions-et-arrestations-denfants-destructions-de-routes-et

    Ce mercredi 29 novembre en #Cisjordanie, dans la ville de #Jénine, l’armée d’occupation a exécuté deux enfants d’une balle dans la tête. Basil Abu Al-Wafa âgé de 9 ans, et Adam Al-Ghoul, 15 ans.

    L’organisation israélienne de défense des droits de l’Homme B’Tselem a également diffusé des vidéos d’arrestations d’#enfants par l’armée. Ces mineurs sont ensuite parqués dans des petites cages, comme des animaux.

    L’armée israélienne utilise également des engins de chantiers pour détruire les routes et des maisons à Jénine et dans le reste de la Cisjordanie, pour rendre la vie insupportable dans les territoires palestiniens.

    Des raids très meurtriers ont lieu quasiment tous les jours dans ce territoire et en particulier à Jénine : l’armée y organise des descentes et arrête ou tue des suspects, avant de se retirer. Près de 250 palestiniens ont été tués et on compte 3000 blessés par Israël en Cisjordanie depuis le 7 octobre.

    La Cisjordanie n’est pas Gaza : il s’agit d’un territoire sous contrôle de l’autorité palestinienne, et il pas gouverné par le Hamas. Il ne s’agit donc en rien de se « défendre » suite aux attaques du 7 octobre. Il s’agit d’opérations quotidiennes d’humiliations, de meurtres et de destructions commises contre une population colonisée. Selon le droit international, l’armée israélienne n’est pas chez elle. En théorie, ce sont donc les palestiniens qui ont le « droit de se défendre » face à de tels crimes d’une armée ennemie sur leur population. Mais les médias dominants en occident ne vous montrerons pas ces images horribles.

    #Israël

    • En ce lundi, l’#armée_israélienne affirme avoir frappé, via les airs et au sol, plus de 600 cibles dans #Gaza ces vingt-quatre dernières heures. Dans le détail : « des dépôts d’armes, positions de lancement de missiles antichar, caches du #Hamas » et « des dizaines » de chefs du mouvement islamiste tués. Des chars israéliens sont postés à la lisière de #Gaza_City et le principal axe routier nord-sud est coupé. C’est vendredi en fin de journée que l’État hébreu a lancé son opération d’envergure, annoncée depuis près de deux semaines déjà. Mêlant #incursions_terrestres localisées – surtout dans le nord de l’enclave palestinienne – et #bombardements intensifiés. Samedi, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a prévenu : la #guerre sera « longue et difficile ».

      Vendredi, 17 h 30. La #bande_de_Gaza plonge dans le noir. Plus d’électricité, plus de réseau téléphonique, ni de connexion internet. Le #black-out total. Trente-six heures de cauchemar absolu débutent pour les Gazaouis. Coupés du monde, soumis au feu. L’armée israélienne pilonne le territoire : plus de 450 bombardements frappent, aveugles. La population meurt à huis clos, impuissante. Après avoir quitté Gaza City au début de la riposte israélienne (lire l’épisode 1, « D’Israël à Gaza, la mort aux trousses »), Abou Mounir vit désormais dans le centre de la bande de Gaza, avec ses six enfants. Ce vendredi, il est resté cloîtré chez lui. Lorsqu’il retrouve du réseau, le lendemain matin, il est horrifié par ce qu’il découvre. « Mon quartier a été visé par des tirs d’artillerie. L’école à côté de chez moi, où sont réfugiées des familles, a été touchée. Devant ma porte, j’ai vu tous ces blessés agonisants, sans que personne ne puisse les aider. C’est de la pure #folie. Ils nous assiègent et nous massacrent. Cette façon de faire la guerre… On se croirait au Moyen-Âge », souffle le père de famille, qui dénonce « une campagne de #vengeance_aveugle ». L’homme de 49 ans implore Israël et la communauté internationale d’agir urgemment. « La seule et unique solution possible pour nous tous, c’est la #solution_politique. On l’a répété un million de fois : seule une solution politique juste nous apportera la paix. »

      Toujours à Gaza City avec sa famille, la professeure de français Assya décrit ce jour et demi d’#angoisse : « On se répétait : “Mais que se passe-t-il, que va-t-il nous arriver ?” On entendait les bombardements, boum, boum, boum… Ça n’arrêtait pas ! Ma petite-fille de 1 an, la fille de mon fils, quand il y avait de grosses explosions, elle pleurait. Alors nous, on faisait les clowns pour lui faire croire que c’était pour rire. Et elle se calmait… Chaque matin, c’est un miracle qu’on soit encore là… » Chaque jour aussi, Assya demande si nous, journalistes, en savons plus sur un cessez-le-feu.

      Plus de 8 000 Gazaouis ont péri, mais leurs suppliques résonnent dans le vide jusqu’à présent. Elles sont pourtant de plus en plus pressantes, face à la #situation_humanitaire qui se dégrade dramatiquement. Ce samedi, des entrepôts des Nations unies ont été pillés. « C’est le signe inquiétant que l’ordre civil est en train de s’effondrer après trois semaines de guerre et de #siège de Gaza. Les gens sont effrayés, frustrés et désespérés », a averti Thomas White, directeur des opérations de l’UNRWA, l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens. Assya confirme : l’un de ses cousins est revenu avec des sacs de sucre, de farine, des pois chiches et de l’huile. Quand elle lui a demandé d’où ça venait, il lui a raconté, le chaos à Deir Al-Balah, dans le sud de l’enclave. « Les gens ont cassé les portes des réserves de l’UNRWA, ils sont entrés et ont pris la farine pour se faire du pain eux-mêmes, car ils n’ont plus rien. La population est tellement en #colère qu’ils ont tout pris. » Depuis le 21 octobre, seuls 117 camions d’#aide_humanitaire (lire l’épisode 2, « “C’est pas la faim qui nous tuera mais un bombardement” ») ont pu entrer dans la bande de Gaza dont 33 ce dimanche), via le point de passage de Rafah au sud, à la frontière égyptienne. L’ONU en réclame 100 par jour, pour couvrir les besoins essentiels des Gazaouis. Le procureur de la Cour pénale internationale Karim Khan a averti : « Empêcher l’acheminement de l’aide peut constituer un #crime. […] Israël doit s’assurer sans délai que les #civils reçoivent de la #nourriture, des #médicaments. »

      Les corps des 1 400 victimes des attaques du 7 octobre sont dans une #morgue de fortune. Beaucoup ont subi des sévices, ont été brûlés. L’#horreur à l’état pur

      En écho à cette situation de plus en plus dramatique, Israël a intensifié sa guerre de la #communication. Pas question pour l’État hébreu de laisser le Hamas ni les Palestiniens gagner la bataille de l’émotion au sein des opinions. Depuis une dizaine de jours, les autorités israéliennes estiment que les médias internationaux ont le regard trop tourné vers les Gazaouis, et plus assez sur le drame du 7 octobre. Alors Israël fait ce qu’il maîtrise parfaitement : il remet en marche sa machine de la « #hasbara ». Littéralement en hébreu, « l’explication », euphémisme pour qualifier ce qui relève d’une véritable politique de #propagande. Mais cela n’a rien d’un gros mot pour les Israéliens, bien au contraire. Entre 1974 et 1975, il y a même eu un éphémère ministère de la Hasbara. Avant cela, et depuis, cette tâche de communication et de promotion autour des actions de l’État hébreu, est déléguée au ministère des Affaires étrangères et à l’armée.

      Un enjeu d’autant plus important face à cette guerre d’une ampleur inédite. C’est pourquoi, chaque jour de cette troisième semaine du conflit, l’armée israélienne a organisé des événements à destination de la #presse étrangère. Visites organisées des kibboutzim où les #massacres de civils ont été perpétrés : dimanche dans celui de Beeri, mercredi et vendredi à Kfar Aza, jeudi dans celui de Holit. Autre lieu ouvert pour les journalistes internationaux : la base de Shura, à Ramla, dans la banlieue de Tel Aviv. Elle a été transformée en morgue de fortune et accueille les 1 400 victimes des attaques du 7 octobre, afin de procéder aux identifications. Dans des tentes blanches, des dizaines de conteneurs. À l’intérieur, les corps. Beaucoup ont subi des sévices, ont été brûlés. L’horreur à l’état pur.

      Mais l’apogée de cette semaine de communication israélienne, c’est la convocation générale de la presse étrangère, lundi dernier, afin de visionner les images brutes des massacres. Quarante-trois minutes et quarante-quatre secondes d’une compilation d’images des GoPro embarquées des combattants du Hamas, des caméras de vidéosurveillance des kibboutzim, mais aussi des photos prises par les victimes avec leurs téléphones, ou par les secouristes. Le tout mis bout à bout, sans montage. Des images d’une violence inouïe. Une projection vidéo suivie d’une conférence de presse tenue par le porte-parole de l’armée israélienne, le général Daniel Hagari. Il le dit sans détour : l’objectif est de remettre en tête l’ignominie de ce qui s’est passé le 7 octobre dernier. Mais également de dire aux journalistes de mieux faire leur travail.

      Il les tance, vertement : « Vous ! Parfois, je prends trente minutes pour regarder les infos. Et j’ai été choqué de voir que certains médias essayent de COMPARER ce qu’Israël fait et ce que ces vils terroristes ont fait. Je ne peux pas comprendre qu’on essaye même de faire cette #comparaison, entre ce que nous venons de vous montrer et ce que l’armée fait. Et je veux dire à certains #médias qu’ils sont irresponsables ! C’est pour ça qu’on vous montre ces vidéos, pour qu’aucun d’entre vous ne puisse se dire que ce qu’ils font et ce que nous faisons est comparable. Vous voyez comment ils se sont comportés ! » Puis il enfonce le clou : « Nous, on combat surtout à Gaza, on bombarde, on demande aux civils d’évacuer… On ne cherche pas des enfants pour les tuer, ni des personnes âgées, des survivants de l’holocauste, pour les kidnapper, on ne cherche pas des familles pour demander à un enfant de toquer chez ses voisins pour les faire sortir et ensuite tuer sa famille et ses voisins devant lui. Ce n’est pas la même guerre, nous n’avons pas les mêmes objectifs. »

      Ce vendredi, pour finir de prouver le cynisme du Hamas, l’armée israélienne présente des « révélations » : le mouvement islamiste abriterait, selon elle, son QG sous l’hôpital Al-Shifa de Gaza City. À l’appui, une série de tweets montrant une vidéo de reconstitution en 3D des dédales et bureaux qui seraient sous l’établissement. Absolument faux, a immédiatement rétorqué le Hamas, qui accuse Israël de diffuser « ces mensonges » comme « prélude à la perpétration d’un nouveau massacre contre le peuple [palestinien] ».

      Au milieu de ce conflit armé et médiatique, le Président français a fait mardi dernier une visite en Israël et dans les territoires palestiniens. Commençant par un passage à Jérusalem, #Emmanuel_Macron a réaffirmé « le droit d’Israël à se défendre », appelant à une coalition pour lutter contre le Hamas dans « la même logique » que celle choisie pour lutter contre le groupe État islamique. Il s’est ensuite rendu à Ramallah, en Cisjordanie occupée, au siège de l’Autorité palestinienne. « Rien ne saurait justifier les souffrances » des civils de Gaza, a déclaré Emmanuel #Macron. Qui a lancé un appel « à la reprise d’un processus politique » pour mettre fin à la guerre entre Israël et le Hamas. Tenant un discours d’équilibriste, rappelant que paix et sécurité vont de pair, le Président a exigé la mise en œuvre de la solution à deux États, comme seul moyen de parvenir à une paix durable. Une visite largement commentée en France, mais qui a bien peu intéressé les Palestiniens.

      Car si les projecteurs sont braqués sur Israël et Gaza depuis le début de la guerre, les Palestiniens de #Cisjordanie occupée vivent également un drame. En à peine trois semaines, plus de 120 d’entre eux ont été tués, selon le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne. Soit par des colons juifs, soit lors d’affrontements avec les forces d’occupation israéliennes. Bien sûr, la montée de la #violence dans ce territoire avait commencé bien avant la guerre. Mais les arrestations contre les membres du Hamas, les raids réguliers menés par l’armée et les attaques de colons prennent désormais une autre ampleur. Ce lundi matin encore, l’armée israélienne a mené un raid sur le camp de Jénine, au nord de la Cisjordanie, faisant quatre morts. Selon l’agence de presse palestinienne Wafa, plus de 100 véhicules militaires et deux bulldozers sont entrés dans le camp. Déjà, mercredi dernier, deux missiles tirés depuis les airs en direction d’un groupe de personnes avait fait trois morts à #Jénine.

      À chaque mort de plus, la colère monte derrière les murs qui encerclent les Territoires. À Gaza, mais aussi en Cisjordanie

      À chaque mort de plus, la colère monte derrière le mur qui encercle les territoires palestiniens. Du sud, à Hébron, au nord, à Naplouse, en passant par Jénine et Ramallah, les #manifestations ont émaillé ces trois dernières semaines, s’intensifiant au fil du temps. À chaque fois, les Palestiniens y réclament la fin de l’#occupation, la mise en œuvre d’une solution politique pour un #accord_de_paix et surtout l’arrêt immédiat des bombardements à Gaza. Ce vendredi, quelques milliers de personnes s’étaient rassemblés à Ramallah. Drapeaux palestiniens à la main, « Que Dieu protège Gaza » pour slogan, et la rage au ventre. Yara était l’une d’entre eux. « Depuis le début de la guerre, le #traitement_médiatique en Europe et aux États-Unis est révoltant ! L’indignation sélective et le deux poids deux mesures sont inacceptables », s’énerve la femme de 38 ans. Son message est sans ambiguïté : « Il faut mettre un terme à cette agression israélienne soutenue par l’Occident. » Un sentiment d’injustice largement partagé par la population palestinienne, et qui nourrit sa colère.

      Manal Shqair est une ancienne militante de l’organisation palestinienne Stop The Wall. Ce qui se passe n’a rien de surprenant pour elle. La jeune femme, qui vit à Ramallah, analyse la situation. Pour elle, le soulèvement des Palestiniens de Cisjordanie n’est pas près de s’arrêter. « Aujourd’hui, la majorité des Palestiniens soutient le Hamas. Les opérations militaires du 7 octobre ont eu lieu dans une période très difficile traversée par les Palestiniens, particulièrement depuis un an et demi. La colonisation rampante, la violence des colons, les tentatives de prendre le contrôle de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem et enfin le siège continu de la bande de Gaza par Israël ont plongé les Palestiniens dans le #désespoir, douchant toute perspective d’un avenir meilleur. » La militante ajoute : « Et ce sentiment s’est renforcé avec les #accords_de_normalisation entre Israël et plusieurs pays arabes [les #accords_d’Abraham avec les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Maroc et le Soudan, ndlr]. Et aussi le sentiment que l’#Autorité_palestinienne fait partie de tout le système de #colonialisme et d’occupation qui nous asservit. Alors cette opération militaire [du 7 octobre] a redonné espoir aux Palestiniens. Désormais, ils considèrent le Hamas comme un mouvement anticolonial, qui leur a prouvé que l’image d’un Israël invincible est une illusion. Ce changement aura un impact à long terme et constitue un mouvement de fond pour mobiliser davantage de Palestiniens à rejoindre la #lutte_anticoloniale. »

      #7_octobre_2023 #à_lire

    • Ma petite-fille de 1 an, la fille de mon fils, quand il y avait de grosses explosions, elle pleurait. Alors nous, on faisait les clowns pour lui faire croire que c’était pour rire.

      C’est exactement ce qu’on faisait ma femme et moi à notre fils de 4 ans en 2006 au Liban.

  • Guerre Israël-Hamas : à la faveur de la guerre, les colons israéliens accélèrent le dépeuplement de collines de Cisjordanie

    Des centaines de #Bédouins #palestiniens sont chassés de leurs terres. Une stratégie de déplacement orchestrée par les colons depuis 2017 et qui s’accélère de façon quasiment invisible depuis le 7 octobre.

    Il est parti à pied avec sa chemise sur le dos pour tout bagage, un chapeau en toile, son épouse, leurs enfants et leurs chèvres. Abed Kaabneh a abandonné sa demeure et ses biens : les colons et les soldats israéliens qui l’ont chassé avec ses voisins palestiniens du hameau de Wadi Al-Sik, en _Cisjordanie_occupée, le 12 octobre, ne leur ont pas laissé le temps d’emporter quoi que ce soit. Ce fut un petit déplacement forcé de population, presque invisible : 180 Bédouins palestiniens guidant 1 700 bêtes à travers les collines, jusqu’à la première ville qui les accueillerait.

    Leur sort ne pèse rien en #Israël, qui se consume dans son deuil après l’attaque menée par le Hamas, le 7 octobre. Quant aux Palestiniens, leurs yeux sont rivés sur #Gaza sous les bombes, ils ont peu de temps pour plaindre ces frères infortunés. « Les #colons se sont vengés contre nous de ce que le Hamas a fait dans le Sud, juge M. Kaabneh, et nous avons revécu l’histoire de nos grands-parents », le traumatisme fondateur de ces familles, la Nakba (« catastrophe »), durant laquelle près de la moitié des Palestiniens ont été chassés ou ont fui leurs terres, durant la guerre qui a accompagné la naissance de l’Etat d’Israël, en 1948.

    Le hameau d’Abed Kaabneh n’est pas un cas isolé. Depuis le 7 octobre, des colons israéliens, protégés et parfois assistés par l’armée, profitent du désordre actuel pour dépeupler des collines de #Cisjordanie. Ils ont presque achevé de vider de leur population clairsemée des crêtes montagneuses qui plongent dans la vallée du Jourdain à l’est de la route Allon, une traînée d’asphalte d’une trentaine de kilomètres, qui serpente dans ces paysages contorsionnés de calcaire blanc et d’épineux, et d’où la vue porte très loin, vers les montagnes de Jordanie. La première communauté avait été chassée dès l’été 2022. Cinq autres ont suivi, durant l’été, puis après l’attaque du Hamas.

    « Un militaire nous a donné une heure pour partir »

    Les mêmes agressions sont perpétrées, à un rythme inédit, dans le nord de la vallée du Jourdain et dans les collines du sud d’Hébron : des régions reculées, difficilement accessibles et contrôlées par l’armée israélienne. Depuis le début de la guerre, 545 personnes issues de 13 communautés d’éleveurs bédouins ont été contraintes au départ en Cisjordanie, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies. Le 19 octobre, plusieurs organisations de défense des droits humains israéliennes ont adressé une lettre à des diplomates occidentaux les appelant à aider « à stopper le nettoyage ethnique de bergers et fermiers palestiniens dans la vallée du Jourdain ».

    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/21/guerre-israel-hamas-a-la-faveur-de-la-guerre-les-colons-israeliens-acceleren
    https://archive.ph/EJgmi

    #expulsions #colonisation #nettoyage_ethnique

    • « Les gens n’en peuvent plus » : à Jénine, « la petite Gaza », épicentre des tensions en Cisjordanie
      https://www.francetvinfo.fr/monde/palestine/reportage-les-gens-n-en-peuvent-plus-a-jenine-la-petite-gaza-epicentre-

      Au moment où les regards du monde entier sont tournés vers Gaza, avec la question des otages et d’une possible opération terrestre, Israël mène un autre front de la guerre. Des combats ont régulièrement lieu au nord des Territoires palestiniens, en particulier à Jénine, surnommée « la petite Gaza ». Car cette ville de Cisjordanie est un haut lieu de la résistance armée palestinienne, où l’armée israélienne effectue des incursions permanentes. Depuis le début de l’année, plus de 60 personnes ont été tuées, aussi bien des militants que des civils.

      Le cimetière « des martyrs du camp de réfugiés de #Jénine » est devenu malgré lui un passage obligé. Des pierres tombales encore blanches sont posées au sol, avec des drapeaux palestiniens et des portraits de jeunes gens armés. Ismail, un jeune habitant du camp, nous fait visiter. Il l’assure : tout le monde, ici, vient pleurer un père, un frère, un cousin ou une connaissance.
      « Je connais celui-ci, celui-là. Lui, nous étions dans la même équipe de foot, énumère Ismail. Ici, les Palestiniens sont en deuil permanent, surtout depuis deux ans. Il n’y a même plus de place pour que les martyrs soient enterrés. Alors un autre cimetière a dû être construit un peu plus bas. » Certaines des tombes ont même été creusées en avance, pour anticiper.

      « Quand ils viennent ici, ils se vengent » : en Cisjordanie, les #camps de #réfugiés palestiniens pris pour cible par l’armée israélienne
      https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/reportage-quand-ils-viennent-ici-ils-se-vengent-en-cisjordanie-les-camp

  • Point sur la situation à Jénine au 4 juillet 2023
    Par l’Agence Média Palestine, 4 juillet 2023
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2023/07/04/point-sur-la-situation-a-jenine-au-4-juillet-2023

    Cette nuit, l’armée d’occupation israélienne a forcé des centaines de familles à quitter leurs maisons dans le camp de réfugiés de Jénine. L’agression israélienne contre Jénine dure depuis plus plus de 24H.

    Il y aurait plusieurs milliers de déplacés la nuit dernière. Les familles palestiniennes des zones et des villes voisines ont ouverts leurs maisons aux réfugiés ciblés par l’armée.

    D’après l’ONG palestinienne Al Haq, les autorités d’occupation israéliennes auraient donné aux habitants de Jénine un simple préavis de 2 heures pour « évacuer »

    L’expulsion de leur terres en 1948, et ces images de personnes fuyant pour éviter leur mort ne peut que nous rappeler la Nakba de Palestinien.nes en 1948 :
    (...)

    #Jenine

  • Ce que j’ai vu à Jénine , c’est une nouvelle Nakba
    4 juillet 2023 | Par Mohammed Abed | Mondoweiss – Traduction : Chronique de Palestine
    https://www.chroniquepalestine.com/ce-que-j-ai-vu-a-jenine-est-nouvelle-nakba

    Ce que j’ai vu à Jénine, c’est la Nakba qui renaît. Nous avons été déplacés en 1948, en 1967 et en 2002, lorsque le camp de réfugiés de Jénine a été rasé. Tel a été le sort des habitants du camp au cours des dernières 24 heures.

    Le 3 juillet, vers 1h30 du matin, les drones militaires de l’occupation ont lancé une attaque aérienne sur l’un des sites de la résistance palestinienne dans le camp de réfugiés de Jénine.

    J’ai rapidement enfilé ma veste de presse et je me suis rendu au camp où la frappe aérienne avait eu lieu. Alors que je me rendais sur les lieux, situés à cinq kilomètres de là, nous avons appris que les forces militaires de l’occupation avaient quitté les bases militaires situées aux points de contrôle de Dotan, Jalameh et Salem, qui entourent Jénine.

    Elles étaient sur le point d’entrer dans la ville et ce moment-là, j’ai su que l’invasion avait commencé.

    Lorsque je suis arrivé au camp, l’armée était déjà présente, postée devant l’entrée ouest, près du rond-point d’Awda. Des dizaines de véhicules blindés ont afflué, se sont déployés et ont formé un anneau le long du périmètre du camp.

    Nous avons commencé à couvrir l’invasion au fur et à mesure que l’armée avançait. Cette fois-ci, nous avons ressenti une différence par rapport aux invasions précédentes : l’armée utilisait abondamment des drones militaires pour lancer des frappes aériennes sur plusieurs sites à l’intérieur du camp, ce qui ne s’était pas vu depuis la deuxième Intifada. (...)

    #Jenine

    • Israël/Territoires palestiniens - Situation à Jénine (4 juillet 2023)
      https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/actualites-et-evenements/2023/article/israel-territoires-palestiniens-situation-a-jenine-04-07-23

      La France exprime son inquiétude face au très lourd bilan humain des opérations militaires à Jénine.

      Les impératifs de sécurité d’Israël ne sauraient le dispenser du respect de ses obligations internationales au titre du droit humanitaire, dont l’impératif de protection des civils dans les territoires occupés et d’usage proportionné de la force. La France appelle Israël à s’abstenir de mesures ajoutant au risque d’escalade de la violence et à faciliter l’évacuation des blessés.

      Ces violences rappellent encore une fois l’urgence de restaurer un horizon politique crédible au conflit israélo-palestinien sur la base d’une solution à deux États, vivant côte à côte, en paix et en sécurité, seule solution qui permette d’apporter une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens.

  • Updated: Israeli Soldiers Kill A Palestinian, Injure Five, In Jenin
    Nov 21, 2022 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-soldiers-shoot-five-palestinians-one-seriously-abduct-one-in-jenin

    On Monday, Israeli soldiers killed one Palestinian and injured at least five in Jenin, in the northern part of the occupied West Bank.

    The Palestinian Health Ministry has confirmed that Mahmoud Abdul-Jalil Sa’adi, 17, has died from serious wounds he suffered after the soldiers shot him in the abdomen.

    PCHR: “New Unjustified Murder: Palestinian Child Killed and 4 Civilians Injured During Israeli Occupation Forces’ Incursion into Jenin”

    The Health Ministry also said the soldiers shot five Palestinians; two of them were shot in the chest, one in the abdomen, and another Palestinian in the shoulder, in addition to one who was shot in the leg.

    It said Mohammad was rushed to Ibn Sina Specialized Hospital in Jenin and was instantly admitted to surgery but succumbed to his serious wounds.

    Palestinian medics rushed to the area and moved the wounded to Jenin governmental hospital despite being attacked by the soldiers who tried to prevent them from reaching the invaded area.

    The Palestinian Health Ministry said Mahmoud was a high school student at a local school in Jenin.

    During the invasion, the soldiers surrounded a home in the Al-Hadaf area and abducted a young man, Rateb Al-Bali, after exchanging fire with him and firing several Energa shells at the property. (...)

    #Palestine_assassinée #Jenine

  • Israeli officer killed, Palestinian militants wounded in Jenin standoff
    Jack Khoury, Yaniv Kubovich, Josh Breiner, Hagar Shezaf | May 13, 2022 | 9:05 AM
    - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium.HIGHLIGHT-palestinian-wounded-during-israeli-raid-in-jenin-two-day

    Israeli officer killed, Palestinian militants wounded in Jenin standoff
    Islamic Jihad militants surrender after hours of fighting around the Jenin refugee camp, where journalist Shireen Abu Akleh was killed earlier this week

    An Israeli officer wounded during an hours-long standoff with Palestinian militants at the Jenin refugee camp on Friday succumbed to his wounds, Border Police said. The fighting also left two Palestinians in critical condition.

    At least 13 Palestinians were wounded in clashes in the city and nearby village of Burqin, in the northern West Bank, according to the Palestinian Health Ministry. Two of them are in critical condition.

    Israeli police said a member of its Special Anti-Terror Unit was shot in Burqin, in the northern West Bank. 47-year-old Noam Raz was taken to hospital in serious condition and was later pronounced dead.

    Raz was a resident of the illegal outpost Kida and served for 23 years in the Police Special Anti-Terror Unit. He was married and a father of six. “We lost a true hero today,” Prime Minister Naftali Bennett said.

    A group of Islamic Jihad militants had been holed up in a house at the refugee camp, two days after a Palestinian-American journalist was killed there. Two militants eventually turned themselves in to Israeli forces, who surrounded the building.

    Israel has conducted near-daily raids in Jenin and other parts of the West Bank in recent weeks, following a series of deadly attacks in Israel carried out by militants from the area.

    According to Palestinian reports, Daoud Zubeidi, brother of prominent Fatah military leader Zakaria Zubeidi, was hit in the stomach during Friday’s clashes, and was taken to a local hospital in critical condition.

    The Israeli force surrounded the house of Mahmoud al-Daba’i, an Islamic Jihad militant. The Palestinian group’s armed with, al-Quds Brigade, said its fighters were responding with fire at the Israeli force. Daba’i and his brother eventually surrendered.

    Residents in the area of Jenin said Israeli forces fired a projectile towards a home near Jenin on Friday in an apparent effort to arrest suspects inside. Palestine TV footage showed black plumes of smoke rising from the house. The Israeli military did not immediately comment.

    On Wednesday, Shireen Abu Akleh, a reporter for Qatar-based Al Jazeera network, was killed in an exchange of gunfire between Israeli forces and Palestinian gunmen in the same area.

    Military officials said that some of the forces that went into the Jenin refugee camp on Friday were there as part of the Israeli probe into Abu Akleh’s death.

    Her funeral is expected later on Friday in Jerusalem. The procession will begin at 2 P.M. in the Shiekh Jarrah neighborhood, in the city’s east, followed by a march through the Old City’s Jaffa Gate and on to the Roman Catholic church in the Christian Quarter, where the funeral will take place. She will then be laid to rest at the Greek Catholic cemetery on Mount Zion.

    Earlier on Friday, Israeli soldiers fired at a Palestinian man who the military said attempted to carry out an attack against Israelis near the settlement of Beit El.

    The suspect was taken to a hospital in Jerusalem in moderate condition, and no Israeli casualties were reported.

    In a statement, a military spokesperson said the suspect threw a concrete block at an Israeli car and tried to open the car’s doors before being shot. After the suspect’s arrest, a knife and a bottle with acid were found on him.

    Reuters contributed to this report.

    #Jenine

  • Comment Israël fait la guerre à l’histoire palestinienne
    Jonathan Cook, Mondoweiss, le 21 août 2020
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/08/24/comment-israel-fait-la-guerre-a-lhistoire-palestinienne

    Quand l’acteur palestinien Mohammed Bakri a réalisé un documentaire sur Jénine en 2002 – filmé immédiatement après que l’armée israélienne eut achevé de saccager cette ville de Cisjordanie, laissant la mort et la destruction derrière elle – il a choisi un narrateur inhabituel pour sa première scène : un jeune Palestinien muet.

    Jénine a été isolée du monde pendant près de trois semaines pendant que l’armée israélienne rasait le camp de réfugiés voisin et terrorisait sa population.

    Le film de Bakri, « Jénine », montre le jeune homme se hâtant silencieusement entre les immeubles détruits, utilisant son corps nerveux pour bien illustrer les endroits où les soldats israéliens ont abattu des Palestiniens et où leurs bulldozers ont fait s’effondrer les maisons, parfois sur leurs habitants.

    Il n’était pas difficile d’en déduire une signification plus large par Bakri : quand il est question de leur propre histoire, les Palestiniens n’ont pas droit à la parole. Ils sont les témoins silencieux de leurs propres souffrances et maltraitances, et de celles de leur peuple.

    L’ironie, c’est que Bakri a lui-même subi le même sort depuis Jénine, il y a 18 ans que Jénine a été libérée. Aujourd’hui, on se souvient peu de son film, ni des crimes choquants qu’il a enregistrés, sauf de ces batailles juridiques sans fin afin de le maintenir hors des écrans.

    Depuis, Bakri est bloqué dans les tribunaux israéliens, accusé d’avoir diffamé les soldats qui ont mené l’attaque. Il a payé un prix personnel élevé. Des menaces de mort, la perte de travail et des frais juridiques interminables qui l’ont presque ruiné. Le verdict, pour le plus récent des procès intentés contre lui – cette fois soutenu par le ministre de la Justice israélien – est attendu dans les semaines à venir.

    Bakri est une victime particulièrement importante de la guerre menée depuis si longtemps par Israël contre l’histoire palestinienne. Mais il en existe d’autres exemples, innombrables.

    Le film « Jénine, Jénine » de Mohammed Bakri :
    https://www.youtube.com/watch?v=ZE2-KfY25Xw&list=PLD989FADB7A2BD578

    #Palestine #Histoire #Mohammed_Bakri #Jénine_Jénine #Dawaymeh #Nakba #occupation #colonisation #apartheid #mensonges #dissimulations #censure #propagande

  • Une scène pour la liberté – Une plume en balade
    by Aline Jaccottet 10 octobre
    http://alinejaccottet.com/2019/10/10/une-scene-pour-la-liberte-2

    Offrir aux réfugiés palestiniens un espace de liberté grâce à l’art, c’était le pari de l’Israélienne Arna Mer-Khamis. Trente ans plus tard, le Théâtre de la Liberté de Jénine en Cisjordanie est devenu un haut lieu de résistance culturelle.

    Des chuchotements glissent dans l’obscurité. Soudain, un projecteur illumine la scène. Dans un silence captivé, un comédien emmène les âmes de vingt gamins palestiniens en voyage. Sa voix grave leur raconte un monde où l’imaginaire efface la tristesse de l’exil, la violence des jours, la dureté du quotidien. Son corps puissant les transporte en un ailleurs où ils sont rois, où les armes sont oubliées, les murs abattus ; l’espace de quelques minutes, l’univers sourit aux doux, aux innocents, aux poètes.

    Cet espace où les enfants de réfugiés peuvent rêver, c’est le Théâtre de la Liberté de Jénine. Un lieu unique au monde, tout au nord de la Cisjordanie, auquel on parvient par une route qui serpente dans les champs d’oliviers et les villages. Il est niché dans un camp collé à la ville où s’entassent quelques 14’000 Palestiniens, descendants des villageois chassés en 1948 par la création de l’Etat d’Israël. Un lieu fort de la résistance armée palestinienne où le sang a coulé plus d’une fois, notamment lors de la Deuxième Intifada. (...)

    #Théâtre #Jénine.

  • IOF storms east of Jenin (28 mai)

    http://english.palinfo.com/site/pages/details.aspx?itemid=71877

    http://english.palinfo.com/site/pages/images/2015/5/28/-1552739870.jpg?&maxwidth=800&maxheight=800&quality=90

    The Israeli occupation forces (IOF) on Wednesday evening stormed and combed different areas east of Jenin city and established a makeshift checkpoint. Local sources told the Palestinian Information Center (PIC) that Israeli soldiers and their vehicles were deployed along al-Jalama road to the junction of Deir Abu Da’if village and patrolled the nearby area. Other soldiers were seen on patrol near al-Jalama crossing that leads to the 1948 occupied lands. The IOF also erected barriers on Jenin-Haifa road near the entrance to Zububa village, northwest of Jenin, intercepted passing cars and checked passengers’ ID cards.

    #Palestine #Jénine #Cisjordanie #Israël #occupation

  • Pendant ce temps-là, à Jénine....

    « IOF storms different towns of Jenin » (17 mai) ; « IOF storms Jenin towns, attacks citizens in Yabud (18 mai)

    http://english.palinfo.com/site/pages/images/2015/5/17/153296003.jpg?&maxwidth=800&maxheight=800&quality=90

    JENIN (PIC) 17 May — The Israeli occupation forces (IOF) at dawn Sunday raided homes in the towns of Jaba, Sanur, Meithalun and al-Jadida, south of Jenin city. Local sources told the Palestinian Information Center (PIC) that dozens of Israeli soldiers stormed Sanur town at four o’clock in the morning and handed 39-year-old Iyad Aisa a summons for interrogation from the Shin Bet. During the campaign in the town, the invading troops ransacked the house of Fawzi Habaiba, 40, interrogated him and occupied the rooftops of some homes before leaving the area. The IOF also patrolled several neighborhoods and erected barriers for long hours in the nearby towns of Jaba‘, Meithalun and al-Jadida, with no reported arrests.

    http://english.palinfo.com/site/pages/details.aspx?itemid=71697

    #Palestine #Israël #Cisjordanie #Jénine #occupation #dip