• Entre théâtre et jeunesse : formes esthétiques d’un engagement

    http://www.scoop.it/t/artpol/p/4009717800/entre-theatre-et-jeunesse-formes-esthetiques-d-un-engagement?hash=0f4d6e1b-ceb

    "APPEL A COMMUNICATIONS « ENTRE THEATRE ET JEUNESSE : FORMES ESTHETIQUES D’UN ENGAGEMENT » Colloque international organisé par Marie Bernanoce et Sandrine Le Pors - Arras les 3-4 avril 2014 - Grenoble les 10-11 avril 2014

    Date limite de soumission des propositions de communication : le 15 décembre

    Il s’agit du premier colloque universitaire international consacré aux relations entre théâtre et jeunesse dans la triple sphère française, francophone et européenne.

    (...)

    Il s’agira d’étudier comment le rapport à la jeunesse correspond moins à une thématique qu’à un engagement dépassant le seul théâtre destiné aux jeunes et interrogeant à la fois le monde et le théâtre, la jeunesse et les adultes soucieux de regarder le monde tel qu’il va depuis l’enfance. (...)"

    #art #politique #théâtre #engagement #culture #jeunesse #monde #esthétique #représentation #art_engagé #changement_social #Artpol_Scoop-it #vangauguin

  • Fable - France Info
    http://www.franceinfo.fr/education-jeunesse/le-sens-de-l-info/fable-1181373-2013-10-20

    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/140x140/2011/10/07/151/images/michelserres.jpg

    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/140x140/2011/10/07/149/images/michelpolacco.jpg

    « La conception mystique vise à émanciper le sujet lecteur et à lui reconnaître une existence propre, déliée d’une inféodation ou d’une conformité au livre. L’histoire des lecteurs ne peut se ramener à celle de leurs livres » La fable mystique, tome II - Michel de Certeau.

    Michel Serres et Michel Polacco parlent du mot fable, et Michel Serres précise que les fables datent d’un passé fabuleux et qu’elles témoignent de visions du monde oubliées, comme par exemple le fétichisme.

    #éducation
    #Michel_Serres
    #Michel_polacco
    #fable
    #jeunesse
    #société
    #culture

  • Dramaturgies de la guerre dans le thé&ac...
    http://www.scoop.it/t/artpol/p/4008264678/dramaturgies-de-la-guerre-dans-le-theatre-jeune-public-les-ecritures-du-confli

    Comment dire la guerre aux enfants ? Nous proposons d’explorer cette question en nous appuyant sur le théâtre jeune public contemporain. Une des premières difficultés, pour l’auteur, réside dans la posture dramaturgique adoptée pour transmettre le récit de guerre, l’expérience de l’action et les traces du traumatisme[2] liées au vécu, du point de vue de l’enfant. Comment rendre sensible et en même temps garder une distance propre à amener les enfants à recevoir le spectacle ? (...)

    #art #théâtre #guerre #représentation #violence #spectacle #drame #politique #culture #enfance #jeunesse #changement #dramaturgie #écriture #Artpol #vangauguin

  • Grenoble : procès des agresseurs d’extrême droite
    http://lahorde.samizdat.net/2013/09/07/grenoble-proces-des-agresseurs-dextreme-droite

    Les deux membres des #Jeunesses_nationalistes qui avaient agressé des militants du Mouvement Jeunes Communistes de France en octobre dernier à Grenoble ont été condamnés respectivement à 6 et 8 moi de prison avec sursis. Yvan Benedetti, le patron de l’œuvre française, était venu les soutenir, et sans surprise, c’est l’avocat toulousain #Pierre-Marie_Bonneau qui [&hellip

    #Actualités #Extrême_droite_radicale

  • Trouver un job au #Brésil ? Pas si simple !
    http://fr.myeurop.info/2013/08/29/trouver-un-job-au-br-sil-pas-si-simple-12074

    Terrassés dans leur pays par le chômage, les jeunes #Espagnols sont de plus en plus nombreux à tenter leur chance au Brésil. Un Eldorado où l’accès au marché du travail n’est pourtant pas si évident. Témoignages.

    « J’avais ce rêve en tête et j’ai toujours voulu tenter ma chance ici ». lire la suite

    #Société #Étudiants #Économie #Amérique_du_Sud #Espagne #chomage #crise #émigration #expatriation #jeunes_européens #jeunesse

  • Tous ne profitent pas de la mobilité offerte par la mondialisation - LeMonde.fr
    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2013/07/30/tous-ne-profitent-pas-de-la-mobilite-offerte-par-la-mondialisation_3

    « La #jeunesse est loin d’être homogène et ceux qui auraient le plus d’intérêt à s’exiler sont aussi ceux qui ont les capacités les plus faibles de le faire. » Tags : internetactu2net internetactu fing jeunesse #travail #emploi (...)

    #digiwork

  • Dans la série « Cinéastes de notre temps » le Dinosaure et le bébé Une rencontre mythique pour les cinéphiles entre Fritz Lang et Jean-Luc Godard.

    Réalisé en 1964, quelques mois après le tournage du #Mépris, « le
    Dinosaure et le Bébé » met en scène un dialogue entre #Fritz_Lang et #Jean-Luc-Godard. Cet épisode de la série « Cinéastes de notre temps » n’a pas pris une ride. Salutaire coup de pied dans les conventions et autres centenaires fétichistes.

    http://www.youtube.com/watch?v=XcAZu3GkBwI

    http://www.liberation.fr/medias/0101129629-lang-et-godard-deux-monstres-sacres-du-cinema-confrontent-leur

    Fritz Lang à propos de la #technique : « Je ne veux pas voir comme une #machine, comme un #automate. » Jean-Luc Godard, concernant le #romantisme : « Le #cinéma n’est pas l’#art du #siècle, c’est l’art de la #jeunesse. » Deux phrases parmi d’autres, férocement d’actualité, entendues dans le très #mythique Dinosaure et le Bébé, titre des conversations #Lang-Godard, et l’un des fleurons incontestés de la série « Cinéastes de notre temps » concoctée par #André_S._Labarthe et #Janine Bazin. On ne les remerciera jamais assez...

    Flash-back : nous sommes en 1964, quelques mois auparavant Godard a achevé le tournage du Mépris, avec, dans le rôle d’un #metteur_en_scène qui s’appelle Fritz Lang, un metteur en scène, heureux faux hasard, qui justement s’appelle Fritz Lang. Au dernier #plan du #film, on s’en souvient peut-être, Godard s’autorise une hitchcockienne apparition et interprète le rôle du premier assistant langien. Si l’on veut, c’est là un ultime hommage du bébé à son dinosaure d’aîné. L’émotion (que l’on peut pour le coup vraiment qualifier d’intacte) éprouvée à la vision du Dinosaure et le Bébé tient pour une bonne part à ce respect timide, à cette #admiration pudique de l’ex-critique, déjà devenu à l’époque #trublion du cinéma français, envers le « vieux » Lang et ses 42 films au compteur. « Vous connaissez mieux mes films que moi », dit d’ailleurs ce dernier au début de l’#entretien.

    Pourtant, l’intérêt essentiel du film ne réside paradoxalement pas dans les paroles prononcées par les deux loustics. Pour ne rien dire de la #nostalgie #fétichiste, genre #monstres_sacrés réunis, qui, centenaire aidant, ne demande ces temps-ci en de telles occasions qu’à ressurgir. Non, la beauté du Dinosaure et le Bébé est tout entière sise dans sa construction. Une vraie construction de film exigeant, avec ses extraits (#M le Maudit, le Mépris) pour une fois intelligemment insérés au fil des conversations, sa très savante utilisation du #champ-contrechamp qui ne se contente pas de suivre poussivement le locuteur mais permet d’éprouver de l’intérieur l’alternance de temps morts et de paroles qui disent l’amour (« Vous zavez très bien ze que je pense de vous Jean-Luc »), l’orgueil, et, parfois, l’incompréhension revendiquée. Bref, le Dinosaure et le Bébé repose avant tout sur un authentique travail de mise en scène. Dans l’épilogue, #Howard_Vernon, compagnon langien des dernières années, confirme d’ailleurs que le cinéaste considérait cet entretien avec autant de sérieux qu’un « vrai » film. L’occasion de voir quelques #rushes des #dialogues précédents, où Lang dirige lui-même la manoeuvre. Moment parfaitement poignant, qui dévoile l’obsession persistance du #director dans la gestion de ce qu’il considère visiblement comme étant aussi « sa » création.

    Grand film sur le #langage ­ Lang maîtrise difficilement le français, Godard joue à plein son rôle d’accoucheur de la parole de l’autre ­ le Dinosaure et le Bébé est enfin un document rare sur la pratique concrète, noblement #artisanale, du #cinéma. Quand Lang empoigne le stylo et explique, croquis à l’appui, comment il conçoit l’organisation d’une scène puis son tournage, c’est bien évidemment l’impeccable mécanique de ses films qui apparaît en filigrane. Volonté maniaquement rigoureuse qui est d’ailleurs l’exacte antithèse du geste #godardien. « Vous avez toujours une grande vision », dit Lang. « J’aime mieux l’#ensemble que le #détail », répond Godard. Deux conceptions différentes du cinéma qui répondent pourtant à une seule et unique certitude : celle, partagée par les deux bonshommes, que tout film réussi est aussi (et surtout) un #documentaire sur la #vie. Au-delà des anecdotes qui croustillent (on sait que plusieurs séquences, apparemment de vrais dialogues, ont en fait été conçues de toutes pièces au montage, Godard étant parti badiner ailleurs), le Dinosaure et le Bébé, à l’instar des rares films qui ne vieillissent jamais, mérite d’être vu pour ce qu’il est : un #document exceptionnel sur l’#amour_du_cinéma.

    #Cinéma #Analyse #critique #Cinéphilie #Censure #Méthode #Archives #Artisan #Allemagne #Suisse #Vidéo

  • Revealed: The great outsourcing scandal as firms ’cut corners’ to cream profits off public
    http://www.independent.co.uk/news/uk/politics/revealed-the-great-outsourcing-scandal-as-firms-cut-corners-to-cream-

    Private companies providing public services are routinely “gaming the system” to make money for their shareholders at the expense of the taxpayer, a major new study finds today.

    Est-ce vraiment une surprise ?
    #privatisation

    • On connaît ce mécanisme en Allemagne. A cause de la privatisation des services sociaux et de la réduction des postes titularisés dans l’administration responsable pour le soutien des enfants en difficulté les prestataires définissent eux-mêmes l’ampleur des mesures à fournir pour chaque enfant. Les travailleurs sociaux de la commune acceptent systématiquement tous les arguments des prestataires parce qu’ils ont peur qu’on les accuse ne ne pas avoir fait leur travail quand un cas tourne mal.

      Voici l’extrait d’une interview avec le maire de l’arrondissement berlinois Neukölln Heinz Buschkowsky . C’est un social-démocrate de droite aux prises de position parfois xénophobes et stigmatisantes. Ici il parle de problèmes de structure institutionnels bien connus à tous les acteurs du secteur social.

      http://www.tagesspiegel.de/berlin/heinz-buschkowsky-die-traeger-bewilligen-sich-das-geld-selbst/4528106.html

      Die Clearingphasen eines Falls, also die Ermittlung, was überhaupt los ist und was getan werden sollte, übernimmt nicht das Jugendamt, sondern ein freier Träger. Also einer derjenigen, der hinterher die Maßnahmen durchführt und das Geld dafür erhält, empfiehlt, was geschehen soll. Er bekommt zwar nicht den konkreten Fall, den erhält immer ein anderer. Aber beim nächsten Fall geht es andersherum. Das bedeutet nichts anderes, als dass die Träger sich das Geld selbst bewilligen.
      Das heißt, das Jugendamt zieht sich aus der Clearingphase heraus?
      Nein, formal nicht. Denn es gibt ja noch die Helferkonferenzen und den Hilfeplan. Aber wer steht denn da auf und sagt: Ich bin dagegen. Die Antwort wäre: Waren Sie in der Familie oder ich? Es ist ein sich selbst erfüllendes System, ein Perpetuum Mobile der Staatsknete.
      Und daraus ist eine regelrechte Industrie entstanden, derer sich das Jugendamt bedienen muss.
      Natürlich, wie soll denn ein Sozialarbeiter sonst mit 70 bis 90 Fällen klarkommen? Bei dem Jugendamtsmitarbeiter von Kevin in Bremen sind mehrfach Hinweise von Ärzten und Krankenhäusern eingegangen. Die hat er sauber abgeheftet. So kommen tragische Fälle zustande. Die Reaktion ist, alles zu bewilligen, was die Dienstleister empfehlen. Das eine gerade bewilligte Maßnahme vielleicht 25 000 bis 50 000 Euro kostet, hat dabei keine Priorität.

      La situation sociale en Allemagne ressemble de plus en plus à celle en Angeleterre depuis Thatcher.

      #outsourcing #social #jeunesse

  • Crème de la mer, au caviar ou à l’orchidée : si vous saviez... | Miroir, mon beau miroir | Rue89 Les blogs
    http://blogs.rue89.com/miroir-mon-beau-miroir/2013/07/05/creme-de-la-mer-au-caviar-ou-lorchidee-si-vous-saviez-230604

    Au vu de la pub vous pensiez peut-être appliquer un produit largement composé de cette délicate fleur comme la notice permet de l’imaginer :

    « L’Orchidée, le secret d’une longévité prodigieuse… De tous les chefs d’œuvre de la nature, l’orchidée est la créature la plus évoluée et la plus fascinante du monde végétal. Sa durée de floraison et son espérance de vie hors du commun défient l’imagination. Sa longévité est extraordinaire, sa beauté inaltérable. … »

    A croire que c’est carrément un champ d’orchidées entier qui vous transmet ses secrets de longévité et de beauté. Or, ce rêve à 350 euros contient en tout 57 ingrédients dont des colorants, des substances parfumantes et moult ingrédients d’origine végétale, animale, minérale et beaucoup synthétique. Déçue ? C’est le prix du rêve narcissique.

    (Même si le ton moralisateur de l’article me gave. Ça va, on a compris que les clientes sont frivoles et narcissiques avec des cervelles de moineau.)

    #cosmétiques #publicité #jeunesse

  • Quand j’allais au collège (et que les diplodocus s’ébattaient gaiement sur les pelouses), les pires insultes étaient : bâtard, enculé, bouffon.

    Les vikings se font traiter de tapettes, de filles et d’intellos.

    Je note, une génération plus tard, qu’être un enfant illégitime n’est plus dévalorisant.

    http://synecdocques.blogspot.fr/2013/06/ta-mere.html

    (blog de @Mvuninn)

    C’est vrai que vu comment les choses évoluent, le célébrissime « fils de pute », qui était l’insulte suprême de mon temps, risque d’être désormais concurrencé par le néologisme « fils de tapette »...

    Les mentalités évoluent, mais toujours de travers...

    #sexisme #misogynie #homophobie #jeunesse

  • Jacques Lacan, donna une conférence à l’université catholique de Louvain, le 13 octobre 1973. Il va s’ensuivre un événement politique, comme seul l’époque en connaissait. Un jeune étudiant va intervenir pour interrompre la conférence pour se substituer, au discours de Lacan et le retourner contre son propre langage en lui démontrant qu’il incarne et représente, le symbole d’une société bourgeoise, qui finalement ne s’intéresse qu’à une chose : établir l’ordre du discours qui maintient « les pères au pouvoir » ce à quoi répond Lacan : « c’est l’amour qui vous prêche ! » La messe est dite.

    https://www.youtube.com/watch?v=GTT8rpS8jhM

    Retranscription complète de l’échange entre le « non-dupe-ére » et le « maître »
    http://www.valas.fr/Jacques-Lacan-Conference-a-Louvain-le-13-octobre-1972,013

    X – Vous allez me brutaliser, mais je m’exprime à ma façon comme ce monsieur. Est-ce que vous me comprenez ?

    LACAN – Oui, je vous comprends.

    X – Voulez-vous jouer avec moi ?

    LACAN – Oui, tout à l’heure, vous voulez ?

    X – Mais n’avez-vous pas encore assez de ce monologue, non ?

    LACAN – Oui, ça c’est vrai !

    X – Est-ce que vous ne vous rendez pas compte que le public auquel vous vous adressez est par définition même le plus médiocre et le plus méprisable auquel on peut s’adresser, le public étudiant ?

    LACAN – Vous croyez ?

    X – Oui. Vous n’avez pas encore compris que historiquement il est temps maintenant de se rassembler pour autre chose que pour écouter quelqu’un qui parle de quelque chose qui l’intéresse. Au fond, moi, je viens parler maintenant de quelque chose qui m’intéresse, c’est-à-dire les gâteaux.

    PUBLIC – Laissez-le parler.

    X – Pardon. Qui m’invite ? Je m’invite au fond. La petite lubie de ce monsieur est de s’interroger sur le langage, et la mienne est de construire des petits châteaux avec de la pâtisserie (rires). Alors je voudrais encore ajouter que j’interviens au moment où j’ai envie d’intervenir, et que, disons que l’ensemble, ce qui jusqu’il y a environ 50 ans pouvait être appelé culture, c’est-à-dire, expression de gens qui dans un canal parcellaire, exprimaient ce qu’ils pouvaient ressentir, ne peut plus et est maintenant un mensonge, et ne peut plus être appelé que spectacle, et est au fond la toile de fond qui relie au fond, et qui sert de liaison entre toutes les activités personnelles aliénées. Au fond, si maintenant les gens qui sont (17a)ici se rassemblent à partir d’eux-mêmes, et authentiquement veulent communiquer, ce sera une toute autre base et avec une toute autre perspective ; il est évident que ce n’est pas une chose qu’il faut attendre des étudiants qui sont par définition, ceux qui d’un côté s’apprêtent à devenir le cadre du système avec toutes leurs justifications, et qui sont précisément le public qui, avec sa mauvaise conscience, va se repaître précisément des résidus des avant-gardes et du spectacle en décomposition. C’est pour ça que je choisis précisément ce moment pour m’amuser, quoi, parce que si je vois par exemple, des types qui s’expriment authentiquement quelque part, je vais précisément venir les ennuyer, mais j’ai choisi précisément ce moment-ci quoi !

    LACAN – Oui, vous ne voulez pas que j’essaye d’expliquer la suite ?

    X – Quelle suite ? Par rapport à ce que je viens de dire ? J’aimerais bien que vous me répondiez.

    LACAN – Mais oui, bien cher, mais je vais vous répondre. Mettez-vous là, je m’en vais vous répondre. Restez tranquille là où vous étiez. Peut-être que j’ai quelque chose à vous raconter pourquoi pas ?

    X – Vous voulez que je m’assieds ?

    LACAN – Oui c’est ça c’est une très bonne idée… Bon alors, nous en étions arrivés au langage, si vous vous êtes là comme ça exprimé devant ce public, qui en effet est tout prêt à entendre des déclarations insurrectionnelles, mais qu’est-ce que vous voulez faire ?

    X – Où je veux en venir ?

    LACAN – Oui voilà.

    X – C’est la question au fond que les parents, les curés, les idéologues, les bureaucrates et les flics, posent généralement aux gens comme moi, qui se multiplient quoi !, je peux vous répondre, je peux faire une chose, c’est la révolution.

    LACAN – Oui.

    X – Vous voyez et, bon il est clair, au moment où nous en sommes pour le moment, une de nos cibles préférées, ce sont ces moments précis où des gens comme vous, qui sont en train de venir, au fond, apporter à tous ces gens qui sont là, la justification de la misère quotidienne, au fond, c’est ça que vous faites vous !

    LACAN – Oh pas du tout ! (rires).

    X – Oui.

    LACAN – Il faut d’abord la leur montrer, leur misère quotidienne.

    X – Mais c’est justement ce que je voudrais ajouter, c’est qu’on est justement au moment où on n’a plus besoin de spécialistes qui doivent le montrer. Il est clair, que suffisamment de gens, et ça se manifeste pour le moment, la décomposition se manifeste à l’échelle planétaire avec suffisamment de force, pour qu’on voie qu’il règne pour le moment, un malaise, je veux bien concéder cette parenthèse…

    LACAN – Un malaise…

    X – Le public estudiantin est probablement à l’arrière-garde, bien que ce soit probablement de ce côté-là qu’il y ait le plus de troubles spectaculaires et superficiels. Bon, mais il est clair que le malaise et la conscience de son aliénation et de son refus, la familiarité de son aliénation grandit de plus en plus. Il reste maintenant à faire le pas décisif, de voir l’alternative possible. Vous n’êtes certainement pas là pour ça, quoique je ne méprise absolument pas ce que vous venez de faire mais euh… (rires applaudissements). Bon mais maintenant, au fond, je n’ai pas grand-chose à dire ; si tous ces gens ici, se rendent compte qu’au fond, la vie que nous sommes en train de mener en général, doit être changée, au fond, si ces gens là s’organisent entre eux, je voudrais dire encore quelque chose, parce que après, je m’en vais très vite, parce que…

    (17b)LACAN – Non non, pas du tout, il faut rester.

    X – Mais si ces gens-là s’organisent, parce qu’au fond, la seule chose qui est à l’heure actuelle nécessaire, c’est qu’il y ait une organisation, il feront autre chose que de venir écouter quelqu’un qui parle, et même qui puisse parler de politique, ou de n’importe quoi, et euh…

    LACAN – Et vous voyez, vous voilà dans l’organisation !

    X – Oui, oui.

    LACAN – Parce que le propre d’une organisation, c’est d’avoir des membres, et les membres, pour qu’ils tiennent ensemble, qu’est-ce qu’il faut ?

    X – de la cohésion.

    LACAN – Je ne vous le fais pas dire ! (rires). C’est là que j’en étais, parce que, figurez-vous que ce que vous êtes en train de raconter là, ça a comme ça un petit air de logique. Vous êtes un logicien.

    X – Vous faites là un grave saut, enfin, parce que ce n’est pas parce qu’on a de la logique, qu’on en fait, c’est un discours de spécialiste.

    LACAN – Pas du tout, votre organisation, qu’est-ce que c’est ? Vous venez de le dire, c’est de la cohésion, c’est de la logique.

    X – Non, ce n’est pas de la cohésion, ce n’est pas de la logique, je m’en fous de ce niveau-là. En partie de la volonté subjective de chacun, de moi, comme d’autres, et comme j’en suis sûr, tout plein dans cette salle probablement, malgré qu’ils soient ici, et qu’ils soient venus euh, vous écouter, mais j’en suis sûr que c’est de la volonté subjective de chacun qui a envie.

    LACAN – Pourquoi parlez-vous de subjective ?

    X – De subjective, c’est au fond, une chose que tout le monde comprend.

    LACAN – Ah, je ne vous le fais pas dire, tout le monde comprend ! (rires).

    X – Bon mais attendez, cette subjective qui, c’est ça le sens, au fond, de l’histoire maintenant, qui veut se lier avec les autres, pour euh…, ce n’est que là que l’alternative sociale, au fond, dans l’intersubjectivité, et c’est là au fond, la cohésion de, ce n’est même pas besoin d’être un logicien, comme vous dites.

    LACAN – Vous n’avez pas remarqué que les révolutions ont pour principe, comme le nom l’indique, de revenir au point de départ, c’est-à-dire de restaurer ce qui justement clochait.

    X – Oui, mais ça c’est un mythe journalistico-sociologique (rires), qu’au fond, il ne faut pas venir spécialement après les heures de cours, pour venir l’entendre dire, mais je suis sûr que tous les professeurs doivent le dire, et au fond, tous les journaux… Je vous dis que c’est une erreur, et que probablement que dans les années à venir, vous verrez l’erreur à vos dépens, probablement, comme aux dépens de tous les spécialistes, qui sont pour le moment comme vous, ici, en train de lécher les dernières miettes du spectacle et je vous en prie, profitez-en ! (rires).

    LACAN – Ça m’étonnerait, ça m’étonnerait que ça soit comme vous dites, la fin du spectacle.

    X – Mais écoutez, sur ce plan là je ne discute pas avec vous, on verra hein ! vous verrez !

    LACAN – Oui on verra, mais c’est pas couru, vous savez !

    X – Enfin oui, à la base, c’est une sale discussion parce que à la base, vous n’avez pas les mêmes intérêts que moi.

    LACAN – Vous ne savez pas. Vous avoueriez vos véritables intérêts ?

    X – Pardon ?

    LACAN – Quels sont vos véritables intérêts ?

    X – Non mais ça au fond, j’ai dit ce que j’avais à dire, je l’ai d’ailleurs dit…

    LACAN – Vous voyez comme vous aimez dire quelque chose !

    X – C’est la première chose que j’ai dite au fond.

    (18a)LACAN – Oui c’est aussi la dernière, parce que vous ne pouvez pas aller plus loin, vous ne pouvez pas aller plus loin que cette idée de volonté subjective, qui est une idée justement, qu’on trouvait, je viens de faire remarquer justement que le sujet n’est jamais pleinement d’accord avec lui-même, même vous qui… la preuve c’est que vous avez tout de suite commencé à parler d’organisation, au moment où…

    X – Là je peux dire quelque chose, peut-être que vous ne voyez pas très clair ?

    LACAN – Juste après le moment où vous avez fait la pagaille, vous voulez l’organisation ; avouez que quand même !

    X – Bon mais monsieur, est-ce que je pourrais vous répondre quelque chose ?

    LACAN – Je n’attends que ça !

    X – Il est aisé de voir que dans une certaine situation donnée, il faut à un moment donné, disons, capter ou plutôt casser ce qui est existant pour qu’à un moment donné, c’est au fond ça la dialectique, au fond.

    LACAN – Car vous en êtes encore là, vous en êtes encore à la dialectique ?

    X – Mais quand vous parliez de, quand vous parliez d’un semblant de contradictions entre la volonté subjective et l’organisation, ce n’est pas une contradiction ; l’organisation à un moment donné est une concession subjective à l’histoire.

    LACAN – Vous voyez que vous en êtes déjà aux concessions, mon Dieu.

    X – Il s’agit, monsieur, la survie dans laquelle nous vivons pour le moment, n’a fait que vivre sur les concessions infligées aux individus. Il s’agit pour le moment de trouver une organisation sociale qui dépasse le point où on en est pour le moment, et qui satisfasse au fond, satisfasse le mieux…

    LACAN – Vous voyez, maintenant, vous en êtes au mieux, qu’est-ce que c’est ce mieux, un superlatif ou un comparatif ?

    X – C’est un dépassement vous comprenez ? Il ne s’agit pas de Jésus ou Dieu ou bien d’une situation, il ne s’agit pas d’absolu ou de, non c’est un dépassement, c’est ça l’histoire.

    LACAN – Qu’est-ce qu’il vous faut quand vous veniez de dire le mieux, il semble bien que c’est un superlatif.

    X – Le plus mieux, enfin. (rires).

    LACAN – Ah voilà, écoutez, vous êtes exactement mon vieux, vous êtes un appui précieux à mon discours, c’est justement là que je voulais en venir, c’est au plus mieux.

    X – Mais je vous écoutais déjà depuis cinq minutes, mais il ne me semblait pas que c’est de ça que vous causiez.

    LACAN – Mais si, je parle de ça, c’est du plus mieux qu’il s’agit.

    X – Il y a ici 300 personnes, vous êtes au départ d’accord avec moi, vous êtes d’accord que au fond, l’université en soi n’est pas là, comme tout le reste d’ailleurs, comme la cigarette gauloise, comme le pain de campagne ou comme vous-même, en tant qu’objet hein (rires) ; vous n’êtes là au fond vous ne pouvez vous justifier que par le fait même que vous êtes là ; il n’y a plus au fond, on n’en peut plus à un moment donné trouver de justification, par exemple à l’université ? Est-ce que quand vous êtes venu causer ici, vous avez dit que l’université est à détruire, à supprimer de fond en comble ?

    LACAN – Je n’ai pas dit ça.

    X – Nous sommes ici 500 personnes qui chacune, du fait qu’on est dans des situations précises, qui a chacune des talents divers, des situations privilégiées, il serait possible, étant donné que l’on partirait du postulat que l’on aurait envie de changer quelque chose, il serait possible de trouver ensemble une forme d’organisation qui puisse être une forme efficace. Est-ce que quand vous venez causer vous parlez de ça, ou bien est-ce que vous parlez d’autre chose, qui à ce moment-là ne fait que… vous parlez 3 heures, puis après on rentre, puis après bon, hein…

    PUBLIC – Tais-toi maintenant.

    LACAN – Bon, alors on continue quand même !

    PUBLIC – Oui.

    #Lacan #Psychanalyse #Langage #Happening #Culture #Spectacle #Société #domination #Politique #Ordre_des_choses #Discours #Maîtres #Organisation #Héritiers #Jeunesse #Aspiration #Aliénation #Vidéo

  • Police de rue dans les quartiers populaires - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/Police-de-rue-dans-les-quartiers.html#tabs-2

    Il est courant de déplorer les rapports de défiance réciproques entre la police et les « jeunes de cité ». Une enquête ethnographique établit qu’il existe, en France, des réponses policières alternatives à un traitement sécuritaire et martial de la question sociale dans les quartiers ghettoïsés.


    #Société #police #jeunesse #ville

  • De l’inconvénient d’être féministe en librairie #jeunesse
    http://cultures-genre.com/2013/05/28/de-linconvenient-detre-feministe-en-librairie-jeunesse

    L’#édition genrée a le vent en poupe

    Cette historiette pourrait faire sourire si je n’y étais pas confrontée régulièrement. Depuis que je travaille dans le secteur de la librairie jeunesse, j’ai pu constater à quel point la différenciation sexuelle des enfants se faisait jeune, ça va de la boîte à outils en tissu dont j’ai parlé plus haut à la collection « Ptit Garçon » « Ptite fille » qui se donne aux bambins dès l’âge d’un an.

    Ça rassure les parents, car ce sont bien eux qui sont d’abord demandeurs de ce genre de production. Du coup, de nombreux éditeurs se sont engouffrés dans la brèche et même des grands noms comme Gallimard et Flammarion s’y sont collés, ont réuni les histoires censées plaire aux garçons et celles censées plaire aux filles, et ont appliqué des codes de couleurs bien définis pour qu’on ne se trompe pas. On fait même carrément des livres à lire avec papa et des livres à lire avec maman (oui parce qu’ils ne parlent pas la même langue, c’est écrit dans « Les hommes viennent de Mars » et autres recueils de magnifiques lieux communs comme « Pourquoi les hommes n’écoutent jamais rien et les femmes ne savent pas lire les cartes routières »)

    Autre exemple parlant d’hypersexualisation , celui de Charlotte au fraises. Vous vous souvenez de ce personnage des années 70 ? Voici à quoi il ressemblait :

    http://cultures-genre.com/wp-content/uploads/2013/05/Rose-Bibliotheque-Bienvenue-A-Fraisi-Paradis-Charlotte-Aux-Fraises-L

    Et voici sa version 2012 :

    http://cultures-genre.com/wp-content/uploads/2013/05/mes-jolies-princesses-livre-autocollants-300x300.jpg
    #genre #sexisme #éducation #grrr

    • les Winx sont une bande d’adolescentes apprenties-fées qui déjouent les pièges des vilains pas beaux à coups d’ailes multicolores et de sorts avec plein de nétoiles dedans. Outre la qualité (ha !ha !) littéraire de ces trucs, on voit surtout comment est véhiculée l’image d’ado rachitique et branchée dans l’esprit des petites filles. Je ne jette pas la pierre aux éditeurs, après tout, ils proposent ce qui se vend et là, rien à dire ça marche ce truc ! J’ai pris le parti de ne pas avoir ces machins en rayon mais seulement sur commande. Mais du coup, j’en commande des brouettes.

      via @rezo

    • Mes filles n’échappent malheureusement pas à cette littérature, mais j’ai développé une parade efficace, quoique partielle : lorsque je leur lit, je ne lis pas réellement - je brode autour de la trame donnée par les dessins en inventant mes propres dialogues à la volée... En prime c’est beaucoup plus amusant pour moi !

  • #banlieues : « Il n’y a pas de #Politique d’intégration en #suède »
    http://fr.myeurop.info/2013/05/27/banlieues-il-n-y-a-pas-de-politique-d-integration-en-suede-9121

    Olivier Truc

    Après une semaine de violence dans les banlieues de Stockholm, le débat enflamme la Suède : la politique d’intégration des immigrés est-elle un échec ? Entre responsabilité policière et discrimination structurelle, le décryptage de la Suédoise Irene Molina, spécialiste des violences urbaines. Entretien. (...)

    #Société #Husby #immigration #inégalités #jeunesse #marginalisation #politique_d'intégration

  • Extrait de l’indispensable « A nous la liberté » de René Clair http://www.youtube.com/watch?v=PG7HnpD0fUc

    http://fr.wikipedia.org/wiki/À_nous_la_liberté

    À nous la liberté a été un #film #culte qui devint une sorte de slogan pour la #jeunesse #lettrée au cours des années 1930. Un contemporain écrira : « Combien de fois avons-nous vu Sous les toits de Paris et ce spectacle amer et enchanté, avec ses #Luna-Park où chantent les #oiseaux_mécaniques, sa #poésie de papier doré et de #romances, qu’est À nous la #liberté ? Je ne saurais le dire, mais c’était pour nous le symbole de ce temps heureux, où les dangers restaient l’#américanisme, la #surproduction, et non la #grève et la #misère, et où, pour finir, deux #vagabonds gagnaient en chantant, eux aussi, les routes joyeuses du destin. Ainsi l’écran nous donnait-il des nouvelles de l’univers. Ainsi apprenions-nous de #René_Clair à connaître Paris comme nous l’apprenions de Baudelaire, de Balzac1. »

    #Cinéma #politique #Ouvrier #prolétariat #usine #critique_sociale #Capitalisme

  • La poule n’aura pas raison face aux ravets !

    Le journal Rebelle ! ou la jeunesse guadeloupéenne en lutte.
    L’histoire d’un journal lycéen et étudiant de combat, aux prises à la répression étatique.

    Les deux animateurs ont été récemment condamnés respectivement à 5 et 8 mois de prison avec sursis, et 8000 euros de dommages et intérêts pour l’un des deux.

    http://www.cases-rebelles.org/radio.png

    Le journal dénonce les conditions de vie de la jeunesse guadeloupéenne : harcèlement sexuel dans les établissements scolaires, manque d’info sur la sexualité, la contraception et le sida, indigence de la formation professionnelle et scolaire, difficultés d’accès au système scolaire pour les jeunes handicapés...

    version texte http://www.cases-rebelles.org/journal-rebelle
    version audio http://www.cases-rebelles.org/emission-n32

    #radio #jeunesse #politique #diasporas #afrique #caraibes #sexisme #éducation #femmes #guadeloupe

  • Les #universités états-uniennes trop coûteuses et une #jeunesse en difficulté :

    Banal chez un jeune Français, ce discours est neuf aux #États-Unis, où le #chômage des jeunes était quasi inconnu avant la crise. Lasse de naviguer entre inactivité et petits boulots, Margot a fini par travailler avec sa mère, agent immobilier. Laquelle dit ceci : « Payer 200 000 dollars [155 000 euros] pour qu’à la sortie un enfant diplômé ne trouve pas de travail, ou un travail à 30 000 dollars par an, économiquement, cela n’a pas de sens. » L’Amérique découvre le chômage structurel des jeunes, et des jeunes diplômés en particulier. Ces phénomènes - précarité, bas salaires pour des emplois sous-qualifiés... - font l’objet d’une préoccupation croissante aux États-Unis. Dans tel grand cabinet d’avocats d’Atlanta, la jeune femme distribuant le courrier est licenciée en droit et la réceptionniste diplômée en management, racontait récemment le New York Times, dans une enquête intitulée « Pour classer des dossiers, il faut maintenant avoir une licence ».

    A Atlanta (Géorgie), 39 % des offres d’emploi de secrétaire ou d’assistant administratif requièrent un diplôme universitaire... Le comble est que celui-ci devient de plus en plus coûteux. Le magazine phare du courant libertarien, Reason ("Raison") - devise : « Esprits libres, marchés libres » -, publie dans sa livraison d’avril un comparatif instructif : sur les trente-cinq dernières années, les frais d’inscription universitaires de premier cycle ont connu une hausse (record américain incontesté) deux fois plus forte que le coût de la santé et sept fois plus que l’accès à la propriété.

    Ayant pu étudier sans emprunter, Margot estime avoir eu de la chance. Son cas est loin du pire. Elle raconte avoir hébergé une amie, diplômée, sans emploi fixe et tombée dans une grande détresse car incapable d’assumer des remboursements plusieurs fois renégociés. Les études, qui se multiplient sur ce sujet, montrent que les « tuitions » (frais d’inscription universitaires) s’envolent : plus de 20 % dans 25 des 50 Etats américains en cinq ans (+ 54,3 % au Nouveau-Mexique, + 77,5 % en Géorgie) et surtout plus 40 % en moyenne dans les community colleges , le premier cycle en deux ans, voie rapide pour les « petits » diplômes. Parallèlement, les montants des #bourses ont lourdement chuté : moins 20 % et plus dans trente États. Bref, tarifs en hausse, subventions en baisse, la dette privée des étudiants américains explose ; aux États-Unis, un foyer sur cinq est désormais endetté à cause des frais d’éducation.

    Source : http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/03/26/de-la-misere-en-milieu-etudiant_3148099_3232.html

  • La « #junk_food » se développe dans les collèges et lycées - Yahoo ! Actualités France
    http://fr.news.yahoo.com/la-junk-food-se-développe-dans-les-collèges-164901669.html

    La « junk food », alimentation pauvre en vertus nutritionnelles, s’est considérablement développée dans les collèges et lycées de France, contrairement aux cantines des écoles primaires où la qualité s’est améliorée, selon une étude de l’UFC-Que Choisir publiée mardi.

    Dans 48 établissements du secondaire, la cantine traditionnelle se trouve en concurrence avec des stands de type cafétéria, fast-food ou sandwicherie, implantés au coeur des établissements avec en guise d’aliments des produits fortement déséquilibrés, constate l’UFC.

    Pour l’association, ces pratiques sont « inadmissibles car elles réduisent à néant » les efforts pour promouvoir l’équilibre nutritionnel à l’heure où 18% des enfants en France sont obèses ou en surpoids.

    #alimentation #enfants #jeunesse #éducation #malbouffe

  • Silver Becomes Her, in a Show’s Portraits - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2013/02/07/fashion/silver-becomes-her-in-a-shows-portraits.html?_r=0

    Amy Hempel’s silver white hair is a fact of life. But more than that, it is a banner of identity. Ms. Hempel, the short story writer, recalled recently that a former beau had spied her as she was running to meet him for a movie date. As she caught up with him, he murmured appreciatively: “I knew that was you. I saw that flag of hair.”

    #femmes #jeunesse

  • Face It: Going Gray Is a Fierce Act of Bravery - Jezebel
    http://jezebel.com/5979781/face-it-going-gray-is-a-feminist-act

    Apparently my friend’s mom isn’t alone, The New York Times profiled a group of women who organized a mini-demonstration that featured a “band of silver-haired marchers” who descended upon Times Square to bring in the noise, bring in the funk — hair color-style. Awesomely named the Silver Sisters Strut, co-organizer and model/blogger/brand Cindy Joseph said “[w]e are the women that we wished we would have had in our lives, if they weren’t busy getting their hair dyed.”

    Right on! These ladies are all about resurrecting long, gloriously gray hair and bringing it back to existence in a fresh, sexy way. “Sensuality doesn’t wane as you get older,” Ms. Joseph said. “It’s still there.”

    What I think is so great about deliberately and defiantly going gray — and I’m not talking this granny chic business, I’m talking letting your natural color grow in — is that it allows for more interpretations of powerful femininity. Aging is often hidden and marginalized in our society, it’s thrilling to see women embracing a hair color and style that some consider undesirable because of its implications about age and sexuality.

    #femmes #jeunesse

  • Un grain de sel dans mes cheveux - L’Express
    http://www.lexpress.fr/styles/beaute/un-grain-de-sel-dans-mes-cheveux_1211543.html

    Et puis je vois tellement de femmes décider d’abandonner les colorations un beau jour, subir les désagréables mois de transition avec plus ou moins de courage, et se trouver métamorphosées en mamies Nova d’un coup de burin sur l’occiput. Au moins je sais que mes cheveux vont vieillir avec moi, au rythme des saisons. J’assume la non-coloration.

    #femmes #jeunesse

  • La valise ou le retrait, la #jeunesse française face à #2013 | Slate
    http://www.slate.fr/story/66525/2013-jeunesse-deprime

    Ce qui menace le gouvernement en cette période de navigation à vue vers l’avenir, ce ne sont pas des révoltes juvéniles (une forte majorité des 18-24 ans a voté en faveur de François Hollande à la présidentielle, et on imagine mal que de leur déception naisse une explosion, tant ils se berçaient peu d’illusions). Ce qui menace le gouvernement, face au chômage de masse, c’est une #indifférence abyssale de la part des jeunes aux débats politiques et au devenir de leur pays. Avec pour conséquence : le départ, et/ou le retrait mental, et/ou le repli identitaire. Un « je me tire » cinglant.

  • #Africa #Afrique : l’ #Optimisme à son apogée

    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1545

    Une #Jeunesse africaine plus exigeante, de nouvelles générations mieux inspirées

    C’est encore sur le papier, mais impressionnantes #Prévisions pour le #Continent africain. Les #économistes et les #politiciens des questions mondiales sont sûrs, l’avenir va être en Afrique. Ils n’hésitent pas de comparer que « l’Afrique de demain », égale aux prouesses de « la #Chine d’aujourd’hui », comme en simplifiant la #Métaphore. L’hebdomadaire français « les #Echos » titre ainsi « L’Afrique, un explosif eldorado du XXIe siècle ».

  • #Syrie #Syria
    Une autorité parallèle se dessine
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1516

    L’ #Opposition s’organise : un #projet & une composante plus large que le #CNS

    Les #révoltés syriens sont arrivés enfin à se faire représenter. Des personnalités réunis à #Qatar #DOHA ont mis la main dans la main afin de dégager une structure chargée de sonner le glas du régime du « #Baâth » et de la dynastie #AlAssad dont la militarisation a beaucoup sévi contre son peuple et sa #jeunesse. Notamment pendant la révolte où, à ce jour, 38 000 victimes et plus d’un million d’exilés dans le #monde et les pays voisins.