• Entretien de Raoul Vaneigem avec le journal Le Soir

    https://lavoiedujaguar.net/Entretien-de-Raoul-Vaneigem-avec-le-journal-Le-Soir

    Mon enfance s’est déroulée à Lessines, une petite ville ouvrière. Les carrières de porphyre définissaient les bas-quartiers, où j’habitais, par opposition à ceux du haut, tenus principalement par la bourgeoisie. À l’époque, la conscience de classe était pour ainsi dire rythmée par les sirènes qui à des heures précises signalaient le début, la fin du travail, les pauses et les accidents. Mon père, cheminot, regrettait de n’avoir pu, faute de moyens financiers, poursuivre des études. Il rêvait pour moi d’un sort meilleur, non sans me mettre en garde contre ceux qui, en s’élevant dans l’échelle sociale deviennent « traîtres à leur classe ». Je lui suis gré des réserves que j’ai nourries très tôt envers le rôle d’intellectuel — guide, tribun, maître à penser. La répugnance que suscite aujourd’hui l’état de délabrement des prétendues « élites » confirme le bien-fondé de mes réticences. J’ai montré dans La liberté enfin s’éveille au souffle de la vie pourquoi et comment les gouvernants sont devenus de plus en plus stupides. Qui prend un peu de recul avec le harcèlement médiatique du mensonge peut le vérifier sans peine : l’intelligence intellectuelle décline avec le pouvoir, l’intelligence sensible progresse avec l’humain.

    J’ai toujours accordé une place prépondérante au plaisir de savoir, d’explorer, de diffuser les connaissances acquises. Je tiens la curiosité — avec l’amour, la création et la solidarité — pour une des attractions passionnelles les plus indispensables à la construction de l’être humain. (...)

    #Raoul_Vaneigem #entretien #enfance #rencontres #compagnons #Internationale_situationniste #Mai68 #blasphème #christianisme #islam #désobéissance_civile #autodéfense_sanitaire #climat #féminisme #Belgique #jeunesse #La_Boétie

  • L’école du #mépris - Les mots sont importants (lmsi.net)
    https://lmsi.net/L-ecole-du-mepris-1486

    Est-il possible de respecter un gouvernement dont la ministre « de la #jeunesse et de l’engagement » se scandalise d’avoir rencontré des jeunes « assez à l’aise » pour lui exprimer, en bonne et due forme, et de manière argumentée, leurs #divergences d’opinion, et plus précisément leurs critiques sur une #laïcité à géométrie variable, une #police gangrenée par le racisme, ou encore une République qui ne tient pas sa promesse d’égalité ? Est-il possible de respecter une ministre qui n’a à répondre à cette jeunesse que des sermons, des pétitions de principe, du déni de réalité (« Il faut aimer la police, car elle est là pour nous protéger au quotidien. Elle ne peut pas être raciste, car elle est républicaine ! » [1]) ou, pour finir, des sommations à entonner en chœur la Marseillaise ?

    Peut-on respecter une ministre qui, à confrontée en public à son incapacité de dialoguer, d’écouter, d’argumenter, se venge en attaquant publiquement les centres sociaux, organisateurs de la rencontre, en les livrant à la vindicte publique comme Jean-Michel Blanquer a livré le monde académique à la vindicte, et en diligentant contre eux une inspection ?

    Peut-on respecter ces aventuriers de la politique, sans principes et sans cœur, qui exigent de sa jeunesse une #soumission aveugle, et renouent de la sorte avec les pires heures de l’#autoritarisme républicain ? Peut-on respecter cette aristocratie aussi dépourvue de moralité que prodigue en sermons moralisateurs ? Peut-on respecter ces « progressistes » auto-proclamés qui ne font que recycler des vieilles traditions idéalisées, comme celles des « cours de morale civique » à l’école ?

  • « Hier ist kein Warum » (Ici il n’y pas de pourquoi) - Les mots sont importants (lmsi.net)
    https://lmsi.net/Hier-ist-kein-Warum-Ici-il-n-y-pas-de-pourquoi

    Un article remarquable, paru dans La Vie le 30 octobre 2020, revient sur la teneur sidérante des échanges qui ont eu lieu, à l’initiative de la Fédération des centres sociaux, entre les lycéennes et lycéens et la secrétaire d’État chargée de la #Jeunesse et de l’Engagement. Sic. Mais de quel « engagement » ? Celui qui fait avancer tête baissée, à l’aveugle, et foncer dans le tas sans jamais se poser la question du pourquoi et du comment dudit engagement ? Si l’idée nous vient, à entendre les diatribes répétées de la représentante politique qualifiant le lycée d’ « espace sacré », de « sanctuaire » ou de « lieu vibrant hors du temps et de l’espace », de suggérer de remplacer l’intitulé « et de l’Engagement » par cet autre « et de la Foi », on s’abstiendra de cette #injustice, tant il existe de croyantes et de croyants qui, à l’opposé de nos clercs « néo-laïcistes », ne cessent d’interroger, de questionner, y compris leur foi et leur rapport à celle-ci. Cet événement dont il existe des extraits accablants nous rappelle les propos tenus en 2015 par la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : Najate Vallaud-Belkacem avait énoncé, au sujet des « questionnements » des élèves, qu’ils étaient tout simplement « insupportables ». Nous republions un article de Noëlle Cazenave-Liberman consacré à cet épisode de 2015, afin de revenir aux sources de ce tournant dogmatique, autoritaire et théocratique de la République française. Un tournant de plus en plus gravement, pathétiquement et brutalement anti-jeunes – car il faut prendre la mesure du fossé d’incompréhension, de mépris, et même de haine que creusent actuellement des dirigeants incapables d’affronter la contradiction, l’objection argumentée, ou le refus d’obtempérer quand une ministre a pour seule réponse une injonction à chanter en choeur La Marseillaise... Des dirigeants qui, face à la vanité de leurs effets d’#autorité, en viennent à la menace, diligentent une inspection contre les centres sociaux, coupables de n’avoir pas su museler comme il faut son bétail, et font savoir publiquement que « le sujet de la ministre c’est de savoir comment les débats ont été encadrés pendant quatre jours pour que des jeunes se sentent assez à l’aise pour dire que les lois de la République sont islamophobes devant une ministre ». Parce qu’un pays dont la secrétaire d’État à la jeunesse s’inquiète lorsque ladite jeunesse est « à l’aise » pour s’exprimer, cela quand par ailleurs la liberté d’expression est célébrée partout comme une invention française, une spécialité française, un trésor national, est un pays mal parti, il nous a paru utile de sonner l’alarme, et de republier ce texte salutaire.

    #Liberté_d’expression #DTC

  • Comment le fichage biométrique renforce l’errance des mineurs isolés
    https://www.numerama.com/politique/663357-comment-le-fichage-biometrique-renforce-lerrance-des-mineurs-isoles

    Le fichier biométrique national des mineurs non-accompagnés devait, selon le gouvernement, aider les départements à gérer l’accueil des jeunes migrants. Or, depuis le début de son déploiement, cette nouvelle procédure laisse à la porte de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) de nombreux jeunes vulnérables. L’« apparence très juvénile » de S., jeune Guinéenne en exil, a marqué Ludivine Erragne, juriste et chargée de plaidoyer pour Médecins Sans Frontières, dès leur première rencontre. S. a été amenée au centre de (...)

    #biométrie #migration #jeunesse #CNIL

    //c1.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2020/05/hacker-4.jpg

  • "˜Big Brother’ ? No, It’s Parents
    http://www.nytimes.com/2012/06/26/technology/software-helps-parents-monitor-their-children-online.html?partner=rss&emc=r

    When her children were ready to have laptops of their own, Jill Ross bought software that would keep an eye on where they went online. One day it offered her a real surprise. She discovered that her 16-year-old daughter had set up her own video channel. Using the camera on her laptop, sometimes in her bedroom, she and a friend were recording mundane teenage banter and broadcasting it on YouTube for the whole world to see. For Ms. Ross, who lives outside Denver, it was a window into her (...)

    #Facebook #YouTube #Apple #iPhone #smartphone #iPad #famille #tablette #jeunesse (...)

    ##UKnowKids

  • Georges Haddad sur Twitter : “I was walking around Gemayze, Mar Mikhael, and Martyrs’ Square and took some pictures of graffitis and a couple of other things that pretty much illustrate the situation in #Lebanon. Thread. https://t.co/SFHavMGeJg” / Twitter
    https://twitter.com/Georges__Haddad/status/1321012140715757568

    Superbe thread, photos et commentaires très utiles. J’en sélectionne ici qqsunes, les autres à voir sur le fil.
    https://threadreaderapp.com/thread/1321012140715757568.html


    #Liban #révolte #révolution #jeunesse #art

  • #We_Are_One. L’école nouvelle génération pour #jeunes à haut potentiel humain
    – Armer les #jeunes_générations pour inventer demain -

    Notre RAISON D’ÊTRE
    Constat

    Nous vivons dans un monde de plus en plus fracturé, en particulier aux niveaux écologique, social et politique.

    ‍Vision

    ‍Nous sommes convaincus que les jeunes générations ont un rôle crucial à jouer pour façonner un monde durable et inclusif, pour réparer ces #fractures.

    ‍Mission

    ‍‍Notre mission est d’armer les jeunes générations pour inventer demain.

    ‍Actions

    ‍Nous agissons à trois échelles complémentaires :

    - à l’échelle macro, en accompagnant l’#Alliance_U7+ réunissant 50 #universités et impactant plus de 2 millions d’étudiants à travers le monde dans la réalisation de ses missions
    - à l’échelle méso, en aidant nos #clients - #entreprises et #écoles - à former des #leaders pour demain et à se transformer elles-mêmes
    - à l’échelle micro, en développant nos propres programmes d’#accompagnement pour jeunes à #haut_potentiel_humain.

    https://www.weareone.eu.com
    #courage #authenticité #inclusion #audace #WAO

    ping @isskein @karine4 @cede

  • Affaire Sarkozy-Kadhafi : chronique d’un potentiel scandale d’État – Jeune Afrique
    https://www.jeuneafrique.com/1061646/politique/affaire-sarkozy-kadhafi-chronique-dun-potentiel-scandale-detat

    L’ex-président français Nicolas Sarkozy et le défunt Mouammar Kadhafi.

    Depuis 2011, l’ancien président français est soupçonné d’avoir usé de fonds libyens pour financer sa campagne présidentielle de 2007. JA résume une affaire aux multiples rebondissements et qui dure depuis presque dix ans.

    C’est le dernier épisode en date d’une saga qui dure depuis près de dix ans : le 16 octobre, l’ex-président français Nicolas Sarkozy est mis en examen pour association de malfaiteurs dans le cadre de l’enquête sur un éventuel financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Retrouvez sur cette page les dernières actualités d’une affaire hors-norme, et qui pourrait déboucher sur un véritable scandale d’État.

    #Sarkozy #jeune_afrique

  • Les cas de #COVID-19 au #Royaume-Uni triplent en quinze jours - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/10/09/cvuk-o09.html
    https://www.wsws.org/asset/8771fe29-e019-4f1a-a748-93d149059fa8?rendition=image1280

    Les affirmations mensongères du gouvernement selon lesquelles les #enfants et les #jeunes n’étaient pas vulnérables au #coronavirus et que les #écoles et les #universités pourraient rouvrir en toute sécurité sont totalement discréditées. Les cas de coronavirus augmentent dans presque tous les groupes d’âge. Dans une nouvelle étude publiée par le Lancet, « L’évolution démographique du COVID-19 », l’une des revues médicales les plus respectées au monde a noté que : « Selon une analyse de 6 millions de cas [au niveau international] entre février et juillet 2020, le nombre des personnes infectées âgées de 15 à 24 ans sont passées de 4,5% à 15% ... » En Angleterre, « la plupart des nouvelles infections identifiées entre le 17 et le 30 août 2020 concernaient des personnes âgées de 20 à 29 ans. »

    Une abondance de preuves montre à quel point le coronavirus frappe le plus durement la classe ouvrière, en particulier dans les usines et les bureaux. La propagation du COVID-19 dans le nord de l’Angleterre est présentée dans les médias comme une disparité régionale. Mais les zones les plus infectées se trouvent dans des régions désindustrialisées et socialement défavorisées où moins de personnes travaillent à domicile.

  • Rapport de Al-Shabaka disponible ici en anglais et en pdf :

    Reclaiming The PLO, Re-Engaging Youth
    Nijmeh Ali, Marwa Fatafta, Dana El Kurd, Fadi Quran et Belal Shobaki, Al-Shabaka, le 13 août 2020
    https://al-shabaka.org/focuses/reclaiming-the-plo-re-engaging-youth

    La plupart des textes de ce rapport ont été traduits en français :

    La reconstruction de l’OLP : le Jihad islamique et le Hamas peuvent-ils y contribuer ?
    Belal Shobaki, Al-Shabaka, le 13 août 2020
    https://www.chroniquepalestine.com/reconstruction-olp-jihad-islamique-et-le-hamas-peuvent-ils-y-con

    La question de la représentation palestinienne : Élections vs Recherche d’un consensus
    Nijmeh Ali, Al-Shabaka, le 13 août 2020
    http://www.ism-france.org/analyses/La-question-de-la-representation-palestinienne-lections-vs-Recherche-d-u

    Le leadership palestinien par la résistance ou la perpétuation sans leader ? Le rôle de la jeunesse
    Fadi Quran, Al-Shabaka, le 13 août 2020
    http://www.ism-france.org/analyses/Le-leadership-palestinien-par-la-resistance-ou-la-perpetuation-sans-lead

    Un modèle de guidance émanant de la diaspora palestinienne aux Etats-Unis
    Dana El Kurd, Al-Shabaka, le 13 août 2020
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2020/10/03/un-modele-de-guidance-emanant-de-la-diaspora-palestinienne

    Rendre des comptes : L’OLP, d’hier à demain
    Marwa Fatafta, Al-Shabaka, le 13 août 2020
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2020/10/03/rendre-des-comptes-l-olp-d-hier-a-demain

    Transcender la crise du mouvement national palestinien
    Al-Shabaka, le 13 août 2020
    https://www.chroniquepalestine.com/transcender-crise-mouvement-national-palestinien

    Il n’a jamais été aussi urgent d’envisager de rétablir l’OLP en tant que direction représentative du peuple palestinien dans toutes ses réalités géographiques, sociales et politiques. Ce rapport met en évidence les questions les plus urgentes auxquelles il faut s’attaquer pour y parvenir, notamment la réconciliation entre les factions politiques, les mécanismes de représentation et de responsabilité, et les modèles de direction. De telles mesures peuvent nous permettre de reconquérir l’OLP et d’atteindre l’objectif de libération.

    #Palestine #OLP #Al-Shabaka #Jeunesse #Jihad_islamique #Hamas #Élections #Résistance

  • Feu vert de la Cnil pour TaData, l’application qui monétise les données des jeunes
    https://www.bfmtv.com/economie/feu-vert-de-la-cnil-pour-ta-data-l-application-qui-monetise-les-donnees-des-j

    Cette application avait créé la polémique, elle a opéré des modifications pour être conforme à la législation. L’application TaData va pouvoir poursuivre ses activités. Cette plate-forme avait créé la polémique en février dernier en proposant aux 15-25 ans de vendre leurs données personnelles aux annonceurs contre un peu d’argent ou des bons d’achats. La Cnil, le gendarme des données personnelles avait lancé une enquête peu après le lancement de l’application, à la suite d’un signalement de l’association (...)

    #Tadata #données #bénéfices #jeunesse #marketing #publicité #microtargeting #profiling (...)

    ##publicité ##CNIL

    • « On reste totalement opposé à la monétisation des données. On considère que ce sont des choses qui font partie de vous, qui ont un côté inaliénable. Les vendre est susceptible de créer une dissymétrie sur le marché où les personnes en situation de précarité vont être obligées de vendre leurs données tandis que les plus riches auront une meilleure protection de leur vie privée », a-t-il ajouté.

  • #Covid19 en France : combien de #jeunes à l’hôpital ?
    https://threadreaderapp.com/thread/1310298550744555522.html

    il y a des données officielles sur les hospitalisations par classe d’âge, mais elles sont rarement représentées graphiquement.

    Et fait, pendant la phase 1, les jeunes ont été nettement moins exposés au virus que les adultes. Peu sont morts, mais il y a eu quand même pas mal d’enfants et d’ado hospitalisés, même si c’est sans commune mesure avec les adultes.

  • Belfast, 1977-1982 : les Troubles à la sauce punk
    https://www.franceculture.fr/emissions/juke-box/belfast-1977-1982-les-troubles-a-la-sauce-punk


    En #1976, l’Irlande du Nord s’enfonce toujours plus dans la haine et les violences. Tandis que les prisonniers républicains enfermés à Long Kesh entament la fameuse blanket protest, Belfast est gagnée par une brutale fièvre musicale, celle du punk dont le no future parle tout particulièrement à la #jeunesse locale.

    La multiplication des attentats par les groupes paramilitaires engendre un climat de méfiance et de peur, la construction de murs entre les quartiers protestants et catholiques, et la disparition de zones neutres, espaces mixtes où pouvaient jusqu’alors se rencontrer les jeunes des deux communautés. Chacun se retranche désormais dans son territoire. A la suite de l’attaque qui coûte la vie à trois membres du Miami Showband début 1975, les groupes étrangers refusent de venir se produire sur place....

    Le punk va alors engendrer une prolifération de groupes (The Outcasts, Stiff Little Fingers, Rudi, The Undertones, etc) encouragés et produits notamment par Terri Hooley qui ouvre en 1976 dans un immeuble abandonné du centre-ville de #Belfast Good Vibrations, disquaire et label.
    Contestataire, le punk nord irlandais de cette époque ne prête allégeance à aucune idéologie politique. Il est simplement désabusé, prônant une #révolte existentielle et esthétique plutôt que politique. Quoique : l’espace de quelques années, il permettra, via ses salles de concerts et ses lieux de sociabilités, de rapprocher des communautés divisées.

    Merci pour leur aide à Pauline Vermare et Anne Girard Esposito.

    Programmation musicale et archives

    Archive pré-générique : « Cette frontière ubuesque, qui coupe les maisons en deux... » extrait de Sans ordre de bataille, combat sans triomphe, France Culture, 14-10-94 (prod. Jean Daive)
    Midnite Cruiser : Striker (1977) réédité sur la compilation Bloodstains Across Northern Ireland (1998) - fond sonore -
    The Undertones : Teenage kicks (1978)
    Angelic Upstarts : Last night another soldier, réédité sur la compilation Oi ! The album (1980) - fond sonore -
    Stiff Little Fingers : Alternative Ulster (1978)
    John Lennon and Yoko Ono : Sunday bloody sunday, sur l’album Some time in New York City (1972) - fond sonore -
    Archive : incidents à Belfast, France inter, 15-08-1969
    The Outcasts : Just aNother Teenage Rebel (1978), réédité sur la compilation Good vibrations : a record shop, a label, a film soundtrack (2013)
    Clubsound : Belfast, Belfast (1976) - fond sonore -
    Gang of Four : Armalite Rifle (1978)
    Miami Showband : There won’t be anymore (1974) - fond sonore -
    Sex Pistols : Anarchy in the UK, extrait de l’album Never Mind The Bollocks (1977) - fond sonore -
    The Clash : White Riot, extrait de l’album The Clash (1977)
    Niney the Observer : Blood and fire (1971) - fond sonore -
    Rudi : Big time (1978) réédité sur la compilation Bloodstains... (déjà citée)
    Victim : Strange Thing By Night (1978) réédité sur la compilation Bloodstains... (déjà citée) - fond sonore -
    Extrait du film Good Vibrations, réalisé par Glenn Leyburn et Lisa Barros D’Sa et sorti en 2013
    Ruefrex : One by one (1979)
    Loren Connors : Air for Bobby Sands and the hunger strikers, extrait de l’album As Roses Bow- Collected Airs (2007) - fond sonore -
    Archives : Belfast après la mort de Bobby Sands (France inter et Soir 3, 5-5-1981) et déclarations de Margaret Thatcher
    Au Pairs : Armagh, album Playing With A Different Sex (1981)
    Rudi : The pressure’s on (vers 1980)
    The Cranberries : Zombie, extrait de l’album Everybody else is doing it, so why can’t we ? (1993) - fond sonore -
    Stiff Little Fingers : Barbed wire love, de l’album Inflammable material (1979)

    Pour aller plus loin

    Spitrecords, l’excellent site du #punk en #IrlandeduNord réalisé par Sean O’Neill (en anglais).

    Plusieurs articles de Timothy Heron, auteur en 2015 d’une thèse sur le même sujet, ici (en français) ou là (en anglais).

    #podcast #jukebox #franceCulture

  • Entre deux confinements

    Balade ce soir 16 septembre 2020 dans Toulouse, 22h30, retour par le petit parc ouvert la nuit qui permet de rejoindre Blagnac à vélo.

    Un policier municipal au volant d’une voiture de police manœuvre difficilement son véhicule et on se demande même en rigolant si ils n’a pas bu parce qu’il s’y reprend à trois fois puis il cale la voiture sur le trottoir à l’entrée du parc où il a vainement tenté d’entrer.

    Sous les arbres éclairés par les lampadaires, on aperçoit une dizaine de jeunes tous avec des masques et debouts autour d’une table qui discutent silencieusement en faisant visiblement attention à la distance entre chacun.
    Je passe près d’eux pour signaler la présence des keufs, ils ont tous l’air bien calmes et une fille me sourit des yeux.

    Les policiers sont descendus du véhicule et s’approchent en brandissant le rayon lumineux de leurs torches sur les jeunes pour leur dire de dégager « pas de discussion, si vous ne partez pas immédiatement, c’est 150€ par personne »
    On est trois à regarder la scène interloqués à moins de 20 mètres de là. J’interpelle poliment mais avec une forte voix espérant leur faire honte en dénonçant publiquement leurs agissements et leur demande de cesser leur intervention, que c’est de l’abus de pouvoir parce qu’il n’y a aucune perturbation et qu’ils ont tous leurs masques et respectent les gestes barrières. Peine perdue, ce sont les jeunes qui me demandent de laisser tomber, car c’est toujours la même chose.
    Pendant ce temps, un peu plus haut sur le boulevard il y a des restaurants avec du monde à l’intérieur et autant sur les terrasses des trottoirs qui empêchent les piétons de circuler.
    J’ai juste gueulé en partant que la police ne vienne pas se plaindre que tout le monde les hait parce qu’ils sont vraiment pires que dégueulasses.

    #police_covid
    #toulouse_sous_moudenc
    #droite_toulousaine
    #commerce
    #jeunesse
    #ne_pas_laisser_faire

  • « Les jeunes représentent un angle mort de l’Etat-providence français », Tom Chevalier
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/09/05/les-jeunes-representent-un-angle-mort-de-l-etat-providence-francais_6051065_

    Le chercheur Tom Chevalier s’étonne, dans une tribune au « Monde », de l’absence d’accès des 18-25 ans aux minimas sociaux, pourtant recommandé par tous les rapports et les études, alors que la crise actuelle touche principalement les jeunes

    Tribune. Les jeunes âgés de 18 à 29 ans présentent un taux de pauvreté monétaire (revenu inférieur au seuil de 50 % du revenu médian) quatre fois supérieur à celui des personnes âgées de plus de 60 ans : environ 13 % contre 3 % en 2017 d’après l’Insee. Il s’agit également de la tranche d’âge dont le taux de pauvreté a le plus progressé ces dernières années, avec une hausse de près de 50 % depuis 2002.

    La crise économique de 2007, puis celle engendrée par la situation sanitaire due au Covid-19, ont progressivement dégradé les conditions de vie des jeunes. Ceux-ci représentent donc la partie de la population la plus touchée par la pauvreté. Pourtant, ils sont exclus du dispositif principal de lutte contre la pauvreté, à savoir le revenu de solidarité active (RSA). Paradoxe.

    Le RSA n’est en effet pas ouvert aux jeunes de moins de 25 ans. C’est une spécificité française puisque, dans la quasi-totalité des pays européens, les jeunes peuvent bénéficier du revenu minimum dès 18 ans, et que les jeunes adultes français de moins de 25 ans sont presque les seuls en Europe (avec les Espagnols et les Luxembourgeois) à être toujours considérés comme des enfants par l’Etat social. Même l’Italie, un pays à forte tradition familialiste, a récemment mis en place un revenu minimum (reddito di cittadinanza), sans condition d’âge.

    La tradition familialiste française

    Dans la plupart des pays, quand on devient adulte civilement (majorité civile) et politiquement (droit de vote), on le devient aussi socialement. Pas en France. Plusieurs raisons peuvent rendre compte de cette exception. Tout d’abord, la tradition familialiste française : on considère que c’est d’abord à la famille de prendre en charge ses « grands enfants », et c’est la raison pour laquelle les jeunes représentent un angle mort de l’Etat-providence français.

    Ce qui reporte la charge des difficultés sociales des jeunes sur les familles – renforçant d’autant l’importance des origines sociales et par conséquent les inégalités entre jeunes – et laisse à l’abandon ceux qui sont sans famille ou dont la famille n’a pas les ressources suffisantes pour les aider (« Les transferts familiaux vers les jeunes adultes en temps de crise : le charme discret de l’injustice distributive », Adrien Papuchon, Revue française des affaires sociales n°1-2, 2014).

    Ensuite, la critique d’un éventuel « assistanat » est récurrente dans le débat public : s’ils recevaient le RSA, les jeunes se reposeraient sur ce revenu, sans chercher d’emploi. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’allocation d’insertion en faveur des jeunes primo entrants sur le marché du travail fut supprimée en 1992, et que le « RSA jeunes », créé en 2009, établit des conditions trop restrictives et déconnectées des conditions de travail des jeunes en en limitant l’accès à ceux qui ont travaillé deux ans sur les trois dernières années.

    La critique d’assistanat envers les plus pauvres n’est pas fondée

    De fait, le RSA n’a finalement touché qu’environ 9 000 jeunes. Or, l’accès au revenu minimum n’affecte pas la recherche d’emploi des jeunes (« Le RMI et son successeur le RSA découragent-ils certains jeunes de travailler ? Une analyse sur les jeunes autour de 25 ans », Olivier Bargain et Augustin Vicard, Economie et Statistique n° 467-468, 2014). Les travaux d’Esther Duflo sur la pauvreté ont notamment montré que cette critique d’assistanat envers les plus pauvres n’était pas fondée empiriquement.

    Surtout, il est possible d’articuler plus étroitement le bénéfice du revenu minimum aux dispositifs d’accompagnement vers l’emploi ou la formation, comme c’est le cas dans les pays nordiques dans le cadre des « garanties jeunesse ». S’il existe également en France une Garantie Jeunes, elle ne permet pas de couvrir la totalité des jeunes en situation de pauvreté : pour cela, il faudrait l’articuler à l’ouverture du RSA aux moins de 25 ans, ou changer de dimension en la transformant en un véritable droit social équivalent (« Arrêtons de les mettre dans des cases ! Pour un choc de simplification en faveur de la jeunesse », Célia Verot et Antoine Dulin, Rapport au premier ministre, mars 2017).

    Enfin, le coût budgétaire de la mesure demeure le sous-texte nécessaire à la compréhension d’une telle absence de décision. L’Inspection générale des affaires sociales, reprenant une étude de la Drees de 2012, a par exemple estimé le coût de l’ouverture du RSA aux 18-25 ans (non-étudiants) entre 1,5 et 3 milliards d’euros (« La protection sociale des jeunes de 16 à 29 ans », Rapport 2015 de l’Inspection générale des affaires sociales).

    Le « revenu universel d’activité » pour les moins de 25 ans

    A titre de comparaison, le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) a coûté 21 milliards en 2018, et le « plan jeunes » présenté le 23 juillet 6,5 milliards. C’est donc une réforme qui dépend en fin de compte d’une volonté politique forte en faveur des jeunes précaires, alors que ses effets seraient considérables en termes de réduction de la pauvreté (« Repenser les minima sociaux - Vers une couverture socle commune », Chistophe Sirugue, Rapport au premier ministre, avril 2016).

    Lors du débat sur la mise en place d’un éventuel « revenu universel d’activité » remplaçant l’ensemble des minima sociaux, la question de l’âge a été posée : faut-il ouvrir ce nouveau dispositif aux moins de 25 ans ? Si l’on a pu penser un temps que ce soit le cas, répondant ainsi à l’exemple de la quasi-totalité des pays d’Europe, au souhait des organisations jeunesse et aux nombreux rapports administratifs l’ayant appelé de leurs vœux (Concertation citoyenne sur le revenu universel d’activité - Synthèse des ateliers citoyens, octobre-décembre 2019), il semble que ce ne soit plus le cas puisque Gabriel Attal, alors secrétaire d’Etat à la jeunesse, s’est exprimé contre cette ouverture dans une interview le 26 mai 2020.

    Or, le contexte actuel rend d’autant plus nécessaire cette entrée des jeunes dans le droit commun des minima sociaux : si la crise sanitaire actuelle a principalement touché les plus âgés, la crise économique et sociale qui s’ensuit va concerner les jeunes en premier lieu, avec, entre autres, une montée du chômage et de la pauvreté. Cette situation, qui se retrouve dans tous les pays selon l’Organisation internationale du travail (OIT) comme selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), va également accroître les problèmes de santé mentale ainsi que la défiance politique des jeunes.

    La reconnaissance du statut de citoyen social

    Certes, le « plan jeunes » propose une palette de dispositifs pour aider les jeunes dans ce nouveau contexte. Il ne peut toutefois ni répondre à toutes les futures situations de pauvreté qui surviendront (accentuées par la future réforme de l’assurance chômage repoussée à 2021, qui augmentera la durée de cotisation de quatre à six mois), ni endiguer la crise de confiance des jeunes à l’égard des institutions, sans leur faire confiance en retour en reconnaissant leur statut d’adulte dans le cadre de la protection sociale.

    Si, comme l’a déclaré le 22 août à la presse la nouvelle secrétaire d’Etat à la jeunesse, Sarah el Haïry, être jeune en France « c’est être au cœur du système de solidarité », alors la première étape est de leur ouvrir ce qui constitue le premier pilier de cette solidarité : la reconnaissance du statut de citoyen social et son corollaire, l’accès au revenu minimum.

    Tom Chevalier travaille sur les politiques publiques en direction des jeunes en Europe. Il est notamment l’auteur de La jeunesse dans tous ses Etats (PUF, 2018).

    #Revenu #droits_sociaux #jeunes #RSA #RUA

  • C’est bien connu, le numérique démultiplie l’offre musicale. Mais diversifie-t-il pour autant les goûts musicaux, et principalement ceux des jeunes ? #musique #jeunes #culture

    http://sms.hypotheses.org/8396

    Le numérique diversifie-t-il vraiment les goûts musicaux ?

    Demandez à quelqu’un, et plus particulièrement à un jeune, ce qu’il écoute comme musique. Souvent, sa réponse spontanée sera : « de tout ». C’est en tout cas cette réponse que j’ai obtenue de manière dominante au cours des entretiens réalisés dans le cadre de ma thèse sur les pratiques d’écoute musicale des adolescents à l’heure du numérique. Mais en affinant les questions sur les genres écoutés, les artistes préférés et les moments particuliers d’écoute, les musicophiles – c’est-à-dire ceux qui ont un lien faible ou fort avec l’écoute musicale – délaissent pourtant systématiquement des genres musicaux et/ou des artistes. En fait, nul n’écoute « de tout », même quand il affirme le contraire.

    Derrière ce « de tout » se cache une croyance en l’éclectisation des goûts musicaux, notamment chez les jeunes, que l’on met souvent en perspective avec la digitalisation de l’écoute musicale. Et de fait, plusieurs indices sont convergents. D’abord la musicalisation de la société occidentale n’est plus à démontrer : elle est à la fois due à un effet de génération (depuis les années 1960, chaque génération écoute davantage de musique que la précédente), doublé d’un effet d’âge, les 15-25 ans écoutant plus de musique que leurs congénères plus ou moins âgés. D’autres indices comme la démocratisation des dispositifs socio-techniques d’écoute (téléphone portable, lecteur MP3, casque…), ainsi que la baisse des prix de vente des équipements d’enregistrement, ou encore la forte exposition médiatique de la musique (naissance de MTV, multiplication des chaînes TV et des stations de radio musicales, développement des télé-crochets) vont dans le même sens (...)

  • Virus adds to deep despair felt by war-weary young Arabs
    https://apnews.com/cbfa274c75c54b05477583372ab79ea0

    He was working on opening a bakery in Iraq. She was preparing to leave to England, where she would spend a year working on her masters’ degree in pharmacy. After that, they would reunite, get married and start a family.
    Those dreams came to a screeching halt with the outbreak of the coronavirus, as countries shut down, economies buckled and global chaos followed. Her university admission is now on hold, the bakery project has fallen behind schedule, her family’s income has gone down by 40% and she frets about losing her job at a local pharmacy. Al-Diwani and Athir Assem, 26, are among millions of young people in the Middle East whose pursuit of jobs or plans for higher education and marriage have been upended by the pandemic, plunging them into the kind of deep uncertainty and despair they had hoped to leave behind. Such turmoil is universal in the wake of the pandemic, but the despair is particularly pronounced in the Middle East, where wave after wave of war, displacement and disease has left this generation feeling bitter and hopeless. While in the West, many who have become unemployed believe they will eventually get their jobs back or somehow recover from the recession, the pandemic in some Arab countries was the final blow to economies now on the cusp of complete collapse.
    The strains are also made harder because, in the Arab world, lives for young adults tend to be more scripted than for their counterparts in the West. Cultural expectations put more pressure on males to earn enough so they can move out, marry and provide for families.
    “For many young people, seeing economies crumble the way that they are and seeing their prospects vanish before their eyes ... it’s undoubtedly going to be taking a huge toll on mental health and well-being,” said Tariq Haq, a Beirut-based senior employment specialist with the U.N. labor agency.

    #Covid-19#migrant#migration#moyenorient#sante#santementale#émigration#economie#jeunesse#famille

  • Les symboles ne naissent pas, ils se construisent

    Tomás Ibáñez

    https://lavoiedujaguar.net/Les-symboles-ne-naissent-pas-ils-se-construisent

    Pendant de nombreuses années l’origine du A cerclé fut enveloppée d’un épais mystère. Au début, personne ne se souciait d’où avait surgi ce signe particulier qui accompagnait parfois certains graffitis anarchistes. Cependant, au fur et à mesure que cette icône se consolidait jusqu’à devenir un symbole incontesté de l’anarchisme, l’intérêt pour ses origines se mit à croître et la totale ignorance de ses sources fit surgir de multiples spéculations et légendes sur son origine. C’est ainsi que prit corps la croyance selon laquelle le A cerclé avait accompagné l’anarchisme depuis toujours, tandis que fleurissaient des histoires qui étaient parfois aussi détaillées qu’elles étaient immanquablement fausses.

    Certaines assuraient que l’on pouvait deviner un A cerclé peint sur le casque d’un milicien pendant la révolution espagnole, alors qu’il ne s’agissait que de la représentation d’une cible ; d’autres prirent pour un A cerclé ce qui n’était qu’une équerre et un fil à plomb qui figuraient vers 1870 sur le sceau du conseil fédéral de l’Association internationale des travailleurs d’Espagne ; d’autres encore le firent remonter à Proudhon et à son idée de l’anarchie (A) comme expression de l’ordre (O) ; certains crurent même voir un A cerclé dans ce qui n’était qu’un double « A » inscrit dans la lettre « O » pour représenter les initiales de l’Alliance ouvrière anarchiste. Peu importe, quand bien même ces pistes n’auraient pas fait fausse route tout cela n’avait rien à voir avec l’idée de proposer un A cerclé comme symbole de l’anarchisme. (...)

    #anarchie #symbole #origine #Jeunes_Libertaires #Deleuze #génération

  • Hégémonie psychiatrique : une théorie marxiste de la maladie mentale - ★ ZINZIN ZINE ★
    http://www.zinzinzine.net/hegemonie-psychiatrique-theorie-marxiste-de-la-maladie-mentale.html

    Dans Hégémonie psychiatrique : Une théorie marxiste de la maladie mentale*, Bruce Cohen ouvre de nouvelles perspectives. Il explique le pouvoir et l’influence croissante de la #psychiatrie par son utilité pour le système capitaliste – plus elle est utile, plus elle reçoit de pouvoir, et plus son pouvoir est grand, plus elle devient utile. Plus précisément, il effectue une analyse du DSM-1 jusqu’au DSM-5 afin de montrer comment la psychiatrie a contribué à la transition néolibérale du #capitalisme, obtenant davantage de pouvoir et de prestige par la même occasion. Annotations :

    Cohen conteste la théorie selon laquelle la soif de profit de l’industrie pharmaceutique serait le moteur principal de l’autorité ou de l’« hégémonie » croissante de (...)

    #controle_social #sexisme #_.livres #_Bruce_Cohen #jeunes #discipline #travail #oppression

  • « Ma mère était femme de ménage... »

    C’est le cas de :

    – Gérald Darmanin, suspecté de deux tentatives de viol ;

    – Olivier Dussopt, accusé de corruption par la Saur, en sa qualité de maire d’Annonay ;

    – Acquittator, de surcroit orphelin de père à quatre ans. Accro au scotch, environ une bouteille par jour, avocat de dictateurs africains grâce à qui il est devenu milliardaire depuis dix ans.

    Mimi Marchand a bien travaillé.

    Il y en a peut-être d’autres ?

    On attend avec impatience l’enquête Pléiade de Melon et Melon, de l’Immonde

    • Elisabeth Moreno — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Elisabeth_Moreno

      Son père travaille sur les chantiers et sa mère fait des ménages, ses deux parents ne savent ni lire ni écrire.

      Élisabeth Moreno, une dirigeante franco-cap verdienne de multinationales, a (c’est écrit sur sa page Wikipedia) échappé à l’orientation vers le CAP trop souvent proposée aux jeunes racisé-es. La voilà ministre de l’Égalité des chances dans un gouvernement qui s’est distingué par la destruction des chances à l’école et à l’université des jeunes Français·es racisé·es et/ou de classe populaire et des étudiant·es étranger·es non-communautaires.

      Il y a un côté « je pète l’ascenseur social derrière » moi qui est assez flippant. Mentalité de merde.

      #transfuge_de_classe #parvenu #parvenir #jeune_de_droite

  • La BBC a consacré un reportage approfondi aux pratiques expérimentales de « réassignement de sexe » des jeunes qui sont (enfin) reconsidérées au Royaume-Uni. Le site Transgender Trend résume cette émission : https://www.transgendertrend.com/bbc-newsnight-tavistock-gids
    Un enjeu de droits des #femmes, des #jeunes, des #gays, des #lesbiennes et de soignants qui ont protesté contre l’irruption de l’idéologie dans leur pratique.

  • Pentagon War Game Included Scenario of Gen Z Protests
    https://theintercept.com/2020/06/05/pentagon-war-game-gen-z

    In the face of protests composed largely of young people, the presence of America’s military on the streets of major cities has been a controversial development. But this isn’t the first time that Generation Z — those born after 1996 — has popped up on the Pentagon’s radar. Documents obtained by The Intercept via the Freedom of Information Act reveal that a Pentagon war game, called the 2018 Joint Land, Air and Sea Strategic Special Program, or JLASS, offered a scenario in which members of (...)

    #USDepartmentofDefense-DoD #jeu #militaire #prédiction #lutte #jeunesse

  • Précarité des jeunes : la secrétaire d’Etat Christelle Dubos au chevet de la Seine-Saint-Denis - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/precarite-des-jeunes-la-ministre-prend-le-pouls-du-93-05-06-2020-8330697.


    Saint-Denis, vendredi 5 juin 2020. Visite de la secrétaire d’Etat Christelle Dubos. LP/Gwenael Bourdon

    Une rencontre avec le préfet de Seine-Saint-Denis, Georges-François Leclerc le matin, une pause pizza [plutôt qu’un barbecue de ministre] avec des jeunes en quête d’insertion [et de caillasse] à Saint-Denis le midi, une nouvelle étape à Montreuil auprès d’une association [qui préfère rester anonyme]… Christelle Dubos, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé [du Père Noël] et des Solidarités [verbales], a fait le grand tour du [zoo du] 93, ce vendredi.

    [On mouille la maillot pour] Une longue visite destinée à « discuter des conséquences sociales de la crise pour les jeunes » . « Le département de la Seine-Saint-Denis a été fortement touché, c’est un territoire jeune, et ma préoccupation, c’est la précarité qui touche les étudiants, ceux qui sont sortis du système scolaire, ou encore les jeunes actifs qui ont perdu leur travail [de merde] » , énumère-t-elle, rappelant au passage qu’une aide exceptionnelle de 200 euros [et un Mars !] sera versée d’ici le 15 juin à 800 000 jeunes en France, dont 400 000 étudiants [dûment sélectionnés parmi tous ceux placés sous la ligne de flottaison].

    « Il faut faire un plan Marshall pour les travailleurs sociaux »

    « S’il n’y avait pas l’EDI, on ne va pas se mentir, je serais en garde à vue H24 ! » , lance une jeune fille [qui a une tête à se faire contrôler dès qu’elle est dehors] à la ministre, lorsque celle-ci lui demande ce que lui apporte la structure. « C’est énorme pour moi, explique un jeune homme d’une voix douce. Je me suis resocialisé, les éducateurs et les formateurs sont adorables [ça me change de tous ces profs minables qui m’ont traités de débile des années tellement il savent pas quoi faire des élèves et ont besoin de se rassurer façon moche de chez moche]. »

    Ici, les stagiaires suivent d’abord une série d’ateliers — remise à niveau en français, photo, vie quotidienne… « L’objectif est de les remettre dans une dynamique qui leur permettra ensuite de suivre un stage, une formation [si ils en trouvent une pas trop chère, par exemple en apprentissage]. Certains n’ont aucun diplôme, d’autres sont sous main de justice [qui est en fer], ont des problèmes d’addiction… » , explique Rachida Mimoune, directrice du Pôle développement social à La Sauvegarde, association en charge de l’EDI.

    Combattre la précarité est aussi une question de moyens humains [ si on veut, puisqu’il faut pas trop parler cash et moins encore grisbi]. C’est ce que rappelle au passage le directeur général de La Sauvegarde, Stéphane Eudier, [un patron du social] qui a du mal à attirer des recrues, « avec un salaire à peine au-dessus du Smic » . « Il faut faire un plan Marshall pour les travailleurs sociaux [des emplois aidés pas trop mal payés pour faire vivre l’insertion peut-être, plutôt que des CDD payés au lance pierre], sinon on n’y arrivera pas » , assure-t-il à la ministre.

    Plus de moyens pour la Seine-Saint-Denis : c’était la promesse faite à l’automne dernier par le Premier ministre Edouard Philippe, venu à Bobigny annoncer un plan d’urgence pour le département. Est-il toujours d’actualité ? « Les chantiers sont en cours », assure Christelle Dubos [la preuve, on a déjà acheté pas mal de lacrymogènes, de grenades de désencerclement], sans toutefois pouvoir se montrer plus précise sur le calendrier. « Je serai particulièrement attentive aux clauses d’insertion, sur les chantiers correspondant à des investissements de l’Etat [quitte à ouvrir de nouvelles prisons si il le faut] » , ajoute la ministre.

    La secrétaire d’État, c’est évidemment celle qui ne porte pas de masque dans un lieu clos, comme Trump et Bolsonaro. Elle n’a pas à protéger les autres. Par délégation des pouvoirs de la France qu’elle a, sa présence guérit des écrouelles et vaccine contre la Covid. La réductions des risques, c’est comme la morale, pour les autres.

    #jeunes #insertion #précarité #Seine-Saint-Denis #Montreuil

    • Précarité des jeunes : la secrétaire d’Etat Christelle Dubos au chevet de la Seine-Saint-Denis

      La secrétaire d’Etat Christelle Dubos a passé sa journée en Seine-Saint-Denis, à la rencontre des institutions et associations d’insertion.

      Saint-Denis, vendredi 5 juin 2020. Visite de la secrétaire d’Etat Christelle Dubos. LP/Gwenael Bourdon

      Le 5 juin 2020 à 19h24, modifié le 5 juin 2020 à 20h55
      Une rencontre avec le préfet de Seine-Saint-Denis, Georges-François Leclerc le matin, une pause pizza avec des jeunes en quête d’insertion à Saint-Denis le midi, une nouvelle étape à Montreuil auprès d’une association… Christelle Dubos, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé et des Solidarités, a fait le grand tour du 93, ce vendredi.

      Difficile de voir autre chose qu’une pure opération de communication (message subliminal : « Christelle Dubos, Seinte-Saint-Denis, Secrétaire d’État »). Si on ne voit pas sa tronche, à cette Christelle-Dubos-secrétaire-d’État, je vois même pas l’intérêt.

      (Accessoirement, je me demande bien pourquoi elle n’a pas fait la « pause pizza » avec le préfet Georges-François, et la rencontre sérieuse avec « les jeunes en quête d’insertion ».)

  • Comment la #jeunesse de sa #population peut expliquer le faible nombre de #morts du #Covid-19 en #Afrique
    https://theconversation.com/comment-la-jeunesse-de-sa-population-peut-expliquer-le-faible-nombr

    Conformément à ce qui est observé dans les pays occidentaux, les risques d’hospitalisation et la létalité dus au Covid-19 sont étroitement liés à l’âge au Burkina Faso. Sur 604 cas positifs (dont 50 décès) analysés, 1,8 % avaient moins de 20 ans, et aucun décès n’avait été enregistré au sein de cette population.

    L’essentiel des décès (66 %) a eu lieu chez les personnes âgées de 60 ans et plus. La moyenne d’âge augmente avec la gravité de la maladie. Elle est de 40 ans chez les non-hospitalisés, de 50 ans chez les hospitalisés, et de 64 ans chez les personnes décédées. On note que la moyenne d’âge des personnes décédées est beaucoup plus basse que celle observée ailleurs – 81 ans en Italie et 79 ans en France par exemple. Elle reflète ainsi la structure de la mortalité du pays, qui compte peu de personnes vivant au-delà de 64 ans. Les analyses statistiques préliminaires montrent que l’effet de l’âge sur la létalité du Covid-19 demeure déterminant, après le contrôle par les facteurs de risque connus de la maladie dont le sexe et les maladies cardio-vasculaires y compris l’hypertension, le diabète et les maladies rénales.