Oh, il y a un nouvel épisode des Passagers du vent de François Bourgeon ! C’est titré « Le Sang des Cerises » (#jeu_de_mot_maître_cappello), et ça se passe à Paris juste après la Commune.
▻https://www.bdgest.com/preview-2540-BD-passagers-du-vent-les-le-sang-des-cerises-livre-1.html
Je vais pas te dire que c’est l’épisode le plus haletant de la série, vu qu’il n’y a pas de bateaux, et que c’est un peu trop de name-dropping à mon goût. Mais c’est tout de même émouvant et pas déplaisant, et puis le fait que le gars poursuivre son épopée sur bientôt 40 ans, c’est impressionnant.
Alors sans aucune originalité de ma part : les Passagers du Vent, c’est la grande BD qui a accompagné mon adolescence. L’entrée dans l’âge adulte, parce qu’au fur et à mesure des relectures je comprenais de nouveaux thèmes (je n’ai jamais oublié qu’un jour je me suis rendu compte que, en une ellipse de deux cases, Isa avait été violée et que je ne l’avais pas compris jusque là – d’accord c’est assez évident, mais justement jeune ado je n’avais pas pigé aux premières lectures), au-delà de l’aventure et ses rebondissements, de la violence âcre de la vie sur le bateau, ses personnages féminins forts, et dans les épisodes suivants l’esclavage.
Je me souviens aussi que, quand j’ai visité le Vasa à Stockholm dans les années 90, évidemment que ce sont les images de Bourgeon qui m’ont servi de support pour comprendre ce que je voyais.
Bon, tu vas me dire que c’est de la #bd_à_papa, mais ça fait partie des choses qui me laissent des images avec lesquelles je vis 30 ans après.