• Trafic de visa : le faux ministre conseiller encaisse plus de 13 millions F Cfa, la Dic actionnée
    https://www.seneweb.com/news/Societe/trafic-de-visa-le-faux-ministre-conseill_n_460402.html

    Trafic de visa : le faux ministre conseiller encaisse plus de 13 millions F Cfa, la Dic actionnée
    Par : Seneweb-News - SenewebNews-RP | 11 janvier, 2025 à
    Floués, une dizaine de candidats à l’émigration ont actionné les limiers de la Division des investigations criminelles (Dic). Leurs plaintes visent un certain Mboup. D’après L’Observateur, qui donne l’information, le mis en cause se faisait passer pour « un ministre conseiller sous l’ancien régime » pour ferrer ses victimes.
    « À l’époque des faits, rembobine le journal, le Sénégal était [enlisé dans] une profonde crise politique, [donnant] un sérieux coup de frein aux activités économiques. [...]. C’est dans ce contexte difficile que huit jeunes sénégalais, hommes et femmes, vont faire la connaissance de A. Mboup, qui se présente [à eux] comme ministre conseiller. Les contacts ont été facilités par un certain O. Mboup, qui n’a pas manqué de dépeindre [l’escroc] comme étant une autorité digne de confiance ».
    Les plaignants, repris par la source, ont déclaré face aux enquêteurs que le mis en cause, arborant une autre casquette, celle de « chargé de la collecte de parrainages en France, en Italie, en Espagne, [entre autres pays], pour le compte de la coalition au pouvoir [Benno Bokk Yakaar], en prélude de la Présidentielle [du 24 mars dernier] » les « recevait séparément dans un somptueux cadre [situé] dans un quartier résidentiel de la capitale, [pour dissiper tout soupçon de doute chez ses clients]. »
    Mboup assure à S. Bâ, K. Fall, et F. Gning, qui constitue le premier groupe de candidats à l’émigration reçu par le mis en cause, « qu’il est dans les dispositions de les faire voyager dans le cadre du programme agricole que le gouvernement du Sénégal a noué avec l’Espagne ». Selon les termes de l’accord, chaque futur migrant devait verser, au total, 2 500 000 F Cfa. Mais, « le versement d’un acompte de 500 000 F Cfa était exigé pour faire partie du voyage fixé dans un délai d’un mois ». « N’ayant plus le moindre doute sur la fiabilité du projet », les candidats passent à la caisse et verse chacun 570 000 F Cfa, excepté F. Gning. La dame n’a remis que 500 000, par l’intermédiaire d’un proche mandaté, souligne le titre du Groupe futurs médias. Qui indique que Mboup a ainsi empoché, au total, 2 millions 210 mille.
    Mais, ce n’est pas fini puisqu’enchaîne L’Observateur, « dans le même sillage, A. Mboup dont la villa sise à Kounoune était épiée par certains de ses victimes, avait fini d’en mettre plein la vue à un autre groupe qui souhaitait voyager en Europe ». Il s’agit des nommés W. Diouf, W. Faye, H. Diaw, et A. Diaw, liste le quotidien d’information, indiquant « qu’ils avaient, à leur tour, pris pour parole d’évangile les assurances » du faux ministre conseiller. Ce dernier mettait en avant cette fois le programme « Xëyu ndaw ñi », une initiative de Macky Sall mise en œuvre depuis avril 2021, moyennant la somme de 2,5 millions, chacun.
    Ces nouveaux plaignants soutiennent toutefois avoir versé un acompte chiffré à plus de 11 millions contre la promesse de voyager dans un délai d’un mois. Sans nouvelles de Mboup, plus d’un an après, ils ont fini par actionner la Division des investigations criminelles (Dic). Après plusieurs convocations restées sans suite, le mis en cause sera « déniché à Kounoune ». Il a tout avoué. « Se voulant plus explicite, reprend L’Observateur, A. Mboup va révéler que dans le courant de l’année 2022, il avait fait la connaissance du sieur I. Mbaye, chef du personnel chargé du recrutement des nationalités, qui est établi en Espagne. Il assure que Mbaye l’avait sollicité pour une collaboration et un accompagnement de l’État du Sénégal, dans le programme "Xëyu ndaw ñi". »
    À l’en croire, « lors d’une visite en Espagne pour s’enquérir de la fiabilité du programme et des conditions de travail des jeunes sénégalais sélectionnés dans ce programme, Mbaye lui a fait visiter les champs où il comptait recruter des jeunes, en partenariat avec le ministère des affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur. » C’est au sortir de cette rencontre, soutient Mboup que son partenaire « lui a accordé un quota de 20 personnes sur le nombre de candidats postulants à ce programme » « Trouvant le projet intéressant, il dit s’en être ouvert à un proche, H. Diaw. C’est de là qu’a mûri le projet d’exploiter ce créneau pour faire voyager des candidats l’émigration vers l’Espagne. Cela moyennant la somme de 2 500 000 F Cfa par candidat, au titre de frais de dossiers. Une machination qui va lui procurer la faramineuse somme de 13 780 000 F Cfa. Seulement, déplore-t-il, les nouvelles autorités sénégalaises ont changé le mode de sélection de ces programmes. » Une donne qui, argue-t-il, « l’a amené à ne pas respecter ses engagements ».

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#trafic#visa#emigration#espagne#jeune#sante

  • Sur la route migratoire entre l’Algérie et l’Espagne, une hausse effrayante des naufrages - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/61991/sur-la-route-migratoire-entre-lalgerie-et-lespagne-une-hausse-effrayan

    Sur la route migratoire entre l’Algérie et l’Espagne, une hausse effrayante des naufrages
    Par Marlène Panara Publié le : 31/12/2024 Dernière modification : 02/01/2025
    D’après l’ONG espagnole Caminando Fronteras, plus de 500 personnes sont mortes en 2024 sur la route migratoire menant de l’Algérie à la péninsule ibérique ou à l’archipel des Baléares. Des chiffres qui font de ce passage en mer Méditerranée la deuxième route la plus meurtrière pour l’Espagne, derrière celle des Canaries.
    Youssef* connaissait bien la mer. Le jeune Algérien de 26 ans a plusieurs fois été pêcheur, et était bon nageur. Il a aussi été saisonnier sur le littoral algérien. Cette nuit de fin novembre, lorsqu’il a embarqué avec 12 autres personnes dans un petit bateau à moteur sur une plage d’Alger pour gagner l’Espagne, « il avait conscience des risques qu’il prenait », assure sa cousine qui préfère garder l’anonymat. « Mais il avait tellement de copains qui étaient partis comme ça et qui avaient réussi … » Mais Youssef n’arrivera jamais à Alicante, sa destination. Après cinq kilomètres seulement en mer, son embarcation prend l’eau. S’ensuit une altercation avec le conducteur du bateau, qui finit par se renverser. « Tout le monde est tombé à l’eau, y compris une famille avec une enfant de 6 ans et un bébé », raconte sa cousine. Les gardes-côtes algériens sont prévenus, mais la localisation du naufrage n’est pas la bonne. Les naufragés, qui n’ont pas de gilet de sauvetage, attendent près de six heures en pleine mer. Youssef fait grimper la petite fille sur un bidon d’essence. Lorsqu’un groupe de jeunes, prévenus de leur départ, parvient finalement à les retrouver, il est trop tard. Le bébé et sa mère sont retrouvés morts. Youssef et deux autres passagers sont portés disparus.
    Ce naufrage est loin d’être un cas isolé. Sur cette route migratoire qui relie l’Algérie à l’Espagne, les drames sont « de plus en plus fréquents », et « des cadavres apparaissent sur la côte [espagnole] plusieurs jours après [...] que les secours ont été alertés », indique la Garde civile dans un document consulté par le média Levante. D’après le dernier rapport de l’ONG Caminando Fronteras publié le 26 décembre, au moins 517 personnes sont mortes sur cette voie en 2024. Elles étaient 464 en 2022, et 191 en 2021.
    Cette année aussi, 26 embarcations ont « totalement disparu » en mer, avec tous leurs passagers. Des chiffres qui font de ce passage en Méditerranée la deuxième route la plus meurtrière pour l’Espagne, derrière celle des Canaries. Empruntée depuis plusieurs années par les candidats à l’exil, cette voie s’est réellement consolidée depuis 2021, affirme Caminando Fronteras. Les passagers déboursent entre 2 000 et 4 000 euros, parfois plus, pour effectuer ce trajet à bord de petits bateaux à moteurs de 60 à 140 chevaux, totalement inadaptés à ce type de traversées en pleine mer. En 2024, 13 952 migrants ont été comptabilisés sur cette voie.
    Les candidats au départ embarquent depuis Oran, Mostaganem, Tipaza ou Alger et naviguent en direction du sud de la péninsule ibérique. Ils sont parfois secourus au large d’Almeria, Carthagène, Murcie ou Alicante. Mais depuis 2022, la route algérienne se déplace de plus en plus à l’est, en direction des îles Baléares, une zone moins surveillée. Le 29 décembre, 18 personnes ont atteint l’île de Formentera, et ont été rejointes par 74 migrants arrivés dans trois embarcations distinctes quelques heures plus tard. Depuis le 1er janvier 2024, 5 793 personnes au total ont débarqué aux Baléares, soit 154,3 % de plus que les 2 278 exilés arrivés dans l’archipel en 2023, d’après les chiffres de l’agence de presse espagnole EFE.
    Cet itinéraire, moins couvert par les secours, est tout aussi « périlleux », prévient Caminando Fronteras. « Les dangers de cette traversée sont même plus importants en raison des distances plus longues, mais aussi parce qu’il existe un risque élevé de perdre le cap et de se retrouver dans les zones les plus hostiles de la mer Méditerranée ».
    Sur cette voie, les profils des « harragas », littéralement « brûleurs de frontières », sont aussi plus vulnérables. Le rapport constate la présence régulière « d’adolescents qui voyagent seuls », et qui cherchent à rejoindre de la famille en Europe. « Pour beaucoup, en France », précise-t-on. Ces mineurs sont habituellement originaires d’Algérie, mais de plus en plus de jeunes subsahariens, syriens, ou palestiniens embarquent, eux aussi, depuis les côtes algériennes. D’après l’ONG espagnole, « près de 40 % des personnes qui s’engagent sur cette route maritime des Baléares proviennent désormais de pays autres que l’Algérie ».
    Les jeunes enfants accompagnés de leurs mères sont également de plus en plus nombreux. « Beaucoup d’entre eux étaient précédemment passés par la Libye et la Tunisie avant d’être refoulés dans le désert », précise l’association. Ces dernières années, les embarcations de fortune parties d’Algérie se remplissent souvent de familles entières. En octobre 2021, Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) décrivait ce phénomène comme « une ’harga [migration en français]’ familiale inédite », qui trouve racine dans la morosité économique plombant le pays depuis 2014 et la chute du cours du pétrole.
    « En Algérie, il n’y a pas la guerre. Mais le chômage des jeunes, même diplômés, poussent la plupart à partir. Dans ce pays, si vous ne connaissez personne pour vous pistonner, vous n’avez pas d’avenir », explique la cousine de Youssef. « Et quand vous voyez que la plupart des gens que vous connaissez ont quitté le pays, sont heureux ailleurs et que vous, vous continuez à galérer malgré les années, partir devient votre seul objectif ». « Ici, même les jeunes avec un diplôme ne trouvent pas de travail, et ils s’ennuient », avait également confié en mai dernier Kenza, dont le frère originaire de Tizi Ouzou avait disparu en mer. « Hamza disait que la vie en Algérie, c’était fatigant. Alors quand il est entré à l’université de sociologie, il a rapidement fait des demandes de visa étudiant. À chaque fois, elles ont été refusées ». Youssef avait lui aussi d’abord envisagé de partir de chez lui « dans les règles », sur les conseils de sa famille. Le jeune homme avait fait des demandes de visa pour l’Union européenne, le Canada et le Royaume-Uni. Mais, comme Hamza, aucune ne lui a été accordée. Aujourd’hui, la mère de Youssef « pense qu’il est en prison en Espagne ». « On ne lui a pas dit ce qu’il s’était vraiment passé, car elle a une santé très fragile », confie sa cousine. Tous les jeunes du quartier, en revanche, ont appris la mort de Youssef et des autres passagers. « Le lendemain du drame, beaucoup embarquaient à leur tour dans un bateau ».

    #Covid-19#migrant#migration#sante#algerie#espagne#baleares#routemigratoire#mortalite#sante#jeunesse#mediterranee

  • Journée Internationale des Migrants : En route pour réinventer la migration légale et anéantir l’immigration clandestine
    https://www.dakaractu.com/Journee-Internationale-des-Migrants-En-route-pour-reinventer-la-migration

    Journée Internationale des Migrants : En route pour réinventer la migration légale et anéantir l’immigration clandestine
    À l’occasion de la Journée internationale des migrants, Mandiaye Ndiaye, conseiller pays, et Maguette Sambe, secrétaire général pays du Conseil international pour l’immigration, l’entrepreneuriat et l’emploi (CIIEE), ont réaffirmé l’importance de valoriser la migration en tant que vecteur de développement et de croissance. Ils soulignent que les migrants, confrontés à des défis énormes dans les pays d’accueil, doivent être accompagnés et soutenus. Cette journée symbolique est l’occasion de rappeler qu’il est impératif de permettre aux jeunes de se déplacer légalement pour travailler et contribuer à l’économie mondiale, tout en luttant contre l’immigration clandestine, un fléau qui continue de déchirer de nombreuses familles.
    Le CIIEE, créé il y a un an, œuvre activement pour sensibiliser les jeunes, notamment au Sénégal, sur les enjeux liés à la migration. Mandiaye Ndiaye insiste sur la nécessité de mettre en place des stratégies pour contrer les flux migratoires illégaux et fournir des solutions concrètes aux jeunes qui souhaitent s’expatrier. En collaboration avec des partenaires internationaux et des institutions ministérielles, le CIIEE prépare un atelier majeur pour la seconde quinzaine de janvier 2024, afin de créer un plan d’action permettant de renforcer l’accompagnement des jeunes dans leurs démarches migratoires légales et sécurisées.
    L’atelier qui réunira des acteurs gouvernementaux, des ONG et des partenaires internationaux, vise à définir un programme d’activités de sensibilisation et de formation. Selon Maguette Sambe, il est crucial d’échanger des informations pertinentes sur les possibilités d’emploi à l’étranger et de favoriser des collaborations avec des représentations diplomatiques pour assurer que les jeunes migrants soient informés et protégés tout au long de leur parcours. En somme, le CIIEE met en place un cadre structuré pour encourager une migration sûre et ordonnée, dans l’intérêt des jeunes et des nations concernées.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#CIIEE#jeunesse#emploi#formation#migrationsure#sante#politiquemigratoire

  • Journée Internationale des Migrants : En route pour réinventer la migration légale et anéantir l’immigration clandestine
    https://www.dakaractu.com/Journee-Internationale-des-Migrants-En-route-pour-reinventer-la-migration

    Journée Internationale des Migrants : En route pour réinventer la migration légale et anéantir l’immigration clandestine
    À l’occasion de la Journée internationale des migrants, Mandiaye Ndiaye, conseiller pays, et Maguette Sambe, secrétaire général pays du Conseil international pour l’immigration, l’entrepreneuriat et l’emploi (CIIEE), ont réaffirmé l’importance de valoriser la migration en tant que vecteur de développement et de croissance. Ils soulignent que les migrants, confrontés à des défis énormes dans les pays d’accueil, doivent être accompagnés et soutenus. Cette journée symbolique est l’occasion de rappeler qu’il est impératif de permettre aux jeunes de se déplacer légalement pour travailler et contribuer à l’économie mondiale, tout en luttant contre l’immigration clandestine, un fléau qui continue de déchirer de nombreuses familles.
    Le CIIEE, créé il y a un an, œuvre activement pour sensibiliser les jeunes, notamment au Sénégal, sur les enjeux liés à la migration. Mandiaye Ndiaye insiste sur la nécessité de mettre en place des stratégies pour contrer les flux migratoires illégaux et fournir des solutions concrètes aux jeunes qui souhaitent s’expatrier. En collaboration avec des partenaires internationaux et des institutions ministérielles, le CIIEE prépare un atelier majeur pour la seconde quinzaine de janvier 2024, afin de créer un plan d’action permettant de renforcer l’accompagnement des jeunes dans leurs démarches migratoires légales et sécurisées.
    L’atelier qui réunira des acteurs gouvernementaux, des ONG et des partenaires internationaux, vise à définir un programme d’activités de sensibilisation et de formation. Selon Maguette Sambe, il est crucial d’échanger des informations pertinentes sur les possibilités d’emploi à l’étranger et de favoriser des collaborations avec des représentations diplomatiques pour assurer que les jeunes migrants soient informés et protégés tout au long de leur parcours. En somme, le CIIEE met en place un cadre structuré pour encourager une migration sûre et ordonnée, dans l’intérêt des jeunes et des nations concernées.

    #Covid-19#migrant#migration#CIIEE#senegal#formation#jeunesse#migrationirreguliere#parcoursmigratoire#sante#migrationlegale

  • Stratégies du mouvement Identitaire
    https://laviedesidees.fr/Strategies-du-mouvement-Identitaire

    Des militants d’un type nouveau rejoignent les organisations de #jeunesse du mouvement Identitaire. Si leur capacité à faire le coup de poing reste un facteur d’intégration, la #violence physique n’est plus officiellement revendiquée par Génération Identitaire.

    #Société #extrême_droite
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20241217_identitaires.pdf

  • L’Archipel

    Un #récit_d'anticipation puissant sur les conséquences du changement climatique.

    Futur proche. Tim habite les beaux quartiers, où il mène une vie oisive et superficielle. En se promenant dans un #métavers qui simule l’état de sa ville vingt ans plus tard, il découvre le tableau alarmant d’un monde enlisé dans la crise climatique... et y croise Chloé. Celle-ci veut s’assurer que l’Archipel, cette « #île » sur laquelle elle vit et où sont entassés des logements sociaux, ne risque pas de sombrer. À travers un impossible chassé-croisé amoureux, Tim et Chloé vont tenter de réinventer leur rapport au monde. Et de donner un sens à leur vie, entre métavers et réalité...

    https://www.gallimard-jeunesse.fr/9782075171052/l-archipel.html
    #livre #jeunesse #BD #bande-dessinée #climat #changement_climatique

  • Conférence Anne Cordier : le rapport des jeunes à leur téléphone portable et à l’information. - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=xKWhIegAYWo

    Dans le cadre du projet DE FACTO, Anne Cordier, professeure des universités et chercheuse en sciences de l’information et de la communication au CREM, Centre de recherche sur les médiations, à l’université de Lorraine a réalisé une étude qualitative sur la réception de la bande dessinée « Dans la tête de Juliette » par les ados.

    #Anne_Cordier #Jeunesse #Culture_numérique

  • « Des enfants dorment avec leur manteau » : un foyer éducatif d’Amiens dans le viseur après un signalement - Courrier picard
    https://www.courrier-picard.fr/id576366/article/2024-11-08/amiens-des-enfants-dorment-avec-leur-manteau-un-foyer-educatif-dans-

    La structure, où vivent 13 enfants âgés de 12 à 16 ans placés par l’Aide sociale à l’enfance (#ASE), est dans le viseur des autorités après un signalement qui a abouti à une visite d’inspection en urgence. Selon plusieurs témoignages, ces jeunes sont logés dans des conditions indignes.

    [...]

    Le témoignage de ce jeune garçon âgé de 12 ans, avec lequel nous avons pu entrer en contact, est
    glaçant : « Moi tout ce que je veux, c’est qu’il tue les rats et qu’il répare la fenêtre… Parce qu’elle
    est cassée et on a trop froid à la douche… et il n’y a pas de chauffage alors dans ma chambre, je
    dors avec mes habits et mon manteau… »
    . Rats, matelas infestés de punaises de lit, moisissures sur
    les murs, douche sans fenêtre, problème de chauffage, fuites d’eau à répétition… Les photos et
    vidéos que nous nous sommes procurées accablent une nouvelle fois les services de l’Aide sociale à
    l’enfance (ASE) après un signalement visant le Foyer éducatif picard d’Amiens (FEP).

    [...]

    La structure, qui accueille 13 enfants âgés de 12 à 16 ans qui leur sont confiés par le Département au titre de l’ASE, est dans le viseur des autorités après ce #signalement, qui a abouti le 31 octobre dernier à une visite d’#inspection en urgence pour des manquements aux règles d’hygiène et de salubrité. En plus de celui de l’enfant, un témoignage anonyme d’un éducateur spécialisé du foyer, qui dit craindre des représailles et un possible licenciement, vient corroborer ceux de Nordine Khelif et de François Thibaut, qui regrettent aujourd’hui d’avoir à payer au prix fort leurs dénonciations.

    Le premier est aujourd’hui sous le coup d’une mise à pied, le deuxième a été licencié l’été dernier. « Quand ces jeunes arrivent chez nous, ils sont cassés par la vie et en grande détresse parce qu’ils ont vécu des choses extrêmement difficiles. Notre rôle en tant qu’éducateur est de les protéger et de les aider à remonter la pente, c’est d’ailleurs ce que s’imaginent leurs parents quand ils nous sont confiés. Sauf que ce n’est pas ce qu’il se passe ici », accuse Nordine Khelif. « J’ai assisté à de nombreuses scènes qui ont traumatisé les jeunes qui ont peur des rats, qui n’en peuvent plus des cafards qui sont partout, jusque dans la cuisine pendant qu’ils mangent, et des punaises de lit qui ont envahi leurs chambres et la salle télé. Un matin, pendant que nous regardions un film, un cafard est sorti du pull d’un jeune, les autres se moquaient de lui… ».

    (...) « Et quand vous essayez de proposer des choses pour améliorer leur vie, on vous dit qu’il n’y a pas d’argent… malgré les 180 euros par jour versés par enfant par le Département. Après on s’étonne que ces enfants passent leur vie à fuguer ! C’était un cas de conscience pour nous tous : on ne les aide pas, on crée du cas social ! Comment peuvent-ils avoir envie d’avancer et d’aller à l’école quand vous savez que le soir, vous allez rentrer dans ce cadre dégueulasse ?! ».

    edit témoignage plus détaillé avec une série de photo du lieu très explicites
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/somme/amiens/je-ne-veux-pas-accuser-mais-raconter-ce-que-j-ai-vecu-p

    #enfance #enfants #aide_à_l'enfance #foyer_éducatif #jeunesse #départements

    • “IL Y AVAIT BEAUCOUP DE VIOLENCES”: LA FACE CACHÉE DES FOYERS DE L’ENFANCE DANS LES ALPES-MARITIMES
      https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/il-y-avait-beaucoup-de-violences-la-face-cachee-des-foyers-de-l-enfance-dans-

      Alors que leur rôle est d’accueillir des mineurs en danger ou en difficulté, les jeunes y sont laissés seuls, à l’abandon entre quatre murs. Tout cela sous la responsabilité de l’aide sociale à l’enfance qui est gérée par le département des Alpes-Maritimes.

      Une importante baisse des moyens octroyés

      Entre 2018 et 2023, la cour des comptes note déjà une réduction de moitié du nombre de places d’accueil disponibles, passant de 226 à 115 places en cinq ans. Avec le plan de transformation, il ne restera que 107 places disponibles en 2028.

      Le nombre de personnels aussi s’effrite : alors que 230 agents étaient en poste en 2018, ils devraient être moins de 200 en 2028. Une situation qui s’explique aussi par la diminution du nombre de sites à gérer. Il en existait auparavant 25, contre 9 aujourd’hui.

      Face à ces chiffres, la cour régionale des comptes s’interroge et s’inquiète sur la capacité du département à protéger l’ensemble des #mineurs_vulnérables. D’autant plus qu’elle révèle en parallèle une augmentation du nombre "d’événements indésirables graves", c’est-à-dire des faits qui impactent fortement la sécurité, soit des biens, soit des personnes, mineurs ou personnels encadrants.

      Cela concerne également les événements qui touchent gravement à l’organisation ou la gestion d’un établissement. Cela peut donc aller d’un simple bleu à une hospitalisation d’un mineur, par exemple.

      En 2018, une vingtaine d’enfants ont été concernés par ces faits. En 2021, ils étaient 314, et 368 un an plus tard. Ainsi, en 2022, plus d’un événement grave par jour a eu lieu dans les foyers de l’enfance azuréens.

      "Des enfants m’ont frappé"

      Pour comprendre comment se manifestent ces failles de gestion dans les foyers, BFM Nice Côte d’Azur est allée à la rencontre de familles et de jeunes, qui ont vécu la situation en foyers de l’enfance de près.

      Charly a été placé dans un foyer pendant quatre mois et demi. Auprès de sa mère Patricia, il a mis en évidence des dysfonctionnements au sein de l’établissement dans lequel il était encadré. Le jeune garçon est revenu du foyer avec des poux et un staphylocoque doré. Charly a également montré des traces de coups.

      "Il y avait beaucoup de violences des adolescents, des éducateurs et même des enfants qui m’ont frappés", confie-t-il à BFM Nice Côte d’Azur.
      "Les éducateurs m’accusaient, alors que je n’avais rien fait. Ils ne s’occupaient même pas des enfants, ou de moi." Sur des vidéos filmées au sein de son foyer, on voit Charly se faire frapper au milieu de plusieurs enfants, dans une chambre.

      « J’avais plein de bleus aux yeux »

      Elisabeth a vécu une expérience similaire. Arrivée d’Ukraine en 2023, cette adolescente a été placée en foyer, car sa mère n’a pas trouvé de travail en France et s’est retrouvée à la rue. Elle a vécu dans plusieurs foyers du département avant d’être aujourd’hui logée dans l’un des appartements gérés par les services de l’enfance des Alpes-Maritimes.

      Elle raconte à BFM Nice Côte d’Azur avoir été victime de xénophobie de la part du personnel encadrant. Plusieurs éducateurs lui ont demandé de "retourner chez elle", en Ukraine, qu’elle était "bonne à rien" et "sans avenir".

      En plus de cet non-accompagnement, elle dénonce également des actes de violences qu’elle a signalés à de multiples reprises aux éducateurs, en vain.

      [...]

      Ces violences sont encore aujourd’hui le quotidien de Kenzi. Placé dans un foyer, il échange avec sa mère une fois par semaine et lui a raconté avoir été victime d’agressions et de #viol. "Ils mettent le doigt dans le trou des fesses", explique-t-il dans un échange téléphonique avec sa mère enregistré
      par cette dernière

      #douce_France

    • « J’ai pensé à me suicider » : un jeune passé par le Foyer Saint-Remi à Reims témoigne des violences qu’il aurait subies
      https://www.lunion.fr/id656447/article/2024-10-31/jai-pense-me-suicider-un-jeune-passe-par-le-foyer-saint-remi-reims-temoigne-d

      Tout juste majeur, le Rémois Julien Nogent a porté plainte pour vol, violence et harcèlement, après avoir passé une partie de l’année 2023 au Foyer Saint-Remi. L’établissement, revenu depuis à un climat apaisé, était à l’époque en pleine crise.

      C’est un jeune homme « ressuscité » qui s’exprime, un an après les faits. Depuis, Julien Nogent a quitté en catastrophe Reims, la ville où il est né il y a 18 ans, pour Figeac (Lot), où il est hébergé par une tante. Comme beaucoup d’enfants de l’ASE (Aide sociale à l’enfance), il a grandi de foyer en foyer.
      Orphelin de père, ayant une mère atteinte de troubles psychiatriques, il a alterné « dépressions et hospitalisations », avant d’atterrir au Foyer Saint-Remi. Une première fois brièvement en 2017, puis plus longuement en 2023, époque où l’établissement traversait une crise sans précédent. Après y avoir passé huit mois, il a porté plainte, le 2 juillet, à la gendarmerie de Figeac, pour « violence,
      harcèlement et vol »
      .
      Printemps. Julien Nogent est arrivé le 2 avril 2023 à Saint-Remi, à 17 ans, en même temps que Nadège Herter, directrice recrutée après avoir enjolivé son CV. « Je l’ai trouvée bizarre. Elle pouvait être super gentille, et dans la foulée très agressive. Nadège me donnait aussi beaucoup d’argent en liquide. Je pense qu’elle voulait me mettre dans sa poche. Mais ça n’a pas duré longtemps », retrace le jeune homme.
      « Elle me disait que j’allais “finir clochard”, elle me dénigrait tout le temps. Elle criait beaucoup, contre moi mais pas seulement. Elle avait menacé d’enfermer un petit à la cave “dans le noir avec les monstres”. Elle a aussi enlevé la porte de la chambre d’un jeune pour le punir. » Ce dernier fait est confirmé par l’audit mené par le conseil départemental fin 2023.
      Automne. Les faits les plus sérieux datent de cette époque. Un soir, elle est venue me chercher à 23 heures et m’a gardé dans son bureau jusqu’à 3 heures du matin. Comme je pratiquais l’équitation, j‘avais une cravache. Elle l’a prise et donnait des coups partout, sur son bureau, sur mes jambes, sur mon dos. » Peu de temps après, « elle est venue me réveiller à 5 heures en me donnant des coups de balai et en me jetant un verre d’eau à la figure. »
      Mais ce qui a marqué le plus Julien Nogent date du 23 octobre, se souvient-il : « Je voulais sortir pour voir ma mère mais Nadège a refusé et les éducateurs m’ont maintenu par terre. On m’a tiré les cheveux, arraché les habits et j’ai eu une entorse au poignet. Je suis allé à l’hôpital et je voulais y rester, j’avais trop peur de revenir. »
      Hiver . « La pression est devenue trop forte. Nadège a été licenciée mi-décembre, et certains de ses proches au foyer ont dit que c‘était de ma faute. Je me suis senti en danger. J’ai pensé à me suicider. Je me suis scarifié les bras. Même si je n’avais pas encore 18 ans (il les a eus le 2 janvier, NDLR), j’ai appelé ma référente ASE et j’ai pu partir en urgence à Figeac le 15 décembre. En huit mois au
      foyer, j’ai l’impression d’avoir pris cinq ans… »

      Un an plus tard. Il est encore en contact avec le nouveau directeur, Josselin Parenté, arrivé en juillet, afin, dit-il, de « récupérer mes affaires et l’argent qui m’a été volé au foyer ». Dans la plainte déposée, il parle de 2 000 euros. Le nouveau président du Foyer indique que des échanges existent.
      Du côté judiciaire, le procureur confirme l’existence d’une enquête sur les faits dénoncés par Julien Nogent.
      Contactée, la directrice de l’époque, Nadège Herter, nous a répondu sèchement qu’elle n’avait « pas de temps à perdre ». Relancée, elle n’a pas donné suite. Licenciée en janvier, elle a créé, en juin à Meaux (Seine-et-Marne), une entreprise de fabrication d’objets en bois.
      Le nouveau président du Foyer Saint-Remi, François Le Bœuf, annonce que l’établissement a porté plainte contre elle pour « abus de confiance ».

    • Négligences, abus, maltraitances... Enquête sur les défaillances mortelles de l’Aide sociale à l’enfance
      https://www.parismatch.com/actu/societe/negligences-abus-maltraitances-enquete-sur-les-defaillances-mortelles-de

      TW : viol

      Après des mois d’enquête, nos reporters ont mis en lumière les failles de cet organisme ayant plus de 350 000 enfants à sa charge. Le constat est aussi révoltant que scandaleux... Indigne de notre pays.

      (...) le juge Bernand soupire : « Les foyers sont devenus un ticket pour la prostitution : les anciennes jouent les maquerelles et les proxénètes recrutent devant les grilles. Dans la majorité des établissements, il n’y a aucun projet pédagogique, aucune activité, peu d’encadrement. Résultat, résume-t-il avec une franchise désarmante, on place des jeunes dans des lieux où ils sont davantage en danger que dans leurs familles défaillantes. » Les condamnant à des destins ­scellés d’avance.

      Un constat d’échec, glaçant, que le magistrat est loin d’être le seul à faire. La protection de l’enfance, dont relèvent plus de 350 000 jeunes en France, est un « système qui craque », selon le rapport du Syndicat de la magistrature publié en mai dernier. Dispositifs ­ d’accueil saturés, manque de personnel qualifié, budgets laissés à la discrétion des départements sans aucun taux d’encadrement décidé nationalement, la liste des défaillances systémiques est longue.

      . « L’État a abandonné la responsabilité de ces enfants aux départements comme du vulgaire bâti », accuse la députée PS Isabelle Santiago, qui bataille depuis une décennie pour une refonte de l’institution, jugée « profondément dysfonctionnelle. » Le Gepso, association regroupant 700 établissements publics dans le champ de la protection des personnes, et plus particulièrement de l’enfant, estime de son côté qu’il faudrait allouer 1,4 milliard d’euros supplémentaires par an pour atteindre un taux d’encadrement minimal et proposer ainsi un suivi « à peu près satisfaisant ».

      Une petite fille de 6 ans laissée dans le même foyer que son agresseur

      « La médiocrité a gagné les rangs de l’Ase, cingle une ancienne juge pour enfants. Ses fonctionnaires n’ont ni les compétences ni l’envie d’accompagner les pères et les mères dans leur parentalité, alors que c’est précisément leur rôle. » À bout de souffle, les services sociaux, dont la mission est de protéger les plus fragiles, en broient ainsi un nombre incalculable.

      « Vous savez, un pénis dans une bouche, ce n’est pas un viol. » Ce 27 août 2020, le ciel tombe sur la tête de Cécile Mirra et Cyril Dauphin. Face à eux, la direction du foyer de l’Ase de Besse-sur-Issole (Var) tente de minimiser ce qu’a subi leur petite Rose, 6 ans. Elle est placée depuis un an. Cela fait un mois qu’elle est à Besse-sur-Issole lorsqu’elle y est violée. L’établissement s’est gardé de le signaler au commissariat, au mépris de l’article 434-3 du Code pénal, qui réprime de trois ans de prison et de 45 000 euros d’amende la non-dénonciation de maltraitance sur mineur. Faute de preuves, la plainte déposée par le couple a été classée sans suite, et leur petite fille, maintenue dans le même foyer que son agresseur.

      « Vous savez, un pénis dans une bouche, ce n’est pas un viol. » Ce 27 août 2020, le ciel tombe sur la tête de Cécile Mirra et Cyril Dauphin. Face à eux, la direction du foyer de l’Ase de Besse-sur-Issole (Var) tente de minimiser ce qu’a subi leur petite Rose, 6  ans. Elle est placée depuis un an. Cela fait un mois qu’elle est à Besse-sur-Issole lorsqu’elle y est violée. L’établissement s’est gardé de le signaler au commissariat, au mépris de l’article 434-3 du Code pénal, qui réprime de trois ans de prison et de 45 000 euros d’amende la non-dénonciation de maltraitance sur mineur. Faute de preuves, la plainte déposée par le couple a été classée sans suite, et leur petite fille, maintenue dans le même foyer que son agresseur.

      (...) le budget alloué à la protection de l’enfance est financé par les droits de mutation immobilière. En clair : les taxes notariales sur l’achat et la vente de logements. « C’est fou de se dire que l’avenir de dizaines de milliers d’enfants dépend d’un marché aussi fluctuant et soumis à d’importantes disparités selon les régions » ....

      l’apprentissage de la prédation commence de bonne heure

      #protection_de_l’enfance #petite_enfance #pouponnières #hospitalisme #Lyes_Louffok #assistants_familiaux

    • Procès des enfants placés : une plainte à venir envers le conseil départemental du Nord
      https://www.lavoixdunord.fr/1535190/article/2024-12-18/proces-des-enfants-places-une-plainte-venir-l-encontre-du-conseil-depar

      Procès des enfants placés de l’ASE du Nord, l’heure du jugement : « La page ne sera jamais complètement refermée »
      https://www.lavoixdunord.fr/1534926/article/2024-12-17/proces-des-enfants-places-de-l-ase-du-nord-l-heure-du-jugement-la-page-

  • Émigration irrégulière : 189 candidats sont arrivés à Tenerife en provenance du Sénégal.
    https://www.dakaractu.com/Emigration-irreguliere-189-candidats-sont-arrives-a-Tenerife-en-provenanc

    Émigration irrégulière : 189 candidats sont arrivés à Tenerife en provenance du Sénégal.
    Un convoi avec 189 candidats à l’immigration a atterri à Tenerife ce lundi. Partie du Sénégal, la pirogue aurait à son bord 12 femmes et 7 enfants. Les vagues de l’immigration continuent de s’abattre sur les jeunes, en particulier malgré les dispositions et les engagements des autorités.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#espagne#tenerife#jeunesse#routemigratoire#migrationirreguliere#sante

  • zu: Krieg in den Städten | Klaus Farin
    https://klausfarin.de/presse/leserinnen-echo/zu-krieg-in-den-staedten

    Rezensionen (Auswahl)

    „In ihrem erschreckenden und inzwischen zu einem modernen Klassiker gewordenen Buch ‚Krieg in den Städten‘ untersuchen die Autoren Klaus Farin und Eberhard Seidel-Pielen die These vom ‚positiven Rassismus‘. Sie besagt, dass die von der übrigen Gesellschaft abgeschriebenen Jugendlichen überfordert werden durch die plakative Entgegensetzung ‚hier gute Ausländer‘ – ‚da böse Deutsche‘ und wie verhängnisvoll und grundfalsch die Forderung von Politikern, Journalisten und Pädagogen nach einseitigem Verständnis für die fremden Nachbarn ist, ohne die gleiche Forderung an deren Adresse zu richten. Nie dort gewesen, wo sie ihn verwirklicht sehen wollen, sind die Vertreter des ‚positiven Rassismus‘ blind gegenüber dem dualen Gesicht des Problems.“

    Ralph Giordano in: Wird Deutschland wieder gefährlich? Köln 1993.

    „… ein Kultbuch, das diesen Status auch verdient.“

    Torsten Borchers in: blick nach rechts

    „Das Beste ist, dass die Meinungen und Ansichten der Jugendgangs und der Rechtsradikalen gut dargestellt sind. Beide Seiten werden positiv und negativ beurteilt. Im Gegensatz zur Boulevard-Presse, die nur negativ bewertet und dadurch die Gesellschaft gegen die Jugend aufputscht. (…) Dieses Buch erzählt auch von den Ängsten, die die Jugendlichen haben …“

    Akin Özcan (14) in: Listen

    „… ein Taschenbuch, das keine Sensationsberichte, sondern aus der intimen Kenntnis der Szene dem Leser einen Schlüssel zum Verständnis der Ereignisse liefert. Es gibt derzeit kein besseres Buch über Jugendgangs.“

    Reiner Scholz in: Deutsches Allgemeines Sonntagsblatt

    „… ein Buch, das aneckt, das so recht in keine Schublade passen will – und das gerade deshalb so lebendig und authentisch ist. Sie lassen die Kids in ihrer ganzen Widersprüchlichkeit zu Wort kommen – tun dies in einer unverbrämt jugendlichen, direkten und zupackenden Sprache. (…) Seidel-Pielen und Farin ist es gelungen, ein Buch zu schreiben, das diese Kids nicht bevormundet, das sich aber auch nicht plump mit ihnen solidarisiert. Es ist ein schnelles, ein aggressives Buch. Ein Buch, das die vertrauten Erklärungsansätze so mancher Pädagogen und Sozialarbeiter über den Haufen werfen will. Unbedingt lesenswert.“

    Karsten Binder in: Radio Bremen 4

    „In Erich Böhmes ‚Talk im Turm‘-Show heizte der Berliner Journalist Klaus Farin beim Thema Rechtsradikalismus in den neuen Ländern dem CSU-Generalsekretär Erwin Huber unlängst derart ein, dass der sich erst nach der Sendung im Fahrstuhl zu wehren begann. Jetzt ist auch ein Buch erschienen. ‚Krieg in den Städten‘ basiert auf sorgfältig geführten Interviews. Zu Wort kommen Mitglieder multikultureller Streetgangs, Skinheads, Hooligans und Autonome. Weil die beiden Journalisten ihre Gegenüber ernst nehmen, entstanden außergewöhnliche Gespräche. Wenn in der nächsten Zeit wieder Farins und Seidel-Pielens Kollegen nach Berlin einfliegen, um Jugendgangs zu belauern, haben sie hoffentlich vorher ‚Krieg in den Städten‘ gelesen.“

    TIP Berlin

    „Erstaunlicherweise können die beiden schreiben, obwohl sie Deutsche sind.“

    Roland Schöny im Österreichischen Rundfunk

    „Sie durchkämmten die Jugendmilieus, suchten die Cliquen und Gangs von Skins, Punks, Antifa-Kämpfern und marginalisierten Migranten auf. Klaus Farin und Eberhard Seidel menetekelten einen ‘Krieg in den Städten‘, indem sie Verweigerung, Verwahrlosung und Gewaltbereitschaft als gesellschaftliche Symptome eines zerbröselnden Sozialstaats beschrieben. Das war 1991 – kurz nach der Wende in der DDR und der Deutschen, der europäischen Einheit, als Reformen neoliberal begründet und organisiert wurden, wo Politik und Wirtschaft Freiheit sagten und Enthemmung meinten. Über zwanzig Jahre danach ist das einstige Kultbuch des Rotbuch-Verlages – ergänzt durch ein aktuelles Nachwort der Autoren – jetzt wiederaufgelegt worden. Es zeigt, wie hellsichtig die damaligen Analysen waren. Gut für das Buch, weniger gut für die Gesellschaft, von der es erzählt.“

    Deutschlandradio

    #Allemagne #lutte_des_classes #libéralisme #exclusion #Krieg_in_den_Städten #jeunesse

  • Conférence n°6 - Les élèves ne s’informent plus, ou pire, ils s’informent mal ! - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=NKN9E85BhxY

    c’est quoi s’informer en fait parce que quand toutes les idées reçues ou les affirmations que vous avez dites c’est des choses qu’effectivement on entend beaucoup aujourd’hui ils se forment pas ils s’en font plus un format ils se désinforment ont les désinforme une espèce de puissance maléfique qui a géré comme ça voilà extérieur à nous-mêmes adultes bien sûr nous ne sommes jamais responsables de la désinformation des jeunes et en fait ça pose vraiment d’aller voir la question de c’est quoi s’informer et quand on interroge déjà les adolescents et quand on regarde leur pratique d’information on voit qu’en fait il y a la question des pratiques d’information sur l’actualité politique culturelle sportive nationale international fait exprès de faire les différentes échelles et puis les pratiques pardon d’informations dites documentaire plutôt sur les loisirs ou l’exposer qu’on doit faire en classe sur les pyramides ou les informations de service je cherche un stage en alternance tout ça c’est des pratiques d’information en fait donc aujourd’hui quand on dit il s’informe pas il s’informent faudrait qu’on précise de quel type à quel type d’information on fait allusion première chose ensuite une deuxième chose sur ces questions là c’est c’est comment on mesure ça et comment on peut aujourd’hui dire que les jeunes sont enclins à être dans une désinformation

    #Anne_Cordier #Information #Jeunesse #Désinformation

  • “ Nouvelle tragédie de la migration irrégulière : ADHA dénonce l’inaction des autorités et appelle à des actions concrètes ”
    https://www.dakaractu.com/Nouvelle-tragedie-de-la-migration-irreguliere-ADHA-denonce-l-inaction-des

    “ Nouvelle tragédie de la migration irrégulière : ADHA dénonce l’inaction des autorités et appelle à des actions concrètes ”
    Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) exprime sa profonde tristesse et indignation face à une nouvelle tragédie de la migration irrégulière.
    En effet, une embarcation partie de Niodior, au Sénégal, transportant près de 150 personnes, a dérivé dans l’indifférence des autorités, malgré plusieurs appels à l’aide.À ce jour, le bilan s’élève à trois morts, près de 22 disparus et 28 autres ayant péri en mer après plusieurs jours sans secours. D’après des témoins, ce drame se serait déroulé sous les yeux des autorités de trois pays, pourtant habilitées à intervenir. Finalement parvenue à Nouakchott le 31 octobre, cette pirogue a laissé des survivants dans un état de santé critique, marqués par un traumatisme profond.
    Ce silence institutionnel a transformé un espoir de vie en un parcours de mort.Dans un contexte où les politiciens sénégalais sont absorbés par les échéances électorales, Action pour les Droits Humains et l’Amitié déplore que la question de la migration et du sort de la jeunesse soit négligée.Ce drame n’est pas isolé, malgré les financements, la surveillance accrue des côtes et la présence de FRONTEX, les vagues de départs augmentent.Entre le 1er janvier et le 15 octobre 2024, 42 889 migrants ont débarqué aux îles Canaries, un chiffre alarmant du gouvernement espagnol, comparé aux 35 812 recensés en 2023 à cette même période.
    ADHA appelle à des actions urgentes :
    1. Engagement des autorités sénégalaises : Adopter des stratégies de prévention efficaces et améliorer les conditions locales pour dissuader ces départs désespérés.
    2. Passage à l’action des pouvoirs publics : Les promesses ne suffisent plus. Il est temps de mettre en œuvre des politiques publiques concrètes et ambitieuses pour offrir à notre jeunesse des alternatives réelles.
    3. Réforme du système éducatif : Adapter les programmes aux besoins actuels du marché de l’emploi, en favorisant l’enseignement technique, professionnel et les compétences entrepreneuriales.
    ADHA rappelle que chaque vie perdue en mer est un échec collectif.
    Il est impératif que les gouvernements mettent la dignité humaine au cœur de leurs priorités et prennent des mesures concrètes pour éviter que de telles tragédies se reproduisent.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#niodor#mortalite#traumatisme#migrationirrreguliere#jeunesse#routemigratoire#education#emploi#sante

  • Le Sénégal reçoit une aide européenne de 30 millions d’euros pour endiguer l’immigration clandestine
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/10/17/le-senegal-recoit-une-aide-europeenne-de-30-millions-d-euros-pour-endiguer-l

    Le Sénégal reçoit une aide européenne de 30 millions d’euros pour endiguer l’immigration clandestine
    Le Monde avec AFP
    L’Union européenne (UE) a annoncé, mercredi 16 octobre à Dakar, une aide de 30 millions d’euros pour lutter contre l’immigration clandestine en provenance du Sénégal, où de nombreuses personnes sont prêtes à risquer leur vie pour tenter d’atteindre l’Europe. Chaque année, des milliers de personnes meurent ou disparaissent lors de la périlleuse traversée de l’Atlantique, affrontant de forts courants à bord d’embarcations surchargées et souvent hors d’état de naviguer.
    « En réponse à une demande du gouvernement, l’UE vient d’approuver une enveloppe de 30 millions d’euros » pour contribuer « à prévenir les départs irréguliers et à sauver des vies sénégalaises », a déclaré Jutta Urpilainen, commissaire européenne aux partenariats internationaux, à des journalistes à Dakar. Les fonds seront utilisés pour aider les autorités sénégalaises à secourir les migrants en danger et à lutter contre le trafic de migrants et la traite des êtres humains, a-t-elle ajouté. Ils serviront également à sensibiliser la population aux dangers de la migration clandestine. « Notre principal message, c’est que nous ne voulons plus voir de tragédies en mer », a assuré Jutta Urpilainen.
    La Commission européenne finance déjà un projet de 5,75 millions d’euros visant à renforcer la capacité des forces de sécurité sénégalaises à lutter contre l’immigration clandestine, la traite des êtres humains et le trafic de migrants.
    Les côtes sénégalaises sont l’un des principaux points de départ pour des milliers de migrants espérant atteindre l’Europe, dont beaucoup vont vers les îles espagnoles des Canaries. Au moins 39 personnes ont trouvé la mort dans le naufrage d’un bateau transportant des migrants au large du Sénégal en septembre. Après cette tragédie, le président, Bassirou Diomaye Faye a promis de « traquer sans relâche » les trafiquants d’immigrés.
    Au début de sa visite au Sénégal, Jutta Urpilainen a annoncé l’octroi d’une subvention de 25 millions d’euros pour contribuer au développement des compétences et à la recherche dans le secteur pharmaceutique sénégalais. « Nous continuerons de créer plus d’occasions pour les jeunes du Sénégal (…) afin de construire un avenir durable et inclusif », a déclaré la commissaire européenne.

    #Covid-19#migration#migrant#senegal#UE#routemigratoire#depart#migrationirreguliere#jeunesse#mortalite#sante

    • Le Sénégal est incité à mettre en œuvre des mesures de police et de refoulement. Il ne s’agit pas d’une aide , il s’agit d’une sous-traitance de mesures de police aux frontières. Le même genre d’accord a lieu entre la Grande Bretagne et la France, et quand cela arrive, on ne dit pas « la France reçoit une aide anglaise de 70 millions d’euros pour endiguer l’immigration clandestine ».

      Migrants dans la Manche : ce que l’on sait du nouvel accord entre la France et le Royaume-Uni – Libération
      https://www.liberation.fr/international/europe/migrants-dans-la-manche-ce-que-lon-sait-du-nouvel-accord-entre-la-france-

      Paris et Londres ont signé ce lundi un nouveau document afin de lutter contre les traversées irrégulières. Le Royaume-Uni versera plusieurs dizaines de millions d’euros, notamment pour que la France augmente le nombre de policiers sur ses plages.

      Et en général, donc, ces mesures finissent en mauvais traitements et morts plus ou moins naturelles.

  • Toussaint Manga : « Avec le nouveau référentiel de politiques publiques, la jeunesse n’a plus besoin d’immigrer »
    https://www.dakaractu.com/Toussaint-Manga-Avec-le-nouveau-referentiel-de-politiques-publiques-la-je

    Toussaint Manga : « Avec le nouveau référentiel de politiques publiques, la jeunesse n’a plus besoin d’immigrer »
    Dans cet agenda de transformation du Sénégal, « une grande partie est réservée à la jeunesse. Cet agenda fait comprendre à la jeunesse qu’ils n’ont pas besoin de prendre les pirogues pour immigrer ». Toussaint Manga estime qu’il suffit pour cette jeunesse, de faire un retour aux fondamentaux en développant la citoyenneté et en s’inspirant du projet des nouvelles autorités pour bâtir le Sénégal juste et prospère

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#jeunesse#migrationirreguliere#citoyennete#sante

  • Sénégal : aide européenne de 19,6 milliards de Fcfa pour endiguer l’immigration clandestine
    https://www.dakaractu.com/Senegal-aide-europeenne-de-196-milliards-de-Fcfa-pour-endiguer-l-immigrat

    Sénégal : aide européenne de 19,6 milliards de Fcfa pour endiguer l’immigration clandestine
    L’Union européenne a annoncé mercredi à Dakar une aide de 19,6 milliards de Fcfa pour lutter contre l’immigration clandestine en provenance du Sénégal, où ils sont nombreux à risquer leur vie chaque année pour tenter d’atteindre l’Europe. Chaque année, des milliers de personnes meurent ou disparaissent en quittant ce pays d’Afrique de l’Ouest pour l’Europe lors de la périlleuse traversée de l’Atlantique, affrontant de forts courants sur des embarcations surchargées et souvent hors d’état de naviguer. « En réponse à une demande du gouvernement, l’Union européenne vient d’approuver une enveloppe de 30 millions d’euros » pour contribuer « à prévenir les départs irréguliers et à sauver des vies sénégalaises », a déclaré Jutta Urpilainen, commissaire européenne aux partenariats internationaux, à des journalistes dans la capitale sénégalaise.
    Les fonds seront utilisés pour aider les autorités sénégalaises à secourir les migrants en danger et à lutter contre le trafic de migrants et la traite des êtres humains, a-t-elle ajouté.
    Ils serviront également à sensibiliser la population aux dangers de la migration clandestine, a-t-elle ajouté. « Notre principal message, c’est que nous ne voulons plus voir de tragédies en mer », a-t-elle déclaré.La Commission européenne finance déjà un projet de 3,7 milliards de Fcfa (5,75 millions d’euros) visant à renforcer la capacité des forces de sécurité sénégalaises à lutter contre l’immigration clandestine, la traite des êtres humains et le trafic de migrants. Les côtes sénégalaises sont l’un des principaux points de départ pour des milliers de migrants espérant atteindre l’Europe, dont beaucoup vont vers les îles espagnoles des Canaries.
    Au moins 39 personnes ont trouvé la mort dans le naufrage d’un bateau transportant des migrants au large des côtes sénégalaises en septembre. Le président Bassirou Diomaye Faye a promis de « traquer sans relâche » les trafiquants d’immigrés après cette tragédie.
    Au début de sa visite au Sénégal, Jutta Urpilainen a annoncé l’octroi d’une subvention de 16,3 milliards de FCfa (25 millions d’euros) pour contribuer au développement des compétences et à la recherche dans le secteur pharmaceutique sénégalais. « Nous continuerons à créer davantage d’opportunités pour les jeunes du Sénégal, et avec eux, afin de construire un avenir durable et inclusif », a déclaré mercredi la commissaire européenne.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#UE#migrationirreguliere#jeunesse#traite#mortalite#sante#politiquemigratoire

  • DDR en timbres postales - enfance et jeunesse

    1954

    1958

    1959

    1964

    1967

    1968

    1975

    1984

    1985

    1988

    #DDR #timbres_postales #enfance #jeunesse #philatélie #wikimedia

    https://commons.wikimedia.org/wiki/Main_Page

  • Ceuta : face à la glamourisation sur TikTok des traversées irrégulières, le Maroc continue de sévir - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/60344/ceuta--face-a-la-glamourisation-sur-tiktok-des-traversees-irregulieres

    Ceuta : face à la glamourisation sur TikTok des traversées irrégulières, le Maroc continue de sévir
    Par La rédaction Publié le : 04/10/2024
    Plus de 150 personnes ont été arrêtées au Maroc pour avoir incité sur les réseaux sociaux, et notamment sur TikTok, la jeunesse marocaine à traverser à la nage la frontière maritime qui sépare le Maroc de l’enclave espagnole de Ceuta. Ces derniers jours, ce sont environ 3 000 jeunes qui ont tenté d’entrer illégalement à Ceuta. Mi-septembre, les autorités du royaume avaient déjà interpellé une soixantaine de personnes.
    Cent cinquante-deux personnes ont été arrêtées au Maroc pour incitation à l’immigration clandestine sur les réseaux sociaux vers l’enclave espagnole de Ceuta, a annoncé jeudi 3 octobre un porte-parole du gouvernement. Ces derniers jours, 3 000 jeunes, d’origine marocaine pour la plupart, se sont massés à Fnideq, une ville du nord du Maroc proche de Ceuta, pour tenter d’entrer sur le territoire espagnol.
    « Toutes les tentatives ont été déjouées », a déclaré le porte-parole Mustapha Baitas. Des vidéos diffusées par les médias marocains montrent à ce propos des jeunes jetant des pierres sur les forces de sécurité non loin de la frontière. « Aucun décès n’a été signalé », a précisé Mustapha Baitas, assurant que les autorités avaient agi dans le respect de la loi.
    Le 16 septembre, la police marocaine avait déjà empêché 500 jeunes migrants d’entrer dans l’enclave espagnole. Et 60 personnes, dont des mineurs, avaient été interpellées le 11 septembre dans plusieurs villes marocaines, pour « fabrication et diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux incitant à l’organisation d’opérations collectives d’émigration clandestine », selon une source policière à l’AFP. Fin août aussi, la police judiciaire marocaine avait interpellé au moins six personnes, dont un mineur. Les suspects avaient entre 20 et 31 ans et le mineur 16 ans, précisait la presse locale.
    Le Maroc continue donc de serrer la vis face à cette immigration irrégulière. « Certains jeunes gens sont incités [à immigrer] par des inconnus sur les réseaux sociaux », a ajouté le porte-parole Mustapha Baitas. Des appels à une « migration massive » le 15 septembre avaient en effet circulé sur les réseaux sociaux. Pourtant ces traversées de la frontière qui se font dans l’eau, parfois avec palmes et combinaison, sont immensément dangereuses voire mortelles : chaque année, les courants, l’hypothermie et les blessures contre les rochers font des victimes.
    Un cadavre flottant au milieu des douves des murailles royales de Ceuta a été découvert le 14 août. Il portait une combinaison en néoprène et des palmes. Le 7 août, un autre corps avait été découvert à 800m de la plage de Chorrillo, à l’est de l’enclave espagnole. Le corps, « en état de décomposition avancé », portait lui aussi une combinaison en néoprène. Pourtant, rien ne semble arrêter les jeunes Marocains : les autorités du royaume chérifien ont déjoué pour le seul mois d’août plus de 11 300 tentatives d’émigration irrégulière, selon le ministère de l’Intérieur. Du côté de Melilla, l’autre enclave espagnole au Maroc, plus de 3 300 opérations ont été avortées sur la même période.
    Cet été justement, les images de Chaimae El Grini, une Marocaine de 19 ans, tout sourire en combinaison et des palmes aux pieds débarquant sur le sol espagnol, étaient devenues virales, cumulant des millions de vues. D’autres vidéos postées sur TikTok principalement sous les hashtags « Harragas » (terme qui signifie « brûleurs de frontières » en français et qui désigne les migrants maghrébins) ou « Ceuta », montrent des traversées supposées faciles avec des jeunes souriants, arrivant sur les plages ou marchant dans les rues de l’enclave espagnole - au son de musiques triomphales.
    Au cours des huit premiers mois de l’année, le Maroc a empêché au total 45 000 personnes d’émigrer illégalement vers l’Europe, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. D’après des statistiques officielles, ces départs s’expliquent par un manque de perspective criant pour la jeunesse marocaine : un jeune de 15 à 24 ans sur quatre dans le pays ne se trouve ni sur le marché de l’emploi, ni en formation, ni ne suit une scolarité.
    Jusqu’en 2020, les traversées à la nage vers l’enclave espagnole étaient quasi inexistantes, mais elles se sont intensifiées ces dernières années. Avant, les migrants tentaient d’escalader les grillages de barbelés qui séparaient les deux territoires. Mais « les contrôles espagnols et marocains se sont intensifiés autour des routes, de la zone terrestre et des grillages », expliquait en 2021 à InfoMigrants, le chercheur marocain, Ali Zoubeidi. « Les candidats à l’immigration ont cherché de nouveaux moyens pour entrer dans les enclaves, comme la nage ».
    Outre Ceuta (et Melilla), la voie d’accès principale des migrants vers l’Espagne reste la route de l’Atlantique vers les Canaries. Les départs se font depuis les côtes nord-ouest de l’Afrique (Maroc, Sénégal, Mauritanie, principalement). Plus de 22 300 migrants sont arrivés aux Canaries du 1er janvier au 15 août, en hausse de 126 % sur un an.

    #Covid-19#migrant#migration#maroc#ceuta#melila#espagne#routemigratoire#jeunesse#reseauxsociaux#mortalite#sante#migrationirreguliere

  • Solution à l’immigration irrégulière : ce que préconise le ministère du Travail et de l’emploi
    https://www.dakaractu.com/Solution-a-l-immigration-irreguliere-ce-que-preconise-le-ministere-du-Tra

    Solution à l’immigration irrégulière : ce que préconise le ministère du Travail et de l’emploi
    Yankhoba Diémé, dans l’émission L’Entretien, a fait le diagnostic du phénomène de l’immigration irrégulière. Un fléau qui gagne de plus en plus de terrain ces derniers jours, mais également, auquel il est toujours difficile de trouver une explication rationnelle. Toutefois, les responsabilités des uns et des autres doivent être situées. C’est ainsi que le ministre du travail, de l’emploi et des relations avec les institutions a regretté cette vague de candidatures à l’immigration irrégulière, mais reconnaît le rôle que chacun, en particulier l’État, doit jouer pour sensibiliser les jeunes. « Je rappelle que le chef de l’État a instruit le Premier ministre et tous les acteurs concernés, dont moi-même, pour l’organisation d’une conférence nationale sur la question de l’immigration irrégulière. » « Il s’agira de mettre sur la table toutes les éventualités pour résoudre cette problématique aux nombreuses questions que tout le monde se pose », a indiqué Yankhoba Diémé qui, poursuivant ses propos, dit reconnaître la part de leurs responsabilités en tant qu’autorités. Mais aussi, les pas à poser pour inviter la diaspora à tenir le langage de vérité devant ces candidats vers ce voyage hasardeux. « Nous sommes d’abord interpellées en premier et c’est la raison pour laquelle nous mettrons, comme le souhaite le président de la République, les mécanismes qu’il faut pour parler avec tous les acteurs concernés. » Mais aussi, il faut inviter la diaspora à renforcer la sensibilisation en informant des réalités hors de nos frontières, conclut-il.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migrationirreguliere#diaspora#sensibilisation#jeunesse#sante

  • Lutte contre l’émigration irrégulière : « Thiès dispose de plusieurs hectares derrière le bassin de Kissane pour pouvoir maintenir les jeunes »( Habib Kane)
    https://www.dakaractu.com/Lutte-contre-l-emigration-irreguliere-Thies-dispose-de-plusieurs-hectares

    Lutte contre l’émigration irrégulière : « Thiès dispose de plusieurs hectares derrière le bassin de Kissane pour pouvoir maintenir les jeunes »( Habib Kane)
    Le président Habib Kane croit dur comme fer qu’il est bel et bien possible de stopper la vague de départs des jeunes via la mer à la recherche d’un avenir incertain. À l’en croire, l’une des solutions est de peaufiner des projets dans l’agroforesterie capables d’enrôler une bonne partie de la jeunesse. Et selon Habib Kane, Thiès peut d’ailleurs jouer un rôle déterminant dans cette lutte à travers des milliers d’hectares dont la cité du rail dispose qui, d’ailleurs, se situent derrière le bassin de rétention de Kissane. M. Kane d’inviter les autorités étatiques à travailler avec les acteurs locaux afin d’en faire d’une pierre deux coups : c’est-à-dire sortir Thiès des affres des inondations et et règler par ricochet le problème lié à l’emploi des jeunes. Habib kane a tenu ces propos lors du lancement de son mouvement dénommé « Thiès Suniou Momell »...

    #Covid-19#migration#migrant#senegal#jeunesse#terre#thies#migrationirreguliere#emploi#sante

  • Lutte contre l’émigration irrégulière : Le programme Tierra Firme à la rescousse de potentiels candidats
    https://www.dakaractu.com/Lutte-contre-l-emigration-irreguliere-Le-programme-Tierra-Firme-a-la-resc

    Lutte contre l’émigration irrégulière : Le programme Tierra Firme à la rescousse de potentiels candidats
    Dans le cadre de la lutte contre la migration irrégulière, le gouvernement canarien à travers la Chambre officielle de commerce d’Espagne au Sénégal a lancé un projet destiné aux potentiels candidats à l’émigration irrégulière et aux candidats de retour au pays. En collaboration avec l’association Help for Migrants, le programme de formation et d’insertion professionnelle Tierra Firme permet d’offrir aux jeunes des chances d’insertion dans plusieurs sous-secteurs d’activité : la plomberie, l’électricité, l’aide-maçon, l’échafaudage. L’objectif est de fournir aux Sénégalais en situation de vulnérabilité, notamment ceux confrontés au risque d’exclusion sociale liée à la migration irrégulière, des compétences et des opportunités d’insertion professionnelle, renseigne un des coordonnateurs du projet Diop Diaspora. Ainsi, à travers une formation professionnelle dans divers secteurs économiques et des stages dans différentes entreprises espagnoles au Sénégal. Le programme cherche à créer des alternatives à la migration irrégulière tout en promouvant la création d’emploi de qualité dans le pays et en répondant aux besoins spécifiques en main d’œuvre des entreprises participantes. Sont concernés par ce programme des participants âgés de 18 à 35 ans avec une priorité réservée à la candidature féminine, a expliqué le président de Help For Migrants. La phase de formation va débuter du 15 octobre au 31 janvier, avec deux semaines de vacances entre la fin décembre et début janvier. Elle aura lieu à Dakar. La formation est couverte par une Bourse du programme.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#espagne#DiopDiaspora#Helpformigrant#potentielmigrant#jeunesse#formation#sante#femme

  • La Meurthe-et-Moselle instaure un revenu jeunes, une première en France
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/09/25/la-meurthe-et-moselle-instaure-un-revenu-jeunes-une-premiere-en-france_63340

    .... cela concernerait, dans un premier temps, environ 300 jeunes, principalement des personnes en « rupture familiale, en situation d’errance ou en période de transition ».

    Il doit être « un levier, un soutien » pour ces jeunes, selon Lionel Adam, conseiller départemental en charge du projet. L’aide financière, de 500 euros par mois versés sur deux périodes de six mois, s’accompagne d’un suivi, « clé de voûte du dispositif, qui lui donne sa raison d’être » pour M. Adam.

    [...]

    En Meurthe-et-Moselle, « le taux de pauvreté des jeunes de moins de 30 ans est de plus de 26 % et 14 % des jeunes ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation », a expliqué Lionel Adam.

    [...]

    Le coût de l’expérimentation doit être d’un million d’euros pour le démarrage, avait indiqué Mme Khirouni [#PS] en novembre. Nicolas Duvoux, président du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, a salué lors de la séance « l’exemplarité » du Département notamment « dans l’innovation, la conduite des politiques sociales ».

    #jeunes #revenu

  • Des moyens humains pour la Protection Judiciaire de la Jeunesse : une nécessité absolue !

    Le 31 juillet 2024, en plein cœur de l’été, la Direction nationale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (DPJJ) a annoncé aux organisations syndicales représentatives des personnels de la PJJ des restrictions budgétaires importantes impactant la masse salariale. La DPJJ avait en effet pris la décision de réduire les effectifs des agents non titulaires sans préciser le nombre de personnels, les régions et les services concernés.

    Ce n’est que progressivement, à travers des audiences régionales, que les organisations syndicales ont découvert l’étendue de ces restrictions et l’ampleur de leurs conséquences sur le fonctionnement des services et l’accompagnement des mineurs et de leurs familles.

    La Protection Judiciaire de la Jeunesse est déjà en grande souffrance du fait d’un nombre insuffisant de personnels. C’est le cas dans toutes les structures, et c’est encore plus criant dans les structures d’enfermement où le manque de moyens humains a des conséquences désastreuses (incarcération en quartier de majeurs, absence de suivi psychologique).

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/09/19/des-moyens-humains-pour-la-protection-judiciai

    #jeunesse

  • Émigration clandestine : Le PR appelle au renforcement des dispositifs préventifs, sécuritaires et coercitifs de lutte contre les départs de migrants
    https://www.dakaractu.com/Emigration-clandestine-Le-PR-appelle-au-renforcement-des-dispositifs-prev

    Émigration clandestine : Le PR appelle au renforcement des dispositifs préventifs, sécuritaires et coercitifs de lutte contre les départs de migrants
    Le président Bassirou Diomaye Faye compte combattre le fléau de l’émigration irrégulière et les départs de migrants à partir du territoire national. Il a ainsi exhorté, lors du Conseil des Ministres de ce mercredi, le Premier Ministre à renforcer avec les Ministres compétents, tous les dispositifs préventifs, sécuritaires et coercitifs de lutte contre les départs de migrants à partir du territoire national.
    Pour BDF, la tragédie de Mbour, vécue la semaine dernière, a révélé la complexité de la problématique de l’émigration clandestine, entretenue par des réseaux bien organisés, véritables trafiquants d’êtres humains et marchands d’illusions qui doivent être sanctionnés par la Justice à la hauteur de leurs actes.
    En outre, le Chef de l’État a souligné, l’urgence d’une supervision stratégique par le Premier Ministre du dispositif interministériel de lutte contre la migration irrégulière et d’une révision du cadre national de pilotage et de coordination opérationnelle des activités de prévention et de lutte contre la migration irrégulière, en renforçant l’alerte précoce, la collaboration des populations, la sensibilisation et la communication notamment à l’endroit des jeunes.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migrationirreguliere#jeunesse#senseibilisation#trafic#reseau#sante

  • Gamou à Madinatoul Salam (Mermoz) / Serigne Saliou Thioune critique l’immigration irrégulière : « C’est du suicide, arrêtez ! »
    https://www.dakaractu.com/Gamou-a-Madinatoul-Salam-Mermoz-Serigne-Saliou-Thioune-critique-l-immigra

    Gamou à Madinatoul Salam (Mermoz) / Serigne Saliou Thioune critique l’immigration irrégulière : « C’est du suicide, arrêtez ! »
    Lors de la célébration de la nuit du Prophète Mohamed (Paix et Salut sur Lui), les festivités se sont intensifiées à Madinatoul Salam (Mermoz), où l’actuel guide des Thiantacounes, Serigne Saliou Thioune, a rassemblé une foule de disciples venus de tous horizons. L’ambiance était animée, reflétant la fervente dévotion des participants. En marge de ces célébrations, Serigne Saliou a pris la parole pour réaffirmer l’importance de cette nuit sacrée tout en exprimant une préoccupation pressante concernant l’immigration irrégulière, qui a récemment provoqué de graves tragédies au Sénégal. Il a appelé les jeunes à faire preuve de patience et à éviter les chemins périlleux. « Soyez patients. Rien ne vaut l’aventure avec des inconnues qui peuvent mener au désastre. Un bon musulman ne doit pas se suicider », a-t-il déclaré avec gravité. Le guide a ainsi lancé un appel urgent à la réflexion, espérant que ses paroles inciteront les jeunes à rechercher des alternatives plus sûres et responsables pour leur avenir.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migrationirreguliere#religion#jeunesse#sante

  • Vies perdues en Mer : Les fidèles mourides demandent une prise de conscience collective de Gamou
    https://www.dakaractu.com/Vies-perdues-en-Mer-Les-fideles-mourides-demandent-une-prise-de-conscienc

    Vies perdues en Mer : Les fidèles mourides demandent une prise de conscience collective de Gamou
    À l’occasion de la célébration de la nuit du Prophète à la Grande Mosquée de Massalikul Jinaan de Dakar, la question sur l’immigration irrégulière a été soulevée. Ce phénomène tragique, qui coûte la vie à de nombreux jeunes en quête d’un avenir meilleur, a été au centre des préoccupations exprimées par plusieurs intervenants.
    La vieille dame Sokhna Aïssatou, présente pour les festivités, a souligné que les parents portent une part significative de responsabilité dans cette situation. Selon elle, c’est souvent en imposant des attentes irréalistes à leurs enfants que ces derniers se retrouvent poussés vers des choix dangereux et malavisés.
    Le vieux Mbaye Ndiaye dans sa prise de parole, a également appellé les jeunes à la réflexion. Il les a tous encouragés à rester dans leur pays et à faire preuve de patience, en rappelant que la vie n’est jamais facile, mais qu’il est important d’y faire face avec courage.
    Pour Mame Thierno Birahim Mbacké, fils de Serigne Modou Kara, la perte de jeunes vies à la recherche d’un avenir meilleur est une douleur incommensurable. Il a décrit l’immigration irrégulière comme une forme de suicide et a appelé les jeunes à revenir à la raison. Selon lui, il est crucial de croire en Dieu et d’explorer d’autres voies que celle du péril maritime.

    #Covid-19#migration#migrant#senegal#religion#migrationirreguliere#mortalite#jeunesse#sante