• Corona Chroniques, #Jour39 - davduf.net
    http://www.davduf.net/corona-chroniques-jour39

    En Bretagne, #Macron jouait au client mystère, mousquetaire de la Grande Improvisation, sondant les âmes et les rayons (à une caissière : vous êtes pas trop stressée ? Non. Et les clients ? Non plus). Les mains dans les poches, tel un touriste déconfiné, au rayon chaussettes, puis les bras croisés, parisien jaloux devant ces promesses de grand air, des BBQ dernier modèle, le Président déambulait nonchalamment, bonjour Madame, ça va ?, tel un saisonnier de la ferme France (ses mots), venu se rassurer que tout n’allait pas si mal — et, doigt sur la couture du pantalon, le sous-officier BFM de diffuser en direct le selfie du jour en mode distanciation sociale, acrobatique : Et le bonjour à Brigitte ! dit une cliente, mystère aussi.

    C’est en sortant de notre Intermarché que le tourniquet a ramené un peu de réalité réelle. Sur les portes battantes, lui qui s’était éclipsé d’un coup, depuis notre arrivée, terré dans les sous-bois ou on en sait où, voilà qu’il s’étalait à nouveau, partout, frontal, barrant la vue et la vie, voilà qu’il se rappelait à notre bon souvenir, on croyait quoi, lui échapper aussi facilement ? Saleté de Covid. Une première affiche clamait un MERCI A TOUS LES HEROS DISCRETS, en gras et en capitales (ça allait des agriculteurs aux clients qui ne viennent clienter que lorsque c’est nécessaire, et même mieux, à ceux qui s’abstiennent de venir — antiphrase #anticapitaliste mémorable). Une autre rappelait les gestes barrières et les lingettes pour caddies. Et une troisième rappelait l’ampleur du désastre :

    Face à certains comportements, nous sommes malheureusement contraints de limiter le nombre de certaines références par personne, ainsi vous ne pourrez prendre que :

    un paquet de papier toilette
    un paquet d’essuie-tout
    un pack de lait
    deux paquets de pâtes
    deux paquets de riz
    deux paquets de sucre
    deux paquets de farine
    un paquet de gants
    un savon

    Merci de votre compréhension et de votre civisme.

  • Corona Chroniques, #Jour38 - davduf.net
    http://www.davduf.net/corona-chroniques-jour38

    A la sortie de Dreux, rappel à la réalité. Dans un bourg sans histoires, ou alors lointaines, deux prostituées des champs attendent les clients — en plein soleil, en plein Covid, entre une locomotive rouillée et un silo abandonné. Des années durant, ce trottoir d’usine désaffectée servait de maison d’abattage, les on-dit du café du coin racontaient qu’elles étaient punies pour être ici, puis, avec Internet, le repaire s’était calmé.

    Est-ce la #pandémie, et les restrictions du #confinement des villes, qui les ont re-rejetées ici, au bord d’une aire qui n’en est pas vraiment une ? Pour le savoir, il faudrait s’arrêter, et s’approcher, et écouter. Comment font-elles pour tenir ? Et leurs clients pour venir ? Mais leurs silhouettes se perdent déjà dans le rétroviseur. Qui sait, au retour ?

    #prostitution

  • Corona Chroniques, #Jour37 : « Chez Korian, tout est conditionné par l’argent. »
    http://www.davduf.net/corona-chroniques-jour37?artpage=2-37

    Korian est leader sur le secteur des Ehpad en France. 294 établissements, 30 000 lits, un patrimoine immobilier de 2 milliards, 136 millions d’euros de bénéfices — et une surmortalité suspecte. Ce matin, Libération a enquêté. Et c’est froid comme un dernier plateau-repas. Une employée résume : « Chez Korian, tout est conditionné par l’argent. On sait que le directeur a un fixe et un variable, aligné sur les économies qu’il va faire dans son établissement. » Source : Davduf.net

  • Corona Chroniques, #Jour37 - davduf.net
    http://www.davduf.net/corona-chroniques-jour37

    Depuis quelques jours, des amis libraires ont montré le chemin. Libertalia à Montreuil, leMonte-en-l’Air dans le XXe, le réseau Librest dans Paris. D’autres à Bordeaux, aussi, dit on. Et ailleurs. Amazon terrassé, le petit réseau indépendant s’organise. Click and Collect, disent-ils, Kick and Run dit la devise motard. Démarrer et foncer. Se sortir de cette léthargie. En avant pour l’Après.

    Winnie est une de ces libraires. On ne se connaissait pas Avant, c’est depuis le Pendant que nous entretenons une correspondance, des mails du soir, envois de camaraderie qui balbutie, elle note mes sautes de moral, je savoure sa vitalité, Winnie et ses p’tits cartons qu’elle plie bien comme il faut, sans petit ruban, dans son bouclard, la librairie toute vide et silencieuse, et ses clients, les premiers jours, quand on nous racontait des sornettes, quinze jours de confinement, des clients qui toquaient au rideau de fer, pour des sortes de sous le manteau. Le petit manège de marché noir avait un mérite : la littérature retrouvait soudain ce qu’elle ne devrait jamais quitter — sa charge subversive.

    Dans ses missives, Winnie lâche parfois des bribes sur elle, et sa solitude, et sur l’État de droit qui recule, droit après droit, jour après jour, c’est dur de se faire à cette idée, dit-elle, et plus dur encore de trouver la ressource pour se révolter et se battre. Le #confinement, un épuisement.

  • Corona Chroniques, #Jour36 - davduf.net
    http://www.davduf.net/corona-chroniques-jour36

    MATIN. #Korian est leader sur le secteur des Ehpad en France. 294 établissements, 30 000 lits, un patrimoine immobilier de 2 milliards, 136 millions d’euros de bénéfices — et une surmortalité suspecte. Ce matin, Libération a enquêté. Et c’est froid comme un dernier plateau-repas. Une employée résume : « Chez Korian, tout est conditionné par l’argent. On sait que le directeur a un fixe et un variable, aligné sur les économies qu’il va faire dans son établissement. » Et ça mange pas de (petit) pain, chez ces Gens-là (à 30 centimes l’unité, ceux au lait auraient été supprimés de certains petits-déjeuners). Jusqu’à ce que des familles portent plainte et que Korian dévisse en bourse.

    A 10h08, BFM Business claironne : c’est justement le moment ou jamais d’acheter du Korian ! (Un ami, la semaine dernière : « pour ta plongée de fin du monde, tu devrais regarder cette chaîne, ça va te distraire » — en un mot, BFM Business c’est la même vision du monde que BFM, mais sans s’encombrer de nuances). Sur l’écran, une aiguille de tableau de bord s’affole dans le vert, le cadran va de gauche à droite, du rouge VENDRE à RESTER A l’ECART en rose, pour passer par NEUTRE, CONSERVER, et finir par le graal vert prairie : ACHETER. Au téléphone, un marchand déballe son tapis : de la mastodonte comme ça, à prix d’ami, il faudrait être couillon pour pas se baisser. Selon l’adage, le malheur des uns fait le bonheur du petit porteur.

    Leçon de boursicotage. Grâce à « une surmédiatisation à cause de deux ou trois Ehpad, où il y a eu énormément de décès », le titre Korian ne vaut donc plus rien. Et cette conjoncture, faut voir loin, faut voir long terme, ces morts « c’est quand même marginal à l’échelle du groupe » note le commerçant. Et si, bien sûr, « le business doit s’adapter et c’est compliqué, beaucoup d’établissements ne peuvent plus prendre de résidents » (comprendre le non-dit : rupture de stock) c’est justement ça qui est juteux, vous voyez pas, la voilà l’affaire, le voilà le vert : ces résidents qui meurent et qui manquent (à gagner), « ce sera passager ». « Tout ceci devrait finir par se tasser, je ne sais pas si ce sera à la fin du #confinement, mais les activités pourront reprendre leur cours. Et on retrouvera à ce moment-là un business, toujours le même, un business solide, en croissance. » Et en avant le mouroir-caisse.

    Malicieuse, l’équipe d’Arrêt sur Images rappelle que les rédactions de Libération et de BFM appartiennent au même milliardaire et se partagent le même immeuble. Pendant que le chroniqueur télé remballe sa camelote, on s’interroge : dans l’éco-système investigation / profits boursiers, qui sortira gagnant ? Ceux en quête de liquidités ou ceux en quête de vérité ? Le propriétaire des deux, metteur en scène de toute la scène ? Vertiges. Et si c’était ça, la morale de l’histoire ? Dans sa folie meurtrière, le Covid-19 a aussi du bon. Il remet la réalité à sa place, et son sens premier à la guerre économique.

  • Corona Chroniques, #Jour35 - davduf.net
    http://www.davduf.net/corona-chroniques-jour35

    Sur toutes les chaines, le même désastre depuis Matignon, deux pupitres, deux Shadoks qui pompent, deux ministres, l’un que l’on dit Premier, l’autre, de la Santé, réduits au rôle ingrat de Pipeau et Pipelette. En chefs de rayon hexagonal, Edouard #Philippe et Olivier #Véran comblent le vide (de masques, de tests, de vision, de dates, de perspectives, de lits, de décisions, de certitudes, de respirateurs, de sur-blouses, de charlottes, d’écouvillons, de franchise). Sur Twitter-le-cruel, un éditeur (Johan Faerbe) note : « Olivier Véran nous raconte ses coups de fil. J’ai téléphoné en Inde. J’ai eu un collègue au téléphone l’autre jour. J’épelle un numéro vert. Oliver Véran, ministre des Télecoms. »

    Leurs visages disent ce que leurs bouches voudraient masquer — leur dépassement total, et complet : le blanc qui gagne la barbe de Philippe, inexorablement ; comme les cernes de Véran, qui creusent le trou dans lequel il est — et nous avec. C’est un discours de disette, de confineMENT, en apparence peu clair mais dont on finit par comprendre au contraire qui l’est foutrement : s’ils n’ont rien à dire, c’est que ceux deux-là ne gèrent pas la pandémie mais la pénurie.

    Je les écoute sans plaisir — leur désarroi est le nôtre —, rétrogradant dans leurs rétropédalages intenables : minute après minute, ils s’enfoncent un peu plus bas dans leur parking à eux, de plus en plus humide, et sombre, froid comme un néon qui grésille. Deux gars dans un garage, sans huile et sans outils. Je les regarde et je me demande quelle mécanique les pousse à rester là, au sixième sous-sol d’un pays richissime mais incapable de produire le minimum vital ? Quelle force pour nous et se mentir à ce point ? Quelles perspectives, peut-être ? Quelle destination, pour l’un, pour l’autre ? Un raclement de gorge de Véran, la voix blanche de Philippe, et parfois, on se dit, ils vont sortir de là, prendre l’escalier de secours, et le courage de la fuite. Mais non. D’un trait, ils achèvent cette conférence de presse sans presse comme on débranche un respirateur à l’hôpital. Décès constaté, humanité dévastée, courage politique zéro.

  • Corona Chroniques, #Jour34 - davduf.net
    http://www.davduf.net/corona-chroniques-jour34

    Terrible photo dans Le Monde, prise à quelques kilomètres de Paris l’opulente, dans une petite ville arpentée dans une autre vie, bien avant Avant. Je crois reconnaitre certaines tours, le talus, les arbres, et tout près de là, la ville mitoyenne, #Montfermeil, c’est le décor des Misérables, d’Hugo et de Ladj Ly, le cliché du Monde a été pris à Clichy-Sous-Bois, épicentre de la révolte populaire des quartiers en 2005 (« révolte populaire des #quartiers » : c’est ainsi que la direction centrale des Renseignements généraux avait qualifiée les trois semaines de soulèvement des banlieues françaises, le rapport avait tant amusé le ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas le Pyromane, que le directeur central des RG s’était rapidement fait limoger, le service bientôt couper la tête, avant que les événements soient dépolitisés et requalifiés un peu partout en #émeutes sans cause).

    La photo montre une file d’attente sans fin, des morts-de-faim, venus chercher un sac de vivres, quelques boissons, le minimum pour s’en sortir. Le Monde raconte les destins fauchés en un Corona, l’argent qui ne rentre plus, l’intérim même plus intérimaire. A la première distribution d’aide alimentaire, « 190 personnes se sont présentées, 490 la deuxième, puis 750. » Du reportage, des noms remontent, non pas fantômes, mais tenaces, des braves et des déterminés, comme à l’époque de #Zyed et #Bouna. L’association AC Le Feu, toujours vaillante.

    (Souvenirs émus de Claude Dilain, maire de la ville, pédiatre et socialiste, si seul et si désolé deux ans après les événements, abandonné par la plupart des pontes de la rue Solférino et des bonnes âmes, parties en campagne ailleurs)

    (...)

    A 20h, #OnGifle.

    Et à minuit, nouvelles alertes de terreur. A #Villeneuve_la_Garenne, un motard percute une voiture banalisée, sur le grand boulevard central, pas loin de la mairie. Des témoins racontent : lui roulait sans casque, un policier aurait délibérément ouvert sa portière, choc, jambe explosée ; sur une vidéo, on entend des cris de douleurs, un uniforme fait un garrot à la victime, le ton monte, des rumeurs circulent. La fachosphère se croit au Maryland, et se met en ordre de bataille, ordurière, sûre d’elle et des sondages de repli qui, partout, se multiplient. Au cœur de la nuit, un jeune homme enfourche un Vélib’ et courre chercher l’information, street-reporter d’une guerre qui ne dit pas son nom. C’est Taha Bouhafs, l’intrépide.

  • Corona Chroniques, #Jour33 - davduf.net
    http://www.davduf.net/corona-chroniques-jour33

    VENDREDI 17 AVRIL 2020 - JOUR 33

    MATIN. A la télévision, le professeur Luc_Montagnier sucre les fraises. Il est chez Pascal Praud, entouré de vieux éditorialistes qui n’ont aucune idée de rien mais un avis sur tout. C’est un naufrage en direct : le Coronavirus, enfant bâtard et de synthèse, du #VIH et du #Covid-19, serait une manipulation d’« apprentis-sorciers ». Le prix Nobel de Santé s’égare, cherche ses ADN et ses mots, il s’en remet à ses titres de gloire passée pour esquiver le déshonneur live ; Praud lui-même semble incrédule, mais vorace d’audimat, et le patron de #Libération, et le second du #Figaro, qui froncent les sourcils, à peine, qui badinent, beaucoup, qui tournent autour du pot — et de la #PostVérité qui dégouline. TV déchéance totale.

    A Washington, même topo, même irresponsabilité calculée. Ça sent l’Anthrax à la Colin Powell, ses petites fioles manipulées en pleine ONU. On pose des questions, on conférencedepresse le doute, et ce laboratoire de virologie, à Wuhan, à quelques encablures du marché au pangolin, hein, une mauvaise manipulation c’est si vite arrivé, on distille la rumeur, sans trop savoir, virus manipulé, virus échappé, démerdez-vous-avec-ça les petits confinés, buzze buzze buzze jolie chauve-souris de l’information noire. Et si c’était ça, le sens de la déclaration de Macron hier (« il y a manifestement des choses qui se sont passées en Chine qu’on ne sait pas ») : une poignée de mains, jeu de vilains, à la rumeur mondiale ? Un second virus, mental, pour ombrager l’autre, le temps que les services d’État trouvent masques et salut ? Une pièce dans la machine à conspirations ?

    Sur Twitter, un graffiti prie, depuis la Bretagne et depuis la raison : « Nous ne reviendrons pas à la Normalité, car la Normalité c’était l’erreur ».

    (Sur Youtube, penser à aller regarder la prestation télévisée des Count 5, « Psychotic Reaction », hymne garage-punk de 1966, meilleure réplique à la normalité normale du monde normal).

  • Corona Chroniques, #Jour32 - davduf.net
    http://www.davduf.net/corona-chroniques-jour32

    Place Beauvau. Embarras au ministère, obligé de se justifier sur sa commande de Noël en #drones espions (Corona chroniques de mercredi). D’un côté, les industriels français s’estiment lésés, disent que c’est bien pas fair-play tout ça — pas tant au niveau des libertés, c’est pas leur came, mais du chéquier, qui est la leur : le cahier des charges du ministère de l’Intérieur ferait la part belle à l’Extérieur, et notamment au numéro Un chinois du secteur, et le « patriotisme économique » bordel ? Et les « impératifs de cybersécurité » ? De l’autre, le ministère — vexé que « ces appareils se démocratisent auprès du grand public », mais peu dans ses rangs, ce serait le sens de la commande des « 565 drones au quotidien », les fameuses chinoiseries dispos chez JouéClub que la police va simplement faire équiper d’yeux plus perçants — est contraint de reconnaitre ses réelles intentions : « capter des mouvements de foule intempestifs ». On comprend dès lors ses dénégations premières, cette commande n’est certes pas directement liée au Corona, elle fabrique l’Après.

    De Marseille, de Caen, de Paris remontent par FaceBook des petites descentes de police aux mêmes sales relents. Ça commence par une banderole au balcon, une banderole de colère, genre « Macron, on t’attend à la sortie », puis ça se poursuit à coups de « Police ! Ouvrez ! », des intimidations ou des menaces, des avertissements ou des conseils, dans l’excès de zèle ils excellent (Suprême NTM).

    Enfin, depuis Toulouse, une bourrasque : le site Acta Zone publie le premier rapport de l’Observatoire de l’État d’urgence sanitaire, tiré d’un travail de militants venus de partout. Une plongée mécanique dans la mécanique brutale qui s’impose ici et là — #quartiers_populaires, #prisons, #foyers d’immigrés, établissements sociaux, refuges médicaux. L’accumulation est terrible, aux confins des heures les plus sombres, dossier noir des desseins répressifs en gestation. Ainsi, « sur des campements de fortune du Nord de Paris ont été reportées des violences policières : réveil des migrants en déchirant les tentes au couteau, coups de pied, points d’eau potable coupés également.

    A #Wuhan, le marché rouvre

  • Corona Chroniques, #Jour30 - davduf.net
    http://www.davduf.net/corona-chroniques-jour30

    Sur Twitter, un vigilant partage sa découverte : un appel d’offres du ministère de l’Intérieur, passé juste avant Pâques — le Covid en subterfuge idéal de nos Après piétinés (même si, comme de juste, encore et toujours, Place Beauvau s’empresse de nier le lien entre sa grosse artillerie et notre grande pandémie). La police a décidé de sortir le chéquier et passe commande de 565 « micro-drones du quotidien », 66 « drones de capacité nationale » et 20 « nano-drones spécialisés ». Ceux-là sont les derniers enfants-soldats technologiques du monde militaire, des poids plumes, qui tiennent dans une paume, capables de voler 25 minutes, de transmettre leurs images (thermiques ou non) à deux kilomètres, invisibles, indétectables, cryptés à souhait : nos frelons de demain, redoutables panopticiens. Et dire que pendant ce temps, certains, crédules ou confiants, palabrent encore à longueur de skype-shows sur le sexe des anges, l’anonymisation des données et les bienfaits du volontariat des applications de « tracking (cracking ?) social ». Au nom du bien.

  • Corona Chroniques, #Jour30
    http://www.davduf.net/corona-chroniques-jour30

    MARDI 14 AVRIL 2020 - JOUR 30 MATIN. Sur France Inter, le ministre de l’Intérieur est agacé ; pas tant par le service après vente qu’il doit rendre au chef Macron, en venant nous expliquer l’inapplicable (11 mai, où, quand, comment, combien de divisions pour quelle vision ?) — manœuvre de basses œuvres, Christophe Castaner sait faire — ce qui l’indispose, c’est l’interpellation directe que lui fait Laurent, Laurent-on-vous-écoute, propose le matinalier-maison, et Laurent sans ambages de se faire (...) #Coronavirus

    / Une

    https://twitter.com/BriceLeBorgne/status/1249656989824823297
    http://www.debitdebeau.com
    http://www.davduf.net/IMG/mp3/merci_a_toi_o_soignant_vlasta_ray.mp3