#jeu_de_societe

  • Premier jour des vacances, on a bien fait tourner les boîtes de jeu (les nouvelles, parce qu’on a une collection maintenant)…

    Akropolis - Alors ça tu peux y aller, c’est tout public. Règles simples, stratégies pas trop usantes, mais excellent équilibre, ça se joue donc à la fois simplement et de manière efficace (au sens où on ne gagne pas totalement par hasard, mais en même temps on ne se fait pas d’énormes nœuds au cerveau). Les gamins adorent, on tourne en boucle là-dessus depuis le début de la semaine.

    Les hauts fourneaux - C’est un incontournable (2021). Les règles sont plutôt simples, il faut collection une série de cartes (carrières, usines) pour extraire et transformer du fer, du charbon, du pétrole et des machines, pour au final amasser de l’argent, dans une ambiance Bourgeoisie du XIXe siècle (C’est pas vraiment un jeu avec des préoccupations écolo-égalitaristes, donc.) Le fait qu’on complète ses cartes sur seulement 4 tours de jeu, ça impose un rythme et des changements de stratégie assez étonnants. Par contre, si les règles sont simples, rapidement on se met à se faire des nœuds au cerveau pour essayer d’optimiser sa succession de cartes. Du coup c’est recommandé à partir de 14 ans. Les petits (11 ans) n’ont pas de mal avec les règles, par contre pour la stratégie c’est plus compliqué (mais on a tout de même bien joué). Les parties sont courtes, mais c’est moins « casual », ça demande une bonne concentration.

    • Sinon on joue toujours beaucoup à Splendor, ça reste notre préféré en famille. (Je mettrais ça au niveau d’Akropolis : jeu accessible, explicable aux joueurs débutants, mais qui permet tout de même d’avoir de la stratégie – on ne gagne pas par hasard.)

      Comme mes petits ont plus de temps que la grande, on a récemment pris le Splendor Duel, qui vient de sortir, pour des parties à deux. C’est en gros le même principe, mais avec quelques mécaniques de jeu nouvelles pour rendre le jeu à deux un peu plus varié. En plus, dans ces jeux « Duels » à la mode, tout est beaucoup plus petit, donc plus facilement transportable. On a fait notre première partie sur une table de bistrot au Bouchon Saint-Roch, avec une assiette de charcuterie et des boissons…

      On continue à beaucoup aimer Skull comme jeu de bluff. Je suppose que les adultes l’utilisent comme jeu à boire, mais nous non.

      Toujours dans le jeu de bluff, mais beaucoup plus bavard, Time Bomb est toujours très marrant et efficace. (C’est le jeu avec lequel on s’amuse le plus à s’insulter gentiment, puisqu’on s’accuse mutuellement d’être le méchant, surtout si on est soi-même un méchant.)

      Et sinon, Citadelles, indémodable, pour le plaisir de se faire des coups en traître… Mais tout en faisant des coups en traître, il n’est pas pour autant facile de systématiser qui est la victime (il y a des jeux où c’est tellement « Tous contre papa » que c’est pas marrant – pour papa, s’entend ; mais avec Citadelles c’est pas une bonne idée, puisqu’on devient alors prévisible).

    • Et j’allais oublier Skyjo, en jeu de carte jusqu’à 8 joueurs, le phénomène de l’été dernier. Règles ultra-simples, parties rapides, mais micro-choix tout le temps. Et là on peut faire jouer les adultes avec les enfants sans aucun problème (même les réfractaires aux jeux « modernes », ceux qui tiennent absolument à rester au Scrabble et à la belote, y trouvent leur compte).

  • seenthis help...

    j’aimerais trouver des #jeux pour #enfants (7 et 9 ans) pas trop chers (disons 30 balles), éventuellement coopératifs et je suis pas fichu d’y arriver avec le moteur alors que je suis certain que d’aucun.es en ont signalé, recommandé, éventuellement stratégiques (j’ai essayé les échecs et ça n’a pas mordu, y compris faute de contact assez régulier). ouala.

  • Comme les petit·es viennent d’avoir 10 ans, je me suis dit qu’il fallait commencer à les intéresser aux jeux de rôle. Alors je n’ai jamais été un gros rôliste, je n’ai pas rejoué depuis mon adolescence, mais tout de même j’ai pas mal joué avec ma bande de potes de l’époque (essentiellement du Cthulhu, un peu de Bushido, et du James Bond 007 en mode parodique – j’ai dû faire une seule partie de D&D, que je n’avais pas du tout aimé). Qu’est-ce qu’on a bouffé de quatre-quarts arrosé de la bouteille géante de Coca, avec plein de miettes sur nos fiches de personnages…

    Bref, je me suis fait recommander D-Start, un jeu d’initiation conçu pour les enfants, et on s’est fait une première partie cet après-midi. Les trucs super-biens :
    – les règles tiennent en une dizaine de pages, évidemment tout est très simple,
    – ce n’est pas une initiation à un univers : la boîte contient 10 scénarios dans 10 univers différents, qui sont tous ultra-référencés (un dans l’esprit de Star Wars, un autre avec du Kung-Fu, un autre des zombies, un autre façon Cthulu, un autre façon X-Men, un clone de Harry Potter…).
    – il y a 5 personnages pré-tirés imprimés sur de jolies cartes avec une illustration, un gros paragraphe de background, pour chaque scénario, il suffit donc que les gamins choisissent leur perso pour cette aventure pour démarrer. Et tous les personnages joueurs sont des ados d’une quinzaine d’années.
    – et évidemment les scénarios sont simples et linéaires, l’idée serait que même un gamin débutant pourrait faire le maître de jeu. Une partie se joue en 1 heure, 1 heure 30. Et évidemment, la préparation d’une partie, c’est fastoche, le scénario se lit en 5 minutes.

    Après il y a des défauts :
    – les scénarios sont justement trop linéaires et simples, même pour une première partie la grande a trouvé que l’histoire était pas démente. Je comprends que c’est fait pour être jouable par un maître de jeu peu expérimenté, mais tout même ça manque de PNJ à vraiment « faire vivre », ou au moins d’un peu de retournement de situation (genre un PNJ qui te trahit),
    – les jets de dé ne sont pas marrants : très rapidement ça devient très aléatoire, à cause de dés de modification qui ont un poids bien plus important que les caractéristiques propres du personnage.

    Personnellement je me passerais bien des dés dans les JdR (avec les copains, autant qu’on pouvait, on évitait les dés, et c’était largement le maître du jeu qui décidait des résultats des actions, pour faire vivre le truc et son scénario). Là, ton personnage va initialement, en fonction de ses caractéristiques propres, pouvoir obtenir 0 à 2 « succès » en lançant les dés, mais dès qu’il a un dé modificateur (ça vient très vite), ce seul dé va lui donner +2 ou -2 succès. Au bout d’un moment, le personnage va avoir 3 dés modificateurs, ça lui fait aléatoirement entre +6 et -6, alors les 0 à 2 succès liés à sa caractéristique de base, ça n’a plus aucun impact, on est en pur aléatoire. Et dans un jeu de rôle, même pour débutant, je trouve pas ça motivant (tu choisis un personnage plus costaud, mais ça n’a aucun impact par rapport à un personnage maigrichon, parce que le lancé de dés va rendre le résultat totalement aléatoire).

    Autre limite (moins grave) : il n’y a pas de progression des personnages. C’est logique parce que chaque personnage n’est adapté qu’à un scénario de la boîte. Mais comme le mode d’emploi t’engage à créer tes propres scénarios pour pouvoir dans tel thème qui t’aurait plu, ben c’est une limite puisqu’on va recommencer avec le même personnage qui n’a pas progressé. Et de toute façon, qu’est-ce que tu vas faire progresser des caractéristiques si au bout d’un moment les lancers de dés deviennent totalement aléatoires et déconnectés des caractéristiques des perso.

    Alors pour l’instant :
    – les petit·es (10 ans), absolument ravis, et vraiment je crois que l’aspect « jeu de rôle » (on invente une aventure ensemble) les a bien accrochés (OK, j’ai mis une blague avec un PNJ qui fait caca, alors tout de suite c’est beaucoup plus fun que Splendor…),
    – la grande (bientôt 13 ans), le principe oui, elle s’est globalement bien investie, mais elle a déjà trouvé le scénario trop simple, et les tirages de dés très aléatoires ça l’a gênée (surtout qu’elle a vraiment pas eu de chance, elle n’a quasiment fait que des lancers ratés, ce qui l’empêchait de réaliser presque toutes les actions qu’elle avait imaginées, alors que la petite, elle, te sortait des scores invraisemblables à chaque fois et pouvait faire de la télépathie, taper sur les méchants, sauter par dessus des trucs, juste parce qu’elle avait du bol…).

    Mais dans l’ensemble c’est une excellente première partie, et la variété des univers va permettre de se changer les idées à chaque fois.

  • La ville sous cloche

    LA VILLE SOUS CLOCHE ? questionne les #réglementations applicables pour un projet nécessitant une autorisation d’urbanisme dans une #ville ou un village doté d’un #Plan_Local_d'Urbanisme (#PLU) et d’outils juridiques patrimoniaux (comme un périmètre d’abords de monument historique ou un site patrimonial remarquable). Le jeu a pour objectif de sensibiliser et / ou former les habitants à la réglementation en matière d’urbanisme et de #patrimoines, aux procédures à respecter en la matière, ainsi qu’aux acteurs mobilisables.

    https://www.univ-angers.fr/villesouscloche

    #jeu #patrimoine #droit_de_l'urbanisme #serious_game #urban_matter #ressources_pédagogiques #jeu_de_société

    Une présentation vidéo :
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=114&v=A0zLcrRRjo4&feature=emb_logo

  • Au salon des jeux de société à #Montpellier, cette année, nous avons essayé (avec les enfants – 11 ans, 8 ans, 8 ans)…

    Punto
    https://www.youtube.com/watch?v=0UkEcCCVjWI


    Assez sympa. on a joué avec le grand format, mais ça existe en tout petit format, pas bien cher donc facilement transportable. Carrément optimisé pour 4 joueurs.

    Dragon Market
    https://www.youtube.com/watch?v=--EpOjKkvKM


    Joli plateau, familial, fastoche, partie rapide.

    Elastium
    https://www.youtube.com/watch?v=l-lSr97GMu0


    L’originalité (comme son nom l’indique), ce sont les petits élastiques pour « conquérir » des territoires.

    Yokai
    https://www.youtube.com/watch?v=OI3oml-F_rc


    Sorte de Memory pour adultes en mode coopératif. Je crois que c’est un des best-sellers du dernier Noël.

    LudoTech http://ludo.tech
    https://www.youtube.com/watch?v=0DrDDMll8ok


    Ça c’est un côté très sympa du festival : il y a des prototypes de jeux en développement. Là c’est un petit robot (façon robot-aspirateur), destiné à être programmé avec toutes sortes de jeux (il y a pour l’instant une poignée de jeux en démonstration), éventuellement programmable par l’usager.

    On y est retournés le lendemain, mais j’avais oublié mon téléphone à la maison, du coup j’ai pas pris de photos et j’ai un peu oublié ce à quoi on a joué.

    Portrait Robot
    https://www.youtube.com/watch?v=4yEHp317c9M


    Celui-là je m’en souviens, parce qu’on l’a acheté. Un petit jeu coopératif de portrait robot : un joueur est le dessinateur, les autres joueurs tirent une unique carte de personnage, la regardent pendant 5 secondes, la remettent dans le jeu de carte, et pendant 2 minutes 30 doivent décrire le personnage (avec d’autres cartes qui font la liste des traits à décrire – forme du visage, oreilles, yeux, cheveux, barbe…). Le personnage qui doit deviner dessine en fonction de ce qu’on lui explique, et doit retrouver la carte correspondante dans le jeu. Ça a bien éclaté les gamins, c’est très rapide et rigolo.

    Squadro
    https://www.youtube.com/watch?v=pzOK7b_sq2I


    Dans la série des jolis plateaux en bois, symboliques, de Gigamic (avec Quarto et Quoridor, donc). Règles simples, et évidemment gentille prise de tête pour deux joueurs.

    Geopist (?)
    On a fait une partie avec une sympathique dame qui a inventé son propre jeu (il y a vraiment un très grand espace dédié aux créateurs de jeu, plus ou moins amateurs, qui présentent leurs prototypes plus ou moins avancés), façon « party game » sur plateau (il faut dessiner, mimer, imiter…). Ça a été le jeu préféré des petits.

    Après : crêpes, grands jeux géants sur le parvis, et évidemment les gamins passent désormais leurs journées (et, j’ai l’impression : leurs nuits aussi) à essayer d’inventer leurs propres jeux. La petite m’a abordé à l’heure de mon premier café ce matin avec une idée d’un jeu d’un chat qui essaie d’attraper des souris, ça semblait assez clair pour une fois, jusqu’à ce qu’elle ajoute que les souris ont des potions et que quand deux potions se rencontrent, ça fait quelque chose… Mecton, lui, a un jeu où absolument chaque action successive semble faire l’objet d’une nouvelle règle, qui semble par ailleurs être inventé au fur et à mesure – je lui ai conseillé d’écrire les règles plutôt que de me les énumérer, au moins ça lui fera travailler les conjugaisons.

  • Alors pour Noël, avec les enfants, « on » a reçu un magnifique jeu Splendor. Rha là là, ça c’est vraiment un très très bon jeu. Les petits de 8 ans adorent, comme quoi on peut y jouer avec des relativement petits.

    Si tu ne connais pas, c’est un classique contemporain (Marc André, 2013) :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Splendor_(jeu)
    Très grossièrement, il faut accumuler des gemmes pour acheter des mines qui, elles-mêmes, produisent des gemmes, et être le premier à en avoir acquis un certain nombre. Les règles sont très simples, c’est facile à expliquer et à prendre en main, mais c’est malin, et comme c’est une course, il s’agit non seulement de construire sa collection le plus rapidement possible, mais aussi de bloquer les autres.

    Parmi les (désormais nombreux) jeux de plateau qu’on a à la maison, c’est celui que je recommanderais en priorité aux gens qui croient encore que le Monopoly est un bon jeu.

    #jeu #jeu_de_société

  • Insertion. un détenu rennais crée un jeu de société sur la prison
    https://www.prison-insider.com/news/france-insertion-un-detenu-rennais-cree-un-jeu-de-societe-sur-la-pri

    Arbi, 40 ans, purge actuellement une longue peine de #prison à la centrale de Vezin-le-Coquet, près de Rennes, pour trafic de stupéfiants. Longtemps placé à l’isolement, il s’est promis de définitivement tourner la page de la délinquance. Et de créer un jeu de société, basé sur son expérience et sur les arcanes du système judiciaire français.

    « La première fois que j’ai rencontré Arbi, c’était pour lui dire de tout arrêter. Que ça ne valait pas la peine de continuer à plancher sur son jeu, se plaît à raconter Juro Agatic, qui dirige l’entreprise Concept Impression à Noyal-Châtillon-sur-Seiche, près de Rennes. En tant que graphiste et imprimeur, j’ai accompagné plusieurs concepteurs de jeux. Bien rares sont ceux qui s’en tirent financièrement. Arbi a commencé à sortir ses cartes et son ébauche de plateau de jeu. Et là, j’ai été soufflé. En quelques minutes, il m’a convaincu ».

    « Je pense qu’il peut intéresser les éducateurs qui travaillent en foyers, les structures sociales qui sont au plus près des jeunes dans les quartiers. Mais aussi les familles, pourquoi pas. Les gens feront toujours des conneries. Mais si on peut en sauver 50 sur 1 000, ça vaut vraiment le coup de le faire », conclut Arbi avant de réintégrer, en soirée, sa cellule de Vezin-le-Coquet.

    #prison_insider #jeu_de_société

  • SUPERMACULTURE | Le premier jeu coopératif à la découverte de la permaculture
    http://www.supermaculture.com

    La #permaculture ludique !
    SUPERMACULTURE, c’est un #jeu_de_société coopératif à jouer en famille ou entre amis. Usez de bon sens pour semer puis récolter plus de 30 fruits et légumes différents, en exploitant au mieux les coups de pouce de la Nature. Mais attention, la météo et les insectes ne seront pas toujours de votre côté !

    #jeu_coopératif

    • Alors quoi ? Alors, sans doute, faut-il accepter une bonne fois pour toutes que l’on s’en moque, qu’un jeu n’est fait et ne peut être fait ni pour enseigner la compétition, ni pour apprendre la collaboration, mais simplement pour divertir les joueurs, et que l’on peut se divertir très innocemment l’un contre l’autre ou l’un avec l’autre tant que, justement, on ne pense pas être là pour apprendre quoi que ce soit.

      Sauf que c’est en partie faux : quasiment tous les animaux apprennent par le jeu et par l’exemple, et les humains n’en sont pas exemptes. Donc déjà on ne peut pas comparer des jeux pour enfants et des jeux pour des adultes « entièrement » déjà formés (ce qui là aussi est faux, les humains apprennent tout au long de la vie et on ne peut pas prétendre qu’à un moment donné « on est comme ça » et qu’on ne bouge plus du tout).

      Ces questions valent pour les jeux vidéos aussi, évidemment. Et pour les sports (cf les nombreuses et parfaitement recevables critiques du sport).

    • En naviguant sur you tube suite à cette vidéo plutôt bien foutue je tombe très rapidement sur une autre du même collectif #les_parasites que je trouve foncièrement déplacée en plus d’être très mauvaise.
      https://www.youtube.com/watch?v=sfmG04ov6Vg


      Ainsi je propose que ce lien sur le portail des copains soit supprimé malgré l’intérêt de la vidéo #jeu_de_societe. Après vous savez moi je dis ça...je dis rien.
      #culture_du_viol #c'est_arrive_pres_de_chez_vous #mauvais_pastiche #irresponsable @fil @rezo @aude_v @mad_meg

    • Non non non ! Compte tenu de mes avis ambigus sur ce que je regarde, hors de question de me faire confiance !!! Il faut voir cette vidéo et étudier si celle-ci est bien au cynisme insupportable et révoltant.
      Très clairement cette vidéo s’inspire, sans le citer, du film C’est arrivé près de chez vous. Mais alors la question sur laquelle j’invite tous et toutes à réfléchir : quelles différences (contexte, forme, propos, humour,...) entre ces deux objets ? Et en quoi certains ou certaines peuvent considérer le premier très bon et le second très mauvais voire dangereux alors que tous les deux contiennent une scène de viol.

    • On a regardé récemment toutes les vidéos de ce collectif. Il y en a de très bonnes. C’est vrai que celle que tu pointes Rémi est particulièrement dérangeante. Je n’ai pas vu « c’est arrivé près de chez vous » du coup je ne peux pas comparer (je sais même pas de quoi ça parle), mais je n’ai pas trouvé que ce court métrage faisait l’éloge du viol en question ; il me dérange car on ne peut pas intervenir pour empêcher ce type de commettre cet acte, et personne ne l’en empêche… J’ai l’impression que ça montre aussi l’impuissance des victimes, l’impunité de cette violence. Était-ce utile d’en faire un film, de montrer… je sais pas. En tout cas ça brasse l’estomac.

    • Oula gros #trigger_warning ! J’aurais quant même pu te faire confiance @unvalide
      J’ai pas pu regarder en entier. C’est a mes yeux un tutoriel pour violeurs ! Ca me brasse aussi l’estomac et ca me le retourne...
      Effectivement vaudrais mieux ne pas faire la promo de ce collectif.
      Merci @unvalide d’avoir vu et signalé ca.

      Comme j’ai pas pu voire le film en entier, alors que j’ai vu « c’est arrivé près de chez vous », je suis pas capable non plus d’en parler.

    • Ce que je trouve en particulier gênant c’est la désinvolture de ce film. En particulier le viol lui-même n’a pas du tout l’air d’en être un. Le geste a effectivement lieu mais n’est filmé aucune conséquence ni aucune résistance particulière, d’ailleurs la caméra s’en fout complètement c’est à dire que le comportement de la fille ne nous intéresse pas du tout, ni sa réaction ni son manque de réaction (contrairement au film de Verhoeven par exemple). Ici la caméra se tourne vers l’homme qui continue à faire sa comédie. Le film est tout entier tourné vers la petite anecdote rigolote, la vidéo youtube qui fait rigoler 5 minutes mais qui n’est pas très très bien faite. Le film se termine par un demi twist : la victime était vierge.
      Le film de Rémy Belvaux (frère de Lucas et qui a mis fin à ces jours il y a 10 ans) est très ancien (92) c’est le genre de film que j’ai toujours trouvé très en avance sur son époque. C’est un faux documentaire où une équipe d’étudiants suit un tueur en série (Benoît Poelvoorde dans son premier rôle magnifique ambigu séduisant et détestable en même temps). Le film commence par susciter une curiosité satisfaite par le très jeune collégien que j’étais pour glisser lentement vers une glauquitude insupportable.

    • C’est vrai que « le jeu de société » est réussi, et que ca serai une bonne idée de leur écrire pour leur signaler le caractère problématique de la video. Par contre je suis pas partie prenante de @rezo et j’ai même pas vu le film en entier alors je ne pourrai par participé.

    • Euh... Et bien oui tout à fait en fait merci de me rappeler les détails de ce film que j’ai du voir il y a un peu trop longtemps. Le second degré, surtout appris en bas âge, a comme effet de nous faire oublier le premier degré...
      C’est ce qui est vraiment réussi dans le premier film. Comme tu le dis, l’humour noir qui devient culte (le fameux jeu du petit Grégory) qui se retourne pour devenir insupportable et prendre le spectateur en défaut de « bien se marrer » avec du meurtre d’enfant, de la vulgarité revendiquée, et du viol. Le personnage commence par être une star (je continue à penser que sa bêtise manifeste est un élément de séduction et pour les apprentis documentaristes et pour les spectateurs/trices avant de se faire prendre des distances infinies par le film qui change de point de vue.
      La vidéo Youtube ne fait rien, ne dit rien et prend des faux airs décomplexés du genre « on a même pas fait exprès de faire une vidéo toute pourrite ».
      En gros moi dans les films, la torture, oui mais pas par-dessus la jambe ! On assume et on fait en pensant à toutes les obligations symboliques ou alors on ferme sa gueule !

  • Un jeu où la coopération et la parole priment avant tout.
    Keep talking and nobody explodes.
    http://www.keeptalkinggame.com

    Désamorcer une bombe avec l’un qui a la bombe, l’autre qui a le manuel d’instructions…
    https://www.youtube.com/watch?v=kkdbzFV1NoQ


    https://www.youtube.com/watch?v=FJ6M03H2-RU

    PS : je recommande aussi le jeu de plateau Pandémie qui vise le partenariat avant tout et procure un fort sentiment de coopération (très rare dans un jeu de plateau, c’est plutôt la compétition qui prime d’habitude).

  • ‘Juden Raus’: Nazi-era anti-Semitic board game where you deport the Jews


    Who would have guessed that the Holocaust wouldn’t make for a perfectly peachy board game for the little German children of the Third Reich? As it turns out, getting rid of all the Jews just isn’t that much fun. (Of course, given sound game design principles, just about anything can be made fun, but foregrounding one’s own small-minded intolerance and hatred and desire to exile a minority group is probably not the first step in that creative process.)

    In 1935 the Nuremberg Laws were passed in Germany—these laws codified the desire of the Nazis, at a minimum, to segregate Jews from all areas of public life. In effect the laws—which communicated the idea, “You’re not wanted here!”—were a powerful argument for accelerated out-migration. Those Jews who could afford it and who also avoided the tragic tendency to rationalize away the hatred directed towards them, got the point, and left if they hadn’t already done so. As the years ticked by, the urgency of getting some kind of exit visa would only increase.
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    A year after the Nuremberg Laws, a company called Günther & Co. released a Parcheesi-style board game; its title was one of the ugliest phrases in human history—Juden Raus! The title is best translated as, “Jews, Get Out” or possibly “Get Rid of the Jews” depending on your conception of agency, and is the most succinct possible expression of the official German attitude towards Jews under the Third Reich. (The word “official” is important here. Anti-Semitism was certainly popular enough to become a key pillar of the ideology of the state, but just as Tea Partiers don’t like Obamacare, not all Germans were equally afflicted by the disease.)


    In the game, young Germans across the Reich were encouraged, in what practically seems a parodic Firesign Theatre-style intervention, to move the six “Jew” game pieces around the board in such a way as to secure them on spots outside the metaphorical “wall” of the German state such that they would be transported “Auf nach Palästina!” (Off to Palestine!). Each game piece came with a conical “dunce”-style cap with a grotesque Jewish caricature on it. On the board itself were two little pieces of doggerel that helped explain the goal of the game: Zeige geschick im Würfelspiel, damit du sammelst der Juden viel! (“Show skill in this dice game, so that you gather up all the Jews!”) and Gelingt es Dir 6 Juden rauszujagen, so bist Du Sieger ohne zu fragen! (“If you succeed in chasing six Jews out, you’re the winner, without a doubt!”) At a guess, the inherently cooperative nature of something like the Holocaust interferes with the competitive imperatives of a good board game. In other words, how did the game work, exactly? If I exile three Jews and you exile just two, then I win? It doesn’t quite make sense.

    Surprisingly, the best evidence we have suggests that the Nazis themselves didn’t like the game. Why? Because it had the effect of trivializing such the, er, “noble” task of purifying Germany. In one of the most remarkable bits of prose I have ever read, the Nazi newspaper Das Schwarze Korps in December 1938 published a brief review in which they sharply criticized the game.

    This invention ... is almost a punishable idea, perfectly suitable as grist to the mills of hate of the international Jewish journaille, who would show around such a piece of mischief as a proof for the childish efforts of the nazistic Jew-haters with a diabolic smirk, if it would appear before her crooked nose.

    -snip-

    Jews out! yes of course, but also rapidly out of the toy-boxes of our children, before they are led into the dreadful error that political problems are solved with the dice cup.

    In a recent academic paper about the game, which they aptly label “History’s most infamous board game,” Andrew Morris-Friedman and Ulrich Schädler get in the final word:

    What insights are achieved from “Juden Raus!” about Nazi culture? It is hard to imagine a family sitting at a table playing a game that taught racial hatred. Yet it seems there were people like Rudolf Fabricius who imagined that some families would do just that. Fabricius was one of those mere supporters who thought to make some profit by following in the wake of Nazi anti-Semitic propaganda. Today most people react with disbelief or disgust when informed of the game’s existence. “Juden Raus!” shows that after decades of propaganda, anti-Semitism was so deeply rooted in German society in the 1930s, that someone thought it would be a good subject for a children’s game. Racism is present in many board games, but “Juden Raus!” is unique in its portrayal of how racism manifests itself in society and is a terrifying example of the banality of evil.

    In my research for this post, I stumbled across a more contemporary attempt to depict the full horror of the Holocaust in the form of a board game. Brenda Brathwaite’s 2009 game Train turned the task of loading little yellow people onto trains for some undisclosed final destination, with the reveal, late in the game, that the destination is actually Auschwitz, although the game’s suitably grim visual design gives the punchline away well before that point is attained.

    http://dangerousminds.net/comments/juden_raus_nazi-era_anti-semitic_board_game_where_you_deport_the_jew

    @cdb_77