• Les vies bouleversées de 286 travailleurs migrants par les travaux du village olympique
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/17/les-vies-bouleversees-de-286-travailleurs-migrants-par-les-travaux-du-villag

    Les vies bouleversées de 286 travailleurs migrants par les travaux du village olympique
    En 2021, un foyer a été détruit à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) pour faire place au futur village olympique. Depuis, les 300 habitants tentent de faire entendre leur voix pour obtenir un relogement qui les satisfasse.
    Par Laura Salabert et Clara Seren-Rosso
    Encore un an avant l’ouverture des Jeux olympiques (JO) de Paris, mais Boubacar Diallo sait déjà qu’il n’en gardera qu’un souvenir amer. Arrivé du Mali dans les années 1990, cet ouvrier dans le BTP est un résident historique du foyer de travailleurs migrants, place Pleyel, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). En 2021, il a été forcé de quitter les lieux. Le chantier des JO s’accélère et la résidence, située en plein cœur du futur village olympique, est rasée. Le foyer était vétuste – il se dégradait à vue d’œil –, mais Boubacar Diallo s’y sentait bien. « C’était une forteresse », se souvient-il, en repensant à la salle commune où se tenaient des cours de français et où les résidents se relayaient pour préparer des repas collectifs, dans de grandes casseroles. Le circuit de solidarité y était bien rodé : entre 20 et 30 euros par semaine et par personne dans le pot commun permettaient à ceux qui n’avaient pas encore touché leur paie de manger à leur faim. Adef Habitat, le gestionnaire immobilier du foyer, s’était engagé auprès des habitants à le rénover. Jusqu’à cette réunion de mars 2019 où ils sont informés de sa destruction, sans possibilité de négociation.
    « A ce moment-là, on ne nous proposait aucune solution de déménagement. On était juste mis dehors », se remémore Boubacar Diallo. Les résidents se mobilisent alors pour trouver une solution de relogement avant l’expulsion, prévue initialement en octobre 2019 avant d’être retardée par la crise sanitaire. Des associations, habitants audoniens et élus, commencent à manifester leur soutien. Soucieuse de son image, la Solideo, l’établissement public chargé des infrastructures des JO, accepte en février 2020 de financer un logement temporaire en préfabriqués, à 2,5 km au sud de l’ancien foyer.
    En poussant la porte de sa nouvelle chambre en mars 2021, Bakary Diakité a compris qu’il faudrait faire une croix sur le confort dans ce foyer provisoire. La seule fenêtre de la pièce donne sur un carrefour, à quelques mètres du périphérique. Même vitres fermées et stores baissés, le vrombissement de chaque voiture dérange. « En pleine nuit, c’est très bruyant. Les gens qui crient, les voitures… Je dors très mal », explique le Malien de 36 ans. Joliment peints, facilement identifiables à d’autres immeubles du quartier : de l’extérieur, les préfabriqués se fondent dans le décor. Mais les espaces communs sont insalubres car rarement nettoyés, les odeurs et les déchets s’accumulent dans les escaliers, dans les couloirs… Et il n’est plus possible de cuisiner ensemble : seule une petite salle d’une vingtaine de mètres carrés est disponible pour se réunir. A cela s’ajoute une mauvaise isolation, au point que certains résidents redoutent l’été. Ils se souviennent avoir vécu un cauchemar pendant la canicule en 2022. Et cet inconfort a un prix : 447 euros par mois, pour 18 m2, sans possibilité de toucher d’APL. De son côté, la Solideo se défend de tout défaut de construction qui « a fait l’objet d’un permis conforme aux normes », selon la chargée de communication de l’entreprise. Alors que les ouvrages de remplacement devaient être livrés au cours de l’année 2022, les retards s’accumulent. « Maintenant, on nous parle d’un emménagement en 2024 », déplore Bakary Diakité, dont le relogement est prévu non loin de son ancien quartier à Pleyel. La seconde résidence, située près de la gare RER de Saint-Ouen, est accessible depuis début avril, après un an de retard.
    « On voulait revenir sur site après les JO parce qu’on a appris qu’il serait réhabilité en logements sociaux et en bureaux. Mais on nous l’a refusé », explique Boubacar Diallo. Au-delà de son emplacement, ce relogement est loin d’être « exemplaire », selon Aïssatou Mbodj-Pouye, anthropologue et chercheuse au CNRS. Notamment parce que les résidents non déclarés du foyer – membres de la famille, amis ou victimes de marchands de sommeil – sont laissés sur la touche. « Souvent à Paris ou Montreuil, les personnes logées par les résidents sont prises en compte pour le relogement. Là, ça n’a pas été le cas. » Ils étaient environ 400 dans le foyer place Pleyel.
    Autre sujet de discorde : les plans des deux nouvelles résidences à Saint-Ouen n’ont plus rien à voir avec le modèle du foyer de Pleyel, cher aux habitants. Les appartements avec plusieurs chambres et de grands espaces communs laissent place à de petits studios exigus de 15 m2, avec un seul salon de 20 m2 pour tout le bâtiment. En somme, « les JO, c’est l’aubaine » pour accélérer le plan national lancé depuis plusieurs années, visant à mettre un terme à la vie en collectivité dans les foyers, explique Marianna Kontos, urbaniste et membre du comité de vigilance JO 2024. Après les Jeux, les prix des services vont augmenter en Seine-Saint-Denis, estime en outre Marianna Kontos. Cette dernière dénonce une « volonté de transformer socialement et durablement le quartier ».

    #Covid-19#migrant#migration#jeuxolympiques#iledefrance#foyertravailleurs#logement#expulsion#urbanisme#sante#postcovid

  • Sony agrees to a Call of Duty deal with Microsoft - The Verge
    https://www.theverge.com/2023/7/16/23792215/sony-microsoft-call-of-duty-cod-deal-signed

    Sony has agreed to a deal for Call of Duty with Microsoft to keep the franchise on PlayStation after the proposed Activision Blizzard acquisition. Microsoft Gaming CEO Phil Spencer says Sony and Microsoft have agreed to a “binding agreement” to keep Call of Duty on PlayStation. It’s not immediately clear if this is a 10-year deal, like Microsoft has signed with Nintendo and other cloud providers.

    Phil Spencer sur Twitter :
    https://twitter.com/XboxP3/status/1680578783718383616

    We are pleased to announce that Microsoft and PlayStation have signed a binding agreement to keep Call of Duty on PlayStation following the acquisition of Activision Blizzard. We look forward to a future where players globally have more choice to play their favorite games.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #finance #rachat #microsoft #sony #activision_blizzard #jeu_vidéo_call_of_duty #ftc #cat #cma

  • Microsoft vs FTC : qui peut gagner ? Quels sont les secrets révélés ? Le récap du procès
    https://www.frandroid.com/marques/microsoft/1731565_microsoft-vs-ftc-qui-va-gagner-quels-sont-les-secrets-reveles-le-

    Le procès entre la FTC et Microsoft est devenue l’enjeu principal pour déterminer l’avenir du projet de rachat d’Activision Blizzard. C’est aussi l’occasion de découvrir des secrets de l’industrie.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #microsoft #activision-blizzard #ftc #rachat #finance #business #procès jeu_vidéo_call_of_duty

  • Sega greenlights blockchain game based on “immensely popular” series
    https://www.gamedeveloper.com/business/sega-greenlights-blockchain-game-based-on-immensely-popular-franchise

    Sega has penned a licensing deal with Line Next so the company can develop a blockchain title based on an "immensely popular" franchise.

    As reported by VentureBeat, the two companies have agreed to create a web3 title for the blockchain gaming platform, Game Dosi.

    The game will reportedly support NFT production, digital payments, and marketing activities, and is part of Line Next’s plan to popularize web3 gaming.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #sega #game_dosi #business #nft #web3 #annonce

  • Nintendo report highlights gender pay differences in Japan | Eurogamer.net
    https://www.eurogamer.net/nintendo-report-highlights-gender-pay-differences-in-japan

    Nintendo’s annual report on its Japanese business, published last week, has highlighted the company’s slow progress to increase the number of women in its managerial positions, as well as a gender pay gap typical of Japan.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #ressources_humaines #nintendo #revenus #encadrement

  • Sonic Maker Sega Is The Game Industry’s Next Union Battleground
    https://kotaku.com/sega-unionize-sonic-angry-birds-yakuza-persona-nlrb-1850369510

    Over 140 workers at Sega of America’s Irvine, California office have announced plans to form a new union to fight for better pay, adequate staffing, and more balanced schedules. It’s the latest front in the video game industry’s growing unionization movement, and the first to move its focus beyond strictly game developers.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #ressources_humaines #syndicalisme #sega

  • Realistic Graphics Can Open Real Dialog Around Game Violence | WIRED
    https://www.wired.com/story/realistic-graphics-video-game-violence

    Questions around violence in games have a long history, spanning tabloid moral panics to concerted academic research. While the topic of whether playing violent games may lead to aggressive behavior in real life is still hotly debated, studies tend to show that any correlation is at most minuscule. Yet with the progress of visual fidelity in games, from the FLESH system to the recent trailer for Unrecord, which some thought looked too lifelike to be true, it’s no surprise if the question circles around again.

    Aaron Drummond, a senior lecturer at the School of Psychological Sciences at the University of Tasmania (and coauthor of the study linked above), believes that while the topic demands additional research, if increasing realism in game violence did lead to more aggressive behavior, the signs should already be present.

    “One would expect to see three things,” he explains. “One, an increase in the number of studies showing an effect of violent content on aggression; two, an increase in the effect sizes of violent games on aggressive behavior; and three, an increase in assaults and violent crimes.” None of these things have happened, he adds, with data in fact trending in the opposite direction.

    Paul Cairns, head of the Department of Computer Science at the University of York in the UK, has a similar view. “My instinct is that if violent video games really made people violent, we would be going to hell in a handcart right now,” he says. Cairns has explored the concept of “priming,” or the idea that game violence can somehow alter how we respond to violence elsewhere, potentially leading toward violent behavior. There’s no obvious evidence of priming, he says, and “if you manipulate the realism of games, it really doesn’t lead to any change of priming at all.” If there’s any path from playing games to violent behavior, then, it’s not merely down to violent content. “There’s got to be something else going on there.”

    Despite past research, though, it’s impossible to know for sure that increased realism won’t have a negative impact, Cairns says, simply because we’ve never seen the current levels of realism in interactive media before. Yet humans—at least adults—are very good at understanding what’s real and what isn’t, he continues, “which is why [some people] can bear a horror film but can’t even watch people have an injection.” So as long as we understand we aren’t taking part in a real scenario, it seems unlikely that even a highly realistic simulation will spark problematic behavior.

    #Jeux_vidéo #Violence

  • On sait mieux où va la France - Jean-François Bayart, Le Temps
    https://www.letemps.ch/opinions/on-sait-mieux-ou-va-la-france

    Reprenons les faits. La France brûle. Pour un homme qui se faisait fort de l’apaiser et clignait de l’œil à la #banlieue lors de sa première campagne électorale, le constat est amer. Il vient après le mouvement des Gilets jaunes et une succession de mouvements sociaux de grande intensité. Tout cela était prévisible et fut prévu, comme était attendu l’embrasement des #quartiers_populaires, tant était connue la colère sociale qui y couvait. Tellement redouté, même, qu’Emmanuel Macron, Elisabeth Borne et Gérald Darmanin ont immédiatement compris la gravité et le caractère inacceptable de l’#exécution_extra-judiciaire de Nahel – le mot est fort, j’en conviens, mais de quoi s’agit-il d’autre au vu de la vidéo ?
    Les paroles d’apaisement furent vaines. Car la mort de Nahel, loin d’être une simple bavure, était programmée. Elle est la conséquence mécanique de la démission du pouvoir politique, depuis trente ans, sous la pression corporatiste de la #police qui n’a cessé de s’affranchir des règles de l’Etat de droit bien que lui ait été concédée, de gouvernement en gouvernement, une kyrielle de lois liberticides, jamais suffisantes, sous couvert de lutte contre le terrorisme, l’immigration et la délinquance. Jusqu’à la réécriture de l’article 435-1 du Code de la sécurité intérieure, en 2017, qui assouplit les conditions d’emploi des armes à feu par les forces de l’ordre. Annoncé, le résultat ne se fit pas attendre. Le nombre des tués par la police a doublé depuis 2020 par rapport aux années 2010. Le plus souvent pour « refus d’obtempérer à un ordre d’arrêt » :5 fois plus de tirs mortels dans ces circonstances. Nahel est mort de cette modification du Code de la sécurité intérieure.
    Et l’avocat du policier meurtrier de justifier son client : Nahel n’obtempérait pas et il n’y avait pas d’autre moyen de l’arrêter que de tirer. A-t-on besoin d’un avocat pour entendre une insanité pareille alors qu’il suffit de tirer dans les roues ? On se croirait à Moscou ou Minsk, où des hommes politiques promettent à Prigojine une « balle dans la tête ». Aux yeux de certains, le refus d’obtempérer semble désormais passible de la peine de mort. Une grammaire s’installe, qui brutalise les rapports sociaux, et dont on voudrait faire porter la responsabilité à l’« ultragauche », aux « éco-terroristes », à La France insoumise, alors qu’elle émane d’abord de certains médias et des pouvoirs publics, sous influence de l’extrême droite.

    Nils Wilcke @paul_denton
    https://twitter.com/paul_denton/status/1675117088661286915

    Macron n’a pas activé l’état d’urgence suite aux violences après la mort de Nahel : « En réalité, l’exécutif a à sa disposition un tel arsenal de lois répressif depuis 2015 qu’il n’est presque plus nécessaire d’y avoir recours », observe un conseiller. Vu comme ça... #Off

    #Nahel #racisme #révolte #émeutes #média #extrême_droite

    • Le texte complet:

      Où va la France ? demandai-je le 8 mai, dans Le Temps. Aujourd’hui, on le sait mieux. Vers l’#explosion_sociale, vers son inévitable #répression_policière puisque la fermeture des canaux démocratiques contraint la #protestation à la #violence_émeutière, et vers l’instauration d’un régime paresseusement qualifié d’« illibéral » (c’est le sociologue du politique qui écrit, peu convaincu par cette notion valise qui pourtant fait florès).

      Reprenons les faits. La France brûle. Pour un homme qui se faisait fort de l’apaiser et clignait de l’œil à la #banlieue lors de sa première campagne électorale, le constat est amer. Il vient après le mouvement des Gilets jaunes et une succession de mouvements sociaux de grande intensité. Tout cela était prévisible et fut prévu, comme était attendu l’#embrasement des #quartiers_populaires, tant était connue la #colère_sociale qui y couvait. Tellement redouté, même, qu’Emmanuel Macron, Elisabeth Borne et Gérald Darmanin ont immédiatement compris la gravité et le caractère inacceptable de l’#exécution_extra-judiciaire de #Nahel – le mot est fort, j’en conviens, mais de quoi s’agit-il d’autre au vu de la vidéo ?

      Les paroles d’#apaisement furent vaines. Car la mort de Nahel, loin d’être une simple #bavure, était programmée. Elle est la conséquence mécanique de la #démission du #pouvoir_politique, depuis trente ans, sous la pression corporatiste de la #police qui n’a cessé de s’affranchir des règles de l’#Etat_de_droit bien que lui ait été concédée, de gouvernement en gouvernement, une kyrielle de lois liberticides, jamais suffisantes, sous couvert de lutte contre le #terrorisme, l’#immigration et la #délinquance. Jusqu’à la réécriture de l’article #435-1 du #Code_de_la_sécurité_intérieure, en 2017, qui assouplit les conditions d’emploi des #armes_à_feu par les #forces_de_l’ordre. Annoncé, le résultat ne se fit pas attendre. Le nombre des tués par la police a doublé depuis 2020 par rapport aux années 2010. Le plus souvent pour « refus d’obtempérer à un ordre d’arrêt » :5 fois plus de tirs mortels dans ces circonstances. Nahel est mort de cette modification du Code de la sécurité intérieure.

      Et l’avocat du policier meurtrier de justifier son client : Nahel n’obtempérait pas et il n’y avait pas d’autre moyen de l’arrêter que de tirer. A-t-on besoin d’un avocat pour entendre une insanité pareille alors qu’il suffit de tirer dans les roues ? On se croirait à Moscou ou Minsk, où des hommes politiques promettent à Prigojine une « balle dans la tête ». Aux yeux de certains, le #refus_d’obtempérer semble désormais passible de la #peine_de_mort. Une grammaire s’installe, qui brutalise les #rapports_sociaux, et dont on voudrait faire porter la #responsabilité à l’« #ultragauche », aux « #éco-terroristes », à La France insoumise, alors qu’elle émane d’abord de certains médias et des pouvoirs publics, sous influence de l’extrême droite.

      Une #violence_policière qui est aussi le prix du retrait de l’Etat

      Comme l’ont démontré depuis des années nombre de chercheurs,la violence policière est devenue la règle dans les « quartiers », et le refus des autorités politiques de prononcer ce vilain mot aggrave le #sentiment_d’injustice. Mais la vérité oblige à dire que ladite violence policière est aussi le prix du retrait de l’Etat qui a asphyxié financièrement le tissu associatif de proximité et démantelé les #services_publics en confiant à ses flics une mission impossible : celle de maintenir la #paix_sociale dans un Etat d’#injustice_sociale, prompt à l’#injure_publique à l’encontre de la « #racaille ». Tout cela sur fond de dénonciation hystérique du « #wokisme » et de vociférations sur les chaînes d’information continue des syndicats de police, dont les membres sont de plus en plus nombreux à porter sur leur uniforme la #Thin_Blue_Line prisée de l’extrême droite suprémaciste américaine.

      Bien sûr, l’Etat ne peut laisser sans réagir la banlieue s’embraser. L’ « #ordre_républicain » est en marche, avec son lot d’#arrestations, de #blessés, peut-être au prix de l’#état_d’urgence ou d’un #couvre-feu national, « quoi qu’il en coûte », à un an des #Jeux_Olympiques. Le #piège s’est refermé. Quel « #Grand_débat_national » (ou banlieusard) le magicien Macron va-t-il sortir de son chapeau pendant que les chats de Marine Le Pen se pourlèchent les babines ?

      Certains lecteurs de ma tribune « Où va la France ? » se sont offusqués de la comparaison que j’établissais entre Macron et Orban, voire Poutine ou Erdogan. C’était mal me comprendre. Il ne s’agissait pas d’une question de personnes, bien que les qualités ou les faiblesses d’un homme puissent avoir leur importance. Il s’agit d’une logique de situation, qui me faisait écrire que la France « bascule ». Or, depuis la parution de cette tribune, les signes d’un tel basculement se sont accumulés. Que l’on en juge, en vrac.

      Pour reconquérir l’opinion le président de la République, fébrile, sans jamais se départir de sa condescendance à l’égard de « Jojo » – c’est ainsi qu’il nomme dans l’intimité le Français moyen – ce « Gaulois réfractaire » : « Mon peuple », disait-il en 2017, en monarque frustré – sillonne le pays, court-circuite le gouvernement et multiplie les effets d’annonce, au point que Le Monde titre : « Emmanuel Macron, ministre de tout ». On pourrait ajouter : « et maire de Marseille ».

      #Anticor mis à l’index, dissolution des #Soulèvements_de_la_Terre

      La justice refuse à l’association Anticor (lire « anticorruption »), à l’origine de la plainte qui a conduit à la mise en examen du secrétaire général de l’Elysée, le renouvellement de son « agrément », lequel lui permet de se porter partie civile devant les tribunaux. Cela sent un peu les eaux troubles du Danube, non ?

      Le mouvement des Soulèvements de la Terre a été dissous sous la pression de la #FNSEA, le grand syndicat de l’agro-industrie dont les militants ou les responsables multiplient les menaces et les violences contre les écologistes, en toute impunité, quitte à faire oublier que dans l’histoire il a à son actif nombre d’assauts contre des préfectures. Le décret de dissolution justifie notamment la mesure par le fait que les militants des Soulèvements de la Terre lisent l’essai d’Andreas Malm Comment saboter un pipeline et mettent en mode avion leur téléphone portable quand ils vont manifester. Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, va jusqu’à les accuser d’intentions homicides à l’encontre des forces de l’ordre, contre toute évidence. Orwell n’est pas loin.

      #Vincent_Bolloré, le grand argentier de la révolution conservatrice en France, fait nommer un journaliste d’extrême droite, un ami d’#Eric_Zemmour, comme rédacteur en chef du Journal du Dimanche,l’un des principaux hebdomadaires du pays. Le piquant de la chose est que ledit journaliste s’était fait congédier par un autre hebdomadaire, d’extrême droite celui-ci, Valeurs actuelles, qui lui reprochait sa radicalité.

      #Laurent_Wauquiez, président de la méga région Auvergne-Rhône-Alpes, prive de subvention un théâtre dont le directeur avait osé critiquer sa politique.

      La Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement s’alarme de la hausse des requêtes des services secrets en matière de surveillance du militantisme politique et social.

      #Richard_Ferrand, ancien président de l’Assemblée nationale, l’un des plus proches conseillers d’Emmanuel Macron, lâche un ballon d’essai sur la possibilité d’une révision constitutionnelle qui autoriserait à celui-ci un troisième mandat, pendant que d’autres préparent une candidature de Jean Castex-Medvedev. Sommes-nous à Dakar ou à Moscou ?

      Tout cela en deux petits mois. Oui, la France bascule. Nul doute que l’explosion sociale dans les banlieues accélérera le mouvement. Mais peut-être faut-il rappeler la définition du « #point_de_bascule » que donnent les experts du GIEC : le « degré de changement des propriétés d’un système au-delà duquel le système en question se réorganise, souvent de façon abrupte, et ne retrouve pas son état initial même si les facteurs du changement sont éliminés ».

      Le #climat_politique en France en est bien là, et Macron, qui dans son #immaturité se voulait « maître des horloges » et se piquait de séduire la banlieue par diaspora africaine interposée, n’est que le fondé de pouvoir d’une situation qui échappe à son entendement, mais qu’il a contribué à créer. Comme, par ailleurs, les droites de gouvernement, à l’échelle européenne, de l’Italie à la Suède et à la Finlande, se compromettent de plus en plus avec l’extrême droite, la comparaison que certains m’ont reprochée est hélas politiquement pertinente, et même nécessaire.

      #basculement

    • même à BFM, on s’interroge sur les racines du problème

      mais soyons en certains, "Il n’y a pas de racisme dans la police", Nunez, préfet de Paris.

      l’avocat du flic assassin de Nahel, n’est pas sur la même longues d’onde :_"J’ai un client qui a eu des idées suicidaires parce qu’on parle de son métier. Il est triste parce qu’on parle en mal de son métier. lui il est persuadé de faire le bien. Et son ministre lui a enfoncé la tête Je lui dis ’Changez-de travail’. Il me dit ’Mais je veux être policier ! Je veux interpeller des gens ! Je veux pouvoir les étrangler quand ils luttent !’. Évidemment qu’il y a du racisme dans la police. Et d’ailleurs être raciste c’est autorisé par la loi, ce qui est interdit c’est les manifestations d’opinions racistes", Laurent-Franck Lienard

  • Au Grand Prix de formule 1 de Monréal, « il y a une demande pour des filles de plus en plus jeunes » Philippe Granger - Radio Canada

    Plus les années passent, plus le phénomène de l’exploitation sexuelle durant le Grand Prix du Canada devient un secret de Polichinelle. « C’est inacceptable », martèle de fait la mairesse de Montréal, Valérie Plante, en parlant de cette situation.

    Jugeant qu’“avec la prostitution, la traite des femmes n’est jamais très loin”, la mairesse est catégorique.

    « Que la ville de Montréal soit reconnue comme une ville festive, on s’en réjouit, mais ça ne peut pas être fait sur le dos des femmes et des filles. »
    -- Une citation de Valérie Plante, mairesse de Montréal

    Si Valérie Plante affirme que l’éducation et la sensibilisation sont mises en avant à longueur d’année, la mairesse admet qu’il faut aller plus loin encore et approfondir la collaboration avec les acteurs du milieu.

    L’idée selon laquelle le Grand Prix de Montréal est un pôle d’attraction de la prostitution est de plus en plus répandue au sein de la classe politique, comme dans des organisations d’aide aux victimes d’agression sexuelle.

    “C’est le coup d’envoi de la saison des festivals”, explique Jennie-Laure Sully, organisatrice communautaire à la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle (CLES).
    Jennie-Laure Sully, organisatrice communautaire à la CLES


    Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

    Jennie-Laure Sully admet toutefois que ce phénomène n’est pas unique ni au Grand Prix ni à Montréal.

    “C’est le cas lors du Superbowl aux États-Unis ou lors du Mondial de soccer dans différentes villes”, donne-t-elle en guise d’exemples.

    “Il y a une demande accrue lors de ces grands événements. Les proxénètes cherchent à répondre à la demande de ces hommes-là qui cherchent des femmes et des filles”, explique-t-elle.

    « Il y a une demande pour des filles de plus en plus jeunes. »
    -- Une citation de Jennie-Laure Sully, organisatrice communautaire à la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle (CLES)

    Mme Sully souligne que le Grand Prix peut facilement devenir une porte d’entrée à la prostitution.

    “Il y a toutes sortes d’annonces douteuses. Des annonces pour être hôtesse, où finalement c’est pour être plus qu’hôtesse...”, précise-t-elle.

    Elle ajoute par ailleurs que la fin de semaine de formule 1 fait place à beaucoup de “traite” interne et internationale.

    “On le décrie, on le dénonce depuis des années”, souligne le Grand Prix
    Le promoteur du Grand Prix de formule 1 du Canada, François Dumontier


    Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

    En entrevue à l’émission Tout un matin, le promoteur du Grand Prix du Canada, François Dumontier, a partagé son indignation face au phénomène.

    “On le dénonce, affirme-t-il, mais malheureusement, on ne peut pas toujours savoir ce qui va se dérouler [en privé].”

    « Nous, on contrôle ce qui se déroule sur le circuit. »
    -- Une citation de François Dumontier, promoteur du Grand Prix du Canada

    M. Dumontier signale toutefois que de l’affichage et des messages pour sensibiliser les visiteurs sont disposés sur les lieux du Grand Prix.

    Marie-Michelle Desmeules, une survivante d’exploitation sexuelle, souhaite qu’on s’attaque à ce fléau.

    Une motion adoptée en guise de rappel
    Le promoteur du Grand Prix du Canada a salué l’initiative Sois un homme, pas un graineux.

    “Ce que j’aime dans la campagne, c’est que, pour une fois, [on] reconnaît que ce n’est pas seulement [durant] le week-end du Grand Prix [qu’il y a de l’exploitation sexuelle]”, juge le patron de l’événement.

    « C’est un phénomène qui se déroule à l’année longue. »
    -- Une citation de François Dumontier, promoteur du Grand Prix du Canada

    Cette semaine, l’OBNL Échec au crime et la firme de criminologie Mourani-Criminologie se sont alliés afin de mettre en marche cette campagne visant à sensibiliser la population et à limiter les crimes sexuels.

    François Dumontier a également salué une récente motion de l’Assemblée nationale du Québec concernant l’exploitation sexuelle.

    Au début du mois de juin, celle-ci a adopté, à l’unanimité, une motion visant à rappeler sa lutte contre l’exploitation sexuelle.

    Cette motion dénonce explicitement la tenue du Grand Prix de Montréal comme catalyseur de l’exploitation sexuelle et appelle l’organisation de l’événement et les forces policières à agir en conséquence.

    #prostitution #formule_1 #exploitation_sexuelle#sexualité #montréal #canada #superbowl #international

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1988801/f1-montreal-prostitution-lutte

  • [L’Oeil Carnivore] Et pourquoi sont-ils si méchants ?
    https://www.radiopanik.org/emissions/l-oeil-carnivore/et-pourquoi-sont-ils-si-mechants

    Émission #105 de l’œil carnivore avec Damien et Corentin.

    Au menu :

    Les podcasts « Un bon moment » de Kian Kojandi et Navo et « L’heure indue » de Johann Roques. Les jeux « Mechabellum », « Chicory : a A Colorful Tale » et « Planet of Lana » La #série « Mr Inbetween » Le morceau « Michel » de #mc_circulaire Le film #spiderman_:_across_the_spidervers Et le livre de #bolchegeek « Le syndrome Magneto : Et si les méchants avaient raison ? »

    #cinéma #podcast #jeux_vidéo #mr_inbetween #chicory_:a_a_colorful_tale #planet_of_lana #un_bon_moment #le_syndrome_magneto:_et_si_les_méchants_avaient_raison ? #mechabellum #l'heure_indue #cinéma,podcast,série,jeux_vidéo,bolchegeek,spiderman_:across_the_spidervers,mr_inbetween,chicory:a_a_colorful_tale,mc_circulaire,planet_of_lana,un_bon_moment,le_syndrome_magneto:_et_si_les_méchants_avaient_raison ?,mechabellum,l’heure_indue
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/l-oeil-carnivore/et-pourquoi-sont-ils-si-mechants_16020__1.mp3

  • Le gouvernement veut inciter des sans-abri à quitter Paris avant la Coupe du monde de rugby et les Jeux olympiques
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/05/24/le-gouvernement-veut-inciter-des-sans-abri-a-quitter-paris-avant-la-coupe-du

    Le gouvernement veut inciter des sans-abri à quitter Paris avant la Coupe du monde de rugby et les Jeux olympiques
    Les migrants, très nombreux en Ile-de-France à vivre dans la rue ou en hébergement d’urgence, sont surtout concernés, même s’ils ne sont pas spécifiquement visés, selon le ministère du logement.
    Le dispositif suscite inquiétudes et interrogations. A l’approche de la Coupe du monde de rugby, cet automne, et des Jeux olympiques, en 2024, le gouvernement veut inciter des milliers de sans-abri, principalement des migrants, à quitter la région parisienne pour la province, arguant de la baisse du nombre d’hôtels prêts à les héberger. De nombreux hôteliers ne souhaitent, en effet, plus accueillir ces publics précaires, car ils attendent un afflux de clientèle lors de ces deux événements sportifs, observait au début de mai à l’Assemblée nationale le ministre du logement, Olivier Klein. Près de 5 000 chambres ont ainsi été perdues pour l’hébergement d’urgence, précisait de son côté la députée (Modem) Maud Gatel.Depuis la mi-mars, l’exécutif a donc demandé aux préfets de créer des « sas d’accueil temporaires régionaux » dans toutes les régions, à l’exception des Hauts-de-France et de la Corse, afin de « désengorger les centres d’hébergement » d’Ile-de-France. Les personnes invitées à partir sont censées être prises en charge pendant trois semaines dans ces « sas » avant d’être « orientées », dans leur nouvelle région, « vers le type d’hébergement correspondant à leur situation ».
    Le dispositif concerne surtout des migrants, très nombreux en Ile-de-France à vivre dans la rue ou en hébergement d’urgence. Toutefois il ne les vise pas spécifiquement, en vertu du « principe de l’accueil inconditionnel », a précisé à l’Agence France-Presse le cabinet du ministre du logement.
    Désignée par le gouvernement pour accueillir un tel centre d’accueil, la ville de Bruz, (18 000 habitants, près de Rennes), a fait part mardi de son mécontentement. « Nous ne sommes pas favorables à l’installation d’un tel sas sur notre commune, dans ces conditions que nous jugeons indignes », a fait savoir le maire, Philippe Salmon (DVG). La mairie bretonne critique le choix du terrain, jouxtant une voie ferrée et « pollué par des hydrocarbures et des métaux lourds », et affirme que les futurs occupants du centre d’accueil ne viendraient pas « par choix ».Depuis 2021, le gouvernement a déjà mis en place un dispositif similaire, mais centré uniquement sur les demandeurs d’asile. Selon un rapport parlementaire rendu public mardi, ce système « a fait preuve de son utilité et de son efficacité », mais un quart des personnes concernées ont refusé de quitter l’Ile-de-France. Le rapport appelle aussi l’Etat à mieux coordonner les transferts avec les municipalités, et à mieux protéger les élus locaux.Car ces transferts, rappellent les auteurs, font « l’objet d’une instrumentalisation politique ayant conduit à des menaces et des violences » envers les élus, qui ont culminé avec la récente démission du maire de Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique).
    Pour le président de la Fédération des acteurs de la solidarité, Pascal Brice, « accueillir des gens dans de bonnes conditions un peu partout en France plutôt qu’à la rue en Ile-de-France, sur le principe, c’est positif, mais est-ce qu’on s’en donne les moyens ? ». Le problème, relève ce responsable associatif, est qu’« il manque des places d’hébergement d’urgence » dans les régions d’accueil, ainsi qu’une « impulsion politique du ministère de l’intérieur pour un vrai travail d’accompagnement ». Car « s’il s’agit de mettre des gens dans les bus » et de ne plus s’en occuper ensuite, « c’est de la dispersion, pas de l’accueil », selon lui. Eric Constantin, responsable de la Fondation Abbé Pierre en Ile-de-France, dit douter, de son côté, qu’on puisse « trouver des solutions dignes et décentes en trois semaines » pour sortir durablement de la précarité les personnes réorientées vers les régions. On peut, par ailleurs, « s’étonner de la concordance de l’arrivée des Jeux olympiques et d’un programme qui vise à envoyer les migrants en province », ajoute M. Constantin, qui se demande si le gouvernement a voulu faire en sorte « qu’il n’y ait plus de campement avant que des millions de personnes arrivent en France ».

    #Covid-19#migrant#migration#france#accueil#asile#politiquemigratoire#hebergement#urgence#jeuxolympiques#decentralisation

  • Bruz, Besançon… Le transfert de sans-abri de Paris vers plusieurs villes de France avant les JO inquiète
    https://www.nouvelobs.com/societe/20230523.OBS73691/bruz-besancon-le-transfert-de-sans-abri-de-paris-vers-plusieurs-villes-de

    Bruz, Besançon… Le transfert de sans-abri de Paris vers plusieurs villes de France avant les JO inquiète
    Le gouvernement souhaite inciter les sans-abri, principalement des migrants, à quitter la région parisienne avant les Jeux olympiques. Des « sas d’accueil temporaires » ont été créés dans la plupart des régions.
    Par L’Obs avec AFP
    · Publié le 23 mai 2023 à 20h50
    A l’approche des Jeux Olympiques, le gouvernement veut inciter des milliers de sans-abri, principalement des migrants, à quitter la région parisienne pour la province, arguant de la baisse du nombre d’hôtels prêts à les héberger, mais ce dispositif suscite inquiétudes et interrogations.
    De nombreux hôteliers ne souhaitent en effet plus accueillir ces publics précaires car ils attendent un afflux de clientèle lors de la coupe du monde de rugby l’automne prochain, et des JO en 2024, observait début mai à l’Assemblée nationale le ministre du Logement, Olivier Klein. Près de 5 000 chambres ont ainsi été perdues pour l’hébergement d’urgence, précisait de son côté la députée (Modem) Maud Gatel. Depuis la mi-mars, l’exécutif a donc demandé aux préfets de créer des « sas d’accueil temporaires régionaux » dans toutes les régions, à l’exception des Hauts-de-France et de la Corse, afin de « désengorger les centres d’hébergement » d’Ile-de-France.
    Le dispositif concerne surtout des migrants, très nombreux en Ile-de-France à vivre dans la rue ou en hébergement d’urgence. Toutefois il ne les vise pas spécifiquement, en vertu du « principe de l’accueil inconditionnel », a précisé à l’AFP le cabinet du ministre du Logement.
    JO de Paris 2024 : où sont les 10 millions de billets ? Désignée par le gouvernement pour accueillir un tel centre d’accueil, la ville de Bruz, (18 000 habitants, près de Rennes), a fait part ce mardi 23 mai de son mécontentement. « Nous ne sommes pas favorables à l’installation d’un tel sas sur notre commune, dans ces conditions que nous jugeons indignes », a fait savoir le maire Philippe Salmon (DVG), qui s’est dit « désarçonné » par ce choix, dans un entretien à « Ouest-France ».
    La mairie bretonne critique le choix du terrain, jouxtant une voie ferrée et « pollué par des hydrocarbures et des métaux lourds », et affirme que les futurs occupants du centre d’accueil ne viendraient pas « par choix ».
    « Ils ouvrent dix sas qui recevront 50 migrants venant des camps toutes les trois semaines », indique de son côté à « 20 Minutes » Philippe Crémer, conseiller municipal délégué à l’accueil des sans-abri et l’accompagnement des migrants de la ville de Besançon. Depuis 2021, le gouvernement a déjà mis en place un dispositif similaire, mais centré uniquement sur les demandeurs d’asile. Selon un rapport parlementaire rendu public ce mardi, ce système « a fait preuve de son utilité et de son efficacité », mais un quart des personnes concernées a refusé de quitter l’Ile-de-France.Le rapport appelle aussi l’État à mieux coordonner les transferts avec les municipalités, et à mieux protéger les élus locaux. Car ces transferts, rappellent les auteurs, font « l’objet d’une instrumentalisation politique ayant conduit à des menaces et des violences » envers les élus, qui ont culminé avec la récente démission du maire de Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique).
    Pour le président de la Fédération des acteurs de la solidarité, Pascal Brice, « accueillir des gens dans de bonnes conditions un peu partout en France plutôt qu’à la rue en Ile-de-France, sur le principe c’est positif, mais est-ce qu’on s’en donne les moyens ? ».Le problème, souligne ce responsable associatif, est qu’« il manque des places d’hébergement d’urgence » dans les régions d’accueil, ainsi qu’une « impulsion politique du ministère de l’Intérieur pour un vrai travail d’accompagnement ». Car « s’il s’agit de mettre des gens dans les bus » et de ne plus s’en occuper ensuite, « c’est de la dispersion, pas de l’accueil », selon lui.
    Eric Constantin, responsable de la Fondation Abbé Pierre en Ile-de-France, dit douter de son côté qu’on puisse « trouver des solutions dignes et décentes en trois semaines » pour sortir durablement de la précarité les personnes réorientées vers les régions. On peut par ailleurs « s’étonner de la concordance de l’arrivée des Jeux Olympiques et d’un programme qui vise à envoyer les migrants en province », ajoute-t-il, se demandant si le gouvernement a voulu faire en sorte « qu’il n’y ait plus de campement avant que des millions de personnes arrivent en France ».

    #Covid-19#migrant#migration#france#immigration#asile#accueil#jeuxolympiques#paris#campement#hebergement#urgence

  • Des « gilets jaunes » belges s’en prennent à des enseignes sponsors des JO de Paris La Libre
    Dans la nuit de mardi à mercredi, des « gilets jaunes » ont attaqué symboliquement plusieurs grandes enseignes en Wallonie, affirment-ils. Les principaux sponsors des JO de Paris étaient visés.

    https://www.lalibre.be/resizer/rHPbtdrbZaAOEgYv8k6ncX9N37c=/768x512/filters:format(jpeg):focal(251x197:261x187)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/Z2OH55UGYFCXHDKOSR2XUTPHZY.jpg

    Le Carrefour de Jambes (Namur) a notamment été tagué. Selon les responsables de l’action, celle-ci se voulait solidaire avec celles de leurs homologues français dans le cadre de la réforme des retraites dans l’Hexagone.

    Les « gilets jaunes » de Namur affirment s’en être pris à « des dizaines » de magasins Carrefour et Decathlon, à Jambes, Wavre, Liège et Dinant. Sur celui de Jambes, où l’action a pu être constatée par Belga, un tag « Pas de retraites, pas de JO » a été peint sur la devanture. « Nous nous joignons à l’appel de nos camarades français qui veulent mener toutes les actions possibles contre des grosses sociétés, telles que Alibaba, Toyota, Allianz ou Coca-Cola qui engraissent leurs actionnaires sur le dos des travailleurs. Elles font leur publicité en finançant les JO 2024 », ont déclaré les militants. Ils entendent également démontrer leur solidarité avec leurs homologues français qui luttent contre la réforme des retraites, qui repousse de 62 à 64 ans l’âge légal de départ à la pension.

    #jo #jeux_olympiques #sponsors #gilets_jaunes #gj #giletsjaunes #retraite #retraites

    Source : https://www.lalibre.be/belgique/societe/2023/05/17/des-gilets-jaunes-belges-sen-prennent-a-des-enseignes-sponsors-des-jo-de-par

  • Gimme some truth | This Week in Business | GamesIndustry.biz
    https://www.gamesindustry.biz/gimme-some-truth-this-week-in-business

    Risk Factors are sort of the Murphy’s Law of corporate communications. Companies identify an extensive list of things that can go wrong, and they spell them all out for investors so even someone without in-depth knowledge about their specific industry could understand the myriad ways the business could go south, whether it’s the company’s fault or not.

    And just because something is listed as a Risk Factor that doesn’t mean it’s likely to happen. It’s more a recognition that if a thing did happen, it could hurt the business.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #finance #risques #étude_des_risques #ea #electronic_arts #take_2 #activision_blizzard

  • Mieux comprendre la rémunération de Bobby Kotick – Ludostrie
    https://ludostrie.com/mieux-comprendre-la-remuneration-de-bobby-kotick

    Peut-être avez-vous déjà entendu parler de la rémunération de Robert « Bobby » Kotick, le patron d’Activision Blizzard, et des sommes parfois folles que ça représente. Le record de 2020 s’élevait à presque 155 millions de dollars, pour finalement retomber drastiquement en 2021 à 827 000 $ et carrément 179 000 $ en 2022. Le salaire, en particulier, a été réduit au minimum légal possible, soit 62 500 $, selon la demande de Kotick. « Nous pensons que cette décision montre à la fois aux employés et aux actionnaires extérieurs que le leader de notre entreprise donne la priorité [aux conditions de travail] et les traite avec un maximum de sérieux », précisent les documents officiels de l’entreprise. Soit. On va essayer d’y voir plus clair pour vraiment mesurer combien gagne le patron du plus éditeur américain de jeux vidéo.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #finance #rémunération #ressources_humaines #bobby_kotick

  • Microsoft / Activision deal prevented to protect innovation and choice in cloud gaming - GOV.UK
    https://www.gov.uk/government/news/microsoft-activision-deal-prevented-to-protect-innovation-and-choice-in-cloud-ga

    The CMA has prevented Microsoft’s proposed purchase of Activision over concerns the deal would alter the future of the fast-growing cloud gaming market, leading to reduced innovation and less choice for UK gamers over the years to come.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #finance #rachat #acquisition #cma #activision_blizzard #microsoft #décision #refus #concurrence #royaume-uni #cloud_gaming

  • Pour les amateurices de #jeu ici, j’ai adoré Alice is missing, et son tour de précautions.

    Une des choses les plus marquantes pour moi dans ce jeu, ce sont les différentes attention au bien-être des joueurs. Différentes modalités permettent à chacun·e d’exprimer ce qui lui est inconfortable, des cartes sont même dédiées à cela.

    Un tour de jeu est consacré à l’expression par chacun.e des joueureuses de ses limites. Un passage des règles de jeu est même dédié aux précautions liées à la plateforme électronique d’échange utilisée pour le jeu, mettant en garde les joueurs des possibilités de surveillance et de mauvaise interprétation des échanges, en fonction des pays.

    Je n’ai jamais vu ce genre de précaution dans d’autres jeux avant. Pour avoir joué des parties de jeux de rôle, adolescente, où une bête campagne de donjon et dragon pouvait se finir en viol collectif ou autres joyeusetés du genre, je dois dire que j’aurai apprécié ce temps de discussion préalable, et de prise en compte des genres et limites personnelles autour de la table.

    https://peptimiste.yoboom.xyz/posts/aliceismissing

    #jeux #jeuxdesociete #jeuderole #narration

    • Je n’y ai jamais joué, mais j’ai vu une telle idée de gérer la « zone de confort » des joueurs dans la notion de « Horror contract » du jeu Kult (qui m’a l’air d’être plus dans l’esprit Hellraiser que Twin Peaks…).

      C’est expliqué par Seth Skorkowsky à la 10e minute de sa présentation du jeu :
      https://www.youtube.com/watch?v=S0XzMbQwEwU

      (Après, Kult je suis pas prêt d’y jouer, "Contract" ou pas : je joue avec mes enfants, alors même avec une gestion des « zones de confort », ça me semble pas trop jouable.)

  • Paris 2024 : infiltrez les J.O. avant le 3 Mai 2023 Alexandre-Reza Kokabi

    Les Jeux olympiques de Paris sont en quête de milliers de bénévoles. Dénonçant du « travail dissimulé » et le saccage de la biodiversité, de nombreux opposants sont prêts à s’engager pour semer la pagaille.

    Ils veulent hacker les Jeux olympiques de Paris. Comment ? En se fondant parmi les bénévoles et en semant la pagaille dans la grande compétition sportive prévue en 2024. « J’espère de tout cœur être retenue... pour mieux gâcher la fête de l’intérieur ! » dit à Reporterre Amel , 27 ans et étudiante en Seine-Saint-Denis. Comme cette membre du collectif Saccage 2024, en résistance aux Jeux olympiques de Paris, de nombreux activistes vont tenter d’intégrer l’équipe de volontaires.


    La brèche s’est ouverte le 22 mars. Ce jour-là, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) a lancé sa « campagne de recrutement ». Il cherche à attirer une armée de 45 000 bénévoles, qui deviendront les petites mains des J.O. de Paris en 2024 : celles qui accueilleront les spectateurs depuis les gares et les aéroports jusqu’aux différents sites de la compétition, celles qui transporteront des délégations au volant d’un minibus, ou encore celles qui disposeront les starting-blocks avant les courses d’athlétisme. « Les missions sont variées, il y en a pour tous les goûts », dit à Reporterre Alexandre Morenon-Condé, directeur aux opérations Relations humaines (RH) de Paris 2024. Sauf que celles-ci ne seront pas payées.

    Cette campagne a fait bondir le collectif Saccage 2024, qui a lancé une « contre-campagne de recrutement de bénévoles ». Fin mars, Amel, Camille et Alain ont donc pris « une quarante de minutes » pour répondre à toutes les questions du formulaire d’inscription, comme tous les autres candidats. Les inscriptions peuvent être envoyées jusqu’au 3 mai, et seront examinées durant l’été. Les volontaires apprendront à l’automne s’ils ont été sélectionnés.

    Faire grève, travailler trop lentement...
    Leur objectif : « Mettre du sucre dans le réservoir des J.O. », dit Camille à Reporterre. « Nous pourrions ne pas venir, venir et déployer des banderoles, nous mettre en grève en demandant d’être rémunérés, former un collectif et attaquer les Jeux olympiques aux prud’hommes... », dit le jeune homme de 25 ans, qui habite en Seine-Saint-Denis.

    Autre possibilité : « Faire une grève du zèle et bloquer les Jeux olympiques en travaillant trop lentement, ou pas correctement », propose Amel, qui n’a pas encore décidé ce qu’elle ferait. « Le coût d’engagement est faible, la charte du volontariat précise bien qu’on peut renoncer à son rôle jusqu’au dernier moment », poursuit-elle. « C’est une campagne accessible à tout le monde, à peu de frais », résume Camille.

    Alain, activiste écolo de 34 ans, privilégie un autre mode d’action. « Une fois devenu bénévole, je compte dénoncer le modèle des Jeux olympiques de l’intérieur, auprès de toutes les personnes que je rencontrerai », explique cet ancien judoka, « dégoûté » de l’olympisme depuis la destruction de plusieurs favelas de Rio, lors de la compétition de 2016, qui avait entraîné l’expulsion de centaines de familles pauvres. Il rêve d’accompagner des officiels et des sportifs « pour les mettre au courant ».

    Du « travail dissimulé »
    Ces militants dénoncent avant tout ce qu’ils qualifient de « travail dissimulé ». Durant la compétition, les volontaires travailleront parfois entre 8 et 10 heures par jour, 6 jours sur 7. Le tout sans salaire et sans prise en charge de leurs frais de transport ou d’hébergement pour celles et ceux qui viendront de loin. « Nous serons à disposition du Cojop, nous aurons des fiches de poste, des missions, des supérieurs hiérarchiques et sans nous, les Jeux ne pourront pas fonctionner », dit Camille. Pour ce jeune syndicaliste, « la présomption de salariat est totale » et « c’est d’autant plus révoltant dans un département comme la Seine-Saint-Denis, où les perspectives d’emploi manquent cruellement ».

    Pour la sociologue Dan Ferrand-Bechmann, autrice du livre Le bénévolat : au bénévole inconnu ! (Dalloz, 2014), « le bénévolat n’est pas un problème en soi. Si vous avez choisi librement d’être volontaire pour être ramasseur de balles aux épreuves de tennis, vous pouvez y trouver votre compte [approcher les sportifs, assister aux épreuves, etc.]. C’est quelque part rémunéré symboliquement. Peut-on alors parler de travail dissimulé ? Je ne le pense pas. En tout cas, les frontières juridiques de ce statut sont trop floues pour pouvoir l’affirmer ».

    « Si on annulait les J.O., on ferait du bien à la planète ! »

    C’est aussi ce que met en avant Alexandre Morenon-Condé, de Paris 2024. « Personne n’est forcé à s’inscrire, et c’est l’opportunité unique de vivre de l’intérieur les premiers Jeux d’été organisés en France depuis un siècle, d’incarner les valeurs de Paris 2024 aux yeux du monde entier, dit-il à Reporterre, avant de préciser qu’il a lui-même été bénévole lors des Jeux olympiques d’Athènes, en 2004. Ça a changé ma vie, ma trajectoire professionnelle et j’y ai noué des amitiés durables. »

    Pour autant, selon Dan Ferrand-Bechmann, « dans le cadre des Jeux olympiques les bénévoles pourraient être payés », car « le Cojo en a les moyens ». « Je suis persuadée que la moitié des postes qui seront occupés par des bénévoles pourraient être rétribués et permettre à des jeunes — et des moins jeunes — d’accéder à l’emploi, dont ils ont terriblement besoin. » « Le recours massif au bénévolat est indécent pour une si grande compétition sportive, qui génère des milliards de profits », s’indigne d’ailleurs Alain. Le budget du Cojop s’élève à 4,4 milliards, et celui des Jeux de Paris dépasse les 8 milliards. « Paris 2024 offre déjà plein d’opportunités : on estime déjà à 150 000 le nombre d’emplois directement liés aux Jeux, entre la construction, le tourisme et l’organisation », soutient de son côté Alexandre Morenon-Condé, de Paris 2024.

    Saint Denis aussi dit Non à la loi olympique 2 ! Caméras hors de nos vie. La loi arrive à l’assemblée aujourd’hui ! @laquadrature#directan#nonaujop2024 pic.twitter.com/ISxCIpQXBn

    Au-delà des accusations de travail dissimulé, « les raisons d’agir ne manquent pas », soupire Camille. Avec les Jeux olympiques, la vidéosurveillance algorithmique fait son entrée dans le droit français, rappelle-t-il. Pour Amel, en Seine-Saint-Denis, la compétition « est un accélérateur de projets de destruction, de pollution, d’expulsion et de spéculation ».

    Une partie des jardins ouvriers d’Aubervilliers ont été rasés pour construire une piscine d’entraînement et un solarium. Un échangeur routier est en cours de construction juste à côté du groupe scolaire Pleyel Anatole France, à Saint-Denis, pour desservir plus rapidement le futur « Village des athlètes ». Des travailleurs sans-papiers sont exploités sur les chantiers et les places en hôtels sociaux se réduisent, remarque aussi Camille. « Bref, si on annulait les Jeux olympiques, on ferait du bien à la planète ! », conclut Alain.

    Source (titre modifié) : https://reporterre.net/Paris-2024-des-activistes-ecolos-veulent-infiltrer-les-J-O

    #jo #jeux_olympiques #activisme #écologie #bénévolat #travail_dissimulé #résistance

  • France. Les technologies intrusives de surveillance lors des Jeux olympiques pourraient inaugurer un avenir dystopique - Amnesty International
    https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2023/03/france-intrusive-olympics-surveillance-technologies-could-usher-in-a-dystop

    Les législateurs français doivent rejeter tout projet d’utilisation de la #vidéosurveillance assistée par intelligence artificielle (IA) lors des Jeux olympiques de Paris en 2024. Ces technologies draconiennes de surveillance de masse bafouent le droit à la vie privée et peuvent donner lieu à des violations des droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique. Il pourrait en résulter des niveaux dystopiques de surveillance à l’avenir, a déclaré Amnesty International le 21 mars 2023, alors que le projet de loi sur les #Jeux_olympiques et paralympiques de 2024 doit faire l’objet d’un vote en séance plénière à l’Assemblée nationale française.

  • Salut,

    je reviens un peu sur Seenthis pour vous inviter à jeter un œil et peut-être soutenir un projet de #jeu_de_rôles sur l’ #Insurrection qui est actuellement en financement participatif :

    https://electric-goat.net/preorders/insurrection

    Ici un podcast qui parle de ce jeu :

    Radio Rôliste 138 : L’INSURRECTION, interview avec Melville et Alexis

    https://www.radio-roliste.net/?p=3118
    https://media.blubrry.com/radio_roliste/s/www.radio-roliste.net/wp-content/uploads/powerpress/RR138-insurrection.mp3

    C’est un jeu qui s’inscrit dans le style de jeu #Belonging_Outside_Belonging et qui est donc sans dès, sans maître du jeu et qui met l’accent sur la narration, sur la construction d’une histoire par l’ensemble des joueuses et joueurs.

    Si vous ne connaissez pas les #Bob (qui sont un dérivé d’ #Apocalypse_World et des #PbtA) je vous conseille cet article et cette émission radio

    Radio Rôliste 116 : Bob fait communauté en marge de la société
    https://www.radio-roliste.net/?p=2125
    https://media.blubrry.com/radio_roliste/s/www.radio-roliste.net/wp-content/uploads/powerpress/RR116_BOB.mp3

    Un guide pour jouer aux jeux Belonging Outside Belonging
    https://www.cestpasdujdr.fr/un-guide-pour-jouer-aux-jeux-belonging-outside-belonging

    #jdr #jeux_de_rôles

    • Voici comment se présente le jeu, je soulignerai que l’un des désirs du jeu est de questionner la manière dont on imagine les #révolution :

      Sans dé ni meneur, L’INSURRECTION se pratique de 5 à 8 joueuses. On y raconte ensemble une révolte, un renversement social, de façon à la fois matérialiste et romanesque.

      #Matérialiste parce qu’il ne s’agit pas d’un récit de héros qui sauvent le monde. Ici, les grandes structures donnent le ton : qu’il s’agisse de l’ordre, du pouvoir, des médias, des religions, du peuple lui même, la grande Histoire n’est pas faite par les individus, mais bien par des entités enchevêtrées dans des rapports de force. Dans le jeu, on appelle ces rôles des emprises, et elles sont incarnées par une partie des joueuses, qui agissent un peu comme des meneurs de jeu qui n’auraient autorité que sur un thème particulier de l’histoire.

      #Romanesque, parce qu’au sein de la grande Histoire, il y a les parcours individuels de personnalités qui vont être percutés de plein fouet par un récit qui les dépasse. Des personnages qui vont essayer de tirer leur épingle du jeu, de s’inscrire dans une lutte qui leur correspond, ou encore de poursuivre malgré les événements un but personnel que le tumulte bouscule. Dans le jeu, on appelle ces rôles des trajectoires, et elles sont incarnées par les autres joueuses, qui vont amener de l’émotion et un regard à hauteur humaine dans tout ce qu’il se passe.

  • Microsoft really wants Call of Duty. - The Verge
    https://www.theverge.com/2023/3/8/23631142/microsoft-really-wants-call-of-duty

    Microsoft is now running full-page ads in the Financial Times and the Daily Mail to push for its Activision Blizzard deal to be approved by UK regulators. It comes just as the UK’s Competition and Markets Authority (CMA) considers Sony’s concerns over Call of Duty (CoD) ahead of a decision on the $68.7 billion deal.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #finance #microsoft #activision_blizzard #rachat #acquisition #cma #jeu_vidéo_call_of_duty

  • Manifestation à Paris du 4 mars 2023 contre la loi Darmanin

    Partant de Château Rouge, le cortège a remonté les quartiers populaires du 18e arrondissement jusqu’à la Porte de la Chapelle. Nous sommes passés devant le futur site olympique « Arena », notoirement connu, comme d’autres chantiers des jeux de 2024, pour employer des travailleurs sans papiers.

    Nous avons ensuite emprunté les maréchaux par le Boulevard Ney, en nous arrêtant devant le bâtiment de la Poste. Un porte-parole a dénoncé la responsabilité en cascade de cette entreprise dans l’emploi de travailleurs sans papier par l’intermédiaire de ses filiales DPD et Chronopost, ces dernières faisant elles-mêmes appel à des sous-traitants.

    D’autres prises de paroles se sont succédé, à la fin de la manifestation, au niveau de la Porte d’Aubervilliers.

    Prochaine échéance, partout en France : samedi 25 mars 2023

    https://blogs.mediapart.fr/uni-es-contre-limmigration-jetable/blog

    https://www.geo.fr/geopolitique/sur-les-chantiers-des-jeux-olympiques-de-paris-2024-le-tabou-des-travailleurs-sa

    https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/communiques/greve-des-travailleurs-sans-papiers-de-dpd-et-chronopost

    #loi_Darmanin #CRA #Centre_de_rétention_administrative #sans_papier #OQTF #obligation_de_quitter_le_territoire_français #IRTF #interdiction_de_retour_sur_le_territoire_français #Arena #jeux_olympiques #la_Poste #Chronopost