• #Fibromyalgie : La douleur impensée, un livre de #Joelle_Palmieri
    Une recension d’Anne-Marie Dufresne, pour TRADFEM
    https://tradfem.wordpress.com/2021/11/08/fibromyalgie-la-douleur-impensee-de-joelle-pamieri

    L’auteure madame Palmieri, nous convie à la suivre dans son parcours de victime de cette maladie chronique qu’est la fibromyalgie. Un véritable chemin semé d’embuches avec des périodes de répits et des moments de rechutes épuisants et surtout déstabilisants. Elle aborde l’analyse des causes, les facteurs aggravants, le travail des intervenants issus de la médecine traditionnelle et la médecine non-traditionnelle. En tant que féministe elle a choisi un éclairage féministe pour traiter de ce sujet puisqu’elle relève que plus de 80% des cas diagnostiqués le sont pour des femmes.

    La première partie du livre aborde l’histoire de l’auteure sur le plan familial, psychologique et sociale. Elle présente les différentes thérapies qu’elle a suivi auprès des différents intervenants qui offrent des soins pour soulager les maux qu’elle éprouve. Cette partie nous permet d’apprécier l’étendue des tentatives qu’elle a faites pour tenter de trouver un soulagement mais aussi, comprendre l’origine et les causes de la « douleur impensée ».

  • DÉMOCRATIE VERSUS AUTONOMIE
    #joelle_palmieri le 1 février 2017

    https://joellepalmieri.wordpress.com/2017/02/01/democratie-versus-autonomie

    Car il y a bien une chose qui n’a pas changé depuis presque deux siècles et demi : une carte blanche a été donnée, à travers le mode de suffrage choisi, à une assemblée parlementaire et à un président de la république, et ce système est tellement ancré, que même chez les rebelles, il est à peine remis en cause. Il s’agit davantage d’élire son porte-parole, de désigner son leader, de prendre parti, parfois de faire le choix du moins pire, ou encore de choisir le pire par esprit de contestation, mais en aucun cas, de contredire l’oligarchie, de déconstruire le système représentatif, de prendre la parole, de la faire valoir. L’inhibition est si forte qu’elle pose question.

    Les enseignements laissés par l’Histoire, ceux des collectivités anarchistes espagnoles, des conseils ouvriers russes, de la démocratie participative brésilienne, etc., sont délibérément occultés, oubliés. Pourtant ces possibles et les imaginaires qu’ils ont développés, ont démontré, dans leurs contextes respectifs, leur radicalité. Ils ont priorisé l’autonomie et le libre arbitre de chacun des individus au sein de collectifs. Ils ont privilégié la spontanéité, l’expression des singularités et la transparence. C’est sans doute ce « possible », cette puissance, ce pouvoir, qui rend les garants du système, et donc du capitalisme, hargneux et prêts à tout pour faire valoir, y compris dans la décadence, leurs prérogatives. Ils entendent ainsi exercer leur domination de classe, de race, de sexe, en contrepoint de ce pouvoir qui leur manque, leur fait défaut.